It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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— angels forgive me

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MessageSujet: — angels forgive me — angels forgive me EmptyJeu 4 Mar - 23:51



    FURIOUS ANGELS Like a sentence of death, I've got no options left, I've got nothing to sue now. I'm down on the ground, I've got seconds to live, And you can't go now. ‘Cause love, like an invisible bullet has shot me down and I'm bleeding, yeah, I'm bleeding. And if you go, furious angels will bring you back to me. You're a dirty needle, you're in my blood and there's no curing me. And I want to run, like the blood from a wound, to a place you can't see me. 'Cause love, like a blow to the head has left me stunned and i'm reeling, yeah, I'm reeling. And if you go, furious angels will bring you back to me. You're a cold piece of steel between my ribs and there's no saving me. And I can't get up from this wet crimson bed that you made for me. 'Cause love, like a knife in the back has cut me down and I'm bleeding, yeah, I'm bleeding. And if you go, angels will run to defend me 'cause i can't get up, I'm as cold as a stone, I can feel the life fade from me. I'm down on the ground, I've got seconds to live and what's there that waits for me 'cause love, like a sentence of death has left me stunned, and i'm reeling, yeah, i'm reeling and if you go, furious angels will bring you back to me.


    J’étais assit sur le piano, les jambes croisées en tailleur, de telle façon que je pouvais observer de la manière la plus confortable qu’il soit Callioppée en train de jouer de l’instrument qui trônait au troisième étage de mon appartement soit dans ma chambre. Elle s’exerçait à une mélodie simple que je lui avait montré un peu plus tôt et bien que j’imaginais qu’elle se débrouillait très bien, l’expression d’agacement qui traversait son visage parfois me volait un sourire attendris. Je ne faisais qu’imaginer puisque je n’étais pas capable d’écouter la musique que j’entendais. Mes paupières ne battaient presque pas tant je redoutais de manquer une seule seconde du spectacle qu’offrait la femme dont je n’osais pas dire que j’étais amoureux tant la force de mes sentiments pour elle ne trouvait pas d’équivalent dans le vocabulaire des langues connues. Elle détournait son regard concentré des touches en ivoire pour attraper un de mes moments d’extase et en faisait une très mauvaise interprétation en m’accusant, bien que j’ai conscience de la légèreté dans le ton de sa voix, de me moquer d’elle. Mon coeur se serrait alors si brusquement que j’avais l’impression qu’il était à l’origine des larmes qui devaient me border les yeux et que je tentais de retenir par réflexe typiquement masculin. Il me suffisais de tendre la main pour frôler la peau de ma petite amie et ainsi, toucher littéralement au bonheur. Ma chance était tout simplement indécente. Etre tombé si profondément amoureux d’une personne et de pouvoir lire dans son regard que ce sentiment était réciproque allait à l’encontre de la moindre parcelle de raisonnement cohérent qu’il aurait put me rester pour me conseiller de ne pas me restreindre à vivre pour une seule personne. Hors je ne voyais plus rien capable de rivaliser d’importance dans ma vie que la présence de cette femme à mes cotés. La moindre séparation était bien plus douloureuse qu’elle aurait dut l’être et je semblais encore souffrir du temps que j’avais passé en son absence en rentrant du travail alors qu’elle était sortie dîner avec son amie. Callioppée vivait chez moi depuis quasiment une semaine, ce qui aurait put sembler prématuré au stade de notre relation mais pour moi c’était vital, et rien que le fait de savoir que cette situation était temporaire me rendait malade, d’autant plus que la raison derrière cette cohabitation était loin d’être réjouissant puisque j’avais cédé à mon père et décidé d’entamer une carrière en politique. Ce qui voulait dire que j’allais être amené à des déplacements réguliers pour Washington, DC. Raison pour laquelle je tentais de passer le plus de temps en compagnie de Callioppée. Aucun son n’arrivait à se frayer un chemin jusqu’à mes lèvres. Elle allait donc devoir se contenter, ou s’habiter à mes silences caractéristiques mais lourd de sens, ce qui ne semblait pas l’ennuyer alors que je lui caressais la joue le plus tendrement possible et que je souffrais intérieurement de mon incapacité à lui exprimer mes sentiments par la parole. Contrairement à mon regard qui s’était quelque peu refermé pour retenir mon émotion, ses yeux étaient grands ouvert et elle me regardait avec une admiration indiscutable et avec cette subtilité qui faisait toute la différence avec les autres regards féminins qui se posaient quotidiennement sur moi et auxquels je ne m’habituaient pas pour y être tout simplement indifférent. A leurs yeux j’étais tour à tour beau, mignon, séduisant, attendrissant, spécial...autant d’adjectifs qui ne me permettaient pas de me faire une idée concrète de ma “valeur” en tant que personne. Dans les yeux de Callioppée j’étais la personne qu’elle aimait, validant mon existence toute entière.

    Elle avait arrêté de jouer ce dont je me rendit compte que lorsque le son brutal des cordes du piano retentirent en réponse à son geste brusque pour le refermer et ainsi prendre appui de manière à se relever pour se mettre à ma hauteur. Mon sourire s’élargit et ma main glissait sur son cou, jusque dans sa nuque pour l’attirer vers moi que je puisse l’embrasser. Et une fois de plus je ne pouvais que me rendre compte de la véracité de ses sentiments pour moi, les miens en fait, qu’elle me retournais avec une passion déstabilisante à chaque fois que mes lèvres entraient en contact avec les siennes. Ce moment où il n’y avait que nous, non pas seulement dans cet appartement mais sur la surface de la planète où nous étions toute entière, quand ses mains s’accrochaient a moi sans la moindre retenue me faisant perdre mes moyens aussi rapidement que si je n’avais jamais eu la moindre volonté, mettant tout en oeuvre pour que si jamais l’idée de lui résister m'avait jamais traverser l’esprit je n’ai plus la possibilité de le faire. Elle avait déjà posé un genoux sur le bord du piano et de mes mains qui glissaient sur sa peau je la prenait par la taille pour l’aider à venir sur moi en la soulevant aussi facilement que si elle avait été une plume, en tout cas en dépit de la fougue avec laquelle elle m’avais déstabilisé, elle en avait la grace et la douceur. Tandis que ce baisé se faisait plus passionné je l’attirait tout contre moi pour provoquer le délice avec lequel je jouait de ces seuls vêtements qui séparaient encore nos deux corps qui s’appelaient et se répondaient mutuellement de façon si parfaite. Je savais pour avoir eu l’occasion de l’observer, qu’elle s’amusait beaucoup de la rapidité avec laquelle elle se savait en mesure de disposer de moi n’importe où et n’importe quand, ici même sur ce piano où notre contact nous extirpait déjà les soupirs les plus enivrants. Satisfaite de l’étroitesse dans laquelle je me retrouvait déjà derrière la fabrique de mon jean et que je ne me privais pas de lui faire constater, Callioppée m’avais fait basculer en arrière et mon dos entrait plus ou moins doucement en contact avec le bois du grand piano. Elle avait toujours été plus entreprenante que moi en ce qui concernait nos moments d’intimités et je ne doutais pas une seule seconde qu’elle ne prévoyais absolument pas de bouger d’ici pour rejoindre mon lit pourtant à peine quelques mètres plus loin. Si cela ne me dérangeait aucunement je me surpris donc à lui demander d’arrêter, brisant ainsi la fluidité avec laquelle nous étions partis pour couler ensemble vers les profondeurs sans fond qui étaient les notres, et ce, pour une raison qui m’échappais totalement si bien qu’elle s’en rendit compte et me regardait avec le regard de quelqu’un qui attend légitimement la suite. Je me redressais sur mon avant bras et rapprochais mon visage de celui de Callioppée jusqu’à ce qu’ils se touchent et plongeais mon regard dans le siens. Le temps que je retrouve une respiration me permettant d’articuler une suite de mots, j’avais déjà compris que ce serait très court, j’avais compris pourquoi je l’avais arrêté dans son élan. Elle le savait j’en était sur, mais je voulais en être plus que sur, aussi mes lèvres tremblèrent légèrement quand je les rapprochait des siennes en murmurant “je t’aime”. Une fois de plus si je n’étais pas sur d’avoir suivi ce qu’il se passait face à ses réactions éclair je ne pouvais pas douter que le message était clairement passé, mon dos entrant une nouvelle fois et cette fois plus brutalement en contact avec le piano ce qui la fit éclater de rire en apercevant la moue que j’avais fait quand mes omoplates entrèrent en contact avec le bois au confort douteux. Nous allions nous casser à jouer sur ce piano d’une façon qui n’était pas recommandée par la notice mais cela n’avait aucune importance, rien n’avait d’importance quand nous étions dans les bras l’un de l’autre. Les minutes défilèrent à un intervalle qui m’échappait totalement et quand je marquais une pause en dessinant le contour du corp de Callioppée je remarquais qu’elle avait la chair de poule et je m’étonnais encore et toujours d’en être à l’origine, le froid étant totalement exclu des probabilités, puisque j’étais à deux doigts de m’évanouir moi même de chaleur. Je passais la main dans les cheveux qui me tombaient devant les yeux m’empêchant de contempler le visage de Callie qui commençait sans doute à ressentir l’inconfort de la surface ou nous étions. Je reposais donc ma main humide de sueur sur son épaule et me rapprochais d’elle en sachant cette fois que c’était pour terminer ce que nous avions commencés. Je lisais dans son regard qu’elle ne s’était pas attendu à ce que je revienne aussi fort mais avant que j’ai eu le temps de modérer mes mouvements pour l’attendre, elle avait entourée ma taille de ses jambes et me serait assez fort pour me faire comprendre que mes manières peu délicates étaient loin de lui déplaire. Dès ce moment il n’y avait plus aucun retour possible et à chaque vagues de pur plaisir je tentais de m’accrocher à quelque chose, comme par réflexe de me sentir entrainer au large, mais mes ongles n’entraient en contact qu’avec le bois laqué du piano pendant que ceux de Callioppée s’enfonçaient dans la peau de mon dos à m’en laisser des cicatrices, tout comme ses dents que je sentais me marquer dans le creux de l’épaule, m’arrachant un franc gémissement de douleur qui se confondit instantanément avec un ultime soupir de plaisir.

    Quand je me réveillais dans mon lit le lendemain matin je savais instantanément que quelque chose ne tournais pas rond. Mes draps étaient inhabituellement froids et malgré la pénombre je n’avais pas besoin de passer hasardeusement la main à mes cotés pour comprendre que Callioppée n’était plus là. Deuxièmement, la pénombre en elle même était inhabituelle. Mon réveil indiquait huit heures du matin et le soleil aurait dut être levé depuis quelques heures, inondant ma chambre de la lumière du jour et pourtant il faisait encore nuit dehors ou alors tout était anormalement sombre. Je me redressais en repoussant mes draps, prenant les quelques secondes nécessaires à la pleine réalisation que la situation n’était pas normale. Je bougeais alors doucement les bras comme pour faire quelques étirements et je ne pouvais que remarquer que je ne ressentait aucune douleur alors que nos folies de la nuit précédente sur le piano aurait du me laisser quelques bleus et courbatures bien sentie. Rien. Je tournais la tête et appuyais instinctivement sur l’interrupteur contre le mur pour allumer la pièce. Mon regard tombait alors sur le tiroir entre ouvert de ma table de chevet dans lequel je pouvais apercevoir une petite boite noire de forme carrée. Je refermais le tiroir en question et me levais tout en enfilant la première chemise que je trouvais pour aller observer la ville depuis ma baie vitrée. Le petit écrin dans ce tiroir renfermait un bijoux en platine serti de diamants, en forme d’étoile filante. Il n’aurait pas été dur de deviner qu’il s’agissait de la même série que la comète que j’avais offert à Callioppée le jour de la Saint Valentin bien que cette fois il ne s’agissait pas d’un pendentif mais d’une bague de fiançailles. , Bizarement, si je n’avais aucun doute sur le contenu, je n’étais plus capable de me souvenir de quand j’étais retourné chez Chanel pour aller chercher le bijoux. Mais au moment précis ou je visualisais la bague dans mon esprit, je n’avais qu’une seule évidence: Callioppée était la femme de ma vie et j’allais lui demander la permission de l'officialiser, peut importe si nous devions nous marier dans l’année ou dans cinq ans, je souhaitais surtout que nous soyons fiancés comme si cet acte solennel pouvait nous lier plus que nous l’étions déjà. Hormis ma perte de mémoire donc, le fait d’avoir une bague dans mon tiroir était tout à fait normal. L’obscurité dehors en revanche, ne l’était pas. Du haut de la tour Franklin où j’étais, j’avais une vue plongeante sur tout New York, et malgré les lumières aux fenêtres des building je ne pouvais pas pointer le doigt sur l'origine de ces ténèbres, d’autant plus qu’il était supposé être huit heure du matin a moins que mon réveil ne fonctionne plus, avant de lever les yeux et de remarquer l’absence la plus totale de lune et d’étoile alors que le ciel était dégagé du moindre nuage à tenir responsable. Je me sentais subitement opprimé par la vague d’un sentiment inconnu qui me prenait par surprise et avec une telle violence que je me précipitais dans ma salle de bain pris de nausée, comme si je pouvais faire sortir le tsunami qui me dévastais de l’intérieur en baissant la tête au dessus du lavabo. Après quelque minutes pendant lesquelles rien ne se passais j’osais relever la tête pour observer mon reflet dans la glace et la nausée me reprit presque instantanément. Je venais de comprendre pourquoi Callioppée n’était pas à mes cotés au réveil, tout simplement parce qu’elle n’avais pas passé la nuit en ma compagnie. Je savais ce que j’avais fait et dans un excès de haine envers ma propre personne, je frappais le miroir de la tranche de mon poing serré. Il se brisa en éclat et je tenais la main que je venais de blesser décidant rapidement de passer la plaie sous l’eau pour évacuer le sang qui en coulait. Je remarquais alors une tache de sang qui s’étendait sur le tissu de la chemise que j’avais enfilée en sortant du lit, quelque chose n’allait pas et je la déboutonnais instinctivement. Je faisais une hémorragie, je me vidais littéralement de mon sang à l’endroit exact de ma poitrine derrière lequel se trouvais mon coeur. Je sentais la vie m’abandonner et mes mains tremblantes lâchèrent le rebord froid en céramique auquel j’essayais de me retenir et je basculais en arrière. Au moment ou mon corps touchais le sol, j’ouvrais les yeux.



    Un camion qui me passait devant en klaxonnant me forçait à faire un pas en arrière et je me faisait aussitôt bousculer par les gens pressés qui voulaient traverser le passage piéton, agrémenté d’une belle insulte au passage. “Avance connard”. Je ne voulais pas avancer, car je ne savais que trop bien où j’allais. Le rêve que j’avais eu et dans lequel je m’étais perdu à nouveau en pleine rue était prémonitoire, je fonçais droit vers la mort par suicide. Le flot de piétons se figeait à nouveau et se fut au tour des voitures de recommencer leur processions. Cependant malgré la densité du trafic je pouvais voir de l’autre coté de la rue à travers les vitres qui défilaient à toute vitesses devant moi, et je voyais, l'oeil attiré par les reflets du soleil sur son pendentif en forme d'étoile, Callioppée qui s’arrêtait à l’intersection des deux avenues qui était notre point de rendez-vous, même si ce n’en était pas tout à fait un, voir son extreme opposé. Mon rêve avait été provoqué par une prise de décision qui avait eu la veille. Une infamie à laquelle je survivais déjà avec difficulté depuis 24 heures et qui m’avais anesthésié aussitôt qu’elle m’avais effleurée l’esprit, me privant successivement de mes sens et de mes pensées. Seul une immense douleur me rappelait non seulement que j’étais tristement vivant, mais aussi que je comptais aller au bout de mon idée dévastatrice. Comment est-ce que j’allais pouvoir faire face à la femme que j’aimais tout en sachant ce que je comptais lui faire ? Ne trouvant pas le courage je regardais le feu passer au vert pour signaler aux piétons qu’ils pouvaient traverser et une fois du plus, je restais figé sur place. Callioppée m’avais envoyé un message quelques jours plus tôt, pour me faire part de ses inquiétudes concernant l’arrivée de son frère à New York City. De ce que j’en avait compris ce frère excessivement possessif était dangereux pour ma survie sur cette planète dans le sens où il n’avais pas l’intention de laisser quiconque sortir avec sa soeur, et c’est suite à cette annonce je mettais le doigt sur la goupille, car Callioppée étais absolument persuadée qu’il ne fallait pas que son frère nous prenne ensemble et j’avais dans un premier temps été vexé qu’elle n’ai apparemment pas l’intention de lui tenir tête et d’imposer ma présence comme je l’aurais fait pour elle si quelqu’un de mon entourage avait eu l’audace de vouloir se mettre entre nous. Je ne lui avait pas fait part de mes sentiments dans cette affaire et lui conseillais simplement de ne pas parler de notre relation à son frère pour le moment, puisque comme j’étais attendu à Washington dès le Vendredi soir, il y avait très peu de chance pour que lui et moi ayons à nous croiser si tôt. Et ce qui devait être une disparition de quelques jours pour raisons professionnelle prit une ampleur que je n’avais pas vu venir. Finalement, même si il était à l’origine de mes doutes, heureusement que le frère de Callie serait là pour elle, puisque ce ne serait pas mon cas. Il protégeait un trésor, une jeune femme tellement belle, intelligente et douce qu’il avait raison de croire que personne ne méritait d’être avec elle, je m’étonnais moi-même depuis le début de notre histoire d’avoir eu cette chance et je ne pouvais que m’en vouloir d’avoir sut que cela ne durerais pas mais d'avoir tenter de le faire durer quand même. Je ne devais pas continuer et entacher tout ce qui faisait d’elle la femme dont j’étais certes éperdument amoureux, mais qui méritait tellement mieux que moi. Ma mère elle même, la veille, avait passée un nombre incalculable de minutes à m’expliquer comment garder cette fille extraordinaire, laissant sous entendre que naturellement j’en aurait été incapable. Je devais arrêter d’être égoïste et me sacrifier littéralement pour son bonheur futur avec un autre homme que moi. J’allais donc faire la chose la plus absolument insensée en me détachant de ma moitié, n’ayant plus une seule seconde conscience que ce qu’elle représentait pour moi était peut être ce que je représentait pour elle. Je pensais bien faire et ne m’inquiétais plus pour ma propre personne, mon subconscient qui devait probablement délirer comme tout le reste et travaillant de lui même pour me rappeler que j’avais déjà vécu une situation similaire et que de la même façon que j’y avait survécut la première fois je pourrait aussi m’en sortir aujourd’hui. Je n’y croyais pas. Je savais que la terre allait continuer de tourner. Moi j’allais me tuer en demandant à Callioppée de ne plus faire partie de ma vie, et je continuerais à errer dans un monde où je n’aurais plus la moindre place, puisque je la quittais volontairement bien qu'à contre coeur. Le feu passait de nouveau au vert et je m’engageais fatalement sur le passage d'un pas le moins assuré possible. Callioppée s’était retournée et m’avais vu avancer dans sa direction. Le sourire qu’elle avait eu en me voyant arriver me brisait le coeur mais je tentais de ne pas y prêter attention et quelques secondes plus tard, il s’était déjà reconstituer, prêt à se briser encore et encore. Presque aussitôt d'ailleurs, que son sourire disparut quand elle vit mon air sinistre alors que je m’approchais d’elle. J’avais aussi conscience de tout les regards tournés vers moi et ce n’est que lorsque j'aperçus mon propre reflet dans la vitre d’un grand magasin qui me faisait face que je comprenais pourquoi. J’avançais droit devant moi avec peur mais aussi avec une détermination inhumaine, un masque dur et pâle de martyr figé parfaitement sur mon visage qui aurait dut être abîmé par le chagrin, mais qui n'en portait pas la moindre marque. et les reflets du soleil, qui frappaient de façon irréelle mes cheveux qui n’avaient pas, comme je l’avais espérés, tourné au brun sombre avec l’hivers et reflétaient des couleurs insolentes entre le bronze et l’or. Je ne ressemblais à rien d'humain, sans doute parce que ce que je m'apprêtais à faire ne l'était pas. J'étais Prométheus, Dieu ou Titan, quoi qu'il en soit maudit et condamné au châtiment éternel, dont l'existence se résumais à attendre la mort chaque jour et éternellement. Rien d’excitant donc, mais la tragédie avait une beauté qu’il était rarement possible de surpasser. La mienne. Je sentais mon Blackberry vibrer dans le creux de ma main, c’était mon père qui tentait de me joindre pour la énième fois. Comme la scène semblait se dérouler au ralenti je pouvais voir mon téléphone portable glisser lentement de la paume de la main que j’avais délibérément inclinée pour le faire basculer et je vit l’écran se fendre au contact de l’asphalte. Je relevais la tête, déterminé à franchir les quelques pas qui me séparaient du trottoir, sans ignorer le bruit du petit objet de technologie qui passait sous les roues du premier taxi qui démarrait quand le feu repassait au vert. J’essayais de ne pas trembler et m’approchais de Callioppée qui me regardait arriver sans savoir comment interpréter la mine déconfite que j’affichais, et je semblais déceler au fond de son regard que le doute quand à la raison pour laquelle je lui avait donné rendez-vous prenait de plus en plus de place dans son esprit et son coeur. Non, je ne voulais pas simplement profiter du dernier jour ensemble avant de m’exiler à Washington pour "une semaine". Cet exil serait fatal pour cette relation à laquelle j’allais mettre un terme. Je devais savoir avant elle qu’elle le savait aussi, et je ne savais pas comment l’aborder sans me trahir. J’en mourrais d’envie, mais je ne pouvais pas me permettre de l’embrasser en la prenant dans mes bras dans une telle situation. Alors je détournais mon regard du sien et déposais un court baisé sur son front avant de lui demander de ma voix complètement brisée si elle était prête à rejoindre le restaurant. N’attendant pas sa réponse je la guidais déjà à peine quelques numéros plus loin où on nous ouvrait la porte. Nous étions attendus, j’avais réservé, et en moins de temps qu’il ne fallait pour le décrire nous étions assit à une table pour deux dans le carré le plus exclusif d’un des meilleurs restaurant de la ville. Celui-ci étant constamment overbooké, j’avais pris le soin de nous faire installer dans un endroit lugubrement calme et silencieux.

    Alors, je perdais la vie de manière aussi fulgurante qu’une chute du septième étage. Je pouvais imaginer la lumière et les blouses blanches de l’hopital qui s’agitait tout autour de moi pour me ramener à la vie à coup de défibrillateur. “on le perd, on le perd” criaient les voix dans ma tête. J’imaginais tout aussi bien la main inconnue qui se serrait autour de la mienne “tu n’as pas le droit d’abandonner maintenant”. Apéritif ? Nous demandait le serveur qui nous avait été envoyé pour, il me semblait, me rappeler sur terre. Je regardais Callie d’un air intérrogateur inapproprié qui lui demandait implicitement de nous faire part de son choix mais son silence, tout comme la façon avec laquelle elle me rendait mon regard, me fit comprendre très vite qu’elle ne voulait rien de plus que comprendre ce à quoi j’étais en train de jouer. Je me tournais donc vers le serveur et hochait silencieusement la tête pour lui signifier poliment que non, nous ne voulions rien à part un peu de temps en privé et sans interruption pour de prochaines longues minutes. Le message passait sans problème et il tourna les talons de façon entendue. Je frôlais l’arrêt cardiaque encore une fois mais je me maitrisais autant que faire ce peux, ce qui n’était pas très réussi puisque ma main avait déjà rejoint celle de Callioppée posée sur la table, autant pour la calmer que pour me permettre de la toucher une dernière fois. Je remarquais une marque sur ses avants bras nus et un sourire incontrôlé animait mon visage jusque là inexpressif au possible. Cette marque, c’est moi qui lui avait plus ou moins involontairement faite dans une situation similaire à celle de mon rêve de la nuit précédente, avant que ce dernier ne se transforme en cauchemar. Je faisait alors l’expérience d’un nouveau cocktail explosif de sentiments composée d’une décharge d’adrénaline qui me parcourait le corps suite à ce souvenir et des 5988 trillions de tonnes qui venaient m’écraser le coeur, encore, en réalisant que je n’aurait plus l’occasion de partager ces moments avec elle. Cette fois j’avais crut me mettre à pleurer pour de bon, mais une fois de plus, j’en étais incapable. Mon apparente froideur face à la situation me crucifiait sur place et je me demandais comment je pouvais être capable d’articuler les mots qui allaient sortir de ma bouche.

    Mon déplacement professionnel pour Washington. Sera définitif dans un futur proche.

    J’avais déjà prévu la suite. La séparation serait tellement douloureuse qu’il nous serait sans doute difficile, pour ne pas dire impossible et impensable, de cohabiter dans la même ville, autour d’amis communs qui plus est. Je ne serais jamais capable de me tenir assez loin d’elle, ruinant par conséquent le principe de base par lequel j’étais en train de mettre fin à notre histoire avec une insensibilité étudié profondément blessante autant pour elle que pour moi. Bien que dans tout les cas il était évident dès que j’avais accepté d’être introduit dans les murs du Sénat des Etats-Unis, j’allais de toute façon passer plus de temps là bas qu’à New-York bien que je comptais garder mon appartement ici, sachant que les deux villes n’étaient distantes que de kilomètres décents par rapport à la surface globale de notre pays. Mais, je ne voulais pas lui laisser le moindre doute sur ce que signifiait ma moitié de départ dans une ville relativement voisine, encore moins le moindre espoir sur une éventuelle solution pour que nous puissions continuer à nous voir. Je ne lui avais pas encore dit que je ne voulais pas que ce soit le cas et il me fallait une bonne dose de courage pour m’effacer totalement, entrainant par la même occasion tout les sentiments que j’avais pour celle avec laquelle j’avais envisagé à peine quelques jours plus tôt de me fiancer dans le néant. Accompagné par ce courage artificiel mais nécessaire, je la regardais dans les yeux. Mes paroles devaient rattraper la vivacité d’esprit de Callioppée qui tentait pour sa part de rattraper mon raisonnement. La coupure devait être rapide et franche, que je puisse entendre les voix dans ma tête déclarer la mort subite. Ma main quittais déjà la sienne. J’étais lâche, en plus de cela. J’étais leur seul responsable et pourtant je me cachais derrière une excuse bien trop grossière pour qu’elle me pense sérieux, surtout avec les secousses incontrôlables qui agitaient ma voix.

    Ce qui met un terme à notre histoire.

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MessageSujet: Re: — angels forgive me — angels forgive me EmptyDim 21 Mar - 2:36

    Le soleil matinal baignait la chambre d'une douce aura de calme et de sérénité, reflétant parfaitement l'état d'esprit dans lequel je me trouvais en ce moment même. Il était tout juste sept heures du matin et j'entendais très faiblement les bruits de la circulation de la ville, preuve que dans ce monde là - un peu plus bas, qui semblait si éloigné du mien, le temps ne s'était pas arrêté. Sans faire de bruits, je m'étirais légèrement puis tournais la tête à ma gauche, soumettant ainsi à mes yeux et mon coeur, une vision dont ils ne se lasseraient probablement jamais.

    Andrea dormait, paisiblement, son torse se soulevant au rythme régulier de sa respiration. Ses cheveux d'une couleur magnifique, oscillant entre l'or et le cuivre, flamboyaient à la lumière de l'astre naissant et sa main était lascivement posée sur ma cuisse, provoquant en moi des fourmillements d'extase. Lorsque nous étions ensemble, c'était comme si nous n'étions plus qu'un seul corps, toujours liés. J'avais l'impression de pouvoir sentir son sang couler dans mes veines, son coeur battre dans ma poitrine. J'aurais pu rester ainsi jusqu'à la fin des temps, à le contempler dormir tel un ange, le sourire aux lèvres. Je n'avais besoin que de sa présence pour exister car mon existence lui appartenait depuis le tout premier jour, je n'avais été créée que pour lui et son bonheur. Il ne donnait pas seulement un sens à ma vie, il l'était la raison absolue de mon existence. Andrea était mon tout; mes couleurs, mes joies et mes tristesses, mes peines et mes bonheurs, ma lubie, mon parfum, ma saveur, mon envie, ma mélodie, mon désir.

    Je savais que dans quelques heures il me serait arraché par les contraintes de la vie afin d'aller travailler, et que je me retrouverais seule jusqu'à ce qu'il me revienne. Profitant de ces derniers instants, je me collais contre son corps chaud, emmêlant mes jambes aux siennes et posant ma main sur son cou, sentant ainsi son pouls battre sous mes doigts. J'aurais pu me rendormir pour quelques heures encore car cela faisait plusieurs jours maintenant que j'avais arrêté de travailler pour ma part, afin de rester à ses côtés, mais je ne voulais pas manquer le moment où il s'éveillerait et poserait les yeux sur moi. Cela valait tout l'or du monde car je me serais damnée pour ses regards qui me faisait me sentir si importante, si spéciale, je me serais damnée pour la sensation de sa peau contre la mienne, je me serais damnée pour ses baisers, je me serais damnée pour son âme, je me serais damnée pour son être tout entier. Je ne voulais pas manquer son départ aussi temporaire soit-il et c'était comme ça depuis le début de la semaine.

    Doucement, je passais ma main tremblante dans ses cheveux, provoquant chez lui quelques soupirs de plaisir. Il fit glisser sa main le long de mon dos pour me rapprocher de lui, me collant complètement contre son corps, ses mains caressaient ma peau me faisant frissonner de plaisir. Comme toute femme amoureuse qui est aimée en retour, je savais que j'avais un certain pouvoir sur lui comme le fait de pouvoir en disposer quand l'envie me prenait ce qui était très loin de lui déplaire, je le savais. Il entrouvrit enfin les yeux et je me mordis la lèvre inférieure, me perdant pendant un moment infini de secondes dans la profondeur de son regard et je lui souris avant de me glisser jusqu'à son oreille et de lui chuchoter trois mots, trois mots qui avaient toute leur importance. Trois mots ultimes que je choisissais de lui offrir pour lui témoigner encore et encore, de la place qu'il avait pris dans ma vie. Je pris ensuite son visage entre mes mains et déposais trois baisers successifs sur ses lèvres, emportée par ma fougue que je semblais lui communiquer. Nos baisers devinrent plus longs et langoureux, nous étions sur le point d’emprunter un chemin glissant dont la chute serait vertigineuse mais sensationnel. Le chemin de la passion et du bonheur absolu. Cependant un rapide coup d’œil au réveil-matin m’indiqua qu’il allait être en retard. Je le repoussais donc violemment et sortis du lit. Je lui adressais mon sourire le plus innocent en voyant sa mine déconfite et lui lançait un « Dépêches toi » moqueur.

    Avec lui, je n’avais jamais l’impression de vivre une routine, quelque chose qui se répétait. Chaque instant, chaque seconde était unique et merveilleuse. Dans un coin de ma tête, je savais que cela n’allait pas durer, que toute cette joie allait bientôt laisser sa place au néant et au désespoir. Il allait se passer quelque chose, mon intuition me le chuchotait à l’oreille mais je préférais l’ignorer le plus possible afin de profiter de ces moments magiques mais éphémères que la vie m’offrait.

    Ce n’est que quand il fut partit que je me rappelais d’un détail de la plus haute importance et qui me plongea dans l’angoisse pour les heures à venir : l’arrivée de sa mère à New-York. J’en aurais pleuré de terreur. J’avais peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas lui plaire et étant donné que le seul homme que j’aimerais dans ma vie était Andrea, j’avais plutôt intérêt à ce qu’elle m’apprécie. Aussitôt je téléphonais à Felicity. Elle et moi nous connaissions depuis très longtemps et je l’avais toujours considérée comme ma sœur, nous étions très proches. Et elle était la seule qui pouvait m’aider à trouver une tenue pour ce soir. J’avais envie de montrer à la mère d’Andrea que j’étais digne de son fils et que je n’étais en rien une fille négligée et sans manières comme elle aurait pu le penser en me voyant en ce moment même, vêtue d’un t-shirt blanc qui tombait en lambeaux et mes cheveux en bataille.

    Mais bien que je l’aie redoutée plus que tout, la soirée c’était étonnamment bien passée. Toutes traces de stress avait disparu dès les premières minutes, sa mère m’avait mis à l’aise et le courant était bien passé. Tellement bien passé que je n’avait fait que discuter avec elle. Elle n’avait d’ailleurs pas été avare en compliment ce que j’interprétais comme une façon de me dire qu’elle approuvait la relation que j’entretenais avec son fils. Une bénédiction en somme mais surtout un soulagement pour moi.

    Cependant alors que nous marchions pour le retour en voiture, elle m’avait prise par le bras, m’obligeant à marcher plus lentement et à ainsi installer de la distance entre Andrea et nous. J’avais eu peur qu’elle ne me dise de m’éloigner, me prouvant ainsi que j’avais été trop confiante tout au long de la soirée. Mais son discours fut tout autre et la révélation qu’elle me fit changea beaucoup de choses, si ce n’est tout.
    « Callie, vous êtes sans aucun doute la femme de sa vie alors je vais vous confier quelque chose, quelque chose qu’Andrea ne sait pas. Il avait un frère jumeau qui est mort à leur naissance. »

    Ces paroles m’avaient atteinte comme un coup de poignard en plein cœur, violemment. Pendant de nombreuses minutes, je n’avais pas su quoi dire. Je ne comprenais pas tout à fait leur choix de ne pas lui dire et en même temps, mon esprit tournait à cent à l’heure, les larmes se bousculant au coin de mes yeux. Je me demandais quel manque constant il pouvait bien éprouver, sans jamais en connaître la raison. J’imaginais comme il avait du se sentir seul, condamné à vivre pour deux. Je n’avais pas pu empêcher les larmes de couler et sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi, sous les yeux attendris et tristes de sa mère, je m’étais jetée dans ses bras.

    Blottie dans la chaleur de ses bras, je lui avais fait une promesse silencieuse cette nuit-là. La promesse de ne jamais le laisser tomber, de ne jamais baisser les bras. Je m’étais promis d’être à ses côtés chaque fois qu’il aurait besoin de moi. Je m’étais promise de l’aimer plus que n’importe qui ne pourrait jamais le faire, je m’étais promis de prendre soin de lui, de le protéger, jusqu’à mon dernier souffle de vie. Je me sentait capable de le faire, je voulais être celle qui comblerait le manque. Quel qu'en soit le prix.

    Ce vendredi matin, tout avait été différent. Le temps était maussade et il faisait froid dans la chambre. Mais surtout, il n’était déjà plus là à mes côtés à mon réveil, malgré l’heure matinale. Tout cela n’annonçait rien de bon, je le savais, je le sentais. Je ressentais un mal-être étouffant qui ne fit qu’empirer lorsque quelques heures plus tard, je reçut son message : "On mange ensemble à midi ? Il faut que je te parle." Je savais qu’il partait le soir même pour Washington et j’essayais de me convaincre qu’il ne voulait parler rien que de ça, peut-être même me proposer de venir avec lui. Mais je savais que je me berçais d’illusions, car ma conscience me le hurlait, c’était le début de la fin. Le début de ma chute, de notre chute.

    La peur au ventre je me rendais au lieu de rendez-vous, j’avais enfilé une longue chemise à carreaux rouge et noir sous mon blouson cuir mais je tremblais sans réussir à me contrôler et cela n’avait rien à voir avec le froid. Alors que je l’avais vu arriver vers moi, un sourire c’était automatiquement peint sur mon visage avant de disparaitre, balayé par le visage qui me faisait face. Il ne ressemblait en rien à celui d’Andrea. J’avais en face de moi un monstre, un homme dévasté qui semblait en perpétuel combat intérieur. Était-ce parce que je savais maintenant, que je le voyais comme ça ou était-ce seulement aujourd’hui ?

    Sa façon de me regarder était froide, je ne me voyais plus dans son regard comme si j’étais entrain de m’effacer. Ses gestes eux aussi étaient dénués d’amour et je commençais à sentir une boule se former dans mon estomac. Je n’avais qu’une envie, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise que tout cela n’était qu’un affreux cauchemar, que j’allais me réveiller. Mais il fit volte face et je me retrouvais alors seule, les bourrasques de vent balayant avec force mon visage. Je me dépêchais alors de le suivre, la tête baissée.

    Malgré la chaleur du restaurant, tout mon corps restait gelé. Je redoutais le moment ou l’on se retrouverait face à face. Et j’avais raison. D’un mouvement de tête il congédia le serveur nous laissant seuls. Mes mains étaient secouées de spasmes sous la table et chaque partie de mon corps me faisait mal. J’étais sur le point d’exploser. Puis le coup partit, atteignant sa cible à la perfection. Le plein cœur. Je vis alors comme des sortes de flashs blancs et noirs. Sa vision se brouillait et des larmes se mirent à rouler le long de mon visage. Qu’était-il arrivé à l’homme que j’aimais ? Qu’avait-il bien pu se passer pour qu’en une seule nuit je passe du tout au néant. Je m’étais promis de rester à ses côtés quoiqu’il arrive mais j’avais surestimé ma force et ma résistance. J’étais peut-être assez brave pour surmonter les obstacles que la vie mettait devant moi mais pas les siens. Comment pouvais-je affronter les barrières qu’ils plaçaient lui-même ? Il me rejetait, me laissant à présent dans le noir le plus complet et le plus sombre comme une torture éternelle.

    Chaque larme était une goutte de sang qui s’échappait de mon corps. Dans un geste désespéré je tendis la main vers son visage et caressait sa joue jusqu’à ce qu’il lève les yeux vers moi, faisant se rencontrer nos regards. Je détournais la tête et portais la main à mes lèvres. Je ne pouvais supporter la vue de son visage torturé. Et dans un sanglot étouffé je m’entendis murmurer.

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— angels forgive me

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