De toutes les personnes de son entourage, celle avec qui Irina évitait le plus de se trouver dans la même pièce qu’elle était sans aucun doute Elizaveta. Déjà par instinct de survie, même si Irina n’avait pas vraiment peur de l’autre mais surtout parce qu’Elizaveta était sans aucun doute la personne qu’Irina haïssait le plus, au moins à New-York. C’était comme viscéral. C’était en grande partie pour ça qu’Irina avait évité autant qu’elle le pouvait la jeune femme depuis la fois où elle s’était introduite chez elle. C’était pour le mieux comme ça. Malheureusement, il avait fallut qu’Oksana anéantisse tous ses efforts (même si en fait, ce n’était pas un véritable effort, c’était plus normal qu’autre chose) en décidant de la forcer à travailler avec la jeune femme. C’est pour ça que la russe se trouvait actuellement assise aux côtés de sa ‘cousine’ dans la voiture avec pour seule hâte qu’elles en aient fini avec ça. La voiture s’arrêta et les deux jeunes femmes en descendirent, se trouvant alors face à un restaurant (Irina n’était pas certaine de pouvoir bien appeler ça comme ça) qui était dans un état déplorable. Elizaveta lut alors ce qu’il y avait écrit sur l’écriteau devant (comme si Irina n’était pas assez grande pour le lire elle-même). « ‘Fermé pour insalubrité; temps indéterminé, durant les rénovations nécessaires.’… Géniale, je passe ma soirée entre des rats et des taupes. Mon rêve. » Irina se passa de tout commentaire mais ne put tout de même pas s’empêcher de penser que les rats et les taupes ne l’embêtaient pas tant que ça. Le garde du corps de sa ‘cousine’ s’occupa de défoncer la porte et les deux russes purent pénétrer à l’intérieur. C’était… à l’égal de ce que la façade extérieure pouvait laisser imaginer : décrépi, puant, moisi… Irina aurait encore put trouver tout un tas de qualificatifs pour définir ce qui se trouvait mais elle avait mieux à faire que ça. La brune suivit alors Elizaveta jusque plus loin de la pièce, au niveau du comptoir ou celle-ci découvrit un trou dans le sol, enfin une trappe qui aurait put être très bien dissimulé si la lumière qui s’en échappait ne contrastait pas avec l’obscurité du reste du bar. « Après toi, Irina. » Irina pinça les lèvres et plissa les yeux en entendant ça. Elle n’était vraiment pas sûre d’aimer ça. En fait non, elle était certaine de ne pas aimer ça. Elle ne voyait aucune échelle pour lui permettre de descendre et en fait, même sans ça, le simple fait d’avoir Elizaveta derrière elle ne lui inspirait aucune confiance. Elle s’approcha un peu plus et regarda vers le bas plus que méfiante. Elle repéra alors des prises où elle pourrait s’accrocher sans trop se faire de mal. Ce n’était pas si haut que ça en plus. Bon, il n’y aurait pas eu Elizaveta elle ne serait jamais passé par là mais soit. La jeune femme s’exécuta alors. « Fais attention en descendant, ce serait dommage que tu te fasses du mal. » déclara-t-elle alors une fois en bas d’in ton très ironique.

Misha était à deux doigts de poussée Irina dans le trou, quand celle-ci commença enfin à descendre vers le sous-sol. Elle s’approcha sur le bord et la regarda faire, faisant attention à tous les endroits où la brune s’accrochait dans sa descente. Pendant quelques secondes, elle failli refermer la trappe et mettre feu à l’établissement. Mais Irina avait des chances de trouver une autre sortie et l’accusée, donc elle s’en empêcha au dernier moment. « Fais attention en descendant, ce serait dommage que tu te fasses du mal. » « Je ne te ferais pas ce plaisir. » Elle commença sa descente à la suite, et failli perde pied à un moment, mais se rattrapa très vite. Elle sauta au sol quand il ne restait plus que quelques mètres. Le passage était éclairé que par des lumières de sécurité, et il y avait une très forte odeur d’urine, mais elles pouvaient entendre des voix venir directement du fond. Les voix étaient russes, mais avec un accent différent des leurs, un accent de l’est. « Ils sont de Derbent. » Elle lança un regard à Irina. Leurs familles ne faisaient pas affaire jusqu’à Derbent. Trop loin, trop risqué. Ceux qui s’occupaient de l’Asie les géreraient, habituellement. Une ombre passa sur son visage. Ça ne lui disait rien de bon. Elle suivit tout de même les voies et finit par se trouver devant une porte. Avec Irina et ses garçons derrière elle, elle tourna la poignée et se retrouva bien vite devant un groupe de 10 hommes, en train de jouer aux cartes. « Comrades. » Deux d’entre eux sautèrent sur leurs pieds, mais bien avant qu’ils puissent sortir leurs fusils de leurs pantalons, Nikolay tira deux fois et les étrangers furent très vite au sol. « Des potes à toi, Irina ? » Elle sourit en regardant sa cousine. Elles pouvaient sentir les huit paires d’yeux restantes détailler ses moindres gestes. Elle pourrait donner l’ordre des tirés maintenant, après tout, ils avaient désobéi à leurs lois. Ils ne s’étaient pas présentés devant Oskana pour demander respect et protection et Misha les suspectait d’avoir joué avec leurs cargaisons d’armes au port et d’avoir filtré avec les Italiens. Mais elle voulait plus d’information et dans tout les cas, elle en avait besoin d’un vivant. Elle se tourna vers les hommes et se mit au bout de la table, ramassant la main de carte qui trainait juste devant elle. Quatre reines, elle sourie et les dévoila en les reposant. « Je suis Elizaveta Mikhailov. » Elle leva la main vers Irina. « Et ma cousine, Irina. On aimerait bien jouer avec vous. » Elle fit son sourire charmeur et tira la chaise pour s’y assoir, en faisant mine à Irina de pousser le corps du pied et venir la rejoindre. Les hommes échangèrent des regards entre eux. Ils avaient entendu parler d’eux, bien. C’était déjà ça de fait. L’homme à sa droite fit mine de distribuer les cartes, mais quand Misha vint pour ramasser celle qui lui appartenait, il lui attrapa le poignet pour le tordre. « T’aurais dû rester chez toi princesse. » De sa main libre, elle passa ses doigts sur sa cuisse et en quelques secondes, enfonça son poignard dans l’œil gauche de son assaillant. Tellement profond qu’on ne voyait plus du tout la longue dague. « J’allais te dire la même chose, princesse. »

Irina avait réussi à descendre sans encombre et attendait maintenant Elizaveta. Elle ‘conseilla’ à cette dernière de faire attention parce qu’il serait dommage qu’elle se fasse mal. C’était très ironique parce qu’en vérité, s’il y avait une chose qui lui aurait fait très plaisir c’était bien que sa ‘cousine’ tombe et ça fasse genre très mal. Qu’elle se rompe le cou par exemple. Oh oui, ça, ça aurait été très bien. « Je ne te ferais pas ce plaisir. » Irina poussa un soupir. Cette fille n’était vraiment pas sympathique. Elizaveta descendit alors presque sans encombre aussi. D’où elles étaient maintenant, les bruits de voix pouvaient leur parvenir et Irina n’eut pas besoin de la précision de l’autre pour reconnaître leur accent. « Ils sont de Derbent. » Irina pinça les lèvres. Oui, c’était effectivement ce qu’elle avait reconnu et cela l’agaçait véritablement. Elle aurait sans aucun doute préféré entendre des accents venant de n’importe quelle autre contrée de Russie que celle-là. Elles continuèrent alors d’avancer le long du couloir, si on pouvait vraiment appeler ça comme ça, et elles arrivèrent bientôt devant une porte, porte qu’Elizaveta ouvrit. Elles se trouvèrent alors face à dix hommes en train de jouer en toute tranquillité aux cartes. A croire qu’ils se croyaient vraiment en sécurité dans leur repaire miteux et puant (bon, il était vrai que rien que l’odeur avait dut suffire à repousser plus d’une personne mais soit). Deux hommes se levèrent mais le garde du corps d’Elizaveta les abattit en leur tirant dessus. Il était près lui alors que les autres imbéciles venaient de s’être fait prendre par surprises comme des imbéciles. Remarque, tout ce qu’ils avaient fait jusque là prouvait d’avance qu’ils n’étaient pas des gens intelligents et ils étaient donc destinés à connaître un fin prématurée. « Des potes à toi, Irina ? » La russe secoua la tête. Elle n’était vraiment pas assez bête pour s’unir avec des gens pareils. Elizaveta s’avança alors jusqu’à la table avant de retourner les cartes qui se trouvait devant elle et d’entamer les présentations. « Je suis Elizaveta Mikhailov. Et ma cousine, Irina. On aimerait bien jouer avec vous. » Un sourire se dessina sur les lèvres d’Irina. Oh ça oui, elle avait très envie de jouer avec eux. Elizaveta lui fit signe et Irina donna un coup dans le corps d’un des imbéciles pour s’avancer à son tour. Un des hommes commença alors à ‘distribuer’ les cartes avant de commettre une autre erreur. Il se croyait puissant parce qu’il était un homme et qu’il avait en face de lui deux femmes mais franchement il aurait mieux fait de s’abstenir de tordre le poignet de sa cousine et de lui parler comme il le fit. Cruelle erreur. Il fallait croire qu’il n’avait pas du assez entendre parler d’eux sinon jamais il n’aurait sous-estimé Elizaveta. Faisant preuve de sa rapidité habituelle, la blonde lui planta alors sa dague dans l’œil. « J’allais te dire la même chose, princesse. » Irina se mit alors à applaudir, un grand sourire aux lèvres. « Encore ! » Elle porta ensuite son attention sur les autres qui semblaient déjà un peu plus impressionné mais Irina n’était pas certaine qu’ils soient pour autant près à baisser les armes. Fierté masculine mal placée. C'est d'ailleurs ce moment que choisit un des autres sûrement encouragé par l'initiative de son ami,pour choisir de sortir l'arme qu'il avait dans la poche mais Irina fut plus rapide à sortir son revolver et l'abattit. Ils était déjà trop de toute manière. « Et ils ne furent plus que 6...» A qui le tour hein ? Elle promena ensuite son regard vers les autres l'air interrogateur, ils ne faisaient pas mine d’esquisser le moindre geste mais la brune restait aux aguets. Elle n’était peut-être pas aussi théâtrale qu’Elizaveta mais elle était très rapide aussi et tirait avec une précision redoutable. « Alors, qui veut être le chanceux qui va rester en vie le plus longtemps ? » demanda alors Irina en faisant preuve d'une immense gentillesse. Elle était vraiment trop aimable parfois.


C'est très nul mais j'étais vraiment pas inspirée -> Enfin, tu voulais ta réponse et tu l'as

Elle tenait encore le poignard au fond de l’œil à l’autre. Le sang de l’étranger coulait sur son bras, c’était chaud et collant. Et son odeur se mêlait à ceux des deux autres au sol, l’odeur métallique et étrange du sang. Elle se sentait presque à la maison. Irina semblait être aussi à l’aise qu’elle, car elle se mit à applaudir et à l’encourager. « Encore ! » « Elle aime bien quand je suis violente… » Son ton était séducteur et pouvait sous-entendre bien des choses. L’homme au bout de la table ria légèrement et la Russe leva la tête pour lui envoyer un sourire espiègle. Elle retira son couteau de la tête du bonhomme qui s’écrasa sous la table. L’œil était resté après la lame et Misha du l’en dégager, elle écrasa le globe oculaire entre ses doigts. Évidemment, le petit groupe n’allait pas se laisser mener aussi facilement et un d’entre eux essaya aussi d’attaquer Irina. Il se retrouva rapidement tout aussi décédé que les autres. « Et ils ne furent plus que 6... Alors, qui veut être le chanceux qui va rester en vie le plus longtemps ? » « SOOKA EBNATAYA !! » Le visage de Misha se ferma en attendant l’insulte. Personne qui l’insultait lui ne s’en sortait aussi rapidement. « Mikhail. Nikolay. » Son ton était dure et elle avait perdu sa petite touche de gamine innocente habituelle. Ses deux gardes du corps se glissèrent chacun de leurs côtés de la table. Quatre hommes se levèrent pour les empêcher de passer et deux resta assis. Misha garda son regard sur eux, sans ciller. Il eut une bataille et le silence retomba en même temps que les corps des quatre inconnues. Elle n’avait pas choisi ses garçons au hasard tout de même. Elle leur confiait sa vie. Ils étaient les meilleurs et ne l’avaient déçue. Ils se placèrent entre les deux hommes restants et les intrus, qui se croyant intelligents, coopéraient et ne firent pas un geste. « Ce n’est pas une façon très accueillante pour ouvrir les affaires miss Mikhailov. » « Vous n’avez pas attendu notre accueil pour commencer vos affaires après tout. » L’homme eut une espèce de sourire en coin. « Les rumeurs vont vite. » « Pas plus vite que les meilleurs hommes de main ruses. » Elle fit un signe de tête et ses hommes levèrent les deux restants et leur attachèrent les mains derrière la tête avec quelques fils en plastique. Un autre signe et ils déshabillèrent les hommes. « Pour te rincer l’œil Irina. » Elle lança un regard à sa cousine. Elle avait tendance à oublier sa présence depuis tout à l’heure, tant pis, elle avait un boulot à faire. Mikhail lui lança le tas de vêtements et elle dépouilla les poches de leurs armes, elle en garda la moitié et passa l’autre moitié à la brune, en signe de ‘respect’. C’était la seule raison pourquoi elle les voulait nue, pour qu’ils n’aient rien à cacher. Elle se leva et s’approcha d’eux lentement, les étudiants à son grès. « Qui est le chef ? » « Pourquoi ? Tu veux m’embrasser ma belle. » Elle sourit avant de lui passer la main sur la nuque. « J’magique que ça veut dire que vous avez vraiment entendue parler de moi alors. » C’était sa réputation, quand Misha embrassait quelqu’un, cette personne avait tendance à mourir pas très longtemps après. « De toi, ton frère, Cousin, cousine, oncle, tante, grand-tante. On est très bien renseigné. » « Par qui ? » Il eut un sourire, qu’elle imaginait, se voulait égnimatique. « Ça, c’est un secret. » Misha se pencha devant lui, à deux doigts de son visage. « Je pense que tu as mal compris. Ta vie est entre mes mains. Si tu penses que tu peux te permettre de garder des secrets, parce que tu vas mourir d’une façon ou d’une autre. Sache que je trouverais ton nom. Je trouverais ta famille et je les ferais souffrir. Ils vivront beaucoup plus longtemps que toi, mais ils souffrent tellement entre mes mains, que tu souhaiterais les avoir tués toi-même. Ton père, ta mère, ta femme, ta maitresse, tes enfants, ils vont tous y passer. Un. Part. Un. » « Les frères. Les héritiers. Feliks et Maksym. » La blonde se redressa et dévisagea l’homme à sa droite. « Irina. » Elle appela la brune près d’elle, sans se retourner. « Viens ici et explique-moi pourquoi tes frères envoient des espions, alors que tu fais si bien ton boulot. » Elle s’en foutait qu’Irina soit de son sang, elle allait finir enchainée avec les hommes s’il le fallait. « Oh princesse… On n’est pas là pour espionner… On avait un tout autre marcher. » Il y prenait un malin plaisir à l’agacer celle-là. Elle sortit son poignard de son dos. Le plus épais. Elle n’avait pas la force, ou l’épée nécessaire, pour couper la tête d’un homme d’un seul coup. À la place, elle enfonça l’épée directement dans le milieu de sa gorge, jusqu’à ce qu’elle ressort de l’autre côté de sa nuque et elle donna de grands coups de chaque côté, jusqu’à ce que la tête tombe et roule à ses pieds. Le dernier survivant se mit à crier et pisser partout tandis que le sang coulait toujours en abondance du haut du corps de son patron. Pour le faire taire, elle lui planta le couteau dans la jambe. « Pourquoi mes cousins vous ont envoyé. » Il pleurait, il était trempé, il était dégoutant. Elizaveta était beaucoup plus dégoutée par son manque de courage et de loyauté que par les corps qui l’entouraient. « Ils voulaient qu’on vous abattre, vous tous. Tous les six. » « Irina compris ? » Il hocha la tête et commença à gémir encore plus. La blonde se recula, sa patience à bout. « Nikolay, la tête. » Le brun vient lui porter, et Misha fouilla dans sa poche pour trouver son rouge à lèvres, elle fit une dernière retouche à son maquillage et embrassa le haut du front de l’autre, laissant la trace de ses lèvres très nette sur la peau. Avec son plus petit couteau, elle grava ; ‘see you soon xoxo E & I.’ sous le baiser et reposa la tête couper dans les mains de son serviteur. « Renvoie-moi ça d’où ça vient, il est grand temps que Feliks ait le baiser qu’il réclame depuis des années. » Nikolay hocha la tête et prit son chemin. Elizaveta fit signe à l’homme qui restait de prendre le dernier survivant et de le suivre. Elle tourna les talons et sortit de la pièce. « Irina, si tu ne veux pas être en cendre, je te conseille de me suivre. » Une fois à l’air pur, Mikhail alla déposa l’homme dans le coffre et revient vers elle recevoir ses dernières instructions. Il allait les conduire à Oskana et puis revenir ici et raser le tout. Elle ne voulait aucune trace de cette bâtisse demain matin et voulait voir les flammes de Manhattan. Dans la voiture, elle se tourna doucement vers sa cousine. « Ne le prends pas si personnel. Mon frère a essayé de me tuer aussi. C’est dans leurs gênes. »

Les gardes du corps d’Elizaveta se chargèrent de tuer quatre autres des hommes après qu’Irina ait abattu l’autre imbécile et les deux qui restèrent furent déshabillés et attachés. « Pour te rincer l’œil Irina. » La jeune femme fit une moue légèrement dégoûtée. Elle avait vu mieux comme spectacle. Enfin soit, ce n’était vraiment pas le sujet. Elizaveta se chargea ensuite de les faire parler. Irina resta un peu en retrait. D’abord, parce que sa cousine faisait ça très bien toute seule et ensuite parce qu’elle n’en avait pas grand-chose à faire de ce qu’il pouvait se dire maintenant. C’était néanmoins le cas jusqu’à ce que le nom de ses frères soit mentionné. Parce que c’est par eux que le type là disait avoir été envoyé. Irina fronça les sourcils. « Irina. » Oh, là tout de suite elle n’était pas certaine que ce soit très bon pour elle ça. Même si elle n’avait rien à voir là-dedans et qu’elle n’était au courant de rien, elle n’était juste pas sûre du tout qu’Elizaveta voudrait bien le croire. « Viens ici et explique-moi pourquoi tes frères envoient des espions, alors que tu fais si bien ton boulot. » En fait, le fait de ne pas savoir apporter une réponse à ça embêtait plus Irina qu’autre chose. Elle aurait dut être au courant et savoir ce que ses frères mijotaient. Sauf qu’elle ne l’était pas et pour cause, l’homme continua de parler alors et révéla que ses frères avaient l’intention de les faire tuer. Tous les six. Irina n’aurait sûrement pas du être étonnée d’entendre ça. Après tout, il en avait été toujours été ainsi dans leur famille, tout le monde voulait tuer tout le monde. Mais par rapport à ses frères, elle s’était vraiment toujours sentie hors de danger. Elle leur faisait relativement confiance, sûrement beaucoup trop en fait. Elizaveta continuait de s’amusait sans qu’Irina ne lui prête plus la moindre attention. Elle était trop occupée à digérer ce qu’elle venait d’entendre. Elle se remit à prêter attention à sa cousine seulement quand celle-ci s’adressa à nouveau à elle. « Irina, si tu ne veux pas être en cendre, je te conseille de me suivre. » La jeune femme hocha vaguement la tête avant de suivre sa cousine jusqu’au dehors. Finir brûler n’était vraiment pas quelque chose qui la tentait comme ça maintenant non. Et puis ça leur aurait vraiment fait trop plaisir à tous.

Une fois, au dehors, elle laissa encore une fois Elizaveta tout gérer et alla juste s’assoir dans la voiture. Elle fut bientôt rejointe par la jeune femme qui se tourna vers elle. « Ne le prends pas si personnel. Mon frère a essayé de me tuer aussi. C’est dans leurs gênes. » Irina pinça les lèvres. « Je ne les prends pas du tout personnel. » Ou plutôt si, énormément en fait mais soit. Elle ne savait pas si elle était plus en colère contre ses frères pour ou contre elle pour avoir été si stupide par rapport à eux. Elle était pourtant censée être plus intelligente normalement. Enfin soit, elle savait à quoi s’en tenir normalement. La voiture roula jusqu’à Oksana et Irina ne décrocha plus un mot de tout le trajet. Il lui parut d’ailleurs incroyablement long. Finalement, la voiture s’arrêta et les deux jeunes femmes en descendirent. Il fallut aussi prendre le corps qui se trouvait dans le coffre. Enfin, après ça, elles purent alors monter jusqu'à chez Oksana sans, fort heureusement, ne croiser personne et Irina frappa à la porte.

« Je te demande de frapper, pas caresser ! » aboya brusquement Oksana alors que sa fille frappait son esclave avec délicatesse et tendresse presque. Elle y tenait à cet idiot, Oksana avait fini par le remarquer et elle obligeait la petite à le frapper : aucune attache, règle numéro un des Mikhailov. L'homme ne devait pas avoir mal, après tout, ce n'était qu'une gamine, mais c'était surtout par principe, elle ne devait pas s'attacher à un inférieur. La petite se remit alors à frapper mais on lisait surtout la tristesse dans son regard. « Si tu n'y mets pas plus de coeur, je te jure que je lui coupe un doigt et te le fais manger Lubya Mikhailov » la menaça froidement Oksana. La petite tête blonde se tourna vers elle scandalisée avant de se remettre à frapper leur esclave les larmes aux yeux, elle donnait des coups... plus fort... plus ou moins. On sentait la rage dans chaque fibre de son corps et Oksana sourit satisfaite. Elle entendit alors des coups à la porte et elle détourna le regard 1/4 de secondes. La petite avait profité de son instant de distraction pour sortir son couteau qu'elle avait en permanence sur elle pour tenter de le lui planter dans la jambe. Elle l'évita sans trop de difficulté mais retourna une baffe majestueuse à la petite qui s'écrasa au sol, inconsciente. Oksana avait le regard fermé, elle se pencha vers la petite, lui enleva le couteau des mains avant de la soulever pour la porter, elle gémit légèrement et tenta de remuer mais Oksana la maintint contre elle pour aller ouvrir la porte. Elle accueillit sa nièce et sa petite-nièce tout en haussant un sourcil. Elles étaient couvertes de sang et empestaient. Elles les laissaient rentrer avant de lancer un regard curieux aux deux jeunes femmes, elle claqua des doigts et l'esclave arriva à sa suite, elle lui confia la petite tout en lui touchant la joue où une marque rouge se répandait « Mets-lui de la glace sur le visage » ordonna la jeune femme avant de se tourner vers les deux autres. « Vous puez » fut sa première réaction, elle poussa un soupire avant d'aller dans sa cuisine et ramener une bouteille de Vodka « Je suppose qu'il s'est passé quelque chose ? » dit-elle le regard froid avant de se servir un verre de vodka et laisser la bouteille pour la table, si elles en voulaient, elles pouvaient se servir elle-même.

« Je ne les prends pas du tout personnels. » Elizaveta émit un toussotement dédaigneux. Évidement qu’elle le prenait personnelle, on pouvait le lire sur son front. En même temps, Koschei lui ferait une chose pareille, elle le prendrait très mal. S’il voulait la tuer, elle préférait qu’il le fasse lui-même plutôt que d’envoyer des hommes à sa place. Dix… Dix hommes en tout pour un groupe de six. C’était… Arrogant. Comme si dix pouvait réussir à les neutraliser tous. Comme si dix était suffisant pour venir à bout d’elle seulement. Ils ne savaient clairement pas à qui ils avaient affaires. Mais ils allaient apprendre, ça, c’était certain. Sa robe blanche dégoulinait encore de sang et ses mains en étaient toujours pleines. Elle allait devoir se débarrasser de cette voiture plus tard. Elle tordit le pan de sa robe, essayant de ménager les dégâts, mais rien y faire, elle avait tenu la tête contre elle, elle en avait pour des jours à avoir l’odeur métallique collée à son corps.

Elles arrivèrent chez Oksana et Misha fit sortir l’homme du coffre, il était toujours nu comme un ver et son poignard était toujours planté dans sa jambe. Son homme lui donna et Misha le prit par le cou pour le forcer à avancer et se rendre jusqu’à la porte de sa patronne. La brune leur ouvrit avec sa bâtarde morte ou très peu conscience dans les bras. Elle ne préférait même pas savoir. Elle se glissa dans l’appartement et lança le survivant au sol, comme s’il s’agissait d’un vieux manteau. « Vous puez » « Tu es chanceuse de ne pas avoir senti le restaurant alors. » Elle n’était pas d’humeur, vraiment pas, elle voulait bien retarder sa douche de quelques heures, mais elle n’appréciait pas spécialement se faire rappeler de son état lamentable. « Je suppose qu'il s'est passé quelque chose ? » Misha tendit la main vers la bouteille de vodka et se servit un verre qu’elle finit d’une traite pour se remettre les idées en place. « Ton entente avec Felyks et Maksim est à l’eau. » Elle lança un regard à Irina, elle doutait toujours de quel côté ils se tenaient. « Ce n’était pas qu’un groupe de russe arrogant à qui on avait affaire, mais a un groupe de tueurs envoyer tout droit de Derbent. On devait tous y passer. » Et Irina et elle auraient facilement pu ce soir.

Après qu’Irina eut frappé à la porte, les deux jeunes femmes n’eurent pas à attendre si longtemps avant qu’Oksana ne daigne venir leur ouvrir. Irina entra alors. Elle n’avait aucune envie d’être là en fait. Elle était vraiment furieuse et tout sauf d’humeur. Elle avait besoin d’aller passer ses nerfs sur quelque chose ou quelqu’un et elle savait bien que ce n’était pas là qu’elle pourrait le faire comme elle le voulait. Non là, elle voulait juste s’efforcer de ne pas avoir l’air si en colère et touché par ça et c’était franchement quelque chose de difficile pour elle. Soit, elle n’était donc pas d’humeur et comme si cela n’était pas suffisant, la première chose que trouva à dire sa tante était qu’elles puaient. Irina pinça les lèvres et décida de ne pas prêter attention à ça tandis qu’Elizaveta lui répondait. « Tu es chanceuse de ne pas avoir senti le restaurant alors. » Une chance que plus personne n’aurait jamais à sentir cet endroit. « Je suppose qu'il s'est passé quelque chose ? » C’est fou ce qu’elle avait un esprit de déduction puissant. Ce n’était vraiment pas donné à tout le monde de deviner ça juste en les regardant. Ou pas, en fait le premier imbécile venu aurait su dire ça. Ce fut encore une fois Elizaveta qui parla la première et en fait Irina préférait ça comme ça, elle n’était pas certaine d’être en mesure de savoir rester très calme si elle devait elle-même évoquer ses frères. CA tombaient donc bien que sa ‘cousine’ commence par ça. « Ton entente avec Felyks et Maksim est à l’eau. » La jeune femme lui lança alors un regard et Irina pinça à nouveau les lèvres. « Ce n’était pas qu’un groupe de russe arrogant à qui on avait affaire, mais a un groupe de tueurs envoyer tout droit de Derbent. On devait tous y passer. » Irina poussa un soupir agacé avant de prendre la parole à son tour. « Mais ceux-là au moins ne sont plus un problème. Pour le moment. On t’a même ramené le dernier en souvenir. » Elle indiqua vaguement le dernier.


Pardon. Fatiguée. Morte. Mal à la tête. Réveil très difficile.

Oksana écoutait les deux jeunes femmes avec recul. Elle savait qu'elle n'allait pas aimer leur récit, ça se devinait d'avance, elle les écouta d'une oreille avant que la voix d'Elizaveta ne la sorte de son esprit. « Ton entente avec Felyks et Maksim est à l’eau. » Oksana lui lança une oeillade en coin avant de jurer en russe. « сукин сын » elle lança ensuite une oeillade à Irina et émit un reniflement furieux. « Sans vouloir insulter ta mère » dit-elle sans même le penser, tout ceux qui n'avaient pas du sang Mikhailov étaient tout simplement sans intérêt à ses yeux. « Ce n’était pas qu’un groupe de russe arrogant à qui on avait affaire, mais a un groupe de tueurs envoyer tout droit de Derbent. On devait tous y passer. » le regard d'Oksana ne quitta pas le visage d'Irina, elle avait un doute sérieux, elle pouvait sembler irriter tant qu'elle le voulait, en cet instant, Oksana aurait bien aimé envoyer la tête d'Irina dans un sac tout droit pour l'Asie. « Mais ceux-là au moins ne sont plus un problème. Pour le moment. On t’a même ramené le dernier en souvenir. » Oksana observa avec mépris l'homme. Si elle ne pouvait pas torturer sa nièce, elle pouvait au moins s'amuser avec ceux-là. Elle sortit alors son poignard et le plaça sous la carotide de l'homme tout en lui tirant les cheveux vers l'arrière. « Si tu tiens ne serait-ce qu'un peu à la vie, tu vas tout me dire de la mission qu'on t'a confiée aussi non... » Oksana enfonça la pointe de son couteau dans la peau de l'homme qui se mit aussi tôt à saigner légèrement. Il ne faisait aucun doute qu'elle n'hésiterait pas un instant à appuyer plus si l'occasion lui était donnée. Elle vit la peur s'inscrire sur le visage de l'homme et elle se sentit sourire, elle adorait voir se sentiment dans le regard des gens, tout comme adorait la couleur du sang. Elle n'était pas une Mikhailov pour rien.

Sa robe lui collait à la peau et sa tête commençait à lui peser lourd. La blonde posa ses doigts sur son front pendant qu’elle expliquait grosomodo ce qui c’était passé ce soir. Irina faisait le moins possible évidemment. Fidèle à elle-même. Enfin, il fallait voir les choses d’un bon côté maintenant. Oksana s’énerverait peut-être et en finirait avec sa cousine. Il y avait un bon côté à tout. « сукин сын. Sans vouloir insulter ta mère » La blonde eut un rictus avant de se laisser tomber sur une chaise. « Quoi parce que c’était pas le cas ? » Ce n’était pas tous* leurs cas ? Les hommes de leurs familles n’étaient pas reconnus pour réfléchir avec leurs têtes après tout. Enfin, ce n’était pas le moment pour ce genre de discussion. Elle essaya de garder les yeux ouverts, mais vraiment elle se sentait épuiser. Mais elle faisait bien attention à ne montrer aucune faiblesse, surtout pas devant ces deux-là. Elle finie d’expliquer et Irina dégnit enfin d’ouvrir la bouche. Un sourire se dessina sur les lèvres de Misha au mot ‘on’, on rien du tout. Elle c’était sortie de la toute seule. Avec ses hommes. Irina avait été que de passage, pratiquement. « Si tu tiens ne serait-ce qu'un peu à la vie, tu vas tout me dire de la mission qu'on t'a confiée aussi non... » Elle n’eut pas besoin d’en dire plus et l’homme se mit à tout déballer ce qui lui avait dit juste avant. Ils avaient été envoyés par ‘les frères Russes de Tokio’, pour éliminer une petite branche menée par des ‘enfants’ à New York. Ils avaient leurs noms, leurs adresses, une partie de leurs horaires… Le seul truc qui avait omis de dire dans le fond du restaurant c’était qu’ils avaient aussi de l’aide. « On était sensé rejoindre la bande de Frank Ma demain. Pour mettre à jour notre plan. » « Frank Ma ? » La blonde se redressa. Elle avait entendu parler de Frank Ma, de la petite bande asiatique. Et elle avait décidé de s’en tenir loin, pour de bonne raison. « Feliks et Maksym travaillent avec Frank Ma ? » L’homme hésita un peu, faisant passé son regard entre Oksana et elle. Misha s’avança vers lui et repris son couteau qui était toujours planté dans sa jambe avant de la planter juste quelques centimètres plus haut. « Answer to me or you’ll lose your balls. » Elle n’avait pas envie de rire, elle venait de risquer de mourir et quelques choses se tramaient dans sa famille et pour une première fois, elle ne se sentait pas du bon côté. « Avec les Yamaguchi-gumi. » Elle recula un peu et se retourna de nouveau vers la table pour se servir un deuxième verre de vodka. « мои соболезнования Irina, tes frères sont morts. »

« сукин сын. Sans vouloir insulter ta mère » « Quoi parce que c’était pas le cas ? » Irina lança un regard agacé à la blonde. Même si dans le fond, elle s’en moquait pas mal. Sa mère était une femme stupide, faible et sans intérêt. C’est tout ce qu’elle voulait bien retenir à son sujet. Alors qu’Elizaveta continuait de parler en relatant en gros ce qu’il s’était passé, Irina sentit le regard d’Oksana pesé sur elle. Comme si, elle y était vraiment pour quelque chose. Certes, si elle avait été au courant de tout ça, elle aurait fait à peu près la même tête que maintenant parce qu’elle n’aurait surtout pas voulu qu’on l’accuse mais là ça n’était pas le cas. Et en toute honnêteté, si vraiment elle avait eu son mot à dire dans tout ça, elle aurait joué les choses de manière plus intelligente quand même. Mais ses frères étaient des crétins et ils la mettaient dans une très mauvaise position maintenant. Enfin, pour ce que ça devait leur faire. Soit, Oksana porta ensuite son attention sur le prisonnier qu’elle voulut faire parler un peu plus. « Si tu tiens ne serait-ce qu'un peu à la vie, tu vas tout me dire de la mission qu'on t'a confiée aussi non... » L’homme n’eut vraiment aucun mal à se laisser convaincre mais dans l’ensemble, Irina savait déjà ce qu’il disait pour avoir déjà entendu ça tout à l’heure. A une exception près en fait. « On était sensé rejoindre la bande de Frank Ma demain. Pour mettre à jour notre plan. » « Frank Ma ? Feliks et Maksym travaillent avec Frank Ma ? » Irina était un peu plus tendu encore maintenant qu’elle avait entendu. C’était visiblement aussi le cas d 4elizaveta qui s’approcha du type avec son couteau. « Answer to me or you’ll lose your balls. » La menace fonctionna efficacement puisque l’autre répondit aussitôt. « Avec les Yamaguchi-gumi. » Irina avait la gorge sèche maintenant. Elle aurait vraiment aimé que l’autre se trompe, qu’il dise ça comme ça mais elle savait que ce n’était pas le cas. Elle savait que c’était le genre de choses que ces frères étaient capables de faire et elle savait que ce n’était pas bon pour personne. Pas même pour eux même s’ils devaient y croire. « мои соболезнования Irina, tes frères sont morts. » « Garde ça pour toi, je n’y vois pas le moindre problème. » lâcha-t-elle alors. C’était la stricte vérité, elle voulait les voir mort de toute manière. A l'heure qu'il était, ils étaient encore plus indigne de sa famille - enfin de leur famille - qui n'importe qui d'autres. « Mais ne crois pas que je vais te laisser faire comme ça quand même Elizaveta. » Non parce qu'elle avait un sérieux compte à régler avec Feliks et Maksim et elle aimait bien pouvoir régler ses comptes tranquillement de son côté.

« Quoi parce que c’était pas le cas ? » Oksana se tourna alors vers Elizaveta quelques secondes. « Parce que ta traitresse de mère est mieux sans doute ? » demanda froidement Oksana avant de faire craquer sa nuque. Son regard se posa alors sur un de ses tatouages et elle déposa un doigt sur la paume de sa main, afin de dessiner les contours de son soleil d'un air froid. « Elles ne sont pas des Mikhailov, elles n'ont aucune importance de toute façon » cracha-t-elle avec mépris. Ce n'est pas comme si Elektra avait la moindre place dans sa propre vie, sa génitrice connaissait sa place dans la vie de sa fille : elle n'avait aucun droit sur elle. Toute son éducation reposait uniquement sur la formation que ses soeurs lui avait fait subir.

« On était sensé rejoindre la bande de Frank Ma demain. Pour mettre à jour notre plan. » Oksana était imperturbable. Elle le devait. La moindre faiblesse et sa tête allait finir sur un plateau. Son esprit était vif. Elle réfléchissait aux diverses options qui s'offraient à elle. Un, arrêter de ravitailler ses bâtards de neveux, elle allait devoir sonner à Helina pour qu'elle arrête les transferts d'argent vers l'Asie, ils pouvaient toujours crever ses chiens ! « Frank Ma ? Feliks et Maksym travaillent avec Frank Ma ? » Oksana ricana de façon mauvaise. « Apparemment nos deux idiots sont moins crétins qu'on ne le pensait s'ils arrivent à faire équipe avec Frank Ma. Que veux-tu dire par "mettre à jour notre plan" ? La façon dont chacun d'entre nous doit être exécuté ? » interrogea alors Oksana avec une certaine curiosité. Elle avait besoin de connaître le plan de base, même le brouillon, ça pouvait toujours aider de voir la façon de procéder des ennemis. Elizaveta finit par menacer l'homme qui parla une nouvelle fois. « Avec les Yamaguchi-gumi. » Oksana ricana, évidemment. « мои соболезнования Irina, tes frères sont morts. » « Garde ça pour toi, je n’y vois pas le moindre problème. Mais ne crois pas que je vais te laisser faire comme ça quand même Elizaveta. » Oksana leva alors la main pour les faire taire. Avant de parler de la mort des deux autres, il fallait être sûr d'être encore en vie pour voir ça et les deux autres la distrayait. « Je pense que l'une comme l'autre vous allez suivre mon plan et vous tenir à votre place » souffla-t-elle froidement avant que son regard ne tombe sur le prisonnier. Elle claque des doigts et l'esclave revint aussi tôt. La russe lui lança un regard et l'homme partit quelques secondes pour revenir avec la petite. « Ne détourne pas le regard bâtarde » sourit alors Oksana avant de se pencher vers l'homme pour poser ses lèvres sur les siennes. L'homme se mit à pleurer et à gigoter avant que son poignard ne s'enfonce dans sa carotide. Une fois le crime fait, Oksana se dirigea vers le salon et sortit son jeu d'échec. Elle bougea quelques pièces du jeu avec application. « Nous avons un avantage. Ils nous sous-estiment et ils nous envoient des bouffons pour nous exécuter. Ensuite, nous savons qu'ils vont attaquer, ils sont prêts à nous tuer... alors... Offrons-leur des morts faciles, dans nos lits, endormis. Leurs enfants, femmes, maris. Dès ce soir, on va leur faire livrer du vin de ta part Irina. Ils vont festoyer et ne se rendront même pas compte de la disparition de leur famille, on leur mettra des perruques et on les mettra dans nos lits. Qu'ils les massacrent en éprouvant du plaisir avant de réaliser ce qu'ils auront vraiment fait » cracha alors Oksana le regard fermé. « Et faites venir les autres. Hors de questions qu'on soit les trois seules à nous salir dans cette histoire. »

« Parce que ta traitresse de mère est mieux sans doute ? » Elizaveta ne cilla même pas. Elle était la première à appeler sa mère traitresse. Elle détestait la femme et le fait qu’elle ait plus avoir une quelque influence sur sa vie. « Of course not. C’est ce que je disais, elles sont toutes des putes, des traites, des petites choses inutiles… » Tout ce qu’elle ne voulait jamais devenir un jour. Et le seul avenir que son grand-père lui promettait. « Elles ne sont pas des Mikhailov, elles n'ont aucune importance de toute façon » Elle ne se donna même pas la peine de répondre à ça. Elle avait été élevée pour se sentir supérieure vers tous ceux qui ne partageaient pas son nom de famille. Ainés, cadets, tante, oncles, bâtard ou autre. Il n’y avait pas de différente. S’ils n’étaient pas des Mikhailov de sang, ils n’étaient rien. Pareil pour les femmes qui ‘émigrait’ vers d’autres familles, dès qu’elle perdait leurs noms, elles perdaient leurs places et n’appartenaient plus à personne. Misha avait peur de ça plus que tout le reste.

« Apparemment nos deux idiots sont moins crétins qu'on ne le pensait s'ils arrivent à faire équipe avec Frank Ma. Que veux-tu dire par "mettre à jour notre plan" ? La façon dont chacun d'entre nous doit être exécuté ? » La blonde pencha la tête. Non, ils étaient clairement idiots, s’ils pensaient pouvoir garder le pouvoir sur les Asiatiques, ils se foutaient le doigt dans l’œil. « Je suis curieuse de savoir ce qu’ils leur ont promis en échange. » Elle avait des espions dans plusieurs camps, surtout les parties majeures de NYC et ceux qui bossaient directement sous eux en Russie, mais les Japonais… Non, elle se tenait très loin des Japonais. Le sentiment s’amplifia une fois que l’homme leur donna le nom de ceux qui géraient leurs affaires là bas. « Garde ça pour toi, je n’y vois pas le moindre problème. Mais ne crois pas que je vais te laisser faire comme ça quand même Elizaveta. » Misha hocha discrètement la tête. « Non, je ne les toucherais pas, ils creusent leurs tombes seuls. » C’était pratique en même temps, beaucoup moin facilement. Sauf s’il les entrainaient avec. « Je pense que l'une comme l'autre vous allez suivre mon plan et vous tenir à votre place » La blonde tosa un peu et montera Irina d’un coup de tête. « Et sa place à elle ? » Il a rien qui les garantissait qu’Irina était vraiment de leurs côtés encore. Enfin, ils avaient tous un côté bien différent. Mais Irina pourrait très bien être de celui qui voulait ses frères encore en vie.

Enfin, elle se tue et s’assit au fond de sa chaise pour regarder Oksana faire son show. Misha détourna les yeux. Elle avait assez vu de sang pour ce soir. « Nous avons un avantage. Ils nous sous-estiment et ils nous envoient des bouffons pour nous exécuter. Ensuite, nous savons qu'ils vont attaquer, ils sont prêts à nous tuer... alors... Offrons-leur des morts faciles, dans nos lits, endormis. Leurs enfants, femmes, maris. Dès ce soir, on va leur faire livrer du vin de ta part Irina. Ils vont festoyer et ne se rendront même pas compte de la disparition de leur famille, on leur mettra des perruques et on les mettra dans nos lits. Qu'ils les massacrent en éprouvant du plaisir avant de réaliser ce qu'ils auront vraiment fait » La blonde fronça des sourcils. « Qu’est-ce qui te fait dire qu’ils vont nous chercher dans nos lit. » Les tués directement chez eux seraient difficiles et stupides pour rien en somme. Elle ne comprenait pas pourquoi des inconnues, qui n’avaient rien à gagner de leurs morts, tenteraient le coup. « Et faites venir les autres. Hors de questions qu'on est les trois seules à nous salir dans cette histoire. » Elle sourie doucement et leva les yeux au ciel. « C’est vrai que sa serais une honte de perde l’autre bâtard dans cette histoire. » Elle soupira. « Mais je doute que lui et Koschei acceptent tout simplement de rester en retrait sans rien faire. S’ils savent que quelqu’un veut les tuer dans leurs lits, ils ne vont pas se contenter du spectacle. » Son frère était tellement impulsif, il pourrait très bien l’ignorer, Misha n’était jamais certaine avec lui.

« Parce que ta traitresse de mère est mieux sans doute ? » A ce moment-là, Irina se désintéressa juste de ce qui se disait. Elle était déjà suffisamment ennuyée de devoir être là maintenant mais si en plus il fallait qu’elle s’amuse à parler de leur mère et à voir celle qu’il valait mieux que l’autre. Parce qu’au final, elles valaient toutes la même chose et c’était bien un des rares sujets sur lesquels elles pouvaient tombés d’accord alors bon. Irina entendit vaguement Elizaveta répondre avant qu’Oksana ne conclut. « Elles ne sont pas des Mikhailov, elles n'ont aucune importance de toute façon » Fine, elles allaient peut-être pouvoir passer à autre chose maintenant.

« Apparemment nos deux idiots sont moins crétins qu'on ne le pensait s'ils arrivent à faire équipe avec Frank Ma. Que veux-tu dire par "mettre à jour notre plan" ? La façon dont chacun d'entre nous doit être exécuté ? » Irina pinça les lèvres. Elle pouvait parler pour elle. Du point de la vue de la jeune femme, ils étaient encore bien plus crétins qu’elle ne le pensait. Ils croyaient peut-être avoir eu l’idée du siècle en s’associant avec les asiatiques mais c’était juste une erreur. « Je suis curieuse de savoir ce qu’ils leur ont promis en échange. » Irina aussi mais elle ne pensait vraiment pas qu’elle aimerait. « Rien que ne soit bon pour nous j’imagine. » dit-elle à voix basse. Et ça la tuait de dire nous comme ça, elle n’avait vraiment pas envie de s’imaginer dans le même lot que les autres là. Elle valait tellement mieux qu’eux, ses frères étaient des imbéciles. « Non, je ne les toucherais pas, ils creusent leurs tombes seuls. » Oui, elle avait bien raison là-dessus aussi. « Je pense que l'une comme l'autre vous allez suivre mon plan et vous tenir à votre place » Irina poussa un soupir tandis que Misha montra sa direction. « Et sa place à elle ? » La brune lui lança un regard mauvais. « Ca ne me plaît pas du tout mais je suis de votre côté. » lança-t-elle sèchement. Enfin autant qu’elle le pouvait. Elle avait décidé qu’elle était juste de son côté à elle et qu’elle n’avait pas besoin de personne d’autres. En tout cas, clairement, elle ne pouvait pas soutenir ses frères là-dedans.

Oksana tua par la suite l’autre avant de se mettre à décider de ce qu’il faudrait faire maintenant. « Nous avons un avantage. Ils nous sous-estiment et ils nous envoient des bouffons pour nous exécuter. Ensuite, nous savons qu'ils vont attaquer, ils sont prêts à nous tuer... alors... Offrons-leur des morts faciles, dans nos lits, endormis. Leurs enfants, femmes, maris. Dès ce soir, on va leur faire livrer du vin de ta part Irina. Ils vont festoyer et ne se rendront même pas compte de la disparition de leur famille, on leur mettra des perruques et on les mettra dans nos lits. Qu'ils les massacrent en éprouvant du plaisir avant de réaliser ce qu'ils auront vraiment fait » Irina écouta attentivement ce que l’autre disait et se tourna seulement vers Elizaveta lorsque celle-ci reprit la parole. « Qu’est-ce qui te fait dire qu’ils vont nous chercher dans nos lit. » Elle posait des questions stupides. Irina était capable de répondre à ça, elle. « Parce qu’ils ne sont pas capables de réfléchir correctement et que je suis sûre qu’ils trouveraient ça bien plus simple qu’autre chose. » Evidemment ça ne l’était pas, mais ça se serait sûrement si s’ils avaient eu le monopole de l’intelligence. « Et faites venir les autres. Hors de questions qu'on est les trois seules à nous salir dans cette histoire. » Ah bah oui, bien sûr, les autres. Comme s’ils pouvaient vraiment servir à quelque chose. « C’est vrai que sa serais une honte de perde l’autre bâtard dans cette histoire. » Irina roula des yeux. « Ce serait plus une perte que de te perdre toi en tout cas. » Ca, c’était certain. « Mais je doute que lui et Koschei acceptent tout simplement de rester en retrait sans rien faire. S’ils savent que quelqu’un veut les tuer dans leurs lits, ils ne vont pas se contenter du spectacle. » Ils étaient comme tous les hommes de leur famille en somme. « Tant pis pour eux. »

Oksana se sentait fâchée et énervée, sérieusement, elle avait juste envie de planter son couteau dans de la chaire fraiche, juste pour se calmer les nerfs. Mais elle ne pouvait pas perdre son sang froid maintenant, elle devait rester impénétrable et garder la tête sur les épaules... mais c'était plus facile à dire qu'à faire, sa colère se faisait tout de même sentir dans chacune de ses paroles. Ces bâtards de neveux ! « Je suis curieuse de savoir ce qu’ils leur ont promis en échange. » « Rien que ne soit bon pour nous j’imagine. » Oksana rigola. Comme s'ils allaient leur faire le moindre cadeau ! Elle était fière d'être une Mikhailov, mais elle ne se faisait pas d'illusion, si un jour on devait la tuer, elle savait pertinemment que ce serait de la main d'un autre Mikhailov. Pour le sort de Felyks et Maksym... le regard d'Oksana se fit meurtrier. Elle avait eu Vladimir, elle n'allait pas se priver pour avoir ses deux autres neveux. « Non, je ne les toucherais pas, ils creusent leurs tombes seuls. » Oksana ne pouvait pas revenir là-dessus, en s'attaquant à elle, c'était remettre son autorité en doute et ça, elle ne pouvait pas le laisser passer. Si elle apportait la tête des deux crétins, elle recevrait sans doute les félicitations de son frère. C'était toujours un plus. Quoiqu'il en soit, un plan s'était déjà formé dans l'esprit d'Oksana et elle réclama que les deux autres l'écoutent tout en restant à leur place respective. « Et sa place à elle ? » le russe roula des yeux. « Ca ne me plaît pas du tout mais je suis de votre côté. » cette fois-ci elle ricana. « Ce n'est pas comme si tu avais le choix chère nièce » lui rappela simplement Oksana.

La jeune russe exposa calmement son plan, il était simple et pratique. « Qu’est-ce qui te fait dire qu’ils vont nous chercher dans nos lit. » elle émit un léger claquement de langue en entendant la question de sa petite-nièce, heureusement, Irina répondit pour elle. « Parce qu’ils ne sont pas capables de réfléchir correctement et que je suis sûre qu’ils trouveraient ça bien plus simple qu’autre chose. » « Ils ne nous prennent clairement pas aux sérieux, ils ne vont pas élaborer un plan très judicieux, mon instinct me le dit. Mais si tu penses avoir une meilleure idée, je t'en prie, éclaire-moi » proposa alors la brune en regardant la blonde dans les yeux sans ciller. Elle était certes quelqu'un de fière, mais elle était maligne et savait reconnaitre un meilleur plan quand elle en entendait un, elle était une femme Mikhailov, de ce fait, elle savait réfléchir avant d'agir, en général, c'est pour ça qu'elles vivaient plus longtemps que les hommes. « C’est vrai que sa serais une honte de perde l’autre bâtard dans cette histoire. » Oksana eut un petit sourire en coin et observa Irina, prête à entendre sa nièce défendre son cousin. « Ce serait plus une perte que de te perdre toi en tout cas. » la jeune Pakhan souleva la main, afin d'empêcher Elizaveta de répliquer, deux gamines, elle secoua légèrement la tête. « Ton oncle reste. J'en ai besoin. » décréta finalement Oksana. Il ne lui faisait pas confiance pour l'instant, mais avoir Dimitri de son côté pourrait toujours être un avantage. Après tout, il était le second héritier désormais, et ça, Oksana ne le perdait pas de vue. Si Nikolas mourrait, la guerre serait ouverte entre Dimitri et Koschei et sérieusement, ce serait aux yeux d'Oksana le combat du bouffon et du crétin. « Mais je doute que lui et Koschei acceptent tout simplement de rester en retrait sans rien faire. S’ils savent que quelqu’un veut les tuer dans leurs lits, ils ne vont pas se contenter du spectacle. » « Tant pis pour eux. » Oksana releva alors la tête avec dédain. « S'ils ne sont pas prêt à m'obéir, qu'ils meurent de la main de gens de seconde zone. Je m'en lave les mains » décréta simplement Oksana. S'ils n'étaient pas prêt à jouer aux soldats fidèles en cet instant, elle préférait les envoyer dans l'autre monde. Elle n'allait certainement pas garder des chiens enragés à ses côtés, elle les préférait docile et obéissant.

Elizaveta était drainée. Elle n’avait pas été touchée, rien de trop grave. Mais elle n’avait plus aucune énergie maintenant que l’adrénaline avait quitté son corps, elle voulait simplement se coucher et procéder tout ça dans sa tête. Elle ne pourrait pas réfléchir correctement tant qu’Oksana et Irina était dans la pièce, ce qui était désavantageux, car elle ne pouvait pas se permettre d’ignorer ni l’une, ni l’autre. Surtout pas en temps de crise. « Rien que ne soit bon pour nous j’imagine. » La blonde tourna la tête vers Irina et la regarda longuement. « Nous… » Elle échappa un de ses rires enfantins avant d’hocher la tête. Les ‘nous’ dans sa famille était plutôt rare, elle l’utilisait seulement que pour parler de Koschei et elle. Mais penser qu’Irina faisait partie du même groupe que tout le reste était juste… Tellement stupide aux yeux de la blonde. Comme si le fait que ses frères essayaient de la tuer changeait tout. Son frère avait essayé de la tuer une bonne demi-douzaine de fois, et elle ne le trahirait jamais, pourquoi est-ce qu’Irina serait différente vraiment ? Elle ne se gêna pas pour partager son point de vue à voix haute d’ailleurs. « Ca ne me plaît pas du tout, mais je suis de votre côté. » « Ce n'est pas comme si tu avais le choix chère nièce » C’est vers Oksana qu’elle se tourna cette fois, soutenant le regard de sa ‘patronne’. « Et de quel côté on se trouve ? » Non parce que ce matin, toutes les deux auraient vendu Koschei, son père et son grand-père aux deux idiots pour une promesse quelcontre. Elle ne pouvait pas prendre leurs changements de cœurs aussi facilement.

Mais Oksana avait ‘un plan’. Enfin, Misha trouvait que beaucoup trop du plan était mis au hasard et franchement, elle n’était pas sûre de rien. Mais apparemment, elle était seule dans son cas. « Parce qu’ils ne sont pas capables de réfléchir correctement et que je suis sûre qu’ils trouveraient ça bien plus simple qu’autre chose. » « Ils ne nous prennent clairement pas aux sérieux, ils ne vont pas élaborer un plan très judicieux, mon instinct me le dit. Mais si tu penses avoir une meilleure idée, je t'en prie, éclaire-moi » La blonde se passa les mains sur le visage. Elle était complètement vidée maintenant. Elle voulait dormir, pas réfléchir a un plan pour leur survie potentiel. « Je pense seulement qu’on peu pas se permette de sous-estimer Frank Ma. » Maksim et Felyks était une chose, mais bon. « Qu’ils ne sont pas idiots au point d’accepter de la boisson de notre part, et qu’ils n’oseraient jamais laisser autant de traces que des meutes dans nos lits même. » Elle frissonna un peu, se sentant surveiller à chaque fois qu’elle pensait à l’autre gang dans le coin. Enfin, s’il fallait sacrifier des pions, elle avait bien quelques noms en tête. « Ce serait plus une perte que de te perdre toi en tout cas. » « Oh sorry, I forgot about your incestuous thing going on. » Mais Oksana l’empêcha d’aller plus loin et elle se tue à nouveau, se contenta de fusiller Irina du regard et d’imager comment sa vie serait améliorée si la pauvre femme se retrouvait avec une dague entre les deux yeux. « Ton oncle reste. J'en ai besoin. » Elle eut une grimace de dégout. « Ce n’est pas mon oncle, c’est un servant. » Elle préférait encore être reliée aux deux autres crétins que les gens pensent qu’elle venait du même sang que Dimitri. Elle mit tout de même les filles en gardes. Elle connaissait son frère – et l’idiot de bâtard – elle savait que le plan de rester sagement en retrait ne leurs plairait pas. « Tant pis pour eux. » « S'ils ne sont pas prêts à m'obéir, qu'ils meurent de la main de gens de seconde zone. Je m'en lave les mains » Misha se leva d’un coup sec et se mit face à sa grand-tante. « Si mon frère meurt, on devra me laver les mains de ton sang Oksana. N’aie aucun doute là-dessus. » Si Koschei mourait, elle mourrait aussi, mais pas avant de l’avoir venger de près et de loin.

« Nous… » Irina roula des yeux tandis que Elizaveta se mettait à rire. Oui, elle avait dit nous parce que ses frères l’avaient visiblement mis dans le même sac que les autres. Et ça la dégoutait beaucoup. Certaines personnes pouvaient peut-être fermer les yeux sur les tentatives d’assassinat de leur frère mais ce n’était clairement pas son cas à elle. Même si la blonde ne voulait pas le croire vu comme elle exprima ses doutes suite à ça. Bien consciente que ce serait sûrement très loin de suffire, Irina lui fit savoir qu’elle était de leur côté. Elle n’était pas sûre que ce soit vraiment le cas mais faute de mieux, en attendant, elle était du leur. Même si elle n’avait confiance en aucun d’eux. « [color=#a66e46]Ce n'est pas comme si tu avais le choix chère niècev » Irina soupira, elle n’avait pas totalement tord. « Et de quel côté on se trouve ?» C’était une très bonne question ça. Pour sûr, Irina n’avait pas une traître idée de la réponse. Elle savait juste très certainement le seul côté duquel la blonde semblait bien vouloir se trouver. Finalement, le seul côté qui valait la peine était bien le sien, elle ne opas pourquoi elle s’embêtait avec ses petits gens.

Oksana leur exposa par la suite ce qu’elle voulait faire et pour quelqu’un qui passait son temps à parler de la stupidité des frères d’Irina, Elizaveta posa alors une question bien stupide. « Ils ne nous prennent clairement pas aux sérieux, ils ne vont pas élaborer un plan très judicieux, mon instinct me le dit. Mais si tu penses avoir une meilleure idée, je t'en prie, éclaire-moi » Irina posa alors son regard Elizaveta, attendant de voir ce qu’elle allait répondre à ça. « Je pense seulement qu’on peu pas se permette de sous-estimer Frank Ma. Qu’ils ne sont pas idiots au point d’accepter de la boisson de notre part, et qu’ils n’oseraient jamais laisser autant de traces que des meutes dans nos lits même. » Soit, peut-être. « Je ne vois pas pourquoi on doit décider de ça maintenant de toute manière. » Si elle savait bien quelque chose c’est que décidé de choses dans l’urgence comme ça n’était pas forcément bon. Et puis, elle voulait tellement quitter cet endroit et se retrouver seule. Elizaveta fit ensuite part du fait que pour elle la mort de Dimitri ne serait pas une grosse perte et Irina dut lui dire que ça en serait plus une que si elle-même mourrait. « Oh sorry, I forgot about your incestuous thing going on. » Irina lui lança un regard mauvais. Oksana reprit la parole avant que la brune n’ait put répliquer. De toute façon, ce n’est pas comme si ça aurait pu servir à quelque chose. « Ton oncle reste. J'en ai besoin. » « Ce n’est pas mon oncle, c’est un servant. » Irina lâcha un soupir agacé mais s’abstint cette fois de toute commentaire. Finalement, Elizaveta souligna peut-être le seul point utile de la soirée à savoir que Kosheï et Dimitri ne serait peut-être pas d’accord pour rester en arrière sans rien faire. « S'ils ne sont pas prêts à m'obéir, qu'ils meurent de la main de gens de seconde zone. Je m'en lave les mains » « Si mon frère meurt, on devra me laver les mains de ton sang Oksana. N’aie aucun doute là-dessus. » Irina lâcha un petit rire moqueur. Elle voulait bien voir ça en tout cas. « T’es tellement dramatique Elizaveta. » Mais elle voulait bien qu’ils s’amusent à s’entretuer entre eux, ce n’était pas du tout un problème pour elle.

« Nous… » Oksana ne dit rien. Elle eut juste une pensée pour ses soeurs, elle devait leur parler, attendre les ordres. Elle observa quelques instants les autres. Elle vivante jamais elle ne serait un "nous" avec des gens de sa famille. Hors ses soeurs évidemment. « Et de quel côté on se trouve ? » Oksana lui tourna le dos et ouvrit son ordinateur pour envoyer un message rapide à sa soeur. « On est du côté de la vie pour l'instant » répondit simplement Oksana. « C'est le seul côté qui me tente pour l'instant » ajouta-t-elle avec un sourire.

M'enfin, les informations n'étaient pas bonnes, et Oksana ne savait pas trop quoi faire. Elle était prête à écouter un autre avis vu qu'Elizaveta ne semblait pas d'accord avec son plan. « Je pense seulement qu’on peu pas se permette de sous-estimer Frank Ma. Qu’ils ne sont pas idiots au point d’accepter de la boisson de notre part, et qu’ils n’oseraient jamais laisser autant de traces que des meutes dans nos lits même. » « Je ne vois pas pourquoi on doit décider de ça maintenant de toute manière. » Oksana leva alors les bras et eut un grand sourire avant de se mettre à parler d'une voix enfantine. « Oh ouiiii, attendons qu'ils viennent pour nous tuer, un plan à ce moment-là sera sans doute plus stratégique » ironisa alors Oksana avant de se passer la main dans les cheveux, clairement agacée par les deux autres. Il y eut une discussion sur Dimitri ensuite. « Oh sorry, I forgot about your incestuous thing going on. » Oksana empêcha les deux autres de continuer leur querelle, elle était clairement agacée par tout ça. « Ce n’est pas mon oncle, c’est un servant. » Oksana ne dit rien durant quelques secondes. « Un servant qui a une bonne place dans l'héritage de la famille, il reste le deuxième, si ton père meurt... » Oksana grimaça à cette pensée dérangeante. Elle serait partie depuis longtemps. Elle changerait de nom s'il le fallait. M'enfin, elle s'en fichait dans le fond. La mort de Dimitri et Koschei ne lui faisaient ni chaud ni froid. « Si mon frère meurt, on devra me laver les mains de ton sang Oksana. N’aie aucun doute là-dessus. » Oksana haussa un sourcil. « Oh, parce que je suis coupable si ton frère se fait tuer par des petites personnes ? En quoi je dois payer pour un incapable qui ne sait pas se défendre seul ? » « T’es tellement dramatique Elizaveta. » pour une fois Oksana approuvait. Elle reçut alors un message sur son portable et Oksana alla lire le message de sa soeur. Elle cligna des yeux une fois, puis deux. Une lueur craintive passa dans son regard avant qu'il ne se fasse plus déterminé, elle avait confiance en sa soeur. « Nous y allons » s'exclama alors Oksana l'air déterminée. « Si nous voulons voir de quoi sont capables ces gens, on va jeter un coup d'oeil, on pourra juger de leur force ainsi » ajouta-t-elle avec un sourire ravi aux lèvres, l'adrénaline commençait à couler dans son sang, et elle avait hâte de voir par elle-même. « Enfin, vous pouvez rester en arrière si vous avez peur » ajouta-t-elle légèrement amusée alors qu'elle poussait son fauteuil pour lever une planche, en dessous reposait ses armes. Elle caressa le manche de son silencieux et son regard se ferma, elle réfléchissait déjà à un plan d'observation.