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You're like an angel [TERMINE]

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MessageSujet: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 23 Avr - 3:42

A night like others...or not

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Clés de l’appartement ? Dans la poche avant gauche du jean ! Téléphone ? Dans celle de droite ! Papiers ? Poche arrière. Drogues ? Dans les poches de la veste en cuir noir, cloutée sur le devant ! Tout était en ordre, parfait, je pouvais y aller. Ah non … Ranger les sacs que j’avais sortis pour préparer les doses, et les remettre dans la bouche d’aération. Une fois cela fais, je quittais rapidement mon appartement en fermant la porte derrière moi. Sachant parfaitement quels clients je devais voir ce soir là, je les appelais les uns après les autres en leur indiquant un lieu et une heure de rendez-vous, tous différents forcément. Lorsque je les aurais tous vu, au court de la soirée, j’aurais tout le reste du temps pour faire le tour de la ville, en quête de nouveaux clients ou bien même, de mes clients occasionnels. Certains préféraient éviter les rendez-vous fixés et favorisaient donc ceux dits « à la sauvette ». Se croiser dans la rue, s’arrêter le temps d’échanger deux trois mots et se faire un échange tout ce qu’il y a de plus discrets. Depuis le temps, je m’étais fais la main et étais capable d’être terriblement discret. Une ombre dans la nuit, une simple silhouette parmi tant d’autres, en journée. C’était là une des choses qu’appréciaient mes clients et qui expliquait pourquoi ils revenaient toujours vers moi pour leurs consommations. Tout simplement parce qu’ils couraient sans doute bien moins le risque que bien d’autres drogués, en venant se fournir chez moi. J’étais discret, rapides, efficaces. Ne restait qu’à espérer que ceux qui faisaient parties des gens riches de la ville, ne soient pas coursés par des paparazzis capables de trouver qui est leur dealer. Dans el cas contraire … J’étais foutu pour de bon. Sans doute même, que je courais le risque d’être réexpédié directement en Italie. Etait-ce ce que je voulais ? Oh non … Tout mais pas ça ! Je ne tenais pas franchement à me jeter dans la gueule du loup. Or je savais que c’était exactement cela, si je rentrais dans mon pays d’origine. Tout simplement parce que je doutais que la mafia puisse oublier un visage. Je doutais qu’ils m’aient oublié, même si je l’espérais vraiment. Mais la fierté d’un sicilien … Ce n’était pas celle que l’on préférait en toute honnêteté.

Une fois descendu dans la rue, je pris la direction de mon premier rendez vous du soir. Un jeune fumeur de cannabis qui m’achetais une certaine dose tous les mois, principalement pour faire la fête ou juste avant ses examens et interro. J’avais une assez bonne mémoire et je mémorisais parfaitement ce genre de choses à propos de mes clients. Cliente suivante, une toxico de vingt sept ans qui avait franchement la gueule de l’emploi. Vivant dans la rue, elle n’avait plus que la drogue qui la maintenait à la vie. A chaque rendez vous, elle était totalement sur les nerfs et lorsqu’elle prenait le sachet que je lui donnais, elle n’attendait pas une minute avant de prendre son premier sniffe, s’éloignant alors en souriant et riant comme une imbécile heureuse. C’était sans doute là ce qu’elle était dans le fond. Une imbécile certes. Mais heureuse … Parce que la drogue c’est un faux paradis. Elle donne des sensations de bonheur pur et dur … Et lorsque les effets retombent, elle laisse les drogués dans une détresse profonde de laquelle ils peinent terriblement à sortir. J’avais moi-même testé quelques drogues, principalement pour en connaître les effets exactes sur les consommateurs. Mais rien de plus. Je ne souhaitais pas finir dans le même état que tous mes clients. Non … Etre maître de soit même, c’était tellement mieux ! Oui, tellement parfait. Même si je devais bien avouer tout de même, que parfois il était terriblement bon de se laisser aller totalement. Laisser s’envoler tous nos problèmes et ne plus penser qu’à la joie, l’euphorie, le bien être, le calme intérieur et tout ce qui s’ensuit, causé par la prise de drogues. Pour ma part, il était vrai que j’aimais assez les effets des drogues sur moi. Mais pas au point de vouloir ressentir encore et encore cela, chaque jour un peu plus. Certains ne devaient sans doute même plus ressentir ce genre d’effets là mais de nouveaux, tant leur corps s’était habitué et en redemandait inlassablement. Et le pire dans tout cela, c’était forcément le manque qu’ils ressentaient entre deux prises de leurs drogues. Un manque tel, qu’ils pouvaient se faire violents, voir même devenir dangereux, s’ils n’obtenaient pas leur dose dans les plus brefs délais. J’avais déjà pu assister à cela plus souvent que je ne le voudrais. Les gens qui devenaient dangereux en raison du manque insoutenable de leur drogue. Qui venaient à vouloir me sauter littéralement dessus pour prendre tout ce que j’avais. Heureusement que je savais me défendre. Ou plutôt, me battre. Oui, finalement heureusement que j’avais grandi dans un quartier chaud de Sicile, ce qui m’avait permis de me battre dès l’âge de sept ans. Voir un enfant de cet âge là se battre contre son frère ainé de dix ans de plus que lui, cela pouvait paraître drôle à n’en pas douter. Mais moi cela ne m’avais absolument jamais amusé. Encore moins lorsque l’on connaît les raisons qui me poussaient à vouloir me battre avec lui.

La soirée fila, s’étira, longuement, les clients que je devais retrouver à un point précis, s’enchaînèrent les uns après les autres. Echanges d’argent et de drogues, quelques mots glissés rapidement, des pas dans la nuit. Marcher entre deux lieux de rencontre. Marcher tout au long des rues, traverser la ville de long en large et en travers en quête d’éventuels nouveaux clients. Je ne faisais que marcher, marcher et encore marcher. Je ne pouvais pas perdre de temps à m’arrêter pour me poser où que ce soit pour un temps aussi court soit-il. Non, je ne devais surtout pas m’arrêter, j’avais bien trop peur de passer à côté d’une occasion en or. Sans doute que le temps passé à m’asseoir sur une marche d’escalier pour souffler un peu, un gros client serait passé dans la rue que je venais de quitter, à la recherche d’un dealer. Bref, non, je ne pouvais certainement pas me permettre de faire des pauses aussi longues soient-elles, même si je ne doutais pas que je le mériterais bien. Tant pis je dormirais mieux durant … Mes six ou sept heures de sommeil auxquelles j’aurais droit. Oui il me fallait juste être patient. Fin de soirée, je me rendais à mon dernier rendez-vous fixé pour ce soir. Nastazià, une cliente hors normes. A chacune de nos rencontres, j’avais la sensation qu’elle me donnait toujours plus d’argent. Sans doute même trop ! Nos rencontres se faisaient de façon régulière avec elle aussi. Toutes les semaines, je devais lui passer un coup de fil simplement le temps de lui indiquer un lieu et une heure, avant de raccrocher aussi rapidement que j’avais appelé. Cette fois ci, c’était sur des escaliers de secours. Lorsque j’arrivais à l’heure dite, je ne pu m’empêcher de parcourir rapidement son corps du regard, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, elle était vêtue de manière on ne peut plus sexy. Le genre de tenue qui m’aurait sans aucun doute choqué quelques années plus tôt. Mais les Etats-Unis … Plus rien ne pouvait me choquer à présent. Une femme qui couche avant le mariage, c’était normal. Une femme qui bois de l’alcool, fume, sorte en boite, dans les bars, a un travail, tout cela était d’une normalité on ne peut plus … Normale ! Oui j’avais eus beaucoup de mal à m’acclimater et m’habituer à tout cela. J’avais longuement été surpris, choqué, stupéfait, au point de ne pas comprendre pourquoi tout le monde n’était pas comme ici finalement. Certes ici aussi les femmes se faisaient violer, chaque jour. Mais elles étaient libres de faire ce que bon leur semblait et elles avaient toujours un moyen de faire attention pour que ce genre de malheurs ne leur arrive jamais. Et si cela arrivait malgré tout, c’était qu’elles avaient été au mauvais endroit, au mauvais moment, face à des types de la pire espèce. Mais elles avaient sans aucun doute plus de chance de s’en sortir sans se faire violer, qu’en Italie. En Sicile, plus précisément. Le repère des pires machos qui soient. Le lieu où une femme sur deux se faisait violer. Et encore à certaines époques, c’était … Deux femmes sur deux. Non je n’exagérais pas. Loin de là… C’était un fait tout ce qu’il y a de plus triste mais un fait tout de même, malheureusement !

« On s’endort ? Ou on s’ennuie ? » Demandais-je doucement en m’approchant silencieusement et tranquilement d’elle. Je n’avais pas voulu lui faire peur … Mais le fait qu’elle était réellement en train de s’endormir, la fit sursauter franchement. Tellement, qu’elle faillit perdre l’équilibre en se relevant, me forçant ainsi à la rattraper rapidement pour éviter qu’elle ne tombe face la première et déforme son joli minois. L’aidant à se redresser, je me reculais presque aussi vite, le souffle coupé. Son odeur, la chaleur de son corps … Comme si être belle ne lui suffisait pas. « Je m’endormais… Une première. Désolée. » Soupirant doucement, je ne pus m’empêcher de parcourir rapidement son corps du regard. S’endormir dans un lieu pareil et avec une tenue pareille … C’était vraiment dangereux ! En avait-elle seulement conscience ? Oui … Je doutais qu’elle soit naïve à ce point. « Tu devrais faire attention, t’endormir ici, dans une tenue pareille… Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber. » Luis dis-je tranquillement, en relevant un bref regard vers elle. Elle avait beau n’être qu’une cliente, je ne voulais surtout pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Que ce soit plus ou moins à cause de mois. « A part mon dealer, je ne vois pas, puis c’est pas grave… au pire… Bref, file moi une dose s’il te plait, et tu ne me rappel pas la semaine prochaine… Appel moi dans quinze jours. » Retombant brutalement, et assez douloureusement je dois le dire, sur terre, je baissais le regard pour fouiller l’une de mes poches et ainsi sortir sa dose. Je n’avais pas mon mot à dire sur quoi que ce soit et de toute façon, je pouvais bien parler encore et encore, elle s’en foutrait royalement. Elle venait clairement de me le faire comprendre. Je n’étais que son dealer. Rien de plus ! Et je n’avais ainsi pas le moindre droit de lui dire ceci ou cela. Ses tenues vestimentaires ne me concernaient en rien. J’étais là pour lui donner sa drogue et basta ! « Tu essaie de décrocher ? » Ne pus-je que demander, mentionnant ainsi le fait que je ne devais la recontacter que d’ici à deux semaines au lieu d’une seule. Si elle arrêtait … Cela signifierait que je ne la verrais plus jamais. Du moins, plus en chaire et en os. Difficile de manquer les panneaux publicitaires présents en grand nombre dans les rues de New-York. Non, il est décidément impossible de ne pas voir cette femme blonde au corps parfait et au visage envoûtant, prise en photo et si merveilleusement mise en valeur, pour tel vêtement ou tel produit. Cette femme si parfaite que tout le monde doit se l’arracher. Une femme tellement belle, que moi-même j’ai craqué au premier regard, quand bien même j’ai toujours eus une préférence pour les brunes. Mais elle est entrée dans ma vie et j’ai changé d’avis. Non les brunes ne sont plus aussi intéressantes. Pas les blondes non plus. Oh non … Juste elle. Et Dieu que c’est horrible de réaliser que l’on craque sur une junkie blindée aux as qui ne voit en soit qu’un dealer, celui qui peut lui refiler toute la drogue qu’elle a besoin de s’enfiler régulièrement. Mais je vivais avec … Oui c’était ainsi depuis deux ans et je m’y étais habitué. Je faisais avec, je ne pouvais rien faire d’autre de toute façon. Et puis ce n’était pas comme si j’en étais amoureux. Juste une putain d’attirance impossible à oublier et incontrôlable.

« Ouais… Faut que j’arrête, cette merde va me tuer… » Souriant faiblement, je ne dis mot à ce sujet, la laissant alors partir tandis qu’elle me fit signe qu’elle partait. Elle partait … Ce n’était pas la dernière fois que je la verrais partir. Non, ce n’était pas la dernière fois que je la voyais. Mais viendrait un jour où je la saluerais pour la dernière fois. Oui, dernière dose, dernier au revoir, dernier départ. Je n’étais pas près à cela mais j’allais bien devoir m’y faire. A vrai dire, il me fallait même me faire à l’idée dès à présent. Ainsi lorsque le moment sera venu, je serais déjà quelque peu habitué à son absence. Relevant le regard, je vis Nastazià faire un pas en avant pour s’éloigner … Et s’écrouler presque aussitôt, inconsciente. « Nastazià !!! » Lâchais-un peu trop fortement sous l’effet de la panique, ayant tout de même le réflexe de la rattraper avant qu’elle ne heurte le sol. Soupirant doucement de soulagement, je la rallongeais lentement sur les escaliers pour la regarder, Doucement, je posais une main sur son front pour constater rapidement qu’elle n’avait pas de fièvre. C’était déjà cela … Elle n’était donc pas malade. Et de toute évidence elle n’était pas en train de me faire une overdose. Voyant qu’elle ne bronchait pas le moins du monde dans son sommeil, je soupirais à nouveau en plaçant mes bras dans son dos, un au niveau de ses jambes, pour la soulever tout en me relevant. Un poids plume … Ca ne me surprenais pas franchement. Il était presque trop facile de la porter ! M’éloignant de notre point de rendez-vous en la portant dans mes bras, je m’arrêtais une fois dans la rue principale. Que faire ? Où aller ? Je n’allais pas la laisser dehors, seule, ainsi vêtue. La ramener chez elle ? J’aurais pu trouver son adresse dans ses papiers si elle les avait sur elle, ainsi que ses clés. Mais après un malaise ce n’était pas super recommandé d’échouer seul chez soit. L’emmener dans un hôpital ? Bof, il y avait tout de même pire qu’un simple malaise pour finir dans un hôpital. Pour ma part je n’apprécierais pas franchement de me réveiller dans un endroit aussi sordide après être juste tombé dans les vapes. Non je n’allais pas lui faire un coup pareil. Je n’étais pas non plus si horrible que cela. Ne restait donc qu’une solution … La ramener chez moi. Pas sûre qu’elle apprécie de se réveiller chez moi … Mais tant pis ! Je ne voulais pas prendre le risque de la laisser seule dehors, à cette heure ci, dans cette grande ville et dans cette tenue. Inutile qu’elle se fasse violer par je ne sais quel type tordu du coin. Commençant à prendre la direction de mon appartement, je regrettais aussitôt de vivre si loin et de marcher autant chaque soir pour m’éloigner du secteur et parcourir la plus grande partie de la ville à pieds, possible. Certes dans tous les cas je serais rentré chez moi à pieds. Mais pas avec une femme qui pesait tout de même quelques kilos même si elle restait un brin trop mince. La porter ralentissait terriblement mon allure. Tant d’ailleurs, que je mis deux fois plus de temps que ce qu’il aurait normalement fallut, pour arriver chez moi.

Arrivé dans la rue où se trouvait mon appartement, je dus m’arrêter pour porter Nastazià d’une autre façon, posant son bas ventre sur mon épaule … Ouais effet sac à patates. Mais c’était plus pratique pour ouvrir les portes. Posant un bras en travers de ses cuisses, je sortis mes clés pour entrer dans l’immeuble puis l’ascenseur et enfin mon appartement, prenant garde de ne pas lui faire heurter quoi que ce soit, que ce soit de la tête ou des jambes. Arrivé dans mon appartement, je me rendis de suite dans ma chambre pour la poser lentement sur le lit, la regardant ensuite longuement. Malgré le fait qu’elle n’ait pas de fièvre, elle était en sueur. Ses vêtements semblaient coller à sa peau, sa peau brillait et ses cheveux humides collaient à son visage. Soupirant doucement en songeant que je ne pouvais pas la laisser de la sorte non seulement pour une question de confort mais aussi par peur qu’elle ne tombe malade, j’entrepris de la déshabiller. Je défis d’abord lentement ses cuissardes avant de les lui retirer et les poser aux pieds du lit. Tentant de ne pas trop regarder ses longues jambes, je lui retirais ses vêtements pour ne la laisser qu’en sous vêtement. Un simple string … Surtout faire comme si de rien n’était. Même si son corps presque nu s’offrait à mon regard. Pas uniquement à cela certes. Mes mains rêvaient de parcourir son corps lentement et longuement. Envie subite que je trouvais tout de même la force de faire taire. Plutôt que de répondre à ce désir qui bouillonnait en moi, j’allais chercher l’une de mes chemises noires dans mon armoire pour la lui enfiler tant bien que mal et la boutonner lentement, sans regarder de trop son corps. Laissant les trois derniers boutons ouverts, je la déplaçais lentement sur le lit pour rabattre les couvertures et draps. Une fois fais, je la replaçais du côté de la porte pour ne reposer sur elle qu’un drap fin, histoire qu’elle n’ait pas trop chaud mais aussi, ne sois pas gênée si elle venait à se réveiller et prendre connaissance de sa tenue. Une fois tout cela fait, j’ouvris les fenêtres en grand pour faire entrer un peu d’air frais de la nuit. Filant ensuite dans ma salle de bain, je pris une douche froide … Très froide ! Avant de revêtir un simple caleçon et filer sur mon canapé pour dormir. Certes à cette heure ci je devrais normalement être encore dans les rues de New-York à vendre des doses de drogue. Mais je n’avais dormi que trois heures la nuit précédente et j’étais donc totalement épuisé. D’ailleurs, je ne tardais pas à sombrer dans un sommeil lourd et réparateur pour me réveiller neuf heures plus tard. Onze heures … N’entendant pas le moindre bruit dans l’appartement, j’en déduisis que Nastazià dormait toujours. Ou bien, qu’elle était partie durant mon sommeil. Mais ayant un sommeil léger, je doutais qu’elle ait pu faire cela sans me réveiller. Entrant silencieusement dans ma chambre, je pu la retrouver exactement dans la même position que la veille, son visage d’ange endormi et parfaitement serein. Me sortant rapidement de cette rêverie, je récupérais de nouvelles affaires pour revêtir un jean taille basse gris et un large polo blanc. Ainsi vêtu, j’entrepris de préparer directement le déjeuner de midi, préparant une bonne plâtré de tagliatelles à la carbonara en voyant l’heure tourner sans que Nastazià ne se réveille. Commençant à tourner en rond, je retournais la voir, la regardant longuement dans son sommeil sans faire un bruit, avant d’aller récupérer un gant que j’humidifiais, avant de la rejoindre et m’asseoir sur le bord du lit. Là, souriant presque malgré moi, je repoussais doucement ses cheveux de son visage avant de le lui humidifier lentement, descendant à son cou, comme si elle avait été une malade. Ce qui, dans le fond, n’était pas si loin de la vérité.


Dernière édition par L. Rafaello Viscenti le Mer 11 Jan - 20:01, édité 1 fois
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Faire semblant, sourire, montrer que l’on est heureuse essayer de s’en sortir alors que l’on sait parfaitement que l’on est condamné… Oui damnée à ne plus avoir une vie parfaite comme je l’avais vu il y a deux ans… Deux ans maintenant qu’elle n’était plus là, deux ans qu’elle ne faisait plus partie de ma vie et le temps me paraissait une éternité, deux ans de trop… Oui deux ans de trop ou elle n’était plus là. Une vie morose, monotone une vie que je détruisais a petit feu. Oui, une vie qui n’était plus mienne depuis ce fameux jour. Une vie que je ne récupèrerais jamais. Je n’avais pas de chance, je n’en avais pratiquement jamais eu de ce côté-là et je le savais parfaitement. Oui, je savais que lorsque j’avais été violée, ma vie ne serait plus la même. Et elle avait terriblement changé, puisque j’étais tombée enceinte et qu’en plus de cela j’avais fait un déni de grossesse m’apercevant seulement de celle-ci qu’au bout du septième mois. J’aurais pu la perdre j’aurais pu ne pas la faire vivre tant il me restait peu de temps pour le faire grandir correctement avant la naissance. Et j’y étais arrivée malgré le fait que mes parents m’aient mit dehors. J’avais bravi les interdit, j’avais fait de mon mieux et j’avais vaincu. D’un côté j’étais forte je l’avais été du moins, mais aujourd’hui j’étais une tout autre femme. Oui, je ne serais plus jamais la même et c’était perdu d’avance. Nastazià ne serait plus la même, elle n’aura plus la joie de vivre, cette folle envie de s’amuser de sortir avec ces amies, de faire tout simplement sa vie… non… Le fait de coucher ma fille, de lui raconter une histoire, tout cela me manquait atrocement… L’avoir auprès de moi dans le lit le matin pour regarder les dessins animés, sentir son souffle sur ma peau, ses petites mains caresser les miennes, son sourire, son regard sa façon d’être… Elle me manquait, tellement… Trop... Camilya, ma petite fille partie bien trop tôt. Inspirant et soupirant longuement, je regardais droit devant moi, j’essayais de ne plus penser, de ne plus faire quoi que se soit à part me concentrer sur le boulot, sur ce que j’étais en train de faire… Je me devais de paraitre neutre, de ne pas avoir une quelconque émotion sur le visage et je savais que lorsque je pensais à ma fille ainée, il m’était difficile de cacher mes ressentis et sentiments. Je n’étais pas non plus un monstre j’avais un cœur, certes un cœur mort mais un cœur quand même… Fermant brièvement les yeux, je me tournais en posant alors faisant virevolter mes cheveux en souriant faiblement lorsque l’on me le demanda. Regardant franchement l’objectif, je sentis le vent du ventilateur m’arrivait en plein visage faisant voler mes cheveux. Me penchant légèrement en changeant l’émotion de mon visage, je me fis sensuelle, charmante, torride, on voulait de ce shoot une impression de féline. Mon regard se voilant de désir, je me mordis la lèvre en détournant brièvement le regard, bougeant alors dans tout les sens, remontant mes mains dans mes cheveux puis sur ma poitrine, je me caressais longuement sachant qu’ils prenaient des tonnes et des tonnes de photos, les flashs ne cessaient de se faire entendre et de m’éblouir le visage. Je n’avais pas cessé de travailler aujourd’hui, et s’il y a bien quelque chose qui me manquait c’était la drogue. Je ne m’étais pas drogué depuis ce matin… soit… Près de dix heures… De toute façon je n’avais plus de drogue…

Et normalement, oui, il devait m’appelait… Mon dealer, Rafaello… Le bel apollon italien… J’essayais tant bien que mal de décrocher la drogue mais ce n’était pas chose aisé, oh ça non. J’avais du mal, dix heures sans drogue c’était tout de même un record depuis que je me droguais de plus en plus… Cette merde aurait ma peau, c’était bien connu, combien de gens mourraient d’overdose par jour ? Combien se laissaient tuer par la drogue ? Jimmy Hendrix était mort à cause de la drogue, et tellement d’autre célébrité, finalement je ne valais pas mieux qu’eux… Je n’étais qu’une simple femme pathétique qui recherchait des sensations fortes pour oublier son mal être et qui en était devenu accroc. Tellement accroc que j’avais besoin de plus… Oui plus pour ressentir plus. Jusqu’au jour ou je ferais une putain d’overdose… Je n’échapperais surement pas à cela… On était jamais a l’abris d’une merde… J’avais confiance en Rafaello, sa drogue était de la bonne pure, parfaite, elle n’était pas trafiqué…. Rafaello faisait du très bon travail et je n’étais pas prêt de changer de dealer. De toute façon je ne le pouvais pas et ne le voulais pas. Il était… Comme important pour moi. Je le trouvais mignon, puis il était italien, j’avais toujours eu un faible pour les hommes venant de ce pays… Et lui, lui il avait ce regard qui m’envoutait, ce regard qui en disait long. Rafaello, Rafaello, Rafaello… Passant ma langue sur mes lèvres, je me tournais dos, aux projecteurs tournant la tête lançant un regard plus que sauvage a l’objectif, tout en jouant de mon sourire et de mes mains. Je faisais ce métier depuis tellement de temps que s’en tait devenu une habitude. Oui, je savais parfaitement quoi faire, que faire quelle position prendre et ne pas prendre. C’était ça le métier de mannequin. Inspirant longuement je baissais alors le regard vers le sol couvert de draps blancs en fermant les yeux. « C’est bon ! On arrête tout ! » Relevant un lent regard vers mon agent, j’eus un léger sourire en plissant le nez. Me le frottant lentement, celui-ci me piquant, la drogue ne me faisait pas du bien fou. A forcer de sniffer je venais parfois a saigner du nez. Je devais constamment faire attention… Je m’abimais les veines, je m’abimais le nez… Frissonnant longuement je marchais tranquillement vers la loge me laissant alors tomber longuement sur le fauteuil qui m’était réservé en fermant les yeux en penchant la tête en arrière. Soufflant me sentant tout a coup pâlir, je me laissais envahir par un frisson violent. Je n’avais pas mangé depuis quand ? Ce matin, soit dix heures, comme la drogue. J’étais totalement folle, irresponsable, et abrutie… Inspirant et expirant longuement je sentis la sueur perler sur mon visage ayant tout à coup chaud comme jamais. Serrant les mains je fis abstraction des voix que j’entendais autour de moi, des gens me demandant alors si j’allais bien. Non je n’allais pas bien connard tu ne le voyais pas ? Me relevant en posant ma main sur mon front, j’ignorais les regards inquiets des gens me dirigeant alors vers les toilettes. Croisant ma sœur, je la poussais alors qu’elle essayait de comprendre ce qu’il se passait. Elle le savait très bien, au ça oui elle le savait. Claquant la porte je me laissais tomber a même le sol plongeant ma tête dans les toilettes vomissant alors tout ce que j’avais dans le ventre et tout… ce que je n’avais pas. L’estomac totalement serrait et retourné, je vomissais comme jamais, crachant même du sang la gorge irrité par le faite qu’il n’y ait rien dans mon ventre. Tremblant j’essayais tant bien que mal de me ressaisir, mais mission impossible. Passant ma main sur mon front totalement trempé, mes cheveux collaient a ma peau je toussais fortement en déglutissant. Me laissant tomber en arrière contre la porte je soufflais longuement en penchant la tête en arrière.

M’essuyant la bouche avec du papier, je jetais celui-ci dans le trou en regardant la peinture bien blanche du plafond. La porte vibrant sous des coups de poings je tremblais longuement. « Putain Solanà fou moi… » sans même pouvoir finir, je me penchais arrivant a viser in extrémis la cuve vomissant a nouveau, de la bile. Posant mes mains sur les murs en ayant de violents spasmes je gémissais longuement, les yeux me piquant, pleurant sous l’effort que cela me coutait. Vomir alors que l’on n’avait rien dans le ventre c’était pire que tout… inspirant longuement la lèvre tremblante j’avais tout a coup froid, une sensation de malaise, ma tête me tournant je me laissais a nouveau tomber en arrière en gémissant de douleur. Appuyant mes mains sur mon ventre, je me mis a pleurer comme une simple idiote. Je souffrais de manque, je devenais folle, je rêvais de me piquer, de sentir cette poudre blanche glisser dans mes narines, de sentir la pilule fondre dans ma bouche, le joint, la fumée envahir mes poumons, n’importe quelles drogues tant qu’elle apaisait la douleur et le manque. Oui surtout le manque. La douleur encore je m’en fichais, je ne voulais plus avoir cette sensation de mal être de me rendre compte que j’étais accroc à cette merde plus que de raison. Me relevant en tremblant, je manquais de tomber sur les toilettes me rattrapant grâce au mur. Gémissant longuement j’appuyais sur la chasse d’eau à deux reprises pour bien laver la cuve histoire qu’il n’y ait plus de trace de vomis. Reniflant longuement je déverrouillais la porte l’ouvrant a la volée en tombant nez à nez avec ma sœur. Son regard bleu identique au mien, je restais longuement à la regarder. Celle-ci me regardant de haut en bas elle me poussa à l’intérieur des toilettes fermant la porte derrière elle dans un bruit matte et fort. Me faisant tomber sur la lunette je la laissais faire n’ayant pas la force de la contredire ou bien même de l’engueuler. Fermant les yeux en baissant la tête enfouissant celle-ci dans ms mains, je me massais longuement le visage en gémissant de douleur. « Cannelle, tu t’es vues ? Est-ce que tu réalises à quel point tu en es aujourd’hui ? » Bla, bla, bla, va cracher ton venin ailleurs petite sœur. Merde c’était moi l’ainée pas elle, c’était à moi de faire la loi pas elle, pourquoi les règles s’inversaient ? Soupirant longuement je ne répondais rien, je n’avais rien a dire de toute façon, je voulais qu’elle parte et vite que l’on puisse sortir de cette pièce bien trop petite pour nous deux en l’occurrence. « Putain Cannelle mais regarde toi ! Tu es en train de perdre ta fille, la seule qu’il te reste ! Le procès n’est pas encore fini ! Tu sais que tout peu encore se jouer ! Tu as de la chance d’avoir pu négocier que sa soit Lucie qui puisse la garder ! Tu peux la voir quand bon te semble tant que tu n’es pas seule… Mais réagis ! Merde relève toi et stop la drogue ! » Relevant un vague regard vers elle je la fusillais du regard. Elle savait parfaitement que je n’aimais pas que l’on parle de la garde de ma fille, du procès et j’en passe… Oh ça non, je ne le voulais pas. Serrant les dents en me relevant je la regardais droit dans les yeux en serrant les poings. « dit celle qui se drogue ! » « Je me drogue occasionnellement, je ne suis pas accroc comme toi ! Tu passes combien d’argent dans la drogue depuis deux ans hein ? » L’attrapant par les épaules je la tournais pour la plaquer contre le mur en frappant celui-ci. « Ta gueule, putain ferme ta gueule c’est vraiment pas le moment là ! Fou moi la paix putain ! » Dis-je d’une voix menaçante. La lâchant j’ouvrais la porte a la volée, la fermant tout aussi rapidement celle-ci claquant violemment. Je me dirigeais vers ma chaise prenant alors mes affaires. Croisant de multiples regards, les gens savaient parfaitement que je me droguais, que je faisais l’affaire des journaux et j’en passe, ma vie avait été étalé aux journaux… Je n’avais plus ou presque plus de secret … J’étais épiais comme jamais… J’avais déjà de la chance de ne pas avoir été viré de l’agence…

Partant dans la tenu du shoot, j’ignorais les cris et les appels des maquilleurs, habilleurs et j’en passe. Je savais très bien me démaquiller toute seule non d’un chien et la tenue… Je la ramènerais à ma prochaine visite… Merde ! Montant rapidement dans ma voiture, je partie alors vers la ou je n’allais presque jamais, un lieu ou je n’avais pas l’habitude d’y aller par peur, par crainte, par … Mégarde. Le cimetière. La ou reposée ma fille, la ou son petit cercueil avait été enterré. La ou j’avais versé des larmes comme jamais… Filant alors sur sa tombe, je me laissais tomber m’allongeant alors dessus en pleurant comme une idiote. Je ne supportais pas de voir la date qui s’y trouvait… Oh ça non… Vingt quatre avril deux milles trois, et trois juin deux milles neuf. Une date bien trop courte… Une date pas assez longue a mon gout, elle aurait dû vivre plus longtemps… Restant un long, très long moment ainsi, je regardais le ciel étoilé en comatant longuement, lui parlant alors de tout et de rien, oui je vidais mon sac, je lui racontais toute les conneries que j’avais faite… tout ce que j’avais foirée depuis qu’elle n’était plus là… elle devait avoir honte de sa mère… Oh ça oui tellement honte… Je ne pouvais plus retourner en arrière de toute façon… C’était trop tard. Entendant mon téléphone sonner, je regardais alors le destinataire voyant que c’était Rafaello. Mon dieu… Il était déjà tard… Je n’avais pas vu l’heure passer… Non… Décrochant lentement je portais mon téléphone a l’oreille marmonnant un léger hum au lieu d’un allô. « Dans une heure dans la douzième avenue la petite ruelle, derrière les escaliers de secours. » Entendant alors le bruit comme quoi il avait raccroché, je laissais tomber mon téléphone sur l’herbe en soupirant longuement. Mais quelle heure était-il ? Bon sang… J’étais folle de ne pas être encore rentrée chez moi. Me redressant lentement en portant ma main sur mon front, je pris mon téléphone le mettant dans mon sac me relevant en enlevant mes talons aiguilles. Marchant lentement dans l’herbe humide par la soirée je marchais alors vers ma voiture. Montant dedans, je filais vers le lieu dit. Je serais plus qu’en avance mais ce n’est pas grave en soit, au moins, je ne risquais pas de le rater… Rafaello… Soupirant longuement en jetant mon sac coté passager, j’appuyais lentement sur l’accélérateur me garant alors dans un parking souterrain. Montant tranquillement en allumant une clope je filais vers le lieu de Rafaello m’installant alors dans les escaliers de secours. Seulement vêtu de ma robe noir que j’avais d’ailleurs utilisé pour le shoot, je me fichais de l’abimer ou bien même de la foutre en l’air… Croisant lentement les jambes finissant alors ma clope, je jetais le mégot dans la poubelle non loin de la fermant alors les yeux m’endormant plus ou moins. « On s’endort ? Ou on s’ennuie ? » Sursautant violemment, je me relevais en ouvrant les yeux. Je ne dors pas ! Je ne dors pas je le jure ! Perdant l’équilibre, Rafaello me rattrapa aussitôt sans perdre de temps. Gémissant doucement, me tenant a lui une fois redressais il se recula aussi vite qu’il m’avait rattrapé. Inspirant son odeur, je frissonnais doucement en passant ma langue sur mes lèvres. « Je m’endormais… Une première. Désolée. » soufflai-je alors en passant ma main sur mon visage tout en essayant de me réveiller. J’étais crevée, j’étais debout depuis pas mal d’heure, j’avais vomis mon unique repas du jour et je me sentais vaseuse et totalement faible à présent. J’avais réellement besoin d’un snif et surtout d’un repas… Dormir aussi ne serait pas si mal que cela…

« Tu devrais faire attention, t’endormir ici, dans une tenue pareille… Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber. » Relevant un regard fatigué vers lui, je souriais faiblement. Il était vraiment sympa de se préoccuper de moi. Je le trouvais vraiment bien comme type. Rafaello était tout ce qu’il y avait de réglo. S’il n’était pas mon dealer il serait surement mon ami. Comment je n’en sais rien, mais il devait être un type sacrément sympa dans la vie de tous les jours. Hormis son côté dealer. Le fait qu’il deal, ne me gênait pas… Loin de la… ce qui me gênait, c’était l’attirance que j’avais pour lui… Il était clair que je ressentais un truc pour lui mais que malheureusement rien ne se passerait. Il était l’italien de mes rêves… « A part mon dealer, je ne vois pas, puis c’est pas grave… au pire… Bref, file moi une dose s’il te plait, et tu ne me rappel pas la semaine prochaine… Appel moi dans quinze jours. » dis-je en frottant rapidement mon visage me sentant de plus en plus mal. Je devais apprendre à limiter ma drogue, je devais tenir quinze jours avec la dose que je consumais normalement pour une semaine. Ce n’était pas partie remise, mais je savais que j’allais souffrir… Violemment souffrir… Le voyant fouiller dans ses poches je le laissais faire tranquillement. « Tu essaie de décrocher ? » Hochant lentement la tête en guise de réponse, je souriais faiblement en relevant à nouveau un regard vers lui. Ouais, je voulais décrocher de cette merde, je voulais a tout prix me sortir de la merde dans laquelle je m’étais foutue… Et c’était devenu une urgence… « Ouais… Faut que j’arrête, cette merde va me tuer… » Lui donnant le fric alors qu’il me donnait ma dose, je rangeais le tout dans mon sac avant de lui faire signe que je partais. Me tournant alors lentement, le corps tremblant violemment je me sentis aussi mal que tout a l’heure. Fermant brièvement les yeux, je me sentais divaguer et pencher alors en avant, poussant un gémissement je me laissais envahir par les méandres du néant. « Nastazià ! »

« Maman, maman, regarde l’oiseau il s’envole quand je cours vers lui ! » riant aux éclat comme jamais, elle courais telle une petite fille heureuse dans le parc courant alors pour faire fuir tous les oiseaux qu’elle pouvait faire fuir. Elle était sublime, parfaite, tellement belle, ses cheveux blond lisse lui tombant dans le milieu du dos ses yeux d’un bleus limpides fixant alors vers le ciel, elle courait a l’aveugle préférant suivre les oiseaux. Tenant la poussette berçant tranquillement Marilys qui dormait paisiblement je souriais de plus en plus. J’aimais ma vie, j’aimais ce qu’elle était devenue et je ne pouvais que me sentir heureuse. La regardant toujours faire, tournant un vague regard vers la petite, j’entendis alors un bruit sourd, matte. Me relevant elle était par terre, les mains en avant en pleurant alors franchement. Gémissant en courant vers elle, je la relevais rapidement en la prenant dans mes bras. Ma pauvre petite choute. Mon bébé à moi… caressant ses cheveux revenant sur le banc, je m’asseyais tranquillement là berçant tout contre moi. « C’est ça de courir en regardant le ciel mon bébé… C’est rien, juste un bobo de rien du tout. » Soufflai-je doucement en continuant de la bercer. Oui ma vie était parfaite, oui ma vie était on ne peut plus belle… Terriblement même. Je ne pouvais pas le nier. Fermant lentement les yeux tout en la berçant, tout à coup je me retrouvais dans la voiture, cette voiture qui avait causé sa mort. Mon cœur battant la chamade comme jamais je me détachais rapidement en me tournant, trouvant alors Camilya inerte dans le siège auto. Hurlant comme une idiote, je la sorti rapidement de la en tenant son corps frêle contre le mien. M’éloignant, je la posais sur le sol en écoutant son cœur. Aucun son. Hurlant comme une idiote, j’essayais de lui faire du bouche a bouche en voyant alors du sang couler le long de sa petite bouche. Non… non… Pas ça, pas ça, ne meurt pas, pas ça chérie… Commençant un massage cardiaque les larmes coulant le long de mes joues je hurlais de toutes mes forces pour lui ordonner alors de se réveiller, n’y arrivant malheureusement pas. Criant comme jamais, je regardais son visage pale, inerte, ses yeux à moitié ouvert. Elle n’était plus là, elle n’était plus ici... Elle était ailleurs.

Gémissant dans mon sommeil sans m’en rendre compte, je voulais à tout prit me réveiller. Je voulais me sortir de ce cauchemar atroce. Tournant lentement la tête, je sentis une fraicheur sur mon visage, souriant faiblement tout en gémissant. La vision de ma fille inerte toujours en tête, je me tournais a nouveau me rendormant alors rapidement. Retournant carrément dans mon rêve, je me mis à pousser un nouveau cri en voyant le corps de ma fille. Un cauchemar des plus atroces, un rêve insensé qui ne cessait de me faire souffrir. Sursautant alors en ouvrant les yeux, je poussais cette fois un vrai cri de souffrance et de panique tout en sentant une main sur ma peau. Me retrouvant rapidement assise, je fermais les yeux en reculant. Me plaquant contre le mur, je vis alors Rafaello devant moi. Inspirant longuement bougeant, mon visage devenant pale, je ne savais pas ou j’étais. Entrouvrant la bouche sentant les larmes aux yeux je me mis comme une idiote a pleurer, essuyant lentement mes larmes en tournant un vague regard vers la table de nuit. Ce n’était pas la mienne. Mais ou étais-je ? Qu’avais-je fait cette nuit ? Passant ma langue sur mes lèvres je passais ma main sur mon visage baissant celui-ci pour voir mes jambes nuit et une chemise totalement inconnue. Clignant des yeux, je tremblais violemment le manque se ressentant alors comme jamais. Quelle heure était-il ? Que faisais-je là ? Est ce que j’avais passé ma nuit avec lui ? Avions-nous… Merde, j’avais couché avec lui ? Je n’avais aucun souvenir, au non… Pas ça… Pas avec lui… Merde… Je voulais me souvenir… « Rafaello… » murmurai-je d’une voix totalement enrouée et endormi par le sommeil. Toussant légèrement je tirais mes cheveux en arrière en me redressant lentement avançant alors vers lui tout en me décollant du mur. Tournant un vague regard vers la chambre, je fermais les yeux en gémissant longuement. J’avais mal a la tête… Terriblement mal.

« On est ou ? Chez toi ? J’ai dormi chez toi ? » demandai-je tout a coup curieuse en reniflant longuement. Me tournant vers le bord du lit je poussais la couverture pour poser mes pieds sur le sol. Inspirant longuement je me levais tranquillement en perdant l’équilibre retombant sur le lit en gémissant posant ma main sur ma tête, celle-ci me tournant violemment. « Il est quelle heure ? Je ne me sens pas bien… » toussant rapidement je tirais sur ma chemise la sueur perlant sur mon front. Tremblant de plus en plus, j’étais en manque totale, il me fallait ma drogue, il me fallait a tout prix ma dose de bon matin, surtout quand je rêvais de ma fille. Cherchant mon sac des yeux, je relevais un regard vers lui, plongeant alors mes yeux dans les siens. Dieu, de bon matin il me tuait… « Rafaello… Ou est mon sac ? Ma drogue… J’ai besoin… » Dis-je en continuant de trembler tout en me massant le front, mes yeux surement injecté de sang par le manque de drogue…
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyJeu 28 Avr - 15:58

A night like others...or not

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La vie c’est de la merde. Non non vraiment, je ne dis pas cela sur un coup de tête ! C’est véritablement de la merde et ça me tue de savoir et voir ça. A vingt sept ans, en regardant derrière moi, je ne pouvais que faire ce sale constat. Vingt sept ans à quoi ? Vingt sept ans à vivre sans but dans la vie, à regarder les autres évoluer dans leur sphère parfaite, à attendre que le bonheur frappe à ma porte en sachant qu’il ne le fera pas, et tout un tas de choses encore. J’aurais aimé rencontrer la femme de ma vie, emménager avec elle, me fiancer, l’épouser, lui faire plein d’enfants, vieillir avec elle et prendre une retraite bien méritée à ses côtés ici ou la bas. Mais je devais me rendre à l’évidence et retomber sur terre le plus vite possible. Rien de tout cela ne m’arriverait jamais. Tout simplement parce qu’à mon âge, je n’avais jamais connu l’amour. Enfin si, une fois, si l’on peut appeler cela de l’amour. Elle était la première que j’avais connue, j’avais pensé l’aimer d’un amour véritable. Mais au moindre obstacle, je n’avais pas hésité à la laisser tomber pour ne pas me faire enrôler dans cette putain de mafia sicilienne dont son père était un membre important. Dans le fond c’était sans doute un bon point que cette mésaventure me fasse ouvrir les yeux et e force quelque peu à la laisser tomber. Ainsi, j’avais réalisé que je ne tenais pas à elle autant que je le pensais, finalement. Il suffisait de voir avec quelle facilité je l’avais laissé tomber, pour comprendre cela. Une dernière dispute et je l’abandonnais sans le moindre regard en arrière, pas la moindre hésitation. Je m’étais franchement remis vite de cette séparation. Vien trop vite pour que je n’ai seulement l’air de l’aimer. Dans le fond, elle n’avait pas été grand-chose pour moi, si ce n‘est la première d’une série de petites amies qui n’avaient pas la moindre importance pour moi. Dans le fond l’amour c’était quoi ? Je n’en savais rien. Non rien du tout ! Et pourtant j’avais tout de même eut quelques petites amies pendant tout ce temps. Surtout depuis sept huit ans en fait. Quoi que cela reste encore assez limité puisque j’avais vécut avec ma sœur Katerina, dans un petit studio pendant quelques temps. Ca ne faisait que deux ans en fait, que j’avais mon propre appartement et elle le sien. Deux ans que je goûtais enfin aux joies d’avoir mon propre appartement, mon intimité et tout ce qui s’ensuit. Non pas que ce fut insupportable de vivre avec elle et rien qu’elle. Loin de là même ! Je n’aurais pu rêver meilleur colocataire que ma propre petite sœur tant elle était parfaite en tous points pour moi. Non, je mentionnais surtout le fait d’avoir toujours du vivre avec toute mon armée de frères ajoutés à mes parents.

Pour en revenir au sujet du bonheur … La vie ne me le permettais pas. En Italie j’avais du faire face très jeune à la violence de nombreux hommes envers les femmes, ne supportant moi-même pas cela le moins du monde. Par la suite j’avais eus à faire d’un peu trop près à la mafia ce qui m’avais valut la perte du frère duquel j’étais le plus proche. Parmi tous les membres de ma famille franchement nombreuse, seules deux personnes m’étaient chères au point que je serais mort à leur place si j’en avais eus la possibilité. Il s’agissait de Katerina et Fabio. La vie m’avait pris Fabio, ne me restait plus que ma sœur. Pour elle je me battrais, elle était devenue mon unique et seule raison de vivre. Si elle aussi venait à me quitter, je ne pourrais jamais m’en relever, je n’en doutais pas un seul instant. Comment vivre sans ses raisons de vivre et de se battre ? C’était tout simplement impossible et impensable ! J’avais donc décidé de me battre comme jamais je ne m’étais battu jusque là, pour vivre et aider ma sœur à vivre aussi, en la protégeant de tout et de tout le monde. La perdre serait la pire chose qu’il puisse m’arriver, à n’en pas douter. Il était clair que si elle devait me quitter, mourir, je ne pourrais que la suivre et ce, le plus rapidement possible. Vivre sans elle … C’était impossible. Vivre sans sa vie, son oxygène, son seul espoir. Elle était l’une des rares personnes au monde, qui pouvait me faire rire et sourire. La seule à me faire penser que peut-être un jour, nous aussi, nous aurons droit au bonheur. Et pourtant, elle ne semblait pas le croire pour elle-même mais seulement pour moi. Non moi je refusais de croire cela. Ma sœur était parfaite, bien trop, en tous points, pour ne pas mériter le bonheur et une vie qui deviendrait parfaite tout comme elle, à son image. Je savais qu’elle aurait besoin de longtemps, terriblement longtemps, pour se relever pleinement de ce qui lui était arrivé. Mais j’étais là pour elle et elle savait qu’elle ne risquait plus rien. Du moins, j’espérais de tout cœur que plus jamais son chemin ne croiserait celui d’un quelconque pervers sexuel. Ma sœur était belle … Tellement belle qu’elle devait forcément susciter du désir chez nombreux hommes. En sachant cela, comment rester l’esprit serein ? J’avais peur. Tout le temps ! Ne se passait pas un seul instant sans que je me demande si elle allait bien et si un type n’était pas justement en train de l’ennuyer à l’instant où je pensais à elle. Je me faisais sans doute bien trop de souci pour elle mais c’était ainsi. Elle avait connu trop de merdes elle aussi, dans sa vie, pour que je ne m’inquiète pas sans cesse pour elle. Je voulais être sûr qu’elle était constamment bien et en parfaite sécurité. D’ailleurs, dès le moment où elle commençait à se sentir mal et même à faire une petite crise de panique, je débarquais dans la minute pour l’aider et être présent pour elle. J’étais sans doute la personne la mieux placée, au monde, pour l’aider dans ce genre d’épreuves.

Ma vie ne tournait qu’autour de trois choses. Au dessus de tout, le plus important, c’était bien entendu ma très chère sœur, celle pour qui je donnerais ma vie en échange de la sienne. Elle pouvait bien m’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, que je dorme ou que je vende, si elle avait véritablement besoin de moi, je venais sur le champ et sans perdre une minute. Dans un second temps, j’avais la drogue. Du moins … La vente de la drogue, ce qui était tout de même mon métier depuis dix ans déjà. Non je n’en n’étais pas le moins du monde fier. Et si je pouvais en changer, je le ferais sans attendre une minute. Cet emploi me permettait de toucher un excellent pactole à chaque fin de mois et je ne pouvais qu’apprécier sincèrement cela. Cet argent me permettait de vivre on ne peut plus confortablement et d’aider ma sœur en cas de gros pépin. Et puis c’était tout de même grâce à cela, si j’avais pu lui payer des études pour qu’elle passe son bac par correspondance avant d’entrer à l’université. Je m’étais moi-même payé des cours pour approfondir mes connaissances en matière de peinture mais aussi de musique, pour apprendre à jouer pleinement de la guitare. Ceci était la troisième chose que j’avais et qui me permettait de vivre et d’avancer. L’art ! Sous toutes ses formes, je l’aimais. Musique, peinture, dessin, écriture … J’aimais tout cela mais celui que je maîtrisais le plus, sans trop de problème, restait tout de même la peinture. L’un de mes petits plaisirs dans la vie, avec le fait de passer du temps avec ma sœur et celui de manger. Peindre me permettait de m’évader, plus surement qu’un drogué en plein shoot. Je me sentais transporté ailleurs, totalement dans mon monde de plaisir et de bien être. Je réinventais un tout et j’étais ainsi on ne peut plus heureux. Je retravaillais des gens, des paysages, des situations et je les transférais dans mon monde, celui qui se trouvait dans mon esprit, celui que je réinventais chaque jour. C’était ma vie, mon monde, ma vision des choses et j’étais heureux de l’inventer et le revisiter chaque jour, chaque nuit, durant mon sommeil ou même pleinement éveillé. Je ne comptais plus le nombre de jours que j’avais pu passer sans dormir simplement pour m’adonner à cet art qui comptait atrocement pour moi et qui me semblais vital. Le matin lorsque je rentrais après une longue nuit passée dans les rues, à vendre ma cam à des drogués tous plus accrocs les uns que les autres, j’aimais m’installer devant mon chevalet dans un coin de mon salon, placé sur une fine bâche transparente. C’était généralement l’inspiration en elle-même qui me faisait venir là, en face de ce chevalet, de ce cadre encore blanc et qui me faisais mélanger les couleurs pour en former une infinie et de bien précises, pour commencer à les étaler sur le papier blanc, faisant apparaître peu à peu quelque chose de bien précis. Un paysage, un monument, la vie animale, la faune et la flore, une personne dans un certain contexte. Depuis plusieurs jours, se trouvait un tableau en cours sur ledit chevalet. Cela faisait un bon moment déjà, que j’avais l’idée en tête. Mais cela me semblait non réalisable par la complexité qu’il représentait. Le modèle était bien trop beau et parfait pour que j’ose m’y attaquer.

Et pourtant j’avais fini par craquer, une semaine plus tôt. Milieu de nuit, j’avais vu Nastazià et lui avait vendu sa dose hebdomadaire. Ses cheveux étaient alors relevés dans un chignon haut qui dégageait sa nuque parfaite et mettait en valeur la finesse de sa gorge. Le visage dégagé et à peine balayé par quelques fines mèches de cheveux blonds … J’avais craqué. C’était de la sorte que je l’imaginais dans le tableau que je voulais peindre depuis plusieurs semaines. A mon retour chez moi en fin de matinée, je n’étais pas allé dormir. Non du tout même. Au lieu de cela, j’avais fais couler une cafetière de café, allant prendre une longue douche froide pour me maintenir réveillé et reprendre mes esprits. Vêtu d’un simple pantalon taille basse troué aux genoux et auquel je ne tenais pas plus que cela, je m’étais installé, assit sur un tabouret, devant mon tableau encore blanc. Crayon de papier en main, j’avais d’abord prit le temps de dessiner la scène. Une clairière bien verte et recouverte de fleurs de toutes les couleurs mais en priorité des blanches, des jaunes et des rouges. Un cours d’eau sur un côté et le tout entouré d’arbres haut et touffus. Un rayon de soleil qui venait se heurter à cette clairière d’une perfection presque trop … Hm parfaite ! Un petit coin de paradis. Et en son centre … Elle. Etait-ce ma façon, à moi, de la comparer à un ange ? Clairement oui ! Elle était tellement belle, que ça en devenait un pêché. Elle me hantait plus qu’il ne le faudrait et je ne pouvais parfois pas m’empêcher de rêver d’elle. Et toujours, elle avait la place de la femme … Bien trop belle pour être vraie. Blonde, peau très pâle et yeux d’un bleu magique … Oui, c’était un ange descendu sur terre. Un ange qui n’avait même pas sa place ici et encore moins dans le monde de la drogue. Pourtant elle y était et j’étais tout bonnement incapable de comprendre pour quelle raison. Mais en tant que simple dealer, je n’étais pas bien placé pour chercher à connaître ses raisons. Car je ne doutais pas qu’elle avait ses raisons ! Quoi qu’il en soit je gardais tout cela pour moi. Pour en revenir au tableau, elle se trouvait en son centre, en plein aux pieds du rayon de soleil qui éclairait la scène. Assise dans l’herbe, face à l’observateur de ce tableau, tête légèrement penchée en arrière, paupières closes, ses cheveux coiffés en chignon, la peau encore éclaircit et donc palie par la lueur du soleil. Les jambes sur l’herbe fraîche, l’une d’elles très légèrement repliée vers elle. Une robe fine de couleur bleu aussi pâle que ses yeux, le tissu dévoilant très légèrement ses cuisses et ses longues jambes fines et parfaitement galbées. Ses bras fins, posés derrière elle pour se maintenir dans cette position, visage offert à la chaleur réconfortante du soleil. Ses lèvres légèrement entrouvertes, le visage totalement abandonné. Vision enchanteresse n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, il m’avait fallut une journée entière pour être satisfait du résultat, au crayon seulement. J’avais le souci du détail ! Pour tenir sans dormir, j’avais franchement carburé au café. Tant d’ailleurs, que j’avais été une vraie pile durant toute la soirée et nuit suivante, faisant le tour de la ville sans jamais faiblir, pour vendre ma drogue. Et une fois rentré chez moi, je n’avais une nouvelle fois pas dormi, préférant apporter de petites touches nouvelles ou de correction, à ma base. Le tout avant de m’écrouler sur mon lit et de me réveiller bien trop tard pour apporter de quelconques nouveaux changements au tableau. Les jours suivants, je m’étais forcé à ne pas faire de nouvelle ‘nuit blanche’, me contentant de quelques petites heures grappillées par ci et par là pour apporter les couleurs à la peinture. A présent, une semaine plus tard, il n’était pas encore terminé. Le ciel bleu très pâle avec un coin blanc jaune pour la lueur du soleil, était fait. Le rayon de soleil était aussi fait. Du moins en partie puisque tout ce qui concernait Nastazià n’était pas encore peint. Les arbres aussi avaient leurs couleurs. Seule la clairière en elle-même, le cours d’eau et Nastazià étaient encore simplement au crayon. Je prenais mon temps … Pas de précipitation dans une œuvre qui avait autant d’importance pour moi. J’ignorais encore ce que je ferais de ce tableau. Le mettre en vente à la galerie ? Il était bien trop personnel pour cela. Le garder ? Pourquoi faire une chose pareille ? Que dire à une éventuelle petite amie, concernant le tableau de cette magnifique jeune femme, qui trônait chez moi ? L’offrir au sujet du tableau ? Oh non … Je préférais vraiment éviter qu’elle ne soit au courant de ce qu’elle m’avait inspiré. Même si cela restait encore totalement innocent.

A l’instant présent, alors que j’étais justement en train d’humidifier et rafraichir doucement le visage de cette fille qui me hantait sans que je ne veuille l’accepter depuis deux ans, je ne pouvais que comprendre pourquoi elle m’avait inspiré de la sorte. Oui … Elle était un ange. Physiquement du moins. J’ignorais totalement ce qu’il en était dans son comportement et autres. Ses paupières avaient beau être closes, j’aurais été capable de retranscrire la couleur exacte de ses yeux. Son front plat, ses sourcils tout aussi pâles que se cheveux, la forme de ses yeux, ses pommettes à peine marquée, son nez fin, la forme de son visage totalement unique qui me faisait sourire et ses lèvres … Dieu que ses lèvres étaient tentantes. Parfaitement dessinées et pulpeuses, c’était un véritable appel au baiser. Oh oui … Je crevais d’envie d’u plaquer les miennes, de les caresser lentement, de les parcourir de la pointe de ma langue, de les mordiller, de les sentir s’entrouvrir sous l’appel de ma langue. Je crevais d’envie mais je rêvais trop surtout. Et les rêves on sait tout ce que ce n’est pas bon du tout ! La regardant dormir, je ne pouvais que profiter de cet instant pour la regarder tout à loisir et profiter de sa beauté surhumaine. Non ce n’était pas une exagération de ma part. Elle était réellement … Surhumaine de par sa beauté ! Ses gémissements et gesticulations dans son sommeil, trahissaient sans aucun doute un cauchemar qui semblait vraiment la tenailler avec force et l’empêcher de trouver un sommeil calme et paisible. J’aurais aimé savoir de quoi elle rêvait et surtout, de quelle façon l’aider à chasser ce cauchemar sans avoir à la réveiller. Mais ça, je ne savais le faire qu’avec ma petite sœur que je connaissais par cœur, jusque dans les moindres petits détails d’aspect insignifiants. Depuis vingt quatre ans qu’elle était dans ma vie, encore heureux que je la connaissais, soit précisé en passant ! Un véritable cri de souffrance et de torture s’échappa des lèvres de la jeune femme qui jusque là était endormie. Sursautant quelque peu devant un tel réveil, je reculais aussitôt la main en la regardant sans mot dire et sans bouger, plongeant mon regard dans le sien. Evidemment, elle était tout ce qu’il y a de plus paumé. Elle n’avait pas l’air de savoir où elle était, ce qu’elle faisait là ni même pourquoi j’étais là. Je ne pouvais que la comprendre. Surtout si elle ne se rappelait pas s’être évanoui dans cette ruelle sombre. Elle ne s’était pas réveillée un seul instant depuis ce moment là, pas même lorsque je l’avais conduis jusque chez moi. « Rafaello… » Sa voix enrouée par le sommeil, me fit frémir doucement. Fronçant les sourcils en la regardant s’approcher très légèrement de moi, je me demandais ce qu’elle était en train de penser. Si elle ne se souvenait pas de son malaise … Qu’imaginait-elle ? Etait-elle en train de se demander si nous avions couchés ensemble ? Non j’en doutais. Quoi que … Si elle avait un petit ami actuellement, elle devait surtout avoir peur de la connerie qu’elle avait pu faire. Mais elle avait de la chance d’être tombé sur moi. Même sous les effets de la drogue, si elle avait cherché à me séduire ou autre, je ne l’aurais pas laissé faire. J’aurais eu envie d’elle … Mais je n’aurais pas craqué. Je n’étais pas ce genre de type, à profiter de ce genre de situation pour coucher avec une fille, aussi belle et parfaite soit-elle. En fait, je n’étais même pas le genre de type à coucher pour une nuit. « Oui ? » Oui c’était bien moi. Au moins elle ne m’appelait pas par un autre prénom.

Sans bouger ni parler, je la regardais fermer les yeux en gémissant doucement.
« On est ou ? Chez toi ? J’ai dormi chez toi ? »
Quel bel esprit de déduction ! Ma parole elle devait être devin … Souriant faiblement en coin, je lui lançais un regard presque désolé. J’aurais sans doute du trouver une autre solution que de l’amener chez moi. Pourvu qu’elle ne m’en veuille pas trop. Mais sur le coup, je n’avais vu que cela plutôt que de la laisser seule dans la rue sans me soucier de tous les malheurs qui pourraient bien lui arriver. « Oui on est chez moi. Et tu dors depuis très exactement … » Lançant un vague regard à ma montre, je lui prêtais ensuite, à nouveau, attention. « Dix heures et trente minutes et quelques, en comptant aussi le malaise et le trajet jusqu’ici. » Dis-je doucement sans la quitter du regard, lui faisant comprendre par là qu’il ne s’était rien passé du tout entre nous … Puisque de toute façon elle avait dormit pendant tout le temps qu’elle avait pu passer dans mon lit. La voyant repousser les couvertures pour se lever, je me levais tranquillement en m’éloignant quelque peu du lit pour la laisser le plus tranquille possible. La voyant se lever et retomber aussitôt, j’eus un brusque mouvement pour la rattraper, abandonnant presque aussitôt. C’était un coup à ce que je tombe avec elle, sur elle. Autant dire … Très mauvais plan ! « Il est quelle heure ? Je ne me sens pas bien… » Me passant lentement la langue sur les lèvres en la regardant toujours, j’enfouis mes mains dans mes poches en soupirant faiblement. Oui j’avais cru remarquer qu’elle n’était pas bien. « Il est midi passé. Mal de tête ? Tu veux un cachet pour ça ? » Lui demandais-je doucement en fronçant quelque peu les sourcils. Si elle ne me demandait pas une drogue, ce serait un véritable exploit ! « Rafaello… Ou est mon sac ? Ma drogue… J’ai besoin… » Qu’est-ce que je disais déjà ? Ah oui … Que ce serait un exploit. Il ne fallait pas trop en demander non plus. C’était une droguée et elle n’avait pas eut sa dose de la veille alors qu’elle était déjà en manque. Autant dire que c’était tout bonnement impossible qu’elle ne me la demande pas à présent. « Non je crois que c’est plutôt d’un bon repas que t’as besoin pour commencer. Et ça tombe bien puisque j’ai préparé le déjeuner. Je ne t’invite pas à le partager … Puisque je ne te laisse pas le choix. Et pas la peine de chercher ton sac, j’ai récupéré la dose. Je te la rendrais quand tu iras mieux, bien sûr. Tu veux manger maintenant ou prendre une douche avant ? » Sans trop attendre de réponse de sa part, comme pour lui rendre une once d’intimité alors que je l’avais vu presque totalement nue, je me détournais d’elle dans l’intention de quitter la pièce. Avant de sortir, je la regardais à nouveau. « J’ai lavé tes vêtements et les ais mis au sèche linge. Ils devraient être secs maintenant. Si tu veux les récupérer … » Souriant faiblement, je quittais la pièce pour regagner la cuisine où le repas était près.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 30 Avr - 17:22

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Taz, tata, peanut, bonbon, xeu, Came, Hélène, keuch, cheval - horse, smack, brune, brown, meumeu, rabla, schnouf, poudre, peuf, meux, marron, ronron, bedi, chocolat et tant d’autre… tant de terme pour designer une drogue, tant de mot pour se faire comprendre entre drogué… Je connaissais ces mots par cœur, pas la peine de me prendre pour une inculte, étant une pure droguée, je ne pouvais que les connaitre. Tout comme se faire un fixe, un rail, une trace, un shoot… Sniffer, se piquer… tout ça c’était devenu mon monde, oui le mien … Est-ce que j’en étais fière pour autant ? Non pas du tout. Je me détestais même pour avoir fait cette connerie. La connerie de me droguer, d’avoir accepté cette petite pilule bleu lorsque l’on me l’a proposé. La laisser sur ma langue fondre et fondre encore, ingurgité la poudre et la laisser agir. Devenir totalement joyeuse, rire a en pleurer, sauter et encore sauter, danser, tournoyer, faire la folle, se laisser tomber a même le sol regarder le plafond avoir l’impression de voler, sentir une sensation de bien être, planer totalement, voir le monde en rose tout est beau tout est parfait. Oui c’était une sensation qui me faisait du bien mais qui malheureusement me détruisait aussi. Sentir la poudre glisser dans ma narines, m’essuyer me frotter et partir en bad totale en moins de deux minutes, saigner du nez n’était même plus dérangeant pour moi. Cela faisait parti du quotidien, tout comme la perte d’appétit, ou bien même la perte de connaissance lorsque je me shoot un peu trop… Combien de fois avais-je perdu connaissance ? Je ne les comptais plus. Je n’avais pas fait d’overdose, je n’étais pas non plus suicidaire, j’avais une fille a éduquer même si depuis maintenant deux mois j’étais en procès pour essayer d’avoir sa garde. Je n’avais pourtant strictement rien fait, je ne l’avais jamais mal traité, je ne l’avais jamais oublié, elle avait toujours eu ce qu’elle voulait, j’étais une bonne mère pour elle… Mais faut croire que les journalistes eux aiment bien faire chier le monde en balançant des atrocités. Tout comme le fait que j’aurais tué ma première fille en étant drogué. Alors qu’à l’époque je ne me shootais pas… Non, un simple camion avait merdé…. Ils sont là pour faire foirer nos vies, ils sont la pour nous rabaisser et nous pourrir notre existence. S’ils ne s’en étaient pas mêlés s’ils n’avaient pas lancé de fausse rumeur, je n’aurais pas ouvert la porte sur les services sociaux ce fameux matin là… Ils ne m’auraient pas enlevé ma fille sous mes yeux sans que je ne puisse comprendre quoi que se soit… Ce jour là fut le pire jour de toute ma vie. Et m’énerver devant eux n’avait pas arrangé les choses.

Je me souvenais parfaitement des bras de mon frère se refermer sur moi pour m’empêcher de frapper cette femme qui essayait de me faire comprendre ce qu’il se passait. Mais ce qui me faisait tenir c’était bien ma fille. Elle qui savait que j’étais une bonne mère… elle qui ne cessait de me dire qu’elle m’aimait et qu’elle me voulait moi et personne d’autre. La séparation nous avait encore plus rapprochés. Oui tellement que maintenant elle dormait tout le temps avec quelqu’un. Elle rejoignait souvent Lucie dans son lit le soir et quand je pouvais dormir avec elle la voir, elle me rejoignait. Elle était en manque d’amour elle avait besoin de sa mère, et elle savait parfaitement ce qui se passait. Elle n’avait que deux ans et demi et elle comprenait déjà qu’elle risquait de perdre sa mère. Perdre dans un sens tout de même un peu plus positif que si je venais à mourir… Ma fille était tout ce qu’il me restait, j’avais déjà perdu la première dans un terrible accident de voiture, un accident qui m’avait couté une morte lente via la drogue, c’était comme une sorte de punition pour moi et j’en étais plus que consciente. Je devais tout faire pour m’en sortir, et m’en sortir voulait dire bien évidemment stopper toute drogue pour pouvoir me sevrer. Mais si seulement c’était aussi facile que cela… Non c’était difficile, c’était voir quasiment impossible. J’étais faible, j’étais une pauvre fille et je le resterai toute ma vie. Faire des malaises, me disputer avec ma famille c’est tout ce que je savais faire, cauchemarder sur Camilya, était de plus en plus fréquent, je ne m’en sortirais jamais, non vraiment jamais… Plus le temps avançait et plus je m’enfonçais dans les abysses de la drogue, je n’avais pas le choix, c’était foutu d’avance… Un cri le mien, une sueur la mienne aussi, un souffle toujours le mien… Déglutissant longuement je m’étais réveillé dans une chambre qui n’était pas la mienne et je ne pouvais pas le rater. Cette pièce m’était totalement inconnue, mais le propriétaire lui, ne l’était pas. Rafaello…Le voir au réveil de bon matin, c’était…. Hum, bien. Le détaillant du regard je murmurais lentement son prénom. Doux prénom, italien, tout ce que j’aimais. Oui Rafaello était le genre de type que j’aimais. Bruns, charismatique, sensuel, charmeur, énigmatique, beau gosse, une voix suave et grave a souhait, une voix qui vous envoute et qui vous rend totalement dingue… « Oui ? » cette voix… Frissonnant doucement à l’accent plus que parfait de Rafaello, je plongeais mon regard dans le sien tout en souriant faiblement. Parfait… oui, un accent italien, en même temps, il était italien, on ne pouvait pas rater ça. Oh non… Même si ses yeux étaient bleus….

Hum… Rafaello était un très bon parti. Un putain de beau mec à en crever sur place tellement il était jouissif. Me rapprochant lentement de lui, en regardant vaguement la chambre dans laquelle nous étions, je tournais alors les yeux vers sa bouche et son cou le regardant avant de monter mes yeux vers les yeux lui demandant ou on était et si j’avais dormi dans cette chambre. « Oui on est chez moi. Et tu dors depuis très exactement … » Le voyant regarder sa montre, je suivais le même chemin que lui en plissant doucement les yeux. J’avais des yeux très sensible, très, très sensible. Les yeux bleus de toute façon avaient pour particularité d’être plus sensible à la lumière c’était bien connu… « Dix heures et trente minutes et quelques, en comptant aussi le malaise et le trajet jusqu’ici. » Le malaise ? Oh… Bordel j’étais encore tombé dans les pommes et tout ce temps. Soupirant longuement en fermant brièvement les yeux je mes frottais rapidement de mon pouce et mon index en frissonnant longuement. Il s’était occupé de moi toute cette nuit ? Mais comment étions nous rentrés ? Est-ce qu’il avait une voiture ? Est-ce qu’il m’avait porté jusqu’ici ? D’ailleurs dans quel quartier on était ? Je n’en savais foutrement rien. « Encore…Merde je me suis évanouit quand ? Je n’ai aucun souvenir… » Soufflai-je doucement en le regardant lentement le détaillant de haut en bas, il était beau… en même temps je l’avais toujours trouvé beau, dès le premier regard, il m’inspirait vraiment… Me mordant lentement la langue, je poussais rapidement les couvertures d’un coup de pieds, posant alors ceux-ci sur le sol légèrement frais. Me levant je retombais aussitôt, mes jambes trop tremblantes, ma tête me tournant de trop pour me lever aussi rapidement. Le voyant se retenir de me rattraper j’inspirais longuement lui demandant alors qu’elle heure il était. J’avais dormis dix heures passé, ok mais l’heure je ne la connaissais toujours pas… « Il est midi passé. Mal de tête ? Tu veux un cachet pour ça ? » Le regardant en souriant je passais lentement ma langue sur mes lèvres tout en frissonnant longuement. Aucun cachet, non aucun cachet ne me faisait du bien pour le mal de tête, la drogue, elle seule pouvait me soulager…. Toussant légèrement, je tirais mes cheveux en arrière en posant ma main sur ma cuisse la frottant doucement sans trop savoir quoi faire. « Ouais… Mal de tête, ça va passer tout seul, j’ai l’habitude, les cachets ne marchent pas… » Dis-je doucement d’une voix enroué par le sommeil. Mais ce qu’il me fallait a tout prix c’était ma dose de drogue, cette petite poudre blanche, et vu l’état de manque dans lequel j’étais il me fallait a tout prix sniffer en moins de deux minutes tout irait mieux… Oh oui… Le lui demandant je regardais ses yeux, d’un bleu fabuleux, un regard intense, je cru mourir sur place tant sa beauté me subjugué.

« Non je crois que c’est plutôt d’un bon repas que t’as besoin pour commencer. Et ça tombe bien puisque j’ai préparé le déjeuner. Je ne t’invite pas à le partager … Puisque je ne te laisse pas le choix. Et pas la peine de chercher ton sac, j’ai récupéré la dose. Je te la rendrais quand tu iras mieux, bien sûr. Tu veux manger maintenant ou prendre une douche avant ? » Relevant la tête, j’entrouvris la bouche, prête a dire quelque chose, prête a riposter mais bizarrement aucun son ne sorti de ma bouche, juste un mal de ventre atroce me submergea de part et d’autre de mon abdomen. Grimaçant lentement, je plissai les lèvres en détournant le regard, scrutant la chambre de Rafaello. Elle était sublime, classe, simple, une chambre que j’aimais bien. Frissonnant violemment, la douleur devenant de plus en plus forte, je sentis la sueur perler à nouveau a mon front tout en déglutissant longuement. Nom d’un chien il me fallait a tout prix à la drogue, j’en avais terriblement besoin, pourquoi me faisait-il ça ? Pourquoi ? Je me le demande bien… Inspirant longuement, sentant l’air passer dans ma gorge, je grimaçais de plus belle. Ma gorge était tellement sèche que l’air paraissait être des milliers de couteaux qui me lasseraient de l’intérieur. Toussant quelque peu, je relevai les yeux vers le visage doux et angélique de Rafaello. Mon dealer. Le voyant se reculer, pour sortir de la pièce, je le suivais du regard me sentant tellement fragile, tellement faible… s’en devenait presque pathétique. « Peut m’importe… Manger… Je ne veux pas abuser de ton hospitalité… Je partirais rapidement, comme… si je n’avais jamais été là promis… » soufflai-je doucement d’une voix coupé par la sècheresse de ma bouche. Essayant de déglutir tant bien que mal je passais ma langue sur mes lèvres en inspirant longuement. Il avait préparé le déjeuner ? Quoi ? Italien ? Je n’étais pas du genre à manger beaucoup, encore moins depuis que je me droguais… C’était bien connu, la drogue coupe l’appétit plus que de raison… Et l’appétit je l’avais perdu depuis près de deux ans maintenant… Je ne mangeais que rarement, quelques petites bouchées qui réussissait a me caler et voilà… De toute façon dès que je mangeais de trop, je vomissais… Et je vomissais bien assez lorsque j’étais drogué, ou en pleine descente. Je vomissais même trop en fait… A tel point que ma gorge était constamment enflé et abimé.

« J’ai lavé tes vêtements et les ais mis au sèche linge. Ils devraient être secs maintenant. Si tu veux les récupérer … » Haussant un sourcil, je baissais mon visage pour voir mes vêtements. Ah oui, une chemise. J’avais déjà oublié que je portais des vêtements à lui… enfin des… Plutôt un haut… Ce qui voulait dire qu’il m’avait changé… Le regardant sortir de la pièce, je tirais sur ma chemise voyant alors ma poitrine nue dessous. Qu’avais-je fait la veille ? Totale trou noir. Soupirant longuement je me frottais vivement le visage en tremblant de plus en plus. Il m’avait appelé pour une dose, oui… ça je m’en souvenais, j’étais au cimetière pour voir Camilya. Et quoi d’autre ? Quelle était ma tenue de base ? Une robe, oui, une robe ! J’avais fait un shoot juste avant de partir pour le cimetière… Petit à petit les images me revenaient… C’était parfois dur de se souvenir, surtout lorsque l’on est en manque. La douleur était tellement intense que l’on en oublie tout le reste. Me laissant tomber en arrière sur le lit, je regardais le plafond en gémissant quelque peu. Bon… Le shoot, le cimetière et Rafaello… quoi d’autre ? Ah oui ma sœur. Solanà. Notre dispute, mes vomissements… Hum… Rien ne changeait quoi. Clignant des yeux, je restais un petit moment ainsi avant de m’étirer longuement faisant craquer plusieurs articulations de mon corps tout en tremblant. Me redressant sur mes avant bras je tournais rapidement sur moi-même me trouvant sur le ventre scrutant alors la chambre de ce bel italien. Hmpf. J’aimais… Rafaello était, je pense, un homme bien. Je ne le connaissais qu’en temps que dealer, mas je savais qu’il était un type bien, je le ressentis et ces choses là ne trompe jamais. Me relevant lentement en tirant sur la chemise, celle-ci tombant juste sous mes fesses, je l’époussetai quelque peu, me faisant alors de l’air. Pinçant ma bouche, je tournais sur moi-même en filant rapidement sur l’une des tables de chevet. Sans plus attendre j’ouvrais les tiroirs fouillant alors sans faire de bruit, guettant la moindre blancheur, le moindre sachet… Rien. Allant faire de même a l’autre table de chevet je ne trouvais rien. Tournant sur moi-même je filais sur le bureau faisant alors de même et très rapidement. Serrant les poings comme jamais je me le mordis pour ne pas hurler de rage. J’avais besoin de la sentir en moi, j’avais ce besoin vital qu’elle glisse là de suite en moi, qu’elle me fasse frémir, qu’elle me donne chaud… Je voulais qu’elle me caresse, je voulais qu’elle titille mes veines, mon sang, qu’elle s’immisce dans tout mon corps… qu’elle me fasse vibrer, rire, délirer qu’elle m’apaise, qu’elle me fasse tout simplement du bien. Reculant en posant les mains sur mes hanches je me pliais en deux en tremblant violemment. Bordel j’avais vraiment mal partout. Gémissant quelque peu, je me massais le ventre en me redressant marchant alors vers la porte.

La cuisine… Ouais la cuisine. Plissant les yeux, je me tenais au mur au cas où, marchant d’un pas lent, sur la pointe des pieds, comme pour paraitre toute petite, je penchais ma tête en avant pour sortir de la chambre tombant sur ce qui avait l’air d’être le salon. Inspirant longuement, je regardais autour de moi comme curieuse avançant tout de même un peu. Tombant alors sur un chevalet orné d’un tableau a moitié peint, de toute évidence pas fini du tout. Mais bon sang, il y avait de la matière. Un sacré coup de main… M’avançant je plantais devant en le regardais de haut en bas en penchant la tête sur le côté. Le concept était… Beau. Les couleurs, tout… Souriant en coin je reculais lentement en me tournant vers la cuisine regardant alors Rafaello. Filant vers lui, je soupirais longuement en m’accoudant alors au bar. « Je ne savais pas que tu peignais. En tout cas bon boulot, j’aime beaucoup ta façon de dessiner. Et puis le faire au crayon juste avant de le peindre… Je fais ça aussi quand je peints, quand j’ai la foi de peindre… Moi ce que j’aime c’est peindre avec les doigts… Je m’éclate… » Dis-je doucement en regardant la cuisine de Rafaello. Passant ma main dans mes cheveux qui tombaient sur mes épaules, je tournais un vague regard derrière moi en me tournant. Filant de son coté, je tirais lentement une chaise me laissant alors tomber dessus posant ma tête sur la table provoquant un bruit mat. « Aie… » Me relevant aussitôt je posais ma main sur mon front me calant au fond de la chaise je repliais les jambes contre ma poitrine posant alors mes pieds sur le rebord de la chaise. Mon menton sur mes genoux je regardais la table en frissonnant longuement. « Je suis désolée… D’avoir ruinée ta soirée, il était tôt en plus quand on s’est vu… Je peux te rembourser tout ce que t’as pas pu vendre… ça ne me gène pas… » Fermant brièvement les yeux j’enroulais mes bras autour de mes jambes les serrant fortement en tremblant de plus en plus. Ma mâchoire se serrant je me sentis pâlir sous le manqua ardent. Il me fallait a tout prix une dose et vite, je n’avais rien prit depuis plus de vingt quatre heures, chose qui n’était pas arrivé depuis trop longtemps…

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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyLun 2 Mai - 3:24

A night like others...or not

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La vie arrive rarement comme on l’aurait voulu et désiré. La vie aime faire des putains de mauvais coups à tout le monde. La vie … La vie ne cherche pas nécessairement à rendre heureux chaque personne présente sur cette terre. Oh ça non … Il ne fallait pas déconner et trop en demander non plus ! La vie est faite de son lot de surprises plus ou moins bonnes, de surprises … Carrément surprenantes, de petits malheurs et de petites joies. La vie c’est la vie tout simplement. Et moi je devais bien reconnaître qu’elle n’avait pas été franchement tendre avec moi. Mais … Je me contentais de ce qu’elle pouvait m’apporter et m’offrir. Même si cela signifiait, pas grand-chose à vrai dire. Je devais reconnaître qu’en presque trente ans d’existence, je ne me souvenais pas d’un seul instant durant lequel j’avais été heureux. Joyeux et content, oui, cela m’étais clairement arrivé. Mais pleinement heureux, sans soucis en tête ou quoi que ce soit de ce genre là … Non, jamais. Mon passé ne me permettait absolument pas cela. Violence, dégoût, choc, fausse histoire d’amour, trahison, mafia, immigration, trafique de drogue, faire la manche, tomber sous le charme d’une femme qui n’était pas le moins du monde faite pour soit. Bref … Que de merdes. Oui je le répète, que de merdes dans ma vie en presque trois décennies. Et ce n’était en rien de l’exagération de ma part. Et comme si cela ne suffisait pas, j’étais tout bonnement incapable d’en parler à qui que ce soit. Non … Je n’étais vraiment pas du genre à me livrer facilement. En fait, seul ma sœur connaissait tout de ma vie dans les moindres détails. Peut-être que certains de mes amis en connaissait une bonne partie … Mais ces amis là étaient on ne peut plus rares et ne savaient vraiment pas tout. Non seulement parce que j’avais honte de la majorité de ma famille et de tout mon passé. Mais aussi parce que je ne supportais pas la pitié des gens. Je ne voulais pas que l’on se montre prévenant avec moi ou que l’on se comporte avec moi comme avec un gamin. J’étais grand, adulte et j’avais du vécut. Il n’était pas utile de prendre des pincettes avec moi, même s’il était évident que certains sujets étaient franchement difficiles à aborder pour moi. Mais dans ces cas là j’étais tout de même capable de faire mine de rien et ne pas laisser le moindre froid s’installer dans la conversation, ou autre. Ces épreuves m’avaient rendu fort, il fallait bien le reconnaître. Fort … Mais aussi un brin insensible selon certains. A moins que ce ne soit justement, plus compréhensif envers les autres. Je savais ce que ça faisais de ne pas connaître le bonheur. Du coup … je pouvais comprendre ceux qui étaient malheureux et je prenais davantage le temps de les écouter se plaindre. Parce que moi j’étais incapable de le faire en déballant mon sac, et je ne doutais pas que ça me ferait un bien fou. Mais … Même en le sachant, je ne parvenais pas à m’y faire et à accepter de parler à qui que ce soit de tous les sujets qui m’étaient difficiles et concernaient mon passé compliqué.

Ma compassion m’empêchait toutefois, de me montrer trop curieux envers mes clients qui venaient se fournir régulièrement chez moi. J’avais pour principe de ne jamais chercher à savoir pourquoi telle ou telle personne se droguait. Chacun avait ses raisons et peu avaient envie d’en parler. Il arrivait que je devienne le confident de certains des drogués que je fournissais et généralement, ils appréciaient de déballer leur sac à une personne plus ou moins extérieure à leur vie. Une personne qu’ils ne voyaient que peu souvent mais de façon régulière tout de même. Quelqu’un qui écoutait sans juger et qui ne se permettait pas de faire des conseils mal placé. Oui, un type calme, discret et à l’écoute. Un type qui acceptait d’écouter et qui comprenait ainsi les raisons pour lesquels les gens se droguaient. Je n’étais vraiment pas du genre à juger et encore moins de façon négative. Je fournissais sans commenter, vendais mes drogues sans faire culpabiliser les acheteurs. Bref … Je vendais sans faire d’histoire et sans chercher à entrer dans la vie privée de ceux qui venaient me voir plus ou moins régulièrement, mais toujours pour avoir des doses de drogue. Quoi qu’il en soit … J’étais juste un dealer qui respectait ses clients et allait jusqu’à les écouter lorsqu’ils en avaient besoin. Oui, ça s’arrêtait là. Même concernant Nastazià, j’étais là uniquement en tant que dealer. J’ignorais absolument tout d’elle. Contrairement à d’autres clients, elle ne cherchait pas à m’expliquer pourquoi elle se droguait. J’ignorais donc absolument tout d’elle. Je me contentais donc de lui apporter ses doses à des heures et dans des lieux que je désignais moi-même, lui indiquant par de brefs appels, ne lui laissant pas le temps de me dire quoi que ce soit d’autre. A quoi bon de toute façon, puisque nous n’avions rien à nous dire ? Si encore nous avions eus quoi que ce soit à nous raconter, nous aurions parlé … Sans doute. Mais … je n’étais que son dealer et elle, elle était une mannequin riche et célèbre. Pourquoi une fille comme elle, aurait-elle put me trouver le moindre intérêt ? En temps normal je devais déjà m’habituer à l’idée que mes clients se foutaient royalement de moi. Elle était comme les autres donc … Pourquoi me prendre la tête à ce sujet ? Non, je ne me prenais pas la tête à vrai dire, je m’en fichais pour de vrai et pour de bon. Et même si je m’en fichais, même si elle n’était qu’une cliente parmi tant d’autres, lorsqu’elle fit un malaise devant moi, je ne pu m’empêcher de la porter jusque chez moi. Très stupide … Mais je ne voyais pas d’autre solution dans l’immédiat et la laisser seule dans la rue à cette heure ci et dans cette tenue, c’était tout bonnement hors de question. Et puis ce n’était pas comme si j’étais le genre de type à abandonner les gens qui avaient besoin d’une quelconque aide, derrière lui. Non … J’étais peut-être même trop gentil tout le temps.

Lorsqu’elle revint à elle alors que j’étais en train de rafraichir son visage à l’aide d’un gant humide, j’eus un léger sursaut lorsqu’elle se réveilla et se releva d’un bond. Des plus surpris, je reculais ma main en la regardant se redresser et s’éloigner aussitôt de moi. Sans un mot et sans la quitter du regard, je la laissais faire et regarder tout autour d’elle pour tenter sans doute de comprendre ce qui lui était arrivé, où elle était et comment elle était arrivée là. Regardant alors les vêtements qu’elle portait, elle devait aussi se demander ce que nous avions pu faire. Avions-nous couché ensemble ? Non … Bien sûr que non. Je n’étais véritablement pas le genre de type à profiter d’une situation de ce genre. Je ne couchais pas avec une fille inconsciente tout simplement parce que c’était un viol pur et dur à mes yeux. Et je ne couchais pas non plus avec une fille ivre ou droguée. Car … A mes yeux, cela revenait au même, c’était du viol. Une fille qui n’était pas pleinement consciente, n’était pas réellement consentante. Alors qu’elle cherchait à savoir depuis combien de temps elle dormait, je lui répondis que cela faisait plus de dix heures, en précisant que c’était malaise et trajet jusqu’ici, comprit. « Encore…Merde je me suis évanouit quand ? Je n’ai aucun souvenir… » Haussant les sourcils, je la regardais longuement, laissant le silence s’installer un bon moment avant de me décider à lui répondre. « Ben … Tu t’es évanouie il y a plus de dix heures trente, comme je viens de te le dire. Dans la ruelle … Alors que tu t’apprêtais à partir après que je t’aie vendu ta dose. T’as oublié ? Et pourquoi encore ? Ca t’arrive souvent ? » Demandais-je doucement, sans la quitter du regard, la voyant alors me détailler longuement et lentement. A croire qu’elle ne me reconnaissait même pas et cherchait à comprendre qui j’étais au juste. Etait-ce possible ? Non tout de même pas … Il y avait certaines limites. Qu’elle ne se souvienne pas de ce qu’il s’était passé, c’était une chose. Mais qu’elle aille jusqu’à ne pas me reconnaître … Ok je n’étais que son dealer. Mais ça faisait tout de même deux ans que c’était le cas. Deux ans que nous nous voyions toutes les semaines … Sans jamais nous parler pour de vrai. Ou alors c’était comme de recevoir un puissant et violent coup sur la tête … Elle redécouvrait le monde et ce qui l’entourait. Hm … Il était sans doute temps pour moi, de revenir à moi et de manger un bout. J’avais faim. Et la faim … Me rendais assez étrange, je devais bien l’avouer. Non … Pure vérité et pas du tout une exagération de ma part. Lorsque Nastazià voulut se relever, j’en fis de même en quittant le lit pour m’en éloigner et ainsi lui laisser la place de se lever. Sauf que ça, c’était sans compter sur son corps qui semblait vouloir lui jouer des tours puisqu’elle retomba presque aussi rapidement sur le lit. Par peur de tomber avec elle et de nous retrouver dans une position des plus gênantes, je m’empêchais difficilement de la rattraper. Le lit était juste derrière elle … Autant dire qu’elle ne risquait pas de se faire le moindre mal !

La détaillant longuement du regard, je fini par lui proposer un cachet pour le mal de tête, voyant qu’elle semblait souffrir sans trop le montrer pour autant. A croire qu’elle suivait réellement le célèbre ‘meurt en silence’. « Ouais… Mal de tête, ça va passer tout seul, j’ai l’habitude, les cachets ne marchent pas… » Sans mot dire, je me contentais de hocher lentement la tête, sans trop savoir ce que j’étais censé faire pour elle si elle refusait de prendre quoi que ce soit pour la douleur alors qu’elle avait mal à la tête. Je n’avais pas de remède miracle moi, malheureusement pour elle. L’autre solution était la drogue. Allais-je lui proposer cela alors qu’elle semblait aller vraiment mal ? Non … Evidemment que non. Elle était encore sous mon toit à l’instant présent et je ne tenais pas à la voir faire une overdose ici. J’avais déjà eus suffisamment peur pour elle lorsqu’elle avait fait son malaise, sans en rajouter une couche à présent. Elle s’en fichait peut-être … Mais moi non ! Non, pas le moins du monde même. Je ne tenais pas à assister à cela, si elle devait réellement passer l’arme à gauche très prochainement. Comme j’aurais du m’y attendre, elle me demanda alors sa dose. Oh non je ne comptais pas la lui donner de si tôt. Lorsqu’elle serait à nouveau sur pieds ok … Mais en attendant … Eh bien dans l’immédiat j’allais m’atteler à la tâche de la remettre sur pieds. Un bon repas, une douche chaude… Et tout irait pour le mieux ! Ce que je ne me fis pas prier pour lui dire d’ailleurs. Alors qu’elle venait d’ouvrir la bouche dans l’intention de me répondre sans doute, la jeune femme la referma rapidement en détournant le regard, une grimace de douleur mal dissimulée, tordant son beau visage. Me passant rapidement la langue sur les lèvres, je la regardais en fronçant quelque peu les sourcils. « T’es sûre pour les cachets … ? » Demandais-je d’une voix quelque peu hésitante. J’avais beau n’être jamais tombé dans la drogue en tant que drogué, je savais parfaitement ce que subissaient ceux qui cherchaient à arrêter tout cela. Entre autres, ils devaient subir des douleurs dans tout le corps, plus ou moins supportables selon les moments. Certes Nastazià s’était certainement drogué la veille ou l’avant-veille. Mais pour elle cela représentait sans doute beaucoup, si elle était habituée à des doses quotidiennes. « Peut m’importe… Manger… Je ne veux pas abuser de ton hospitalité… Je partirais rapidement, comme… si je n’avais jamais été là promis… » Levant les yeux au ciel, je lui adressais un regard moqueur en souriant faiblement en coin. Comme si sa présence chez moi me dérangeait. Si tel avait été le cas, je l’aurais secoué pour la réveiller ou lui aurait flanqué un verre d’eau en plein visage, comme on me l’avait déjà fait à maintes reprises. « T’inquiète pas pour ça tu veux ? Si je te propose de manger c’est que tu ne me déranges pas du tout alors pas de souci ! »

Lui lançant un dernier regard, je me détournais d’elle pour quitter la pièce, m’arrêtant en cours de route pour lui annoncer que j’avais lavé et séché ses vêtements, pour le cas où elle désirerait les récupérer. Souriant faiblement, je la laissais donc là, pour rejoindre la cuisine où j’avais été un instant plus tôt pour préparer le déjeuner. Tranquillement et lentement, je finis de mettre la table en ajoutant les boissons, faisant réchauffer la sauce Carbonara à feu doux, sans réaliser que Nastazià avait quitté la chambre et se trouvait à présent dans le salon, devant mon chevalet et donc, ma peinture en cours. « Je ne savais pas que tu peignais. En tout cas bon boulot, j’aime beaucoup ta façon de dessiner. Et puis le faire au crayon juste avant de le peindre… Je fais ça aussi quand je peints, quand j’ai la foi de peindre… Moi ce que j’aime c’est peindre avec les doigts… Je m’éclate… » Souriant faiblement, je baissais encore le gaz pour me tourner lentement vers elle, tournant un bref regard vers le tableau que je connaissais par cœur pour avoir passé des heures dessus. Heureusement que les couleurs n’étaient pas encore apportées sur le personnage principale qui n’était autre que Nastazià elle-même. Sans ces couleurs, elle ne s’était pas reconnue. Et fort heureusement, je devais dire ! Je n’osais même pas imaginer la gêne que cela pourrait occasionner entre nous si elle venait à réaliser qu’elle m’inspirait un tel tableau. Et encore, ce n’était rien du tout ça ! Que serait-ce si la scène avait été … Hum érotique dirons nous ? Oui … Elle m’avait déjà inspirée un tableau de ce genre. Mais encore là … Elle n’était pas reconnaissable le moins du monde. Souriant toujours, je la regardais longuement sans faire de commentaire sur son maquillage défais et ses cheveux encore quelque peu en bataille. Même au saut du lit elle était … Diablement parfaite ! « Hm je suis … Peintre à mes heures perdues. Depuis longtemps … Toujours, en fait ! J’aime beaucoup peindre avec les doigts moi aussi. C’est moins précis et ça a rarement un sens à la fin … Mais c’est plaisant de sentir la texture de la peinture et glisser ses doigts sur sa toile. Et merci pour les compliments. Moi aussi j’ignorais que tu peignais. » Finis-je par dire en haussant vaguement les épaules. En même temps … J’ignorais tout d’elle, ou presque. Le peu que je savais, ce n’était que du superflu. Prénom, nom, métier et le fait qu’elle se droguait. Tu parles de la connaître hm … Ce n’était vraiment rien du tout ça ! Le plus intéressant c’était sans doute ses passe temps, ses passions, ses hobbies, sa vie, son passé, son caractère, sa façon de voir les choses ou de les faire. Bref … Absolument tout ce que j’ignorais du tout au tout ! Est-ce que je désirais en savoir plus à son sujet ? Clairement oui ! Mais je n’étais pas assez stupide pour le lui faire savoir. Je n’étais que son dealer et absolument pas de son monde. Alors pourquoi accepterait-elle un seul instant de me parler plus qu’il ne le faut ? Il ne s’agissait peut-être là que de préjugés. Mais je ne tenais pas à prendre le risque d’être rejeté par elle. Non … J’avais bien trop peur.

Sans mot dire et sans bouger, je la regardais faire le tour du bar pour entrer dans la cuisine. Presque malgré moi, mon regard descendit sur ses longues jambes fines parfaitement galbées et d’une grande pâleur qui représentaient sans nul doute, à elles seules, un fantasme puissant. La voyant s’asseoir sur une chaise, je relevais bien vite le regard vers son visage en déglutissant longuement. Le souffle coupé, je détournais le regard, entendant alors un bruit assez fort. « Aie… » La regardant de nouveau, je haussais d’abord un sourcil en la regardant sans comprendre, finissant par rire doucement en la voyant se frotter le front. « J’ai oublié de te prévenir que ma table était agressive ? » Fis-je mine de demander en riant doucement. Rire qui s’étrangla bien vite dans ma gorge lorsque je la vis ramener ses jambes sur la chaise, les pieds sur le bord de celle-ci et ses cuisses contre sa poitrine. Me passant rapidement la langue sur les lèvres, une nouvelle fois, je me forçais à la regarder de nouveau, levant le regard vers son visage plus que parfait. « Pour rappel … Tu ne portes pas de short ou quoi que ce soit d’autre qu’un string sous cette chemise … » Lui rappelais-je l’air de rien avant de me détourner tranquillement d’elle. Ce n’était pas que la vu de son corps me dérangeais … Loin de là même ! Mais … Je devais bien reconnaître, que cela pourrait bien me donner quelques idées, ce que je ne voulais surtout pas. Je n’étais pas ce genre de type. Pas du tout même ! « Je suis désolée… D’avoir ruinée ta soirée, il était tôt en plus quand on s’est vu… Je peux te rembourser tout ce que t’as pas pu vendre… ça ne me gène pas… » Soupirant doucement et sans répondre, je sortis deux assiettes pour les remplir plus que de raison l’une comme l’autre, de pâtes et de sauce avant de les amener sur la table, en en déposant une devant Nastazià, m’installant ensuite en face d’elle en la regardant. « Je ne suis pas dans le besoin et ce n’est pas une soirée de perte qui va me ruiner. Maintenant tais toi et mange ! Se droguer c’est une chose … Mais il faut se nourrir. » Sans dire un mot de plus, je m’emparais de la bouteille de coca pour remplir mon verre, lui en proposant ensuite sans mot dire. Une fois servis, j’entrepris de manger, me figeant dès la première bouchée. Je cuisinais tous les jours depuis huit longues années. La seule autre personne à avoir mangé de mes plats, était ma sœur. Elle adorait ! Mais elle était ma sœur … Elle n’allait pas me dire que ce que je faisais était mauvais. Mais … Peut-être que Nastazià n’allait pas aimer. Je ne m’étais même pas posé la question de savoir si j’étais un bon cuisiner ou non. Ni même si elle mangeait ce genre de plats. Légèrement gêné, je levais à nouveau le regard vers elle. « Hum…Euh … Je te proposerais bien un truc surgelé ou plat tout prêt mais j’ai pas de ça ici. Alors … Si t’aimes pas je peux commander un truc …»





[HJ : finalement j'ai posté .... Hm j'sais qu'tu m'kiffes va ! Mens pas je le lis dans tes yeux (a) *sort*]
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyLun 2 Mai - 21:54

You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336718-100-100 You're like an angel [TERMINE] 7ecf9694339717 You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336701-100-100 You're like an angel [TERMINE] 24z9oie_th


On ne peut pas dire que ma vie soit des plus glamour et sexy, femme célibataire, n’ayant jamais connu l’amour, n’ayant jamais réellement à le connaitre, je faisais partie de ses femmes que l’on qualifiait comme bourreau du travail, célibataire endurcit, avec des enfants que je voyais a peine… Hors si les gens s’intéressaient réellement à moi, ils verraient par conséquent que je n’étais pas un bourreau du travail… Non loin de là même ! J’étais on ne peut plus intéressé par l’amour et je voulais a tout prix avoir un homme dans ma vie, un homme qui pourrait être la pour moi, me rassurer quand je ne vais pas bien, un homme qui me câline, qui m’accepte comme je suis, c'est-à-dire une fille qui a dû mal a démontrer ses sentiments, qui a du mal a montrer l’amour qu’elle porte pour les gens car elle ne sait pas ce que c’est que d’être réellement aimé… Ok j’avais un frère, une sœur, une mère de substitution, et deux filles… Mais ça c’était l’amour familial… Moi ce que je voulais c’était le vrai amour, l’amour parfait, pur, d’un homme… qui est fait pour moi. Est-ce qu’un jour je le connaitrais ? Est-ce qu’un jour je rencontrerais celui qui est fait pour moi ? Est-ce qu’un jour un homme ne fuira pas quand je lui annoncerai que j’ai une fille… Je n’en savais putain de rien et c’était d’un énervant… Mais en même temps j’avais cessé de chercher l’amour il y a deux ans, à la mort de ma fille. Pourquoi chercher le bonheur ? Quand on vous enlève une partie de votre cœur ? Je me le demande bien. On ne peut jamais panser la mort d’une de ses enfants… Oh ça non. Et je ne pourrais jamais la remplacer… Camylia restera a jamais ma Camylia d’amour, ma petite italienne, celle que j’aimais appeler ainsi, celle qui ne ressemblait vraiment pas a une italienne et qui aimait le crier sur tout les toits… ‘Moi je suis italienne blonde et blanche et je m’assume.’ Du haut de ses six ans elle était déjà parfaite… Réellement parfaite…. Une vraie Canaille. Me réveillant dans le lit de cet apollon, un vrai italien, un pur et dur, un brun, mais aux yeux bleus, je fus tout de même surprise de me réveiller ici. Certes c’était Rafaello, certes je l’adorais, je le trouvais parfait… Mais quand même… Hum… Un homme parfait… Réellement parfait… M’annonçant que je m’étais évanouit, je fus surprise de voir que je ne me rappelais pas. En fait, comme d’habitude… Dix heures de sommeil, ça faisait longtemps que je n’avais pas dormi autant, heureusement que je ne bossais pas aujourd’hui… Heureusement… « Ben … Tu t’es évanouie il y a plus de dix heures trente, comme je viens de te le dire. Dans la ruelle … Alors que tu t’apprêtais à partir après que je t’aie vendu ta dose. T’as oublié ? Et pourquoi encore ? Ca t’arrive souvent ? » Déglutissant doucement ayant mal a la gorge, je la raclais longuement en posant ma main sur mon cou le massant doucement comme pour me soulager alors que je savais pertinemment que ce n’était pas faisable. Foutue drogue, foutue vie… foutue tout… Restant assise sur son lit, caressant la couverture de mes pieds que je bougeais lentement pour tendre un peu mes jambes, je regardais mes jambes nues la chemise cachant l’essentiel. Pale comme jamais, je me mordis doucement la lèvre en le regardant a nouveau tout en scrutant longuement son visage. Me grattant lentement le cuir chevelu en tirant mes cheveux en arrière je soupirai quelque peu.

« J’ai parfois… Quelques pertes de mémoire… La drogue… Lorsque je pers connaissance… si je me retrouve seule, laisse tomber, je ne me rappel de rien, pareil quand je prends parfois quelques drogues… ou fait des mélanges… Je… C’est de plus en plus courant… Je perds connaissance en général… Presque tous les deux jours… J’essaie d’arrêter la drogue, et j’ai tellement mal, que mon corps ne supporte pas… enfin bref, pas très passionnant ma vie… » Dis-je doucement en détournant le regard du sien mal a l’aise en rougissant quelque peu. Il devait s’en foutre de ma vie, il devait simplement se dire que je n’étais qu’une droguée parmi tant d’autre, une pauvre idiote qui va mener sa vie à terme car elle se drogue de trop. Une pauvre fille sans intérêt pour lui… Voilà ce que j’étais, et je ne pouvais pas être autre chose de toute façon… Ramenant mes jambes sur le bord du lit, je posais lentement mes pieds sur le sol tout en frissonnant la tête me faisant horriblement mal en me redressant. Essayant de me lever, je retombais aussitôt sous le mal être qui me rongeait. Avalant avec difficulté ma salive ayant l’impression d’avoir une lame de couteau dedans, je toussais quelque peu, en refusant le cachet qu’il me proposa. A quoi bon ? De toute façon rien ne marchait… J’avais beau prendre des cachets contre la douleur, j’étais tellement nauséeuse que je le recrachais en vomissant, il n’avait jamais le temps de faire effet… C’était ça d’avoir une vie de merde… Une vie a la Cannelle … « T’es sûre pour les cachets … ? » Tremblant violemment rien qu’au mot cachet, je le regardais longuement en me mordant les lèvres. J’avais terriblement mal, partout, comme si l’on me tirait les muscles, des crampes, des douleurs musculaires, comme si on m’avait frappé ou bien même fait faire du sport pendant de longues heures… Le manque… De tout, drogue, nourriture, d’eau… La déshydratation était belle et bien reconnu comme l’un des effets de la drogue. Et comme je ne buvais pas des masses, mes muscles me le faisaient bien comprendre… Passant ma langue sur mes lèvres, je le regardais a nouveau, chose dont je ne me lasserais surement jamais… « Si… tu as des trucs contre les douleurs musculaires… Tu serais un amour… Merci beaucoup, Rrrrrafaello… » dis-je doucement en prononçant bien son prénom avec l’accent Russe. J’aimais bien rouler les r… De toute façon j’avais déjà essayé de ne pas les rouler c’était totalement impossible… Russe dans l’âme… Russe un jour, Russe toujours… On ne change pas ses origines de la sorte… Même si j’avais enfin eu la nationalité Américaine depuis quelques temps… En même temps je travaille chez eux depuis six ans, je pais des impôts, je suis une bonne citoyenne… autant avoir la nationalité et le droit de vote. La double nationalité me permettais rien mais juste le droit de m’exprimer dans le pays ou je vivais actuellement… humidifiant mes lèvres lentement, je relevais un regard vers lui en m’excusant alors de ce que je lui avais occasionné, c'est-à-dire lui monopoliser la soirée, et que bien entendu je pouvais le rembourser pour la perte qu’il avait eu au niveau des ventes. Cela ne me gênait en rien, j’étais prête a le faire, je ne voulais pas être un poids pour lui… Non vraiment pas… « T’inquiète pas pour ça tu veux ? Si je te propose de manger c’est que tu ne me déranges pas du tout alors pas de souci ! »

Sa voix, son accent, bordel, son ton, tout, mais absolument tout… Mon dieu libérez moi… Il allait simplement tuer en parlant… entrouvrant la bouche, aucun son n’en sorti. Le laissant filer je soupirais longuement en baissant le regard sur ses fesses. Une tentation bien trop grande. Envie de tâtonner, envie de le toucher… Un corps qui avait l’air très musclé… Me relevant lentement, je me mis alors a fouiller ses meubles. Table de chevet… Oui, une drogue, il me fallait de la drogue, absolument une dose, un petit cachet… Un petit quelque chose. Ne trouvant rien dans les tables de chevets, je filais vers l’armoire, faisant de même sans trop mettre le bordel. Je ne voulais pas qu’il s’aperçoive que je fouillais. Putain j’avais honte, terriblement honte d’en venir à la pour une putain de dose de merde. Serrant les dents, je n’arrivais pas à m’arrêter, fouiller, fouiller et encore fouiller. Bordel… Fermant les yeux je fermais l’armoire en ayant marre de ne rien trouver. Filant vers la sortie, j’arrivais directement dans le salon. Salon, ou je vis alors une peinture, un très beau tableau commencé mais pas fini. M’approchant de celui-ci je le détaillais longuement et scrupuleusement. Il avait un terrible coup de main. Presque a me faire jalouser. Alors il n’était pas que dealer, il avait une passion dans sa vie, peut être même un boulot la journée… En fait, je m’apercevais que je ne connaissais rien de sa vie… Non à part le fait qu’il soit mon dealer, qu’il soit italien et putain de beau, je ne savais rien de Rafaello. Même pas son nom de famille c’est pour dire. Est-ce que je devais en avoir honte pour autant ? non pas forcément, après tout, pourquoi un dealer serait proche de ses drogués ? Enfin, de ses clients… Se serait un peu pathétique et dérisoire non ? Le commentant sur son tableau, je reculais lentement en penchant la tête quelque peu. « Hm je suis … Peintre à mes heures perdues. Depuis longtemps … Toujours, en fait ! J’aime beaucoup peindre avec les doigts moi aussi. C’est moins précis et ça a rarement un sens à la fin … Mais c’est plaisant de sentir la texture de la peinture et glisser ses doigts sur sa toile. Et merci pour les compliments. Moi aussi j’ignorais que tu peignais. » Regardant la toile, celle qu’il avait alors commencé, je ne pu m’empêcher de sourire. Non mais vraiment, il avait un bon style et un sacré coup de crayon. J’étais terriblement fan il n’y avait pas a redire la dessus. La peinture me manquait atrocement, je n’avais pas peint depuis des années, oui surement depuis la mort de Camylia en fait… Je n’avais plus le courage de peindre, je n’avais plu la foie et l’envie, l’inspiration elle n’était pas trop là. Les seules choses que je faisais c’était de dessiner sur des bouts de papier aux crayons rapidement, je dessinais parfois Rafaello, parfois Marilys, parfois de simple paysage, ma maison en Russie, les souvenirs que j’avais d’Italie, ou bien même de France… que des trucs de la sorte, mais je n’avais pas toucher un pinceau depuis des lustre et senti l’odeur de la peinture depuis trop de temps à mon gout. Je voulais m’y remettre, voir son tableau me donnait l’envie d’y replonger… Oui… aller dans une rue de New-York telle une délinquante prendre une bombe a peinture et dessiner quelques chose rapidement. Délinquante ? Bordel, je m’en fichais, mais j’aimais bien taguer de jolie chose… Je me souvenais encore de quand nous étions arrivés sur New-York… Broadway… La chambre de Camylia avait été peinte par mes soins. Je lui avais fait une vraie chambre de princesse comme elle me l’avait demandé.

D’une couleur rose pale, voir saumon pour ne pas qu’elle se lasse trop vite de ce rose, je lui avais fait un château digne d’une beauté intouchable, j’avais fait tellement de chose j’y avais passé mes journées entières dessus. A genoux sur le sol seulement vêtu d’un vieux t-shirt crayon en main et peinture de l’autre…. Ma particularité ? Être ambidextre. Je pouvais faire deux choses à la fois, je dessinais de la main droite au crayon et de la main gauche je pouvais peindre. Ce n’était pas un réel souci pour moi. Je me souvenais encore de son petit minois qui m’observait pendant que je m’attelais au boulot. Ses petites mains sur mon visage son rire résonner dans la pièce encore vide et ses mains se plonger dans la peinture pour alors marquer sur son mur ses petites mains et à côté les miennes… Celle de sa maman. Des souvenirs poignants, des souvenirs qui me lasserait le cœur, des souvenirs qui me donnaient les larmes aux yeux. Déglutissant longuement, je reculais de la toile en passant ma main dans mes cheveux tremblant violemment. « Un artiste dans l’âme hum… Je peins aussi depuis que je sais tenir un crayon… j’ai réussi à faire des études à la fac de Philadelphie en même temps que le mannequinat. J’ai deux diplômes d’art… Mais pour ce que j’en fais… Puis de toute façon, pas besoin de diplôme pour être peintre. Soit tu sais dessiner soit tu ne sais pas, certes ça s’apprend mais bon beaucoup de peintre connus n’ont jamais fait l’ombre d’une étude … En tout cas, Rafaello, j’aime ce que tu fais, si tu as d’autre tableau… Je suis pour les voir, tu les exposes ? Ou tu les gardes pour toi ? » Demandai-je doucement en me tournant vers lui m’appuyant alors contre le bar regardant sa cuisine. Souriant faiblement, je baissais lentement la tête pensant encore à Camylia. Elle me manquait, le vide qu’elle avait créé en moi était affolant et terrible. La perte d’un enfant et pire que tout… Pire que si l’on me plantait des milliers de couteaux en plein cœur. Ce n’était pas une suite logique, j’aurais dû mourir avant elle, elle était si jeune… Tellement jeune elle venait tout juste d’avoir six ans … A quelques semaines près… Si seulement je n’avais pas fait ce détour elle serait toujours là, en vie, elle sauterait de joie, je ne me droguerais pas, je ne serais surement pas là, je ne connaitrais peut être pas Rafaello… Mais entre sa fille et un homme qui nous plait… Le choix était malheureusement vite fait. Ma fille passait avant lui. Je ne doute pas du destin. Si nous étions réellement faits pour nous rencontrer, je l’aurais connu d’une autre façon. Via ses peintures… Au parc ? Je n’en sais rien, mais je croyais un tant soit peu au destin. Est-ce que cela me donnait de l’espoir pour avancer ? Me sortir de cet immense trou béant qui était en train de m’absorber encore et encore chaque jour ? Peut être bien… Mais malheureusement tout allé de mal en pis. Ma vie n’avançait pas, elle reculait. Je n’avais jamais eu réellement de chance, non jamais… Pourtant j’avais accepté Camylia très rapidement, oui, après tout c’était ma fille, je l’avais porté en moi et elle n’y était strictement pour rien dans ce qui était arrivée… Elle était un ange tombé du ciel, elle avait embellit ma vie, elle m’avait permis de me sortir de cette dépression dans laquelle j’étais entrée, elle m’avait permis de changer de caractère et de voir les choses bien différemment d’avant. Inspirant longuement essayant de penser à autre chose, je relevais la tête pour le regarder tout en souriant en coin. Me reculant du bar, je filais rapidement de son côté venant alors côté cuisine. Le regardant rapidement, je vis son regard sur mes jambes, ignorant cela je tirais lentement la chaise me laissant alors tomber dessus.

J’étais habituée a ce que l’on me regarde, a ce que je fasse fantasmer des hommes… J’avais eu droit a bon nombres de taré en ville qui m’accostaient pour simplement avoir une caresse, un sourire, une photo et j’en passe… J’avais même eu droit a une femme qui devait avoir quoi… Dix huit ans, toute jeune me demander en mariage… On aura tout vu. Les gens sont parfois fous et surprenant… soufflant de façon auduble, je laissais tomber ma tête alors sur la table me cognant fortement, poussant un aie je me redressais en frottant fortement mon front sous la douleur. « J’ai oublié de te prévenir que ma table était agressive ? » Me frottant le front en le regardant longuement je lui tirais la langue pour me moquer de lui en souriant légèrement. J’étais trop idiote pour me cogner la tête comme une simple débutante… J’avais simplement cru que la table était plus près et ben non… Du coup ma tête était tombée bien trop fortement sur la table et avec l’élan badaboum… « Tu aurais quand même pu me le dire ! Ça t’amuse de voir ta table m’agresser de bon matin ? Pauvre petite femme innocente que je suis… Je me fais attaquer par tes meubles… De demande préjudices et indemnisations pour la peine hum. Mon front va être traumatisé à vie t’imagine même pas… » Dis-je doucement en fronçant les sourcils, me moquant ouvertement de lui tout en me mordillant la lèvre mon regard se remplissant de malice. Soupirant longuement, je ramenais alors mes jambes sur la chaise les collants contre mon torse, écrasant lentement ma poitrine en encerclant alors mes bras de mes jambes toutes fines, certes mais musclés. Beaucoup pensaient que j’étais simplement maigre, mais j’étais tout de même musclée et je faisais tout pour être un tant soit peu potable et désirable, je ne voulais pas non plus être mollassons. « Pour rappel … Tu ne portes pas de short ou quoi que ce soit d’autre qu’un string sous cette chemise … » Fermant brièvement les yeux, j’haussais lentement un sourcil a sa remarque, souriant en coin. Il n’avait pas tord… Mais comme je n’étais en rien pudique, le métier de mannequinat m’avait totalement décoincé pour cela… Je devais belle et bien l’avouer. Baissant mes jambes les remettant normalement, je le regardais longuement, baissant mon regard sur son fessier d’apollon tout en me mordant les lèvres souriant de plus belle. « Oups… Désolée… J’ai dû t’exciter dans cette position, j’ai tendance… A ne pas être pudique désolée… » soufflai-je doucement en enlevant le sourire de sur mes lèvres pour ne pas qu’il voit a quel point en fait ça m’amusait. Oui car il avait regardé, il avait regardé mon entre jambe, il avait baissé le regarde sur mon intimité qui devait être peut couvert vu la petitesse de mon string. Bordel je m’amusais de lui, je le taquinais, un tant soit peu et je ne savais pas la réaction qu’il allait avoir vu ce que je venais de lui dire, mais ça c’était autre chose… Moi je n’avais aucun tabou, même sexuelle… J’étais ouverte a toute conversation, je n’avais pas honte de parler et d’exprimer mon point de vue. Regardant mes cuisses nues je souriais faiblement. Nom d’un chien il m’avait tout de même changé… Il m’avait donc vu presque nue… Est-ce qu’il m’avait longuement regardé ? Est-ce qu’il avait eu envie de moi ? Est-ce qu’il m’avait désiré ? J’étais curieuse de le savoir mais je n’allais quand même pas le lui demander là de suite de but en blanc… Il me prendrait pour une fille des plus bizarre, et je ne pouvais pas lui dire comme ça en face direct que je le désirais, que je le voulais dans mon lit et voir même plus…

Mais ça c’était autre chose… quand il apprendrait que j’ai une fille, il fuirait… Comme bon nombre de garçon. M’apercevant tout de même que j’avais squatté toute la partie de la nuit avec lui, je lui marmonnais alors que s’il voulait je pouvais lui rembourser la nuit qu’il avait perdue en vente. Il avait du perdre beaucoup tout de même… « Je ne suis pas dans le besoin et ce n’est pas une soirée de perte qui va me ruiner. Maintenant tais toi et mange ! Se droguer c’est une chose … Mais il faut se nourrir. » Haussant un sourcil, je le regardais surprise. J’avais l’impression de retourner plus de dix ans en arrière quand mon père rentrer du boulot et qu’il m’ordonnait de manger ce qu’il me servait. Me pinçant la lèvre, je le regardais me servir du coca, alors que mon assiette elle, était devant moi, bien remplit de pâte. Inspirant doucement l’odeur qui en émanait, un léger frisson parcouru mon corps tout entier. Une odeur que j’aimais beaucoup. En même temps italien… J’aimais terriblement leurs cuisines. Surtout les pizzas… Le regardant a nouveau, je me tâtais a parler, mais il venait de me dire de me taire… Pourquoi je devrais lui obéir d’abord ? Passant ma langue sur mes lèvres, je baissais alors le regard sur mon assiette bien remplit tandis qu’il commença a manger. « Hum…Euh … Je te proposerais bien un truc surgelé ou plat tout prêt mais j’ai pas de ça ici. Alors … Si t’aimes pas je peux commander un truc … » Relevant un vague regard vers lui, un léger sourire se logea sur mes lèvres. La fourchette en main, je trifouillais lentement les pâtes en enroulant quelques une autour de celle-ci avant de la mettre en bouche. Un frisson s’empara de mon corps. Depuis quand je n’avais pas mangé de plat italien ? Bon certes pas longtemps, mais de vrai… Bordel j’avais l’impression de retourner en Italie, les saveurs, tout y était. Tremblant violemment, je souriais de plus en plus finissant ma bouchée avant de boire un peu de coca, croisant alors les jambes sous la table. « Je ne suis pas le genre de fille a manger un truc surgelé. Je cuisine tout moi-même. Comme il est tout aussi rare que je commande… » Dis-je en souriant doucement plongeant mon regard bleuté dans le sien tout aussi beau. Posant mon coude sur la table ma main dans ma nuque, la frottant doucement je repris une bouchée de pâtes en fermant les yeux. Bordel elles étaient succulentes c’est pâtes, moi qui d’habitude ne mange presque pas, malgré la fournée de pâtes qu’il ma donné, j’étais prête a parier que je les finirais… Tant pis si mon estomac doit les rejeter par la suite, elles valent amplement le coup… M’adossant contre le dossier de la chaise, je rapprochais celle-ci de la table, en le regardant longuement manger tout en souriant faiblement. « J’aime beaucoup ton plat. Ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé des pâtes carbonara aussi bonne… J’ai vécut en Italie pendant un laps de temps... T’imagine même pas a quel point je me suis goinfré là-bas… Je n’ai jamais autant mangé, je crois que j’avais pris près de huit kilos… » dis-je en souriant les yeux pétillant de joie a ce souvenir. Moi enceinte assise dans ce restaurant en terrasse a prendre plusieurs assiettes de pâtes car je crevais de faim… être enceinte m’avait donné plus que faim, et en effet, j’avais pris bien bon huit à dix kilos, ce qui était bon pour la petite puisque j’avais du grossir en peu de temps… Je les avais vite reperdues… Mais j’avais tout de même gardé un bassin un peu plus élargie, mais ce n’était pas si grave que cela.

Mangeant à nouveau, je frissonnais presque à chaque bouchée tant il cuisinait bien, j’en étais presque jalouse, pourtant je cuisinais quelques plat italien… Mais malheureusement je n’aurais jamais le coup de main comme eux. Peut être qu’il pourrait m’apprendre… Si l’on devenait au moins ami. J’aimerais bien moi avoir une autre relation avec lui que simple dealer et drogué. Rafaello me plaisait et il était bien le seul homme qui me faisait cet effet que je n’arrivais pas réellement à comprendre. Finissant presque mon assiette, je passais ma langue sur mes lèvres tout en frissonnant longuement. « Ça va, je ne suis pas la seule a faire cliché, L’italien cuisine italien et la Russe cuisine… Russe ! En même temps… Je ne sais pas pour toi, mais la bouffe Américaine et vraiment immonde, super grasse… Super… je ne sais pas, je ne suis pas fan. Puis j’aime trop la bouffe Russe, Italienne et Française… Donc bon. » Soufflai-je en souriant le regardant droit dans les yeux. Je me sentais tellement mieux, comme s’il apaisé ma souffrance, ce qui était tout de même assez… Incongru avouons le. Finissant mon assiette, je posais mes couverts sur la table avant de me relaisser tombé dans le fond de la chaise en tapotant mon ventre quelque peu en fermant les yeux. Je n’avais pas mangé autant depuis des mois. En général je ne mangeais même plus, d’où mes malaises assez fréquents. Attrapant le verre de coca, je le bu lentement en le finissant lui aussi le reposant sans faire de bruit sur la table, détournant alors le regard vers le reste de la cuisine. C’était un bel appartement. Me redressant lentement reniflant quelque peu, je posais mon doigt sur mon nez, non fausse alerte. Les saignements étaient de plus en plus courants à force de snifer… « Ça faisait… Longtemps que je n’avais pas mangé autant… Tes pâtes succulentes… M’en veux pas, je me ressers… » Me relevant lentement je tirais sur la chemise pour cacher quelque peu mes fesses s’arrêtant sur le plis de celle-ci. Me resservant une simple cuillérée, je revins m’assoir sur ma chaise en croisant les jambes le regardant longuement. « Alors mon sauveur… Mise à part ton plat jouissif… Hum merci déjà pour tout… T’es vraiment quelqu’un de bien… Vraiment ! Je ne sais pas comment te remercier… » Dis-je doucement en regardant circulairement son appartement. « Joli appart au fait, on est ou ? Dans quel quartier ? »
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyVen 6 Mai - 3:31

A night like others...or not

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Les rêves sont faits pour être rêvés. Mais il est parfois bon, pour ne pas dire carrément jouissif, de les réaliser. Ou au moins un car les rêves ne sont pas tous réalisables. Oui et parfois, ne pas pouvoir les réaliser, ça rend malheureux, ça détruit et ça fait beaucoup trop de mal. Les rêves sont on ne peut plus destructeurs et parfaitement incontrôlables. Ils arrivent par surprise, pour un oui ou pour un non et ne nous lâche pas aussi facilement que cela. On ne sait trop si on doit les réaliser ou non et si on ne devrait pas plutôt les lâcher derrière nous et rester de la sorte. Il ne fallait pas viser la lune et s’attendre à l’obtenir. Parfois, c’était la réalisation des rêves qui laissait un gout amer derrière elle. Plus de raison de se battre pour quoi que ce soit, puisque tout était déjà réalisé, mort et enterré. A moins bien entendu, d’avoir des rêves sur longue durée, qui ne s’estomperaient pas dès la réalisation, des rêves de toute une vie par exemple. Moi j’en avais eus. Pendant longtemps, comme tout italien qui se respecte, j’avais voulu fonder une famille. Me marier et faire des enfants, les éduquer et prendre une retraite bien méritée. Sauf que pour avoir une telle vie, il aurait encore fallut que je rencontre la femme de ma vie, celle que j’aimerais toujours, jusqu’à la mort et tout le blabla qui va avec. Dans l’amour et la maladie, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Bref … C’était l’un de mes rêves ça. Me marier et faire une ribambelle d’enfants. Au moins six ou sept. Mais j’avais à présent vingt sept ans et je n’étais toujours pas en couple. Certes j’avais eus quelques petites amies tout de même. Mais jamais rien de sérieux, jamais d’amour et sans doute pas même de sincères et tenaces sentiments un tant soit peu amoureux. Et je doutais de pouvoir connaître cela un jour, malheureusement. En tout cas c’était mal parti pour cela, je ne pouvais que le constater par moi-même. Et dans le fond c’était peut-être mieux de la sorte. Je n’avais pas de place dans ma vie pour un enfant. Un dealer de drogues, père ? Du jamais vu à n’en pas douter. Et puis de toute façon, quelle femme voudrait d’un type qui vend de la drogue ? Aucune, je n’en doutais pas une seule seconde. Et je ne pouvais que comprendre cela, bien sûr. Moi-même, je n’aurais pu me mettre en couple avec une dealeuse, si je ne l’avais pas moi-même été. J’aurais trop peur qu’elle sombre à son tour dans la drogue ou qu’elle se retrouve avec des histoires, voir même se fasse arrêter par les flics. Voilà le seul rêve que j’avais et que je ne réaliserais jamais, ô grand jamais. Par la suite, j’avais tout de même quelques objectifs. Mais là c’était des choses que je me devais de faire et ça ne relevait donc pas du rêve. Quoi ? Faire en sorte que ma sœur soit heureuse et ne craigne plus rien. Qu’elle accepte de s’ouvrir au reste du monde comme avant. Avant qu’elle n’ait à vivre toutes ces horreurs par ma faute. Avant qu’elle ne se fasse violer par nos frères et notre père, sous mon nez, sans que je ne me rende compte de quoi que ce soit. Oui, tout était de ma faute alors c’était à moi de la sortir de la situation dans laquelle elle se trouvait. J’avais déjà fais pas mal de choses pour elle mais à mes yeux ce n’était pas assez. Ça ne le serait jamais …

« J’ai parfois… Quelques pertes de mémoire… La drogue… Lorsque je pers connaissance… si je me retrouve seule, laisse tomber, je ne me rappel de rien, pareil quand je prends parfois quelques drogues… ou fait des mélanges… Je… C’est de plus en plus courant… Je perds connaissance en général… Presque tous les deux jours… J’essaie d’arrêter la drogue, et j’ai tellement mal, que mon corps ne supporte pas… enfin bref, pas très passionnant ma vie… » Drogue … Foutu produit, foutue dépendance. Je ne pouvais que me féliciter de n’être jamais tombé là dedans en tant que consommateur. Certes il m’arrivait d’y toucher mais cela restait très rare et je gardais parfaitement mon contrôle quant à mes consommations. Deux à trois fois par an c’était très correct et c’était mon maximum. Je refusais tout simplement de consommer davantage. Je ne voulais pas tomber là dedans et n’y tomberais jamais. J’étais déjà bien assez ancré dans la drogue, sans en plus ajouter que je devienne moi-même un drogué. Même dans ces moments là je pensais encore à ma sœur et au fait qu’en devenant un drogué, je risquais de la décevoir plus que de raison. Or, je ne me le pardonnerais jamais. C’était sans doute surprenant mais je pensais toujours à ma sœur avant moi-même. Sans doute parce qu’elle était ma seule raison de vivre, celle pour qui je me battais encore et encore sur cette putain de terre qui avait pourtant eut raison de mon bonheur. Enfin … Encore aurait-il fallut que je connaisse le bonheur. Ce qui n’était malheureusement pas le cas. Je ne l’avais jamais connu et tout me poussais à croire que je ne le connaitrais jamais. J’étais de ceux qui n’avaient pas cette chance. Tant pis … Je ferais donc avec et le tout, sans me plaindre en plus ! N’était-ce pas merveilleux ? Une personne qui subissait en silence, que demander de plus ? Revenant à l’instant présent, je tournais à nouveau le regard vers Nastazià, me forçant à reprendre le fil de la conversation que je venais de perdre, dans le cours de mes pensées. « Oui c’est normal. La drogue est encore pire que ce qu’on peut imaginer. Une fois commencée, le cerveau y prend goût et habitude donc pour arrêter c’est pas simple du tout. Surtout si tu arrêtes seule … Même avec toute la volonté du monde c’est presque impossible. Arrivera toujours un moment où tu agiras contre ton grès et seras prête à tout pour trouver une dose. Je n’ai pas connu ça mais je sais ce que c’est … Tu n’y arriveras pas seule… » Etais-je décourageant ? Je devais bien avouer que quelque part, oui … Mais je ne voulais pas être pessimiste ou autre. Juste … Réaliste. Même avec toute la volonté du monde, je ne voyais pas comment elle pourrait s’en sortir toute seule avec cette foutue dépendance qui tuait bien trop de gens, tous les jours, de part le monde.

Un moment plus tard, quittant le lit, je regardais la jeune femme se relever en grimaçant, sans doute sujette à de véritables douleurs, provoquées par le besoin qui semblait presque vitale, de drogue. Alors qu’elle venait de décliner mon offre concernant un cachet contre la douleur, je ne pu m’empêcher de lui proposer à nouveau en la voyant lutter de toute évidence contre la douleur. J’avais beaucoup de mal à supporter pareil spectacle sans faire quoi que ce soit. « Si… tu as des trucs contre les douleurs musculaires… Tu serais un amour… Merci beaucoup, Rrrrrafaello… » En l’entendant prononcer mon prénom avec son accent qui avait le don de me faire un effet fou, je me figeais sur place, bouche bée, durant plusieurs secondes avant de me ressaisir. Me passant rapidement la langue sur les lèvres, je détournais bien vite le regard en soupirant faiblement. Comment un simple accent pouvait-il suffire à me faire réagir de la sorte ? Son accent … Mais aussi sa voix. D’un timbre unique et parfait à mes yeux, légèrement grave mais surtout douce et chaude. Une voix … Qui, à elle seule, était excitante. Pourquoi avais-je brusquement cette envie de la rejoindre sur le lit ? Oh bon sang oui … Je me voyais parfaitement la plaquer sur le matelas, mes lèvres heurter les siennes avec force et envie, une main se faufiler sous la chemise que je lui avais moi-même mit, empoigner l’un de ses seins avec fermeté, pendant que j’ouvrirais les boutons de mon autre main, un à un et avec lenteur, mes lèvres toujours sur les siennes et ma langue dans sa bouche. Une fois la chemise ouverte, j’en écarterais les pans avant de descendre mes lèvres sur sa poitrine pour la caresser de ma langue, la suçoter et la mordre avec force sous l’excitation, tout en empoignant fermement son string franchement minimaliste, pour le lui ôter rapidement et sauvagement. Une fois fait, je m’allongerais sur elle pour unir nos corps dans un mouvement rapide et violent, pour lui faire l’amour avec sauvagerie, dans l’intention de répondre à cette envie qui me rongeait depuis bien trop longtemps. Deux ans très précisément. Même si j’étais de toute évidence très doué pour le lui cacher puisqu’elle n’avait sans doute rien vu. Et j’étais aussi très doué pour lutter et gagner face à de grandes envies de ce genre là. Il suffisait de voir avec quel sang froid j’étais parvenu à la déshabiller pour lui enfiler l’une de mes chemises. Pendant quelques courtes minutes, elle avait été en simple string dans mon lit et pourtant je n’en n’avais nullement profité. Enfin … D’un côté si puisqu’il m’avait été difficile de regarder ailleurs que son corps dans un tel moment. Mais à part pour la redresser dans le lit pour lui mettre ma chemise, je ne l’avais pas touché. Enfin, sans compter le trajet du retour bien sûr. « Oui je dois avoir ça, je vais t’en filer. »

Sans attendre une minute de plus, je filais rapidement pour regagner ma cuisine et préparer son cachet, terminer de mettre la table et finir le repas que j’avais commencé un moment plutôt. Des tagliatelles à la Carbonara … Sacré cliché pour un italien, j’en avais pleinement conscient mais je m’en fichais royalement. J’irais même jusqu’à dire que je l’assumais pleinement ! J’étais un italien qui cuisinait exclusivement italien. Et alors ? J’espérais surtout que la jeune femme ne craignait pas les plats un brin trop gras car il fallait avouer que les italiens avaient cette fâcheuse tendance à cuisiner trop gras. On aimait la bonne bouffe, en clair ! Oh oui la bonne bouffe bien grasse qui tenait bien sur l’estomac et nourrissait à merveille. Graisse qu’il fallait éliminer à l’aide d’une bonne dose de sport assez rapidement, si notre organisme n’était pas du genre à éliminer assez rapidement et de la meilleure façon qui soit. Pour ma part, j’avais un métabolisme qui me permettait de ne pas grossir pour un oui ou pour un non. Et en plus de cela, je faisais énormément de sport. Grâce à ces deux choses là, je ne prenais pas un seul petit gramme. J’avais même un corps musclé. Autant dire que j’étais assez content du résultat. Pas de quoi se plaindre en tout cas. Un moment plus tard, alors que j’étais dos au reste de l’appartement, ce fut la voix de Nastazià qui me fit me retourner, alors qu’elle mentionnait mon tableau en cours. Heureusement pour moi, il était encore en cours et elle ne pouvait donc pas se reconnaître dessus. C’était donc parfait de la sorte ! Je ne tenais sincèrement pas à ce qu’elle apprenne qu’elle m’inspirait autant. Pour moi cela avait bien trop de significations et je ne tenais pas forcément à ce qu’elle les découvre. Le fait que je la désirais, par exemple, je préférais le garder pour moi et moi seul. Même si j’avais bien l’impression que ma petite sœur avait déjà remarquée cela depuis bien longtemps. Sans doute même avant moi-même, c’était dire. Elle me connaissait terriblement bien et le prouvait chaque jour un peu plus. Tout comme moi je la connaissais plus que de raison en fait. « Un artiste dans l’âme hum… Je peins aussi depuis que je sais tenir un crayon… j’ai réussi à faire des études à la fac de Philadelphie en même temps que le mannequinat. J’ai deux diplômes d’art… Mais pour ce que j’en fais… Puis de toute façon, pas besoin de diplôme pour être peintre. Soit tu sais dessiner soit tu ne sais pas, certes ça s’apprend mais bon beaucoup de peintre connus n’ont jamais fait l’ombre d’une étude … En tout cas, Rafaello, j’aime ce que tu fais, si tu as d’autre tableau… Je suis pour les voir, tu les exposes ? Ou tu les gardes pour toi ? » Surpris d’apprendre qu’elle aussi aimait la peinture, j’eus un bref sourire en la regardant longuement, les yeux brillants. Réalisant que mon regard se faisait un brin trop insistant, je me détournais bien vite pour terminer la sauce Carbonara. « Pour ma part, je n’ai pris que quelques cours du soir. Pas le temps de suivre tes études à la fac. Pour la plupart de mes tableaux, ils sont en vente dans une galerie d’arts de Manhattan. J’en garde certains et j’en donne d’autres, lorsque le sujet de la peinture le désire. Celui qui est en cours là … Je compte le garder, par exemple. » Oh oui, je comptais garder ce tableau qui la représentait …

Presque malgré moi, mon regard fut attiré par les jambes nues de Nastazià lorsqu’elle contourna le bar pour entrer dans la cuisine et se laisser tomber sur une chaise. De longues jambes fines et parfaitement galbées. Des jambes … Qui devaient en faire fantasmer plus d’un à n’en pas douter, à commencer par moi. Préférant ne pas lui montrer ce qu’elle suscitait chez moi, je me détournais une nouvelle fois presque aussitôt, me retournant rapidement vers elle en entendant un bruit sourd, la voyant alors se redresser en se frottant le front. Riant légèrement moqueur en comprenant qu’elle s’était cognée la tête sur ma table, je lui demandais alors si j’avais oublié de lui parler de son agressivité. En la voyant me tirer la langue, j’eus un bref sourire en coin. « Tu aurais quand même pu me le dire ! Ça t’amuse de voir ta table m’agresser de bon matin ? Pauvre petite femme innocente que je suis… Je me fais attaquer par tes meubles… De demande préjudices et indemnisations pour la peine hum. Mon front va être traumatisé à vie t’imagine même pas… » Riant doucement, je lui adressais un regard moqueur, celui-ci allant plusieurs fois de la table à elle, sans me départir de mon sourire en coin, toujours aussi moqueur et ironique. « Mouais … En attendant je te ferais remarquer que c’est toi qui lui a mis un coup de tête. Si tu as mal maintenant, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même ! Hm désolé je lui ai appris à se défendre ! » Dis-je en souriant toujours en coin avant de remplir franchement nos assiettes de pâtes et de sauce, sans même lui demander si elle avait très faim ou non. Posant le tout sur la table, j’aperçus brièvement sa position assez étrange sur ma chaise, qui ne cachait rien de ses superbes jambes … Et plus encore. Je pouvais aisément apercevoir son string … Qui était on ne peut plus petit. Je doutais qu’il puisse exister un sous vêtement qui couvre moins que celui qu’elle portait à ce moment là. Je m’en étais déjà rendu compte en la changeant durant la nuit. Lui tournant une nouvelle fois le dos, je lui fis remarquer, par un sous entendu, que je voyais son sous vêtement, lorsqu’elle se tenait de la sorte. « Oups… Désolée… J’ai dû t’exciter dans cette position, j’ai tendance… A ne pas être pudique désolée… » D’abord choqué, je tournais un regard stupéfait vers elle, en la rejoignant alors à table sans la quitter du regard avant de rire doucement en levant les yeux au ciel. Merde … Elle n’était pas très loin de la vérité. Mais c’était sans aucun doute parce qu’elle était habituée à plaire. Oui et rien d’autre. Elle ne pouvait pas savoir qu’elle m’excitait et ce, depuis deux ans. « M’exciter ? C’est un peu fort quand même … Heureusement qu’il m’en faut plus. » Oui … Enfin non … C’était le cas avant que je ne la rencontre. Elle m’avait changé pour cela, puisqu’il suffisait que je la vois dans une certaine tenue, qu’elle me parle avec son accent russe, d’un regard un peu spécial ou d’une façon de marcher ou bouger, pour que je sois un brin trop excité.

Un moment plus tard, alors que nous étions attablés chacun devant notre assiette, je cru rêver à son offre. Me rembourser ma nuit de travail perdue. Et puis quoi encore ? Cette fille était complètement cinglée ! Bon … D’un côté elle ne pouvait pas se douter que je roulais franchement sur l’or depuis que ma sœur ne dépendait plus financièrement de moi. Je vivais simplement en dessous de mes moyens. J’avais de l’argent mais je ne le montrais vraiment pas. A part peut-être au vu de l’étendu assez impressionnante de ma garde robe. Je ne comptais plus le nombre de veste en cuir que j’avais, le nombre de paires de lunettes, de chapeaux, d’écharpes, de bonnets qui étaient en ma possession. Sans parler de mes jeans, tee shirts, gilets, manteaux, paires de chaussures et même quelques costumes très coûteux. Oui, je me faisais plaisir de ce côté-là. Pour le reste, concernant mon appartement et ma voiture, je restais tout de même correct. Presque choqué qu’elle puisse me proposer aussi aisément de me rembourser une nuit de travail, perdue, je me contentais de lui dire de se taire et de manger, sans me montrer méchant ni trop autoritaire non plus. Commençant à manger, je me stoppais bien vite en repensant à mes pensées d’un moment plus tôt, lorsque j’avais pensé au fait qu’elle n’aimerait sans doute pas mon plat typiquement italien. Aussitôt, je mentionnais alors le fait que je pouvais toujours commander quelque chose si elle préférait, n’ayant moi-même pas de surgelé ou quoi que ce soit de ce genre chez moi. « Je ne suis pas le genre de fille a manger un truc surgelé. Je cuisine tout moi-même. Comme il est tout aussi rare que je commande… » Croisant son regard bleuté, j’eus un faible sourire. C’était fou comme j’aimais ses yeux, son regard … Tout en fait. Ou du moins, beaucoup trop de choses chez elle. « Ce n’est pas ce que j’ai dis hm … J’émettais simplement l’idée que tu n’aimerais peut-être pas ce plat là. » Dis-je simplement avant de baisser à nouveau le regard sur mon assiette pour manger tranquillement, sans ajouter quoi que ce soit d’autre. « J’aime beaucoup ton plat. Ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé des pâtes carbonara aussi bonne… J’ai vécut en Italie pendant un laps de temps... T’imagine même pas a quel point je me suis goinfré là-bas… Je n’ai jamais autant mangé, je crois que j’avais pris près de huit kilos… » Surprit, je levais un regard brillant vers elle en souriant franchement, presque ravis d’apprendre qu’elle avait vécut un tant soit peu en Italie, mon pays. « Oh … Tu as vécu en Italie ? Où précisément ? Combien de temps ? » Eviter de poser trop de questions à une personne qui n’a peut-être pas forcément envie d’en dire trop … Je ne voulais pas passer pour le curieux de service. « Hm … Excuse moi j’ai tendance à m’emballer un peu quand il est question de l’Italie. Pour la bouffe … Il est vrai qu’on aime énormément manger. Du coup les plats sont très … Hm comment on dit … nourrissants ? »

Continuant de manger dans un silence religieux –très drôle l’italien … Très drôle …-, je terminais rapidement mon assiette avant de finir mon verre et regarder Nastazià qui ne tarda pas, elle aussi, à terminer son assiette. J’étais étrangement ravi de la voir manger avec autant d’appétit et d’entrain. Je m’étais, finalement, inquiété pour rien, puisqu’elle semblait sincèrement apprécier ce plat que j’avais totalement préparé. « Ça va, je ne suis pas la seule a faire cliché, L’italien cuisine italien et la Russe cuisine… Russe ! En même temps… Je ne sais pas pour toi, mais la bouffe Américaine et vraiment immonde, super grasse… Super… je ne sais pas, je ne suis pas fan. Puis j’aime trop la bouffe Russe, Italienne et Française… Donc bon. » Riant doucement, je lui lançais un regard brillant. Oh oui … Je faisais très cliché quand ça concernant la nourriture. Je ne savais même pas ce que mangeais les américains … A part les fast food ils faisaient quoi qui leur était propre ? Aucune idée … « Hm je sais pas trop ce qu’ils font comme cuisine en fait. A part … Sandwich et frites. Bien que les frites ne soient pas d’eux. Au moins on peut les remercier d’une chose … Le Coca Cola ! Quelle merveilleuse invention que voilà ! » Dis-je en souriant en coin, la regardant s’installer dans le fond de sa chaise en se tapotant doucement le ventre comme quelqu’un qui vient de faire un très bon repas. « Ça faisait… Longtemps que je n’avais pas mangé autant… Tes pâtes succulentes… M’en veux pas, je me ressers… » Riant doucement, je la regardais se lever, en souriant en coin. « Mais je t’en pries fais toi plaisir. Ravi qu’elles te plaisent. Peu de gens ont la chance de manger de ma cuisine. » Presque malgré moi, mon regard descendit sur ses fesses puis ses longues jambes, lorsqu’elle se releva, dos à moi, pour se servir à nouveau des pâtes. Dieu qu’elle était désirable … C’en était un pêché que d’être aussi parfaite ! Lorsqu’elle se tourna à nouveau, mon regard était déjà perdu dans le salon, comme si cela ne me faisais rien qu’une nymphe se balade à moitié nue dans mon appartement. Comme si, seulement. « Alors mon sauveur… Mise à part ton plat jouissif… Hum merci déjà pour tout… T’es vraiment quelqu’un de bien… Vraiment ! Je ne sais pas comment te remercier… » Levant les yeux au ciel, j’eus un bref soupir. « Tu n’as pas à me remercier. C’était un geste … Tout à fait normal. Laisser une fille comme toi, seule et inconsciente, dans une rue de New-York toute une nuit … Ca aurait été franchement con. On sait tous ce qui peut arriver. »Tournant à nouveau le regard vers elle, je la détaillais longuement, tandis qu’elle-même détaillait mon appartement. « Joli appart au fait, on est ou ? Dans quel quartier ? » « Merci … On est à Brooklyn. Je te ramènerais tout à l’heure si tu veux. J’ai une voiture en plus d’avoir un appartement. » Dis-je en souriant en coin, pour lui faire comprendre que j’avais assez d’argent pour ne pas avoir à m’inquièter d’une simple nuit passée sans travailler.

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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyDim 8 Mai - 3:36

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Se réveiller dans une chambre que l’on ne connait pas était assez drôle… Encore plus quand on s’aperçoit que l’on est chez l’homme qui vous fait de l’effet, Rafaello. Un évanouissement… Pourquoi pas… ça m’arrivait tellement souvent… malheureusement…Est-ce que c’était un signe du destin ? Non, a mon avis j’étais simplement conne de ne pas avoir mangé de la journée et de ne pas avoir de drogue dans mon corps depuis bien trop longtemps… Heureusement qu’il avait été là je ne sais pas ce que je serais sans lui… Dans une rue, abattue ? violée ? Je n’en savais foutrement rien. Rafaello était mon sauveur… Oui mon bel étalon italien qui m’avait sauvé comme un preux chevalier… bon sang… Il me rendait fou rien que de savoir ce qu’il avait fait pour moi… M’annonçant que j’avais dormi pas mal de temps et que je m’étais donc belle et bien évanouit je ne pu m’empêcher de ruminer en marmonnant alors que je souhaitais arrêter la drogue… Oui je voulais a tout prix cesser cette merde qui me tuer, et me piquer ma fille, ma dernière fille… J’en avais perdue une je ne voulais pas perdre la seconde… Je ne m’en relèverais pas… « Oui c’est normal. La drogue est encore pire que ce qu’on peut imaginer. Une fois commencée, le cerveau y prend goût et habitude donc pour arrêter c’est pas simple du tout. Surtout si tu arrêtes seule … Même avec toute la volonté du monde c’est presque impossible. Arrivera toujours un moment où tu agiras contre ton grès et seras prête à tout pour trouver une dose. Je n’ai pas connu ça mais je sais ce que c’est … Tu n’y arriveras pas seule… » Le regardant longuement en plissant les yeux, je souriais faiblement en baissant rapidement le regard. Il n’était pas rassurant. Dégoutée de voir qu’il m’annonçait cela j’avais qu’une envie… Pleurer… bêtement oui je voulais pleurer tant j’étais blasé de voir que je n’y arriverai jamais seule. Soupirant longuement je me mordis les lèvres en me sentant blêmir totalement dégoutée. Il me disait cela d’une voix… Comme si... Comme si c’était perdu d’avance. Gardant le regard baissait je fermais vaguement les yeux les larmes perlant j’essayais de ne pas pleurer, chose que je fis très bien. « Et pourtant… Je le dois, je n’ai plus le choix… Je veux arrêter… Et je suis seule dans ce combat… Je prouverai… que… C’est possible… Tant pis si je dois en pâtir… » soufflai-je d’une voix enrouée et triste. Basse oui tellement basse a se demander s’il m’avait entendu… Mais je ne pouvais pas… Abandonner si facilement… Essayant de me lever je titubais en arrière préférant alors rester assise. Me proposant un cachet, je refusais une première fois avant d’accepter alors lorsqu’il me proposa une seconde fois. Il était tellement… gentil, tellement sympa de s’occuper de moi. « Oui je dois avoir ça, je vais t’en filer. » Le regardant partir de la chambre je soupirais doucement en détournant le regard sur la chambre, la regardant entièrement guettant le moindre endroit ou il pourrait cacher de la drogue. Me relevant lentement je ne perdis pas de temps pour chercher. Table de chevet, armoire, tiroir, tout…. Tout y passait. Je voulais a tout prix avoir une dose, voir la poudre blanche, la sentir passer dans ma narine puis dans mon corps et me sentir partir en bad totale.

Mais rien, absolument rien… Soupirant longuement préférant ne pas être trop longue, je filais alors a sa suite filant dans le salon tombant alors sur un tableau. Parfait, sublime, beau, un style que j’aimais. Oui j’aimais son style… Je ne pu m’empêcher de le détailler de le regarder de voir ce style si fantastique si nouveau et si… intense. Lui demandant s’il était de lui il m’annonça alors que oui… Son tableau me donnait envie de peindre à nouveau de sentir la peinture sur mes doigts de peindre de faire la nouvelle chambre de Marilys comme je l’avais faite pour Camylia à l’époque… Une envie de rire, de sourire de me sentir libre a peindre de m’évader, de rêver juste peindre, oui peindre pendant des heures et des heures… Me demandant si je peignais, oui il avait l’air surprit, tout comme moi je l’ai été en apprenant qu’il peignait, je lui racontais alors que j’avais fait des études comme j’avais pu pendant que je bossais pour l’agence de mannequinat. « Pour ma part, je n’ai pris que quelques cours du soir. Pas le temps de suivre tes études à la fac. Pour la plupart de mes tableaux, ils sont en vente dans une galerie d’arts de Manhattan. J’en garde certains et j’en donne d’autres, lorsque le sujet de la peinture le désire. Celui qui est en cours là … Je compte le garder, par exemple. » regardant a nouveau le tableau, je souris vaguement en voyant la femme qui était en train de se former sur le tableau. Je ne savais pas qui c’était mais elle avait de la chance c’était clair. Il était doué, très doué, oh ça oui. Je le trouvais parfait son tableau et il avait encore plus de mérite que moi car lui n’avait prit que quelques cours, contrairement à moi qui avait deux diplômes. Il avait apprit de par lui-même pour beaucoup de chose j’en restai persuadé. Me mordant la lèvre je me tournais vers lui lentement venant près du bar en m’appuyant alors contre. « Laquelle de galerie ? J’aimerais bien aller voir tes tableaux, j’aime beaucoup ton style… En tout cas… La fille que tu dessines… Doit en avoir de la chance, c’est qui ? Une petite amie ? Je ressens de l’émotion dans ton tableau, une sorte d’amour, les couleurs, la façon dont tu le dessines, j’ai l’impression que cette femme est très importante pour toi. Et c’est ce qui rend ton tableau fabuleux… une fois fini… Il sera… Wow… » Dis-je doucement en le regardant a nouveau droit dans les yeux, souriant de plus en plus. M’avançant alors vers lui je tirais ma chaise pour m’assoir posant alors ma tête sur la table, un peu trop fort me faisant mal. Poussant un aie, il se moqua un peu de moi tandis que je répliquai rapidement que j’allais m’en prendre à sa table. Oui j’allais lui couper les pieds moi à sa table… « Mouais … En attendant je te ferais remarquer que c’est toi qui lui a mis un coup de tête. Si tu as mal maintenant, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même ! Hm désolé je lui ai appris à se défendre ! » Le regardant de façon taquine, je me mordis la langue la sortant légèrement entre mes dents et mes lèvres avant de regarder la table et la taper doucement du bout de mes doigts tout en souriant doucement. « Foutue table élevé par un italien ! » Dis-je doucement en lui lançant un regard faussement énervé. Caressant lentement la table je me reculais en étendant légèrement mes jambes faisant craquer mes genoux sans difficulté. « Non plus sérieusement là… J’y suis allé trop fort… Je la croyais vraiment plus près de moi ta table… J’ai la tête trop lourde que veux-tu… Blonde mais pas conne ! » Avouai-je doucement en le regardant furtivement alors qu’il était en train de servir les assiette rempliant alors les jambes contre ma poitrine. Le voyant boguer et se retourner a nouveau il m’annonça alors que ma position n’était pas trop approprié. Riant nerveusement je m’excusais en marmonnant que j’avais dû l’exciter.

« M’exciter ? C’est un peu fort quand même … Heureusement qu’il m’en faut plus. » Me mordant la langue, je souriais faiblement en baissant le regard vers la table souriant un peu plus. Il aurait quand même pu répondre que je l’avais excité un temps soit peu… Mais il fallait l’avouer, je n’étais peut être pas désirable pour lui… Après tout les italiens devaient aimer les brunes bien en chaire avec une bonne poitrine, en fait, tout l’inverse de moi… C’était un cliché imparable, les blondes n’étaient surement qu’un fantasme ou une partir de plaisir sans suite pour eux… Ce que je pouvais comprendre… Moi contrairement aux autres Russe j’étais vraiment a part. J’aimais les bruns aux yeux bleus, et les italiens me faisaient largement craquer… Je ne pouvais pas cracher sur eux oh ça non. Et Rafaello était… Mon type oh oui il était celui que je trouvais beau, parfait, fantastique et j’en passe. Des yeux bleus à vous tuer sur place, des cheveux bruns comme je les aimais, négliger et mal coiffé… Un effet de style que j’aimais beaucoup. Un accent … Un accent de taré, un accent qui me faisait frémir, et rêver… Passant ma langue sur mes lèvres, je le laissai apporter les assiettes le regardant s’assoir en souriant en coin. « On sait jamais… Ce genre de vue en général... ça donne envie non ? Fin… Je ne suis pas un homme … Je t’avoue que moi ça ne m’excite pas le moins du monde hein… » soufflai-je en riant doucement lui lançant alors un regard légèrement provocateur légèrement sensuelle tout en prenant alors ma fourchette pour commencer a manger en même temps que lui. Me disant qu’il pouvait très bien commander a manger si je n’aimais pas, je relevais un vague regard vers lui, lui répondant alors rapidement que je n’étais pas le genre de fille a bouffer des commandes ou du surgelé… et que de toute façon les plats italiens je ne pouvais qu’aimer… « Ce n’est pas ce que j’ai dis hm … J’émettais simplement l’idée que tu n’aimerais peut-être pas ce plat là. » Haussant un sourcil je levais vaguement les yeux vers le cil en mangeant alors ses pâtes poussant un léger gémissement a peine audible tant je me sentais… Joyeuse de manger un plat aussi bon. Comment ne pas aimer un plat préparé par un bel italien ? On se le demande ? Oui vraiment, je ne pouvais qu’aimer, en plus cuisiné par Rafaello… Autant dire que c’était tout simplement parfait et super. J’aimais, j’aimais et j’aimais encore ! Je voulais encore goutter de ces plats je voulais revenir chez lui pour d’autre plat italien, n’importe je m’en fichais j’aimais tout, je n’étais pas bien difficile comme fille de toute façon. « N’importe quoi toi… Tais toi donc au lieu de dire des sottises ! Un plat italien préparait par un italien ? Comment ne pas aimer hein ? Dis-moi-le … Et d’abord ton plat est tellement bon que c’est un appât pour me faire revenir chez toi pour manger d’autre plat ! Je vais encore prendre du poids ! » Dis-je en écarquillant les yeux le regardant droit dans les siens en riant doucement tout en lui tirant légèrement la langue. Me mordillant la lèvre, je baissais le regard sur mon assiette mangeant alors une autre bouchée de pâtes. Mon dieu que ce plat était tout bonnement succulent… A tomber par terre, il m’envoutait rien qu’avec son plat, je pourrais limite le soudoyer pour un plat, pour qu’il m’en fasse plein d’autre… Des pizzas, des pâtes à la tomate, des salades avec de la mozzarella… Bref des plats typiquement italiens quoi… Je ne cracherai jamais dessus de toute façon… Lui annonçant alors que j’avais vécut en Italie pendant un laps de temps je lui annonçai alors aussi que j’aimais la bouffe italienne et qu’il était clair que pour moi cette bouffe là était tout bonnement a crever sur place tellement elle déchirait…

« Oh … Tu as vécu en Italie ? Où précisément ? Combien de temps ? » Sursautant presque, surprise de voir son engouement pour l’Italie, je ne pu m’empêcher de rire doucement en me mordillant la lèvre. « Hm … Excuse moi j’ai tendance à m’emballer un peu quand il est question de l’Italie. Pour la bouffe … Il est vrai qu’on aime énormément manger. Du coup les plats sont très … Hm comment on dit … nourrissants ? » Souriant en coin j’hochais lentement la tête négativement pour lui dire que cela ne me gênait en rien, oh non, je m’en fichais un peu. A vrai dire c’était plaisant de parler à quelqu’un qui ne connaissait pas ma vie. Enfin… Il devait bien savoir un bout de ma vie vu ce qui se disait dans les journaux sur moi. Personne n’y échappait et personne ne se gênait pour me faire des réflexion vis-à-vis de ma fille et de mes problèmes de drogues, a croire que les gens n’avaient que ça a foutre que de lire les journaux et faire chier les stars sur leurs vies privées… Comme s’ils ne savaient pas ce que c’était que le mot privé… Est-ce qu’ils aimeraient eux avoir leurs vies étalés sur la une des journaux ? Non bien sur que non, les journalistes étaient vraiment de gros connard… Il n’y avait pas d’autre mots pour les qualifier je ne pouvais pas les piffrer… « Ne t‘inquiète pas…Je comprends parfaitement, si tu me disais être allé en Russie je te demanderai la même chose…. » soufflai-je doucement en me redressant vers lui posant mon coude sur la table le regardant longuement en souriant. « J’y suis allée à mes quinze ans, y’a neuf ans sur Venise plus précisément… L’agence de mannequinat m’a embauché quand j’ai annoncé que j’en recherchais une donc je n’ai pas hésité… Et je dois t’avouer que les plats sont fabuleux là-bas, et c’est encore pire pour une femme enceinte. Surtout quand l’envie de manger est forte. Je me réveillais en pleine nuit pour manger des pizzas ou bien même des pâtes… Ma mère en pouvait plus. J’y suis resté que six mois… Une agence française m’a contacté pour un boulot du coup j’ai filé… Puis… Même si j’aime terriblement l’Italie… Les hommes là-bas sont trop… Avenant… » Dis-je en soupirant doucement revoyant certaines scène ou des hommes italiens m’accostaient pour me draguer, pour vouloir quelque chose de moi que je ne comprenais pas en l’occurrence. Et ça ne me plaisait d’autant pas quand j’étais avec Camylia… Le fait qu’ils puissent me suivre alors que je me promenais avec ma fille… Non, sur ce point là j’avais été très déçu de voir que les rumeurs disaient bien vrai. Les italiens étaient de vrais lapins chauds. Ils voulaient sauter tout ce qui pouvait bouger. La seule à avoir profiter de ce côté-là fut Lucie. Tant mieux pour elle, elle avait parfaitement l’âge de coucher a droite et a gauche et de profiter pleinement. C’est aussi là-bas que l’on a apprit qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant malheureusement. Dans un sens c’était surement pour cela qu’elle s’accrocher autant a mes filles. A les pouponner et j’en passe. Comme elle l’avait fait avec mon frère, ma sœur et moi. Passant ma langue sur mes lèvres, je finissais mon assiette sans aucun souci posant alors les couverts à côté de l’assiette lui annonçant alors que tous les deux nous faisions très clichés… Lui italien qui cuisine italien, moi russe qui cuisine… russe… autant dire que oui nous jouions dans le cliché mais la bouffe Américaine était vraiment trop dégueulasse…

« Hm je sais pas trop ce qu’ils font comme cuisine en fait. A part … Sandwich et frites. Bien que les frites ne soient pas d’eux. Au moins on peut les remercier d’une chose … Le Coca Cola ! Quelle merveilleuse invention que voilà ! » Riant doucement je me caressais lentement le ventre en baissant le regard pour voir ma main sur mon ventre. Mes cuisses totalement dénudé, je bougeais lentement ma jambe en souriant en coin. Les Américains, n’avaient vraiment pas une bonne bouffe et on ne pouvait pas dire le contraire sur ça. Les fast-foods étaient leurs invention certes mais ça n’a rien arrangé au contraire a part augmenter le taux d’obésité aux States et bien évidemment dans le monde entier. Et encore contrairement en Amérique les Fast-foods par exemple en France était contrôlé et moins gras qu’ici. Rafaello n’avait pas tord, le coca était une putain de bonne invention mais, malheureusement a forte dose ce n’était pas non plus si bon que cela… Trop d’acide… J’avais vu un reportage sur cela… Le coca était tellement chimique et tout que si l’on en buvait trop cela pouvait être mauvais pour l’estomac. Après tout boire de l’acide ce n’était pas dans le but de l’humain… « Ouais les frites c’est un peu belge… Je ne sais pas si tu as déjà mangé des frites belges mais bon sang… C’est…. Super… Hm… Tel un orgasme… ça te prend par les entrailles et tu fonds en mangeant ta frite… Le coca ? Ouais, c’est bon mais bon trop de coca tue le coca, ce n’est pas forcément bon pour la santé. Vive les jus d’orange maison… Mais soyons clair, les Américains à part bouffer gras et mauvais et faire la guerre… Ils ne savent rien faire d’autre… » soufflai-je doucement en souriant en coin le regardant longuement. Il n’y avait pas photo, la bouffe Russe était la meilleur, ainsi que la bouffe française et italienne, des bouffes que j’aimais… l’Italie… Très beau pays ou mes kilos me l’ont fait regretter un long moment, mais ça valait vraiment le coup quand même. Me redressant lentement en le complimentant sur son plat je lui annonçai alors que je me resservais de ses pâtes, aimant tellement son plat. Me levant je filais alors rapidement vers le plat en baissant la chemise pour couvrir un tant soit peu mes fesses. « Mais je t’en pries fais toi plaisir. Ravi qu’elles te plaisent. Peu de gens ont la chance de manger de ma cuisine. » souriant en coin en me servant alors des pâtes je me tournais rapidement vers lui me réinstallant sur ma chaise croisant les jambes avec lenteur. Peut de personne gouttaient ses plats ? Il n’avait pas de petite amie ou je ne sais quoi ? Il était seul ? En même temps vu son appartement, bizarrement je le voyais mal vivre avec quelqu’un là… En parlant de…. Ou avait-il dormi ? Avec moi ? Ou… sur le canapé ? Drôle de question mais à vrai dire je m’en fichais un peu. Qu’il dorme dans le même lit que moi ne me gênait en rien. « Peu de gens ? T’as pas de petite amie ? Tu vis seul ? Mais… Tu as quel âge ? » Demandai-je en le regardant longuement avant de rougir franchement. Bordel c’était franc comme genre de question. « Pardon… Je suis surement indiscrète… T’es pas obligé de répondre… » Rajoutai-je rapidement en piochant lentement dans mon assiette. Sans plus attendre je le remerciais alors de s’être occupé de moi, après tout il n’était en rien obligé de le faire et il l’avait fait… C’était vraiment… Intense et gentil de sa part.

« Tu n’as pas à me remercier. C’était un geste … Tout à fait normal. Laisser une fille comme toi, seule et inconsciente, dans une rue de New-York toute une nuit … Ca aurait été franchement con. On sait tous ce qui peut arriver. » Haussant un sourcil, je souriais faiblement en baissant le regard. Ouais, on savait tous ce qui pouvait arriver. Malheureusement il n’y avait pas besoin d’être inconsciente pour se faire agresser et violer par un homme j’en savais parfaitement quelque chose… Je l’avais vécut, malheureusement… j’avais vécut cette souffrance atroce, cet abus sexuel et ses coups… J’avais subit une honte irréparable, et de cette honte en était venu ma fille… Camylia. Je n’avais pas honte d’elle, oh non ça jamais, je l’ai toujours aimé, avant même qu’elle soit née. C’était ma fille bon sang… elle était… Ma petite fille chérie… Et aujourd’hui elle n’était plus. Elle n’était plus là, elle était dans un monde meilleur, je l’espérais de tout cœur même. « T’es un type bien Raf… Je ne saurais jamais te remercier autant vraiment… Merci beaucoup pour tout ce que tu fais. » Soufflai-je doucement en souriant a nouveau regardant alors l’appartement lui demandant ou nous nous trouvions. « Merci … On est à Brooklyn. Je te ramènerais tout à l’heure si tu veux. J’ai une voiture en plus d’avoir un appartement. » Une voiture ? Sans blague ? Il se fichait de moi… souriant en coin je le regardais furtivement tout en me mordillant la lèvre. Prenant une bouchée de ses pâtes, je grimaçais quelque peu en sentant alors mon ventre me dire stop alors qu’il venait de me dire plus. Fermant brièvement les yeux je posais ma main sur mon ventre en grimaçant un peu plus. La douleur était intense. Mes jambes tremblant longuement je gardais les yeux fermaient pour canaliser la douleur tout en frissonnant quelque peu. Prenant le cachet qu’il m’avait sorti quelque instant plus tôt je l’avalais rapidement avec une gorgée de coca, frissonnant quelque peu. Ayant chaud, terriblement chaud, je posais ma fourchette en sentant la sueur perler sur mon front. Putain… La douleur ne prévenait jamais… en même temps ça se saurait sinon… Toussant quelque peu je repris ma fourchette enfouissant alors une seconde grande bouchée dans ma bouche l’avalant rapidement la douleur étant toujours présente, s’attaquant alors mes nerfs et mes muscles des bras, comme si le message n’était pas assez clair. J’étais en manque de drogue… Plus de vingt quatre heures sans drogue… C’était un record depuis bien trop longtemps… « Brooklyn ? C’est un joli quartier, trop loin de mon boulot sinon je pense que j’aurais aménagé dans le coin… Puis y’a deux ans le crash des surprîmes et tout ce n’était vraiment pas chère sur Brooklyn… Mais bon j’ai craqué pour Upper East Side… Et mon appartement… » soufflai-je doucement en regardant a nouveau l’appartement de façon circulaire tout en mangeant finissant l’assiette assez rapidement. N’ayant pas trop repris de pâtes. Soufflant longuement je me reculais de la table la douleur étant toujours présente. Prenant mon assiette et mes couverts je les posais dans l’évier tout en me tenant contre me penchant en avant sous la douleur intense qui me broyait les muscle de part et d’autre du corps. Avalant ma salive je me sentis pâlir, la chaleur devenant bien trop importante. Mes jambes tremblante je passais ma main dans ma nuque, totalement trempé les cheveux collant a ma peau. Super… Je ne devais pas être franchement belle à voir… que pensait-il de moi ? Je me le demande bien… Bordel… Passant ma langue sur mes lèvres je me tournais face à lui prenant son assiette pour la mettre sur la mienne dans l’évier en manquant de tomber tant la douleur dans mes jambes me faisait souffrir. « Rrra… Rrrafaello… Je… J’ai vraiment besoin de drogue… Je ne me sens pas bien… Je… Plus de vingt quatre heures sans drogue… Je… Putain, désolée… Tu ne devrais pas me voir dans cet état j’ai honte… Je… » Sans finir ma phrase pliée en deux je filais de la cuisine en me dirigeant vers la chambre me stoppant à la porte de la salle de bains me pliant en deux poussant un léger cri de douleur un spasme s’emparant alors de mon corps.

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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyMer 18 Mai - 1:50

A night like others...or not

You're like an angel [TERMINE] 091229031644613255144414 You're like an angel [TERMINE] 057g


Ramener Nastazià chez moi, n’avait peut-être pas été une si bonne idée que cela finalement. L’avoir vu … Nue si l’on puis dire au vu de la petitesse extrême de son string et la savoir endormie dans mes couvertures, dans mon lit … Ca avait de quoi rendre fou n’importe quel homme. Et il fallait avouer que j’étais un homme comme les autres et qu’en plus de cela, je la désirais vraiment. J’ignorais encore comment j’avais fais pour ne pas craquer et ne pas lui faire l’amour quand elle avait été ainsi offerte à moi. Sans doute tout simplement parce que j’étais loin d’être un profiteur. Je n’étais pas le dernier des salauds qui profitait du sommeil d’une fille pour lui faire l’amour. A vrai dire, la seule idée de le faire me dégoûtait plus qu’autre chose. Je ne serais jamais ce genre d’hommes. A mes yeux cela relevait plus du viol qu’autre chose. Or, c’était justement le genre de choses que je haïssais plus que tout. J’avais vu cela bien trop souvent en Sicile et ma sœur en avait été bien trop victime pour que j’accepte encore cela sans broncher ou même, tomber moi-même la dedans. Et puis soyons honnête, je n’étais pas non plus le genre d’hommes à avoir besoin de recourir à la force pour coucher avec une femme. Je n’étais peut-être pas un dragueur et séducteur de première catégorie mais j’étais tout de même assez chanceux de ce côté-là, n’ayant pas un physique ingrat mais plutôt un physique qui plaisait aux femmes. Enfin … C’était ce qu’il me semblait en tout cas. Plutôt que de penser au désir que la blonde suscitait chez moi, je préférais m’occuper d’elle de la même façon que j’aurais eu de m’occuper de ma petite sœur. Oui, j’agissais plus comme un frère ou un ami que comme un prétendant à cet instant là. D’ailleurs, je n’avais jamais été l’un de ses prétendants et ne le serais sans doute jamais. Je ne voulais pas me ridiculiser lourdement en me prenant le vent du siècle avec elle. Certaines femmes étaient intouchables et totalement inaccessibles et elle en faisait partie. J’étais peut-être physiquement attirant mais je n’avais rien pour moi. Je n’étais spécialement intelligent, je n’avais pas fais d’études, j’étais dealer de drogue et j’avais vraiment un caractère de chien. Je n’étais peut-être pas le macho de base qui ne voit pas la femme ailleurs qu’à la maison. Mais j’étais d’une jalousie et d’une possessivité maladive. C’était d’ailleurs des raisons pour lesquelles certaines de mes ex petites amies, m’avaient laissés tomber. Et à vrai dire, je ne leur en avais jamais voulu puisque dans le fond, cela m’avait épargné à les laisser tomber, par moi-même. J’avais la fâcheuse de tendance à préférer que la fille me laisse tomber plutôt que l’inverse. Tout ça par peur de faire du mal à qui que ce soit. J’avais sans doute trop de cœur … Mais je l’assumais puisque cela faisait parti de moi. Oui, c’était moi tout entier et j’avais beau être jaloux et tout ce qui s’ensuit, j’étais au moins doté d’un cœur en bon état de fonctionnement.

« Et pourtant… Je le dois, je n’ai plus le choix… Je veux arrêter… Et je suis seule dans ce combat… Je prouverai… que… C’est possible… Tant pis si je dois en pâtir… » A sa voix toute basse et triste, j’eus l’envie féroce de la prendre dans mes bras. Mais au final, je parvins à m’en empêcher, la peur qu’elle ne me repousse et se foute de moi étant trop forte et trop ancrée en moi. Je ne voulais pas prendre un tel risque. Et puis … Elle était quasiment nue dans mon lit, détail non négligeable il fallait bien le dire. La regardant longuement, je ne pouvais décemment pas douter de sa conviction et de son envie d’arrêter pour de vrai et pour de bon les drogues. C’était une décision que je ne pouvais qu’approuver. Certes elle était l’une de mes plus grosses clientes … Et elle était toujours en train de me donner plus d’argent que prévu. Mais pour son bien être il était préférable qu’elle arrête tout cela et c’était là tout ce que je lui souhaitais. Oui, je lui souhaitais de parvenir à arrêter tout cela. « Peut-être que si tu le veux vraiment et que tu y crois de toutes tes forces, tu peux réussir … » Finis-je par dire comme pour l’encourager, après lui avoir visiblement miné le moral en lui affirmant qu’elle n’y arriverait jamais seule. Un sourire aux lèvres, je finis par quitter la chambre avec l’intention de terminer de préparer le déjeuner et la table pour manger. Ainsi qu’un cachet pour ses douleurs car je voyais bien qu’elle souffrait un véritable martyr. Lorsque j’entendis sa voix dans mon dos, je me retournais pour la regarder en train de contempler mon tableau toujours en cours qui la représentait même si je n’étais pas idiot pour le lui dire. Parlant alors peinture, je fus grandement surpris d’apprendre qu’elle-même aimait cela et qu’il lui arrivait de peindre, parfois même avec les doigts. J’aimais tout ce qu’elle était en train de me dire. Cela me plaisait même démesurément. Je n’avais pas l’habitude que qui que ce soit sache réellement de quoi ils parlaient lorsqu’il était question de peinture. Certains se contenter de parler pour parler sans réel fon à leur conversation. Mais elle … Elle, elle savait et ça se sentait à sa façon de parler. Autant dire que c’était une qualité de plus pour elle. Une qualité non négligeable qui me plaisais véritablement ! « Laquelle de galerie ? J’aimerais bien aller voir tes tableaux, j’aime beaucoup ton style… En tout cas… La fille que tu dessines… Doit en avoir de la chance, c’est qui ? Une petite amie ? Je ressens de l’émotion dans ton tableau, une sorte d’amour, les couleurs, la façon dont tu le dessines, j’ai l’impression que cette femme est très importante pour toi. Et c’est ce qui rend ton tableau fabuleux… une fois fini… Il sera… Wow… » Surpris, je me tournais à nouveau vers elle, croisant son regard plongé dans le mien. Elle était loin d’imaginer qu’elle était le sujet de mon tableau. Et après ce qu’elle venait de dire … Il y avait encore moins de risques pour qu’elle soit au courant. C’était bien trop gênant … « Une petite galerie de Manhattan. Je te donnerais l’adresse si tu veux … » Gêné et stupéfait par le reste de ses paroles, je tournais un vague regard vers le tableau avant de la regarder à nouveau en souriant nerveusement. « Une sorte d’amour ? Bordello non … Je dirais plutôt … Hum de la fascination ? » Répondis-je lentement, presque surprit d’associer Nastazià et amour dans la même phrase. Fascination me semblais plus adéquate. « Et ce n’est pas une petite amie. C’est juste … Une fille … Comme ça. » Ajoutais-je en haussant vaguement les épaules avant de me détourner d’elle, à nouveau gêné par la conversation. Heureusement que ce tableau n’était pas terminé et qu’elle ne pouvait donc pas se reconnaître dessus …

Un moment plus tard, alors qu’elle venait de s’asseoir sur une chaise devant la table de la cuisine, je ne pu m’empêcher de me moquer doucement d’elle lorsqu’elle se cogna la tête sur la table, tombant lourdement sur celle-ci. « Foutue table élevé par un italien ! » Riant doucement, je lui lançais un regard taquin avant de finir de mettre la table et préparer son cachet. « Un problème avec les italiens, la russe ? » Demandais-je alors en souriant quelque peu en coin, lui lançant un nouveau regard mi moqueur et mi taquin. « Non plus sérieusement là… J’y suis allé trop fort… Je la croyais vraiment plus près de moi ta table… J’ai la tête trop lourde que veux-tu… Blonde mais pas conne ! » Souriant faiblement, je m’approchais d’elle pour passer le dos de mes doigts sur son front avec lenteur avant de hausser les épaules et m’éloigner à nouveau d’elle. « T’auras même pas de bosse t’inquiète pas va. Et c’est quoi le rapport avec ta blondeur ? » Demandais-je alors, sans trop comprendre pourquoi elle mentionnait sa couleur de cheveux. Le fait qu’elle soit blonde … Je n’avais évidemment pas pu passer à côté de cela. Et à vrai dire, j’aimais terriblement sa couleur de cheveux ce qui m’étonnais tout de même, moi qui n’avais jamais ne serait-ce que remarqué la moindre blonde. Mais elle … Elle, elle était tout bonnement différente de toutes les autres femmes. Elle me plaisait et m’attirais d’une façon totalement inédite que je ne comprenais pas mais que j’aimais démesurément. Alors que je me retournais pour la rejoindre à la table, je pus remarquer sa drôle de posture qui dévoilait tout de son string quasi inexistant, ce que je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer. Sans la moindre gêne, elle lâcha qu’elle m’avait sans doute excité ainsi. Plus surprit qu’autre chose, je ne pu m’empêcher de lui dire qu’il m’en fallait plus que cela. Heureusement que mon nez ne grandissait pas lorsque je mentais … Sinon mon mensonge aurait eut du mal à passer inaperçu. Lorsqu’il fut question de mon plat, je lâchais qu’elle n’aimerait peut-être pas. Après tout, je n’avais jamais prétendu être le meilleur cuisinier qui soit. « On sait jamais… Ce genre de vue en général... ça donne envie non ? Fin… Je ne suis pas un homme … Je t’avoue que moi ça ne m’excite pas le moins du monde hein… » Souriant en coin, je m’installais en face d’elle en croisant alors son regard sensuel et des plus … Excitant pour être honnête. Déglutissant longuement, je me forçais à baisser le regard sur mon assiette pour ne pas la regarder de trop et craquer dans une telle situation. Je devais être fort ! « Il faut pas grand-chose pour exciter un homme. » Dis-je en haussant quelque peu les épaules, d’un air inintéressé, commençant alors à manger en sous entendant qu’elle n’aimerait peut-être pas mon plat. Après tout, je n’avais jamais prétendu être un véritable cuisinier. Loin de là même. J’étais presque gêné de n’avoir que cela à lui proposer pour le déjeuner.

« N’importe quoi toi… Tais toi donc au lieu de dire des sottises ! Un plat italien préparait par un italien ? Comment ne pas aimer hein ? Dis-moi-le … Et d’abord ton plat est tellement bon que c’est un appât pour me faire revenir chez toi pour manger d’autre plat ! Je vais encore prendre du poids ! » D’abord surpris par la véhémence de ses paroles, je haussais les sourcils avant de rire quelque peu à la suite de ses mots. « Hm … En fait c’est peut-être fait exprès pour te faire revenir ici … Qui sait ? » Demandais-je taquin, en lui lançant un bref regard. Oh oui je rêvais de la voir revenir ici aussi souvent qu’elle le voudrait et pour quelle que raison que ce soit. Même si ce n’était que pour ma bouffe, ça m’allais parfaitement bien. Tant que je pouvais la voir en dehors des moments où je lui vendais ses doses. Pourquoi n’avions nous jamais cherché à nous voir en dehors de ces moments là ? Sans doute tout simplement parce qu’elle ne me considérait pas autrement que comme son dealer et que, par conséquent, je ne méritais pas qu’elle s’intéresse un tant soit peu à moi. J’en étais parfaitement conscient et je ne cherchais donc pas à aller contre ce fait imparable. Inutile de me faire du mal volontairement en me ridiculisant. Alors qu’il était toujours question de la nourriture italienne, je fus franchement surpris d’apprendre que Nastazià avait vécut en Italie. Evidemment, je n’étais pas surpris le moins du monde, que nous ne nous soyons jamais rencontrés durant cette période là, puisque moi même j’avais vécut en Sicile qui était tout de même une île à part. Totalement emballé à l’idée qu’elle ait pu vivre dans mon pays natal, je ne pu m’empêcher de lui poser alors une flopée de questions, m’excusant rapidement, surpris de ma propre curiosité. Ce n’était pas vraiment mon genre d’ordinaire, je n’étais vraiment pas un type curieux. Mais là il était question de l’Italie. Mon pays ! Comment ne pas m’emballer ? « Ne t‘inquiète pas…Je comprends parfaitement, si tu me disais être allé en Russie je te demanderai la même chose…. » Souriant en coin, je ne pu m’empêcher de lui lancer un bref regard attendri, détournant ensuite rapidement la tête. « Hm … Dommage, je n’y suis jamais allé. » Dis-je en souriant en coin. « J’y suis allée à mes quinze ans, y’a neuf ans sur Venise plus précisément… L’agence de mannequinat m’a embauché quand j’ai annoncé que j’en recherchais une donc je n’ai pas hésité… Et je dois t’avouer que les plats sont fabuleux là-bas, et c’est encore pire pour une femme enceinte. Surtout quand l’envie de manger est forte. Je me réveillais en pleine nuit pour manger des pizzas ou bien même des pâtes… Ma mère en pouvait plus. J’y suis resté que six mois… Une agence française m’a contacté pour un boulot du coup j’ai filé… Puis… Même si j’aime terriblement l’Italie… Les hommes là-bas sont trop… Avenant… »

Quinze plus neuf … Elle avait vingt quatre ans. Une femme enceinte … Enceinte à quinze ans ? Des hommes trop avenants ? En Italie ? A mes yeux cette association donnait lui à un viol. Etait-ce le cas ? Ou ma déduction était-elle tirée par les cheveux ? Etais-je ridicule de tout de suite tirer de telles conclusions ? Mais ma situation passée me poussait à penser de façon aussi sombre, je ne pouvais rien contre cela. Et puis ce n’était pas comme si je voulais changer quoi que ce soit à ce sujet. Mon passé m’avait rendu méfiant sur ce genre de choses, c’était ainsi et je l’assumais. « Tu étais enceinte quand tu vivais en Italie ? » Presque choqué moi-même par mes paroles, je me figeais en adressant un regard stupéfait à Nastazià, comme si c’était elle qui venait de poser une question des plus débiles. « Enfin je veux dire … T’as des enfants ? » Reformulais-je en détournant le regard, priant pour qu’elle ne voit pas ma gêne. J’avais la sensation d’être avec une femme nettement supérieure à moi, à côté de laquelle j’étais tout ce qu’il y a de plus ridicule. Finalement je m’étais lourdement trompé à son sujet. Je m’étais toujours dis qu’elle était une jeune femme mannequin, riche et célibataire, qui profitait de sa jeunesse comme toute autre femme de son âge. Au lieu de cela … Elle avait sans doute un ou plusieurs enfants. Et une femme comme elle ne pouvait pas être célibataire. J’étais trop con d’y avoir cru pendant tout ce temps. J’avais toujours pensé que si elle était tombée dans la drogue, c’était à cause d’un sale évènement qui avait foutu sa vie en l’air. Mais à présent j’étais perdu et ne comprenait plus. Elle avait un bon job, une bonne situation financière et une famille. Quel était le problème ? Heureusement que je savais tenir un tant soit peu ma curiosité. Revenant à ses paroles, je me figeais quelque peu en repensant à ses paroles concernant les italiens. Elle disait parfaitement vrai … J’étais peut-être le seul spécimen mâle de toute l’Italien à ne pas être un dragueur et séducteur né. Je ne supportais pas la lourdeur et l’insistance de ces hommes et étais donc devenu leur exact opposé. Pinçant les lèvres en pensant alors à plusieurs de mes frères, Angelo en priorité, je soupirais faiblement. « Les italiens apprécient autant les belles femmes que la bonne bouffe … » Dis-je en souriant faiblement. « Enfin … Je ne vous compare pas à la bouffe hein … » Ajoutais-je en riant quelque peu, ne réagissant même pas au fait que je venais clairement de dire qu’elle était une belle femme. Ce n’était pas comme si c’était une nouvelle et qu’elle ne savait pas ça. Oh non … Elle devait même en avoir beaucoup trop conscience. Après tout, elle n’était pas mannequin pour rien. Les compliments devaient la laisser froide à présent …

Continuant de parler de bouffe, nous ne pûmes que mentionner la nourriture américaine qui n’était pas si diversifiée que cela … Et terriblement grasse. C’était pire que la bouffe italienne, à mes yeux. Parce que là … Ce n’était que du gras, du chimique et autres trucs de ce genre, contrairement à l’Italie ou tout, ou presque, était fait à base de produits frais et de légumes sortis directement des jardins. Que du naturel et du bio. « Ouais les frites c’est un peu belge… Je ne sais pas si tu as déjà mangé des frites belges mais bon sang… C’est…. Super… Hm… Tel un orgasme… ça te prend par les entrailles et tu fonds en mangeant ta frite… Le coca ? Ouais, c’est bon mais bon trop de coca tue le coca, ce n’est pas forcément bon pour la santé. Vive les jus d’orange maison… Mais soyons clair, les Américains à part bouffer gras et mauvais et faire la guerre… Ils ne savent rien faire d’autre… » Haussant les sourcils, je restais un moment totalement silencieux avant de rire quelque peu. « Manger une frite, donne un orgasme. Ouais … Ca le ferait comme slogan ! » Dis-je le plus sérieusement du monde, pinçant les lèvres pour ne pas rire franchement, lui lançant un regard toujours aussi sérieux malgré la commissure de mes lèvres tremblotantes sous l’envie de rire. « Bof … Je m’en fous que ce soit mauvais pour la santé, pour ma part. Après tout il faut bien mourir de quelque chose alors autant se faire plaisir de notre vivant. Hey il y a deux choses que les américains font superbement bien ! La musique, le cinéma et les séries télévisées ! Y’a pas meilleurs que les américains pour ça ! » Dis-je vivement en souriant quelque peu, sans la quitter du regard, comme totalement fasciné par elle. Ce qui n’était pas rien à vrai dire. Après qu’elle eut terminé son assiette de pâtes, elle se leva pour se resservir, pour mon plus grand plaisir. Oui, j’aimais qu’elle puisse autant aimer la bouffe italienne, plus encore celle que j’avais moi-même préparé. Alors que je venais de lâcher qu’elle était l’une des rares personnes à pouvoir manger de mes plats, je ne bronchais pas, sans songer au fait qu’elle allait réagir à cela.[color=indianred] « Peu de gens ? T’as pas de petite amie ? Tu vis seul ? Mais… Tu as quel âge ? » [color]D’abord choqué par la franchise de ses questions, je ne pu m’empêcher de lui lancer un regard totalement stupéfait. A mes yeux, elle était clairement en train de dire que j’étais en âge d’avoir une petite amie et que le fait que ce n’était pas le cas, n’était pas normal. Je prenais un sacré coup de vieux … Sans doute que cela lui paraissait étrange, si elle-même était mère et en couple à seulement vingt quatre ans. A cette seule idée, je sentis mon estomac se nouer sans que je ne comprenne vraiment pourquoi.

« Pardon… Je suis surement indiscrète… T’es pas obligé de répondre… » Riant nerveusement en retombant sur terre, je lui adressais un bref regard. « Non, non c’est rien t’inquiète pas … Mais … Est-ce que t’es en train de me faire comprendre qu’à mon âge je suis censé avoir une petite amie ? » Demandais-je en riant nerveusement, songeant que c’était foutu pour que je me mette sérieusement en couple un jour. J’étais peut-être un bon petit ami de passage. Mais pour une vie … Oh non, j’étais bien trop insupportable pour cela. Et puis … Encore faudrait-il que moi, je trouve une fille que je sois capable d’aimer. « Mais pour répondre à tes questions … Je vis seul, je n’ai pas de petite amie et j’ai vingt sept ans. C’est tout ce que tu voulais savoir ? » Demandais-je en lui lançant un regard franchement moqueur, haussant un seul sourcil, sourire en coin. Lorsqu’elle me remercia pour tout ce que j’avais fais pour elle, je ne pu que lui répondre que n’importe qui aurait fait cela. Pourtant, je savais bien que ce n’était pas le cas … Bon nombre d’hommes auraient plutôt profité de la situation et de sa faiblesse à cet instant là. Je n’en doutais pas un seul instant. J’en étais même persuadé. « T’es un type bien Raf… Je ne saurais jamais te remercier autant vraiment… Merci beaucoup pour tout ce que tu fais. » Souriant, je levais vaguement les yeux au ciel sans rien répondre. Dans le fond j’étais peut-être un type bien … Un minimum au moins. Au moins je n’étais pas un pervers obsédé. C’était déjà mieux que rien à mes yeux. Un bon début du moins. La conversation continuant, je ne pu détourner le regard d’elle, la voyant alors grimacer visiblement de douleur. Mais comme elle semblait vouloir garder le silence sur ce point là, je restais silencieux, continuant de parler l’air de rien, sans pour autant la quitter du regard, au cas où elle aurait besoin d’aide ou de quoi que ce soit. Je voulais être là … Comme un ami. Oui, j’aimerais devenir son ami… Ce serait toujours ça. Lorsqu’elle me demanda où nous nous trouvions, je me contentais de lui répondre que nous étions à Brooklyn. « Brooklyn ? C’est un joli quartier, trop loin de mon boulot sinon je pense que j’aurais aménagé dans le coin… Puis y’a deux ans le crash des surprîmes et tout ce n’était vraiment pas chère sur Brooklyn… Mais bon j’ai craqué pour Upper East Side… Et mon appartement… » Upper East Side … Etrange mais je l’imaginais parfaitement vivre dans ce coin là de la ville. Pourquoi ? Je n’en savais trop rien. J’avais toujours été assez doué pour comprendre, ou au moins en surface, les gens. Sans doute à force d’observations. « J’aime bien Brooklyn … C’est animé et vivant. Et moins dangereux que le Bronx. » Le Bronx … Premier quartier dans lequel j’avais vécut en arrivant à New-York avec ma sœur. Durant le peu de temps que nous y avions passé, j’avais surveillé ma sœur de très très près, sachant que ce n’était pas un endroit pour elle. Et ensuite, je nous avais rapidement sorti de là. Vive le trafique de drogues …

Entendant Nastazià se lever de table, je relevais la tête pour la regarder débarrasser ses couverts. La voyant se pencher en avant, visiblement très mal en point, je ne tardais pas à repousser ma chaise en arrière en la regardant, fronçant les sourcils sous l’inquiétude grandissante, sans pour autant oser faire ou dire quoi que ce soit. J’ignorais quelle serait sa réaction dans un tel moment. La fierté et le manque de drogue pouvait parfois pousser à la violence. Or … Pour être honnête je ne tenais pas à recevoir des coups de qui que ce soit et encore moins de la part de Nastazià. Lorsqu’elle se tourna face à moi pour récupérer mon assiette, je voulus l’en empêcher pour lui dire de plutôt se poser tranquillement sur une chaise. Mais la regardant, j’en oubliais mes mots tant la douleur se transparaissait sur ses traits, sa peau plus pâle que jamais et la sueur perlant sur son visage. J’avais la cruelle envie de l’aider, de lui venir en aide … Peu m’importais comment mais je ne supportais pas du tout de la voir ainsi. « Rrra… Rrrafaello… Je… J’ai vraiment besoin de drogue… Je ne me sens pas bien… Je… Plus de vingt quatre heures sans drogue… Je… Putain, désolée… Tu ne devrais pas me voir dans cet état j’ai honte… Je… » Avant même que je n’ai eus le temps de faire ou dire quoi que ce soit, elle s’éloignait rapidement, dos courbée sous la douleur qui semblait lui parcourir le corps entier. Totalement impuissant, je la regardais s’éloigner avant de me figer d’horreur en l’entendant lâcher un cri de douleur. C’était insupportable … Totalement insupportable, je ne pouvais pas la laisser ainsi, seule dans sa douleur. Sans attendre une seconde, comme mu par le besoin de lui venir en aide, je filais à sa suite, la rejoignant rapidement. Sans lui laisser le temps de réagir, je passais mes bras autour de sa taille pour l’attirer tout contre moi, la serrant alors avec force sans lui laisser l’occasion de s’éloigner de moi. Doucement, je montais une main à ses cheveux, les caressant doucement en profitant de cet instant pour inspirer longuement son odeur que je me surprenais à aimer véritablement. Restant un long moment silencieux, je finis par poser ma joue contre ses cheveux. « Tu n’as pas à avoir honte de te montrer sous un mauvais jour Nastazià. Tu n’as pas à avoir honte d’être tombée là dedans. Pas de honte à avoir de tenter de décrocher à présent. Pas de honte à avoir de dépendre autant de ces merdes. C’est le cas de bien plus de gens qu’on ne le pense. » Dis-je doucement en la serrant plus fortement contre elle, comme j’avais l’habitude de le faire avec ma sœur. Pour la rassurer, lui montrer qu’elle n’était pas seule mais que, au contraire, quelqu’un était là à cet instant précis, pour elle, dans ce moment difficile. « Je te raconterais bien une blague pour détendre l’atmosphère et te faire oublier un tant soit peu la douleur … Mais là je suis à sec. Vraiment navré … »


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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyJeu 19 Mai - 0:05

You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336718-100-100 You're like an angel [TERMINE] 7ecf9694339717 You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336701-100-100 You're like an angel [TERMINE] 24z9oie_th


« Peut-être que si tu le veux vraiment et que tu y crois de toutes tes forces, tu peux réussir … » Souriant doucement je regardais la couverture sans rien répondre, le laissant alors filer pour qu’il puisse me préparer un cachet contre la douleur. Une douleur atroce qui me parcourait tout le corps… Je n’y pouvais rien c’était là le manque de drogue qui se faisait ressentir… Inspirant longuement, je ne pu m’empêcher de fouiller ses placards et ses armoires pour trouver de la drogue mais en vint… Baissant les bras, je filais alors le rejoindre en tombant sur un tableau a moitié peint dans le salon. Je ne pu m’empêcher de le commenter, tant il était beau et parfait… Vraiment magique… Intense… Le questionnant sur la peinture, je fus surprise de voir qu’il était peintre et exposé dans une galerie. Je voulais a tout prix les voir, toutes ses œuvres mêmes ! « Une petite galerie de Manhattan. Je te donnerais l’adresse si tu veux … » tournant un regard vers lui je hochais lentement la tête pour lui répondre que j’étais d’accord avant de regarder a nouveau son tableau qui me fascinait tant. « Une sorte d’amour ? Bordello non … Je dirais plutôt … Hum de la fascination ? » Bordé quoi ? Le regardant il venait de me parler italien et putain ce que c’était excitant et mouillant… Merde… Il n’avait pas le droit de me faire ça… pas la que j’étais en simple string et chemise devant lui… « Et ce n’est pas une petite amie. C’est juste … Une fille … Comme ça. » Tournant a nouveau un regard furtif vers le tableau je vins me rapprocher du bar pour être plus près de Rafaello. « Quand tu parles italien je ne comprends pas… Tu sais mes mots sont limités dans cette langues hein… j’en connais que très peu… tu as dis quoi ? Mais je veux bien l’adresse oui, à moins que tu puisses m’y amener ? A deux c’est toujours mieux… En tout cas, c’est peut être pas une petite amie… Mais putain avoue qu’elle te plait... Fascination ? Cette fille ne serait pas une sorte de … Fantasme pour toi ? » demandai-je doucement avant de venir m’installer a la table ou nous devions manger. Me laissant tomber sur la chaise, je posais ma tête sur la table, trop fortement, celle-ci ce cognant carrément contre. Me frottant le front il ne pu s’empêcher de rire. Lui tirant la langue, je lui fis remarquer que je me faisais agresser par des tables italiennes, plus précisément dressé par un italien. « Un problème avec les italiens, la russe ? » levant les yeux au ciel, je le regardais doucement en secouant la tête négativement. « Moi ? Je ne suis pas de la mafia… Donc ça va… Mais on sait tous que la mafia Russe et Italienne ne s’aiment vraiment pas. » Le voyant arriver près de moi je le laissais me toucher le front en fermant lentement les yeux, un frisson parcourant alors mon corps tout entier. « T’auras même pas de bosse t’inquiète pas va. Et c’est quoi le rapport avec ta blondeur ? » entrouvrant la bouche, je relevais un vague regard vers lui surprise qu’il vienne toucher mon front. Nom d’un chien que c’était plaisant… Très plaisant, trop même…Passant a multiple reprises ma langue sur mes dents, je fus surprise de voir qu’il ne comprenait pas le rapport avec les blondes. Peut être qu’en Italie au vu du nombre des blonds, aucune blague ne se faisait ? « Ben… Ici on dit que les blondes sont connes… Me demande pas pourquoi j’en sais pas plus que toi mais j’ai pris la fâcheuse habitude d’être traité de blonde… » Haussant les épaules je le regardais me tourner le dos, repliant alors les jambes contre ma poitrine avant qu’il ne m’annonce que la position n’était pas très convenue. Lui annonçant que j’étais désolée de l’avoir surement excité, il me répondit qu’il lui en fallait plus… C’était un peu méchant tout de même…

« Il faut pas grand-chose pour exciter un homme. » Rigolant doucement je penchais légèrement la tête en le regardant s’installer. Il avait largement raison, un simple mot, geste, n’importe quoi pouvait exciter un homme, même une odeur… « Ouais… Moi en l’occurrence je ne t’excite pas, enfin la position quoi… Mais oui, une odeur, un geste une parole… En général parler de sucette ça marche assez bien… On se demande pourquoi… ça doit être super kiffant de se faire sucer au final… Moi j’ai rien à sucer c’est balot hein ? » rigolant doucement je secouais la tête en lui lançant un regard taquin, regardant l’assiette qu’il m’avait servit commençant alors a manger. Lui intimant que son plat était super bon, je ne pu m’empêcher de rajouter que c’était une excuse pour que je revienne… pour que je vienne et que je goutte ses plats… Prendre encore du poids… Oui c’était un appât a femme ses plats ! « Hm … En fait c’est peut-être fait exprès pour te faire revenir ici … Qui sait ? » Souriant en coin je relevai un regard amusé vers lui tout en le regardant alors de façon sensuelle et légèrement coquine tout en me mordillant la lèvre. Me redressant plus franchement je le détaillais rapidement en souriant de plus belle dévoilant mes dents avant de manger une bouchée de son plat. « Hum…Tu oserais me faire revenir que pour tes plats ? hmpf… Je suis sûre qu’il y a tout plein d’autres choses pour lesquels je pourrais revenir… Toi et la première raison… Surtout toi… La peinture … Et la bouffe après ? » soufflais-je doucement en mangeant parlant alors du fait que j’étais allée en Italie plus jeune. Ses questions me surprirent un peu mais je pouvais parfaitement le comprendre… Après tout il était italien et il était normal qu’il aime son pays… Lui rassurant que s’il avait vécu en Russie j’aurais fait la même chose, je ne pu m’empêcher de le regarder avec une once de joie dans le regard. « Hm … Dommage, je n’y suis jamais allé. » souriant en coin, il ne ratait pas grand-chose au final… Vraiment pas grand-chose… « Tu ne rate rien Rafaello… Tu sais… J’ai connu la guerre pendant de nombreuses années… La vie en Russie n’est bien que depuis quelques années… » Dis-je l’air de rien avant de lui dire que j’avais vécu alors en Italie et que la bouffe était tellement bonne que j’avais prit du poids, surtout en étant enceinte… Enceinte de sept mois… enceinte de ma petite Camylia d’amour… Mon petit bout de chou ma vie… La mienne… J’aurais surement du me taire au vu de sa tête, il avait l’air surpris… a croire que je n’avais pas le droit d’avoir d’enfant, même si au fond, Camylia n’avait jamais été voulu… Ni même Marilys… Mais je les avais eux et je les aimais profondément. « Tu étais enceinte quand tu vivais en Italie ? » Son ton me montrait bel et bien qu’il était choqué. La façon dont il me regardait me faisait bizarre… Entrouvrant la bouche, je m’aperçu que j’avais parlé de ma grossesse avec un naturel sans faille. Il faut dire que tellement de chose se dit sur moi dans les journaux et les magazines… Je pensais qu’il connaissait ma vie, qu’il savait qui j’étais réellement mais… Il faut croire que non. Je ne savais pas quoi faire ni que dire devant son visage si choqué… Il devait surtout être en train de se dire que j’étais enceinte à seulement quinze ans… « Enfin je veux dire … T’as des enfants ? » Entrouvrant la bouche, je le regardais choquée, très choquée. Bon sang, tout le monde connaissait ma vie… tout le monde… Depuis plus de six mois… connait ma vie, étaler partout… comment… Plissant les sourcils je baissais les yeux sans trop comprendre. Ça me faisait tellement bizarre… Frissonnant longuement, je posais ma fourchette en passant ma main dans mes cheveux me laissant tomber dans le fond de ma chaise regardant alors Rafaello furtivement.

« Je… ça me fait bizarre de parler a quelqu’un qui ne connait pas ma vie… T’es pas un accroc des magazines de stars toi, c’est un bon point… » soufflai-je doucement en souriant quelque peu croisant lentement mes jambes sous la table. « Pour répondre à ta question, oui j’étais enceinte en Italie, ma fille, Camylia est née là-bas d’ailleurs. Et j’ai une seconde fille, Marilys qui est née ici sur New-York. Elles ont six ans et trois ans… Enfin… Camylia aurait du avoir huit ans cette année… elle… Camylia est décédé il y a deux ans dans un accident de voiture… je n’ai donc qu’une petite fille maintenant… » Murmurai-je en tournant vaguement le regard celui-ci se remplissant de larmes sous l’émotion, tant parler de la mort de ma fille me faisait mal… Un mal terrible… Elle me manquait, terriblement. C’était même atroce. Soupirant longuement je repris ma fourchette en main trifouillant lentement l’assiette avant de relever le regard vers lui. « J’ai tué ma fille plus exactement…J’étais au volant… c’est ma faute. » Rajoutai-je avant de fourrer ma bouche de pa^tes l’air de rien pour couper court à la discussion. « Les italiens apprécient autant les belles femmes que la bonne bouffe … » Relevant un vague regard vers lui, je fus surprise d’entendre cela. Est-ce que… J’étais une belle femme ? « Enfin … Je ne vous compare pas à la bouffe hein … » Souriant en coin, je ne pus m’empêcher de secouer doucement la tête. J’étais donc une belle femme... bon certes il serait tout de même abusé de dire que je ne le savais pas… J’étais mannequin connu et reconnu dans le monde, j’étais très demandé, je faisais pas mal de fashion week… Bref non, je savais que j’étais belle, mais pour beaucoup d’hommes j’étais trop grande, trop mince, trop blonde, trop russe, trop de chose… Mais est ce que pour Rafaello j’étais une belle femme ? Une très belle femme qui n’avait rien en trop ? Passant ma langue sur mes lèvres, je le regardais longuement en me mordillant la lèvre lentement plongeant mon regard dans le sien. « C’est assez… Drôle comme comparaison… Je dirais plus que j’étais la bête de foire… blonde, blanche… Russe … On le sait tous… Russe et Italiens en général ça fait pas bon ménage… Alors les hommes se sont montré parfois un peu trop lourd… Mais je n’ai pas… apprécié… Rien que pour le respect de ma fille… Me faire draguer c’est une chose, me faire draguer quand je suis avec ma fille non… » Dis-je doucement en souriant en coin secouant vivement la tête en soupirant repensant à certains moments de ma vie. Continuant de manger tranquillement et surtout car son plat est super bon, on se mit alors a parler de bouffe. La bouffe italienne était bien trop bonne, mais alors la bouffe américaine… Non merci, c’était d’un dégueulasse… Et j’étais assez heureuse de voir que lui comme moi nous étions d’accord. Trop grasse, trop nulle, trop… tout… Ils ne savaient pas faire de la bonne cuisine, ils faisaient simplement de la bouffe en plastique et sans gout. Même les glaces étaient… chimique, tout était chimique en fait chez eux… Parlant de bouffe belge et de plusieurs bouffe, j’en vins alors a dire que manger des frites belge s’était tel un orgasme qui vous envahit tant elles sont bonnes. « Manger une frite, donne un orgasme. Ouais … Ca le ferait comme slogan ! » Plissant les lèvres, je ne pus m’empêcher de sourire doucement en voyant pour ça part que lui essayait de se retenir. Le vilain… secouant doucement la tête je levais les yeux au ciel en lui tirant la langue.

« Une frite belge s’il te plait… Pas n’importe quelle frite… Puis ton slogan je te signal qu’il est un peu a double sens hein… Enfin… Je dis ça mais je ne dis rien… Frite… orgasme… Tu ne veux pas rajouter mayonnaise non plus ? » dis-je en rigolant franchement baissant les yeux lui lançant un regard furtif remplit de malices. Bon sang… Une frite et un orgasme se comparaient très bien a un sexe et l’orgasme… Du moins pour moi, a moins que j’ai un esprit bien trop tordu… « Bof … Je m’en fous que ce soit mauvais pour la santé, pour ma part. Après tout il faut bien mourir de quelque chose alors autant se faire plaisir de notre vivant. Hey il y a deux choses que les américains font superbement bien ! La musique, le cinéma et les séries télévisées ! Y’a pas meilleurs que les américains pour ça ! » Le regardant longuement je détournai le regard en serrant les dents. Mourir… Je n’aimais pas vraiment ce mot… Au contraire je le détestai, il m’horripilait même… Mourir de quelque chose… Oui mais mourir alors que la santé est au top… non… Camylia était partie bien trop vite à mes yeux… Déglutissant longuement je me pinçai les lèvres en essayant de ne pas penser a cela souriant faiblement au fait qu’il n’avait pas tord. Les américains faisaient bien cela… La musique était bonne et les séries, j’en étais accroc, je ne pouvais pas dire le contraire… qui ne les regardaient pas de nos jours ? On se le demande bien… Faisant lentement claquer ma langue contre mon palet, je me redressais pour me resservir un plat de pâtes. « Ouais, ils ont au moins ça de bon… la musique et le cinéma… Pour ce qui est du reste… Bof quoi… et pour en revenir à l’autre sujet… mourir de quelque chose… Malheureusement on meurt rarement d’une chose… On meurt plus d’un accident ou d’un truc toujours inattendu que ce que l’on peut croire… Ouais, je suis les sondages sur la mort c’est glauque je sais… et beaucoup de gens se donnent eux même la mort c’est pour dire… Mais tu feras surement parti de ces gens qui meurt sans que sa soit brutal ou réellement choisis. Beaucoup meurs de cancer. Le cancer et les accidents de la route sont les premières causes de mortalités dans certains pays… Mais ouais faut profiter… mais au fond est ce que la bouffe grasse c’est profiter d’après toi ? » Demandai-je doucement avant de me lever pour me resservir des pâtes en lui disant que son plat était tout bonnement succulent. Apprenant que peu de personne le lui disait puisque peu de personne goutait son plat je ne pus m’empêcher de lui demander quel âge il avait et surtout s’il vivait seul. Rapidement en voyant son regards stupéfait, je m’excusais tout en me rendant compte que c’était plus que déplacé… J’étais bien trop France et je m’en rendais compte… « Non, non c’est rien t’inquiète pas … Mais … Est-ce que t’es en train de me faire comprendre qu’à mon âge je suis censé avoir une petite amie ? » Me sentant violemment rougir, je me sentais totalement conne. Il avait mal prit ma demande. Ce que je pouvais comprendre dans un sens. Il n’y avait pas d’âge pour avoir de petite amie, ce n’était pas réellement ce que je voulais dire, mais je me sentais terriblement conne sur ce coup là à croire que je foirais tout ce que j’entreprenais de faire. Je ne voulais pas non plus être en froid avec lui à cause d’une connerie pareille, j’espérais pour moi qu’il ne soit pas trop susceptible et trop sensible sur ce sujet là… Trifouillant mon assiette je ne savais pas réellement quoi dire ou quoi faire. Dire pardon c’était d’une banalité sans faille et c’était on ne peut plus ridicule a mon gout…

« Mais pour répondre à tes questions … Je vis seul, je n’ai pas de petite amie et j’ai vingt sept ans. C’est tout ce que tu voulais savoir ? » vingt sept ans ? Il était légèrement plus âgé que moi, il n’était pas si vieux que cela pour être obligé à être en couple... N’importe quoi… Mais… il n’avait pas de petite amie… Il vivait seul… bon sang c’était un bon point ça… un bon point pourquoi ? Pour me le faire ? Pour pouvoir sortir avec ? N’importe quoi mais je rêvais moi… comme si lui et moi ça pouvait se faire, chose totalement impossible ouais… Il ne pouvait pas sortir avec moi, une simple droguée, une pauvre idiote qui ne fait que se shooter à longueur de temps… Passant ma langue sur mes lèvres, je posais lentement ma fourchette en le regardant longuement souriant en coin. « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire Rafaello… Je… sui de nature très franche et sans tabou tu vois ? Donc du coup ce que je pense... Ben je le déballe sans réfléchir et parfois ça porte ses conséquences… Y’a pas d’âge pour avoir de petite amie… Y’a pas d’âge pour l’amour… si t’en a pas t’en a pas… et je ne suis pas en mesure de te faire la morale… je suis tout autant célibataire que toi… en fait pour être plus exacte… Moi je n’ai jamais eu de mec… que… De simple coup d’un soir de temps en temps… » Dis-je en haussant lentement les épaules. Qu’allait-il penser ? Que j’étais une trainée ? Que je couchais bien trop souvent ? Que j’étais une vraie salope ? Je l’avais déjà entendu ce refrain là… Hors ce n’était pas réellement le cas… Je ne couchais beaucoup que depuis la mort de ma fille, la drogue contribuait beaucoup et je ne me souvenais pas de grand-chose, ce qui en soit n’était pas si mal que cela… « Tu trouves aussi que ça fait salope ? De coucher de temps en temps avec un mec pour... le plaisir ? Je ne pense pas que ça fasse salope mais… Bon Je n’aime pas que l’on traite de salope… Je n’ai pas couché non plus avec une vingtaine de mec… » Dis-je doucement en plissant le nez, me rendant compte que je lui racontais un peu ma vie. Mais en même temps… Les gens d’habitude connaissaient ma vie, ils la lisaient dans la presse people et s’en suit, lui… Lui il ne savait rien apparemment et dieu que c’était plaisant qu’il ne sache rien, que je puisse me découvrir a lui avec lui… Lui apprendre les choses sur moi sans qu’il me dise qu’il savait déjà. J’aimais car enfin j’avais une relation normale avec quelqu’un. C’était agréable et bon… Lui souriant faiblement, je le remerciais pour tout ce qu’il faisait, le faite de s’occuper de moi et qu’il était surtout un type réellement bien. Il n’y avait pas à redire sur ce point là… souriant de plus en plus malgré la douleur qui m’envahissait, je repris mon plat le finissant comme je le pouvais avant de parler alors du quartier dans lequel nous étions. Brooklyn était un quartier super. Animé, plein de jeunes en général, mais si près de Bronx… enfin tout dépendait d’où l’on vivait dans Brooklyn car c’était tout de même grand… « J’aime bien Brooklyn … C’est animé et vivant. Et moins dangereux que le Bronx. » Le Bronx… C’était surement le quartier le plus chaud de New-York mais surtout le soir. Je n’aimerai pas y vivre mais malheureusement il fallait que des gens y vivent et le Bronx n’était pas tellement approprié pour des gens comme moi. Certes j’y allais du temps ou Camylia était vivante pour acheter des viennoiseries dans cette boulangerie, et il m’arrivait d’y aller encore de temps en temps… Mais rie de plus, je n’y allais jamais la nuit ou même en fin d’après midi, je savais que là-bas il ne valait mieux pas sortir pour une femme comme moi. J’avais déjà été abusé une première fois, je ne voulais pas subir à nouveau ce genre de chose. Je savais pertinemment que je ne m’en relèverai pas… Pas comme j’ai réussi à m’en relever a la naissance de Camylia. Camylia m’avait aidé, elle était là elle me montrait que la vie pouvait être belle malgré tout… Mais cette fois je n’aurais rien… A part choper une merde quelconque je ne vois pas ce qui pourrait m’aider… Non rien… Je savais que je serais seule dans ce combat, donc autant éviter les embrouilles au maximum, je me drogue déjà assez a mon gout alors si en plus je dois avoir des soucis en plus…

Non, il valait mieux que j’évite pour mon bien… Et le bien de ma fille… Elle perdait trop sa mère depuis un moment. Depuis quand je n’avais pas vu Marilys ? Je me le demande bien… Inspirant doucement en essayant d’oublier la douleur, je me relevais lentement pour débarrasser mon assiette et faire un peu de rangement. « Brooklyn est bien mais, beaucoup d’appartement avec seulement deux chambres… Et dans mon cas j’ai besoin de quatre voir cinq chambres… Déjà que pour Upper j’ai du acheter deux appartements et faire des travaux alors pour trouver sur Brooklyn deux appartement côte à côte c’est encore plus dur… C’est l’inconvénient d’avoir son frère et sa sœur qui vit avec soit hum… Ils sont encore trop jeune soit disant pour vouloir me quitter… Tu parles… » Dis-je en grimaçant de plus en plus prenant alors son assiette pour la poser dans l’évier. Me tournant vers lui replié sur moi-même je lui annonçai que j’étais trop en manque de drogue et qu’il n’avait pas à me voir de la sorte… non il ne devrait pas subir cela surtout… Lui tournant le dos, je filais alors vers la chambre poussant un léger cri de souffrance. La drogue était en train de me rendre folle, d’habitude je faisais ce genre de crise le soir quand j’étais chez moi toute seule et que personne n’était là, je ne faisais pas cela chez les gens et encore moins devant mon dealer. J’aimais beaucoup Rafaello pour son côté drôle, puis c’était un italien aussi ce qui me faisait l’aimer encore plus… L’entendant arriver près de moi je n’eu le temps de rien faire que je sentis ses mains a ma taille ma plaquer alors contre lui. Poussant un léger cri de surprise et de stupeur je le laissais me serrer dans ses bras, gémissant alors longuement de bien être en fermant les yeux. Nom d’un chien… Il… Faisait quoi ? Me pinçant la langue je me mis a rougir légèrement sous le coup. « Tu n’as pas à avoir honte de te montrer sous un mauvais jour Nastazià. Tu n’as pas à avoir honte d’être tombée là dedans. Pas de honte à avoir de tenter de décrocher à présent. Pas de honte à avoir de dépendre autant de ces merdes. C’est le cas de bien plus de gens qu’on ne le pense. » Me figeant encore plus de me savoir ans ses bras, j’entrouvrais la bouche, les bras ballant le long de mon corps, sa main dans mes cheveux, je sentis son emprise encore plus pressente de mon corps contre le sien. Tremblant violemment, je m’agrippais enfin a lui dans un désespoir que je ne me connaissais pas. Attrapant son haut, je le tenais fermement comme si ma vie en dépendait éclatant alors en sanglot sans pouvoir me retenir. Me collant contre lui j’attrapai d’une main ses cheveux que je serrais fortement en pleurant sans pouvoir me retenir. Rafaello… était là… Bon sang comment j’aurai pu penser une seule seconde qu’il puisse être si… Attachant si gentil avec moi… J’avais toujours eu l’envie de le voir hors vente de drogue… Mais… Ce n’était pas forcément bon dans le sens ou c’était mon fournisseur et si je me disputais avec lui ou je ne sais quoi… ce n’était pas très bon… Mais… Il était là, il me consolait, il me serrait dans ses bras, il ne m’engueulait pas... Il prenait soin de moi… « Je te raconterais bien une blague pour détendre l’atmosphère et te faire oublier un tant soit peu la douleur … Mais là je suis à sec. Vraiment navré … »

Reniflant doucement en lâchant un léger rire, je le serrais de plus en plus fort en laissant les larmes couler. Enfouissant mon visage dans son cou je fermais lentement les yeux essayant de canaliser la douleur en le serrant de plus en plus fort. La chaleur de son corps, son odeur, tout me rassurait. Je me sentais aimé, je me sentais apprécié et c’était plus que plaisant, ça changeait des cris de ma sœur ou bien même de Lucie… Je savais qu’elles m’aimaient, je savais qu’elles tenaient a moi, mais me jeter, m’engueuler, ne faisait que m’enfoncer plus encore dans la drogue… J’avais besoin de gens comme Rafaello, lui il me soutenait, lui il me prenait dans ses bras lui me consolait et essayer de me changer les idées. « Serre moi… Plus fort… S’il te plait… Ne t’arrête pas… » Soufflai-je doucement d’une voix enrouée par les larmes en cherchant a me coller encore plus contre lui ayant carrément du mal a respirer. Je me sentais tellement aimé, tellement… Tout… Il n’y avait pas de mot pour décrire réellement ce que j’étais en train de ressentir dans ses bras. Je n’aimais pas le contact pourtant, je n’étais pas habituée à faire des câlins et tout ce qui s’en suis… Mais lui… La il me donnait envie, j’avais envie de rester dans ses bras et pas qu’un peu… Reniflant doucement en éclatant encore plus en sanglot, je collais ma joue humide contre la sienne sèche, qui n’allait pas tarder à être couverte de larme tout en déglutissant longuement. Je n’arrivais pas à me retenir, comme si je devais pleurer, comme si je devais évacuer toute la souffrance et la tristesse que j’avais en moi. Tremblant de tout mon long je m’accrochais a lui comme a une bouée de sauvetage tout en soupirant longuement essayant de parler tant bien que mal. « Je… Je n’aime pas pleurer devant les gens… ça fait femme faible… Alors que… Je suis une femme forte… J’essaie…Rafaello… Merci… de faire ça, de me prendre dans tes bras ça me fait du bien… Tu me fais du bien… » murmurai-je doucement en hoquetant tout en souffrant mes muscles me faisait un mal de chien. Reculant quelque peu je baissais ma tête en posant ma main sur mon ventre. La salive s’affluait dans ma bouche, la sueur perlant sur mon front je tirais lentement mes cheveux en arrière osant plonger mon regard dans celui bleuté de l’italien en face de moi. Un regard qui me coupa le souffle tant il était poignant. Tremblant de plus en plus ayant tout a coup froid a cause de la sueur je me blottis a nouveau dans ses bras en posant ma tête sur son épaules déglutissant longuement. Une main dans son dos, je la glissais lentement sous son haut caressant alors sa peau du bout de mes doigts le griffant légèrement. « Je suis en manque… En manque… terriblement en manque… J’ai mal partout… Comment ne plus avoir mal… Dis-moi que tu as une recette miracle… Pitié… J’en peux plus j’ai envie de mourir tant j’ai mal… » Annonçai-je en grimaçant longuement me collant encore plus a lui enfouissant a nouveau bien ma tête dans son cou embrassant alors son cou pour le remercier sans rien dire. Inspirant longuement tout en souriant je déposais un second baiser l’air de rien gardant mes lèvres sur son cou.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyLun 23 Mai - 13:30

A night like others...or not

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Sans pouvoir m’en lasser, j’observais longuement Nastazià qui se trouvait être dans mon appartement depuis que je l’y avais amené, la nuit dernière, suite à son malaise en pleine rue. J’ignorais pourquoi, mais elle était la première jeune femme qui me plaisait, physiquement parlant, et qui était pourtant à mille lieux des femmes desquelles je m’intéressais habituellement. Elle était aussi blonde à la peau pâle, qu’elles étaient brunes à la peau mate. Ses yeux bleus n’avaient rien à voir avec les yeux marrons noisettes de ces autres filles. Et tout ça sans parler du corps. J’avais toujours l’habitude des filles un peu trop petite aux formes généreuses. Nastazià était … Grande et fine. Fine avec des formes parfaitement bien dessinées. Elle avait un corps … Créateur de fantasmes. Et son visage … Parfait, totalement parfait. Des yeux bleus envoutant, une forme visage en triangle qui lui donnait des airs faussement innocent et des lèvres … Des lèvres pulpeuses et parfaitement dessinées. Lèvres à baisers. Je rêvais de l’embrasser. Plaquer mes lèvres sur les siennes, les suçoter, les mordiller, faufiler ma langue dans sa bouche pour trouver la sienne et me jouer d’elle d’abord avec lenteur et douceur avec de me faire plus fougueux et sauvage. Il ne s’agissait là que de faibles fantasmes à comparer de tout ce qu’elle pouvait m’inspirer, depuis le premier jour où je l’avais rencontré. Cette femme était tout bonnement parfaite et unique. Elle me donnait des envies inavouables, m’excitait avec un seul regard ou une seule parole dite avec son petit accent russe. Oui, de la tête aux pieds elle était parfaite et je ne doutais pas qu’elle en avait bien conscience et qu’elle devait très certainement en jouer. Grand bien lui fasse, elle faisait bien si tel était vraiment le cas. Après tout, elle avait tout pour elle donc elle pouvait parfaitement se le permettre. C’était en tout cas ce que moi je pensais à ce sujet. Certes je n’appréciais pas vraiment les gens narcissiques et beaucoup trop sûrs d’eux. Mais il y avait tout de même une certaine limite, assez large, acceptable. Et profiter de son physique pour parvenir à ses fins, sans aller trop loin pour autant, me paraissait être du domaine de l’acceptable. Après tout pourquoi pas ? Même si je ne doutais pas qu’elle n’était pas seulement une belle femme. Non … Selon moi elle était aussi une personne intelligente, douée, maline et tout un tas d’autres choses. Oui elle était une femme qui plaisait dans sa façon d’être et de paraître. Et c’était, entre autres, à cause de sa perfection, que je préférais rester loin d’elle et n’être que son dealer. Comment pourrait-elle seulement me remarquer ? C’était totalement impossible ! Et y croire serait faire preuve d’une grande naïveté.

Tout en finissant de préparer le repas que nous allions partager, nous parlions du tableau en cours qu’elle venait de voir dans mon salon. Est-ce qu’il représentait ma petite amie ? Oh non absolument pas. Cette fille avait de la chance ? Je ne voyais pas pourquoi … Et je ne pouvais m’empêcher de songer que si elle venait à apprendre que ce n’était autre qu’elle-même, elle changerait vite d’avis. Comment réagirait-elle si elle venait à apprendre que je m’intéressais un tant soit peu à elle ? A n’en pas douter, elle se foutrait royalement de moi. Et je ne pouvais que la comprendre à vrai dire. Il ne fallait pas croire qu’une femme de son rang pourrait s’intéresser à un type tel que moi. J’ignorais totalement quel était son passé. Mais je savais bien qu’elle était une mannequin très demandée, qui avait l’argent qui allait avec. Alors que moi … Moi je n’étais qu’un putain de dealer, immigré italien, qui n’avait rien trouvé de mieux que le trafique de drogues pour se faire pas mal d’argent. Ca sans parler de mes années de vraie grosse galère que j’avais passé à chanter et jouer de la guitare dans la rue pour faire la manche et tenter de récolter un tant soit peu de l’argent. Il était vrai qu’à présent j’avais plutôt pas mal d’argent. Assez pour me payer un appartement à New-York. Assez pour avoir payé des études à ma sœur et des cours d’arts pour moi. Et encore, assez pour subvenir à mes besoins importants en bouffe et fringues. Autant dire qu’à mes yeux, c’était vraiment pas mal. Malheureusement, je ne pouvais pas oublier que tout cela, c’était grâce à de l’argent sale. Je préférais ne pas trop penser au fait que l’argent que je touchais, permettait à des tas de gens, de se droguer pour répondre à un besoin qui s’était fait presque vital pour eux. Il n’y avait vraiment pas de quoi être fier … Et je ne l’étais vraiment pas. Loin de là même ! C’était vraiment une honte pour moi et c’était bien pour cette raison, entre autres, que je ne tenterais jamais quoi que ce soit à l’encontre de Nastazià. C’était même limite si je me permettais un regard à son encontre, par peur qu’elle ne comprenne et se foute de moi. J’étais sans doute parano … Mais dans certains cas ce n’était sans doute pas plus mal après tout. Cela évitait les trop grosses erreurs selon moi. « Quand tu parles italien je ne comprends pas… Tu sais mes mots sont limités dans cette langues hein… j’en connais que très peu… tu as dis quoi ? Mais je veux bien l’adresse oui, à moins que tu puisses m’y amener ? A deux c’est toujours mieux… En tout cas, c’est peut être pas une petite amie… Mais putain avoue qu’elle te plait... Fascination ? Cette fille ne serait pas une sorte de … Fantasme pour toi ? »

Réalisait que je venais de lâcher une brève injure en italien, j’eus un léger sourire désolé à son adresse. « Hm désolé ça a tendance à sortir tout seul. C’était juste … Bordel. Et oui je pourrais t’y emmener si tu veux. » Dis-je en souriant en coin avant de me passer lentement la langue sur les lèvres. Un fantasme … Etait-elle un fantasme ? Mon fantasme ? Oui … Un fantasme c’était tel un rêve que l’on ne pouvait pas réaliser. Oui l’on pouvait dire qu’elle était du domaine du fantasme. Intouchable et inaccessible … « Fascination, fantasme … Ca revient plus ou moins au même non ? Mais oui … Elle est du genre … Trop bien pour moi et inaccessible. Mais ça me dérange pas … Ca fait son charme. » Répondis-je doucement en haussant quelque peu les épaules comme pour tenter de faire croire que ça ne me faisais rien. Alors que … Dans le fond je regrettais d’être plus bas que terre par rapport à elle qui était … Nettement supérieure à moi, en tous points. Mais je faisais avec parce que … De toute façon je n’avais pas le choix. Je n’étais que son dealer, je n’allais pas entrer de force dans sa vie non plus. Je n’étais pas du genre mec lourd et insistant qui faisait tout pour entrer dans la vie d’une femme. Je m’étais retiré de la course avant même d’y être entré. La laissant entrer dans la cuisine pour venir s’installer à table, je ne pu m’empêcher de me moquer doucement d’elle lorsqu’elle se cogna le front sur ma table, me faisant remarquer qu’elle avait été élevée par un italien. « Moi ? Je ne suis pas de la mafia… Donc ça va… Mais on sait tous que la mafia Russe et Italienne ne s’aiment vraiment pas. » Blêmissant franchement à son évocation de la mafia, je me détournais d’elle l’air de rien pour lui cacher combien elle venait de toucher un point sensible sans même s’en douter un seul instant. Finissant de préparer le repas sans un mot, je revins vers elle pour passer le bout de mes doigts sur son front, lui faisant alors remarquer qu’elle n’aurait même pas de bosse suite à sa mauvaise rencontre avec ma table. Voyant son regard surprit, je songeais que j’aurais sans doute du m’abstenir. Gêné, je me reculais l’air de rien en lui demandant alors qu’elle était le rapport avec la blondeur, n’ayant pas compris le sens de ses paroles. « Ben… Ici on dit que les blondes sont connes… Me demande pas pourquoi j’en sais pas plus que toi mais j’ai pris la fâcheuse habitude d’être traité de blonde… » Surpris, je lui lançais un bref regard en haussant un sourcil. « Dire à une femme qu’elle est blonde, c’est une insulte alors ? Bizarre … Je ne connais pas assez de blondes pour savoir ce qu’il en est mais tu ne m’as pas l’air conne. » Dis-je en haussant les épaules, signe que je me foutais bien de ces rumeurs qui disaient des blondes qu’elles étaient connes. Je n’y croyais vraiment pas. Comment une couleur de cheveux pouvait-elle influencer sur ce genre de choses ? C’était complètement con ! En tout cas, je ne pouvais pas y croire, pour ma part. « C’est stupide … J’ai connu des brunes très connes aussi. » Dis-je en fronçant les sourcils, comme si j’étais en train de résoudre un problème des plus complexes. Ce qui était idiot, soit dit en passant.

Revenant vers elle, je ne pu que remarquer sa position qui je ne cachais pas grand-chose de son anatomie, aidé en cela par son string des plus petits. L’entendant dire que cela avait du m’exciter, je ne pu que lui dire qu’il m’en fallait plus que cela. Je n’allais pas non plus lui avouer clairement qu’elle m’excitait au plus haut point et n’avait vraiment pas besoin d’une simple position de ce genre pour cela … Evidemment je ne comptais pas en parler … « Ouais… Moi en l’occurrence je ne t’excite pas, enfin la position quoi… Mais oui, une odeur, un geste une parole… En général parler de sucette ça marche assez bien… On se demande pourquoi… ça doit être super kiffant de se faire sucer au final… Moi j’ai rien à sucer c’est balot hein ? » Surpris, je haussais les sourcils en la regardant un moment, finissant par rire doucement. Cette fille était complètement barge en fait. Non … Elle était … Très ouverte d’esprit disons plutôt ! « Chacun son truc ! Les hommes se font sucer et les femmes lécher ! Parler de sexe tout court, ça excite un mec ! » Dis-je en souriant en coin et lui adressant à mon tour un regard taquin avant de commencer à manger tranquillement, l’entendant alors me faire la remarque que mon plat était tellement bon, qu’elle risquait de revenir rien que pour ça. Riant doucement, je lui fis alors remarquer que c’était peut-être fait, justement, exprès, pour la faire revenir. « Hum…Tu oserais me faire revenir que pour tes plats ? hmpf… Je suis sûre qu’il y a tout plein d’autres choses pour lesquels je pourrais revenir… Toi et la première raison… Surtout toi… La peinture … Et la bouffe après ? » Surpris, je la regardais un moment, sans trop être sûr de comprendre le sens de ses paroles, restant longuement silencieux en baissant à nouveau le regard sur mon assiette pour manger avec lenteur, réfléchissant à ses paroles. « Tu viendrais pour moi ? » Finis-je par demander, sourcils froncés, sans trop vouloir y croire par peur de me prendre une véritable gifle dans la gueule si elle venait à rire en me répondant que, bien sûr que non, elle ne viendrait pas par ici simplement pour me voir. Après tout, qu’étais-je pour elle, si ce n’est un dealer sans intérêt ? Je ne la valais pas, elle était beaucoup trop bien et trop intéressante pour moi. J’étais d’un ridicule assez impressionnant et honteux par rapport à elle, il n’y avait pas photo sur ce point. Continuant la conversation, nous en arrivions à parler de nos pays respectif et je ne pus m’empêcher d’être presque heureux d’apprendre qu’elle avait vécut un tant soit peu en Italie. Je ne pu dès lors, pas m’empêcher de lui poser plusieurs questions avant de me tourner vers son pays à elle, lui apprenant que je n’y étais jamais allé. « Tu ne rate rien Rafaello… Tu sais… J’ai connu la guerre pendant de nombreuses années… La vie en Russie n’est bien que depuis quelques années… » Et chez moi il y avait les pervers et les violeurs. Etait-ce beaucoup mieux ? Je ne pensais pas non … Et pourtant j’aimais tout de même mon pays comme pas permis. « Je suppose qu’il n’y a pas que la guerre en Russie non ? » Finis-je par demander d’une voix douce en lui adressant un léger sourire.

Alors que nous en étions toujours à parler de ses quelques mois passés en Italie, j’eus la surprise de l’entendre mentionner une grossesse. Etrange comme je ne l’aurais absolument jamais imaginé mère. Mère à l’âge de quinze ans qui plus est … Ce qui à mes yeux, voulait forcément signifier qu’elle avait subit un viole, comme bien trop de filles dans le monde. Mais, préférant ne pas tirer de conclusions hâtives et devenir un brin trop paranoïaque, je me contentais de lui demander si elle avait été enceinte durant son séjour dans mon pays natal. Croisant le regard choqué de la jeune femme, je ne su quel sens lui donner. Si elle avait paru gênée ou peinée, j’aurais compris que j’avais abordé un sujet un peu trop sensible. Et dans ce cas là j’aurais retiré ma question tout simplement. Mais là … Je ne savais quel sens donner à ce regard choqué. Pourquoi réagissait-elle de la sorte ? C’était un mystère. Haussant un sourcil, je la regardais s’installer plus dans le fond de sa chaise sans répondre. Pensant qu’elle ne répondrait de toute façon pas, je détournais le regard presque gêné par le sien qui se faisait insistant. A croire qu’elle venait de réaliser qu’un extraterrestre se trouvait en face d’elle et que ledit extraterrestre, ce n’était autre que moi. Certes je n’étais peut-être pas totalement normal. Mais à ce point tout de même … « Je… ça me fait bizarre de parler a quelqu’un qui ne connait pas ma vie… T’es pas un accroc des magazines de stars toi, c’est un bon point… » Sans trop comprendre, je fronçais quelque peu les sourcils en hochant négativement la tête. Etais-je donc le seul con dans tous les Etats-Unis, à ignorer que la mannequin russe Nastazià, était mère ? Il fallait croire que oui, au vu de sa surprise des plus grandes en réalisant que pour ma part, je tombais des nus. « Je ne m’intéresse pas aux magasines qui ont pour seul but, de raconter des ragots rarement vrais, sur les stars ou pour, carrément, les descendre en flèche sans savoir de quoi ils parlent. » Répondis-je simplement en haussant vaguement les épaules, comme si la chose était en soit, tout à fait normale. « Pour répondre à ta question, oui j’étais enceinte en Italie, ma fille, Camylia est née là-bas d’ailleurs. Et j’ai une seconde fille, Marilys qui est née ici sur New-York. Elles ont six ans et trois ans… Enfin… Camylia aurait du avoir huit ans cette année… elle… Camylia est décédé il y a deux ans dans un accident de voiture… je n’ai donc qu’une petite fille maintenant… » Me figeant à cette annonce, je détournais le regard en fronçant les sourcils et me passant rapidement la langue sur les lèvres. J’avais beau avoir perdu un frère auquel je tenais véritablement, je n’osais même pas imaginer la douleur que devait engendrer la mort d’un enfant. Sans doute une mort dont on ne se relevait jamais présent. Sa fille était morte deux ans plus tôt et cela faisait deux ans que je connaissais Nastazià. Le rapprochement fonctionnait-il ou ma conclusion était-elle tirée par les cheveux ? Si tel était vraiment le cas, alors je ne pouvais que comprendre pourquoi elle avait sombré dans la drogue. Même si je comprenais difficilement qu’elle soit tombée là dedans alors qu’elle avait un autre enfant à charge. Soupirant doucement, je regardais à nouveau la jeune femme, la détaillant un moment du regard. « Je suis désolé pour ta fille. J’ignore ce que ça fait de perdre un enfant mais je me doute que ça doit être … Difficilement surmontable. » Dis-je doucement, sans trop savoir que dire d’autre que cela, par peur de foirer quelque chose.

« J’ai tué ma fille plus exactement…J’étais au volant… c’est ma faute. » Choqué, je me figeais en me reculant quelque peu pour la fixer d’un regard stupéfait. « Je suis sûr que non … Je suis sûr que tu es une bonne mère et que tu n’es pas assez stupide pour avoir conduis en état d’ébriété ou droguée ou de façon imprudente en ayant une de tes filles dans la voiture. A partir de là, tu ne peux pas dire que c’est de ta faute et que tu l’aie tué ! » Lâchais-je d’une voix qui n’admettait pas la réplique, sachant parfaitement le mal que ça faisait et la culpabilité intense qui suivait, lorsque l’on était persuadé d’être coupable de la mort d’un proche. Pour ma part j’avais causé la mort de quatre de mes frères, plus ou moins directement. Fabio avait été tué par la mafia par ma faute, parce que j’avais réveillé leur colère. Deux autres de mes frères étaient morts aux Etats-Unis alors que nous nous y trouvions par ma faute, pour fuir la mafia sicilienne. Et enfin Angelo … J’ignorais s’il était réellement mort mais je voulais croire que oui pour lutter plus surement contre la très forte envie de partir à sa recherche pour l’achever de mes poings. Bref, à mes yeux, elle n’était nullement coupable de la mort de sa fille, je ne voulais pas le croire. Préférant mettre court à ce sujet, l’un comme l’autre, nous en vînmes à parler une nouvelle fois, de la nourriture italienne et du fait que les italiens aimaient vraiment la bonne bouffe, autant que les belles femmes. « C’est assez… Drôle comme comparaison… Je dirais plus que j’étais la bête de foire… blonde, blanche… Russe … On le sait tous… Russe et Italiens en général ça fait pas bon ménage… Alors les hommes se sont montré parfois un peu trop lourd… Mais je n’ai pas… apprécié… Rien que pour le respect de ma fille… Me faire draguer c’est une chose, me faire draguer quand je suis avec ma fille non… » Plissant le nez, je ne pu m’empêcher de lever quelque peu les yeux au ciel. Elle disait vrai … Les italiens ça se résumait à ça. Gros mangeurs, amateurs de belles femmes. « Désolé pour la comparaison … Mais ça résume assez bien ce qu’aiment les italiens. Bouffe et belles femmes. Hm … Ca résume assez bien le côté séducteur des italiens, qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins. » Dis-je doucement en haussant quelque peu les épaules, remerciant le ciel de m’avoir donné un frère de merde pour m’avoir permit d’être un tant soit peu différent puisque j’avais tout mit en œuvre pour ne pas être à l’image des italiens. Même si ce n’était pas totalement réussi puisqu’au final j’avais pas mal de défauts typiques des italiens … Telles la jalousie et la possessivité maladive. Sur ces points là j’étais véritablement un excès à moi tout seul, c’était dire combien ça pouvait aller loin ! Continuant la conversation à propos de la nourriture, nous en arrivions à parler des frites. Je ne pu m’empêcher de rire lorsqu’elle m’affirma que manger une frite belge, c’était aussi bon qu’avoir un orgasme. Quelle étrange comparaison … Plissant les lèvres pour ne pas rire, je lâchais donc une sorte de slogan pour dire que manger une frite, donnait un orgasme.

« Une frite belge s’il te plait… Pas n’importe quelle frite… Puis ton slogan je te signal qu’il est un peu a double sens hein… Enfin… Je dis ça mais je ne dis rien… Frite… orgasme… Tu ne veux pas rajouter mayonnaise non plus ? » Ne pouvant me retenir plus longtemps, je lâchais un léger rire, lui adressant un regard amusé et moqueur. « Je veux pas dire mais c’est toi qui a commencé à mettre frite et orgasme dans la même phrase. Et je sais pas ce que t’en penses mais une frite c’est assez petit et ridicule quand même. Je dis ça … je dis rien hein … » Dis-je en souriant en coin et lui adressant un regard toujours aussi taquin et amusé. Cette fille était assez … Atypique. Et plus je lui parlais et la découvrais, plus elle me plaisait. « Manquerait plus que le ketchup s’ajoute à la partie ! » Dis-je avant de me figer et me redresser, lui lançant un regard choqué et dégoûté, comme si c’était elle qui venait de dire une chose aussi … Gore ! « Aaah mais c’est … Eurk … Gore … Très gore. Je retire ce que j’ai dis ok ? On va faire comme si de rien n’était. Donc … Nous disions donc … La bouffe américaine ! » Dis-je d’une voix un peu forte comme pour mettre fin à la conversation, plissant les lèvres et le nez pour ne pas exploser franchement de rire, prenant une longue inspiration pour retrouver tous mes esprits sans la regarder, sachant que si je posais le regard sur elle à cet instant, je ne pourrais pas retenir plus longtemps, mon envie de rire bien trop présente en moi. « Ouais, ils ont au moins ça de bon… la musique et le cinéma… Pour ce qui est du reste… Bof quoi… et pour en revenir à l’autre sujet… mourir de quelque chose… Malheureusement on meurt rarement d’une chose… On meurt plus d’un accident ou d’un truc toujours inattendu que ce que l’on peut croire… Ouais, je suis les sondages sur la mort c’est glauque je sais… et beaucoup de gens se donnent eux même la mort c’est pour dire… Mais tu feras surement parti de ces gens qui meurt sans que sa soit brutal ou réellement choisis. Beaucoup meurs de cancer. Le cancer et les accidents de la route sont les premières causes de mortalités dans certains pays… Mais ouais faut profiter… mais au fond est ce que la bouffe grasse c’est profiter d’après toi ? » Me figeant quelque peu, je baissais le regard comme un gamin prit en faute, songeant que j’étais vraiment le dernier des cons. Parler de la mort alors que sa fille était morte … Quelle grosse connerie. Pire idiot que moi ? Je doutais que ça existe. Pour ma part, j’avais beau avoir perdu mon frère Fabio qui était mort, je n’avais pas de problème avec la mort à proprement parlé. On pouvait en parler de toutes les façons possibles, sans que ça ne m’atteigne d’une quelconque façon. Au point même, que j’en venais à ne pas penser au fait que ce n’était vraisemblablement pas le cas de tout le monde. Pour bien des gens, le sujet de la mort restait très difficile et douloureux lorsqu’un proche était malheureusement passé par là. « Je suis vraiment con … J’aurais pas du parler de la mort désolé. Faut croire que le tact n’est pas mon ami. Je ne dis pas que la bouffe grasse c’est profiter. Je dis simplement que quitte à mourir il faut se faire plaisir avant de mourir. Et si se faire plaisir passe par la bouffe grasse eh bien ainsi soit-il. » Dis-je d’une voix basse et hésitante, gêné de parler de ça alors que de toute évidence, le sujet lui était encore trop sensible.

Continuant la conversation, je fus surpris de l’entendre me demander si à mon âge, je n’avais pas de petite amie, ne sachant trop si je devais comprendre par là qu’elle me pensait âgé, ou non. « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire Rafaello… Je… sui de nature très franche et sans tabou tu vois ? Donc du coup ce que je pense... Ben je le déballe sans réfléchir et parfois ça porte ses conséquences… Y’a pas d’âge pour avoir de petite amie… Y’a pas d’âge pour l’amour… si t’en a pas t’en a pas… et je ne suis pas en mesure de te faire la morale… je suis tout autant célibataire que toi… en fait pour être plus exacte… Moi je n’ai jamais eu de mec… que… De simple coup d’un soir de temps en temps… » Levant les yeux au ciel, j’eus un léger sourire en coin. Comme si elle était parvenue à me blesser ou m’atteindre en mentionnant mon âge et le fait que je n’étais toujours pas en couple. « Tu serais pas du genre à culpabiliser pour un oui ou pour un non ? Tu devrais arrêter, tu sais ? Ca te fais plus de mal qu’autre chose. Enfin … Je ne suis personne pour te dire ça. Juste ton dealer woaw super. Donc t’es pas obligée de m’écouter bien sûr. Je dis juste ça pour toi. » Dis-je en soupirant doucement à l’idée que ne pouvais même pas me considérer comme étant un ami pour elle. Même si ce n’était pas l’envie qui manquait. Mais pour une amitié il fallait être au moins deux à le désirer. Et je doutais que concernant Nastazià, ce soit le cas. Certes elle était chez moi actuellement et nous semblions bien nous entendre. Mais ça s’arrêtait très certainement là. Comment une fille comme elle, pourrait-elle s’abaisser à fréquenter un type tel que moi ? C’était du domaine du fantasme cela. Purement et simplement un fantasme qui ne se réaliserait jamais …color=teal] « C’est simplement parce que tu n’as pas encore rencontré le bon. Le jour où tu le trouveras, tu le sauras. Enfin … Je suppose. Ce n’est pas comme si je parlais par expérience. »[/color] Dis-je en riant doucement, mentionnant le fait qu’elle se contentait de quelques coups d’une nuit de temps en temps. C’était le cas de beaucoup d’hommes. L’être humain avait besoin de sexe … Alors pourquoi la femme ne pourrait-elle pas être sur un pied d’égalité, sur ce point là ? A mes yeux c’était idiot. Ce qui me différenciait un peu plus du reste des italiens, qui songeaient qu’une femme se devait de rester pure et vierge pour son mariage. Alors que l’homme de son côté, avait parfaitement le droit de coucher à gauche et à droite. C’était honteux à mes yeux. « Tu trouves aussi que ça fait salope ? De coucher de temps en temps avec un mec pour... le plaisir ? Je ne pense pas que ça fasse salope mais… Bon Je n’aime pas que l’on traite de salope… Je n’ai pas couché non plus avec une vingtaine de mec… » Surprit par sa question, je haussais les sourcils en la regardant sans trop la comprendre. Y’avait-il vraiment des gens assez idiots pour l’avoir traité de salope, simplement parce qu’elle se permettait de coucher ? C’était complètement con. « Les gens sont étroits d’esprit … Un homme qui couche juste avec des coups d’une nuit, on dira que c’est un séducteur et que c’est vachement bien ! Mais une femme devrait être une salope pour la même chose ? C’est complètement con … Ca fait partie de l’espèce humaine d’avoir besoin de coucher pour le plaisir. Hommes et femmes confondus. » Dis-je en haussant les épaules, comme pour dire que c’était d’une évidence à toutes épreuves. Oui, à mes yeux il était évident que les femmes avaient tout autant le droit que les hommes de coucher de temps à autres simplement pour le plaisir, sans pour autant être en couple. Même si … Pour ma part j’en étais tout bonnement incapable. Certes ça m’étais arrivé durant les deux premières années que j’avais passé aux Etats-Unis. Mais depuis je ne pouvais plus me contenter de cela. De quoi avais-je besoin ? D’amour et de sentiments ? Non, bien sûr que non … Puisque je n’avais jamais eu de réels sentiments pour la moindre de mes petites amies. Alors de quoi avais-je besoin ? Simplement de partager autre chose que du sexe avec ces filles. Même si ces histoires ne duraient jamais bien longtemps pour telle ou telle raison.

Continuant la conversation, nous parlions alors des quartiers dans lesquels nous vivions, tout en commençant à débarrasser la table suite au repas que nous venions de terminer. « Brooklyn est bien mais, beaucoup d’appartement avec seulement deux chambres… Et dans mon cas j’ai besoin de quatre voir cinq chambres… Déjà que pour Upper j’ai du acheter deux appartements et faire des travaux alors pour trouver sur Brooklyn deux appartement côte à côte c’est encore plus dur… C’est l’inconvénient d’avoir son frère et sa sœur qui vit avec soit hum… Ils sont encore trop jeune soit disant pour vouloir me quitter… Tu parles… » Souriant en coin, je ne pouvais que penser à ma sœur qui avait décidé de ne plus vivre avec moi et de se prendre son propre appartement, alors même que pour ma part, j’aurais préféré vivre encore avec elle à l’heure actuelle. Et tout ça pour avoir toujours un œil sur elle et pouvoir être directement sur place, lorsqu’elle se réveillait la nuit, en pleine crise d’angoisse. Dans ces moments là, seul moi pouvais l’aider et c’était bien pour cette raison là d’ailleurs, que j’étais toujours disponible pour elle. Il était vraiment rare que je ne puisse pas foncer sur le champ à son appartement, lorsqu’elle m’appelait et me demander, toute paniquée, de venir l’aider. « Ils ont quel âge pour être ‘trop jeune’ ? Moi j’ai la chance d’avoir une sœur qui a voulu son indépendance. » Dis-je en souriant au simple fait de parler de ma sœur de laquelle j’étais on ne peut plus proche, et que j’aimais plus que tout. J’ignorais si je m’en serais aussi bien sorti à présent, sans la présence de ma sœur à mes côtés, ma raison de vire. Sans doute que non … Nous nous soutenions l’un l’autre et cette relation nous allait parfaitement bien ! La minute d’après, sans que je n’ai eus le temps de réagir et faire quoi que ce soit, la jeune femme avait filé en direction de la chambre, pliée en deux par la douleur. Entendant un cri, je ne tardais pas à la rejoindre pour la serrer contre moi avec force, comme je le faisais avec ma sœur lors de ses crises. D’une voix douce, tout en caressant lentement ses cheveux que j’aimais presque malgré moi, je lui soufflais qu’elle n’avait pas de honte à avoir d’être ainsi, de se sentir mal et de dépendre des drogues. La sentant alors s’agripper à moi dans un geste de désespoir en éclatant alors en sanglots, je fermais les yeux en soupirant doucement, la gardant fortement serrée contre moi et la laissant empoigner doucement mais fermement mes cheveux. Comme pour détendre l’atmosphère et lui montrer que ses larmes et son mal être ne me gênais en rien, je lâchais que j’aurais bien dis une blague mais que dans l’immédiat, j’étais à sec. En effet, comment trouver une blague alors que la situation était on ne peut plus difficile et tendue, principalement pour elle qui n’allait vraiment pas bien. Je savais ce qu’elle traversait, sans pour autant l’avoir moi-même vécut. Mais en tant que dealer, je me devais de connaître toutes les situations et douleurs que pouvait causer les drogues consommées en plus ou moins grandes quantités. « Serre moi… Plus fort… S’il te plait… Ne t’arrête pas… » Sans mot dire, je la serrais avec plus de force contre moi, sans pour autant y aller trop fortement pour ne pas l’étouffer sous l’emprise de mes bras. Incapable de m’en empêcher, j’enfouissais alors mon visage dans son cou en inspirant doucement son odeur, la berçant avec lenteur comme pour la rassurer. « Je ne m’arrête pas. » Dis-je doucement, mon souffle faisant naitre de légers frissons sur sa peau. L’entendant éclater plus encore en sanglots, je redressais légèrement la tête, sentant sa joue humide de larmes, se poser contre la mienne. Doucement, j’enfouissais une main dans ses cheveux sans cesser de la serrer contre moi et de la bercer avec lenteur. « Je… Je n’aime pas pleurer devant les gens… ça fait femme faible… Alors que… Je suis une femme forte… J’essaie…Rafaello… Merci… de faire ça, de me prendre dans tes bras ça me fait du bien… Tu me fais du bien… » Souriant, je caressais ses cheveux avec lenteur en gardant les yeux fermés. « Tu n’es pas une femme faible Nastazià. Au contraire … Tu m’épates tu sais ? Tu es une femme forte qui a traversé des épreuves et qui, malgré tout, est toujours là. Tu as de quoi être fier de toi. Vraiment. »

La laissant se reculer quelque peu, je lui adressais un regard interrogateur en la regardant sans mot dire et sans rien faire. Croisant son regard, je lui adressais un faible sourire bien que ses yeux bleus et perçant avaient davantage le don de me pétrifier sur place. Lorsqu’elle revint se blottir tout contre moi, j’eus un léger frisson en sentant sa main s’immiscer sous mon haut pour griffer légèrement ma peau. Comment oublier le désir constant que j’avais pour elle, si elle s’amusait à faire ce genre de choses ? C’était tout bonnement impossible. Le souffle coupé, je fermais les yeux en la serrant à nouveau contre moi, faisant mine de ne pas réagir du tout à sa main sous mon haut. « Je suis en manque… En manque… terriblement en manque… J’ai mal partout… Comment ne plus avoir mal… Dis-moi que tu as une recette miracle… Pitié… J’en peux plus j’ai envie de mourir tant j’ai mal… » Sentant ses lèvres se poser dans mon cou, j’entrouvris les lèvres en passant lentement ma langue sur celles-ci, gardant les yeux fermés pour lutter encore et toujours contre un désir des plus dérangeants. Frissonnant une nouvelle fois sous son second baiser, je sentis la chaire de poule naitre sur ma peau, sous ses lèvres. « Je n’ai … Pas de recette miracle. Mais j’ai peut-être une idée qui ne va sans doute pas te plaire. » Parlant doucement, je relevais le regard vers la salle de bains, entreprenant alors d’avancer avec lenteur vers celle-ci, faisant reculer Nastazià sans pour autant me détacher d’elle. Une fois arrivé dans la salle de bains, je posais une main sur le mur à la recherche du bouton pour allumer la lumière, l’actionnant une fois trouvé. « Douche froide … Ou comment se réveiller, se secouer, se calmer et remettre les idées en place … »

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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyMar 24 Mai - 3:36

You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336718-100-100 You're like an angel [TERMINE] 7ecf9694339717 You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336701-100-100 You're like an angel [TERMINE] 24z9oie_th


« Hm désolé ça a tendance à sortir tout seul. C’était juste … Bordel. Et oui je pourrais t’y emmener si tu veux. » souriant en coin, je baissais lentement mon regard vers sa langue, en me figeant. Nom d’une pipe… il n’avait pas le droit de me faire cela, il n’avait pas le droit de passer sa langue sur ses lèvres… non s’était injuste… Pathétique de me tuer de la sorte, même s’il ne le savait pas lui-même… « Fascination, fantasme … Ca revient plus ou moins au même non ? Mais oui … Elle est du genre … Trop bien pour moi et inaccessible. Mais ça ne me dérange pas … Ca fait son charme. » Hochant lentement la tête, j’étais du même avis que lui… Fascination, fantasme… C’était du pareil au même. Est-ce que j’avais un fantasme ? Non… pas réellement… Si ce n’était peut être sortir avec Rafaello. Est-ce que c’était un fantasme ? J’aurais plus dit un rêve, une envie … Non réalisable, je le savais parfaitement. « Parce qu’elle est… Trop bien tu la juge inaccessible ? Pourquoi ? Elle sait que tu es dealer ? Franchement qu’est ce qu’on s’en fou de ça… Dealer, sdf, tueur… Putain quand on aime on sacrifie tout, on… Je sais pas moi, tu ne juges pas la personne sur son boulot… Essaie… Qui ne tente rien n’a rien Rafaello… Si tu attends trop longtemps, cette nana va te filer entre les doigts…se serait con, elle raterait beaucoup… T’es un type super quand même… Perso… Si… Je tombais amoureuse d’un dealer, je m’en foutrai de son travail… Dans une relation, c’est pas ça qui compte… les gens qui pensent pas comme toi et moi… sont des cons… » Dis-je en haussant un sourcil. Quoi c’était vrai merde, moi je m’en foutais qu’il soit dealer, je m’en contre balançais même ! L’amour n’a pas de prix, l’amour n’a pas d’œil, l’amour ne juge pas, l’amour est sincère et parfait… dans n’importe quelle situation ! Me rapprochant de lui, je me laissais tomber sur la chaise, en soupirant doucement posant alors ma tête bien trop fortement contre la table me faisant carrément mal au front. Nous titillant sur cela, je le vis alors poser sa main sur mon front, frissonnant de bien être, je ne pu m’empêcher de dire que moi je n’avais aucun souci, mais que l’on savait que les mafias Russes et Italiennes ne s’entendaient pas a merveilles, voir pas du tout. Lui marmonnant alors par la suite, que même si j’étais blonde… je n’étais pas conne pour autant… loin de là même ! « Dire à une femme qu’elle est blonde, c’est une insulte alors ? Bizarre … Je ne connais pas assez de blondes pour savoir ce qu’il en est mais tu ne m’as pas l’air conne. » Haussant un sourcil, je me demandais comment il ne pouvait pas être au courant de cette insulte… c’est vrai qu’en Italie, il n’y a pas beaucoup de blonde ça jouait surement sur cela… Ouais… En même temps ce n’était pas plus mal, ce genre de blague c’était d’une nullité sans faille… « C’est stupide … J’ai connu des brunes très connes aussi. » Souriant en coin, je ne pus m’empêcher d’approuver de la tête. La couleur des cheveux ne faisant vraiment pas tout… Non bien au contraire… Je connaissais bien des brunes tout aussi folle, conne, et tout ce qui s’en suit… J’étias cultivée… Pour ma part… Je n’étais pas écervelée, ou dieu sait quoi… « Cherche pas… les gens sont cons… » Dis-je en haussant les épaules, repliant alors mes jambes sur la chaise. M’annonçant que cette position n’était pas approprié, je me remis correctement en m’excusant de l’avoir peut être excité. M’intimant qu’il lui en fallait plus, je parlais alors de fellation en sous entendu et que pour ma part, je n’avais rien a me faire sucer… Dommage. « Chacun son truc ! Les hommes se font sucer et les femmes lécher ! Parler de sexe tout court, ça excite un mec ! » Riant doucement je secouais vivement la tête en levant un vague regard au ciel amusée de notre petite conversation, bien sympathique sur le sexe. Baissant un vague regard comme pour voir son membre, je ne pouvais rien voir, vu qu’il venait de s’assoir, en même temps, je passais pour une perverse de vouloir vérifier… Riant doucement de moi-même, je me mordis lentement les lèvres en lui lançant un regard des plus taquins.

« Encore faudrait-il que je veuille qu’on me lèche… Pas l’envie qui manque mais… Le fait d’avoir le mec entre mes jambes… enfin… Je ne suis pas pudique mais… Rah c’est compliqué. » Dis-je en me sentant alors rougir sous le coup. Prenant ma fourchette j’enfouissais une fournée de pâte dans ma bouche. Depuis mes grossesses… Mais surtout la cicatrice que je me payais, je n’avais pas l’envie que l’on puisse voir, une intimité abimé… a seulement vingt quatre ans... ce n’était pas non plus beau, fin je n’en savais rien moi… « C’est bon ? De se faire sucer ? Désolée, je suis en mode curieuse… Tu es mon cobaye… je veux vraiment… savoir. » dis-je en relevant un regard sincère et franc dans le sien pour lui montrer que je ne plaisantais pas sur la demande. Le pauvre, s’il faut il ne s’était jamais fait sucer… Au pire… non, je divaguais là… Parlant de nourriture et du fait que j’allais encore grossir, je lui annonçai que c’était un appât a vouloir me faire venir. Ne me démentissent pas, je surenchérissais sur le fait que si je venais ce n’était pas pour la bouffe mais pour lui… oui lui et simplement lui… « Tu viendrais pour moi ? » Le regardant longuement en relevant un vague regard vers lui, je plissais les sourcils en voyant qu’il avait l’air étonné, comme si j’allais réellement venir pour la bouffe… non, si je venais c’était pour lui et rien d’autre… Je n’étais pas ce genre de fille profiteuse et j’en passe loin de là même… je ne comprenais pas trop sa surprise, a moins qu’il tienne à moi d’une façon que j’ignorai ? C’était fort probable… « Rafaello… Pour qui d’autre tu veux que je vienne ? Le voisin ? Je n’en ai rien à foutre de lui… si je viens ici, c’est pour toi. J’aime parler avec toi, rire, apprendre à te connaitre. Je suis sur que toi et moi… au fond, on peut s’entendre plus qu’on ne le pense. C’est dommage qu’il ait fallu deux ans et un foutu malaise pour briser la glace… Puis j’ai toujours aimé te voir moi quand tu me vendais mes doses… T’es un type bien et super intéressant… Moi je veux bien te revoir, pour toi, pas pour autre chose… » soufflai-je doucement en souriant franchement lui lançant un regard sincère et … amoureux. Oui, je voulais plus ou moins me rapprocher de lui et apprendre a le connaitre, il était réellement intéressant, c’était le genre de mec que j’aimais. Italien… Une cervelle… Unique… Oui je disais oui. Passant ma langue sur mes lèvres, on en vint je ne sais trop comment, a parler alors de ma visite en Italie. Sans même m’en rendre compte, je lui annonçai alors ma grossesse et mon âge. Quinze ans enceinte, super… Qu’allait-il penser de moi ? Je me le demande… apprenant qu’il n’avait jamais vécu en Russie, je lui racontais qu’il ne ratait pas grand-chose… « Je suppose qu’il n’y a pas que la guerre en Russie non ? » le regardant doucement, je lui rendis son sourire, aimant entendre sa voix douce. Au fond, en Russie, il n’y avait pas grand-chose, si ce n’est le reste de ma famille… Un père photographe qui ne nous donne aucun signe de vie, en même temps il m’avait viré, je n’allais pas le contacter… Et ms grands parents que je contactais une à deux fois par mois, qui eux, m’envoyaient régulièrement de l’argent, sale a cause de la mafia, ça je le savais parfaitement, pour l’avenir de ma fille. Cet argent que je plaçai sur un compte à son nom. « Non… Tu sais la Russie … Hum… Le capitalisme… Poutine… La mafia… La Vodka, ce n’est pas un mythe je te jure, on boit ça comme de la flotte… et… Le froid, j’ai connu des hivers à moins quarante, voir cinquante… je suis sûre que tu meurs si tu y vas toi là-bas… » Dis-je doucement en lui tirant plus ou moins la langue avant de lui lancer un regard des plus aguicheur et amusée. Parlant alors de moi, je fus surprise de voir, qu’il ne connaissait pas réellement ma vie, ce qui dans un sens était putain de plaisant, car en général les gens connaissent que trop bien ma vie… Mais là au moins je parlais avec quelqu’un qui ne la connaissait pas et c’était… tout bonnement parfait à mes yeux. Oui parfait pour un début de relation entre lui et moi… si tenté qu’il y ait un quelque chose entre nous…

« Je ne m’intéresse pas aux magasines qui ont pour seul but, de raconter des ragots rarement vrais, sur les stars ou pour, carrément, les descendre en flèche sans savoir de quoi ils parlent. » passant ma langue sur ms lèvres, je le regardais longuement en me pinçant alors les lèvres souriant doucement. Putain il me plaisait de plus en plus, oui il me plaisait de plus en plus, je ne pouvais que l’aimer, que vouloir l’avoir a mes coté… Comment ne pas vouloir ? C’était insensé… Je le voulais, je voulais le prendre dans mes bras, je voulais l’embrasser et tout ce qui s’en suit. Comment ne pas être raide dingue de ce type ? il ne suivait pas les magazines, n’était pas un accroc des ragots de ce que les journalistes pouvaient dire de méchant, par exemple sur moi… Nom d’un chien ce que j’aimais… Préférant ne pas répondre, sachant que je m’emballerai au point de vouloir l’embrasser je préférais, répondre a son autre question, lui annonçant alors que j’avais deux filles et que l’une d’entre elle était décédée il y a deux ans. « Je suis désolé pour ta fille. J’ignore ce que ça fait de perdre un enfant mais je me doute que ça doit être … Difficilement surmontable. » Me mordant doucement la lèvre, je détournais vaguement le regard comme pour essayer de ne pas pleurer, c’était on ne peut plus difficile… Ce n’était pas chose aisé de parler de la mort de ma fille, encore moins avec quelqu’un qui n’était pas au courant, tellement de chose dite dans la presse tellement de rumeurs, mais de choses tout aussi vrai… S’en était parfois frustrant de voir a quel point votre vie peut être étalé en moins d’une minutes sur des magazines en pagailles… « Je suis sûr que non … Je suis sûr que tu es une bonne mère et que tu n’es pas assez stupide pour avoir conduis en état d’ébriété ou droguée ou de façon imprudente en ayant une de tes filles dans la voiture. A partir de là, tu ne peux pas dire que c’est de ta faute et que tu l’aie tué ! » Fermant lentement les yeux, je baissais vaguement la tête en inspirant longuement pour ne pas pleurer comme une idiote, je pleurais bien trop assez en temps normale pour pleurer maintenant alors que nous passions un très bon moment ensemble… « Je ne le souhaite a personne… je ne te souhaite pas de perdre un de tes enfants… C’est… Affreux… Et c’est pire quand … Tu la tiens dans tes bras en essayant… de la sauver alors que plus rien n’est possible… Je… Je n’avais pas bu, je ne me droguais même pas à l’époque, j’ai juste pris un raccourci pour éviter les bouchons à la sortie de l’école et un camion… » Détournant le regard en revoyant la scène parfaitement dans ma tête je frissonnai quelque peu en me frottant alors les bras comme pour me consoler moi-même d’une souffrance fortement ancré en moi à tout jamais. Ce qui était fait, était fait, nous ne pouvions pas revenir en arrière, c’était la vie, mais je devais vivre avec et c’était ça qui me tuait plus que de raison… Essayant plus ou moins de parler d’autre chose, parlant alors des italiens, puisqu’on parlait de ma venu là-bas… Parlant du fait que c’était des dragueurs invétérés et que par conséquent ils étaient même prêt a tout … « Désolé pour la comparaison … Mais ça résume assez bien ce qu’aiment les italiens. Bouffe et belles femmes. Hm … Ca résume assez bien le côté séducteur des italiens, qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins. » Haussant un sourcil je me mordis lentement les lèvres ne sachant pas si je pouvais réellement parler de cela avec lui. Mais bon après tout je savais que ça ne le concernait pas, autant y aller franco, et ne pas avoir de tabou avec lui, comme avec toute autre personne. « Ben… En Italie, le taux de pourcentage de viol est assez… conséquent… si parvenir à leurs fins c’est commettre un viol c’est pathétique… On devrait avoir le droit de tuer les violeurs… Une femme sur cinq sur terre est violée… C’est énorme… Rien qu’ici en Amérique, une femme est violée toutes les deux minutes… là pendant qu’on parle une femme se fait violer… C’est ça de lire des magazines pendant que l’on se fait maquiller au boulot… » Dis-je en riant nerveusement, d’un sujet bien trop sensible et tendu pour ma part.

Passant ma langue sur mes lèvres, je relevais un regard vers lui continuant alors de manger. Parlant alors de nourriture, comparant la bouffe italienne a la bouffe américaine, je ne pus que constater que les frites venaient de Belgique et que les frites belge quand on en mangeait c’était tout comme un orgasme. Me parlant alors d’un slogan on ne peut plus sexuellement je lui demandais si l’on ne devait pas rajouter mayonnaise la dedans… « Je veux pas dire mais c’est toi qui a commencé à mettre frite et orgasme dans la même phrase. Et je ne sais pas ce que t’en penses mais une frite c’est assez petit et ridicule quand même. Je dis ça … je dis rien hein … » Le regardant surprise, je vis son sourire, ne pouvant qu’y répondre, je souriais a mon tour, aimant le voir si libre d’esprit tout comme moi. « Manquerait plus que le ketchup s’ajoute à la partie ! » Ecarquillant les yeux choquée et surprise de voir qu’il parlait de Ketchup, je me mis légèrement a rire, en voyant sa tête si choqué. Putain il venait lui-même de se choquer… « Aaah mais c’est … Eurk … Gore … Très gore. Je retire ce que j’ai dis ok ? On va faire comme si de rien n’était. Donc … Nous disions donc … La bouffe américaine ! » Explosant littéralement de rire sans pouvoir me retenir, je posais mes couvert en plaquant mes mains sur mon visage reculant carrément la chaise, ne pouvant même plus m’arrêter. Oh mon dieu. Les larmes aux yeux coulant quelque peu sur mes joues, je rigolais a plusieurs reprises, cherchant a m’arrêter ma respiration se coupant, faisant de même alors avec mon rire, des couinements se faisant alors entendre. Rigolant de plus belle, je me tournais vaguement pour lui échapper et de se faite qu’il ne me voit pas trop. Cherchant ma respiration, rouge sous l’émotion, je me fis un peu d’air, en le regardant alors d’un regard brillant de joie et d’éclat de rire, ma lèvre tressautant tant j’avais encore envie de rire. Mon dieu, sa tête et sa réaction m’avait tué. « Bon par ou commencé… Mon dieu Rafaello, tu m’as achevé… Vraiment... ah oui la petite frite… Ouais c’est ridicule, ça ne doit faire que des chatouillis… Mais comme l’on dit si bien, ce n’est pas la taille qui compte, c’est la façon dont on s’en sert… Pense aux pauvres Asiatiques, qui ont des petites queues… Contrairement à vous les européens… Tu devrais plutôt remercier dame nature qui t’a bien monté et penser a ces pauvres hommes qui… Bon je me tais. » Dis-je en riant doucement lui lançant alors un regard attendri et complice de ce sujet avec lui. Passant ma langue sur mes lèvres, je repensais lentement au Ketchup en grimaçant quelque peu. « Pour ce qui est du Ketchup… Si tu prends l’innocence d’une fille ce n’est pas si gore, je trouve que dans ce sens là, c’est plus… Mignon dirais-je… alors que si tu le fais alors qu’elle a ses… Rah la bouffe Américaine ! Oui parlons de bouffe mon cher. » Grimaçant doucement je baissais vaguement mon regard sur mon assiette préférant oublier la partie avec le ketchup ça valait mieux vraiment… oui pour lui comme pour moi… Mieux valait parler d’autre chose… ce que nous fîmes rapidement. Parlant alors… De mourir. Très glauque comme sujet… soit dit en passant. Parlant alors des sondages et tout ce qui s’en suis, je pu voir que je l’avais plus ou moins choqué. Ou alors il culpabilisait déjà d’avoir parlé de mort… je ne pouvais pas réellement lui en vouloir… ce n’était pas lui qui avait tué Camylia… C’était moi ! « Je suis vraiment con … J’aurais pas du parler de la mort désolé. Faut croire que le tact n’est pas mon ami. Je ne dis pas que la bouffe grasse c’est profiter. Je dis simplement que quitte à mourir il faut se faire plaisir avant de mourir. Et si se faire plaisir passe par la bouffe grasse eh bien ainsi soit-il. » Relevant vaguement ma lèvre supérieur, en le regardant surprise d’une telle quête, je me trouvais tout aussi stupide que lui. Il ne pouvait pas réellement savoir du coup c’était plutôt a moi de m’excuser de ne penser qu’à la mort… C’était un sujet assez sensible pour moi, certes mais je m’en accommodais, de toute façon je n’avais pas le choix, je devais vivre avec et essayer de ne plus y penser… Il n’avait pas besoin de s’excuser et tout ce qui s’en suit… Oh ça non, dans l’histoire j’étais l’idiote…

« Non… ne t’excuse pas… C’est moi, dès que je parle de mort, je deviens toute glauque et tout… Il me faut juste… Du … temps… J’ai du mal à faire le deuil… C’est compliqué… » soufflai-je doucement en me pinçant les lèvres. Camylia était plus ou moins celle qui m’avait permis de sortir d’une dépression bien trop profonde. La grossesse, sa venue, tout… Elle m’avait fait revivre, elle m’avait rendu plus forte, elle avait fait de moi une autre personne… Et aujourd’hui elle n’était plus là, je n’avais plus droit a ses bisous le matin, ni même ses nombreux je t’aime… Non, rien, elle n’était plus là… J’avais toujours Marilys oui, mais c’était différent…Bien différent… Et dans un sens je me trouvais pathétique de me droguer alors que j’avais toujours une fille… Au fond, j’étais bel et bien faible et conne… Lui demandant alors son âge et s’il avait une petite amie, je pu voir que je l’avais plus ou moins choqué. M’excusant dans le sens ou je ne voulais pas qu’il croit que je le pensais trop vieux pour ne pas avoir de petite amie, j’essayais de m’expliquer comme je le pouvais. « Tu serais pas du genre à culpabiliser pour un oui ou pour un non ? Tu devrais arrêter, tu sais ? Ca te fais plus de mal qu’autre chose. Enfin … Je ne suis personne pour te dire ça. Juste ton dealer woaw super. Donc t’es pas obligée de m’écouter bien sûr. Je dis juste ça pour toi. » Haussant les sourcils tout en écarquillant lentement les yeux, je fus surprise de l’entendre me dire de telle chose. Qu’est ce qui lui arrivait ? a croire… Qu’il voulait être plus que cela… ce n’était pas un problème loin de là… Entrouvrant la bouche, je passais lentement ma langue sur mes lèvres avant de refermer la bouche ne sachant pas réellement par ou commencer. C’était complexe, je ne savais pas comment bien prendre sa phrase. On aurait dit qu’il était vexé de n’être qu’un dealer pour moi... Mais on pouvait être bien plus, pour moi là il n’était pas mon dealer mais mon ami. Il était quelqu’un dans ma vie, quelqu’un avec qui j’aimais parler… Il n’était pas un dealer. Non. « Rafaello… Tu te trompes… Pourquoi tu réagis comme ça ? Tu n’es pas mon dealer là… a mes yeux tu es mon ami, un ami qui a su me protéger, me ramener chez lui, s’occuper de moi, un ami qui a été un réel ange avec moi… Un ami qui en vaut plus que tous les amis que j’ai … Car je sais pertinemment que d’autre n’auraient pas fait tout ce que tu viens de faire pour moi… alors maintenant, arrête et crois moi, dès aujourd’hui toi et moi… on ne se verra plus que pour la drogue… J’ai envie de te voir la journée… N’importe quand, quand tu es libre… Moi je suis libre… » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux, penchant légèrement la tête en le regardant avec beaucoup d’émotions que je ne saurais réellement transcrire. « Et au fait… Je ne suis pas ce genre de fille a culpabiliser… Je ne le fais qu’avec toi… C’est bizarre je sais… J’ai peur de te vexer… Peur de mal faire avec toi alors que je ne veux pas… » Détournant lentement le regard, je le baissais rapidement sur mon assiette… Je venais plus ou moins de lui avouer que je voulais quelque chose de lui, si je n’étais que comme ça avec lui sa prouvait bien que je voulais être avec lui, que je voulais me rapprocher de lui… « C’est simplement parce que tu n’as pas encore rencontré le bon. Le jour où tu le trouveras, tu le sauras. Enfin … Je suppose. Ce n’est pas comme si je parlais par expérience. » Relevant un regard vers lui, tout en plissant les yeux, je ne pus m’empêcher de sourire légèrement. Il était… Surprenant… On aurait dit… Qu’il parlait comme par jalousie, comme si… comme s’il aurait voulu que sa soit lui… Est-ce que je me faisais des films ? Peut être bien, je n’en savais pas grand-chose… Mais c’était assez… Surprenant dans le sens ou ça me plaisait terriblement qu’il réagisse de la sorte.

« Qui vivra verra hein… Je ne suis pas pressée… Je ne sais pas ce que c’est que d’être aimé alors ça ne me manque pas tu sais. Je ne connais que l’amour fraternel, et l’amour de mes filles… Le reste… Inconnu pour moi. »soufflai-je doucement en haussant les épaules, comme pour faire croire que ce sujet m’intéressait peu... alors qu’en fait, putain je voulais en parler, je voulais lui dire que moi il m’intéressait que je voulais bien faire même un bout de chemin avec lui… Mais bon ça c’était du domaine du rêve et les rêves sont fait pour rester rêves. Lui demandant alors si ça ne faisait pas salope de coucher avec des hommes juste pour le plaisir sans pour autant avoir de relations, puisque je n’avais jamais eu de petit ami, je lui demandais si pour lui c’était bien vu… Il faut dire que je m’étais déjà reçu pas mal de réflexion mais au fond, je m’en foutais royalement… « Les gens sont étroits d’esprit … Un homme qui couche juste avec des coups d’une nuit, on dira que c’est un séducteur et que c’est vachement bien ! Mais une femme devrait être une salope pour la même chose ? C’est complètement con … Ca fait partie de l’espèce humaine d’avoir besoin de coucher pour le plaisir. Hommes et femmes confondus. » Secouant doucement la tête pour approuver ce qu’il disait, jamais bien l’idée qu’il ne soit pas comme les autres, c’était on ne peut plus plaisant de voir qu’il n’était pas étroit d’esprit, surtout pour un italien. D’habitude eux ils aiment les femmes assez pure, ils sont plutôt même très catholique… Mais Rafaello n’avait pas l’air du tout de ce pain là, ce qui en soit me plaisait terriblement. « J’aime ta façon de penser… tu m’as l’air bien différent des italiens que je connais… C’est bien… Franchement… ça fait de toi quelqu’un d’encore plus unique a mes yeux… T’es vraiment quelqu’un de bien Raf… crois moi. » soufflai-je en plongeant mon regard dans le sien. Dieu qu’il était beau, il était tout bonnement à croquer… Il n’y avait pas d’autre mot pour décrire cette beauté inouï. Parlant alors du quartier dans lequel il vivait, j’appris bien vite qu’il vivait sur Brooklyn. C’était un beau quartier de New-York, il n’y avait pas a dire, mais malheureusement pour moi c’était bien trop loin de mon boulot et en plus pour trouver deux appartements côte à côte c’était l’enfer, Upper était donc mon choix. « Ils ont quel âge pour être ‘trop jeune’ ? Moi j’ai la chance d’avoir une sœur qui a voulu son indépendance. » Souriant en coin, tout en finissant lentement de manger malgré la douleur qui envahissait mon cœur, je posais lentement mes couverts à côté de l’assiette. Mon frère et ma sœur, le jour où ils voudraient leurs indépendances… N’arrivera surement jamais… Ils vivaient avec moi depuis qu’ils avaient seize ans… Autant dire qu’ils se sont habitués à moi, surtout Dimitri. Il n’avait jamais réellement eu l’affection d’une mère, certes il y avait Lucie, mais c’était différent, et le faite de se trouver avec sa grande sœur lui faisait plus ou moins du bien. Ils étaient grands et indépendant, mais au fond lui et moi on était proche, plus proche que ce qu’il aurait dû être avec sa propre sœur jumelle. Il faut dire que Solanà avait terriblement changé depuis quelques temps… Je ne pouvais pas lui en vouloir, tout était de ma faute… « Ils ont vingt et uns ans tous les deux. Des jumeaux. Ils vivent avec moi depuis qu’ils ont seize ans. Quand notre mère est morte, ils m’ont rejoint sur Paris quittant notre père. Donc je peux comprendre qu’ils aient du mal à se séparer de moi. Je suis très proche de mon frère… ça doit y jouer je pense. J’aimerai aussi qu’ils aient envie d’indépendance comme ta sœur… Mais au fond, je me dis… que non, s’ils partent… Je n’aurais plus rien, je serais seule dans mon appartement de deux cent mètres carré… trop pour moi… » Soufflai-je doucement en grimaçant quelque peu… Me levant pour débarrasser la table, je ne pu m’empêcher de m’excuser en filant alors dans sa chambre poussant un léger cri de douleur, me pliant en deux le sentant alors me prendre dans ses bras. Figé de surprise, je le laissais faire, le laissant parler avant de le prendre dans mes bras telle une désespérée et éclater en sanglot sans pouvoir me retenir. Je ne pouvais pas me retenir, j’avais besoin d’une étreinte et il était là… Lui intimant de ne pas s’arrêter et de me serrer bien plus fort, je soupirais doucement en le serrant dans mes bras.

« Je ne m’arrête pas. » Le serrant plus franchement contre mon corps, je ne pu m’empêcher de gémir, poussant un faible cri de plaisir et de bien être tant le fait qu’il puisse me serrer si fortement contre lui était jouissif, explosif, dévastateur de sensation. Je voulais encore et encore qu’il me prenne dans ses bras qu’il me serre contre lui, toute la journée, je ne voulais plus partir, je ne voulais plus le quitter, je voulais rester avec lui tout simplement, pour combien de temps ? Bonne question… je ne le savais pas moi-même… Rafaello était quelqu’un de plus ou moins important a mes yeux, et malgré ce qu’il pouvait croire, ou pas, je tenais a lui, je me fichais moi qu’il soit un dealer… je m’en foutais royalement… « Jamais ? Fais gaffe… Je ne risque plus de partir de chez toi Rafaello… j’aime tes étreintes… » soufflai-je d’une voix légèrement basse a peine audible, remplit totalement de désir, malgré la souffrance que mon corps me faisait subir. Pleurant comme une idiote dans ses bras ma tête enfouit dans son cou, je le serrais fortement contre moi dans l’espoir de ne pas me défaire de ses bras, je ne voulais pas qu’il m’abandonne, je voulais rester dans ses bras au chaud… oui je le voulais et pour longtemps, pour un long, très long moment… Lui murmurant que j’étais une femme forte mais que je paraissais faible a présent a cause de mes pleures, je ne pus m’empêcher de le remercier d’être la pour moi. Oui… Rafaello était là lui. « Tu n’es pas une femme faible Nastazià. Au contraire … Tu m’épates tu sais ? Tu es une femme forte qui a traversé des épreuves et qui, malgré tout, est toujours là. Tu as de quoi être fier de toi. Vraiment. » Le serrant franchement dans mes bras, ses paroles me firent un bien fou, un bien inimaginable, un bien qui m’envahissait de part et d’autre, encore meilleur que lorsque Marilys me prend dans ses bras en me murmurant un je t’aime, encore meilleure que… tout. Rafaello était un homme plus que parfait, je ne pouvais pas passer à coté de cela… non vraiment pas… « Oh… Oh… Raf… Merci… Merci de me soutenir… Merci d’être la pour moi… Tu es bien le seul… Le seul à faire ça pour moi… alors que ma famille ne fait rien pour moi… » murmurai-je doucement en me reculant pour le regarder vaguement avant de le reprendre dans mes bras l’embrassant alors dans son cou une première fois. Sa peau sur mes lèvres était un réel délice, comment ne pas aimer ? On se le demande bien… j’aimais sa peau, terriblement, a tel point que je ne pu m’empêcher de l’embrasser une seconde fois, sentant alors son corps réagir, et frémir. Est-ce que je lui faisais de l’effet ? Est-ce qu’il aimait ? J’espérais que oui… « Je n’ai … Pas de recette miracle. Mais j’ai peut-être une idée qui ne va sans doute pas te plaire. » Haussant lentement un sourcil a sa phrase, je m’accrochai on ne peut plus à lui dans un espoir démesuré, comme si contre toute attente, il allait m’abandonner, me lâcher pour partir, hors je ne le voulais pas. Je ne voulais pas qu’il m’abandonne qu’il me laisse seule… J’avais besoin de lui, c’était peut être fou, moi qui ne faisais jamais de câlin, moi la fille antipathique, moi qui ne montre pratiquement jamais mes sentiments, là, je ressentais ce réel besoin de l’avoir dans mes bras, de le serrer, de sentir son corps battre contre mon corps, de sentir son odeur, son souffle contre la peau de mon cou, les frissons qu’il provoque sur mon corps… Oui je voulais qu’il continue de me prendre dans ses bras de me couper le souffle… Encore et encore, je voulais le hurler… Le sentant marcher sans pour autant me lâcher, je gémissais quelque peu en marchant alors à reculons le laissant contrôler les mouvements. Je restai cependant bien contre lui, nos bassins se touchant plus que nécessaire, comme si nous étions ensemble, comme si c’était permis ce genre de rapprochement, nos corps ne faisaient presque plus qu’un… presque… Relevant lentement la tête, je nous vis entrer dans une autre pièce, surement la salle de bains.

Plaquant ma joue contre la sienne la rendant encore plus humide que tout a l’heure, les larmes coulant silencieusement, je déglutissais en plissant les yeux, lorsque la lumière s’alluma alors. Me serrant plus franchement contre lui, je poussais un franc gémissement comme une enfant ayant peur. « Douche froide … Ou comment se réveiller, se secouer, se calmer et remettre les idées en place … » Ecarquillant les yeux, je m’agrippais encore plus a lui tirant sur son haut avec franchise me demandant même si je n’étais pas en train de l’étouffer et de l’étrangler avec mon bras autour du cou. Non, non, non, pas de douche froide, il était fou… Non il ne pouvait pas me faire cela. Gémissant j’enfouissais ma tête dans son cou en tremblant franchement rien qu’à l’idée de subir une douche froide. Je ne savais pas ce que cela faisait et je n’avais pas franchement l’envie de savoir… C’était pour… les barges, les gens totalement fou… Non c’était pour les hommes ! Pour leurs enlever leurs pulsions sexuelles c’était bien connue ! On leur disait de prendre des douches froides pour se faire débander ! Moi je n’avais pas de soucis de la sorte ! J’avais juste un manque de drogue ça ne résoudrait rien… non… pas de douche… pitié tout sauf pas la douche… « Rafaello, je crois que tu te trompes là… Les douches froides c’est pour faire débander un mec, pitié j’ai rien à faire débander, tu ne peux pas me faire ça, s’il te plait… Ne me fait pas ça… S’il te plait, je préfère souffrir le martyre… » murmurai-je doucement en me redressant lui lançant alors un regard paniqué, attrapant ses cheveux d’une de mes mains en entrouvrant la bouche, détournant un vague regard vers sa salle de bains voyant alors ma pire ennemie à ce moment précis. La douche. Oui c’était elle ma future souffrance et je le savais… Il ne me laisserait pas partir… Non sauf, si je pars la première sauf si je pars en courant de la pièce et m’éclipse loin de chez lui. Dans cette tenue ? Sans savoir ou on était dans Brooklyn ? Putain j’en étais capable c’était bien ça le pire, pour ne pas souffrir je ferais tout, a cause de la drogue j’étais capable du pire… Oui du pire… Tournant mon regard vers la porte d’où l’on venait, je commençai alors à calculer mes chances de pouvoir partir en courant… Mais je ne pouvais pas lui faire ça, pas a lui, pas a l’homme que j’aimais… Est-ce que je l’aimais réellement d’abord ? C’était quoi cette question ? Il m’attirait bien sur que … je l’aimais… Je pense. Fermant les yeux en enfouissant ma tête à nouveau dans son cou, je ne pu m’empêcher de le mordre comme pour faire passer ma douleur et mes envies de fuir. Le mordre, encore le mordre jusqu’au point de le marquer. Je me fichais de savoir si je lui faisais mal ou pas mais je devais passer plus ou moins ma souffrance quelque part… Le lâchant de mes dents je regardais lentement son épaule et la naissance de son cou en rougissant violemment. « Rafaello… On le fait… a deux. Toi et moi… Une bonne douche froide… Me laisse pas y aller seule…Je suis désolée aussi pour les morsures… Je… Heureusement que t’as pas de petite amie, elle aurait voulu me tuer… » Soufflai-je en relevant un regard désolée vers lui me sentant terriblement rougir de honte sous le coup. Les larmes coulant sur mes joues, je le regardais longuement l’envie de l’embrasser étant présente. Déglutissant longuement je baissais un vague regard sur ses lèvres en me mordillant les lèvres posant alors mon front contre le sien, mes yeux se fermant comme pour lutter…
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A night like others...or not

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Comment faire pour parler d’une personne … A ladite personne justement, sans qu’elle ne le réalise ? Je n’en savais trop rien … C’était bien la première fois de ma vie que je me devais d’agir de la sorte. La raison était tout aussi simple que stupide. Je ne voulais pas qu’elle se doute un seul instant du fait que j’avais littéralement craqué sur elle au premier regard et qu’elle me plaisait plus que de raison depuis deux ans que je la connaissais. Je ne tenais vraiment pas à ce qu’elle puisse savoir ce que je me forçais à garder pour moi et à taire depuis si longtemps. Lui avouer qu’elle me fascinait et me plaisait de façon grandiose et surprenante, reviendrait à foutre ma fierté en l’air. En effet, je ne pouvais que reconnaître combien j’étais gêné à l’idée d’être, moi pauvre petit dealer qui avait été sdf, qui craquait sur une femme belle à en couper le souffle, mannequin et sans doute démesurément riche. Certes à présent j’avais pas mal d’argent grâce au trafique de drogue. Mais en sachant qu’officiellement je n’étais qu’un petit peintre, beaucoup de gens pourraient s’imaginer que j’étais simplement intéressé par la fortune de Nastazià ce qui était bien entendu absolument faux. Mais je n’allais pas non plus dire à qui mieux mieux que je me foutais royalement de son argent pour la simple et bonne raison que j’étais un dealer et que je touchais beaucoup d’argent, justement, de mon côté. Non je n’étais pas assez con pour lâcher ce genre d’information à tout va. Je préférais quand même rester un tant soit peu discret … Seuls mes clients eux-mêmes savaient ce que je faisais de ma vie ainsi que quelques autres dealers et enfin ma sœur. Et à mes yeux, c’était largement assez, pour ne pas dire déjà trop. Il me semblait évident, que je n’étais pas le moins du monde fier de ce que j’étais devenu et de ce que je faisais de ma vie. Mais je ne pouvais que reconnaître que c’était ainsi et que malheureusement, je ne pouvais rien faire contre cela ne serait-ce que parce que ma vie était toute tracée selon moi. Je ne doutais pas que j’étais prédestiné à passer le restant de mes jours ainsi, à vendre de la drogue et peindre des tableaux qui n’auront jamais un succès ahurissant. Une vie entière à me battre pour gagner de l’argent par tous les moyens possibles tout en veillant au bien être de sa petite sœur. Etait-ce une vie que je voulais partager avec quelqu’un ? Il était clair que non … J’aurais bien trop honte de raconter mon passé et ma vie à qui que ce soit. Et plus encore à une femme du rang de Nastazià qui était tellement trop bien par rapport à moi. De toute façon, j’avais bien cru remarquer que je n’étais pas le genre de type avec lequel on a l’envie de construire quoi que ce soit. Soit j’étais un artiste raté pour certains, soit j’étais un macho fini et insupportable. Ou encore, il était arrivé, qu’une fille réalise un tant soit peu que je mouillais dans la drogue, pour qu’elle me fuie comme la peste. Grand bien lui fasse, je n’avais moi-même pas eus l’envie de faire quoi que ce soi avec cette fille là. Comme avec toutes les autres soit dit en passant. Je ne doutais pas que je finirais ma vie désespérément seul. Vieux garçon. Pourquoi pas après tout ?

« Parce qu’elle est… Trop bien tu la juge inaccessible ? Pourquoi ? Elle sait que tu es dealer ? Franchement qu’est ce qu’on s’en fou de ça… Dealer, sdf, tueur… Putain quand on aime on sacrifie tout, on… Je sais pas moi, tu ne juges pas la personne sur son boulot… Essaie… Qui ne tente rien n’a rien Rafaello… Si tu attends trop longtemps, cette nana va te filer entre les doigts…se serait con, elle raterait beaucoup… T’es un type super quand même… Perso… Si… Je tombais amoureuse d’un dealer, je m’en foutrai de son travail… Dans une relation, c’est pas ça qui compte… les gens qui pensent pas comme toi et moi… sont des cons… » Amour … Elle parlait d’amour … Pourquoi parlait-elle de cela ? Est-ce que j’étais amoureux ? Non bien sûr que non … On ne peut pas tomber amoureux de la sorte, sans avoir apprit à connaître la personne préalablement. C’était du moins ce que je pensais vraiment. M’étais-je trompé ? Est-ce que depuis deux longues années je me mentais en pensant que j’étais que physiquement très attiré et intéressé par elle ? Ou est-ce que contre toute attente, j’étais vraiment tombé amoureux d’elle ? Je n’en savais rien … Comment savoir cela ? Je ne pouvais pas croire que je sois tombé amoureux d’une femme et que je l’avais aimé deux années durant, sans même m’en rendre compte … Quel con ! « Il n’était pas question d’amour. C’est juste … T’as déjà été amoureuse toi ? » Finis-je par demander en fronçant les sourcils, toujours en train de réfléchir aux sentiments, peut-être fictifs, que j’avais pour elle. Et si au bout du compte, j’étais bel et bien tombé amoureux d’elle … Eh bien quoi ? Allais-je perdre du temps inutilement à regretter cela ? Le reconnaître et l’assumer pleinement ? Lui avouer … Non … Non je ne serais jamais assez stupide pour lui avouer que je l’aimais en sachant que pour sa part, elle ne m’aimait pas et ne m’aimerait jamais. J’avais déjà bien assez souffert dans ma vie, à mon goût, sans en rajouter à présent en m’accrochant un peu trop, à une relation à sens unique. Aimer sans être aimé en retour, je doutais que ce soit vraiment quelque chose qui peut rendre heureux. Je ne cherchais pas le bonheur à tout prix mais si le malheur pouvait virer hors de ma vie, ce ne serait vraiment pas pour me déplaire. Je n’avais que trop donné selon moi. Je n’irais pas jusqu’à dire que sur terre j’étais le plus malheureux de tout le monde non plus. Mais j’étais bien loin d’être heureux. A quand remontait la dernière journée que j’avais passé en me disait « Putain je suis heureux ! » ? Jamais … Jamais ça n’était arrivé car jamais je n’avais eus de véritable raison de l’être. Peut-être qu’un jour ça arriverait … Mais j’étais toujours pessimiste lorsque ça concernait mon propre avenir, contrairement à celui des autres pour lesquels j’étais terriblement optimiste.

Discutant de tout et de rien avec Nastazià, nous en vînmes ensuite à parler du fait que les blondes étaient soit disant connes. J’étais surpris d’apprendre une telle chose. Sans doute parce que pour ma part, elle était al seule blonde que je connaissais un peu plus qu’en tant que simple connaissance. Et pour une blonde qui se devait d’être soit disant conne, stupide ou tout autre, je la trouvais bien trop cultivé et intéressante. A elle toute seule elle suffisait à me faire voir que les rumeurs sur les blondes étaient totalement infondées. « Cherche pas… les gens sont cons… » Souriant en coin, je lui adressais un léger sourire taquin sans répondre à ses paroles. Ce n’était pas bien loin de la vérité, je ne pouvais que le reconnaître sans aucun problème. La conversation virant ensuite au sexe, je ne compris pas très bien pourquoi nous en arrivions à mentionner le fait que les hommes aimaient se faire sucer. Sacré sujet de conversation … Le genre que je n’avais d’ordinaire, qu’avec ma bande d’amis. Uniquement avec des mecs donc. En parler avec une femme, elle qui plus est, c’était assez étrange à vrai dire. Surtout en sachant que je l’appréciais vraiment et qu’elle me plaisait autant par son caractère que par son physique qui était on ne peut plus avantageux et plaisant à souhait. « Encore faudrait-il que je veuille qu’on me lèche… Pas l’envie qui manque mais… Le fait d’avoir le mec entre mes jambes… enfin… Je ne suis pas pudique mais… Rah c’est compliqué. » Haussant un sourcil, je la regardais un moment sans rien dire, souriant faiblement sans trop vraiment connaître ses raisons. Je ne doutais pas qu’elle avait une bonne raison pour ne pas vouloir de ça, elle qui me semblait n’avoir pourtant pas de tabou concernant le sexe. « Je doute que tu sois la seule à ne pas aimer ou ne pas vouloir de ça. » Répondis-je simplement en haussant légèrement les épaules, l’air de rien. Je devais bien reconnaître que parler de ce genre de choses avec une femme c’était déjà pas mal surprenant et étrange. Mais parler de ça tout en mangeant … C’était encore plus surprenant, si tant est que ce soit possible. Je doutais qu’il existe beaucoup de gens qui étaient capable de manger tout en parlant de sexe de façon tout à fait naturelle. « C’est bon ? De se faire sucer ? Désolée, je suis en mode curieuse… Tu es mon cobaye… je veux vraiment… savoir. » Surpris, je haussais les sourcils en lui lançant un regard perçant, cherchant à savoir si elle plaisantait ou si elle voulait vraiment savoir cela. A son regard je compris que ce n’était vraiment pas une blague. Elle tenait donc vraiment à savoir ce qu’il en était. C’était bien la première fois que l’on me posait ce genre de question. Cette fille était vraiment … Unique en son genre. « Ben … Oui c’est bon. C’est même très bon. Mais tu as déjà du t’en rendre compte non ? Pourquoi me poser cette question à moi ? » Demandais-je en riant doucement. Je ne doutais pas qu’elle avait pourtant bien du s’en rendre compte lorsqu’elle l’avait fait à ceux avec qui elle avait pu coucher dans le passé. Pourquoi ne pas leur avoir demandé après, justement pour savoir ce qu’ils en avaient pensé ? Sans parler du fait que je n’étais pas très bien placé pour répondre à ce genre de question … N’était pas ‘fait’ pour profiter pleinement de cela, pour des raisons anatomiques. Mais ça ce n’était vraiment pas le genre de choses que je disais à tout va, préférant garder ce genre de détail pour moi.

Continuant encore et toujours la conversation, je cru rêver lorsque nous en arrivions à parler de nourriture. Plus précisément, de mon plat, qu’elle semblait sincèrement apprécier. En l’entendant dire qu’elle reviendrait rien que pour cela, mais plus encore pour moi, je fus vraiment surpris, la regardant sans trop comprendre pour autant, lui demandant alors confirmation, pour être certaine que c’était vraiment le cas, qu’elle reviendrait pour moi et non pas pour autre chose, telle que ma nourriture. « Rafaello… Pour qui d’autre tu veux que je vienne ? Le voisin ? Je n’en ai rien à foutre de lui… si je viens ici, c’est pour toi. J’aime parler avec toi, rire, apprendre à te connaitre. Je suis sur que toi et moi… au fond, on peut s’entendre plus qu’on ne le pense. C’est dommage qu’il ait fallu deux ans et un foutu malaise pour briser la glace… Puis j’ai toujours aimé te voir moi quand tu me vendais mes doses… T’es un type bien et super intéressant… Moi je veux bien te revoir, pour toi, pas pour autre chose… » Haussant un sourcil, je la regardais un long moment sans mot dire, finissant par soupirer doucement en détournant le regard. J’étais un type intéressant et elle voulait apprendre à me connaître. Que demander de plus ? Qu’elle veuille de moi ? Il ne fallait pas trop fantasmer non plus … Ce n’était pas mon genre. Je ne visais jamais trop haut pour ne pas me retrouver face à un mur et me prendre une véritable gifle en pleine gueule. C’était un peu comme le fait de veiller à ne pas vivre au dessus de ses moyens. Je ne cherchais pas à fantasmer ou demander des choses que je ne risquais pas du tout d’obtenir un jour. « Je ne pensais pas être le genre de type … Intéressant. » Lâchais-je en riant nerveusement sans la regarder, soupirant faiblement. « Mais ça me va ! Tu peux revenir quand tu veux ! Ma porte te sera ouverte. » Finis-je par lui répondre en lui souriant franchement. On ne pouvait pas dire que j’étais malheureux ou dégoûté d’apprendre qu’elle voulait me voir un peu plus et apprendre à me connaître comme jamais elle ne l’avait fait en deux. Au contraire j’étais même on ne peut plus ravis et comblé d’apprendre ce désir aussi simple soit-il, de sa part. Comment refuser cela ? Ce n’était tout bonnement pas possible. Au contraire, je mourais même d’envie de lui dire un oui fort et massif. Oui je voulais qu’elle revienne ici et le plus vite possible tant qu’à faire. je voulais apprendre à la connaître comme jamais je ne l’avais connu jusqu’à présent. Je voulais savoir qui elle était vraiment, quel genre de femme elle était. Bref, je voulais tout savoir à son sujet. Tout ce que je pourrais savoir en lisant un foutu magasine people mais si possible, sans avoir à passer par là. Je préférais largement qu’elle me raconte tout d’elle-même. Je n’étais pas le genre de personne à croire tout ce qu’elle pouvait lire dans les magasines, entendre à la radio ou encore voir à la télévision. J’étais plutôt du genre à croire ce qu’il voyait et ça s’arrêtait là. Pourquoi toujours chercher à apprendre plus qu’il ne faudrait ? Je ne voyais pas l’intérêt pour ma part même si je ne doutais pas que tout le monde ne pensait pas de la sorte malheureusement. Même si je n’irais évidemment pas jusqu’à dire que j’étais un cas à part, totalement unique et tout ce qui s’en suit.

Discutant encore et toujours de tout et de rien, nous mentionnons alors nos pays respectifs, arrivant donc à la Russie. L’entendant mentionner les guerres qui s’y déroulaient, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer tout en lui posant cela sous forme de question, s’il n’y avait que cela en Russie. Je ne doutais pas que ce n’était pas le cas. Et heureusement tout de même … « Non… Tu sais la Russie … Hum… Le capitalisme… Poutine… La mafia… La Vodka, ce n’est pas un mythe je te jure, on boit ça comme de la flotte… et… Le froid, j’ai connu des hivers à moins quarante, voir cinquante… je suis sûre que tu meurs si tu y vas toi là-bas… » Riant doucement, je levais vaguement les yeux au ciel sans répondre. Elle n’avait pas tout à fait tort … Personnellement je n’avais jamais connu d’hiver vraiment froid. Quand nous arrivions aux dix degrés, nous mourions déjà de froid et avions bien du mal à supporter l’idée de sortir dehors. Fort heureusement pour nous, nous descendions rarement à cette température. Autant dire que je ne préférais même pas imaginer si je devais supporter la blancheur de la neige et du gel et le froid qui ronge la peau et fait claquer des dents voir même qui rend la peau bleue. Les hivers américains me semblaient déjà difficilement supportables comme cela. Tellement insupportables, que je ne sortais pas sans un bonnet, une écharpe, des mitaines et une veste réellement épaisse pour l’occasion. Non on ne pouvait pas dire que je lésinais sur les moyens à ce sujet là. Il fallait dire que je n’avais jamais été aussi malade de ma vie, que depuis que je vivais aux Etats-Unis. Certes c’était deux trois fois rien, je ne tombais pas très souvent malade non plus. Mais il fallait bien reconnaître que lorsque je tombais malade, c’était assez violent et destructeur. Dès lors, j’avais pour ordre, par le médecin, de me reposer pendant une bonne semaine au moins. Mais comme je ne suivais jamais les recommandations du médecin, je devais toujours retourner le voir après une semaine ou deux tant mon état s’était dégradé. A la suite de cette seconde visite, je finissais invariablement avec une tonne de cachets à prendre et un repos forcé de trois à quatre semaines que, cette fois-ci, je ne remettais nullement en cause, préférant me montrer un tant soit peu intelligent en restant bien au chaud chez moi et acceptant que pour une fois, ce soit ma sœur qui s’inquiète et s’occupe de moi. Pour que moi j’en arrive à de telles extrémités, je devais bien reconnaître que c’était que j’allais vraiment mal. Au point d’en avoir des montées de fièvre assez impressionnantes, qui me faisaient avoir des hallucinations on ne peut plus réalistes et effrayantes. Assez pour que j’en tremble de peur et me blottisse dans le fond de mon lit, sous mon épaisse couette, et ce malgré la chaleur ardente et la sueur qui recouvrait alors mon corps. Et le tout sans parler des maux de tête qui me forçait à rester dans le noir complet, sans un bruit et les nausées incessantes qui m’obligeais à courir régulièrement aux toilettes et m’empêchais bien trop souvent de faire des repas complets. Bref on pouvait le dire … Le froid et la maladie qui suivait, ce n’était vraiment pas pour moi. « Un verre de vodka suffit à me foutre à terre et quand on descend en dessous de dix degrés je me plains déjà du froid et ça me tue. Alors non c’est sûr, la Russie c’est pas pour moi. » Répondis-je finalement, en riant doucement.

La conversation continuant, je ne pu qu’être soulagé de voir qu’elle tournait exclusivement autour de Nastazià et encore Nastazià. Cela m’évitait d’avoir à faire trop de confidence, ce qui n’était pas pour me déplaire. Je n’étais pas le genre de personne à apprécier ne serait-ce qu’un peu, de parler de lui. Je ne doutais pas que Nastazià n’était pas non plus le genre à vouloir tout raconter sur elle. Mais malheureusement pour elle, à cause de sa popularité, tout le monde devait déjà tout savoir à son sujet. Pour cela, il suffisait simplement de lire les magazines, ce qui n’était pas mon cas du tout. Pour ma part, je préférais amplement me faire ma propre idée à propos des gens, plutôt que de lire leur vie étalée dans des papiers simplement destinés à détruire des vies et plus encore. Comment pouvait-on apprécier de raconter tout cela et de l’étaler au vu et au su de tous ? Comment pouvait-on aimer apprendre tant de choses, en lisant des magazines ? A mes yeux ça n’avait pas le moindre sens et c’en était presque honteux. Et le pire dans tout ça, c’était que je ne doutais pas du fait que rares étaient les personnes à penser comme moi. Ce qui était assez désolant à vrai dire. Continuant la conversation, je ne pu que me sentir mal d’apprendre qu’elle avait perdu une fille dans un accident de voiture, mais plus encore de voir qu’elle culpabilisait à ce propos et pensait dur comme fer que tout était de sa faute. Je doutais que ce soit le cas. Je doutais qu’elle soit une mauvaise mère. Pourquoi ? Je n’en savais trop rien … Je m’en doutais tout simplement. Elle n’était pas le genre de femme totalement stupide et inconsciente, je ne pouvais pas le croire et ne le voulais pas. A mes yeux, elle ne pouvait qu’être une très bonne mère et le contraire m’étonnerais au plus haut point. « Je ne le souhaite a personne… je ne te souhaite pas de perdre un de tes enfants… C’est… Affreux… Et c’est pire quand … Tu la tiens dans tes bras en essayant… de la sauver alors que plus rien n’est possible… Je… Je n’avais pas bu, je ne me droguais même pas à l’époque, j’ai juste pris un raccourci pour éviter les bouchons à la sortie de l’école et un camion… » Fronçant les sourcils, je la regardais un long moment sans mot dire. Je savais ce que c’était de voir mourir un proche et de lutter inutilement, pour le sauver, en sachant pourtant que tout était déjà perdu. J’avais voulu sauver mon frère ce jour où il s’était fait tirer dessus, totalement par ma faute. J’avais tout fait pour qu’il s’en sorte. Mais lui comme moi, savions que tout était foutu et qu’il allait bien mourir devant moi, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour le sauver. Au bout du compte, il était bel et bien parti. « Je ne risque pas de perdre un enfant t’inquiète pas. » Dis-je en souriant faiblement. Pour perdre un enfant, encore aurait-il fallut que je trouve une femme avec qui avoir ledit enfant. Ce qui, de toute évidence, n’était pas gagné. J’étais bien trop jaloux, possessive, colérique, impulsif et donc insupportable, pour qu’une quelconque femme veuille de moi plus de quelques mois. C’était clair, je n’étais pas le genre d’homme avec lequel l’on se marie et a des enfants, c’était certain. Ainsi soit-il de toute façon … Je ne tenais pas à me lancer dans un mariage qui finirait de toute façon par un divorce, entrainant ainsi des enfants dans un mal être certain. « Nastazià tu n’y es pour rien. Ce qui est arrivée à ta fille ce n’est pas de ta faute. Ca aurait pu arriver à n’importe qui. Mais je suppose que le fait que ce soit toi, les ragots sont allés loin dans les magazines … » Soufflais-je doucement sans la quitter du regard, sourcils légèrement froncés. Je n’aurais pas été surpris d’apprendre que les magazines avaient racontés que tout était de sa faute, voir même qu’elle était ivre ou sous l’emprise de la drogue au moment des faits. J’avais beau ne pas lire ce genre de choses, je n’ignorais pas de quoi ils étaient capables. Ils étaient donc parfaitement capables de jeter les torts d’une mort, sur une mère qui n’avait pourtant rien fait pour mériter cela …

Parlant ensuite de l’Italie et du penchant immodéré des italiens pour la bonne bouffe et les belles femmes, je ne fus pas franchement surpris d’apprendre que Nastazià avait du faire face au côté un brin trop séducteur des dits italiens lorsqu’elle y avait vécut, quelques mois durant. « Ben… En Italie, le taux de pourcentage de viol est assez… conséquent… si parvenir à leurs fins c’est commettre un viol c’est pathétique… On devrait avoir le droit de tuer les violeurs… Une femme sur cinq sur terre est violée… C’est énorme… Rien qu’ici en Amérique, une femme est violée toutes les deux minutes… là pendant qu’on parle une femme se fait violer… C’est ça de lire des magazines pendant que l’on se fait maquiller au boulot… » Me figeant quelque peu, je mis un moment à relever le regard, me demandant pourquoi elle en était arrivée à parler de viol. J’avais beau ne pas être une femme ni même un violeur, cela demeurait un sujet véritablement sensible pour moi, ayant assisté à ce genre de scène bien trop souvent et ma sœur ayant été la victime du pire qui soit, à savoir qu’elle avait été violée par nos frères et notre père. Comment pouvait-on faire ce genre de choses ? Je n’en savais rien et en toute honnêteté je ne voulais même pas chercher à comprendre car à mes yeux, ce genre d’acte était tout simplement impardonnable. « Je ne parlais pas de viols … Mais oui en Italie y’a des rois pour ça. » Dis-je simplement en pinçant les lèvres et détournant le regard, voulant mettre fin à ce sujet, le plus rapidement possible, tant je ne supportais pas de parler de ce genre de choses. Cela resterait définitivement un sujet sensible. La conversation continuant, j’eus du mal à comprendre comment nous fîmes pour parler de sexe après avoir mentionné des viols, mais ce fut bien ce qui arriva. Même si c’était davantage sous forme de sous entendus et de comparaison avec de la bouffe. A savoir des frites qui donnaient un orgasme. Chose à laquelle Nastazià ne trouva rien de mieux qu’ajouter la mayonnaise, ce qui eut le don de m’amuser et me faire ajouter … Le ketchup. A peine avais-je émis l’idée, que je cru vomir tant c’était on ne peut plus dégoûtant, me choquant alors franchement moi-même et priant pour que je ne l’ai pas trop choqué pour sa part. Même si sans doute que si … Il n’y avait que moi pour avoir ce genre d’idées franchement … Répugnantes. Si je fus choqué par mes propres dire, ajouté au fait que je cherchais à changer de sujet de conversation, je ne pu m’empêcher de hausser les sourcils en voyant Nastazià exploser littéralement de rire. Souriant presque malgré moi devant ce rire qui avait le don de me plaire de façon surprenante, je la regardais rire sans mot dire et sans me départir de mon sourire. Je ne pu m’empêcher de rire doucement et de lever les yeux au ciel en voyant qu’elle pleurait littéralement de rire, mains plaquées sur le visage et larmes coulant sur ses joues. Croisant son regard et entendant ses couinement de rire, je ne pu m’empêcher de lui lancer un regard émerveillé et brillant, tant j’aimais la voir aussi … Pleine de vie et joyeuse. Son rire avait beau être pour le moins étrange, je l’aimais démesurément. « T’as finis de te foutre de moi … ? » Demandais-je en riant doucement, levant légèrement les yeux au ciel. Elle avait vraiment l’air d’avoir du mal à se calmer et je devais me reconnaître que ça m’amusais et me plaisais plus qu’autre chose en fait. La voir rire après avoir abordé des sujets on ne peut plus douloureux … L’on pouvait dire que j’étais assez content de moi pour le coup. Il était vrai que j’aimais énormément faire rire à tout va. Sans pour autant être un vrai clown. Mais l’idée d’amener le rire, la joie et la bonne humeur, j’étais totalement pour !

« Bon par ou commencé… Mon dieu Rafaello, tu m’as achevé… Vraiment... ah oui la petite frite… Ouais c’est ridicule, ça ne doit faire que des chatouillis… Mais comme l’on dit si bien, ce n’est pas la taille qui compte, c’est la façon dont on s’en sert… Pense aux pauvres Asiatiques, qui ont des petites queues… Contrairement à vous les européens… Tu devrais plutôt remercier dame nature qui t’a bien monté et penser a ces pauvres hommes qui… Bon je me tais. » Posant le dos de ma main sur ma bouche, je du lutter pour ne pas rire franchement à mon tour. Certes elle ne pensait pas si bien dire … Mais je n’allais pas non plus lui confirmer la chose. « Certes ce n’est pas la taille qui compte. Mais je pense que trop petite ça doit en devenir désespérant et frustrant. Imagine le type qui s’évertue à … Bref ! Oh oui t’as raison ! Oh merci dame nature de m’avoir fais naître européen ne serait-ce que pour m’avoir permit d’être bien monté ! » Lâchais-je alors en faisant mine d’être on ne peut plus reconnaissant, lui adressant ensuite un regard tendrement moqueur en souriant en coin. Cette fille n’avait pas le moindre tabou. Cette fille était complètement tarée … Cette fille me plaisais démesurément et ce, de plus en plus encore, si tant est que ce soit possible. Elle était vraiment unique en son genre et cela ne pouvait que contribuer au fait qu’elle me plaisait un peu plus au fil de la conversation. C’était fou comme aborder ce genre de sujet me paraissait aisé avec elle. Grande première dans ma vie, que de parler aussi librement avec une personne qui n’était pas un ami, de sexe masculin. « Pour ce qui est du Ketchup… Si tu prends l’innocence d’une fille ce n’est pas si gore, je trouve que dans ce sens là, c’est plus… Mignon dirais-je… alors que si tu le fais alors qu’elle a ses… Rah la bouffe Américaine ! Oui parlons de bouffe mon cher. » Lui lançant un regard moqueur, je ne tardais pas à rire doucement sans la quitter du regard avant de frissonner de dégoût à l’idée de faire l’amour à une femme quia avait ses règles. A mes yeux, c’était on ne peut plus … Ecœurant. Comment pouvait-on faire cela ? Il fallait vraiment être désespéré ... « Je ne veux même pas savoir s’il existe vraiment des gens qui le font lorsque … Oui on disait donc que la bouffe américaine était grasse c’est bien ça ? » Demandais-je en haussant un vague sourcil, gardant mon sérieux comme jamais alors que l’envie de rire était toujours bel et bien présente en moi. Comment ne pas rire alors que nous étions allés franchement loin sur ce sujet, alors même que nous étions en train de manger ? Nous étions vraiment … Fous … Autant l’un que l’autre. Plus d’espoir de redevenir ‘normaux’. Ainsi soit-il. Pour ma part ça ne me gênais en rien. Changeant malgré tout de sujet, nous mentionnons alors la mort. Et je ne tardais pas à comprendre que j’avais véritablement manqué de tact en parlant de cela alors qu’elle avait perdu sa fille. J’avais beau avoir perdu mon frère, ce sujet n’était en rien difficile pour moi. Je ne voulais pas que des évènements de mon passé, viennent gâcher un tant soit peu mes conversations avec les autres, simplement parce qu’ils étaient douloureux et difficiles à supporter encore aujourd’hui. Mais je n’ignorais pas que tout le monde n’était pas comme moi. J’aurais du me taire …

« Non… ne t’excuse pas… C’est moi, dès que je parle de mort, je deviens toute glauque et tout… Il me faut juste… Du … temps… J’ai du mal à faire le deuil… C’est compliqué… » Soupirant doucement, je hochais lentement et négativement la tête en fronçant les sourcils. « Non c’est normal que ce soit difficile. » Dis-je simplement en soupirant faiblement, regrettant toujours d’avoir abordé le sujet sans trop réfléchir. Lorsqu’elle me demanda ensuite mon âge et si j’étais en couple, je ne pu m’empêcher de penser qu’elle me jugeait assez vieux pour être en couple. Peu certain de savoir dans quel sens je devais prendre ses paroles, je lui en fis alors part avant de réaliser qu’elle culpabilisait, ce que je ne compris pas. Doucement, je lui fis alors remarquer qu’elle ne devait pas culpabiliser pour un oui ou pour un non et que je la conseillais même si je n’étais qu’un simple petit dealer qui n’avait, donc, pas la moindre importance pour elle. Ce que je ne pouvais que comprendre après tout puisqu’elle-même était … Tellement supérieure à moi. Et ce, en tous points. « Rafaello… Tu te trompes… Pourquoi tu réagis comme ça ? Tu n’es pas mon dealer là… a mes yeux tu es mon ami, un ami qui a su me protéger, me ramener chez lui, s’occuper de moi, un ami qui a été un réel ange avec moi… Un ami qui en vaut plus que tous les amis que j’ai … Car je sais pertinemment que d’autre n’auraient pas fait tout ce que tu viens de faire pour moi… alors maintenant, arrête et crois moi, dès aujourd’hui toi et moi… on ne se verra plus que pour la drogue… J’ai envie de te voir la journée… N’importe quand, quand tu es libre… Moi je suis libre… » Surpris, je haussais les sourcils semblant ne pas vraiment comprendre. Se pourrait-il vraiment qu’elle puisse me considérer comme un ami ? Qu’elle veuille vraiment me voir plus souvent que ce n’était le cas depuis deux ans ? « Rassure moi … Tu veux qu’on se voit plus souvent … Pour être amis hein ? Pas … Pour me remercier ou je ne sais quoi … ? » Demandais-je alors d’une voix hésitante, en raison de son insistance sur le fait que je l’avais aidé comme personne parmi ses amis, ne l’aurais sans doute aidé. J’ignorais à quel point cela aidait dans le fait qu’elle voulait passer du temps avec moi et devenir vraiment mon amie. Si c’était tout … Cela signifierait donc que je ne l’intéressais pas tant que cela, pour ma petite personne et que jusqu’à présent, elle n’avait jamais eut la moindre petite envie d’apprendre à me connaître et à me considérer éventuellement comme un ami. Sans doute que je me posais des questions qui n’avaient pas lieu d’être et que je m’inquiétais pour rien … Mais je n’y pouvais rien. Je n’arrivais tout simplement pas à croire qu’elle, cette fille si peu ordinaire et si formidable, puisse sincèrement s’intéresser un tant soit peu à moi, simple dealer de drogue qui ne faisait rien d’autre que cela de sa vie, ou presque. Je n’étais rien ni personne à côté d’elle. J’étais … Ridicule à ses côtés, c’était certain. Comment douter sur ce point là ? J’étais malheureusement on ne peut plus conscient de la différence flagrante qu’il y avait entre nous. « Et au fait… Je ne suis pas ce genre de fille a culpabiliser… Je ne le fais qu’avec toi… C’est bizarre je sais… J’ai peur de te vexer… Peur de mal faire avec toi alors que je ne veux pas… » De plus en plus surpris par ses propos, je ne pu m’empêcher de rire doucement en lui adressant un regard on ne peut plus attendri. « Woaw … C’est bien la première fois qu’on prend des pincettes avec moi. Mais ne t’inquiète pas pour moi. Je suis pas du genre à me vexer pour un oui ou pour un non. Donc … Pas de souci ! Je ne suis ni énervé ni vexé par quoi que ce soit. » Dis-je en lui adressant un sourire sincère.

La conversation continuant, je fus surpris de voir que nous en arrivions à parler d’amour. Plus précisément, de nos âmes sœur. Lui faisant remarquer que je ne doutais pas que cela lui arriverait et qu’elle le saurait lorsqu’elle aurait trouvé l’homme de sa vie, je ne pu m’empêcher de presque regretter que ce ne soit pas moi cet homme en question. Non que je sois amoureux d’elle … Pas que je sache du moins. Mais … Je ne pouvais que penser que l’homme qui l’aurait dans sa vie et qu’elle aimerait éperdument, aurait une chance folle. Et je ne pouvais que reconnaître que ça ne m’aurais pas déplu d’être l’homme en question. Mais il ne fallait pas trop rêver. Les rêves c’était … Douloureux. Bien trop douloureux. Et je ne voulais pas souffrir pour quelle que raison que ce soit. « Qui vivra verra hein… Je ne suis pas pressée… Je ne sais pas ce que c’est que d’être aimé alors ça ne me manque pas tu sais. Je ne connais que l’amour fraternel, et l’amour de mes filles… Le reste… Inconnu pour moi. » Souriant faiblement je baissais le regard sur mon assiette, songeant qu’il fallait véritablement que j’arrête de fantasmer de trop sur cette fille. Je n’étais pas fais pour elle c’était certain. « Ouais … Pour ma part l’amour fraternel me suffis amplement. » Dis-je doucement en lançant un involontaire regard sur le tableau qui représentait cette jeune femme assise en face de moi. Plissant le nez en me détournant rapidement, je réalisais que dans le fond je me mentais à moi-même depuis trop longtemps. Cette fille ne faisait pas que me plaire. Non, c’était bien au-delà de ça mais je refusais de me l’avouer jusqu’à présent. Cette fille était loin d’être le genre de fille à me plaire d’ordinaire et pourtant elle me plaisait démesurément. Je n’aurais pas amené n’importe quelle fille chez moi et je n’aurais jamais fais tout ce que j’avais fais pour elle, à n’importe qui. C’était clair … Je tenais à elle plus que je ne le pensais, plus que je ne l’aurais voulu. J’ignorais si j’étais déjà amoureux d’elle ou si j’étais en train de le devenir. Mais une chose était certaine, je devais considérer le fait que l’amour entrait bel et bien en ligne de compte dans cette histoire. Et cet amour n’étant évidemment pas partagé, j’allais souffrir comme pas deux. A croire que je n’avais pas assez souffert dans ma vie. J’étais vraiment le dernier des crétins … La conversation tournant ensuite sur le fait qu’elle était plus du genre à avoir des coups d’une nuit, et non pas des petits amis, je fus surpris lorsqu’elle me demanda si cela faisait salope. Je ne comprenais pas que les gens puissent traiter ce genre de femme de salopes alors que les hommes avaient parfaitement le droit de coucher à gauche et à droite simplement pour le plaisir. C’était typiquement le genre de conduite qu’avaient les italiens. Ils n’acceptaient tout simplement pas qu’une femme puisse perdre sa virginité avant le mariage alors qu’il était on ne peut mieux vu pour un homme, de le faire. C’était décidément on ne peut plus honteux à mes yeux. « J’aime ta façon de penser… tu m’as l’air bien différent des italiens que je connais… C’est bien… Franchement… ça fait de toi quelqu’un d’encore plus unique a mes yeux… T’es vraiment quelqu’un de bien Raf… crois moi. » Souriant faiblement, je soupirais doucement en la regardant sans broncher. « Je m’efforce d’être un tant soit peu différent du mâle italien de base. J’essaie du moins. » Dis-je à voix basse en haussant les épaules. J’essayais mais ce n’était pas plus simple … Je ne pouvais malheureusement rien contre ma jalousie et ma possessivité maladive. Tout comme mon côté bagarreur et impulsif. C’était bien plus fort que moi et je ne cherchais à vrai dire, plus à lutter contre ce fait. Ainsi soit-il.

La conversation continuant, j’appris alors qu’elle vivait avec son frère et sa sœur qui se jugeaient trop jeune pour partir. Je lui demandais donc leur âge, mentionnant le fait que ma propre sœur avait eut le désir de prendre son indépendance. Ils ont vingt et uns ans tous les deux. Des jumeaux. Ils vivent avec moi depuis qu’ils ont seize ans. Quand notre mère est morte, ils m’ont rejoint sur Paris quittant notre père. Donc je peux comprendre qu’ils aient du mal à se séparer de moi. Je suis très proche de mon frère… ça doit y jouer je pense. J’aimerai aussi qu’ils aient envie d’indépendance comme ta sœur… Mais au fond, je me dis… que non, s’ils partent… Je n’aurais plus rien, je serais seule dans mon appartement de deux cent mètres carré… trop pour moi… » Fronçant les sourcils, je la regardais sans trop comprendre. S’ils partaient, elle se retrouvait seule. Etais-je complètement idiot ou il manquait une personne sur la liste ? Ou était sa fille dans cette histoire ? Avais-je manqué un épisode dans tout ce qu’elle avait pu me raconter ? Non j’en doutais … Je ne pouvais pas avoir manqué ou oublié quoi que ce soit de ce qu’elle venait de me dire. Tout simplement parce que j’y prêtais bien trop d’attention pour cela. « Tu vis … Seulement avec eux deux ? » Finis-je par demander sans trop oser lui poser la question directement. A savoir, où était sa fille si elle ne vivait pas avec elle et pourquoi ? La voyant ensuite se lever et se plier presque aussitôt de douleur, je ne tardais pas à la rejoindre lorsqu’elle quitta la pièce. Sans attendre une minute, je la serrais alors contre moi avec force, la serrant plus fort encore lorsqu’elle se mit à pleurer en s’accrochant littéralement à moi, me demandant de ne pas la lâcher. Comment aurais-je pu faire une chose pareille alors qu’elle semblait si mal et que ça me plaisais tant de l’avoir dans mes bras ? « Jamais ? Fais gaffe… Je ne risque plus de partir de chez toi Rafaello… j’aime tes étreintes… » Riant doucement, je déposais un léger baiser sur ses cheveux sans desserrer mon étreinte. « Ca me conviens parfaitement. J’aime bien te serrer contre moi. » Dis-je d’une voix douce sans la relâcher un seul instant. L’entendant mentionner le fait qu’elle était une femme faible à pleurer de la sorte devant moi, je la rassurais sur ce fait en lui répondant que pour ma part, je pensais vraiment qu’elle était une femme forte pour être aussi combative face à tout ce qu’elle avait du subir et ses réactions à présent, comme le fait qu’elle voulait arrêter la drogue. Seule une personne forte pouvait vouloir sincèrement arrêter et s’en donner les moyens. Je ne doutais pas qu’elle était de ce moule là. « Oh… Oh… Raf… Merci… Merci de me soutenir… Merci d’être la pour moi… Tu es bien le seul… Le seul à faire ça pour moi… alors que ma famille ne fait rien pour moi… » Soupirant doucement, je montais une main sous ses cheveux pour caresser lentement son cou du bout des doigts. « C’est à ça que servent les amis non ? » Demandais-je doucement en souriant en coin, déposant un nouveau tendre baiser sur ses cheveux avant de la laisser se reculer pour me regarder un instant, enfouissant ensuite son visage dans mon cou pour y déposer de brefs baisers, ce qui eut le don de me faire frissonner de bien être et de faire naître la chaire de poule sur ma peau, au passage de ses lèvres.

Lorsqu’elle me demanda de l’aider et si j’avais une recette miracle contre la douleur terrible qu’elle ressentait à cet instant, je ne pu m’empêcher de songer à la douche froide. Aussitôt pensé, j’entrepris de la faire lentement reculer jusqu’à la salle de bain en lui soufflant que j’avais peut-être une idée, qui risquait de ne pas lui plaire. La faisant reculer avec lenteur, je gardais mon corps pleinement collé au sien, profitant au maximum de ce rapprochement physique qui, je n’en doutais pas, était éphémère. Une fois dans la salle de bains, j’allumais la lumière en la laissant coller sa joue à la mienne, humidifiant celle-ci de ses larmes. Lui annonçant alors qu’une douche froide s’imposait, je ne tardais pas à voir sa réaction. A peine avais-je lâché ces quelques mots, qu’elle me sauta littéralement dessus en me serrant contre elle à m’en étrangler et enfouissant son visage dans son cou. A son souffle précipité contre ma peau, je ne pu que comprendre que l’idée ne lui plaisait vraiment pas. Je m’en doutais bien entendu. « Rafaello, je crois que tu te trompes là… Les douches froides c’est pour faire débander un mec, pitié j’ai rien à faire débander, tu ne peux pas me faire ça, s’il te plait… Ne me fait pas ça… S’il te plait, je préfère souffrir le martyre… » Riant franchement à cet exemple, je ne pu m’empêcher de lever les yeux au ciel en croisant les mains dans son dos pour la garder contre moi. « Les douches froides c’est bon pour calmer que ce soit des douleurs, des crises ou des pulsions sexuelles. » Dis-je en soupirant doucement, croisant son regard paniqué avant qu’elle n’enfouisse à nouveau son visage dans son cou. Sentant alors sa franche morsure sur ma peau, je me figeais franchement en grimaçant de douleur et lâchant un fort gémissement de douleur mêlé à … Du désire. Etrangement, elle avait le don de m’exciter alors qu’elle me mordait avec violence. « Rafaello… On le fait… a deux. Toi et moi… Une bonne douche froide… Me laisse pas y aller seule…Je suis désolée aussi pour les morsures… Je… Heureusement que t’as pas de petite amie, elle aurait voulu me tuer… » Haussant les sourcils et entrouvrant les lèvres de surprise, je levais une main pour la poser sur la morsure en frissonnant doucement de douleur, la laissant poser son front contre le sien. Presque malgré moi, je passais le bout de mes doigts sur sa joue chaude et humide par les larmes et les rougeurs de ses joues. « Et avec une morsure pareille, tu viens de ruiner mes chances d’avoir une quelconque petite amie pour les semaines à venir. Quel dommage … ! » Dis-je doucement en lui lançant un regard moqueur avant de soupirer faiblement. « Je suis vraiment désolé … Mais j’ai rien à faire débander moi non plus ! » Dis-je d’une voix faussement déçue avant de me baisser légèrement pour enrouler mes bras autour de ses hanches et la soulever de terre, la serrant fortement contre moi pour filer rapidement vers la douche. La posant doucement sur le sol, je tendais une main pour ouvrir la porte coulissante de la cabine de douche, allumant l’eau froide et poussant doucement mais fermement Nastazià sous le jet d’eau, sachant parfaitement qu’elle n’allait pas apprécier. Mais je prenais le risque tout de même … « Désolé … » Soufflais-je doucement en lui adressant un regard sincèrement désolé.


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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyMar 31 Mai - 3:01

You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336718-100-100 You're like an angel [TERMINE] 7ecf9694339717 You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336701-100-100 You're like an angel [TERMINE] 24z9oie_th


« Il n’était pas question d’amour. C’est juste … T’as déjà été amoureuse toi ? » surprise je me grattai la joue tout a coup mal a l’aise de la question. Putain c’était bien la première fois que l’on me posait ce genre de question à moi… entrouvrant la bouche. Que répondre… La vérité pardi ! Mais bon merde… j’étais jamais tombée amoureuse moi… Ok, il m’attirait beaucoup lui mais est ce que c’était de l’amour ? Je me le demande bien… Je n’en savais rien putain, comment je pouvais savoir sans avoir vécut cela ? C’était frustrant déroutant et tout et tout… « Euh… J’ai droit à un joker là ? » dis-je le plus naturellement possible avant de plisser encore plus les lèvres. « Je n’ai jamais été amoureuse fin… j’en ai pas souvenir, même pas un amour de jeunesse, j’ai embrassé pour la première fois un homme, je devais avoir genre dix neuf ans, il bavait tellement comme un chien que je me suis rincé la bouche comme jamais et que j’ai cru vomir de dégout… Mais… J’ai une attirance pour un mec… genre quand je le vois, je me sens bien, je le mate… j’ai toujours envie de le revoir et tout, mais je ne sais pas si c’est de l’amour… donc … Je ne sais pas… Et toi ? T’as déjà été amoureux ?» soufflai-je doucement en me grattant plus ou moins la joue en le regardant longuement ne pouvant pas l’aider sur ce coup là… Non je ne pouvais pas l’aider… En fait j’étais tout aussi inculte que lui sur ce coup là… Parlant par la suite de tout et de rien alors que je m’installais a sa table on en vint a parler des blonds et de la rumeur comme quoi on serait tout bonnement conne, avant de parler alors… de sexe. Pourquoi ? Car j’avasi été dans une position peut recommander… Mais bon je n’avais pas réfléchit en me mettant ainsi… Parlant de ce qui pourrait exciter un homme j’en vins alors à lui dire que pour ma part j’aimerai bien savoir ce que cela faisait de se faire sucer mais j’étais une fille, donc c’était plus lécher… Mais que… y’avait un léger problème… Je n’avais pas trop envie qu’un homme voit… mon entre jambe. « Je doute que tu sois la seule à ne pas aimer ou ne pas vouloir de ça. » Réfléchissant doucement, je le regardais quelque peu en souriant faiblement. Le problème n’était pas réellement que je ne voulais pas, mais plus du fait que je ne voulais pas que l’on puisse voir cet endroit là… Ok, un sexe c’est un sexe j’en convenais parfaitement, mais la cicatrice que j’avais eu a la naissance de Marilys me bloquait totalement… Je ne voulais pas que les gens puissent la voir… Non… Vraiment pas… « L’envie est là… J’ai réellement envie de savoir ce que ça fait… Juste que… J’ai une cicatrice a ce niveau là et j’aime vraiment pas… L’idée qu’un homme puisse voir ça… ce n’est pas joli a voir pour moi c’est tout… » Dis-je en rougissant quelque peu me sentant assez mal a l’aise de parler de ça alors que je n’aimais vraiment pas en parler en temps normal. Lui demandant alors comment c’était que de se faire sucer savoir si c’était bon ou pas, je pu voir que sur ce coup là je venais de le choquer. Il ne s’attendait vraiment pas a ce que je lui pose ce genre de question… Ce que je pouvais parfaitement comprendre après tout… « Ben … Oui c’est bon. C’est même très bon. Mais tu as déjà du t’en rendre compte non ? Pourquoi me poser cette question à moi ? » Haussant un sourcil, je fus surprise qu’il me demande une telle chose. Genre j’ai une tête à sucer des mecs moi ? Bon ok, il ne pouvait pas savoir que j’étais plus le genre de fille à me taper des mecs durant une seule et unique soirée… Mais bon… Ce n’était pas réellement mon tripe… Je ne l’avais fait que deux fois si mes souvenirs étaient bons et c’était sans plus, ce n’était pas réellement mon kif… autant dire que je n’étais surement pas très douée pour ce genre de pratique… Passant ma langue sur mes dents, j’essayais de trouver des mots justes sans trop rentrer dans les détails pour lui faire comprendre mais en fait, la franchise c’était bien mieux à mes yeux… « Euh… Hum, j’ai réellement une tête à sucer ? Non … Sérieusement… j’en sais foutrement rien moi… j’ai dû le faire… Deux fois ouais… et bon je n’ai pas réellement demandé si c’était bien… Je ne me juge pas experte dans ce domaine quoi… Puis le gout de la capote, a limite me faire vomir…» Dis-je en grimaçant doucement frissonnant en ayant comme la sensation du gout du plastique dans ma bouche. Berk, berk. Non très peu pour moi… Parlant de son plat qui était plus que succulent, je lui annonçai alors que c’était un piège pour que je revienne le voir et que je puisse manger a nouveau des plats… Mais bon sans attendre je lui annonçais que si je venais ce n’était pas pour les plats mais pour lui et personne d’autre. Surprise de voir qu’il avait l’air hésitant je ne pu m’empêcher de lui dire qu’il était a mes yeux, quelqu’un d’intéressant et que par conséquent si je venais s’était pour lui réellement lui et personne d’autre.

« Je ne pensais pas être le genre de type … Intéressant. » Haussant un sourcil, surprit, je ne m’attendais pas moi a ce qu’il puisse dire une chose pareille… Son rire et le fait qu’il ne me regarde pas me prouvait bel et bien qu’il avait l’air assez mal a l’aise… « Mais ça me va ! Tu peux revenir quand tu veux ! Ma porte te sera ouverte. » Souriant en coin, je fus heureuse d’apprendre que je pouvais revenir quand bon me semblait… C’était assez plaisant de se dire qu’enfin, j’allais avoir plus ou moins une relation avec Rafaello… Cet homme mystérieux, cet homme qui me plaisait, cet homme que je dévorai du regard dès que je le voyais... sa voix, son accent, son sourire, ses yeux, ses mimiques tout cela me plaisait atrocement… « Merci Rafaello… Je n’en abuserai pas toute fois… Je vais essayer… » Dis-je d’une voix douce et fluette en souriant faiblement le regardant alors avec amour baissant rapidement le regard sur mon assiette. Parlant par la suite de l’Italie et surtout du fait que j’avais été vivre là-bas durant six mois de ma vie, il me questionna alors avant de s’excuser d’être si enthousiaste. Riant doucement, je ne pus que l’excuser en lui annonçant que pour ma part s’il m’avait dit qu’il avait été en Russie j’aurais directement réagit comme lui en lui demandant plus ou moins ou il avait été et ce qu’il y avait fait, ce qui est normal après tout puisque se sont nos pays respectifs… Malgré le passé que l’on peut avoir, pour ma part, j’aimais toujours la Russie même si j’y ai connu la guerre, et le viol…Parlant de vodka et tout ce qui s’en suit typique à la Russie je vins alors aussi a parler de la guerre, la mafia et le froid. « Un verre de vodka suffit à me foutre à terre et quand on descend en dessous de dix degrés je me plains déjà du froid et ça me tue. Alors non c’est sûr, la Russie c’est pas pour moi. » Surprise, je souriais doucement en m’apercevant que beaucoup de non russe ne supportait pas la vodka… Alors que nous, nous buvions cela comme de l’eau… Je me souvenais encore d’en boire alors que je n’avais même pas cinq ans… C’était une habitude… Je restai a croire que si l’on regardait mon foie il était on ne peut plus endommager… Mais il parait que comme l’on est habitué dès petit le foie suis le rythme... Mouais, tu parles… Heureusement que mes gosses ne buvaient pas de cela… Et pour ma part j’avais réellement diminué, mais bon je buvais tout de même beaucoup le soir quand je me droguais… Je ne réfléchissais pas trop… J’agissais, je buvais encore et encore, si l’on venait du coté du bar on pouvait voir les nombreuses bouteilles de vodka a plusieurs gout, oui… je fabriquais ma propre vodka… russe dans l’âme et pour toujours ! « Un jour… Faudra que tu viennes chez moi… Je fabrique ma propre Vodka… J’en ai à tous les gouts… Malabar, carambar, schtroumfs, rose, fraise, vanille, chocolat, menthe, café et j’en passe… Je suis une dingue de la Vodka… c’est trop bon… quand au froid… En fait, en Russie nos vêtements sont faits pour… Donc du coup on ne ressent pas réellement le froid… C’est genre, comme au Canada… Ils ont les mêmes températures que nous… Les mêmes fringues tu vois le gens ? » soufflai-je doucement, me fichant totalement du fait qu’il ne tienne pas la vodka. La mienne était tout de même moins forte que la vraie vodka, je faisais en sorte de diluer plus ou moins l’alcool pour pouvoir savourer plus ou moins les gouts que j’y mettais dedans. Changeant de sujet ou du moins revenant à l’Italie, j’en vins alors a parler de mes filles, lui expliquant alors plus ou moins la mort de ma fille ainé, Camylia. C’était un sujet assez difficile pour moi dans le sens ou sa mort était pour moi horrible, un changement terrible a ma vie encore plus quand l’on se sent coupable… Je ne pouvais pas en parler librement encore, j’avais du mal et de voir que les médias s’en fichaient royalement me blessé encore plus… Je ne souhaitais réellement cela à personne, qui pourrait souhaiter ce genre de chose de toute façon ? je me le demande bien… « Je ne risque pas de perdre un enfant t’inquiète pas. » Oui bon certes il n’en avait pas encore... Mais je parlais pour plus tard moi… Il allait bien avoir des enfants plus tard de toute façon… Il n’allait pas rester célibataire toute sa vie, putain sa serait super dommage ! Je voulais bien lui en faire moi des gosses… Putain ils ne pourraient qu’être beaux ses mômes ! « T’en aura bien un jour non ? Dis pas ça … Mais en tout cas, oui, je ne le souhaite a personne… C’est douloureux… Ce n’est pas le court de la vie… Un gosse ne doit pas mourir avant ses parents… » soufflai-je doucement en grimaçant quelque peu. Sans perdre de temps et surtout sans trop m’en rendre compte, je rajoutais alors que c’était pire que tout surtout quand l’on voyait l’enfant mourir dans ses bras et qu’on était on ne peut plus coupable comme moi… Si je n’avais pas prit se foutu raccourci, elle serait toujours avec moi présente dans ma vie et je n’en serais pas là…

« Nastazià tu n’y es pour rien. Ce qui est arrivée à ta fille ce n’est pas de ta faute. Ca aurait pu arriver à n’importe qui. Mais je suppose que le fait que ce soit toi, les ragots sont allés loin dans les magazines … » Entrouvrant la bouche, je la refermai aussitôt en me pinçant ls lèvres, détournant rapidement le regard en le baissant pour regarder mes mains. Le flash de mes mains couvertes de sang ressurgit alors. Frissonnant quelque peu, je serrais plus ou moins les mains en me sentant tout a coup mal. Rongé par le nostalgie et l’envie de revivre ce moment pour ne pas prendre le raccourci… Rentrer chez moi, lui préparer ses tartines de Nutella avec son verre de Jus d’orange… M’amuser avec elle, parler, la voir dans son bain a s’amuser avec ces jouets… Je voulais tout ceci, je voulais a tout prix la revoir dans ma vie, l’avoir près de moi… pour toujours… Et ce n’était plus possible… Et le pire dans tout ça, c’était surement de voir son corps inerte, ses yeux vides d’expression, son petit corps d’ange et ce cercueil… si petit… « Au début, les magazines n’ont rien dit, juste que la grande mannequin Russe avait eu un accident de la route mortelle pour sa fille… Puis… Au bout de quelques mois quand ils ont vu que je me droguais, les ragots sont tombés… Elle a tuée sa fille, elle se drogue en prenant le volant… elle boit et tue des gens… Elle néglige sa seconde fille, elle drogue ses filles… elle maltraite son enfant, j’ai eu droit a tout… Pur jalousie, je n’ai jamais… jamais prit de drogue quand je m’occupais de Marilys, jamais… J’étais toujours clean… Elle n’a jamais eu un seul bleu, rien, n’a jamais rien manqué… Putain c’est blessant… Vexant, des gosses se font violer, battre par leurs parents et on dit rien… Et moi que mes filles n’ont jamais rien eux… On m’a détruit ma vie t’imagine même pas… Parfois je me dis que quitter New-York ne serait pas plus mal… Paris est une ville que j’aime… La France est un pays magnifique… Si je pars en Russie ma vie sera mieux… C’est dans mes projets… J’y pense de plus en plus… » soufflai-je d’une voix tremblante, les larmes aux yeux, fermant brièvement ceux-ci pour les chasser en relevant un regard brillant vers le sien tout en souriant faiblement comme pour faire chasser ses souvenirs atroces qui ne cessaient de me détruire la vie. Partir en Russie… Le procès serait annulé car je suis Russe… Partir là-bas et j’aurais la charge de ma fille… Mais dès que je reviendrai je serais directement mi en prison pour fuite… Super… J’aurais très bien pu aller voir l’ambassade de Russie mais a quoi bon ? ça ne sert a rien… De toute façon j’avais aussi la double nationalité… J’avais trop tendance à l’oublier… Foutu pays de merde… Changeant plus ou moins de sujet, mais gardant un sujet tout de même sensible j’en vins a parler des italiens mais surtout des viols qui se produisait plus qu’en masse là-bas. Rien qu’en Amérique, une femme est violée toute les deux minutes… chose totalement affreux a mon gout… « Je ne parlais pas de viols … Mais oui en Italie y’a des rois pour ça. » Pinçant doucement mes lèvres, tout en croissant mes jambes, il n’avait pas tord, il y avait des rois là-bas, des rois du viol, combien de fois aux informations le soir je pouvais voir le nombre de filles violées ? De filles qui portaient plaintes, ou bien même entendre plus ou moins de vague rumeur dans le quartier ou j’habitai comprenant avec du mal que telle ou telle fille c’était faite violé dans une ruelle alors qu’elle rentrait simplement de l’école. C’était on ne peut plus déroutant de voir que sur terre il y avait des violeurs… Certes en Italie il y en avait un paquet d’après le pourcentage de viols, mais je savais parfaitement qu’il y en avait partout, même en Russie, je savais de quoi je parlais… être victime de viol alors que l’on a que quinze ans, on ne peut pas dire que sa soit plaisant, de toute façon a n’importe quel âge que l’on soit jeune ou vieux cet acte n’est plaisant en rien, il est horrible, salissant, on se sent tué, trahit, on se sent sale, on a l’impression que tout le monde est au courant et qu’il vous montre du doigt… encore plus quand la dite personne qui vous voile et toujours plus ou moins dans votre vie… J’avais toujours empêché ma sœur de bossé et poser pour lui… Et heureusement pour moi elle m’obéissait sur ce plan là et ne cherchait pas à se rebeller ou tout autre chose… au moins ça fait une victime en moins… combien de mannequins avait-il violé ? Combien se taisait ? Combien pouvait travailler encore pour lui ? je me le demande bien… il avait toujours su pour Camylia… Heureusement pour lui il n’avait jamais demandé la garde ou tout autre chose, dans un sens, mettre une fille de quinze ans enceinte… Autant dire que ça lui aurait crée des soucis, non seulement avec la justice Russe mais avec la mafia… Au vu de mon grand père… Je me demandai encore pourquoi je ne lui en avais jamais parlé… Tout simplement parce que mes parents avaient du lui dire que c’était un petit ami qui m’avait mise enceinte… Tu parles…

« Je sais que tu ne parlais pas de viols… Mais en Italie s’est plus que présent… ça en parle tous les jours aux infos, la ou je vivais beaucoup de filles se faisaient violer… Et… C’est assez dur à vivre… Pour certaines. » Dis-je doucement en me pinçant les lèvres. Je ne pouvais que me souvenir de ma période de déprime pendant sept long mois… C’est vachement long… Cette sensation de mourir, de se consumer a petit feu, se coupant du monde… je me souvenais parfaitement de mes agissements… Je ne sortais plus, je ne parlais plus, je mangeai a peine… Seule Lucie avait réellement comprit que l’on m’avait violé… elle avait été folle de rage C’est surement pour cela qu’elle m’a suivis lorsque mes parents eux n’ont rien comprit du tout… Elle ne pouvait pas me laisser seule de la sorte a quinze ans… Sans un sous sans rien… Même si mes grand parents m’avaient envoyés de l’argent, au début ce n’était pas réellement glorieux… Et j’étais on ne peut plus fière de moi car j’aurais très bien pu perdre ma fille… Faire un déni de grossesse n’était en rien bon pour elle… Inspirant doucement en relevant un vague regard vers lui, on se mit alors a parler de nourriture… Pas n’importe quelle nourriture… frite, mayonnaise… Un petit slogan, et bien entendu, on parti alors sur du sexe, encore du sexe, c’était étonnant quand même de voir a quel point parler sexe avec lui n’était en rien dérangeant… J’aimais bien parler sexe avec lui pour ma part… Il était ouvert d’esprit et c’est ce que j’aimais chez lui ! Me sortant alors qu’il rajoutait le Ketchup à la partie, je fus d’abord choqué, puis en voyant sa tête, je ne pus qu’éclater de rire en voyant a quel point il venait de se choquer lui-même. Ne pouvant plus m’arrêter de rire, je dus enfouir mon visage dans mes mains, lâchant quelques couinement tant je n’arrêtais pas de rire sous le coup. « T’as finis de te foutre de moi … ? » Lui lançant un regard mi désolée, mi amusée, je ne pu m’empêcher de rire doucement en me faisant plus ou moins de l’air avec mes mains comme pour essayer de ne pas avoir chaud, ce qui était on ne peut plus difficile au vu du fou rire que je venais de me taper… Inspirant doucement les lèvres tressautant doucement je le regardais a nouveau en souriant de pleine dent. « Je ne me fou pas de toi… juste un peu… Tu me pardonnes ? Hein ? Pardonne moi va… tu étais trop… Trop beau à voir… » Dis-je en lui lançant un regard de haut en bas me mordillant alors les lèvre avide de vouloir goutter son corps tout bonnement parfait, sublime a mes yeux et j’en passe… Je rêvais de l’embrasser, de sentir ses lèvres contre les miennes, sa langue… tout… Je le voulais tout entier… Mais bon malheureusement ce n’était pas demain la veille que j’aurais droit a tout cela, je le savais parfaitement… C’était la vie, pas le paradis, comme l’on disait si bien… Ne sachant pas par ou commencer pour parler, s’il fallait que je parle des hommes bien montés ou pas… Ou parler du fait que l’on parler de règles pendant que certains faisaient l’amour… Miam, bon appétit bien sur… Passant mon doigt sur mes lèvres avec lenteur je lui dis alors qu’il devrait plutôt compatir avec les asiatiques qui eux n’étaient franchement pas bien monté d’après ce que l’on entendait dire… Donc autant qu’il soit content que dame nature l’ait plutôt bien monté de ce coté la, je pense… Oui, il pouvait vraiment en être putain de reconnaissant ! « Certes ce n’est pas la taille qui compte. Mais je pense que trop petite ça doit en devenir désespérant et frustrant. Imagine le type qui s’évertue à … Bref ! Oh oui t’as raison ! Oh merci dame nature de m’avoir fais naître européen ne serait-ce que pour m’avoir permit d’être bien monté ! » Explosant de rire, je me retins plus facilement cette fois en posant ma main sur mes lèvres lui lançant un regard taquin et amusé, limite plus que complice qu’autre chose avant de passer ma main dans mes cheveux tout en gémissant quelque peu. Nom d’un chien que j’aimais parler avec lui c’était très plaisant. Réellement… Je ne m’en lassais pas et de le voir rire sur ce genre de sujet, putain j’étais raide dingue de lui ! Le regardant furtivement, je me mordis lentement la langue en essayant d’imaginer si oui ou non il était bien monté. « Qui s’évertue à ? Dis-moi euhhh ! Je veux la suite moi ! Hum… je le savais que tu étais bien monté ! Oh putain, c’est tripant de t’entendre le dire, mais bon, malheureusement pour vous les européens, les africains, sont mieux montés que vous…. Soit pas gavé va… je compatis… » Dis-je doucement en lui lançant un regard amusé avant de rire a nouveau doucement tout en continuant plus ou moins de manger. Non sérieusement, c’était tout de même bizarre de voir que suivant les origines, les hommes pouvaient, plus ou moins être bien montés… Alors que les femmes, il y avait plus ou moins de tout au niveau de la poitrine… Grosse, petite, moyenne etc, peut importe les origines… comme quoi la nature est bien différente envers les hommes…

« Je ne veux même pas savoir s’il existe vraiment des gens qui le font lorsque … Oui on disait donc que la bouffe américaine était grasse c’est bien ça ? » Plissant le nez je grimaçai franchement en me surprenant d’être prisse par un fort frissonnement. Nom d’un chien, j’imaginai la scène et se n’était pas réellement beau a voir… non vraiment pas. Déglutissant longuement, je pris une gorgée de mon verre de coca en tremblant plus franchement lui faisant signe de se taire tant j’étais on ne peut plus écoeurer. Berk, berk, comment on pouvait faire ce genre de chose, et surtout comment on avait pu en arriver là ? On était totalement barge de parler de cela a table mais ça prouvait bel et bien que l’on n’avait pas de tabou l’un comme l’autre et qu’on pouvait parler de tout ensemble. Toussotant quelque peu, je me grattai lentement la gorge en relevant plus ou moins la tête « Mouais, donc la bouffe Américaine est super grasse, t’imagine que soixante pourcent de la population est obèse ? ça craint quand même, l’Amérique est le plus gros industrie en fast-food et alimentation grasse… Ils font tout en grand et rien en petit… C’est tout de même abusé… » souriant doucement je m’empêchais plus ou moins de rire pour ne pas me trahir sur le fait que changer radicalement de sujet c’était on ne peut plus bizarre dans un sens, mais bon parler de sang et de règles et pénétration et tout non peu pour moi. On était fous de parler de la sorte mais putain que c’était bon. Parlant alors de mort, je me figeai plus ou moins en lui débitant alors surprise moi-même, d’un tas de statistique sur les causes de plusieurs morts, me trouvant moi-même glauque. Le voyant blêmir il devait surement s’en vouloir alors que ce n’était en aucun cas sa faute, c’était réellement la mienne… Je ne pouvais pas cracher sur cela, non c’était réellement ma faute j’étais trop conne… « Non c’est normal que ce soit difficile. » Normal ? Oui surement… Depuis deux ans… J’avais du mal a m’en remettre mais est ce qu’un jour j’y arriverai ? Est-ce qu’un jour je pourrais vivre plus ou moins comme avant ? Non plus rien ne sera comme avant, Camylia me manquait de trop, ma fille me manquait et je devais faire avec… Pourrir plus ou moins l’ambiance lorsque l’on parle de mort sans pour autant parler d’ami c’était on ne peut plus glauque… Me pinçant la lèvre, je lui lançai alors un regard plus que désolée, comme pour couper court a la discussion, ne voulant pas plomber plus l’ambiance que je ne venais de le faire a ce moment précis… C’était tout de même affolant de voir que je l’avais plus ou moins vexé, ou je ne sais quoi… il avait l’air mal d’avoir osé parler de mort… Hors il ne le fallait pas… Changeant de sujet comme pour éviter encore une fois de mal faire les choses j’en vins a lui dire que je voulais le voir, oui, je voulais le revoir et devenir son amie ! Pour moi il n’était pas qu’un simple dealer ! Il était bien plus ! il était mon ami et j’aurais tellement aimé qu’il devienne plus qu’un ami ! Je voulais vraiment me rapprocher de lui d’une tout autre manière que par la vente de drogue… « Rassure moi … Tu veux qu’on se voit plus souvent … Pour être amis hein ? Pas … Pour me remercier ou je ne sais quoi … ? » Surprise, je le regardais sans trop réellement comprendre. Il était sincère quand il posait ce genre de question ? Il faut croire que oui. Est-ce que ce que je venais de dire portait à croire que je ne faisais cela que pour le remercier ? Alors que pas du tout… Comment le lui faire comprendre ? Me mordillant la lèvre je secouais lentement la tête négativement tout en me grattant le dessus de la lèvre juste sous le nez. « Rafaello… J’ai envie de te voir depuis bien trop de temps… ça fait un moment que je me tâte a te demander a ce que l’on se voit hors vente de drogue… Mais à chaque fois je n’ai pas osé… Par peur de recevoir un non surement… J’ai envie d’être amie avec toi, tu m’inspires, t’es quelqu’un qui m’intéresse beaucoup. Ça répond à ta question ? » Demandai-je doucement en le regardant sincèrement mon regard se voilant plus ou moins d’amour. C’était d’un niais de le regarder ainsi. Passant ma langue sur mes lèvres, je rajoutais alors par la suite que si je paraissais culpabiliser c’était surtout car je ne voulais pas le vexer ou autre… « Woaw … C’est bien la première fois qu’on prend des pincettes avec moi. Mais ne t’inquiète pas pour moi. Je suis pas du genre à me vexer pour un oui ou pour un non. Donc … Pas de souci ! Je ne suis ni énervé ni vexé par quoi que ce soit. » Mordillant ma lèvre avec douceur, j’humidifiai très lentement celle-ci, en hochant lentement la tête comme pour lui dire oui, d’accord, j’ai compris. Il ne se vexait pas, mais il n’avait pas réellement comprit le sens de ma phrase…

Si je prenais des pincettes pour lui comme il disait si bien c’est justement car je voulais plus qu’une amitié avec lui… Je voulais me rapprocher de lui, ne rien foirer, ne pas faire de bourde et tout ce qui s’en suit… Mais bon que dire ? Que faire… je ne pouvais pas non plus le lui crier a l’oreille ou lui faire de grand signe pour qu’il puisse réellement comprendre… ne préférant pas répondre, je partis alors sur un autre sujet. L’amour. Pourquoi on parlait toujours d’amour et de sexe ? Nos conversations étaient on ne peut plus bizarre, mais dieu que j’aimais ça… C’était réellement plaisant de parler avec lui, surtout que j’étais le genre de fille sans tabou donc ça devait pour lui, lui faire bizarre. Lui disant alors que pour ma part l’amour ne me manquait pas, puisque je ne le connaissais pas… Je ne connaissais que l’amour de ma famille… Chose qui est totalement différent de l’amour… du vrai amour quoi. « Ouais … Pour ma part l’amour fraternel me suffis amplement » interceptant son regard vers le tableau dont l’on discutait tout a l’heure, je ne pus m’empêcher de rire doucement mais de façon nerveuse. Quoi ? Jalouse, moi ? Pas du tout non, c’était…. Bien réellement de la jalousie que je ressentais, de la jalousie envers la femme de ce tableau… Il l’aimait ça se voyait comme le nez en pleine figure, il crevait d’amour pour cette femme a tel point qu’il la peignait sur un tableau la représentant surement sous son plus beau jour, le sens du tableau tournait autour d’elle… Ce n’était qu’un pieux mensonge qu’il était en train de me sortir et je le voyais bien… Il voulait surement cacher ses sentiments ce que je pouvais parfaitement comprendre après tout… Mais pourquoi ? Qu’est ce que cette fille avait de si spécial pour qu’il la pense inaccessible ? Elle n’était pas si bête que cela non ? Etait-elle connue ? C’était surement cela qui le dérangé, de la croire connu et de penser que dans le fond elle ne veut pas de lui, simple dealer. Quelle gourde… Elle ne savait pas la chance qu’elle avait d’être aimée par lui. « J’ai tendance à ne pas te croire sur ce coup là. Vraiment Raf… Va la voir cette fille tu crèves d’amour pour elle, ça se voit trop… On remarque ce genre de chose nous les femmes… Va la voir… Tente le tout pour le tout… Moi si un homme m’aimait comme tu as l’air d’aimer cette fille et qu’il venait me déclarer sa flemme je me rapprocherai de lui… T’es un type bien… Fonce ! » Annonçai-je doucement en penchant ma tête pour le regarder, souriant faiblement, essayant de cacher plus ou moins le fait que j’étais en train de le pousser a voir cette fille pour qui, il crevait d’amour. En fait, c’était une routine … Je n’aurais jamais d’homme et le seule susceptible de me plaire et d’être mon futur petit ami était amoureux d’une femme qu’il peignait… Changeant de sujet, j’en vins alors a lui annoncer que j’étais plus le genre de fille a coucher pour un coup d’un soir qu’autre chose. A vrai dire je n’avais pas le choix, puisqu’aucun mec ne voulait d’une femme qui avait des gosses, surtout à mon âge… Je fus surprise de voir qu’il était réellement différent des autres, il me plaisait de plus en plus… Chose que je ne me cachais pas de lui dire en lui annonçant alors qu’il était quelqu’un d’unique a mes yeux et de différent des autres italiens. « Je m’efforce d’être un tant soit peu différent du mâle italien de base. J’essaie du moins. » il était donc comme les autres italiens ? Je n’avais jamais réellement vu de côté italien chez lui, en même temps ce n’est pas en vendant de la drogue qu’il va montrer plus ou moins son caractère… non ça ce n’était pas réellement possible. Mais dans le fond je pouvais le comprendre. J’avais beaucoup de mal a le voir en tant que dragueur, charmeur, séducteur et j’en passe… S’il avait été comme l’italien de base il aurait surement profité de la situation en me changeant pour me toucher, me caresser et voir plus, me faire l’amour, hors il n’avait rien fait de tout cela, je ne pensais réellement pas qu’il soit vraiment de la sorte. Il était bel et bien différent… Il ne s’en rendait surement pas compte… « Tu sais… Je crois que tu n’as pas réellement d’effort à faire sur ce plan là. Tu es déjà différent Raf… Tu m’as hébergé, tu m’as enlevé ma robe alors que je n’ai qu’un string dessous, tu m’as habillé d’une chemise, tu ne m’as pas touché tu n’as strictement rien fait… Et… Je suppose que tu n’as pas dormi avec moi ? D’autre m’aurait touché, en aurait surement profité… Raf, t’es déjà a part quoi croit moi… Et même si tu avais dormi avec moi, je ne t’en aurai pas voulu car ça ne m’aurai pas gêné soit dit en passant… » soufflai-je doucement en souriant en coin, le regardant alors avec franchise et sincérité. Il n’avait pas de souci à se faire sur ce plan là. « Et puis, si tu es jaloux, possessif et autoritaire comme plus de quatre vingt dix neuf pourcent des italiens, dans un sens ce n’est pas plus mal. Si j’avais un mec, j’aimerais qu’il soit comme cela. Au moins il montre à quel point il aime sa femme… Alors qu’un type qui ne montre aucune émotion c’est naze… à mes yeux… » rajoutai-je doucement en souriant le regardant toujours avec sincérité et franchise. C’était con qu’il puisse penser cela tout de même… Parlant alors de mon frère et de ma sœur, et aussi de sa sœur qui venait de prendre la poudre d’escampette pour voler de ses propres ailes, je lui appris alors que pour ma part les miens eux, ne voulaient en rien prendre leurs envol… C’était loin d’être le cas même… Lui annonçant alors que dans un sens je préférais bien qu’ils restent puisque sinon je me retrouverais toute seule dans mon appart bien trop grand pour moi…

« Tu vis … Seulement avec eux deux ? » Passant ma langue sur mes lèvres, tout en fronçant les sourcils, j’oubliais constamment qu’il ne lisait pas les journaux et tout ce qui s’en suit… Dans un sens tant mieux… J’aimais bien lui apprendre ma vie, de voir qu’il ne me connaissait pas comme des milliers de personne qui eux me connaissaient sans même m’avoir vu de leurs vies. Ma fille… Je me souvenais parfaitement du jour ou ils me l’avaient enlevé… La sonnette qui retentit chez moi, la télévision qui marche Marilys devant hypnotisé par les dessins animés qu’elle ne comprenait même pas au vu de son âge… Mon frère a la cuisine en train de faire le repas… Ma sœur dans la salle de bains et moi qui ouvre la porte sur les services sociaux… Je n’avais pas réellement comprit en les voyant… Leurs voix, leurs explications… je n’étais même pas drogué non j’étais totalement clean, vraiment clean, je ne me droguais pas réellement beaucoup encore a cette période… La descente fut plus rêche une fois qu’ils me l’ont prit… Mais le fait que je me sois énervée franchement contre l’un des hommes qui étaient là n’a en rien arrangé mon cas… Non, lui mettre une sacré gifle était une douce erreur, j’en convenais parfaitement lorsque j’y repensais, mais sur le coup je ne voulais pas que l’on m’enlève ma fille, ma seule petite fille, ma raison de vivre, celle qui venait dormir avec moi, celle qui me câlinait que je n’allais pas bien, celle qui me murmurait des doux je t’aime en caressant mes oreilles, celle qui cherchait toujours a être la fille parfaite et qui voulait apprendre a compter, a parler mieux que quiconque… Ma fille était surement la meilleure des filles, j’en convenais parfaitement… elle ne me ressemblait pas physiquement, n’avait peut être que mes yeux, mais c’était bien ma fille, intelligente et sacrément maligne, il n’y avait pas a redire, c’était bien une Alinovitch ! Une russe de pure souche ! Même si elle avait des origines Colombienne… Mais ce n’était pas pour me déplaire, sa chevelure brune et son teint halé me plaisait plus que de raison… Mais bon… Aujourd’hui, on m’accusait de l’avoir adopté, on m’accusait de tout de toute façon, tout ça car elle n’est pas blonde, pale et ne fait pas aussi Russe que moi… Les gens pouvaient être d’une connerie sans fin c’était affolant parfois… Tellement blessant et vexant de voir à quel point ils sont capable de descendre des gens par simple jalousie… oui une jalousie mal contenu. Regardant lentement Rafaello, je me grattais lentement le cou en me pinçant les lèvres. « Oui… On ma retiré la garde de ma fille… Elle ne vit plus avec moi, mais avec ma gouvernante… J’ai le droit de la voir en compagnie de Lucie… Sauf que Lucie m’empêche totalement de la voir, prétextant qu’au moins je cesserai la drogue plus vite… Mais elle ne comprend pas que me priver de Marilys c’est… Affreux. J’aurais voulu que ma sœur prenne la garde comme l’on vit ensemble… Je l’aurais vu… Mais, elle a refusé… Donc bon, ouais, je vivrais seule s’ils partaient… » Dis-je doucement en baissant lentement le regard tout en frissonnant quelque peu. Ma petite Marilys… Mon petit bout de chou que je n’avais pas vu depuis plus d’une semaine… Je restai a croire que Lucie la gardait pour elle tout ça car elle n’avait pas eu d’enfant… C’était surement mauvais de penser de la sorte mais elle m’avait énormément déçu en me privant de voir ma fille. Le manque de drogue se faisant franchement ressentir je me levais rapidement en débarrassant quelque peu la table comme pour essayer de ne plus avoir mal avant de partir alors dans sa chambre m’excusant sur le fait qu’il ne devrait pas me voir de la sorte. J’avais totalement honte d’être si faible comme cela. Me suivant de près sans que je ne m’en rende compte, il me prit alors dans ses bras. D’abord choquée de voir qu’il pouvait être si près de moi, j’éclatai alors en sanglot en l’attrapant telle une désespérée de la vie qui n’avait qu’une chose en tête, pleurer et encore pleurer. Pleurant sans cesse, me trouvant ridicule, je ne perdis pas de temps pour lui dire que je n’étais pas ce genre de femme, j’étais forte, je n’étais pas une faible… Lui demandant alors de me serrer sans ralentir, je murmurais que s’il continuait de la sorte je n’allais pas partir de ses bras, oh ça non j’aimais bien trop qu’il puisse me serrer dans ses bras sans s’arrêter… Qu’il ne me lâche plus… Jamais… « Ca me conviens parfaitement. J’aime bien te serrer contre moi. » Inspirant doucement, je le serrais de plus en plus contre moi, aimant sentir ses bas autour de mon corps, comme si tout cela était naturel, comme si c’était normal que l’on puisse se faire une si belle étreinte…

Je ne voulais plus partir de ses bras, je ne voulais pas le quitter, je voulais simplement vivre ainsi, dans ses bras, dans les bras d’un homme pour la première fois de ma vie, moi la fille plutôt froide qui ne fait pratiquement jamais de câlin a qui que se soit… Non, j’étais plus le genre de fille atypique, pas tactile du tout, qui se fiche de faire des câlins, à part pour mes enfants bien entendu… Mais la c’était ses bras à lui, ce n’était pas les bras de n’importe qui…Inspirant doucement en caressant longuement ses cheveux j’embrassais doucement sa joue en gardant mes lèvres sur sa peau tout en gémissant quelque peu de bien être. « J’aime aussi… J’ai pas l’envie de quitter tes bras, tes le premier garçon qui me câline autant… D’habitude je rompe toujours les étreinte, je ne suis pas tactile… Tu es chanceux Rafaello… profites en… » soufflai-je doucement contre sa joue en l’embrassant doucement avant de coller ma joue contre la sienne mes larmes coulant de moins en moins mon visage légèrement humide tout de même. Déglutissant longuement je toussais quelque peu, ma gorge légèrement enrouée par les larmes chose qui était naturelle et normal. Je passais mes mains sur sa taille en le serrant longuement tout en frissonnant de bien être. Le remerciant alors de faire ce qu’il faisait pour moi, je ne pus m’empêcher de sourire et de me sentir parfaitement bien. Lui au moins il était là, il s’occupait de moi, il ne me rabaissait pas comme d’autre le faisait, il ne profitait pas de moi, il était là pour moi, pour rien d’autre, juste me distraire, essayer de me faire oublier cette putain de poudre blanche… « C’est à ça que servent les amis non ? » Entrouvrant la bouche, je ne pu m’empêcher de sourire, en sentant ses douces petites lèvres dans mes cheveux, frissonnant quelque peu, je resserrai mon emprise sur lui en fermant lentement les yeux, je me sentais terriblement bien… Comme envouté par ce qu’il me faisait, j’étais on ne peut plus heureuse dans ces bras, comme emporter loin, ailleurs de ce monde, loin de son appartement. Il était mon ami, je voulais qu’il soit mon ami et rein d’autre enfin… si plus… Mais rien de moins si je pouvais dire… Inspirant doucement, je caressais lentement ses cheveux en fermant lentement les yeux « Mon Ami… Rrrafaello… » Susurrai-je doucement en frottant lentement mon nez contre la peau de son cou en fermant les yeux, la douleur toujours présente en moi. Le mal au ventre me tiraillant de plus en plus, je ne pus m’empêcher de lui demander s’il n’aurait pas une sorte de recette miracle, après tout, il devait bien connaitre un truc étant dealer il avait dû voir de nombreux gens en manque et j’en passe… Je devais tellement paraitre pathétique a ses yeux… Je n’en doutais pas une seule seconde même… Je pouvais parfaitement le comprendre, lui ne se droguait pas il devait surtout se demander pourquoi l’on se droguait, pourquoi l’on avait recourt a cela, mais au fond, j’aurais dû refuser ce petit cachet d’exta lorsque l’on m’en a proposé, je pensais que je serais forte, je pensais que je ne plongerais pas et finalement j’ai trouvé un dealer, lui j’ai craqué… Certes je l’ai laissé gérer mes doses, dans un sens il m’avait permis de ne pas trop plonger et faire d’overdose, j’avais des doses quotidienne ni plus ni moins… Certes en deux ans mes consommations avaient augmenté, mais légèrement Rafaello c’était plutôt bien occupé de moi, est ce qu’il le faisait avec tous ces clients ? J’en doute fortement… Dans un sens ce qu’il avait fait pour moi était on ne peut plus sympa. Me parlant alors rapidement de douche froide, je ne pus que me figer. Non il n’avait pas le droit de me faire subir ce genre de chose. Il ne pouvait pas me faire ça, une douche froide et puis quoi encore ! Non, le sentant me serrer, et marcher vers la salle de bains, je le laissais plus ou moins faire, marchant a reculons suivant ses mouvements en gémissant quelque peu. J’étais dingue de ce type et lui allait me tuer sous une douche putain de froide. Je ne pu m’empêcher de répliquer alors que les douches froides s’étaient surtout pour faire débander les hommes, moi pour ma part je n’ai rien à faire débandé il aurait au moins pu être compatissant sur ce côté-là ! Non franchement, il n’avait pas le droit de me faire cela, me cramponnant à lui comme pour ne pas qu’il puisse me jeter dans l’arène et me faire bouffer par ses milliers de gouttelette d’eau je guettais la sortie comme prête à lui faire faux bond, mais je ne pouvais pas lui faire cela, il faisait cela c’était déjà bien… Il s’occupait de moi… Il était un réel amour. Mon mien… Bon sang je voulais qu’il soit à moi… Plus on parlait et plus il me plaisait atrocement… « Les douches froides c’est bon pour calmer que ce soit des douleurs, des crises ou des pulsions sexuelles. » Surtout des pulsions sexuelles… J’aurais préféré prendre une douche a cause de pulsions sexuels que par la cause d’un putain de manque de drogue ! Franchement il n’y avait pas photo sur ce point là… Déglutissant longuement, je me pinçais franchement les lèvres en le serrant fortement contre moi m’enivrant de son odeur avec délectation. Dieu que c’était bon de sentir son parfum, sa fragrance, sa douce odeur… tout était bon chez lui, j’avais envie de le manger tout cru, et franchement je me demandais ce qui m’en empêchait…

« J’aurais préféré prendre une douche en ayant terriblement envie de sexe… Tu ne veux pas me donner une bonne raison de prendre cette douche ? Je vais réellement t’en vouloir Raf, si tu me fous sous cette douche froide… A vie ! Je viendrais te hanter quand je serais de l’autre coté ! Je viendrais taguer ta tombe je te pourrirai la vie… Bon ok ça fait légèrement peur ce que je dis, mais je suis toute mignonne a côté de ça j’en fais le serment… ou pas. » soufflais-je doucement avant de mordre franchement son épaule, plus vers la base de son cou avec force et envie. L’entendant pousser un franc gémissement… de plaisir ? Je fus surprise de voir qu’il ressentait dans tout cela un plaisir certain… Il venait plus ou moins de m’exciter avec ce cri… Déglutissant longuement, je m’excusais alors pour la marque que je venais de lui faire, mais en même temps je ne m’excusais pas… J’étais plutôt fière moi de cette marque là… C’était plutôt beau a voir… Mon territoire… « Et avec une morsure pareille, tu viens de ruiner mes chances d’avoir une quelconque petite amie pour les semaines à venir. Quel dommage … ! » Ecarquillant les yeux, surprise qu’il puisse me sortir une phrase pareil, je ne pu m’empêcher de rire légèrement. Pas de petite amie pendant quelques semaines ? Bon dieu je disais oui ! Oui et encore oui ! Pourquoi est ce que j’étais si mauvaise que cela avec lui ? je me le demande bien… Peut être car je ne voulais pas qu’il ait de petite amie, je ne voulais pas qu’il ramène une seule fille chez lui je ne voulais pas qu’il les embrasse, qu’il les touche et tout ce qui s’en suit… non je voulais l’avoir pour moi, je voulais lui dire que moi je voulais bien être sa petite amie s’il voulait… Et que par la même occasion je pourrais a nouveau le mordre quand bon me semble ou bon me semblait… Cou, visage, torse, cul, cuisse, queue… tant qu’à faire… Autant marquer son territoire a sa façon… Voyant son regard moqueur, j’enfouissais mon visage a nouveau dans son cou en souriant franchement. « Tant mieux.. » Dis-je sans vraiment réfléchir d’une voix parfaitement audible. Rougissant en m’apercevant que cela faisait femme jalouse qui voulait se l’accaparer, je déglutis longuement essayant de croire qu’il ne m’avait pas entendu… Non il ne m’avait pas entendu, pas possible… « Je suis vraiment désolé … Mais j’ai rien à faire débander moi non plus ! » Surprise qu’il me sorte cela ainsi, je sentis rapidement ses bras s’enrouler autour de mes hanches. Qu’est ce qu’il me faisait là ? Le sol se dérobant de sous mes pieds, je me sentis contre lui en gémissant franchement de plaisir en m’accrochant a lui. Non, non, pas la douche froide, je pouvais très bien le faire bander moi ! Il n’allait pas s’en tirer de la sorte, il ne pouvait pas me faire cela, il ne pouvait pas me mettre sous l’eau froide sans me demander si j’étais d’accord ou pas, je ne voulais pas subir l’eau froide, les cris strident qui allaient s’échapper de ma bouche, plus qu’aigu qu’autre chose, non il n’avait réellement pas le droit de me faire cela, paniquant plus qu’autre chose, j’essayai de trouver une échappatoire mais en vint… que faire, que faire dans ce genre de moment je n’étais pas habituer a vivre cela moi. Entendant la porte coulissante de la douche, je paniquais encore plus en m’accrochant à lui. « Je vais te faire bander moi ! Tu vas voir tu auras quelque chose a faire débander, ne me fait pas ça Rafaello, ne me… » N’ayant pas le temps de finir ma phrase il me poussa alors doucement mais franchement sous l’eau qui coulait, froide. Hurlant de rage et de surprise je fermais les yeux cherchant a enlever mes cheveux de sur mon visage. « Désolé … » Mon sang ne faisant plus qu’un tour a toute vitesse dans mon corps, je cherchais a fuir l’eau froide qui me tombait dessus en poussant de franc cri aigu sous le froid. Mon corps tremblotant comme jamais j’ouvrais lentement les yeux en sortant a moitié de sous l’eau. Le regardant en grelottant, je le fusillai du regard sans pour autant le détester non… Rapidement j’attrapais ses deux poignets le tirant alors vers moi sans lui laisser le temps de comprendre. Le plaquant dans la douche avec moi je fermais la porte coulissante en le plaquant contre le mur, ma cuisse sur son membre le frottant très sensuellement. « Je disais donc, que je vais te faire bander moi… Douche… Froide… Tu… abuses…. Je suis… Congelé…. Totalement froide… Bordel j’ai froid, on va crever comme dans Titanic… Enfin... Toi tu vas mourir, Rose elle s’en sort… tu fais Jack et je fais Rose… Je n’ai pas de queue moi, toi en l’occurrence t’en a une d’après ce que je sens sur ma cuisse… Dame nature t’as vraiment bien gâtée… » Dis-je doucement en pressant l’air de rien ma cuisse sur son membre le prenant alors dans mes bras en tremblant comme jamais je n’avais trembler. Même le froid en Russie me paraissait moins froid ! La neige était plus chaude à coté de l’eau qui était en train de sortir de cette fichue douche. Eternuant franchement je me reculais quelque peu en regardant plus ou moins le robinet pour changer la température de l’eau afin qu’elle soit plus chaude. Frissonnant la chemise me collant sur la peau je grimaçais en glissant sur le bac à douche poussant un franc cri de surprise me rattrapant a son haut l’entendant se déchirer. Me relevant quelque peu sans être tombé je le regardais avant de baiser le regard sur son haut totalement déchiré et imbibé d’eau. « Je vais porter plainte… ta douche est glissante, j’aurais pu me tuer… Je te rembourserai le t-shirt… Ou pas… Tu m’as foutu sous l’eau… Tu es un vilain garçon… Et… Et… Change moi cette flotte par pitié ou je continuer a te chauffer telle une…. Une… Russe en mode glaçon sous ta douche…. » soufflais-je en ayant un peu de mal a bouger. Cette douche était vraiment petite, me mettant sur la pointe des pieds en tendant le bras, je me collais contre lui pour pousser le pommeau vers le mur, l’eau cessant plus ou moins de tomber sur nous. Pourquoi je restais dans la douche ? Bonne question… pour être avec lui tout simplement…
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A night like others...or not

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L’amour dans le fond qu’est-ce que c’est ? Un sentiment qui vous prend aux tripes et au cœur et qui vous fait voir la vie en rose ? Un sentiment qui vous accroche fortement à quelqu’un et vous coupe toute l’envie de la laisser tomber de vous éloigner d’elle un tant soit peu ? Un sentiment qui vous donne du rêve alors qu’il vous lit férocement à quelqu’un, que ce soit pour une courte durée ou un temps infini ? L’amour, c’était sans doute un peu de tout cela. Vous prenez le tout, vous le mettez dans un shaker, vous ouvrez, vous vous laissez envahir par ce qui en résulte … Et Boum … Vous voilà dans un monde aux milles promesses et aux milles couleurs envoûtantes et parfaitement magiques et fascinantes. Un monde dans lequel vous n’êtes plus seul puisque forcément, votre moitié se doit de se trouver à vos côtés. Que fait-elle là ? Elle est présente à vos côtés tous les jours, à chaque instant de votre vie. Elle vous regarde, vous parle, vous souri, vous fais rire. Elle est là dans les bons comme dans les mauvais moments. Elle vous offre un soutien sans faille, vous donne l’envie d’avancer, de vivre et de sourire tout en vous apprenant ce qui se fait et ce qui ne se fait pas lorsque l’on est plus seul mais bel et bien à deux. Deux pour tout voir, tout découvrir et tout vivre. Cette personne est là, tout le temps, pour soutenir et aider à mûrir. Elle est là pour donner un sens quelconque à une vie avec plus ou moins d’intérêt. Elle est là pour faire avancer et évoluer et tout un tas d’autres choses de ce genre, encore. A mes yeux, l’amour ne pouvait qu’être d’une perfection sans faille. L’amour, le vrai, le partagé et l’infini, se devait de rendre pleinement heureuses, les personnes qui se trouvaient être amoureuses. L’amour c’était un sentiment fort et puissant, presque indestructible dans le meilleur des cas. Quelque chose que l’on ne pouvait pas détruire, d’une quelconque façon que ce soit. Sans doute que je me faisais des films et que rien ne pouvait être aussi beau et parfait que cela. A m’écouter parler, ou du moins penser à l’instant présent, j’avais tout l’air d’être le genre de type complètement rêveur qui croit que la vie peut être belle et parfaite, simplement partagée avec la personne aimée. Mais non, ce n’était nullement le cas, je n’étais pas du genre fleur bleue ou quoi que ce soit de ce genre. Moi, j’étais plutôt même, très terre à terre. Simplement, c’était ainsi que j’aurais aimé voir l’amour, de la sorte et pas autrement. J’aurais voulu qu’il soit tout aussi beau et parfait que ce que moi j’imaginais et non pas le total opposé. Oui à dire comme ça j’avais tout d’un jeune homme rêveur qui croit en bien trop de choses. Mais dans le fond je m’en fichais, pour la simple et bonne raison que c’était ainsi que je voulais voir les choses et pas autrement. Et dans le fond, je ne doutais pas que le fait que je n’ai moi-même jamais connu l’amour ou de sentiment s’en approchant, jouait énormément dans le fait que je voulais l’imaginer beau et parfait. En même temps, qui n’aimerait pas que tout soit aussi simple et que l’amour offre un sentiment de plénitude absolue ? Qui ne désirerait pas une vie parfaite et sans le moindre nuage à l’horizon, une relation pleine et parfaite en tous points ? C’était impossible de ne pas espérer un tant soit peu avoir un jour la chance de connaître cela. Moi j’aurais donné cher pour connaître la chance d’avoir tout cela un jour. Pour cela, j’aurais bien pu échanger toute ma famille et ne garder que ma très chère sœur à mes côtés, pour connaître enfin l’amour. J’avais l’air stupide à penser de la sorte et j’en avais parfaitement conscience. Mais c’était plus fort que moi. J’osais espérer que chaque personne en ce monde avait une âme sœur pour lui et que je ferais sans doute parti de ceux qui la trouveraient plus ou moins rapidement. Je me faisais sans doute du mal à me faire trop d’espoir car la chute serait sans nul doute douloureuse. Mais moi je préférais amplement partir du principe que l’espoir faisait vivre et avancer. Ainsi, je pouvais avoir mon espoir, à moi, dans de simples pensées, pour avancer sans trop me poser de questions. J’osais espérer qu’il en soit toujours ainsi, que je puisse demeurer éternellement dans un monde à part, le mien, que j’acceptais de ne partager qu’avec ma sœur. Du moins, c’était le cas avant. Avant quoi ? Je n’en savais trop rien. Avant de découvrir que la jeune femme à qui je vendais des doses de drogues régulières, étaient en train de prendre une place assez conséquente dans ma vie ? Non c’était idiot … Ne jamais mettre la charrue avant les bœufs, c’était bien connu. Elle ne resterait qu’une simple amie, malgré la forte attirance qui me poussait encore et toujours dans ses bras, depuis deux ans que je la connaissais. L’espoir était souvent bon mais dans son cas je préférais ne pas me faire trop d’illusions …

Pourquoi est-ce que j’étais en train de penser au sentiment amoureux et tout ce qui pouvait l’entourer ? Pour la simple et bonne raison que Nastazià elle-même, était en train d’émettre l’idée que j’étais amoureux de la fille que j’étais en train de peindre dans un cadre des plus idylliques, en pleine nature. Elle me parlait d’amour alors que moi-même j’étais resté dans le domaine de la fascination et sans doute même du fantasme. Oui je fantasmais clairement sur elle. Elle, cette fille à la cascade soyeuse de cheveux couleur or. Cette fille à la peau pâle et au regard couleur eau glacier … Cette fille à l’accent russe et au corps de déesse. Cette fille que je désirais depuis deux longues années tout simplement. Cette fille que je voulais sans jamais oser me l’avouer à moi-même. Evidemment, elle était bien loin de se douter qu’elle était mon modèle favori quant à la peinture. Elle était la seule personne, avec ma sœur, à avoir eut le privilège que je fasse un portrait d’elle, tout simplement. Et ce, pour la simple et bonne raison que seules les personnes que je jugeais aussi belles physiquement qu’intérieurement et à m’inspirer comme jamais pour telle ou telle raison, pouvaient se voir apparaître sur des tableaux portraits. Et elle en faisait partie avec ma sœur, parce que sa beauté me fascinais de façon démesurée et que son côté énigmatique et intouchable, en ajoutait à son charme tapageur qui me donnait l’envie de retranscrire tout cela sur des tableaux. Bien sûr je ne limitais pas les peintures que je faisais d’elle, à des portraits. La preuve avec cette peinture en cours qui se trouvait dans mon salon à l’instant même et qu’elle venait de découvrir et d’apprécier, sans pour autant pouvoir deviner qu’il s’agissait d’elle et de personne d’autre. Elle était bien la seule en même temps, à avoir un tel pouvoir hypnotisant et envoûtant sur moi. Et cela me convenais parfaitement ! Depuis deux ans, je m’étais bien fais à l’idée de toute façon. Et ça ne me dérangeais en rien de la voir et l’observer de loin sans pour autant comprendre qui elle était vraiment dans le fond. J’étais pleinement habitué à l’idée qu’elle soit le genre de femme intouchable et tellement supérieure à moi que vouloir la conquérir serait une vraie honte et d’un sacré ridicule pour moi. Je m’y étais fais et c’était un tout. Moi j’appréciais le tout qu’elle formait autour de sa personne, sans même s’en rendre compte. Se doutait-elle un seul instant qu’elle pouvait créer ce genre d’impression d’irréalité et ce côté invraisemblable ? J’avais d’ailleurs retranscris ces impressions sur un tableau. Elle, vêtue en tout et pour tout d’une longue robe de nuit blanche aux manches longues, dans l’eau d’une plage quelconque, avec l’eau lui arrivant aux hanches, mains posées à plat sur le dessus de l’eau et le visage levé vers la lune qui l’éclairait de sa pâle lumière, lui donnant des airs de pure être irréel. Ses cheveux humides suite à un bain de minuit, plaquées en arrière et son corps nu parfaitement visible sous les plis de sa robe de nuit. Peinte de trois quart arrière, l’on pouvait voir son visage de profil et la couleur de sa peau sous son vêtement humide et blanc. Les couleurs prédominantes étant alors le bleu nuit, le noir et le blanc, elle y apparaissait telle une véritable apparition, une sirène venue sur les bords de l’eau pour admirer la lune qui se jouait d’elle, créant des ombres et des lumières sur son corps de sylphide perdu dans les eaux calmes d’une nuit parmi tant d’autre. A présent il serait légitime de se demander où se trouvait ce tableau à l’heure qu’il était, en sachant que je ne pouvais pas tous les garder chez moi, mes murs étant déjà bien assez recouverts de mes propres œuvres d’art. En sachant que les tableaux qui représentaient explicitement une personne étaient soit chez ladite personne soit chez moi, soit dans la galerie … Autant dire que celui-ci ne pouvait être qu’à la galerie, puisque je me voyais mal l’offrir à Nastazià en sachant que ce tableau avait tout l’air d’un fantasme ou d’un rêve que j’aurais pu faire d’elle. Je ne tenais vraiment pas à ce qu’elle puisse réaliser que c’était elle mon fantasme, elle la fille sur le tableau présent dans mon salon. Du coup, en effet, le tableau était à la galerie. Mais pas en vente toutefois, puisque je refusais de le perdre comme tous ceux qui représentaient Nastazià. Non, lui, j’avais plutôt demandé à ce qu’il soit disposé de sorte à montrer quelque peu le genre d’œuvres que je pouvais faire et dans quel univers pictural je me trouvais alors. Je savais bien que j’aurais du le mettre en vente, histoire de me rapporter un peu d’argent. Pas mal d’argent en fait. En effet, j’avais eus de nombreuses offres assez impressionnantes par des amateurs d’art qui avaient véritablement voulu l’acheter. Mais en apprenant que pour rien au monde je ne voulais m’en séparer, ils s’étaient heureusement pour moi, rabattu sur d’autres tableaux que j’avais pu réaliser. Ce tableau … Comme tous ceux qui représentaient Nastazià, j’étais prêt à tout pour les garder avec moi. Je préférais encore finir à nouveau dans la rue, en clochard, avec ces tableaux, plutôt que de les vendre à qui que ce soit et pour quel que prix que ce soit. Mais fort heureusement le jour où cela m’arriverais, n’était pas encore arrivé et n’était même pas en projet à n’en pas douter ! J’étais très loin d’être dans le besoin à présent et ce, depuis de très longues années déjà. Plus précisément huit ans. Car cela faisait hui ans que j’avais abandonné la majorité de ma famille pour ne partir qu’avec Katerina. Ainsi, nous pouvions nous en sortir rien que tous les deux et largement !

« Euh… J’ai droit à un joker là ? » Retombant brutalement sur terre, je tournais un regard frustré à l’adresse de Nastazià qui, de toute évidence, préférait largement mentionner le fait que j’étais sans doute amoureux de la fille sur le tableau, mais qui refusais catégoriquement que l’on parle de ses relations amoureuses, à elle. C’était frustrant de voir que ce genre de chose ne tournait que dans un sens et pas dans l’autre. Je comprenais parfaitement qu’elle veuille garder une certaine part de mystère … Mais elle était bien assez mystérieuse comme cela, selon moi. Inutile d’en rajouter par-dessus le marché ! « Pas vraiment non … » Soufflais-je presque malgré moi en fronçant les sourcils. Non, ce n’était pas du jeu ! Si elle commençait à ne pas vouloir répondre à mes questions innocentes, j’allais me fermer totalement et ne pas répondre aux siennes. Pourquoi répondrais-je après tout, si cela n’allait pas à double sens ? Surtout avec des questions aussi gênantes que cela … Je répondais alors que j’étais gêné et que le sujet n’était pas si aisé que cela pour moi. Alors elle pouvait tout de même en faire de même … « Je n’ai jamais été amoureuse fin… j’en ai pas souvenir, même pas un amour de jeunesse, j’ai embrassé pour la première fois un homme, je devais avoir genre dix neuf ans, il bavait tellement comme un chien que je me suis rincé la bouche comme jamais et que j’ai cru vomir de dégout… Mais… J’ai une attirance pour un mec… genre quand je le vois, je me sens bien, je le mate… j’ai toujours envie de le revoir et tout, mais je ne sais pas si c’est de l’amour… donc … Je ne sais pas… Et toi ? T’as déjà été amoureux ? » Riant quelque peu à sa remarque concernant l’homme qui avait trop bavé, je lui adressais un regard moqueur sans me départir d’un léger sourire en coin. Elle était vraiment douée pour détendre un tant soit peu l’atmosphère. Non … en fait, elle était tout bonnement parfaite ! Cette fille était unique du tout au tout ! « Pauvre homme escargot … » Dis-je doucement en lui adressant un nouveau sourire en coin, baissant un involontaire regard sur ses lèvres. Lèvres que je rêvais de caresser de ma langue. Est-ce que ça ferait de moi aussi, un homme escargot ? J’espérais bien que non. « Si c’est pas de l’amour c’est au moins de la fascination. Comme moi pour … La fille au tableau ... » Continuais-je d’une voix douce en désignant alors vaguement le tableau du menton, sans pour autant la quitter du regard, soupirant doucement à sa question. Est-ce que moi j’avais déjà été amoureux ? Outch, sujet quelque peu sensible. « J’ai cru l’être … Mais le fait d’avoir oublié cette fille aussi rapidement qu’elle est sortie de ma vie, m’a clairement fais comprendre que ça n’avait rien à voir avec de l’amour. Je suis donc encore un naïf jeune homme qui veut croire en l’amour. » Concluais-je en haussant vaguement les épaules et parlant comme s’il s’agissait d’une tragédie. Rafaello et naïf dans la même phrase, ça revenait à mettre Rambo et Bisounours dans une même phrase. Ou encore, un monde enchanté et magique avec un personnage de film d’horreur. Autant dire que c’était tout à fait invraisemblable. J’avais connu bien trop de choses, bien trop de douleur et bien trop d’horreur dans ma vie, pour pouvoir dire à présent, que j’étais une personne naïve. Je connaissais l’horreur et la souffrance. Je savais ce que c’était que d’être trahit, battu presque à mort, la perte d’un proche, le dépaysement total, la vie dans la rue, faire la manche, vendre de la drogue, découvrir que le viol contre lequel on se bat depuis toujours, peut aussi arriver à sa propre sœur, un nouveau dépaysement, le mensonge, la violence, la mort … Tout ça je connaissais, tout ça j’avais vécu. Avec une telle conscience du fait que la vie n’avait rien d’un bonbon tout bon rose qui fait pétiller mille saveurs sur la langue, comment être encore naïf ? C’était impossible … Je ne pouvais pas l’être. Et pourtant je restais optimiste. Je voulais encore et toujours croire qu’un jour ça pourrait s’arranger. On dit que ceux qui perdent espoirs trop rapidement, ne le retrouvent jamais et sombrent souvent dans une dépression. Je ne voulais pas sombrer alors je m’accrochais au plus petit espoir soit-il. Je voulais rester une personne qui croyait et s’accrochait à quelque chose. Je voulais encore croire et encore espérer. Je ne voulais pas cesser de penser que demain serait un jour meilleur. Ne jamais baisser les bras, c’était une règle d’or dans ma vie. Et je tentais par tous les moyens possibles, d’inculquer cette manière de voir les choses et de vivre, à ma petite sœur, en espérant que cela pourrait finir par l’aider et la sortir de l’abime dans laquelle elle semblait être tombée et de laquelle elle ne parvenait pas à s’échapper malgré toute notre bonne volonté à tous les deux. Soupirant faiblement et me forçant à revenir à l’instant présent qui se déroulait dans ma cuisine en la charmante et surprenante compagnie de Nastazià, je la rejoignis tranquillement à table, en parlant alors de sexe avec elle. Cela avait beau me surprendre au plus haut point, ça ne me déplaisais pas pour autant. C’était même étonnamment plaisant !

« L’envie est là… J’ai réellement envie de savoir ce que ça fait… Juste que… J’ai une cicatrice a ce niveau là et j’aime vraiment pas… L’idée qu’un homme puisse voir ça… ce n’est pas joli a voir pour moi c’est tout… » Surpris qu’elle puisse se limiter dans quelque chose d’aussi … Répandu et apprécié dirons nous, simplement à cause d’une petite cicatrice mal placée, je haussais un sourcil. « Alors tu complexes sur le seul petit, minime, défaut que tu as et tu passes à côté de quelque chose que tu as pourtant envie de connaître ? » Dis-je alors en levant une main pour placer mon pouce près de mon index pour illustrer et insister avec conviction sur le terme de ‘petit’, disant clairement qu’elle était plus que parfaite en tout point. Oh oui elle était parfaite de la racine de ses cheveux à ses orteils, aucun doute là-dessus. Et je ne doutais pas qu’elle-même ne doutait pas à ce sujet. Comme toute mannequin, elle devait avoir plus que conscience du fait qu’elle était on ne peut plus belle et désirable. D’un côté, elle avait vraiment de quoi. « Bon tu me diras … Certaines femmes ont besoin de faire l’amour dans le noir tellement le nombre de leurs complexes est impressionnant. Si toi tu résumes le nombre de tes complexes à un seul et placé là, on ne peut pas dire que tu sois chiante. » Dis-je simplement en haussant vaguement les épaules, comme pour faire comprendre que dans le fond, ce n’était vraiment pas grand-chose. Voyant qu’elle détournait la conversation d’elle pour me demander clairement s’il était bon de se faire sucer, je fus d’abord franchement surpris par cette question on ne peut plus directe et franche, finissant alors par lui répondre que oui, ça l’était. « Euh… Hum, j’ai réellement une tête à sucer ? Non … Sérieusement… j’en sais foutrement rien moi… j’ai dû le faire… Deux fois ouais… et bon je n’ai pas réellement demandé si c’était bien… Je ne me juge pas experte dans ce domaine quoi… Puis le gout de la capote, a limite me faire vomir…» D’abord surpris, j’entrouvris les lèvres comme sous le choc, avant de rire doucement, tout en portant une main à ma bouche pour me retenir de rire de trop, la regardant alors franchement amusé devant sa grimace de dégoût. « Je ne pensais pas que tu avais une tête à sucer. Simplement, je songeais que vu ta facilité à me poser cette question, c’était bien que tu avais déjà du le faire ! Et quant au goût … C’est bien pour ça qu’il y a divers goûts maintenant non ? » Demandais-je en riant doucement, le regard brillant d’amusement et de taquinerie à son adresse. J’aimais terriblement rire de tout et de rien avec elle et pouvoir la taquiner en sachant parfaitement qu’elle ne se vexerait pas. Elle n’était pas le genre de femme à se prendre la tête pour un oui ou pour un non et à se vexer pour une petite plaisanterie. Ce qui était affreusement bon et plaisant ! Discutant encore et toujours, je fus quelque peu ravi d’apprendre qu’elle me jugeait assez intéressant pour revenir me voir par la suite, sans avoir nécessairement besoin de drogue. C’était bon et plaisant à entendre, c’était clair et net ! La regardant tout en lui souriant franchement, je lui appris que ma porte lui serait ouverte. Oh que oui … Qu’elle vienne me voir aussi souvent et aussi longtemps qu’elle le voudrait, j’étais là et parfaitement prêt à l’accueillir en cas de visite de sa part. Je serais même aux aguets ! « Merci Rafaello… Je n’en abuserai pas toute fois… Je vais essayer… » Souriant en coin, je la regardais longuement, bien après même qu’elle eut baissé la tête pour regarder à nouveau son assiette. « Bof … Ne te limite pas ! Dès que l’envie te prend et que tu as le temps, tu peux passer. » Dis-je en haussant les épaules, signe que jamais elle ne me dérangerait. N’importe qui mais pas elle. Comment pourrait-elle me déranger alors que je voulais terriblement sa présence ? J’espérais même de tout cœur que l’envie lui prendrait souvent, de venir me voir ! Continuant de discuter en changeant aisément de sujet tant il nous était aisé de parler tous les deux, nous mentionnâmes alors nos pays respectifs. Et une chose était sûre, c’était que la Russie n’était décidément pas un pays pour moi ! Non seulement ce pays était vachement réputé pour sa mafia des plus dangereuses. Mais en plus, les températures hivernales étaient terriblement choquantes. Moins quarante degrés ? Autant dire que je mourrais gelé sur place si je venais à me retrouver dans un pays avec de telles chutes de température. Et dernier point, la vodka qu’ils buvaient comme de l’eau, alors que moi-même je ne tenais vraiment pas l’alcool. Un verre de vodka suffirait à me rendre franchement gaie et deux trois verres, à me faire me rouler par terre. Un quatrième aurait définitivement raison de moi. C’était clair, l’alcool ne faisait vraiment pas de bien à mon organisme. « Un jour… Faudra que tu viennes chez moi… Je fabrique ma propre Vodka… J’en ai à tous les gouts… Malabar, carambar, schtroumfs, rose, fraise, vanille, chocolat, menthe, café et j’en passe… Je suis une dingue de la Vodka… c’est trop bon… quant au froid… En fait, en Russie nos vêtements sont faits pour… Donc du coup on ne ressent pas réellement le froid… C’est genre, comme au Canada… Ils ont les mêmes températures que nous… Les mêmes fringues tu vois le genre ? »

Fronçant les sourcils, je réfléchissais un long moment aux pensées qui s’agitaient dans mon esprit, sans pour autant oser les dire par peur qu’elle ne se foute royalement de moi. Soupirant doucement, je la regardais à nouveau en plissant le nez. « J’ai l’air complètement stupide et inculte si je te dis que moi, quand on me parle froid et fringues spéciales, j’imagine des esquimaux ? Désolé mais moi je viens plus d’un pays où la tenue spéciale c’est davantage le tee shirt et le bermuda. Et quant à la vodka que tu fais … Je veux bien te croire que c’est bon mais je suis du genre à ne pas tenir l’alcool alors … A moins que tu n’aies envie de me voir rire pour un con sans raison et finir ivre mort après trois ou quatre verres … C’est à déconseiller. » Dis-je en plissant le nez avec franchise tant j’étais presque gêné de faire de telles révélations. Ce qui n’était pas bien loin de la vérité à vrai dire. J’étais gêné de lui avouer que j’ignorais comment s’habillaient les russes et les canadiens pour se protéger du froid. Et j’étais gêné de lui apprendre, à elle, que je ne tenais pas le moins du monde l’alcool. J’étais d’un ridicule consommé, c’était clair ! Et je me ridiculisais franchement devant elle. Génial … Vraiment génial ! Parlant par la suite de sa fille qui avait malheureusement périt dans un accident de la route, elle souffla qu’elle ne me souhaitait pas que cela m’arrive un jour, de perdre un enfant. Ce à quoi je répondis simplement que ça ne risquais pas de m’arriver. En effet, je ne voyais pas comment je pourrais perdre un enfant alors que je n’en n’avais pas et n’étais pas prêt d’en avoir. Pour cela il aurait au moins fallut que je sois un tant soit peu en couple, ce qui n’était nullement le cas. « T’en aura bien un jour non ? Dis pas ça … Mais en tout cas, oui, je ne le souhaite a personne… C’est douloureux… Ce n’est pas le court de la vie… Un gosse ne doit pas mourir avant ses parents… » Soupirant doucement, je haussais quelque peu les épaules comme si cela m’importais peu de savoir si j’aurais ou non des enfants un jour. Alors qu’en fait … Depuis toujours je rêvais de fonder ma propre famille. Dommage que la vie ne semble pas de mon côté pour cela. « Vu que je ne compte pas avoir d’enfant avec la première venue, je doute d’en avoir un jour. » Dis-je simplement en soupirant faiblement, préférant changer de sujet plutôt que de parler encore d’enfant, qui était quelque peu un sujet sensible puisque plus le temps passait et plus je réalisais que je n’aurais sans doute jamais la chance de connaître le bonheur d’être père. Revenant au sujet de sa fille qui était malheureusement morte depuis deux ans, je ne pu m’empêcher d’insister encore et toujours sur le fait qu’elle ne devait pas culpabiliser sur ce fait car ce n’était nullement de sa faute, mentionnant que c’était très certainement les magazines qui s’étaient chargés de monter toute cette histoire pour qu’elle culpabilise. « Au début, les magazines n’ont rien dit, juste que la grande mannequin Russe avait eu un accident de la route mortelle pour sa fille… Puis… Au bout de quelques mois quand ils ont vu que je me droguais, les ragots sont tombés… Elle a tuée sa fille, elle se drogue en prenant le volant… elle boit et tue des gens… Elle néglige sa seconde fille, elle drogue ses filles… elle maltraite son enfant, j’ai eu droit a tout… Pur jalousie, je n’ai jamais… jamais prit de drogue quand je m’occupais de Marilys, jamais… J’étais toujours clean… Elle n’a jamais eu un seul bleu, rien, n’a jamais rien manqué… Putain c’est blessant… Vexant, des gosses se font violer, battre par leurs parents et on dit rien… Et moi que mes filles n’ont jamais rien eux… On m’a détruit ma vie t’imagine même pas… Parfois je me dis que quitter New-York ne serait pas plus mal… Paris est une ville que j’aime… La France est un pays magnifique… Si je pars en Russie ma vie sera mieux… C’est dans mes projets… J’y pense de plus en plus… » Choqué d’apprendre tout ce qu’avaient pu sous entendre les magazines, je redressais la tête, lèvres entrouvertes par la surprise, croisant alors son regard brillant. Soupirant, je tendis une main pour récupérer l’une des siennes et la serrer doucement sans trop y penser, gardant mon regard plongé dans le sien. Je préférais ne même pas envisager le fait qu’elle puisse quitter New-York. Ce serait … Trop dommage et plus encore … « C’est justement pour ce genre de conneries que je ne lis pas les magazines people. Ca leur ferait trop plaisir que tu réagisses. Et si des amis à toi ou je ne sais qui, croient à ce qu’ils disent plutôt que de te croire toi, c’est qu’ils ne te méritent pas. Tu ne devrais vraiment pas les laisser prendre le contrôle sur ta vie comme ça. » Dis-je doucement en lui souriant faiblement avant de me redresser et lâcher sa mains en réalisant que j’étais en train de prendre la fâcheuse habitude de la toucher. Entre le fait d’avoir passé une main sur son front puis à présent d’avoir pris sa main dans la mienne, elle allait finir par réagir et sans doute même se lasser que je sois de la sorte avec elle. Parlant par la suite de viols, c qui eut le don de franchement me perturber, elle m’apprit qu’en Italie, il y avait un fort pourcentage de viols. Elle ne pouvait évidemment pas se douter un seul instant que j’étais bien placé pour le savoir puisque dans le passé je m’étais toujours battu pour empêcher que cela n’arrive de trop. Cela ajouté au fait que ma sœur avait du subir cela, par sa propre famille … « Je sais que tu ne parlais pas de viols… Mais en Italie s’est plus que présent… ça en parle tous les jours aux infos, la ou je vivais beaucoup de filles se faisaient violer… Et… C’est assez dur à vivre… Pour certaines. » Soupirant doucement devant ce sujet que je n’aimais pas vraiment, je détournais un instant le regard avant de me tourner à nouveau face à la jeune femme assise en face de moi. « Là où je vivais aussi il y avait beaucoup de filles qui se faisaient violer. » Dis-je simplement en serrant les dents à ce souvenir et baissant à nouveau le regard sur mon assiette.

Continuant de discuter, nous en vînmes alors à parler de sexe, ce qui eut le don de me surprendre franchement, alors que nous venions tout juste d’aborder le sujet des viols. Et tout cela partait simplement d’une frite, d’un orgasme et de mayonnaise, avant que je n’aie la très étrange idée d’y ajouter le ketchup, ce qui eut le don de franchement me choquer mais de beaucoup faire rire Nastazià qui explosa littéralement de rire à en pleurer, devant moi. Levant les yeux au ciel et riant doucement, je lui demandais alors si elle avait fini de se foutre de moi. « Je ne me fou pas de toi… juste un peu… Tu me pardonnes ? Hein ? Pardonne moi va… tu étais trop… Trop beau à voir… » Souriant franchement, je lui adressais un regard moqueur. « Et tu crois que c’est un petit compliment qui va suffire à ce que je te pardonne ? » Demandais-je alors l’air de rien, en souriant quelque peu en coin sans la quitter du regard. J’aimais terriblement la complicité qui était en train de naître entre nous. C’était plaisant à souhait même ! Et cela ne faisait que me choquer un peu plus quant au fait que durant deux années, nous étions passés à côté de cela alors que de toute évidence, nous pouvions parfaitement bien nous entendre tous les deux. Pourquoi ne m’en étais-je jamais rendu compte ? Je l’ignorais totalement et ça avait le don de me choquer plus que de raison. Nous avions perdu un temps monstre alors qu’à l’heure actuelle, nous pourrions déjà être d’excellents amis. Certes je ne pourrais sans doute pas m’empêcher d’espérer et vouloir plus … Mais je saurais tout de même me contenter de cela … Du moins je l’espérais sincèrement ! Parlant par la suite de la taille … Du sexe masculin, elle me souffla de remercier dame nature pour m’avoir fait bien monté. Bien sûr elle ignorait totalement ce qu’il en était réellement de ce côté-là et je n’allais pas non plus le lui avouer, n’étant pas du genre à divulguer ce genre d’information sur ma petite personne, à tout va. Lorsque je la vis rire à mes paroles concernant le fait que je remerciais dame nature de m’avoir fais naître européen, comme elle venait de me conseiller de le faire, je ne pu m’empêcher de sourire en la regardant, étant totalement fou de son rire. En fait elle était en train de me rendre complètement fou, c’était clair et net ! Comment ne pas être fou d’elle en même temps ? C’était totalement impossible ! « Qui s’évertue à ? Dis-moi euhhh ! Je veux la suite moi ! Hum… je le savais que tu étais bien monté ! Oh putain, c’est tripant de t’entendre le dire, mais bon, malheureusement pour vous les européens, les africains, sont mieux montés que vous…. Soit pas gavé va… je compatis… » Riant doucement devant son insistance à savoir ce que j’avais préféré taire, je levais les yeux au ciel avant de lui adresser un regard moqueur. « Qui s’évertuent à donner des coups de reins, plus ou moins rapides et blabla, alors que la fille ne sent rien du tout. Bref ! Et personnellement je m’en fous de ne pas être né africain … Comme tu l’as si bien dis, en tant qu’Européen je n’ai pas de quoi me plaindre ! » Ajoutais-je en lui adressant un nouveau regard moqueur. J’ignorais si c’était le fait de n’avoir vraiment aucun problème de taille de ce côté-là, mais une chose était certaine, ça ne m’avais jamais paru drôle ou intéressant de me comparer à qui que ce soit. L’on pouvait dire que je n’avais pas vraiment de complexe et que par conséquent, je ne cherchais pas à savoir ce qu’il en était pour les autres hommes qui pouvaient alors m’entourer. Parlant encore et toujours du ketchup, sous entendant le sang, lors des rapports sexuels, nous mimes alors tout ce que nous avions pour changer le plus possible de sujet. Voyant sa réaction, je ne pu m’empêcher de rire devant son dégoût manifeste. J’aimais terriblement voir et tester toutes ses petites réactions tant tout cela pouvait me plaire de façon démesurée chez elle. « Mouais, donc la bouffe Américaine est super grasse, t’imagine que soixante pourcent de la population est obèse ? ça craint quand même, l’Amérique est le plus gros industrie en fast-food et alimentation grasse… Ils font tout en grand et rien en petit… C’est tout de même abusé… » Voyant le fait qu’elle peinait à se retenir de rire, je tentais tant bien que mal de rester sérieux tout en la regardant, faisant alors mine d’être franchement intéressé par le sujet. « C’est sans doute parce qu’ici tout est grand … » Réalisant le sous-entendu dans mes paroles, je fronçais quelque peu les sourcils en me figeant. Quand on cherchait à détourner le sujet du sexe, il fallait que je replonge dedans à pieds joints et de façon, parfaitement involontaire ! Je n’étais véritablement pas doué dans mon genre moi. « La taille du pays, les bâtiments, les gens donc … Les plats aussi ! » Précisais-je l’air de rien, sachant que malgré tout elle aurait réalisé le sous-entendu involontaire que j’avais lâché, alors qu’un instant plus tôt nous parlions justement de la taille des attributs masculin.

Parlant par la suite d’un sujet des plus sensibles, surtout pour elle de toute évidence, j’eus bien du mal à me dépêtrer du fait que je venais de dire une chose qu’il ne fallait pas, concernant la mort. J’avais beau savoir que sa fille était morte, je n’avais pas pu m’empêcher de lâcher cela, sans trop réfléchir. Sans doute parce que pour ma part, j’avais beau avoir perdu des proches, cela ne m’empêchais pas de vivre, d’avancer et d’aborder ce sujet sans trop montrer la douleur que cela provoquait en moi. Pourtant je savais bien que tout le monde ne réagissait pas de la même façon face à tout cela. Sacré manque de tact … Blêmissant quelque peu devant ma propre connerie, je tentais de m’excuser, ne sachant que dire et que faire pour lui faire oublier ce petit incident. Aussitôt, tant bien que mal, nous parlâmes de tout autre chose. A savoir, le fait qu’elle voulait que nous devenions amis. Ce qui me plaisait démesurément tout en m’inquiétant quelque peu car je ne comprenais pas pourquoi elle avait brutalement cette envie, priant pour que ce ne soit pas tout simplement une façon de me remercier pour lui avoir porté secours alors qu’elle se trouvait dans une bien mauvaise passe, avec ce malaise qu’elle avait fait dans la rue. « Rafaello… J’ai envie de te voir depuis bien trop de temps… ça fait un moment que je me tâte a te demander a ce que l’on se voit hors vente de drogue… Mais à chaque fois je n’ai pas osé… Par peur de recevoir un non surement… J’ai envie d’être amie avec toi, tu m’inspires, t’es quelqu’un qui m’intéresse beaucoup. Ça répond à ta question ? » Surpris, je haussais les sourcils en la regardant longuement, comme tentant de comprendre le fil de ses mots. J’étais on ne peut plus choqué et émerveillé de l’entendre me dire une chose pareille, ce qui eut le don de me faire soupirer doucement, presque de soulagement. Après tout ce temps passé à penser qu’elle se foutrait royalement de moi si je venais à faire le premier pas, ne serait-ce que pour me rapprocher d’elle en tant qu’ami. Finalement, je réalisais que je m’étais trompé du tout au tout et je devais reconnaître que c’était terriblement bon de voir que j’avais fais erreur dans ce sens là et que je m’étais autant trompé sur un sujet pareil. « Oui ça répond à ma question … Et je me sens moins seul d’un coup, moi qui n’osais pas en faire de même … » Dis-je en plissant le nez, réalisant que dans le fond nous étions tous les deux aussi stupides l’un que l’autre. Parlant ensuite de l’amour, je fus franchement surpris d’un tel sujet de conversation mais aussi gêné, par le fait que j’étais justement en train de me demander si je n’étais pas en train de tomber amoureux d’elle. Autant dire que j’avais bien du mal à réfléchir rationnellement à la question alors qu’elle était justement en face de moi. Soufflant que l’amour fraternel me suffisait amplement, je me surpris moi-même à tourner un bref regard vers le tableau, comme pour venir contredire mes propres paroles. Au rire de Nastazià, je retombais brutalement sur terre, la regardant sans trop comprendre, réalisant que je m’étais sans doute vendu sans même y penser. « J’ai tendance à ne pas te croire sur ce coup là. Vraiment Raf… Va la voir cette fille tu crèves d’amour pour elle, ça se voit trop… On remarque ce genre de chose nous les femmes… Va la voir… Tente le tout pour le tout… Moi si un homme m’aimait comme tu as l’air d’aimer cette fille et qu’il venait me déclarer sa flamme je me rapprocherais de lui… T’es un type bien… Fonce ! » Choqué et peiné de voir qu’elle me poussait littéralement dans les bras d’une autre, sans se douter bien sûr que la femme en question n’était autre qu’elle, j’eus un faible sourire en baissant le regard. C’était on ne peut plus douloureux d’entendre cela en sachant que c’était bel et bien d’elle que j’étais en train de tomber amoureux. Certes elle affirmait que si un homme l’aimait elle, elle se rapprocherait de lui … Mais le fait qu’elle tente de me pousser dans les bras d’une autre, signifiait clairement que cela concernait tout autre homme mais pas moi. C’était donc pleinement mort par avance. La situation devenant franchement gênante, je ne pu m’empêcher de rougir quelque peu avant de rire nerveusement. « Dire que je crève d’amour pour elle c’est un peu fort tout de même. Disons … qu’elle me plaît assez pour que j’ai envie d’une histoire avec elle. Mais inutile d’insister je ne tenterais rien. Je préfère la regarder sur son piédestal et rester en retrait pour la contempler tout à loisir. » Dis-je doucement sans me départir de mon faible sourire avant de soupirer doucement. Changeant à nouveau de sujet, je ne fus pas franchement surpris d’apprendre que Nastazià était davantage du genre à coucher avec des hommes pour une seule nuit, que de se mettre en couple un tant soit peu. Je ne voyais pas ce qu’il y avait de choquant ou dérangeant là dedans. Vraiment pas même … Je ne me privais d’ailleurs pas pour lui en faire la remarque, ce qui de toute évidence la surprit puisqu’elle lâcha que j’étais différent des italiens qu’elle connaissait. Souriant faiblement, je ne pu que lui répondre que je m’efforçais de l’être un tant soit peu.

« Tu sais… Je crois que tu n’as pas réellement d’effort à faire sur ce plan là. Tu es déjà différent Raf… Tu m’as hébergé, tu m’as enlevé ma robe alors que je n’ai qu’un string dessous, tu m’as habillé d’une chemise, tu ne m’as pas touché tu n’as strictement rien fait… Et… Je suppose que tu n’as pas dormi avec moi ? D’autre m’aurait touché, en aurait surement profité… Raf, t’es déjà a part quoi croit moi… Et même si tu avais dormi avec moi, je ne t’en aurai pas voulu car ça ne m’aurai pas gêné soit dit en passant… » Presque ravi malgré moi, de l’entendre me dire des choses pareilles, je lui adressais un sourire on ne peut plus heureux. C’était très plaisant de voir que finalement, mes efforts avaient payés. En effet, je ne lui avais rien fais durant son sommeil. A vrai dire, cette éventualité avait le don de me dégoûter quelque peu. Profiter de l’inconscience d’une femme, c’était un viol, purement et simplement. Et j’étais tout sauf pour le viol … Bien entendu ! « Justement … Ayant grandit en Italie, entouré par pas mal d’hommes, j’aurais du devenir un italien de base en toute logique. Mais il faut croire que je me sers plus de mon cerveau … Que d’autre chose. Et non je n’ai pas dormi avec toi. T’inquiète pas mon canapé est très confortable. » Dis-je en souriant quelque peu. « Et puis, si tu es jaloux, possessif et autoritaire comme plus de quatre vingt dix neuf pourcent des italiens, dans un sens ce n’est pas plus mal. Si j’avais un mec, j’aimerais qu’il soit comme cela. Au moins il montre à quel point il aime sa femme… Alors qu’un type qui ne montre aucune émotion c’est naze… à mes yeux… » Plissant le nez, je soupirais doucement en me laissant tomber dans le fond de ma chaise en pinçant les lèvres, regardant la table sans la voir, durant un long moment avant de relever le regard vers elle en fronçant quelque peu les sourcils. Elle ne savait pas de quoi elle parlait. Non, elle ne savait vraiment pas ce que c’était que de se retrouver face à un type tellement jaloux et possessif, que les disputes prenaient le dessus sur tout. Et encore, jusqu’à présent je n’étais encore jamais vraiment tombé amoureux. Je n’osais imaginer lorsque cela serait le cas, si tant est que cela soit possible. Je serais alors très certainement pire que tout. Tout bonnement insupportable et ingérable à n’en pas douter. « T’as jamais du rencontrer de type qui était atteint de jalousie maladive et de possessivité excessive toi. Sans avoir jamais été amoureux, j’ai toujours très mal réagis lorsque l’une de mes petites amies se montrait un peu trop proche d’un type … Ne serait-ce qu’une bise. Tu vois … Raison de plus pour laquelle je ne dois pas dire à … Cette fille … Qu’elle m’intéresse. C’est voué à ne pas marcher. » Dis-je l’air de rien en haussant quelque peu les épaules d’un air peu intéressé alors que l’idée d’être en couple avec elle et qu’elle finisse par me larguer en étant las de mes crises de jalousie, me blesse un tant soit peu. Je savais parfaitement qu’une relation qui se terminait de la sorte, ne pouvait pas finir en une quelconque amitié. Autant dire que l’idée d’être définitivement détesté par Nastaizà ne me plaisait vraiment pas. Est-ce que ça valait le coup de tenter quoi que ce soit, en sachant que je risquais plus de la perdre qu’autre chose ? J’en doutais terriblement … C’était même tout bonnement impossible. Je ne voulais pas prendre un tel risque … J’avais bien trop peur pour cela, il fallait bien le croire. Préférant continuer de parler de tout et de rien plutôt que d’insister sur ce fait quelque peu dérangeant, je fus surpris de l’entendre mentionner le fait qu’elle vivait seule avec son frère et sa sœur. Songeant qu’il manquait sa fille à l’appel, je lui demandais alors si elle ne vivait qu’avec eux, ne sachant trop comment tourner ma question par peur de faire un faux pas en sortant une grosse connerie. « Oui… On ma retiré la garde de ma fille… Elle ne vit plus avec moi, mais avec ma gouvernante… J’ai le droit de la voir en compagnie de Lucie… Sauf que Lucie m’empêche totalement de la voir, prétextant qu’au moins je cesserai la drogue plus vite… Mais elle ne comprend pas que me priver de Marilys c’est… Affreux. J’aurais voulu que ma sœur prenne la garde comme l’on vit ensemble… Je l’aurais vu… Mais, elle a refusé… Donc bon, ouais, je vivrais seule s’ils partaient… » Fronçant les sourcils, je levais les yeux au ciel en soupirant doucement. Sa vie était encore plus complexe que ce que j’aurais pu imaginer. « Je suppose que les magazines y sont pour beaucoup dans ce retrait de sa garde non ? Et t’as essayé de lui expliquer que tu cessais la drogue et que la voir ne pourrais que t’aider et t’encourager encore plus ? » Demandais-je d’une voix douce en la regardant longuement, espérant qu’elle ne me jugerait pas trop curieux ou je ne sais trop quoi. Je ne voulais rien faire de plus que de l’aider en voyant qu’elle semblait vraiment peiner dans sa vie, avec ces foutues histoires de drogue. Et même si je ne doutais pas que cela ne pouvait qu’être très mal vu, le fait qu’elle se drogue alors qu’elle avait toujours une fille, je ne pouvais m’empêcher de songer que si elle avait été un tant soit peu plus entourée, elle ne serait jamais tombée aussi bas. Je faisais peut-être erreur dans le fond, mais c’était ainsi que je voyais les choses pour ma part. Entre les magazines qui la descendaient en flèche, les juges qui lui retiraient la garde de sa fille, sa sœur qui refusait la garde et sa gouvernante qui l’éloignait de sa vie … Il était plus qu’évident qu’elle manquait du soutien de quelqu’un. Peu importe qui … Je ne doutais pas qu’elle devait tout de même avoir un tas d’amis. Mais personne d’assez proche pour la sortir de là ? Tout portait à croire que non et c’était tout de même assez triste d’en arriver là.

La voyant par la suite se lever et prendre littéralement la fuite, je ne tardais pas à la rejoindre et à la prendre dans mes bras sans trop réfléchir, en la voyant aussi mal en point. La serrant contre moi avec force, je ne fis pas le moindre commentaire sur ses pleurs, me contentant de lui souffler qu’elle n’était en rien une femme faible à mes yeux, me contentant de la serrer avec plus de force encore, tout contre moi. Cette étreinte était des plus plaisantes et je me surprenais à ne plus vouloir la lâcher, ravi de l’entendre me demander de ne plus la lâcher. Doucement, je lui avouais alors aimer la serrer contre moi, tout en frissonnant de bien être à sa main dans mes cheveux et ses baisers dans mon cou. « J’aime aussi… J’ai pas l’envie de quitter tes bras, tes le premier garçon qui me câline autant… D’habitude je rompe toujours les étreinte, je ne suis pas tactile… Tu es chanceux Rafaello… profites en… » Surpris par cette révélation, je ne pu m’empêcher de rire doucement même si ce n’était vraiment pas rassurant quant à la suite de notre amitié. Je n’osais pas trop imaginer le jour où elle serait lassée des étreintes que je risquais de demander un peu trop souvent, étant du genre très tactile avec les personnes que j’appréciais vraiment. Certes le nombre de ces personnes était très limité. Mais elle … J’aimais déjà terriblement la serrer dans mes bras. Je ne doutais pas que cela ne risquait vraiment pas de changer dans les jours, semaines, mois ou même années à venir. « J’en profite alors … Ce sera peut-être la dernière fois que tu me laisseras faire … » Soufflais-je doucement en déposant un bref baiser sur ses cheveux sans pouvoir m’en lasser. Lorsqu’elle me remercia d’être là pour elle et de l’aider et la soutenir, je lui soufflais doucement que c’était à ça que servaient les amis, déposant un nouveau baiser sur ses cheveux avec douceur. « Mon Ami… Rrrafaello… » Frissonnant doucement sous cet accent que j’aimais tant lorsqu’elle prononçait mon prénom, je fermais les yeux en souriant franchement de bien être. J’étais si bien à la serrer ainsi contre moi, que j’en avais presque oublié les raisons premières de cette étreinte, à savoir que Nastazià se sentait on ne peut plus mal et était tiraillée par une douleur insupportable en raison du manque grandissant de drogue. Retombant sur terre lorsqu’elle me demanda si je n’avais pas un remède miracle, je la fis lentement mais sûrement reculer jusque dans la salle de bain en mentionnant alors l’idée de la douche froide. Autant dire que ce n’était vraiment pas ce qu’il y avait de plus plaisant en soit. Lorsqu’elle mentionna franchement, d’une voix toute paniquée, que les douches froides servaient plus pour les hommes qui bandait, littéralement, je ne pu m’empêcher de rire en lui sortant alors la liste des choses à quoi pouvaient servirent lesdites douches froides. « J’aurais préféré prendre une douche en ayant terriblement envie de sexe… Tu ne veux pas me donner une bonne raison de prendre cette douche ? Je vais réellement t’en vouloir Raf, si tu me fous sous cette douche froide… A vie ! Je viendrais te hanter quand je serais de l’autre coté ! Je viendrais taguer ta tombe je te pourrirai la vie… Bon ok ça fait légèrement peur ce que je dis, mais je suis toute mignonne a côté de ça j’en fais le serment… ou pas. » Surpris, je haussais les sourcils avant de rire franchement devant ses paroles. « T’es complètement givrée comme fille on te l’a déjà dis ? Une bonne raison de prendre cette douche ? Tu la connais toi-même … Ca devrait calmer tes douleurs et tout ça. Et crois moi quand tu n’auras plus mal, tu ne pourras plus m’en vouloir … N’est-ce pas ? » Demandais-je moqueur avant de me figer quelque peu sous sa violente morsure dans mon cou, finissant par lâcher un involontaire gémissement de plaisir tant cette morsure avait le don de me plaire, malgré l’étrangéité de la chose. L’entendant par la suite s’excuser de cette morsure et de la marque qu’elle avait laissé dans mon cou, j’eus un léger rire par sa précision quant au fait qu’heureusement je n’avais pas de petite amie qui, dans le cas contraire, l’aurait détesté pour cela. Riant doucement, je lui fis la remarque que grâce à cela, je ne risquais pas d’en avoir, pour au moins les semaines à venir. « Tant mieux.. » Choqué de l’entendre dire pareille chose, j’écarquillais les yeux avant de songer qu’elle disait cela davantage par taquinerie qu’autre chose. « En fait … Sous ce physique et cet air de petit ange, se cache un vrai démon … » Lâchais-je d’une voix franchement taquine en la laissant enfouir à nouveau son visage dans mon cou. L’instant d’après, elle me faisait remarquer que la douche froide serait à deux ou rien du tout. La soulevant alors dans mes bras sans attendre en enroulant mes bras autour de ses hanches, je lui fis remarquer que moi non plus je n’avais rien à faire débander, l’entraînant alors résolument vers la cabine de douche. « Je vais te faire bander moi ! Tu vas voir tu auras quelque chose a faire débander, ne me fait pas ça Rafaello, ne me… » Riant doucement en voyant qu’elle était réellement prête à tout pour échapper à cette douche froide, je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase, la posant alors sur le sol tout en allumant rapidement l’eau et la poussant doucement mais fermement sous le jet de la douche, en lui lâchant un bref mais sincère désolé. Restant devant la cabine en hésitant à refermer la porte pour l’empêcher d’en sortir trop rapidement, je croisais son regard qui semblait me tuer sur place, tentant d’ignorer tant bien que mal ses cris.

Sentant ses mains se refermer sur mes poignets, je n’eus pas le temps de comprendre ce qu’il m’arrivait, que je sentais déjà l’eau glaciale me tomber dessus, me glaçant sur place et entendant rapidement la porte de la cabine se refermer. Me sentant plaqué contre le carrelage frais, je restais totalement immobile et incapable de réagir ou dire quoi que ce soit, si ce n’est lâcher un doux gémissement en sentant la pression de la cuisse de Nastazià contre mon entre jambe. Le souffle coupé, ne pensant alors plus qu’à cela comme totalement incapable de penser à deux choses à la fois, je baissais le regard sur sa cuisse en soufflant doucement pour tenter de retrouver mes esprits, en vain. « Je disais donc, que je vais te faire bander moi… Douche… Froide… Tu… abuses…. Je suis… Congelé…. Totalement froide… Bordel j’ai froid, on va crever comme dans Titanic… Enfin... Toi tu vas mourir, Rose elle s’en sort… tu fais Jack et je fais Rose… Je n’ai pas de queue moi, toi en l’occurrence t’en a une d’après ce que je sens sur ma cuisse… Dame nature t’as vraiment bien gâtée… » Déglutissant longuement, je posais mes mains dans son dos, serrant doucement la chemise qu’elle portait en sentant mon corps réagir vivement à la pression de sa cuisse contre mon entre jambe et à son corps collé au mien. Fermant les yeux, je posais l’arrière de mon crâne contre le carrelage en tentant de limiter le désir, mais en vain, mon membre étant décidé à durcir sous la pression tendre mais insistante de sa cuisse contre celui-ci. « Tu l’as dis toi-même … J’ai la chance d’être européen. Et je te ferais remarquer que Jack est mort parce qu’il s’est sacrifié pour Rose. Là … On va tous les deux crever, désolé de te l’apprendre ! Quoi que je suis plus lâche que Jack … Je devrais pouvoir t’abandonner là l’air de rien. » Dis-je en riant quelque peu, gardant les paupières fermées. Sentant alors Nastazià se reculer et empoigner avec force, je sursautais en rouvrant les yeux pour la voir glisser et tirer sur mon haut jusqu’à le faire craquer sous son poids. « Je vais porter plainte… ta douche est glissante, j’aurais pu me tuer… Je te rembourserai le t-shirt… Ou pas… Tu m’as foutu sous l’eau… Tu es un vilain garçon… Et… Et… Change moi cette flotte par pitié ou je continuer a te chauffer telle une…. Une… Russe en mode glaçon sous ta douche…. » Surpris, je baissais le regard sur mon haut avant de rire quelque peu. « Fallait le dire si tu voulais que je fasse tomber le haut … » Lâchais-je alors, presque malgré moi, en lui adressant un regard franchement taquin. La laissant se coller à moi pour repousser le pommeau de douche, je posais ma main sur sa taille pour la maintenir éloignée de moi, le temps de monter l’eau chaude. Une fois fait, je lui adressais un regard moqueur. « Satisfaite ? Maintenant à défaut de me chauffer, pousse toi de là et réchauffe toi va … Tu l’as bien mérité malgré tout. » Dis-je en riant doucement avant de baisser à nouveau le regard sur mon haut et le retirer avec lenteur pour ensuite le balancer hors de la douche, récupérant par la suite le pommeau de douche pour que l’eau plus chaude nous tombe dessus. « Une russe qui a froid … On aura tout vu. »


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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 4 Juin - 20:04

You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336718-100-100 You're like an angel [TERMINE] 7ecf9694339717 You're like an angel [TERMINE] JL-jared-leto-20336701-100-100 You're like an angel [TERMINE] 24z9oie_th


« Pas vraiment non … » Haussant un sourcil, je lui lançais un regard de chien battut tout en faisant ressortir mes lèvres comme pour lui demander de me laisser le choix. Mais non, de toute façon je comptais bien lui dire donc bon… Sans perdre de temps je lui répondis alors pour l’amour, si j’avais connu l’amour, et ce que je ressentis en ce moment pour lui, sans lui dire que c’était lui… quand même je n’étais pas folle… « Pauvre homme escargot … » riant doucement en voyant son regard se poser sur mes lèvres je ne pus m’empêcher de les lécher comme pour lui donner plus ou moins envie. « Si c’est pas de l’amour c’est au moins de la fascination. Comme moi pour … La fille au tableau ... » Tournant un regard vers le tableau je suivais son regard avant de tourner vers la table tout en inspirant doucement. « J’ai cru l’être … Mais le fait d’avoir oublié cette fille aussi rapidement qu’elle est sortie de ma vie, m’a clairement fais comprendre que ça n’avait rien à voir avec de l’amour. Je suis donc encore un naïf jeune homme qui veut croire en l’amour. » Le regardant longuement, je souriais faiblement en posant mon regard sur ses lèvres a mon tour avant de soupirer longuement « J’ai jamais été amoureuse moi, fin, ça doit être de la fascination ouais… Mais la vie est trop complexe, le cœur aussi... »[/color] Soufflais-je doucement avant de changer alors de sujet pour parler bizarrement de fellation. Oui tout ça car j’avais pris une drôle de position croyant pouvoir l’exciter. Mais non. On se mit alors aussi a parler de mon intimité et de la cicatrice qu’il y avait et qui m’empêcher d’avoir des sortes de rapports…. De préliminaires plutôt… « Alors tu complexes sur le seul petit, minime, défaut que tu as et tu passes à côté de quelque chose que tu as pourtant envie de connaître ? » riant nerveusement je me grattais mal a l’aise la tête en glissant mes doigts dans mes cheveux, baissant lentement le regard tout en gémissant quelque peu. « Bon tu me diras … Certaines femmes ont besoin de faire l’amour dans le noir tellement le nombre de leurs complexes est impressionnant. Si toi tu résumes le nombre de tes complexes à un seul et placé là, on ne peut pas dire que tu sois chiante. » Levant les yeux au ciel, je n’en étais quand même pas a ce point là il ne fallait pas abuser non plus… « Je n’en suis pas à ce point là quand même… Mais ce genre de pratique… c’est genre un truc intime, un truc d’amoureux tu vois ? Je me vois mal le faire avec n’importe qui puis je préfère que sa soit un homme que j’aime vraiment qui voit ça que tout le monde… C’est comme une sorte d’offrande tu vois ? » soufflai-je doucement en me mordillant les lèvres rougissant quelque peu en pensant a cette histoire d’offrande. C’était bizarre comme truc mais ça se faisait de plus en plus de toute façon, et je faisais bel et bien ce que je voulais tout de même ! Parlant alors de fellation en tout genre je lui demandai alors si cela était bon. Chose qu’il me répondit que je devrais le savoir lorsque je pratiquai. Hors je ne pratiquais pas tant que cela n’abusons pas.. « Je ne pensais pas que tu avais une tête à sucer. Simplement, je songeais que vu ta facilité à me poser cette question, c’était bien que tu avais déjà du le faire ! Et quant au goût … C’est bien pour ça qu’il y a divers goûts maintenant non ? » Plissant le nez je fis non doucement de la tête en lui lançant un regard légèrement écœuré. « On voit que ce n’est pas toi qui suce… Le gout du plastique est quand même là… Je pose facilement les questions, car je suis une fille sans tabou, sans gène… Désolée de t’avoir surprise… » Dis-je simplement en lui lançant un regard on ne peut plus désolée. Changeant rapidement de sujet on en vint alors a parler de son plat italien qui pourrait me faire revenir ici, parlant alors de ma venue ici, je fus heureuse d’apprendre que j’avais le chance de pouvoir être la bienvenue… Mais s’il continuait ainsi j’allais en abuser… ce que je ne tardais par à lui dire. « Bof … Ne te limite pas ! Dès que l’envie te prend et que tu as le temps, tu peux passer. » Me mordillant les lèvres je le regardais alors d’un regard envieux et brillant. Il ne s’imaginait pas a quel point j’étais on ne peut plus heureuse d’entendre cela… Il ne s’imaginait pas non plus à quel point j’étais capable de venir le squatter tous les jours. Pourquoi ? Tout simplement parce que lui je l’adore, lui j’y tiens, car il est quelque chose d’important à mes yeux. Je voulais le voir, arriver a l’improviste le sortir du lit et le voir en simple boxer, je voulais le déranger devant un film et le rejoindre sur le canapé ou son lit le câlinant légèrement. Oui je me voyais bien collé contre lui pour regarder le film… Oui pour lui je me voyais être légèrement plus câline. Du moins je pense…

« Fais gaffe mon chou… tu risques de me voir débarquer avec un plat russe fait maison, avec un sac et tout et pyjama parti devant la télévision a regarder des films en pagailles et discuter de tout et de rien, tu me donnes envie de ça… » Et de sexe, beaucoup de sexe mais ça… ça il ne fallait pas le dire… non il ne fallait pas que je lui dise à quel point je nous voyais allongés n’importe ou dans son appartement pour faire l’amour avec sauvagerie et intensité. Oui… Nu comme deux vers, l corps en sueur, le corps glissant l’un sur l’autre, nos gémissements a l’unisson, les cris de plaisir… Mais il fallait rapidement que je m’enlève ce genre de chose de la tête si je ne voulais pas partir en totale bad trip… Parlant alors de mon pays la Russie et de la Vodka je lui annonçai alors que je faisais ma propre vodka, c’était beaucoup mieux que la vodka industrielle d’ici… Largement mieux, elle ne valait pas la vrai vodka russe. « J’ai l’air complètement stupide et inculte si je te dis que moi, quand on me parle froid et fringues spéciales, j’imagine des esquimaux ? Désolé mais moi je viens plus d’un pays où la tenue spéciale c’est davantage le tee shirt et le bermuda. Et quant à la vodka que tu fais … Je veux bien te croire que c’est bon mais je suis du genre à ne pas tenir l’alcool alors … A moins que tu n’aies envie de me voir rire pour un con sans raison et finir ivre mort après trois ou quatre verres … C’est à déconseiller. » Ecarquillant les yeux très surprise de voir ce qu’il me disait, je posais lentement ma fourchette sur la table avant de rire franchement. Non mais franchement, là il atteignait le summum. Comment il pouvait nous imaginer en esquimaux ? il allait loin la dans son imagination ! C’était a mourir de rire même ! Léchant rapidement mes lèvres en me tapant le front de ma main je lui lançais un regard attendris en me moquant plus ou moins de lui du regard. « Des esquimaux ? Tu as le droit de sortir va… Rah… Je te montrerais des photos un jour va… Non mais je te jure… inculte des fringues va ! Et pour l’alcool, écoute… Moi je m’en fiche de te voir saoule… au pire j’ai de la place chez moi si t’es trop out pout rentrer tu dormiras chez moi… Mais je veux te voir tout ivre mort va… Tu fais le con c’est ça ? » Dis-je en lui lançant un regard légèrement moqueur, imaginant alors un Rafaello totalement ivre chez moi. Bon dieu mais qu’est ce que cela pouvait-il donner ? Je me le demande bien… Il fallait a tout prix que je le vois de la sorte, ce n’était vraiment pas a rater…Je voulais en profiter tant qu’à faire, autant faire les choses bien non ? Changeant de sujet on en vint alors a parler de ma fille, plus précisément de Camylia qui était morte lors de l’accident de voiture, je ne voulais pas que cela arrive a quiconque et encore moins à Rafaello le jour ou il aurait des enfants avec une femme… « Vu que je ne compte pas avoir d’enfant avec la première venue, je doute d’en avoir un jour. » Haussant un sourcil je secouais doucement la tête, je pouvais le comprendre. Après tout ce n’était pas facile, moi je ne les avais jamais voulus et pourtant j’avais bien eu deux enfants. Mais Rafaello, je ne savais pas trop, mais je le voyais bien en tant que père, il avait l’air tellement simple, épanouit, un père poule. Oui, un père très poule, très complice de ses enfants et un père malin et coquin. Bizarre cette vision tout de même que j’avais de lui à ce moment précis. « Dis pas ça… Tu trouveras la femme de ta vie… Puis de nos jours y’a les mères porteuses, ou l’adoption… Pourquoi tu n’adopte pas ? » Demandai-je doucement. Les mères porteuses, il lui suffisait de trouver une amie qui veuille bien lui faire un enfant… Du moins lui donner un ovule… Mais bon c’était un sujet on ne peut plus sensible tout de même… Changeant a nouveau de sujet, parlant alors de pourquoi ma vie s’était transformée ainsi, je lui appris tout ce qu’il fallait savoir a propos des magazines. Il devait savoir, le pourquoi du comment, mais malheureusement ma vie était vouée a être totalement nulle et imparfaite à souhait. Le voyant s’avancer vers moi le laissant faire, je le regardais alors qu’il attrapa ma main entrelaçant nos doigts. Gémissant légèrement, je serrais doucement ma main dans la sienne en le regardant avec amour lui lançant un regard brillant de joie, de plaisir d’amour, de tout… je voulais lui sauter dessus je voulais l’embrasser et lui rouler la meilleure pelle de toute sa vie… « C’est justement pour ce genre de conneries que je ne lis pas les magazines people. Ca leur ferait trop plaisir que tu réagisses. Et si des amis à toi ou je ne sais qui, croient à ce qu’ils disent plutôt que de te croire toi, c’est qu’ils ne te méritent pas. Tu ne devrais vraiment pas les laisser prendre le contrôle sur ta vie comme ça. » Regardant nos mains, je ne bougeais pas, je ne fis rien, le laissant faire, sentant alors sa main lâcher avec lenteur la mienne. J’avais envie de le retenir, j’avais envie de garder sa main dans la mienne, j’avais envie de la rattraper. Légèrement je fis un mouvement en avant comme pour la rattraper mais, je ne le fis pas pour autant non… Fermant plus ou moins les yeux, je baissais la tête en me frottant alors le visage.

Ouais … J’ai peu d’amis, enfin, beaucoup de collègue de boulot, ou des acteurs, fin le monde des stars quoi mais ça craint… C’est eux qui m’ont plongé dans cette drogue… » soupirai-je doucement en grimaçant plus ou moins tout en le regardant longuement souriant faiblement. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, il était tellement beau, il me plaisait a un point que je n’arrivai moi-même à ne pas comprendre c’était tout de même bizarre non ? Mais dans un sens, il ne valait peut être pas que je comprenne… changeant de sujet, parlant de viol, d’Italie et des sondages que je connaissais plus ou moins, je lui annonçai alors qu’en Italie tout de même il y avait beaucoup de violeurs, on ne pouvait pas passer à côtés… « Là où je vivais aussi il y avait beaucoup de filles qui se faisaient violer. » Entrouvrant légèrement la bouche en voyant sa réaction, je baissais a mon tour le regard sur mon assiette en plissant les yeux. Au vu de sa réaction je ne pouvais que constater qu’à mon avis quelqu’un qu’il connaissait avait subit le même sort que moi à mes quinze ans. Le viol était un acte qui me répugnait, c’était vraiment quelque chose de salissant, d’horrible, le viol était à mes yeux la chose la plus atroce qu’il pouvait arriver à une fille… Si je n’avais pas eu Camylia je me demande bien ce que je serais a présent, est ce que j’aurais plus ou moins réussi a me sortir de cette dépression ? Je me le demande bien… est ce que j’aurais continué à pleurer, à me renfermer sur moi-même a ne plus parler… Je me le demande bien… Au fond… Je ne serai surement pas ici, je n’aurais pas cette vie, je n’aurais peut être même pas Marilys, je ne pouvais pas réellement savoir… Mais je ne serais jamais parti en Italie nie même en France, je serais resté en Russie et peut être même que j’y serais resté pour toujours… « J’ai été violée à l’âge de quinze ans… D’où la naissance de Camylia. » Soufflai-je d’un naturel perturbant. C’était même carrément affolant de voir a quel point c’était sorti tout seul. Détournant le regard, je croisais lentement mes bras sur ma poitrine en regardant ailleurs les sourcils fronçaient pensant plus ou moins à autre chose. J’aurais aimé ne pas infliger cette vision à Lucie lorsque je suis rentrée… Les cheveux en batailles, le sang sur mon visage, les bleus, les fringues en batailles, tout ceci, ne pas tirer la gueule, ne pas clairement montré que j’avais été bel et bien souillée par un des plus grands photographes Russes… Que penserait mon père, lui qui travail parfois avec… je me le demande bien, est ce qu’il regretterait son choix de m’avoir viré de la maison avec ma mère ? Est-ce qu’il reviendrait me voir ? Non, bien sur que non, neuf ans sans nouvelle, il ne reviendrait jamais. Je n’avais jamais eu de parents a mes yeux et je n’en n’aurais jamais c’était comme ça la vie, Lucie était ma seule mère a mes yeux, même si en ce moment elle merdait plus qu’autre chose avec moi… Mais je ne pouvais pas décemment lui en vouloir… elle avait été s jeune quand elle a commencé à s’occuper de moi… elle n’avait que dix neuf ans, étudiante française qui venait simplement dans le pays pour peaufiner sa langue, et finalement elle n’était jamais reparti trop attaché a moi, et mes parents le payait gracieusement pour s’occuper de nous… aujourd’hui certes elle ne gardait plus d’enfant, mais elle donnait des cours de français et de russe dans des collèges et lycée… elle gagnait plutôt bien sa vie. Elle le méritait après tout… Inspirant doucement préférant alors changer de sujet, on en vint alors a parler de sexe, drôle de sujet sachant que l’on vient de parler de viol, mais faire des comparaison de frites et de mayonnaise mélangeant par la même occasion le Ketchup franchement il y avait de quoi rire ! Riant franchement quand il se mit a parler de Ketchup je m’excusais rapidement en disant que je ne me foutais pas de lui loin de là même mais que je le trouvais trop beau quand il avait fait sa drôle de tête. « Et tu crois que c’est un petit compliment qui va suffire à ce que je te pardonne ? » Lui lançant un regard triste et de chien battu, je fis légèrement ressortir mes lèvres comme pour faire un léger air boudeur, plissant alors le nez et les sourcils comme pour me faire supplier qu’il puisse enfin bel et bien me pardonner. J’avais bien le droit de rire non ? Mais oui que j’avais le droit, il me taquinait juste un peu trop c’était tout en fin de compte… non ? Passant lentement ma langue sur mes lèvres je levais rapidement les yeux au ciel avant de cligner des yeux tout en le regardant « S’il te plait… Tu ne veux pas non plus que je vienne sur tes genoux et que je m’excuse telle une petite fille ayant fait la plus grosse bêtise de sa vie ? Tu veux un baiser aussi ? Et je le pensais vraiment… Tu es beau.» Dis-je doucement en lui lançant un regard franc et pénétrant. Je voulais vraiment qu’il sache, qu’il voit que j’étais réellement sincère, que sur ce coup là je ne rigolais plus… Je ne rigolais jamais de toute façon quand ça le concernait… Non, je l’aimais trop, je tenais trop à lui. Je n’étais pas ce genre de fille, je n’étais pas le genre de fille fausse et tout ce qui s’en suit. Parlant alors de sexe, mais surtout en sous entendu, via des frites, de la mayonnaise et du ketchup je fus surprise de parler de taille de sexe lui intimant alors de remercier plus ou moins dame nature de l’avoir fait européen et donc d’être plus ou moins bien monté contrairement aux asiatiques qui eux… Malheureusement n’était pas gâtée de ce point de vue là… Non vraiment pas… Mais bon ils devaient surement s’en foutre, ils étaient tous comme cela alors pour eux c’était on ne peut plus normal, je pense.

« Qui s’évertuent à donner des coups de reins, plus ou moins rapides et blabla, alors que la fille ne sent rien du tout. Bref ! Et personnellement je m’en fous de ne pas être né africain … Comme tu l’as si bien dis, en tant qu’Européen je n’ai pas de quoi me plaindre ! » Grimaçant légèrement, je frissonnais quelque peu en repensant a un type qui avait fait exactement cela… Un bourrin alors que je n’avais strictement rien senti… Rien, malgré ses coups de reins de la mort… Ah il l’avait bougé son bassin, mais moi en entendant j’attendais toujours le plaisir. Riant doucement en y repensant, je relevai un vague regard vers Rafaello en lui lançant a mon tour un regard complice remplit de malice a souhait. Inspirant doucement je baissais un vague regard comme si je voulais voir son membre mais je ne le pouvais pas… en même temps comment faire ? il était assis, j’aurais franchement du mal de le voir … Inspirant doucement tout en léchant lentement mes lèvres rien qu’en imaginant Rafaello en train de me prendre et de faire de long et rapide coup de reins, nos corps claquant avec force, j’en tremblais fortement sous la forte envie qui m’envahissait de part et d’autre de mon corps. Il fallait vraiment que je m’enlève cela de la tête et vite, je ne voulais pas non plus me donner envie simplement par des pensées on ne peut plus torrides à son égard… « J’ai connu un type une fois… Identique à ta description… Putain des coups de reins… Mais rien… Il se serait masturbé c’était pareil, il était seul sur ce coup là… Y’a vraiment des mecs qui craignent. En fait y’en à même plus que tu ne le penses… Crois-moi… La moyenne chez les européens c’est quoi ? Quinze ? Seize ? Ça va… C’est déjà pas mal ça, m’enfin moi je m’en fou. » Dis-je doucement en haussant les épaules comme si en fait, ça ne m’intéressait vraiment pas, alors qu’en fait, je savais pertinemment que bordel je voulais savoir…. Je voulais savoir s’il était bien monté, s’il avait un truc qui fonctionne parfaitement entre ses jambes mais bon je passais plus pour une perverse qu’autre chose. Reparlant alors des américains, ou plutôt de la bouffe américaine, histoire de ne plus parler de Ketchup et de mayonnaise on essayait l’un comme l’autre de changer plus ou moins de sujet. « C’est sans doute parce qu’ici tout est grand … » Le voyant se figé, plissant le nez je le regardais longuement avant de comprendre le sens de sa phrase. Nom d’un chien, il allait les chercher loin ses sous entendus… Me mordillant la lèvre inférieure, je lui lançais un regard plus qu’amusé, préférant ne rien répondre sur le sujet comme pour lui faire comprendre que j’avais parfaitement compris qu’il n’avait pas réellement fait exprès. Je voulais bien le croire…. « La taille du pays, les bâtiments, les gens donc … Les plats aussi ! » Riant un peu plus je secouais doucement la tête en lui lançant un nouveau regard amusé. J’aimais terriblement comment il se justifiait, comment il voulait faire croire qu’il ne parlait pas de sexe. Que faire partir dans son délire ou ne pas partir dans son petit délire ? Allez… depuis quand j’hésitai moi ? Je me le demande bien. Souriant de plus belle je m’avançai doucement vers lui en penchant plus ou moins la tête. « Te casse pas la tête va, j’ai compris ton petit manège ! Je t’en veux pas va, Si tu veux qu’en plus de la mayonnaise et du Ketchup on rajoute de la saucisse pourquoi pas ! Soyons fou ! Aucun tabou mon chou ! » Soufflai-je doucement en lui lançant un regard on ne peut plus coquin et taquin totalement remplit de malice en me mordillant la lèvre inférieure sans le quitter du regard. Dieu que j’aimais rire avec lui, oui j’aimais rire, délirer et faire de multiple sous entendu, je ne pouvais qu’aimer, il m’attirait tellement de toute façon… Changeant de sujet on en vint alors plus ou moins à parler de mort ce qui eut pour effet de casser franchement l’ambiance qu’il y avait. Du moins c’était surtout moi qui avais cassé l’ambiance. Parler de mort était parfois voir même la plus part du temps un sujet vraiment… Devenu tabou pour moi. S’excusant rapidement j’en fis de même sachant que c’était surtout ma faute si l’ambiance avait été on ne peut plus pourrie… Je ne voulais vraiment pas qu’il se sente coupable, surtout au vu du blêmissement de son visage, il n’avait vraiment pas besoin de se sentir si fautif… Préférant changer de sujet pour ne pas que l’on soit embarrassé tous les deux, on en vint alors a parler d’une futur amitié entre nous. Après tout moi je voulais le revoir, je voulais construire quelque chose avec lui… Je voulais être son amie mais lui il avait plus l’impression que je faisais simplement cela pour répondre à ce qu’il venait de faire pour moi alors que pas du tout… Enfin dans un sens si, je comptais bien le remercier tout de même je n’étais pas une sauvage non plus il ne fallait pas abuser… Mais je voulais terriblement me lier avec lui. Une amitié forte, une amitié qui dure, un plus, oui plus qu’une simple amitié… Je voulais simplement être proche de lui. Sans tarder je lui expliquais alors que je voulais me rapprocher de lui depuis un bon bout de temps histoire qu’il comprenne mieux que je ne faisais pas cela pour le remercier ou quoi que se soit mais vraiment pas envie.

« Oui ça répond à ma question … Et je me sens moins seul d’un coup, moi qui n’osais pas en faire de même … » Rougissant quelque peu je baissais vaguement le regard en souriant en coin. Dans le genre je passe pour une idiote de service, j’appelle ouvertement Nasty… Rougir lorsque l’on nous fait ce genre de compliment c’est carrément avouer que ça nous plait, que l’on est plus qu’intéresser non ? Je n’y connaissais tellement rien en amour que s’en devenait presque frustrant dans un sens… Frustrant pas que dans un sens si on réfléchit bien, mais bon ça c’était moi, c’était mes complexes c’était ma vie et je n’y pouvais rien au final… Non absolument rien… Autant dire que j’étais une novice dans ce domaine là. Je plongeai plus ou moins dans une sorte de relation qui m’était même totalement inconnu, je n’avais jamais eu de complicité si immense avec un homme, ce genre de je te taquine, taquine moi en retour, ces regards incessant, ces yeux doux, ces sourires… A croire que mutuellement l’on cherchait a se draguer plus ou moins a faire comprendre à l’autre que l’on se plaisait et qu’on se faisait du rentre dedans… Est-ce que c’était le cas ? Je me le demande bien... Si oui c’était on ne peut plus plaisant… J’aimais être dragué… Enfin… Non, j’aimais qu’il puisse me draguer, là était la vrai phrase… Oui… Et si c’était réellement le cas il avait plutôt intérêt à continuer de faire ce genre de chose ! Pour notre bien à tous les deux… « Monsieur est timide ? Ne t’inquiète pas je comprends… Heureusement que j’ai fait un malaise devant toi, sinon on serait resté comme deux cons sans rien se dire pendant de long mois encore… Putain ce qu’on craint pour nos âges… » Soufflai-je en me fichant de nous deux ouvertement en lui lançant un regard totalement envoutant et désireux de lui sauter dessus, un regard remplit de sauvagerie dans un sens… un regard malicieux, un regard… A tuer un mort… souriant faiblement, on en vint alors a parler d’amour. Assez bizarre comme sujet de conversation, juste après parler de nous plus ou moins… Est-ce que cela était un signe ? Peut être bien que oui, peut être que non après tout… On ne pouvait pas réellement savoir… Léchant mes lèvres, je vis alors qu’il regardait un peu trop ce tableau pour ne rien ressentir d’autre qu’une sorte de fantasme… je ne tardais pas alors a le lui dire même si au fond, j’étais complètement gavée de voir que cette fille avait toute l’attention de Rafaello… Mais comment lui en vouloir ? Rafaello et moi ne nous connaissions pas réellement mais … ça allait bientôt changer… oui ! « Dire que je crève d’amour pour elle c’est un peu fort tout de même. Disons … qu’elle me plaît assez pour que j’ai envie d’une histoire avec elle. Mais inutile d’insister je ne tenterais rien. Je préfère la regarder sur son piédestal et rester en retrait pour la contempler tout à loisir. » Haussant un sourcil tout en le regardant longuement, je me demandai bien de qui, il était en train de parler a ces dires cette fille avait l’air importante, comme si elle faisait parti de mon monde, actrice ? Musicienne ? Mannequin ? Je me demandai bien et le fait de vouloir lui poser la question était de plus en plus tentante… je devais l’avouer… Mais je n’aimais pas réellement le voir de la sorte, d’un côté j’avais envie de l’aider, d’un autre… Je savais que je le poussais dans les bras d’une autre femme… Et ça c’était on ne peut plus … Dérangeant pour moi. Après tout moi, je voulais bien de lui, plus on parlait et plus je voulais être avec lui, bâtir quelque chose pourquoi pas… Il me donnait envie … Il était le premier à me donner de telles envies alors autant en profiter dans un sens non ? Si tant est que se soit possible… « Quand tu dis piédestal… Elle est quoi ? Elle est connue ? Tu sais… Les personnes connues tombent aussi amoureux de gens normaux si je puis dire… Franchement… Je ne vois pas ou est le souci, tu te fais trop de souci car tu es dealer Rafaello… Tu sais il y a bien pire dans mon monde, dealer finalement a côté c’est les bisounours… Faut pas croire va… Enfin je ne comprends pas réellement j’ai beaucoup de mal car pour ma part je sais que si mon mec était dealer ça ne me poserait pas de souci… Je crois même que par amour, s’il venait a tuer quelqu’un je le couvrirai comme jamais et ferait en sorte qu’il ne se fasse pas chopper… Mais ça moi ça… Alors je ne suis pas d’une grande utilité dans le fond… Désolée, Cannouille en mode conseillère je sais pas faire.» Dis-je doucement en souriant légèrement lui lançant un regard mi amusée mi désolée de ne pas pouvoir réellement l’aider dans ce problème qu’était l’amour… Sacré amour… Parlant par la suite de moi, du fait que je n’avais jamais eu de petit ami et que je couchais plus ou moins avec des hommes je fus surprise de voir qu’il ne pensait pas que j’étais une pure salope. Et pourtant combien de fois je me suis entendu dire que j’en étais une ? Je me le demande bien… C’était parfois lassant de voir a quel point les gens pouvaient être chiant comme jamais… Il était tellement unique et différent des autres, voilà ce qui me plaisait chez Rafaello… Ce côté si charmeur et si unique, si simpliste qui faisait bel et bien son charme. « Justement … Ayant grandit en Italie, entouré par pas mal d’hommes, j’aurais du devenir un italien de base en toute logique. Mais il faut croire que je me sers plus de mon cerveau … Que d’autre chose. Et non je n’ai pas dormi avec toi. T’inquiète pas mon canapé est très confortable. » Léchant lentement mes dents tout en plissant les lèvres, je le regardais longuement avant de me redresser quelque peu. Rafaello était un homme a part, il était plus exactement, un italien a part, ce qui n’était pas pour me déplaire loin de là même… Il était plaisant dans son genre, et c’était surement pour cela que j’étais folle de lui à présent… Mais le fait qu’il dise cela me surprenait beaucoup. J’aimais qu’il puisse se servir de son cerveau et non clairement de sa queue pour penser en voyant une belle fille. Il était bel et bien parfait à mes yeux… Beaucoup trop d’hommes pensaient par leurs sexes au lieu de réfléchir tout simplement, la nature était faite d’une façon bizarre tout de même il fallait l’avouer. Reniflant doucement je croisais son regard tout en souriant faiblement. « T’es intelligent… Il parait que quand on est écœuré de certaines choses on les fuit… Peut être qu’à force d’entendre parler de viols et tout… ça t’as rendu ainsi ? J’aime bien que tu puisses penser par ton cerveau et non ta queue… Mais ça tu sais y’a pas que les italiens crois moi… Ah le canapé est confortable ? Tant mieux je m’en serai voulu sinon… Mais tu sais ça ne m’aurait pas gêné que tu dormes avec moi vraiment, j’ai confiance en toi. Puis promis je ne frappe pas pendant que je dors ! » Annonçai-je en levant mes mains les regardant avant de baisser mon regard sur mes plissant alors les yeux.

« Bon pour mes jambes je ne promet rien… » Rajoutai-je en rigolant légèrement lui lançant un regard taquin et remplit de malice à ne pas en douter. J’aimais bien le taquiner et cela devenait de plus en plus souvent dans nos conversations. Lui soufflant que de toute façon s’il était jaloux et possessif c’était un réel problème, je lui annonçai qu’à mes yeux ça ne l’était pas forcément, après tout mieux valait se sentir aimé que le contraire non ? Du moins c’était ce que je pensais pour ma part… Après a voir… « T’as jamais du rencontrer de type qui était atteint de jalousie maladive et de possessivité excessive toi. Sans avoir jamais été amoureux, j’ai toujours très mal réagis lorsque l’une de mes petites amies se montrait un peu trop proche d’un type … Ne serait-ce qu’une bise. Tu vois … Raison de plus pour laquelle je ne dois pas dire à … Cette fille … Qu’elle m’intéresse. C’est voué à ne pas marcher. » Haussant un sourcil je posais mon coude sur la table tenant alors ma tête de ma main en le regardant longuement le sourcil toujours surélever signe que j’étais en train de réfléchir. Non je n’avais jamais connu d’homme jaloux ou bien même possessif en même temps je n’avais jamais eu de mec… Comment connaitre ce genre d’homme ? Le peu d’ami que j’avais c’était en général des mannequins et je ne voyais pas pourquoi ils seraient de la sorte avec moi… Penny n’était pas un homme jaloux… Certes il savait ce qu’il voulait, mais jamais il ne m’avait fait de crise ou quoi que se soit, de toute façon… On était rien lui et moi donc autant ne pas partir dans ce genre de délire… Surtout que bon… il était bien trop jeune pour moi quand on réfléchissait bien… Et puis… Jamais je ne m’étais imaginé en couple avec lui de toute façon… Comme ça c’était réglé. Passant ma langue sur mes lèvres je relevais un vague regard vers lui en haussant quelque peu les épaules l’air de rien. « Ben… Tu veux que je le rencontre comment ? Même en ami, je n’en ai pas…Mais tu sais je trouve que y’a des défauts qui sont pire que la jalousie maladive et la possessivité excessive… tu ne bas pas les femmes que je sache ? Tu n’es pas un enfoiré… Tes loin d’être tout ça…. J’avoue que… Faire la bise a un homme ce n’est pourtant pas grand-chose, mais je pense que si la confiance est au sain du couple ça devrait le faire non ? Comment elles réagissaient tes ex ? Je n’ai jamais été réellement jalouse… Il y a un homme en ce moment qui me rend plus ou moins jalouse… Mais en fait, je me demande si c’est vraiment de la jalousie… Donc j’essaie d’ignorer… Mais quand j’y pense… Je me dis que si j’étais avec un homme que j’aime, je crois que je serais jalouse… » soufflai-je doucement en me pinçant plus ou moins les lèvres. « Tu es défaitiste Rafaello… C’est dommage… Je n’ai jamais compris les gens défaitisme… Même si au fond, la drogue m’a rendu de la sorte… J’ai toujours foncé moi… quitte à me prendre des vents, avec mon franc parlé et ma façon d’être j’en ai reçu des vents… Mais eux aussi en ont reçu…Putain en fait devant toi tu as une sale garce… Promis la garce qui est en moi n’est pas là souvent… » rajoutai-je en riant quelque peu. J’étais comme ça… Franche, direct, je ne mâchais pas mes mots, les seuls fois ou je réfléchissais, c’était bien entendu quand c’était la famille, soit les gens que j’aimais réellement… Il faut toujours réfléchir pour eux… Je le savais pertinemment mais pour les autres… On s’en fout comme j’aimais si bien dire… Après tout pourquoi faire des efforts pour des gens qui de toute évidence ne font pas d’effort pour les autres ? Parlant par la suite de sa sœur et de ma sœur et mon frère, et d’indépendance, je lui apprit que pour ma part je n’étais pas prête de les voir disparaitre de mon chez moi et que s’ils partaient je me retrouverai bien seule de toute façon… Me demandant alors pourquoi je me retrouverai seule, je lui expliqua lentement le pourquoi du comment, c'est-à-dire la perte de ma fille, la garde que Lucie avait eu… Et ainsi de suite. « Je suppose que les magazines y sont pour beaucoup dans ce retrait de sa garde non ? Et t’as essayé de lui expliquer que tu cessais la drogue et que la voir ne pourrais que t’aider et t’encourager encore plus ? » Passant ma langue sur mes lèvres, un léger sourire au coin des lèvres, j’inspirai doucement tout en fermant plus ou moins les yeux. C’était tellement compliqué. Lucie était tellement butée, elle prenait soin de Marilys à merveille… Le souci n’était pas là loin de là même… Mais elle ne me faisait plus confiance et c’était tellement désolant… elle préférait faire confiance a d’autre qu’à moi… S’en devenait presque écœurant comme affaire. Mais quand on a pas le choix, on est obligé de faire réellement avec… Oui, et dans mon cas, Lucie était bien trop têtue… La dernière fois je me souvenais parfaitement ou j’avais frappé a sa porte et qu’elle n’avait même pas daigné enlever la sécurité me parlant entre quelques centimètre de la porte me disant qu’elle ne voulait pas que je vois ma fille… Prétextant qu’elle dormait… Pieu mensonge trahit par ma fille en question qui s’était émerveillé a crier maman dans l’appartement en venant a la porte pour me prendre dans ses bras mais … Impossible… Elle faisait tout autant souffrir ma fille que moi et je ne le supportais plus… « Les magazines y sont pour beaucoup… C’est carrément les déclencheurs… J’ai tout essayé… Une fois elle a osé me dire que Marilys dormait alors qu’elle a crié dans tout l’appartement maman comme jamais… On voulait se faire un câlin… Mais elle n’a pas enlevé la sécurité de la porte… Je lui en ai voulu… Voir les petits yeux tristes de Mari m’a détruite… Son regard remplit de larme et tout … Je lui manque… Tellement et c’est normal… Mais Lucie s’en fou et ça me gonfle… Je vais faire imposer des lois… Que je puisse réellement la voir quand je veux car je ne tiendrais pas… » Soufflai-je doucement en détournant le regard, ne voulant pas le regarder. J’avais une vie on ne peut plus merdique il devait s’en rendre compte au fil de notre conversation, si faut je lui faisais carrément pitié, je n’en savais foutrement rien et c’était assez bizarre dans un sens… Me levant rapidement par mon mal au corps a cause du manque de drogue, je filais alors vers sa chambre celui-ci me suivant pour me prendre alors dans ses bras. Eclatant en sanglot, je m’accrochais à lui telle une désespérée pleurant sans pouvoir m’arrêter alors que je le serrais fortement je lui demandais de ne pas arrêter et de continuer même lui avouant alors que je n’étais pas le moins du monde tactile et qu’il était bien le premier que je laissais me faire un câlin aussi intense.

« J’en profite alors … Ce sera peut-être la dernière fois que tu me laisseras faire … » Souriant en coin, le serrant alors plus fortement que jamais, je fermais à nouveau les yeux tout en toussant quelque peu, reniflant longuement sa douce odeur qui m’enivrait de mille saveurs. Inspirant longuement, je me demandai s’il n’avait pas réellement raison. Est-ce que je serais câline avec lui à l’avenir ? Est-ce que je n’allais pas me lasser ? Je n’en savais rien, au début il était vrai que j’avais tendance à être réellement câline mais bon ça se limitait a très, très peu de personne… Si on réfléchit il y a …. Simplement lui en fait. Le serrant un peu plus fortement contre moi, j’inspirais grandement avant de pencher la tête en arrière gardant alors les yeux fermés. « J’en sais rien… En général je laisse les gens que j’aime me prendre dans leurs bras quelques instants, parfois je réponds à l’étreinte mais je suis brève… je te laisserai toujours faire Rafaello… Prend moi dans tes bras autant de fois que tu veux mais, je ne te garantie pas de rester deux minutes dans tes bras… Je suis désolée…Tu es tactile ? » Si Rafaello était tactile sa compliqué bel et bien les choses… Je n’étais pas réellement sûre de le devenir et de l’être par le futur… je n’étais pas habitué a ce genre de chose, les câlin, les bisous et tout ce qui s’en suit… non ça ce n’était pas pour moi, c’était même carrément hors de ma vie… Je ne me voyais pas passer une nuit entière dans les bras d’un homme, ou a le câliner durant un film… C’était assez bizarre dans un sens d’être tactile, tout comme c’était bizarre de ne pas l’être, tout dépendait des points de vus… Le remerciant par la suite de ce qu’il faisait pour moi. Oui pour moi, alors que nous n’étions amis que depuis peu, il m’annonça alors que c’était fait pour cela les amis… Oui exactement, je ne perdis pas de temps a lui répondre alors que oui, il était mon ami… Mon ami, et je voulais tellement plus… Je ne le voulais pas comme ami, enfin si mais je voulais plus, je voulais être sa petite amie. Inspirant longuement profitant de cette longue et belle étreinte, mes larmes coulant toujours de temps à autre sous l’émotion mais aussi sous la douleur, je lui demandais alors par la suite s’il n’avait pas une recette miracle pour me faire partir cette foutue douleur, oui je voulais qu’elle me quitte et pour de bon. Une recette miracle sa se fait ça non ? Les dealers doivent le savoir ce genre de chose c’était même obligé dans un sens au vu de tout ce qu’ils voyaient passer… Le sentant avancer vers la salle de bains, je marchais alors a reculons, suivant plus ou moins le mouvement me mouvant contre lui, nos bassins collés l’un à l’autre je m’accrochais on ne peut plus à lui quand j’appris alors qu’il voulait me faire prendre une douche froide. Non, non et puis quoi encore ? Lui apprenant rapidement que c’était pour faire débander un homme, je ne pouvais pas prendre cette douche, non je ne pouvais pas la prendre il était hors de question que j’aille dans cette foutue douche ! Plutôt crever ou alors nous irions a deux, oui a deux ou rien ! Rapidement il m’apprit les plusieurs raisons pour prendre une douche froide autre que les pulsions sexuelles. Il était assez malin dans son genre…. Je ne perdis pas mon temps pour le contre dire, lui disant alors que je préférai prendre un douche pour une vraie raison, c'est-à-dire, avoir une envie sexuelle… Mais de plus je rajoutai que s’il me mettait dans cette foutue douche il était clair que je lui pourrirai la vie. Comment ? Simple… Je le hanterai ! Je taguerai sa tombe, même de l’autre côté je continuerai à lui pourrir son existence, j’étais totalement folle mais il parait que la folie c’est tout aussi bon pour la santé. « T’es complètement givrée comme fille on te l’a déjà dis ? Une bonne raison de prendre cette douche ? Tu la connais toi-même … Ca devrait calmer tes douleurs et tout ça. Et crois moi quand tu n’auras plus mal, tu ne pourras plus m’en vouloir … N’est-ce pas ? » Gémissant doucement le serrant de plus belle, je me mis légèrement a rire alors que j’avais terriblement mal partout, mais au moins il réussissait plus ou moins à me faire rire, a me distraire à me changer les idées et c’était terriblement bon dans un sens, oui ne plus penser réellement a la drogue, ne plus souffrir comme je souffrais il y a quelques instants… Non tout était parfait pour moi. Il était en train de me changer, il était en train de faire naitre en moi une autre femme, sa femme ? Mais pourquoi je pensais des choses ainsi moi ? Non mais franchement j’étais en train de perdre totalement les pédales, c’était le manque de drogue qui me faisais cela oui, je divaguais je commençai a avoir des hallucinations, c’était le début de la fin ! J’allais crever de manque ! La drogue ça tue dans tous les sens du terme ! Sa tue quand on en prend, ça tue quand on n’en prend pas mais bon dieu que faut-il faire pour que cela ne cesse enfin ? Je me le demandai bien… Une cure ? Partir pendant une période indéterminée et ne plus voir mes miens ? Plus de famille plus rien ? Non, j’avais besoin de proche, j’avais besoin d’être entourée, je ne voulais pas faire cela toute seule, je ne le pouvais réellement pas.

Est-ce Rafaello pourrait m’aider si je lui demander ? Mais c’était si peu commun d’autant plus quand l’on voit qu’il est celui qui me vend mes doses, il était mon dealer depuis deux longues années maintenant… Oui il était mon dealer et j’aurais tellement aimé qu’il soit autre chose, que nous nous soyons croisés dans les rues bousculés, on se serait excusés, on aurait flashé on serait allé dans un coffee shop et on aurait bu un bon café pour ensuite parler, parler apprendre a se connaitre et on aurait même pu sortir ensemble qui sait… Nous n’étions réellement à l’abri de rien dans le fond… ça m’aurait plus ce genre de rencontre pour ma part… « Givrée ? Ça te pose problème ? Je ne suis pas givrée, je suis simplement unique… Je suis moi … Oui je l’a connais la raison de cette douche… Mais j’aurais préféré la prendre dans d’autre circonstance, genre… Toute excitée par ta faute…Je ne t’en veux pas Raf… Comment le pourrais-je alors que tu es tel un ange avec moi ? Mon Ange… » soufflai-je doucement juste avant de le mordre très franchement a l’épaule, vers la base de son cou. Je ne mordais pas de main morte… Non je voulais mordre franchement… Et c’est ce que je fis sans me faire prier. Le mordant, sentant la chair sous mes dents, plutôt bien aiguisé… Me stoppant quelques secondes après je déposais un bref baiser sur la marque n’ayant en rien ignoré le gémissement de plaisir de Rafaello sous la morsure… quel sadique… il aimait peut être les ébats franchement violent… ça ne pouvait qu’être bien alors ? Je voulais tester… avec lui bien évidemment ! Lui murmurant qu’heureusement il n’avait pas de petite amie, sinon elle m’aurait tué, il m’annonça lui pour sa part qu’à cause de cette dite marque, il ne trouverait pas de petite amie dans les semaines a venir… Vrai ? Tant mieux ! Chose que qui est tout bonnement sorti de ma bouche d’un naturel sans faille… oui tant mieux…Je ne voulais pas qu’il me ramène une petite amie… Et si un jour je venais chez lui alors qu’une femme se trouvait dans son lit ? Je doutais franchement de pouvoir rester comme si de rien était… Je ferai directement demi-tour, je ne pourrais jamais rester et la regarder, voir alors qu’il se tape surement de belle fille italienne… Brune, matte de peau, des yeux verts, de grosses poitrines, des filles petites, tout l’inverse de moi en fait… Comment avoir une chance ? Ha, la bonne blague, je n’aurais jamais de chance avec Rafaello il fallait que je m’enlève cette chance de ma tête, je ne l’aurais jamais. « En fait … Sous ce physique et cet air de petit ange, se cache un vrai démon … » Riant doucement je me mis alors a réfléchir comment je pourrais faire pour lui montrer à quel point j’étais un petit démon. Est-ce que j’étais réellement un petit démon ? C’était tout de même à voir, je n’étais pas non plus de la sorte avec tout le monde a vrai dire il n’y avait qu’avec lui que j’étais comme cela… Une envie d’être si différente, d’être moi d’être naturelle de me montrer au vrai jour, de parler a quelqu’un qui ne me connait pas qui ne me juge pas en travers de nombreuses rubrique de magazines et j’en passe. C’était ce que j’aimais chez lui… oui j’aimais terriblement qu’il soit de la sorte avec moi, avoir une sorte d’amitié qui était plus ou moins en train de naitre entre nous et j’espérais inconsciemment que cela allait… aller plus. Je le voulais, je le désirai il me donnait envie d’être une femme différente, et bizarrement, je lui faisais entièrement confiance pour m’aider à pouvoir stopper ces foutues drogues qui ne font que me tuer un peu plus que je vivais sur cette putain de terre. « Hum qui t’as dit que j’étais un ange hum ? Ce n’est pas parce que je suis toute belle que je suis un ange mon chou… Je sais être la diablesse a la perfection… Tu veux que je fasse ma diablesse avec toi ? » susurrai-je doucement au creux de son oreille d’une voix totalement envoutante et tremblante de désir pour lui. J’imaginais très bien la scène… Oh ça oui… Une petite tenue rouge, une guêpière avec des portes jarretelles tout de couleurs rouges vif pour faire bien le diable en lui-même… Des petites cornes mignonne sur la tête, pourquoi pas… Et par la suite… Par la suite une putain de partie de jambes en l’air… Tant qu’à faire… Je voulais du sexe, du sexe beaucoup de sexe avec lui. J’étais persuadé qu’il était un bon coup, il ne pouvait qu’en être un c’était même une évidence à mes yeux, ou alors ce que je ressentais pour lui trahissais bel et bien toute la vérité… je n’en savais que trop rien. Sans que je ne puisse savoir ce qu’il se passe réellement, il se mit à enrouler ses bras autour de ma taille me collant contre lui en me soulevant alors du sol. Non, non il ne pouvait pas me mettre sous la douche froide, il n’avait pas le droit de me faire cela, il ne pouvait pas me balancer comme une vulgaire chaussette dans une flotte totalement froide… il ne pouvait pas… Il ne … Et si… Hurlant franchement de surprise en sentant fraichement l’eau sur mon corps, je poussais de long cris en sortant mes cheveux de sur mon visage. Me frottant le visage pour enlever le maquillage je ne perdis pas de temps pour l’attraper par les poignets et le tirer alors a son tour sous la douche, fermant derrière lui pour ne pas qu’il s’échappe je le plaquais franchement contre le mur en plaquant ma cuisse sur son membre. Le sentant se figer, surement de surprise ne s’attendant pas a ce que je puisse faire une chose de la sorte… Je me mis alors a frotter ma cuisse avec extrême lenteur sur son membre alors qu’il m’attrapait avec force la chemise dans le dos, me collant a lui. Sentant son membre durcir, je laissais échapper un doux gémissement de désir et d’envie en voyant qu’il était…. Putain de bien monté. Son doux gémissement ne fit qu’accentuer mon envie, alors que sa tête se posait contre le mur. Enfouissant lentement ma tête dans son cou tout en lui parlant pour distraire un peu de ce moment sensuel, j’embrassais alors très lentement sa peau, passant l’air de rien un petit coup de langue sur sa jugulaire. « Tu l’as dis toi-même … J’ai la chance d’être européen. Et je te ferais remarquer que Jack est mort parce qu’il s’est sacrifié pour Rose. Là … On va tous les deux crever, désolé de te l’apprendre ! Quoi que je suis plus lâche que Jack … Je devrais pouvoir t’abandonner là l’air de rien. » riant doucement a mon tour en l’entendant plus ou moins rire, je n’en revins pas de voir a quel point il pourrait rapidement m’abandonner là alors qu’il aurait pu et pourrais être un preux chevalier sauvant ça dite petite princesse… C’est vrai quoi ou sont passés les hommes galant de nos jours ? Je me le demande bien… Mais je savais parfaitement qu’il rigolait, il ne pouvait quand même pas m’abandonner sous l’eau froide et me laisser là me geler comme jamais je ne me suis geler de ma vie… Relevant un vague regard vers lui puis descendant mes yeux vers ma cuisse sur son entre jambe, je la pressai un peu plus l’air de rien en me mordillant les lèvres. Il n’était pas européen cet homme il était plutôt africain… Est-ce que je pouvais le lui dire ? Ou est ce que je devais me taire ? Très bonne question… Tabou ou pas de tabou ? Pas de tabou après tout pourquoi j’aurai des tabous avec lui tout simplement parce qu’il me plait plus que de raison ? C’est totalement dérisoire ça va a l’encontre de ma façon d’être ça… Inspirant doucement tout en me léchant lentement les lèvres, je me redressai quelque peu pour plonger mon regard dans le sien, lui tapotant plus ou moins la joue du bout de mes doigts le scrutant alors avec intensité et sincérité. « T’es pas plutôt Africain toi ? Jack était un homme humble et parfait… Lui il s’en fichait de mourir pour la femme de sa vie… Tu ne te sacrifierais pas pour moi ? Bon ok vive la comparaison, je suis loin d’être la femme de ta vie… Mais tu ne peux pas me laisser mourir…Pense à ma fille… Pense… Pense… Je n’ai pas d’argument ok, me laisse pas crever Rafaello ou je te hanterai une fois au paradis, Comme tu dis, je suis une petite diablesse… Je peux mettre un body rouge avec des cornes et une queue si tu veux pour que sa fasse plus réaliste… » Soufflai-je doucement en riant quelque peu de voir a quel point on partait dans des délires totalement fou et improbable. Non mais sérieux les délires que nous étions en train d’avoir étaient… Surprenant et plaisant à la fois, j’aimais terriblement avoir cette complicité avec lui, cette façon d’être de communiquer si simpliste soit il. Me reculant quelque peu pour baisser l’eau froide et essayer de mettre un peu l’eau chaude, je regardais vers le thermostat tout en plissant les yeux. Glissant alors franchement dans la douche, je me rattrapai à lui rapidement pour ne pas tomber, le bruit du tissu se déchirant sous mes mains.

Oups… Regardant son t-shirt totalement défait je me mis alors que j’allais porter plainte contre lui et en fait pas du tout et que pour son t-shirt ce n’était pas réellement grave après tout il m’avait bien jeté sous l’eau froide sans aucun remord… Alors autant me montrer plus ou moins mauvaise avec lui-même si ce n’était pas réellement vrai, je ne voulais pas être méchante avec lui, je l’aimais bien trop pour me trouver méchante avec lui… Rafaello était on ne peut plus important a mes yeux… Du moins il le devenait… J’étais et je restai persuadée que des à présent, maintenant lui et moi on deviendrait proche… De toute façon, je ne lui laisserai pas le choix, je reviendrai chez lui… Oublier quelque chose ? Pourquoi pas mais quoi ? Bonne question… Est-ce que j’étais maline et calculatrice ? Bordel sur ce coup là je pouvais fortement crier un oui… « Fallait le dire si tu voulais que je fasse tomber le haut … » Souriant en coin en croisant son regard plus que taquin, je le regardai alors avec désir et envie avant de baisser lentement le regard sur son torse regardant alors son haut tout en soupirant de bien être. Si je voulais qu’il tombe le haut ? Je voulais qu’il tombe plus même… Oui je voulais qu’il l’enlève et qu’il enlève son jean pour se mettre en simple boxer… Je voulais même le voir totalement nu… Oh ça oui, nu et me faire l’amour dans cette putain de douche… Qu’il me plaque contre le mur pour me prendre avec lenteur et délice, je voulais qu’il accélère pour me prendre plus ou moins avec sauvagerie… Je voulais simplement faire l’amour avec lui. Un rapport simple avec intensité et amour… Je voulais… son corps tout entier, il était tout bonnement divin et exquis je le voulais pour moi et le dévorer tout cru. « Tu l’aurais fait si je t’avais demandé ? » Dis-je en me collant alors franchement à lui pour pousser plus ou moins le pommeau de douche afin de ne plus recevoir l’eau sur nous. Frissonnant quelque peu en sentant sa main sur ma taille, je me sentis quelque peu pousser, comme si le faite que je sois collé à lui pose un réel problème. Ok il bandait, c’était ma faute je l’avais provoqué, mais ça je m’en foutais complètement… Enfin non… C’était on ne peut plus tentant de vouloir la sortir de la et la prendre simplement en main… Oui la caresser longuement, tendrement, lentement, avec envie, amour le voir prendre du plaisir, sentir ses frémissement, ses jambes légèrement tremblé sous mes vas et vient, sous ma main qui lui procurait un réel plaisir… Je voulais voir son regard se remplir de désir, je voulais le voir gémir, me supplier d’accélérer les mouvements, je voulais qu’il me supplie de le faire tout simplement jouir. Je voulais l’entendre hurler, je voulais sentir ses mains se resserrer sur ma taille je voulais voir sa semence couler… Je voulais qu’il me pousser qu’il m’embrasse qu’il m’écarte les cuisses pour me pénétrer avec violence et brutalité. Je voulais sentir son membre glisser inlassablement en moi, je voulais jouir sous ses coups de reins, ma poitrine tressautant sous ses coups de reins, mon dos se cambrer, mon intimité se contracter sur son membre totalement durci en moi. Je voulais jouir dans ses bras sentir sa langue contre la mienne, nos souffle coupé, ayant du mal a se remettre de cet ébat tout bonnement jouissif… voilà comment je voyais les choses avec Rafaello… J’imaginai un acte irréprochable. Un acte pur, des sentiments et des sensations plus que forts… Oui c’est absolument ce que je voulais de lui… Mais les rêves sont fait pour rêver, non ? Et le fantasme rester un fantasme, combien de gens réalisent leurs fantasmes ? Je me le demande bien… Pas beaucoup surement… Le voyant mettre l’eau plus ou moins chaude et remettre le pommeau de douche au dessus de nous, un léger frisson s’empara alors de moi. Dieu que c’était bon de sentir l’eau chaude sur son corps… « Satisfaite ? Maintenant à défaut de me chauffer, pousse toi de là et réchauffe toi va … Tu l’as bien mérité malgré tout. » Haussant un sourcil, le regardant furtivement je restais plus ou moins éloigné de lui, le regardant alors enlever son haut, boguant littéralement sur son torse la bouche s’entrouvrant doucement. Ne bougeant pas les yeux fixés sur sa musculature parfaite, je restai un long, très long moment à le regarder l’air de rien tout en déglutissant quelque peu. Passant ma langue sur mes lèvres je me collais lentement contre la vitre de la douche tout en le regardant longuement de bas en haut sans me gêner le moins du monde relevant alors mon regard sur ses yeux lui souriant faiblement. Il était… tout simplement parfait… Oui terriblement parfait… et il venait de m’exciter plus que de raison… Me redressant quelque peu je fermais les yeux pour essayer de me concentrer. Ne pas lui sauter dessus, ne surtout pas lui sauter dessus, douce erreur de ma part si je venais à faire cela, il ne voulait surement pas de moi… Non, certes je l’avais fait bander mais quel homme ne banderait pas sous mes frottement contre son membre ? Je me le demande bien. Toussotant quelque peu, je baissais lentement mon regard sur son bas ventre fixant alors la bosse inconsidérable de son entre jambe… Me léchant les lèvres je relevais les yeux en fermant a nouveau ceux-ci. « Une russe qui a froid … On aura tout vu. » Souriant en coin je tendis le bras pour lui pincer un téton avec conviction l’air de rien avant de me rapprocher de lui. Je n’aimais pas la distance… J’aimais bien être près de lui et pour une fois que j’étais d’humeur câline, autant en profiter au maximum dans un sens… Le prenant dans mes bras enfouissant ma tête dans son cou je fermais a nouveau les yeux tout en frissonnant de bien être. Il était parfait, il était tout simplement parfait, son corps, sa voix, sa façon d’être, tout de lui me plaisait et c’était bien la première fois qu’un homme me plaisait autant. Et plus on avançait et plus quelque chose me disait que lui et moi on pourrait bel et bien être proche, on s’entendait plutôt bien et la complicité qui naissait entre nous me plaisait démesurément, a tel point que j’en voulais encore et encore, je voulais le revoir alors que nous étions toujours ensemble, comme s’il pouvait me manquer déjà, c’était quelque chose de surprenant dans un sens… « Tu sais ce qu’elle te dit la russe ? J’y vis plus depuis neuf ans je te signal, je me suis acclimaté aux températures d’ici… Et… Et… je t’emmerde non mais oh ! » soufflai-je doucement en le serrant un peu plus contre moi, une main passant entre nos corps pour se faufiler sur son torse l’air de rien. Le caressant du bout de mes doigts je titillai alors lentement les quelques poils que je trouvais tout en soupirant de plaisir contre son cou l’embrassant doucement en me mouvant très lentement contre lui. « T’es au courant que tu es plutôt bien foutu l’italien… Même plus que bien… » soufflai-je l’air de rien en tirant lentement une de ses poils pour le taquiner tout en le lâchant caressant a nouveau le creux entre ses pectoraux tout en frissonnant de bien être, mon autre main se posant sur sa taille la lui caressent très lentement. L’eau chaude coulant sur nos corps, je soupirais longuement tout en continuant mes caresses de mes deux mains en tremblant quelque peu. « Merci… Merci beaucoup de faire ça, d’être là, de prendre ta journée pour moi alors que tu avais surement mieux à faire… C’est la première fois que je me sens si bien en compagnie d’un homme… Je le savais que tu étais un italien super… Je t’avoue les italiens… C’est les plus beaux pour moi … Et malgré tout ce qu’on peut dire sur eux et tout… ben… je m’en tamponne, et je suis russe et ouais j’aime les italiens… Je dois bien être la seule… » Dis-je en riant doucement embrasant alors très lentement son cou remontant a sa joue pour déposer un tendre mais long baiser sur celle-ci en frittant lentement mon nez contre sa peau. Collant ma joue contre la sienne je soupirais quelque peu, remontant alors ma main de sur sa taille avec extrême lenteur a ses cheveux les lui caressant longuement en gémissant quelque peu.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 18 Juin - 22:43

De ma vie, jamais je n’aurais pu m’imaginer une seule seconde, qu’il soit possible de s’attacher à une personne avec force et de façon des plus rapides qui soit. Et pourtant c’était bel et bien ce qui était en train de m’arriver. Certes je tenais déjà un tant soit peu à Nastazià avant. Mais ce n’était encore rien de comparable à ce qui était en train d’arriver. De plus en plus, au fil des minutes qui passaient, je réalisais qu’une réelle et forte amitié pouvait bien naître entre nous. Nous semblions véritablement être faits pour nous entendre l’un et l’autre, un tant soit peu. Certes j’ignorais totalement si nous pouvions nous entendre au point de devenir les meilleurs amis du monde. Mais pourquoi pas après tout ? Elle était une personne bien plus intéressante et attachante que ce que j’aurais pu initialement penser. Il était vrai que si j’avais pu choisir, je ne me serais pas contenté d’une simple amitié. Le fait qu’elle me plaisait démesurément depuis bientôt deux ans, était bien un fait que je ne pouvais plus me cacher à moi-même. Mais je ne cesserais sans doute jamais de le lui cacher à elle. Je ne tenais pas à ce qu’elle fiche de moi ou pire encore, si elle venait à apprendre qu’elle me plaisait d’une toute autre façon qu’en tant qu’éventuelle amie. Je ne doutais pas qu’elle devait savoir un tant soit peu, qu’elle me plaisait physiquement. Après tout, elle devait plaire à tous les hommes ou presque. Elle était une femme tout ce qu’il y a de plus belle et plus désirable. Ainsi, comment ne pas attirer n’importe quel homme ? Lui résister un tant soit peu, serait bien étrange et stupide puisque c’était tout bonnement impossible. Impossible de ne pas voir combien elle était belle. Impossible de ne pas avoir envie d’elle et plus encore. Je n’étais pas le genre d’hommes à avoir des coups d’une nuit tout simplement mais bel et bien à avoir quelques petites amies, de temps à autre. Jamais de relation vraiment sérieuse pour autant. Simplement des relations qui quelques semaines et au mieux, plusieurs mois. Mais jamais plus de cinq. J’ignorais si cela venait de moi ou non mais je devais bien reconnaître que toutes mes relations n’avaient pas faits long feu et que je ne parvenais vraiment pas à le regretter. Si ces relations ne duraient pas, c’était sans doute simplement qu’aucune de ces filles n’était faite pour moi. Dans le cas contraire, je ne doutais pas que je m’en serais rendu compte. Du moins je l’espérais ! Pourquoi en étais-je arrivé à penser à ces relations que j’avais pu avoir jusque là ? Tout simplement parce qu’à regarder Nastazià, je ne pouvais m’empêcher de songer que je ne serais pas contre une relation avec elle. Mais malgré le désir qu’elle réveillait en moi, je ne voulais pas d’une aventure d’une nuit ou quelques jours. Mais une véritable relation amoureuse. Mais surtout, d’une vraie histoire ! Pas simplement quelques semaines ou petits mois sur toute une vie. Oh non vraiment pas. Cette fois je voulais quelque chose de vrai, de fort et de sincère. Je voulais passer le plus de temps possible avec elle. Je voulais rire avec elle, discuter inlassablement avec elle, manger à ses côtés, me réveiller tout contre elle. Des envies que je n’avais pas forcément toujours eues avec mes ex petites amies. Etait-ce un signe ? Est-ce que ça signifiait quelque chose ? Je n’en savais foutrement rien ! Tout ce que je voyais, c’était qu’elle me plaisait de plus en plus et que je ne serais pas contre une relation sincère et forte, si possible durable aussi. Mais il était bien possible que cela n’arrive jamais. Rien ne me laissait penser qu’elle-même partageait cette envie. Non vraiment rien. Tout cela n’était que rêves et fantasmes. Désirs et envies pas forcément réalisables. La seule chose envisageable dans l’immédiat … C’était de garder tout cela pour moi et de me contenter de fantasmer en silence sans jamais espérer davantage de sa part. Je savais bien que je ne la méritais pas. Il était donc temps que je cesse de fantasmer encore et encore à son sujet. Enfin … Fantasmer à son sujet ce n’était pas bien grave et vraiment pas punissable, quel que jour que ce soit. Mais fantasmer à son sujet alors qu’elle était justement là à l’instant même, c’était tout autre chose. C’était … Vraiment gênant. Heureusement que je gardais encore un tant soit peu mon calme et le contrôle de mon corps. Dans le cas contraire, difficile de savoir comment je me serais sorti d’un tel pétrin. En avouant tout simplement qu’elle avait le don de m’exciter ? Pour moi ce n’était vraiment pas se sortir du pétrin que d’avouer clairement ça. Ce serait même d’une stupidité sans borne ! Non dans tous les cas, il était certain qu’il était préférable que je garde au maximum le contrôle de mon corps. Je préférais éviter toute situation trop gênante pour éviter que cela ne puisse un tant soit peu gâcher notre amitié naissante.

Malheureusement pour moi, parler d’amour avec elle alors que j’étais violemment attiré par elle, me donnait une étrange impression. Etait-ce une hallucination où les sentiments qui m’animaient la concernant, étaient-ils vraiment de nature … Amoureuse ? Non c’était tout bonnement impossible. Moi qui n’étais jamais véritablement tombé amoureux, comment pourrais-je l’être d’une femme que je n’avais vu qu’une fois toutes les deux semaines et seulement le temps d’un échange, durant deux ans ? Comment pourrais-je être amoureux d’une personne dont j’ignorais absolument tout ou presque ? C’était impossible, improbable … Horrible ! Oui c’était horrible, je le refusais. Je ne tenais pas à me tuer d’amour pour une femme qui n’avait très certainement que faire de moi. Certes sans doute me considérerait-elle, au mieux, comme un ami. Mais était-ce assez ? Non, bien entendu que non, pas pour moi du moins. Il valait donc vraiment mieux que je la ferme et continue de faire mine de rien. Sans doute que je faisais totalement erreur sur mes propres pensées et que, sitôt elle aurait quitté mon appartement, je parviendrais à y voir plus clair. Je ne pouvais tout simplement pas être amoureux ! C’était tout bonnement impossible ! Sinon je m’en serais rendu compte. C’était du moins ce que je pensais, et espérais du plus profond de mon cœur. « J’ai jamais été amoureuse moi, fin, ça doit être de la fascination ouais… Mais la vie est trop complexe, le cœur aussi... » Souriant quelque peu en la regardant un long moment sans ciller, je finis par détourner le regard en songeant que j’avais sans doute trop l’air d’un type qui se mourrait d’admiration pour la jeune femme qui se trouvait être en sa présence à cet instant là. Je ne voulais pas passer pour le dernier des crétins qui n’avait jamais vu de femme de toute sa vie. Ce serait tout bonnement ridicule ! « Tout est toujours trop compliqué. A croire que c’est trop demandé que de vouloir quelque chose de simple, de pas prise de tête … Un truc qui coule de source quoi. » Dis-je doucement en haussant vaguement les épaules, comme sur le ton de la conversation. Ce qui, à vrai dire, était bel et bien le cas. Nous discutions tous les deux, comme deux êtres civilisés, de tout et de rien sans le moindre souci apparent. Je n’avais jamais été amoureux et elle non plus. Nous parlions de cela, tout simplement, comme deux personnes qui peuvent se comprendre sur ce fait. Vraiment ? Pas tout à fait sans doute. Dans le fond, je ne savais plus très bien et en même je refusais de trop savoir. Je ne voulais pas réaliser avec brutalité que j’étais bel et bien en train de tomber amoureux d’une femme qui n’était vraiment pas faite pour moi. Je préférais me voiler encore un tant soit peu la face. Je voulais continuer ma vie comme bon me chantais, je voulais ne pas avoir à songer un seul instant que je puisse réellement tomber amoureux. Moi amoureux ? C’était bien impossible, totalement grotesque ! Si tel avais du m’arriver un jour, ça n’aurait pas été d’une personne que je connaissais aussi peu que je ne connaissais Nastazià. Si j’avais du tomber amoureux, ça aurait été de l’une de mes petites amies. Du moins c’était là ce que je pensais vraiment. Mais dans le fond, ne dit-on pas que la vie réserve des surprises ? Si et j’en étais parfaitement conscient. Mais les surprises étranges et parfois peu plaisantes, très peu pour moi, merci bien ! A croire que je n’avais pas assez donné comme cela durant ma vie alors que justement … J’avais beaucoup trop donné à mon goût ! Si seulement Nastazià avait été un rang inférieur au sien ou que moi-même j’avais été un tant soit peu au même niveau qu’elle, j’aurais pris cela comme un cadeau, une véritable bénédiction. Mais là … C’était presque honteux qu’un type comme moi puisse oser croire ne serait-ce qu’une petite minute, qu’il pourrait plaire à la jeune femme nettement au dessus de lui en tout points. Non vraiment il valait mieux pour moi que je reste sagement dans mon coin et continue de fantasmer silencieusement sur elle, sans jamais lui en souffler mot. Je ne tenais pas à ce qu’elle ait matière à rire à mon sujet. Ou pire … Qu’elle soit prise de pitié pour moi. Ce serait vraiment la meilleure façon pour m’achever pleinement. Avais-je besoin de cela dans ma vie ? Non vraiment pas ! Donc, j’allais rester sagement à ma place à la regarder comme un type foutrement attiré par elle. J’osais espérer qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Ce serait un comble pour moi qui espérais sincèrement pouvoir passer absolument inaperçu. Pourquoi étais-je encore en train de penser à cela alors que je n’étais même pas certain de l’aimer un tant soit peu ? Je devais vraiment arrêter de laisser mes pensées ainsi vagabonder. Ce n’était vraiment pas bon. Pas bon du tout ! Je n’osais imaginer la tête que je devais tirer à cet instant, comme à chaque fois que je pensais un peu trop. Le regard perdu, le visage vide d’expression. J’avais plutôt l’impression de me mettre totalement à nu et de laisser transparaitre un tant soit peu la faiblesse qui m’habitais. Difficile de cacher que j’étais une personne quelque peu torturée au passé tourmenté. Pourtant je ne comptais pas en parler à qui que ce soit. Les personnes à tout connaître de moi se comptaient sur les doigts d’une seule main. Seulement deux personnes … Ma sœur et mon frère de cœur. Bien entendu. Qui d’autre ? Personne … Je n’étais pas du genre à raconter ma vie à tout bout de champ et préférais bien plus écouter les autres se plaindre, sans jamais intervenir. Je ne cherchais même pas à faire entendre que ma vie était la pire. A quoi bon ? Je n’étais pas un pleurnichard. Bien au contraire, je faisais même tout pour être une personne forte et le rester ! Je voulais être fort, encore et toujours. Ne jamais faiblir, ne jamais baisser les bras, ne jamais faire preuve de faiblesse. Surtout pas …

Changeant radicalement de sujet, à croire que l’atmosphère s’était faite tendue sous mes propres tourbillons de pensées qui n’avaient de cesse de tourner dans mon esprit et me mettre à rude épreuve, nous parlâmes alors de sexe. Plus précisément de fellation. C’était fou comme il me paraissait très facile et presque normal d’aborder un tel sujet avec Nastazià. J’ignorais totalement pourquoi mais je devais bien reconnaître que j’aimais terriblement cela. C’était vraiment plaisant, intéressant, drôle, limite enrichissant, revigorant et rafraichissant. J’étais même, à vrai dire, terriblement surpris de voir qu’il était parfaitement possible de parler de sexe de façon tout à fait sérieuse et sans la moindre plaisanterie ou connerie cachée derrière. Non là … Nous parlions de façon tout à fait normale et naturelle, comme si c’était un sujet parmi tant d’autres. A vrai dire, ce n’était pas bien loin de la vérité. C’était bel et bien un sujet parmi tant d’autres. Seulement, il demeurait généralement tabou et n’était pas facilement abordé lors de conversations dites ‘civilisées’. Je ne comprenais pas bien pourquoi mais comme tout le monde je faisais bien avec. De toute façon je n’avais pas trop le choix non plus. Sinon ça se saurait ! Bref, autant dire que je découvrais combien il était bon et plaisant de discuter avec Nastazià. C’était presque trop simple de parler de tout, absolument tout, avec elle. Trop simple mais terriblement plaisant ! Une véritable bouffée d’air frais dans une vie trop dure et trop difficile à supporter. Il était vrai que malgré mon passé des plus compliqués, je n’étais pas du genre dépressif, pas bien dans sa tête ou … Pas bien tout court. Je n’étais pas replié sur moi-même, je n’avais pas l’air malheureux ou quoi que ce soit de ce genre. Bien au contraire même ! Je savais rire et plaisanter sur tous les sujets, même les plus choquants. J’étais celui par qui la bonne humeur arrivait bien souvent, je savais mettre une bonne ambiance même dans un lieu tout ce qu’il y a de plus mort. Bref, j’étais en apparence la joie de vivre incarnée. Mais dans le fond, ce n’était qu’un masque, un caractère que j’avais pris justement parce que j’avais bien trop souffert à mon goût et que Bordel, je ne méritais pas de me faire plus de mal encore ! Plutôt crever je dirais même, que d’accepter pareille chose. J’étais ce que j’étais et je me foutais bien de savoir si cela était acceptable par tout le monde ou non. Jamais je n’avais cherché à plaire à autrui et je ne comptais pas commencer maintenant. Sous mes dehors de mec optimiste, j’étais en fait une personne blessée qui avait connu trop de malheurs et qui tentait tant bien que mal de passer outre. Jusqu’à présent, personne n’était parvenu à deviner que je cachais en fait un lourd passé et une vie plutôt compliquée. Du moins personne que je n’avais décidé de mettre moi-même au courant. Et pour être honnête, ça me ravissais démesurément ! « Je n’en suis pas à ce point là quand même… Mais ce genre de pratique… c’est genre un truc intime, un truc d’amoureux tu vois ? Je me vois mal le faire avec n’importe qui puis je préfère que sa soit un homme que j’aime vraiment qui voit ça que tout le monde… C’est comme une sorte d’offrande tu vois ? » Fronçant les sourcils, je la regardais un long moment, semblant réfléchir intensément. Une offrande, des sentiments, de l’amour, un truc intime que seul celui qu’elle aimerait aurait le droit de voir … C’était … Wow … Tellement rare qu’une personne puisse vraiment tenir à ce qu’une seule et unique personne puisse avoir le droit de découvrir de cette façon la partie la plus intime de ladite personne. Aussi étrange que cela puisse paraître, je trouvais que celui qui aurait cette place là dans son cœur, aurait vraiment une très grande chance. Non pas que je désire moi-même particulièrement voir cette partie de son intimité ou lui faire découvrir cette partie là des préliminaires qu’elle ne connaissait pas. Bien entendu que non, je n’étais pas à ce point là non plus. Bien que l’idée de lui faire l’amour était vraiment très plaisante ! Bref, tout cela pour dire que … Merde je n’aurais pas été contre être ce type là moi ! Est-ce que ça voulait dire que j’étais amoureux d’elle ? Bordel il fallait vraiment que j’arrête de me poser ce genre de question dérangeante et gênante et plus vite que ça surtout ! Souriant quelque peu, je la regardais à nouveau d’un air sérieux et sincère. « Je trouve ça honorable. Aucun doute, le mec qui aura cette chance en sera très heureux, tu peux me croire. Reste plus qu’à espérer que tu le trouves maintenant. » Dis-je en lui souriant quelque peu avant de changer de sujet de conversation pour en revenir à la fellation. Surpris qu’elle me demande comment c’était de se faire sucer, je lui répondis sans vraiment me faire prier, mentionnant alors le fait qu’elle devait bien le savoir tout de même si elle avait déjà pratiqué cela. Ce à quoi elle me répondit que ce n’était pas son genre et qu’en plus de cela, le goût des préservatifs ce n’était vraiment pas ça. « On voit que ce n’est pas toi qui suce… Le gout du plastique est quand même là… Je pose facilement les questions, car je suis une fille sans tabou, sans gène… Désolée de t’avoir surprise… » Plissant le nez à ses premières paroles, j’eus un involontaire frisson rien qu’à l’idée. Levant la tête vers elle, j’eus bien du mal à cacher mon dégoût. « Non c’est pas moi qui suce et ça ne tend pas à changer le moins du monde. » Dis-je en frissonnant une nouvelle fois, tentant tant bien que mal de chasser les images assez … Choquantes pour moi, qui me montaient à l’esprit à cet instant là.

Finalement ce n’était peut-être pas si cool, bien, et tout ce qui s’ensuit, que cela, de pouvoir parler d’absolument tout avec une personne telle que Nastazià. Ca avait tout de même son quota de choses assez … Sordides et écœurantes. Enfin à mes yeux du moins. Je ne doutais pas que tout le monde ne partageait très certainement pas mon avis. Et c’était là tout ce qui faisait la richesse de notre ‘merveilleuse’ population. La diversité … « Ne t’excuse pas ! C’est vraiment plaisant de pouvoir aborder tous les sujets avec quelqu’un même ceux dits ‘tabou’. J’étais surpris que ce soit à moi que tu poses une telle question mais crois moi… Ca ne me dérange vraiment pas. Au contraire j’aime bien ! » Finis-je par avouer en souriant en coin, sans détacher mon regard d’elle. Réalisant qu’à trop la regarder j’allais finir par craquer et la vouloir pour de bon, autant dans mon lit que dans ma vie, je détournais l’air de rien le regard. Je ne voulais et ne devais surtout pas craquer ! « Et arrête avec ton petit regard désolé ! » Dis-je l’air de rien avant de lever un regard franchement taquin à son encontre. La taquiner… J’aimais terriblement ça. J’étais complètement fan même ! Ca allait vraiment finir par devenir un passe temps à part entière à ce rythme là, c’était certain. J’aimais guetter ses réactions et la tester quelque peu, pour mieux la taquiner par la suite. Ce n’était en rien de la moquerie ou même de la méchanceté. Mais bel et bien une façon de m’amuser et de la taquiner un peu. C’était la preuve que je me sentais vraiment bien en sa présence. Dans le cas contraire, j’aurais été bien davantage sur la réserve alors que là ce n’était vraiment pas le cas du tout. J’ignorais si elle s’en rendait elle-même compte. Sans doute que non. Après tout elle ignorait tout de moi. Absolument tout oui … Et j’ignorais encore totalement si elle ferait ou non, un jour, parti de ceux qui pouvaient se vanter de me connaître par cœur, de mon caractère à mon passé en passant par ma vie actuelle, celle que je menais aux yeux de tous et ma véritable vie dans le fond, que bien peu de monde connaissait vraiment. Apprenant par la suite qu’elle désirait vraiment passer le plus souvent possible chez moi mais qu’elle se retiendrait tout de même un tant soit peu, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer qu’au contraire, ma porte demeurerait grande ouverte et qu’elle pourrait venir quand bon lui semblerait. Ce n’était surtout pas moi qui allais l’en empêcher. Surtout pas même ! Je ne serais que trop heureux à vrai dire, de pouvoir l’accueillir ici à tout bout de champ et pour quelle que raison que ce soit. Du moment que ça ne concernait pas toujours la drogue. Sinon je ne pourrais m’empêcher de vouloir qu’elle quitte ma vie pour ne redevienne qu’une simple cliente comme de par le passé. Je ne voulais pas créer un fort lien avec elle si elle-même de son côté, ne me voulait dans sa vie que pour le fait que j’étais un dealer qui vendait de la très bonne marchandise. Ce n’était ni envisageable ni même acceptable. Ça ne me ferait que plus souffrir encore, si tant est que ce soit possible. Je n’étais en rien un type maso. Autant dire que lorsque je pouvais éviter de souffrir que ce soit physiquement ou émotionnellement, je le faisais avec un immense plaisir ! « Fais gaffe mon chou… tu risques de me voir débarquer avec un plat russe fait maison, avec un sac et tout et pyjama parti devant la télévision a regarder des films en pagailles et discuter de tout et de rien, tu me donnes envie de ça… » Haussant un sourcil, je lui adressais un regard légèrement moqueur avant de rire quelque peu à cette idée. J’imaginais parfaitement Nastazià débarquer chez moi lors d’une après-midi parmi tant d’autre, avec dvd et tout ce qui s’ensuit, pour se poster chez moi et ne plus en bouger jusqu’au lendemain matin. Pour elle, oui vraiment pour elle, je ferais l’effort de faire sauter une soirée et nuit de travail, simplement pour pouvoir passer du temps avec elle. Et ce, pour la simple et bonne raison qu’elle me plaisait démesurément et que je voulais franchement apprendre à la connaître, comme jamais. Je voulais tout savoir d’elle, je voulais devenir son ami, son confident, son protecteur, son … Tout ? Oui … Je voulais être son tout. Je voulais qu’elle ouvre les yeux et réalise qu’elle était finalement tombée amoureuse de moi. Je voulais vivre et connaître une grande histoire d’amour avec elle. Mais stop … Il fallait que je redescende sur terre et vite. Ce n’était tout bonnement pas réalisable et il était grand temps que j’accepte de voir les choses telles qu’elles étaient. Un ami ok … Mais plus ? Pour d’autres femmes bien sûr que oui. Mais pour elle jamais. Je n’étais pas assez bien pour elle, il fallait bien que je reconnaisse au moins cela. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle avait besoin d’un homme riche parce qu’à mes yeux, l’amour et l’argent n’avaient rien à voir ensemble. Simplement … Elle avait besoin d’un homme intelligent qui avait suivit des études, qui avait un bon boulot, quelqu’un de stable et de sérieux. Un homme capable de l’aimer et de l’aider à élever sa fille. Un homme qui était capable de conjuguer vie professionnelle et vie familiale sans le moindre souci, un type qui ne courait pas le risque constant de finir en tôle du jour au lentement pour vente de drogues. Bref, je n’étais pas fait pour elle. Et ce n’était pourtant pas l’envie qui manquait !

« Youhou pyjama partie ? » Demandais-je alors en relevant un regard taquin et tendrement moqueur vers elle, sans jamais me départir de mon léger sourire. J’étais en train de prendre sévèrement goût à sa présence, à nos conversations, à nos projets et à notre complicité. Ca allait me rendre dingue. Prenant une mine faussement contrite, j’ajoutais doucement, l’air d’avoir l’esprit ailleurs. « Merde j’oubliais que mon pyjama se résumait à … rien. » Dis-je l’air de rien et le plus sérieusement du monde avant de rire doucement. « Bon … J’avoue que c’est faux ! Mais oui … L’idée d’échouer devant une série de films avec un immense saladier de pop corn sucré, me plais bien ! Tout comme l’idée d’une taquinerie que je pourrais t’avoir lancé et qui pourrais t’avoir donné l’envie de me balancer un oreiller dessus. Petite taquinerie qui se finirait bien entendu en bataille de polochons. Je devrais sans doute acheter des oreillers en mousse pour limiter les dégâts … » Concluais-je en regardant dans le vide, l’air d’imaginer sérieusement la scène et de vraiment envisager de racheter des oreillers juste pour l’occasion et pour éviter qu’une éventuelle bataille de polochons ne puisse faire des dégâts en laissant des tas de petites plumes blanches de partout dans mon appartement. Est-ce que j’envisageais sérieusement de telles scènes ? A vrai dire, moi-même je n’en savais trop rien. Mais je devais reconnaître que le simple fait de les imaginer, me plaisais d’une façon assez choquante et surprenante tant c’était démesuré. Oui ça me plaisais et pas qu’un peu ! Quant à savoir si ça se déroulait vraiment ainsi, j’étais bien loin de pouvoir le deviner. Je n’étais pas doté de talents de voyant. Je ne lisais pas dans les cartes, ni même dans les boules de cristal et encore moins dans les étoiles et leur disposition dans le ciel à telle ou telle heure. Bref … Qui vivra verra ! Parlant par la suite de nos pays d’origine, mais plus encore de la Russie, du froid et de la vodka qui s’y trouvait en grande quantité, je ne pu m’empêcher de plisser le nez à l’idée de boire ne serait-ce qu’une seule goutte d’alcool. J’étais le genre de type à ne vraiment pas tenir l’alcool et honnêtement, c’était assez gênant et carrément honteux. Ceci expliquait pourquoi je prenais autant de plaisir et ne me plaignais pas le moins du monde de jouer tout le temps le rôle de Sam pendant les soirées partagées avec mes amis qui, pour leur part, ne se privaient pas un seul instant pour boire verre sur verre. Toutefois il n’était pas rare que l’on me propose de boire au moins un verre en m’affirmant que ce n’était pas une aussi petite quantité qui allait m’empêcher de prendre le volant par la suite. Dans ces moments là j’étais assez gêné et ne savais trop comment expliquer comment c’était possible qu’un seul verre puisse être déjà de trop. Jusqu’à présent, jamais personne n’était parvenu à me comprendre. Moi-même je ne me comprenais pas d’ailleurs. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé de boire à plusieurs reprises dans mon passé. Lorsque j’avais commencé à vivre la vie d’un vrai jeune américain, à faire plus ou moins régulièrement la fête, il m’était arrivé de boire. Et à chaque fois ça ne manquait pas. Au boire de quelques petits verres, alors que les autres étaient simplement gaies, moi j’étais terriblement éméché et au bord du coma éthylique. Honteux … Véritablement ! Finissant par avouer clairement à Nastazià que j’étais non seulement inculte concernant le genre de tenue que pouvaient porter les russes, mais aussi que je ne tenais pas le moins du monde l’alcool, je fus franchement choqué de la voir exploser à nouveau de rire. Avais-je dis quelque chose de drôle ? Non … Rien que la vérité. Une triste et stupide vérité. Haussant les sourcils, je me redressais quelque peu en la regardant sans vraiment comprendre et sans broncher un seul instant, attendant simplement qu’elle partage son hilarité avec moi. Histoire que l’on soit au moins deux à rire pour le coup car là … Je ne voyais pas ce que j’avais dis de drôle. Etais-je vraiment marrant à ce point ? Je n’en n’avais pourtant pas l’impression non. Mais dans le fond, nous sommes toujours mauvais juge de nous même. Il parait du moins ! « Des esquimaux ? Tu as le droit de sortir va… Rah… Je te montrerais des photos un jour va… Non mais je te jure… inculte des fringues va ! Et pour l’alcool, écoute… Moi je m’en fiche de te voir saoule… au pire j’ai de la place chez moi si t’es trop out pout rentrer tu dormiras chez moi… Mais je veux te voir tout ivre mort va… Tu fais le con c’est ça ? » Levant les yeux au ciel, je lâchais un léger rire avant de la regarder à nouveau, tout sourire. Elle se foutait vraiment de moi et c’était ça qui la faisait se marrer à ce point ? Heureusement que je n’étais pas susceptible. C’était même tout le contraire puisque l’autodérision était ma meilleure amie pour ne pas dire ma sœur de cœur ! Mais tout de même, se foutre de moi de la sorte … Elle aurait put s’abstenir ! Ou pas en fait … J’aimais beaucoup trop la voir rire pour accepter qu’elle cesse cela. Son rire était … Je ne savais trop comment le décrire. Mais voir son visage s’illuminer littéralement et ses yeux briller … Elle était en train de me rendre complètement dingue ! Il n’y avait pas d’autre mot pour dire cela tant c’était sérieusement puissant. « Ouais bon … Rhââââ je vois pas comment j’aurais pu deviner pour les fringues que portent les russes hein ! Peut-être à la télé et encore ! Hum pour répondre à ta question … Comment dire ? Quand je suis ivre je ris pour un oui ou pour un non, je dis des conneries rarement drôles et qui ne font rire que moi. En plus de ça je suis incapable de tenir en place et je bouge dans tous les sens. Je suis bavard aussi ! Je raconte tout et n’importe quoi et rarement des trucs intéressants. J’oublie qui je suis, où je suis et parfois même j’en viens à m’inventer une vie et une personnalité. Et il m’est aussi arrivé de me montrer un peu trop démonstratif des sentiments que je pouvais alors ressentir. Bref … Crois moi ce n’est pas beau à voir sauf si ton objectif est de te foutre de moi alors oui, là y’a carrément de quoi ! » Avouais-je sincèrement en plissant le nez à cette seule idée.

Parlant par la suite d’enfants, mais plus précisément de sa fille qu’elle avait malheureusement perdu dans un accident de la route, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer que cela ne risquait pas de m’arriver lorsqu’elle lâcha qu’elle ne me le souhaitait pas. Pour ce faire, encore aurait-il fallut que j’eus des enfants. Or, c’était très loin d’être le cas puisque je n’étais pas même en couple et que je ne comptais pas faire des enfants avec une parfaite inconnue ou la première venue. « Dis pas ça… Tu trouveras la femme de ta vie… Puis de nos jours y’a les mères porteuses, ou l’adoption… Pourquoi tu n’adopte pas ? » Soupirant doucement, je détournais le regard en restant un moment silencieux, méditant sur ses paroles. Mère porteuse, adoption … Avais-je vraiment la gueule d’un type qui voulait être père célibataire ? Avais-je vraiment l’air de vouloir des enfants sans avoir une compagne, voir une femme, dans ma vie ? Ce n’était pas dans mes projets non. Absolument pas même ! Je ne tenais pas à donner ce genre de vie à d’éventuels enfants. J’avais toujours désiré fonder une famille, une vraie, avec deux parents mariés et des enfants. Etait-ce trop demandé ? Il fallait croire que oui … « Je ne veux pas adopter ou avoir recours à une mère porteuse pour avoir des enfants. J’ai toujours rêvé de fonder une famille. Mariage, maison, enfants … Bref tout ça quoi. Mais la vie que je mène actuellement ne tend vraiment pas à m’offrir ça par la suite de je vais me contenter de ce que j’ai tout simplement. » Dis-je en haussant à nouveau légèrement les épaules, comme si ça m’étais égale. Alors que dans le fond … Bordel que j’étais déçu de ne pas avoir droit à tout cela. De toute évidence, c’était trop demandé que de vouloir avoir une famille simple, normale, qui pourrait me rendre heureux. Mais en tant que dealer de drogue, je ne me faisais pas trop d’espoirs insensés. Je savais parfaitement que tout était foutu par avance. Je ne pourrais jamais connaître tout cela, il fallait que je me rende à l’évidence et vite. C’en était terminé pour moi, de croire aux contes de fées ou aux rencontres hasardeuses qui donnaient lieu par la suite à une belle et merveilleuse histoire d’amour. Tout le monde savait bien que ça, ça n’arrivait que dans les films et livres d’amour et non pas dans la vie réelle. Qu’on le veuille ou non, c’était là des histoires qui étaient tout juste bonnes à être racontées à des enfants pour leur faire croire qu’un jour ils pourraient connaître l’amour, le bonheur et la joie d’être parents. Redescente sur terre brutale, rien de tout cela n’était réel ou même possible. Continuant alors de discuter avec Nastazià, j’appris à peu près tout ce qu’il y avait à savoir concernant sa fille et son décès. Mais aussi, toutes les rumeurs qui avaient pu courir par la suite. Songeant que je faisais bien de ne pas lire ces foutus magazines people, je me penchais légèrement pour attraper doucement sa main fine et douce et entremêler lentement nos doigts sans la quitter du regard. C’était plus un geste amical de réconfort qu’autre chose et pourtant, j’avais comme la sensation que des milliers de fourmis courraient dans ma main à cet instant. Le souffle coupé, je tentais de faire abstraction de cette violente attirance et du fait que j’avais envie d’elle, pour ne penser qu’au sujet actuel. A savoir sa fille, sa fille et ces putains de magazines ! Retirant par la suite ma main avec lenteur tant je sentais qu’à la garder ainsi je ne voudrais plus la relâcher, je ne la quittais pas un seul instant du regard, soufflant alors lentement comme pour retrouver pleinement mon calme. « Ouais … J’ai peu d’amis, enfin, beaucoup de collègue de boulot, ou des acteurs, fin le monde des stars quoi mais ça craint… C’est eux qui m’ont plongé dans cette drogue… » Plissant le nez, je finis par soupirer doucement en levant vaguement les yeux au ciel avant de la regarder à nouveau. « T’as vraiment de drôles d’amis la russe. » Dis-je doucement en souriant quelque peu en coin sans la quitter du regard, aimant la voir elle-même me regarder avec autant d’insistance. Est-ce que je lui plaisais un tant soit peu ? Sans doute peut-être que oui, physiquement. Sans me vanter ou être imbu de ma personne, j’avais un minimum conscience du fait que je pouvais plaire aux femmes. Je n’étais pas moche, sans pour autant être un canon de beauté. J’étais … Potable, acceptable … Bref, je n’étais pas une erreur non plus. Le sujet que nous abordâmes par la suite, me fit brutalement retomber sur terre, comme jamais. Parler de viol … Quelle idée bizarre n’est-ce pas ? Surtout parler du fait qu’en Italie il y avait un nombre incalculable de violeurs et que j’en étais parfaitement conscience puisque là où je vivais lorsque j’étais encore en Italie, il y avait un sacré tas de viols qui avaient lieu tous les jours. Ce que je finis par lui dire alors, d’une voix égale, comme si c’était presque banal. Non ça ne l’était pas et ça ne le serait jamais. Mais à croire que le viol était monnaie courante de nos jours, ce que je n’admettrais jamais. « J’ai été violée à l’âge de quinze ans… D’où la naissance de Camylia. » Serrant franchement les dents à cette annonce, je soupirais quelque peu avant de relever le regard vers elle, constatant qu’elle s’était un tant soit peu remise de ce viol. Dans le cas contraire, elle n’aurait pas eut l’air aussi peu intéressée par cette annonce qu’elle venait de faire. « Je m’en serais douté oui … Et il a su … Que tu as eu un enfant ? » Demandais-je d’une voix presque aussi égale, pour ne pas rendre le sujet trop lourd et insistant. Je ne tenais pas à ce que la tension soit palpable dans la pièce, sous la difficulté d’un sujet quel qu’il soit.

Parlant par la suite de sexe, je me surpris moi-même à parler d’un sujet assez gore, désirant changer le plus vite possible de sujet tant je venais de me choquer franchement. Ce qui eut le don de faire rire Nastazià, au point de la faire pleurer pour de vrai et durant un long moment. Lorsqu’elle retrouva son calme, se fut pour me dire qu’elle était désolée mais que j’étais trop beau. Plissant le nez et faisant mine d’être vexé, je lui demandais alors si elle espérait se faire pardonner en me lâchant ainsi un compliment. C’était bien entendu une plaisanterie parmi tant d’autres. A aucun moment je n’avais eu l’intention de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Je n’étais pas du genre à me vexer ou à faire la gueule pour un oui ou pour un non et encore moins lorsque ça concernait Nastazià que j’appréciais sincèrement. La voyant prendre un air triste et littéralement de pauvre petite fille, je sentis mon rire s’étrangler dans ma gorge lorsqu’elle prit une mine boudeuse en faisant ressortir sa lèvre inférieure. Le regard posé sur ses lèvres, je déglutis difficilement en sentant mon cœur avoir un véritable raté tant l’envie de plaquer mes lèvres sur les siennes et les suçoter avec gourmandise avant de glisser ma langue entre elles, était des plus puissantes en moi en cet instant. Je crevais d’envie de l’embrasser comme jamais on ne l’avait embrassé. « S’il te plait… Tu ne veux pas non plus que je vienne sur tes genoux et que je m’excuse telle une petite fille ayant fait la plus grosse bêtise de sa vie ? Tu veux un baiser aussi ? Et je le pensais vraiment… Tu es beau.» Un baiser ? Oh oui que j’en voulais un ! Un vrai et franc baiser. Un baiser comme jamais, un baiser qui nous couperait le souffle et ferait battre plus rapidement nos cœurs. Un baiser qui se ferait si insistant et langoureux qu’il causerait de légers bruits, signe que nous nous emballions franchement. Mais … Merde je devais redescendre sur terre ! Ce n’était pas de ce genre de baisers qu’elle parlait. Elle entendait très certainement par là, un simple baiser amical sur la joue et rien de plus. Il ne fallait pas que je m’attende à trop non plus … Fini les fantasmes et plus vite que ça ! « Non c’est bon … Je te pardonne pour cette fois. Mais n’en profite pas trop hm ! Et merci pour le compliment. Même si je t’ai entendu et cru la première fois. » Soufflais-je doucement en lui adressant un regard quelque peu taquin. A croire que je ne savais plus rien faire d’autre que la taquiner ouvertement. Ce n’était pas bien loin d’être le cas à vrai dire. J’aimais terriblement cela. Quel mal y avait-il à cela ? Aucun à vrai dire … Pas à mes yeux du moins. Tant qu’elle ne me disait pas elle-même et de façon on ne peut plus claire, qu’elle voulait que j’arrête cela … Eh bien je ne le ferais pas, tout simplement. En espérant tout de même qu’elle ne soit pas sanguine au point de s’emporter sur un coup de tête, sans même crier gare. Pas comme moi en résumé … Mais quelque chose me disais que ce n’était nullement le cas. Même si dans le fond je n’en savais foutrement rien et que je ne pourrais sans doute que le découvrir à mes propres dépens. Parlant alors de frites, mayo et ketchup, je ne pu m’empêcher de rire doucement lorsqu’elle me lâcha que je pouvais remercier dame nature de m’avoir permit d’être bien monté, comme tout européen. Entrant dans son jeu, je fis alors mine de remercier gracieusement ladite dame nature pour m’avoir fais naitre américain. « J’ai connu un type une fois… Identique à ta description… Putain des coups de reins… Mais rien… Il se serait masturbé c’était pareil, il était seul sur ce coup là… Y’a vraiment des mecs qui craignent. En fait y’en à même plus que tu ne le penses… Crois-moi… La moyenne chez les européens c’est quoi ? Quinze ? Seize ? Ça va… C’est déjà pas mal ça, m’enfin moi je m’en fou. » Lâchant un bref rire presque malgré moi, je posais une main sur ma bouche pour ne pas rire davantage, finissant par me concentrer sur l’image dudit type qui avait donné des coups de reins en vain. Bordel … L’imaginer avec un mec suffisait à me calmer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! Jalousie ? C’était grotesque, totalement. Elle ne m’appartenait en rien, je n’avais donc strictement pas le droit d’être ne serait-ce qu’un tant soit peu jaloux la concernant. « Hm … Vraiment désolé pour toi sur ce coup là. Elle faisait combien ? Neuf, dix ? Moins ? Hum … C’est drôle mais demande à un mec et il saura toujours répondre à ce genre de question ! La moyenne mondiale est de quatorze et en Europe elle est de quinze. » Dis-je doucement l’air de rien et sans la regarder, comme si nous étions en train de parler d’un sujet tout à fait normal et commun, pas le moins du monde décalé et étrange ! Parlant par la suite de tout ce qui était bouffe américaine, je ne pu m’empêcher de lâcher que tout était gros en Amérique. Mettant un moment à réaliser le sous entendu que je n’avais pas placé là de façon volontaire, j’insistais en reprenant mes propres dires, disant simplement que les gens étaient gros, le pays, les bâtiments, donc le contenu des assiettes aussi. Mais commençant à connaître Nastazià, je ne doutais pas qu’elle avait du intercepter le sous entendus que je n’avais pourtant pas fais exprès de lâcher. « Te casse pas la tête va, j’ai compris ton petit manège ! Je t’en veux pas va, Si tu veux qu’en plus de la mayonnaise et du Ketchup on rajoute de la saucisse pourquoi pas ! Soyons fou ! Aucun tabou mon chou ! » Croisant son regard aussi taquin que coquin, je riais doucement en faisant mine de lever quelque peu les yeux au ciel. Pour une fois que je n’avais pas fais exprès de parler de sexe et que j’avais tout fait pour détourner le sujet de conversation de cela, c’était elle qui le remettait sur le tapis. Cette fille aurait ma peau ! « Tu veux pas non plus qu’on rajoute le concombre non ? Je te ferais remarquer que moi je n’ai pas fais exprès de retomber dans ce sujet hm … » Dis-je alors en haussant un sourcil moqueur, sans la quitter de mon regard franchement coquin. Mentionnant ensuite la mort dans notre conversation, je n’eus aucun mal à comprendre que j’aurais vraiment du éviter cela, préférant alors changer radicalement de sujet et le plus rapidement possible, parlant alors de notre relation. Plus précisément, de notre amitié naissante.

Je fus franchement surpris d’apprendre qu’elle avait voulu m’aborder d’une toute autre façon et apprendre à me connaître, durant longtemps, sans pour autant oser le faire. Il fallait qu’elle me fasse cette annonce pour que je réalise à quel point j’avais pu être moi-même con de n’avoir jamais osé en faire de même alors que depuis très longtemps déjà, je crevais d’envie d’apprendre à la connaître pour de vrai ! La voyant rougir lorsque je lui fis cette remarque, j’hésitais un moment sans trop comprendre les raisons de sa gêne évidente. Etait-ce le fait que je voulais moi-même apprendre à la connaître autrement qu’en tant que simple cliente, depuis longtemps aussi, sans avoir jamais osé le faire ? C’était surprenant mais plaisant de la voir rougir pour pareille chose. « Monsieur est timide ? Ne t’inquiète pas je comprends… Heureusement que j’ai fait un malaise devant toi, sinon on serait resté comme deux cons sans rien se dire pendant de long mois encore… Putain ce qu’on craint pour nos âges… » Riant doucement, je levais vaguement les yeux au ciel avant de tourner un regard tendrement moqueur vers elle en souriant en coin. Mais elle avait foutrement raison … On craignait comme pas permit ! Quelle idiotie que de n’avoir jamais trouvé le courage de se parler en tant que personnes pour éventuellement devenir amis par la suite, préférant rester campés chacun de notre côté par hum timidité ? Hésitation ? Stupidité tout simplement … Oui sans doute que ce n’était rien de plus et rien de moins que de la stupidité de notre part à tous les deux au final. Quoi qu’il en soit nous étions de toute évidence en bonne voie pour changer cela et le plus rapidement possible. Pour la simple et bonne raison que nous semblions tous les deux avoir la véritable envie d’apprendre à nous connaître et attraper au passage la chance que nous avions de devenir, sans doute, des amis. J’aurais aimé plus … Mais il ne fallait pas trop rêver non plus ! Et il ne fallait surtout pas être trop gourmand. Regardant à nouveau la jeune femme, je lui adressais un nouveau sourire, franchement sincère comme à mon habitude. « La situation ne s’y prêtait pas. On ne pouvait pas savoir que l’un comme l’autre, nous avions envie d’une quelconque amitié. » Dis-je simplement sans me départir de mon sourire avant de détourner à nouveau le regard. Parlant par la suite à nouveau d’amour et tout ce qui s’ensuit, je compris sans mal qu’elle avait intercepté le regard que j’avais posé sur le tableau qui la représentait, même si cela elle l’ignorait totalement et fort heureusement pour moi ! Soupirant doucement, je me contentais alors de lui dire que je voulais la laisser sur son piédestal à la regarder sans jamais tenter quoi que ce soit. Je ne voulais surtout pas me taper une honte monumentale en lui disant clairement que c’était elle qui me plaisais, ou pire encore, qu’elle m’offre un refus des plus éclatants et violents. « Quand tu dis piédestal… Elle est quoi ? Elle est connue ? Tu sais… Les personnes connues tombent aussi amoureux de gens normaux si je puis dire… Franchement… Je ne vois pas ou est le souci, tu te fais trop de souci car tu es dealer Rafaello… Tu sais il y a bien pire dans mon monde, dealer finalement a côté c’est les bisounours… Faut pas croire va… Enfin je ne comprends pas réellement j’ai beaucoup de mal car pour ma part je sais que si mon mec était dealer ça ne me poserait pas de souci… Je crois même que par amour, s’il venait a tuer quelqu’un je le couvrirai comme jamais et ferait en sorte qu’il ne se fasse pas chopper… Mais ça moi ça… Alors je ne suis pas d’une grande utilité dans le fond… Désolée, Cannouille en mode conseillère je sais pas faire.» Souriant franchement sous ce flot important de paroles, je levais un regard quelque peu moqueur et taquin vers elle, mettant un moment avant de soupirer doucement et retrouver une once de sérieux pour trouver une réponse susceptible de lui convenir. Je ne savais trop que dire ni même comment prendre ce qu’elle venait de me dire. C’était assez agaçant dans le fond, de ne pas trouver mes mots pour lui expliquer ceci ou cela. Je ne tenais pas à ce qu’elle apprenne que la fille en question n’était autre qu’elle. Et en même temps ses paroles jetaient un doute sur mes propres décisions. Se pourrait-il qu’elle puisse me laisser une chance si elle venait à apprendre que c’était elle la fille qui me plaisait démesurément ? Malgré toutes ses paroles, j’en doutais malheureusement. C’était presque impossible que ça puisse m’arriver. C’était genre … Bien trop beau pour être vrai et possible ! Elle disait cela parce qu’elle ne se retrouvait pas face au cœur du problème. Elle disait cela parce qu’elle était justement bien loin de s’imaginer une seule petite seconde, que c’était elle le sujet de la conversation. « Il n’est même pas question uniquement de cela … Peu importe la différence qu’il existe entre nous. Le vrai problème c’est que … Je tiens trop à elle pour lui imposer ma vie, mon rythme … Tout ce qui tourne autour de la drogue quoi. Je préfère m’imaginer qu’elle va finir avec un type bien sous tous rapports, sans problème, avec un boulot stable et tout ce qui s’ensuit. » Finis-je par dire sans oser affronter son regard, préférant regarder tantôt le mur derrière elle, tantôt mon assiette et la table. C’était d’autant plus dur pour moi de dire ce genre de paroles, car elles étaient tout bonnement vraies et sincères. Je ne parlais pas à la légère, c’était certain. « Et ne t’inquiète pas … Tu n’es pas si mauvaise que cela en conseil ! Simplement ils ne sont pas forcément applicables. » Ajoutais-je en la regardant à nouveau et lui souriant quelque peu comme bien souvent.

Changeant ensuite de sujet, je fus surpris lorsque Nastazià me demanda si cela faisait salope le fait de coucher sans forcément être en couple. Question que je trouvais des plus étranges, lui répondant simplement que non. Dans le fond, pourquoi les hommes auraient-ils droit aux aventures d’une nuit et non pas les femmes ? C’était, à mes yeux, complètement stupide ! Ce dont je lui fis d’ailleurs part, la voyant ensuite réagir vivement à mes paroles, de toute évidence ravie et mentionnant le fait que je n’étais pas comme les italiens qu’elle connaissait. Certes, il y avait bien plus italien que moi. A croire que tout ce que j’avais du subir et voir dans le passé, m’avais forcé à changer pour ne pas être pareil à tous les autres. Et à présent je me remerciais sincèrement pour cela ! Je lâchais alors que je préférais me servir de mon cerveau plutôt que d’autre chose, entendant clairement que de ma queue. C’était bien la raison, sans doute, pour laquelle je favorisais davantage des relations de courtes durées plutôt que des aventures d’une nuit. « T’es intelligent… Il parait que quand on est écœuré de certaines choses on les fuit… Peut être qu’à force d’entendre parler de viols et tout… ça t’as rendu ainsi ? J’aime bien que tu puisses penser par ton cerveau et non ta queue… Mais ça tu sais y’a pas que les italiens crois moi… Ah le canapé est confortable ? Tant mieux je m’en serai voulu sinon… Mais tu sais ça ne m’aurait pas gêné que tu dormes avec moi vraiment, j’ai confiance en toi. Puis promis je ne frappe pas pendant que je dors ! » Voyant qu’elle insistait sur le fait que j’avais dormis sur le canapé plutôt que dans le lit avec elle, je levais les yeux au ciel en souriant quelque peu en coin en lui lançant un regard moqueur. « Bon pour mes jambes je ne promet rien… » Riant doucement à cette annonce, je restais un moment à rire avant de me passer la langue sur les lèvres, mordillant ensuite l’une d’elles avant de reprendre la parole. « Nastazià … J’ignorais totalement quelle aurait été ta réaction si tu t’étais réveillée en me trouvant dans le même lit que moi. Tu aurais pu avoir peur, t’imaginer que j’en avais profité ou je ne sais quoi. C’est pour ça que je n’ai pas dormi avec toi, point. De toute façon maintenant que c’est fait, c’est fait. Et je te ferais remarquer qu’un genou mal placé aurait pu m’être … fatal ! » Dis-je doucement en souriant quelque peu en coin. Cette fille était vraiment … Trop craquante ! Et encore, c’était bien entendu un euphémisme. « Moi intelligent ? Non vraiment pas … Mais je pense qu’en effet, le fait d’avoir trop souvent entendu parler de viol, m’a empêché de prendre la pente dangereuse qui mène au machisme et autres comportements de ce genre de la part du mâle de base. » La conversation continuant sur ce terrain là, j’en vins à être plus surpris que jamais en l’entendant me dire que si j’étais jaloux et possessif, ce n’était en rien un problème. Riant nerveusement à ces mots, je lui fis donc remarquer qu’elle n’avait jamais rencontré de jaloux maladie ou possessif excessif dans sa vie, pour dire ce genre de choses. « Ben… Tu veux que je le rencontre comment ? Même en ami, je n’en ai pas…Mais tu sais je trouve que y’a des défauts qui sont pire que la jalousie maladive et la possessivité excessive… tu ne bas pas les femmes que je sache ? Tu n’es pas un enfoiré… Tes loin d’être tout ça…. J’avoue que… Faire la bise a un homme ce n’est pourtant pas grand-chose, mais je pense que si la confiance est au sain du couple ça devrait le faire non ? Comment elles réagissaient tes ex ? Je n’ai jamais été réellement jalouse… Il y a un homme en ce moment qui me rend plus ou moins jalouse… Mais en fait, je me demande si c’est vraiment de la jalousie… Donc j’essaie d’ignorer… Mais quand j’y pense… Je me dis que si j’étais avec un homme que j’aime, je crois que je serais jalouse… » Soupirant doucement, je fronçais quelque peu les sourcils, posant alors mon coude sur la table et mon menton dans ma main en lançant un bref regard circulaire à la pièce. Un autre l’attirait et la rendait un tant soit peu jalouse. J’avais perdu d’avance. Nouvelle raison d’abandonner la partie avant même de prendre la décision d’y jouer. Je ne tenais pas à être tourné au ridicule ouvertement. « Hm … Comment elles réagissaient ? Les moins patientes m’ont laissé tomber. Les plus patientes … Elles ont attendues et espérées que je puisse changer par amour. Mais pour ça il aurait fallut que je puisse les aimer, ce qui est loin d’être le cas. Bref … Crois moi je doute que qui que ce soit puisse supporter une personne aussi jalouse et possessive que moi. Si ce n’est une femme sans intérêt, passive, silencieuse, qui se laisse écraser et qui accepte d’obéir à tout va. Donc … Pas le genre de femme que je veux. Celle qui me plaît … N’est pas comme ça, du tout. Quant à la confiance … Je pense que le jour où je serais en couple et amoureux, si ça m’arrive, ce ne sera plus une question de ça … Simplement je ne supporterais pas qu’elle puisse tenir un tant soit peu à un autre homme que moi. Ou simplement, d’être proche d’un autre. » Dis-je simplement en haussant vaguement les épaules comme si tout cela m’intéressais fort peu à vrai dire.

« Tu es défaitiste Rafaello… C’est dommage… Je n’ai jamais compris les gens défaitisme… Même si au fond, la drogue m’a rendu de la sorte… J’ai toujours foncé moi… quitte à me prendre des vents, avec mon franc parlé et ma façon d’être j’en ai reçu des vents… Mais eux aussi en ont reçu…Putain en fait devant toi tu as une sale garce… Promis la garce qui est en moi n’est pas là souvent… » Choqué, je haussais les sourcils en lui lançant un regard des plus surpris. En fait … Elle ne me connaissait pas du tout et était très loin de se douter de qui j’étais vraiment. C’était assez déroutant en sachant que nous envisagions de construire une certaine amitié. « Je ne suis absolument pas défaitiste. Au contraire … Je suis un fonceur, je suis franc et j’ai un optimisme à toute épreuve. Simplement, je suis aussi très réaliste. Et cela m’évite de faire la moindre connerie, préférant rester en retrait et sur mes gardes, plutôt que de me jeter directement dans la gueule du loup sans savoir si je pourrais m’en sortir vivant et en parfaite santé physique et mentale. Je tente simplement de me préserver un tant soit peu. » Dis-en fronçant quelque peu les sourcils et finissant par détourner le regard, l’air ailleurs, totalement paumé dans tout ce qu’elle me disait. Moi défaitiste ? C’était tellement loin de la vérité que ça me choquais que l’on puisse penser cela de moi. Malgré la vie que j’avais eus jusqu’à présent, j’avais toujours fais tout ce qui était en mon possible pour voir le bon côté des choses et foncer encore et encore pour tenter d’être un tant soit peu heureux. Après tout, pourquoi n’aurais-je pas droit au bonheur moi aussi ? Simplement, je parvenais aussi à savoir lorsque quelque chose était perdu d’avance. Et là, c’était bel et bien le cas la concernant. Même si ça faisait un mal de chien de le reconnaître, je le faisais sans trop de mal non plus. Ainsi soit-il ! Continuant de discuter de tout et de rien, je fus surpris d’apprendre qu’elle avait perdu la garde de sa fille. Apprenant aussi que c’était sa nourrice, mère de cœur, qui s’occupait de sa fille, je fus plus surpris encore de l’entendre me dire qu’elle lui interdisait de la voir en pensant que c’était là la meilleure solution pour la faire arrêter la drogue. L’idée partait d’une bonne intention … Mais à mes yeux c’était quelque peu stupide. Je doutais que cela puisse fonctionner mais bien au contraire même. « Les magazines y sont pour beaucoup… C’est carrément les déclencheurs… J’ai tout essayé… Une fois elle a osé me dire que Marilys dormait alors qu’elle a crié dans tout l’appartement maman comme jamais… On voulait se faire un câlin… Mais elle n’a pas enlevé la sécurité de la porte… Je lui en ai voulu… Voir les petits yeux tristes de Mari m’a détruite… Son regard remplit de larme et tout … Je lui manque… Tellement et c’est normal… Mais Lucie s’en fou et ça me gonfle… Je vais faire imposer des lois… Que je puisse réellement la voir quand je veux car je ne tiendrais pas… » Choqué, j’écarquillais les yeux en la regardant longuement. Bon sang toute cette histoire paraissait presque surréaliste tant c’était horrible et énorme. Ça devrait être interdit de faire une chose pareille à une mère et son enfant. Comment était-ce possible d’agir de la sorte ? Je me demandais sérieusement comment faisait Nastazià pour supporter cela. Pas étonnant qu’elle ait plus ou moins besoin des drogues pour s’en sortir. Certes ce n’était pas ce qui était le mieux à faire … Mais lorsque l’on est poussé à bout, il arrive fréquemment que les erreurs surviennent et détruisent un peu plus le tout. « Je ne comprends pas comment on peut en arriver à faire cela … Elle doit bien s’en douter et le voir pourtant que tu as besoin de ta fille, autant qu’elle-même a besoin de toi non ? » Demandais-je en fronçant quelque peu les sourcils, tentant de comprendre un tant soit peu les raisons qu’avançaient sa nourrice pour un tel comportement. A mes yeux, ce n’était tout simplement pas humain de faire une chose pareille ! Mais il fallait croire que ce n’était pas ce que pensait tout le monde. L’entendant se lever rapidement, pliée par la douleur, je retombais brutalement sur terre en la regardant filer rapidement, la suivant sans attendre pour la prendre dans me bras sans trop réfléchir. J’ignorais quelle serait sa réaction à mon étreinte. C’était un coup elle ne supporterait vraiment pas et chercherait à me repousser. Mais dans l’immédiat je ne pensais pas trop à cela, préférant tenter le tout pour le tout plutôt que de la laisser seule dans sa douleur. C’était là une chose que je faisais très souvent pour ma sœur, lorsqu’elle était en pleine crise de panique ou autre. Dans ces cas là, je la prenais toujours dans mes bras et la serrais avec force pour qu’elle soit un tant soit peu rassurée par ma présence. Je savais qu’ainsi, elle se sentait vraiment soutenue et entourée, raison pour laquelle j’agissais de la sorte justement. La sentant se lâcher totalement dans cette étreinte, me serrant contre elle avec force tout en pleurant franchement, je la serrais contre moi avec plus d’insistance pour lui faire comprendre que j’étais là pour elle. Oui j’étais là … Et autant de temps qu’elle le voudrait ! Apprenant qu’elle n’était pas du tout du genre câline d’ordinaire, je plissais légèrement le nez en lui soufflant que dans ce cas là, j’en profitais, ne sachant si ça ne serait pas la dernière fois que je pourrais la prendre ainsi dans mes bras. « J’en sais rien… En général je laisse les gens que j’aime me prendre dans leurs bras quelques instants, parfois je réponds à l’étreinte mais je suis brève… je te laisserai toujours faire Rafaello… Prend moi dans tes bras autant de fois que tu veux mais, je ne te garantie pas de rester deux minutes dans tes bras… Je suis désolée…Tu es tactile ? » Soupirant doucement en fermant les yeux, j’eus un faible sourire avant de répondre. « Je suis très tactile avec les gens que j’apprécie ouais … Et si je te prends dans mes bras et que je ne te laisse pas repartir tu me frappes ? » Demandais-je alors en riant faiblement à cette idée qui ne me plaisais vraiment pas !
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 18 Juin - 22:44


L’entendant me demander si je n’avais pas une recette miracle contre les douleurs, je plissais légèrement le nez en la faisant lentement reculer jusque dans la salle de bains, lui parlant alors des douches froide. Je ne doutais pas que cette idée n’allait pas lui plaire … D’ailleurs elle ne tarda pas à me le dire clairement en me disant que si je lui faisais un coup pareil, elle viendrait me hanter et même taguer ma tombe. Riant franchement, je lui fis remarquer, l’air de rien, qu’elle était complètement givrée. « Givrée ? Ça te pose problème ? Je ne suis pas givrée, je suis simplement unique… Je suis moi … Oui je l’a connais la raison de cette douche… Mais j’aurais préféré la prendre dans d’autre circonstance, genre… Toute excitée par ta faute…Je ne t’en veux pas Raf… Comment le pourrais-je alors que tu es tel un ange avec moi ? Mon Ange… » Souriant en coin, je me mordillai lentement la lèvre en fronçant quelque peu les sourcils pour tenter de comprendre comme il se doit, la totalité de ses paroles. « Non pas de problème. Reste givrée comme ça, ça me plait terriblement ! J’aime être ton ange. Et … Excitée par moi ? Je suis du genre à pouvoir t’exciter ? » Demandais-je l’air de rien, comprenant par là que je lui plaisais assez pour l’exciter. Si tel était le cas, cela signifiait beaucoup de choses …Comme ça pouvait très bien ne rien signifier finalement, dans le fond. Sentant par la suite sa franche morsure dans mon cou, je ne pu m’empêcher de frissonner en lâchant un involontaire et faible gémissement, autant de douleur que d’excitation. Etrange d’être excité par une morsure pareille … Mais ça avait été bien plus fort que moi. L’entendant mentionner une éventuelle petite amie, je lâchais que je ne risquais pas d’en avoir une durant les semaines à venir, avec la marque qu’elle venait de faire sur ma peau. En effet, cela risquerait bien de faire fuir n’importe quelle fille. Non seulement parce que cette marque pouvait signifier que je venais à peine de quitter l’une d’entre elles. Mais aussi, et surtout, parce qu’une telle marque pourrait parfaitement faire croire que j’étais un amateur d’ébats sauvages et violents. Ce qui n’était pourtant pas le cas du tout, malgré les violentes envies que Nastazià parvenait à réveiller chez moi. Elle était bien la seule à réveiller de telles envies de sauvagerie en moi. « Hum qui t’as dit que j’étais un ange hum ? Ce n’est pas parce que je suis toute belle que je suis un ange mon chou… Je sais être la diablesse a la perfection… Tu veux que je fasse ma diablesse avec toi ? » Lâchant un bref soupir à travers mes lèvres entrouvertes, je me mordillais lentement la lèvre en déglutissant longuement. Dieu qu’elle était tentante et excitante. Cette femme n’était pas une diablesse. Elle était le diable en personne ! Et bordel que j’aimais ça ! « Hm hm sois une petite diablesse … Ca me plais bien … Et j’aime bien être surpris de la sorte. » Soufflais-je doucement au creux de sa propre oreille, déposant ensuite un lent baiser sur sa mâchoire l’air de rien avant de me baisser légèrement pour enrouler mes bras autour de ses hanches et la soulever de terre. Sans lui laisser le temps de comprendre ce qui était en train de lui arriver, je la déposais devant la cabine de douche et allumais l’eau froide avant de la pousser doucement mais fermement sous le jet d’eau glacée. A son hurlement, je lui adressais un faible sourire d’excuse avant de me figer avec brutalité en la sentant m’attirer avec elle dans la cabine, sans que je ne m’y attende. Sans que je n’ai le temps de faire quoi que ce soit, totalement abruti par l’eau froide qui coulait sur mon corps, je la sentis me plaquer fermement contre le carrelage, en plaçant aussi rapidement sa cuisse contre mon entre jambe, la frottant avec lenteur et insistance. Gémisant doucement, je sentis mon membre durcir sous sa caresse et mon souffle se couper franchement. Sans bouger, j’eus un faible sourire en entendant sa remarque, répondant que j’étais né européen comme elle l’avait elle-même dit, avant de rebondir sur ses paroles concernant Jack et Rose dans le film Titanic. Soupirant longuement, la tête posée contre le carrelage et paupières closes, j’entrouvris légèrement les yeux en fronçant les sourcils et baissant la tête pour la regarder lorsqu’elle tapota lentement ma joue. « T’es pas plutôt Africain toi ? Jack était un homme humble et parfait… Lui il s’en fichait de mourir pour la femme de sa vie… Tu ne te sacrifierais pas pour moi ? Bon ok vive la comparaison, je suis loin d’être la femme de ta vie… Mais tu ne peux pas me laisser mourir…Pense à ma fille… Pense… Pense… Je n’ai pas d’argument ok, me laisse pas crever Rafaello ou je te hanterai une fois au paradis, Comme tu dis, je suis une petite diablesse… Je peux mettre un body rouge avec des cornes et une queue si tu veux pour que sa fasse plus réaliste… » La regardant avec envie, je me passais lentement la langue sur mes lèvres, à plusieurs reprises, faisant de lents cercles avant de laisser échapper un faible gémissement en reposant ma tête contre le carrelage et fermant les yeux pour lutter contre mon désir des plus puissants. « On va dire que j’ai peut-être du sang africain … » Soufflais-je en souriant faiblement sans la regarder. « Si tu meurs tu n’iras pas au paradis petite diablesse. Et je te ferais remarquer que je n’ai pas encore fuis. Là on est juste en train de crever tous les deux ! Pour le costume de diablesse … Oublie t’as pas besoin de ça … » Soufflais-je d’une voix de plus en plus faible. Pas besoin de ça pour ressembler à une diablesse ? Ou pas besoin de ça pour être excitante comme aucune autre ? Les deux bordel, les deux !

La sentant se reculer pour changer la température de l’eau, j’eus la surprise d’entendre un bruit de tissu se déchirant franchement. La pression de mon tee shirt dans mon cou, m’appris que c’était bel et bien mon haut qui se déchirait de la sorte. Baissant à nouveau la tête, je compris que Nastazià venait de glisser et de se rattraper à mon haut pour ne pas tomber. Regardant les lambeaux de tissus qui laissaient apparaitre une grande partie de mon torse mais aussi mon nouveau tatouage sur ma clavicule, je lançais un regard taquin à Nastazià en soufflant qu’elle aurait du me le dire si elle avait voulu que je fasse tomber le haut. « Tu l’aurais fait si je t’avais demandé ? » La sentant se coller à moi pour repousser lentement le pommeau de douche, je soupirais doucement en luttant encore et toujours contre mon désir, la regardant malgré tout avec envie. « Bien sûr … Si ça avait été demandé très gentiment … Quoi que si tu l’avais demandé méchamment, à la hauteur de la diablesse que tu es, ça aurait pu le faire aussi ! » Dis-je l’air de rien en lui lançant un regard franchement coquin. Etions-nous en train de flirter de façon plus qu’évidente ? Ca m’en avais tout l’air oui ! Et ça ne me dérangeais pas le moins du monde. Bien au contraire même. J’aimais terriblement cela, il fallait l’avouer. J’aimais ce petit jeu de taquinerie et de séduction. Me mordillant lentement la lèvre en gémissant doucement d’envie, je posais une main sur sa taille pour la pousser lentement, la décollant alors de moi pour changer la température de l’eau, la remettant bien plus chaude en lui disant de se réchauffer, au lieu de me chauffer moi, retirant par la suite mon haut bon pour la poubelle, le balançant hors de la cabine et refermant ensuite sans attendre. Me tournant vers elle, j’eus un léger sourire en coin en la voyant me regarder de la tête aux pieds sans la moindre gêne. J’aimais qu’elle soit ainsi, du genre à faire ou dire des choses sans la moindre hésitation et sans la moindre gêne. « Ce que tu vois te plais au moins ? » Demandais-je alors pour la faire sortir de sa rêverie, lui adressant un regard franchement moqueur. L’entendant se plaindre du froid, je ne pus m’empêcher de la taquiner à nouveau en soufflant qu’une russe qui avait froid, on aurait tout vu. Riant doucement lorsqu’elle me pinça un téton, je me reculais légèrement, sans pour autant pouvoir mettre une vraie distance entre nous en raison de la petitesse de la cabine de douche. La sentant se coller à nouveau à moi pour me prendre dans ses bras, je la laissais faire en posant mes mains dans son dos et ma joue contre ses cheveux en fermant les yeux et soupirant doucement de bien être. Dieu que c’était bon de pouvoir la sentir dans mes bras de la sorte. J’étais déjà totalement accro à son contact, c’était complètement dingue. Et cela me semblait être fait pour durer, si ce n’est pour empirer ! « Tu sais ce qu’elle te dit la russe ? J’y vis plus depuis neuf ans je te signal, je me suis acclimaté aux températures d’ici… Et… Et… je t’emmerde non mais oh ! » Riant doucement, je ne pu m’empêcher de claquer l’une de ses fesses l’air de rien, avant de reposer ma main sur son dos comme si de rien n’était. Après tout, elle venait de me faire durcir sans la moindre gêne alors ce n’était que vengeance… « Espèce de malpolie va ! Et non je sais pas ce qu’elle me dit la russe. Elle me dit quoi ? » Demandais-je en souriant en coin. Sentant sa main passer entre nos deux corps pour caresser lentement mon torse, je ne pu m’empêcher de frissonner franchement sous sa caresse en mordant lentement ma lèvre inférieur. « T’es au courant que tu es plutôt bien foutu l’italien… Même plus que bien… » Ses mains parcourant inlassablement mon torse de fond en comble, je me passais lentement la langue sur les lèvres sans me détacher d’elle pour lui cacher qu’elle était en train de m’exciter plus que de raison. Comment étais-je censé pour ne plus être aussi excité, si elle continuait de la sorte. « Conseil d’ami la russe … Tu ferais mieux d’arrêter tout ça … » Soufflais-je d’une voix dangereusement rauque, sentant mes convictions vaciller avec force. Bon sang que j’avais envie d’elle … Et elle n’arrangeait vraiment rien avec un tel comportement. « Merci… Merci beaucoup de faire ça, d’être là, de prendre ta journée pour moi alors que tu avais surement mieux à faire… C’est la première fois que je me sens si bien en compagnie d’un homme… Je le savais que tu étais un italien super… Je t’avoue les italiens… C’est les plus beaux pour moi … Et malgré tout ce qu’on peut dire sur eux et tout… ben… je m’en tamponne, et je suis russe et ouais j’aime les italiens… Je dois bien être la seule… » Souriant en coin, je déposais un lent baiser sur ses cheveux en fermant les yeux et soupirant longuement de bien être. Que j’aimais l’entendre dire ce genre de choses. C’était affreusement bon et plaisant ! « La seule russe à apprécier les italiens ? C’est possible. Mais je m’en fous. Tout comme je me fous de ceux qui ne m’apprécient pas. On ne peut pas plaire à tout le monde. Et je suis ravi de te rendre service Nastazià. Je ne t’aurais jamais laissé dans une merde complet alors que tu avais justement besoin d’aide comme jamais. » Répondis-je doucement en caressant lentement le dos et fermant les paupières à ses baisers dans mon cou puis sur ma joue. Sa main dans mes cheveux, suivit de son faible gémissement, me firent totalement perdre pied. Gémissant à mon tour mais bien plus fortement, je la plaquais fermement contre le carrelage de la cabine, dans un coin éloignée du pommeau pour lui éviter d’être sous l’eau en enfouissant mon visage dans son cou, serrant fortement les dents. « Ne bouge pas s’il te plait ! Quelques secondes de répit ! » Dis-je d’une voix rauque en me détachant d’elle pour remettre l’eau le plus froid possible, posant ensuite mes deux mains sur le carrelage en face de moi, laissant l’eau glacial couler sur mon corps, espérant que cela suffirait à calmer mes ardeur. « T’as de la chance que je sois un homme civilisé … Un autre t’aurais pris dans cette putain de cabine ! » Lâchais-je d’une voix claquante mais rendue rauque par mon envie d’elle. Baissant la tête pour laisser l’eau froide couler sur mon crâne, je soufflais longuement en frissonnant fortement.


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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyJeu 7 Juil - 4:32

« Tout est toujours trop compliqué. A croire que c’est trop demandé que de vouloir quelque chose de simple, de pas prise de tête … Un truc qui coule de source quoi. » Souriant en coin en parlant d’amour toujours d’amour, c’était un sujet trop bien complexe…Un truc qui coule de source est ce que ça m’arriverait a moi ? Je me le demande bien, mais je lui souhaitai à lui en tout cas, Rafaello méritait de trouver une femme, il méritait vraiment tout cela… « Ouais, juste… Rencontrer quelqu’un et que tout se passe bien, ou se fasse seul… J’aimerai beaucoup que l’homme que j’admire et qui me fascine me regarde autrement… Mais comment faire quand on n’est qu’une droguée ? Je me dis que dans le fond, je ne mérite que ça, ne pas avoir le bonheur car j’ai foutue ma vie en l’air. Genre sa me réconforte… Mon cul… » soufflai-je en levant les sourcils riant doucement tout en passant ma main dans mes cheveux, tout en changeant alors de sujet parlant alors de… Fellation et de … mon intimité. Plutôt bizarre comme conversation tout de même… Lui annonçant alors que pour ma part je préférais laisser cela a un homme, un seul, celui que j’aimerai, celui qui serait digne de pouvoir voir mon petit minou… « Je trouve ça honorable. Aucun doute, le mec qui aura cette chance en sera très heureux, tu peux me croire. Reste plus qu’à espérer que tu le trouves maintenant. » souriant doucement en rougissant quelque peu, je me sentis tout a coup mal a l’aise d’imaginer un homme regarder cet endroit là, c’était tout de même assez gênant. « Oui, bon… C’est hum… Vraiment par amour que je le laisserais me faire ça… Voir, lécher… Toucher… C’est con de complexer… Surtout que je complexe pour un petit truc du genre alors que d’autre complexe pour leur corps… » dis je doucement avant de changer de sujet et de lui demander clairement comment c’était de se faire sucer. Répondant que j’aurais du savoir puisque je suçais je répliquais alors que je n’étais en rien une experte… Non loin de là même, au vu du gout du plastique… berk… « Non c’est pas moi qui suce et ça ne tend pas à changer le moins du monde. » Plissant le nez j’essayais de ne pas l’imaginer… Ah mais non mais berk… « Ah… Berk… Non je préfère… Rah… Fallait pas me mettre cette idée en tête… » Dis-je en grimaçant de plus belle pour le coup. « Ne t’excuse pas ! C’est vraiment plaisant de pouvoir aborder tous les sujets avec quelqu’un même ceux dits ‘tabou’. J’étais surpris que ce soit à moi que tu poses une telle question mais crois moi… Ca ne me dérange vraiment pas. Au contraire j’aime bien ! » Souriant en coin en pinçant quelque peu les lèvres j’aimais bien le fait de pouvoir parler de tout et de rien avec lui, oui c’était plaisant dans le sens ou je pouvais enfin plus ou moins dire que j’avais un ami avec qui parler aussi librement. « Et arrête avec ton petit regard désolé ! » Haussant un sourcil, sous le coup, je lui refis alors un regard désolé, l’air de rien tout en faisant ressortir ma lèvre inférieur comme si je boudais. « Hum… J’aime bien pouvoir parler de ça avec toi aussi… Je me sens bien avec toi… Parler librement… Sans tabou vraiment… Beaucoup de gens n’aiment pas, et je crois que je t’apprécie encore plus là… » Dis-je doucement en lui lançant alors un regard sincère et … Et… amoureux ? C’était possible ? Surement. Sans plus attendre je ne pus m’empêcher de lui proposer une pyjama partie ! Pourquoi ? Car je l’aimais bien et que j’avais envie de le connaitre plus en profondeur, alors autant… Faire certaines choses lui et moi… Se voir plus souvent faire des trucs ensemble… « Youhou pyjama partie ? » Souriant en voyant son regard en coin, je pris lentement mon verre de Coca-Cola tout en hochant positivement la tête pour lui faire comprendre que oui, je parlais bien de pyjama partie… Buvant tranquillement je baissais le regard sur mon verre. « Merde j’oubliais que mon pyjama se résumait à … rien. » Avalant de travers je recrachais le coca dans mon verre en toussant franchement pour le coup me frappant la poitrine. Oh bordel… Oui je le voulais nu ! Nu de chez nu je ne demandais que cela ! « Bon … J’avoue que c’est faux ! Mais oui … L’idée d’échouer devant une série de films avec un immense saladier de pop corn sucré, me plais bien ! Tout comme l’idée d’une taquinerie que je pourrais t’avoir lancé et qui pourrais t’avoir donné l’envie de me balancer un oreiller dessus. Petite taquinerie qui se finirait bien entendu en bataille de polochons. Je devrais sans doute acheter des oreillers en mousse pour limiter les dégâts … » Toussant a nouveau je lui lançais un regard des plus frustré en pinçant mon nez doucement.

« Bordel tueur ! Je t’ai imaginé nu, je fais comment moi maintenant ? Puis me sortir ça quand je bois… Une bataille de coussin ? Dieu… Je suis pour ! De la mousse ? Non ! Des plumes c’est mieux ! Après on nettoie en riant et en se faisant des papouilles et tout plein de câlin pour se consoler... surtout consoler le perdant ! » soufflai-je doucement en imaginant très bien la scène… Oui nous deux en train de se frapper à coup de coussin, les plumes qui voltigent et j’en passe… Oui ça me bottait bien ! Parlant alors d’alcool, j’en vins a lui proposer une soirée chez moi ou l’on boirait lui et moi simplement nous deux et personne d’autre… « Ouais bon … Rhââââ je vois pas comment j’aurais pu deviner pour les fringues que portent les russes hein ! Peut-être à la télé et encore ! Hum pour répondre à ta question … Comment dire ? Quand je suis ivre je ris pour un oui ou pour un non, je dis des conneries rarement drôles et qui ne font rire que moi. En plus de ça je suis incapable de tenir en place et je bouge dans tous les sens. Je suis bavard aussi ! Je raconte tout et n’importe quoi et rarement des trucs intéressants. J’oublie qui je suis, où je suis et parfois même j’en viens à m’inventer une vie et une personnalité. Et il m’est aussi arrivé de me montrer un peu trop démonstratif des sentiments que je pouvais alors ressentir. Bref … Crois moi ce n’est pas beau à voir sauf si ton objectif est de te foutre de moi alors oui, là y’a carrément de quoi ! » Le regardant choquée, je fus prise d’un fou rire léger éclatant littéralement de rire pour le coup. Il me donnait franchement l’envie de le voir ivre, et pas qu’un peu ! Non vraiment, je voulais bien le voir totalement saoul, ne pas modérer ses paroles ni ses gestes. Lui lançant un regard envieux tout en souriant, je ne cessais de l’imaginer. « Oh… T’as trop parlé ! Moi je veux te voir ! On se fera une soirée chez moi un de ces quatre quand l’appart sera sans personne juste toi et moi… Je vais te bourrer la gueule… Et au pire je ferais de même… ça ne pourra qu’être drôle… Echoué sur le canapé et colmater jusqu’à pas d’heure pour s’endormir et se réveiller avec un putain de mal de crâne ! » Soufflai-je doucement en lui faisant un franc sourire. Parlant par la suite de famille et d’enfant, je ne pouvais que lui souhaiter de se trouver une femme, une qui lui ferait des enfants et tout ce qui s’en suit, il le méritait bien après tout… Tout le monde méritait d’avoir des enfants et une famille… « Je ne veux pas adopter ou avoir recours à une mère porteuse pour avoir des enfants. J’ai toujours rêvé de fonder une famille. Mariage, maison, enfants … Bref tout ça quoi. Mais la vie que je mène actuellement ne tend vraiment pas à m’offrir ça par la suite de je vais me contenter de ce que j’ai tout simplement. » La famille quoi de mieux ? On se le demande bien… pour ma part je n’avais jamais souhaité faire une famille… L’idée d’avoir des enfants n’avait jamais été présente en moi mais j’en avais bel et bien et je faisais avec, je les aimais par-dessus tout et pour rien au monde je ne changerai cela, mais je pouvais parfaitement le comprendre… « Je vois… Je comprends, mais dis toi, que tu es encore jeune, vingt sept ans… T’a encore le temps tu la trouveras ta petite femme… S’il faut tu l’as trouvé mais tu ne le sais pas encore. » soufflai-je doucement. Moi je voulais bien devenir sa petite femme… Faire des enfants… Bon... c’était autre chose… J’avais encore Camylia en tête et… Je ne voulais pas la remplacer… Mais bon autant ne pas penser a cela puisqu’il ne voudra jamais de moi. Changeant du sujet, posant pas mal de question sur moi, sur ma vie, j’en vins a parler de mes filles, mais surtout… De la mort de Camylia. Surprenant de ma part d’en parler avec autant de facilité, même si beaucoup de gens le savaient à cause des média… Parlant par la suite de drogue et de mes amis, mes soit disant amis qui m’y avait plongé, soit dit en passant… « T’as vraiment de drôles d’amis la russe. » Souriant quelque peu en coin, je haussais lentement les épaules en détournant lentement le regard avant de le regarder a nouveau. « Disons que quand on est connu, c’est assez difficile de se faire des amis sincère… Tu ne sais pas si les gens en veulent à ton argent ou autre… C’est assez chiant… Tu sais parfois j’ai des fans assez… Bizarre… Collant et parfois c’est flippant une fois, un mec m’a demandé de l’épouser et il m’a suivit pendant un long moment a tel point qu’un garde du corps m’avait été attribué pour me protéger j’ai failli porter plainte… » Dis-je doucement en pinçant mes lèvres grimaçant avant de sourire faiblement tout en soupirant préférant alors changer de sujet même si pour le coup se fut de parler de mes enfants, mais aussi… Des viols… Ne pouvant pas m’empêcher de lui annoncer alors que j’avais été violée. Etais-je folle ? Peut être bien.

« Je m’en serais douté oui … Et il a su … Que tu as eu un enfant ? » Blêmissant violemment sous la demande, je cru m’évanouir. Tendant la main j’attrapais sa main en la serrant franchement ayant réellement besoin de le toucher, d’avoir un contact de me sentir, comme rassuré. Entremêlant mes doigts aux siens sans me demander si j’avais le droit je déglutis longuement en baissant le regard celui-ci remplit de larme. S’il savait… il n’avait pas idée… Oui, ce sale con le savait parfaitement qu’il avait une fille… Mais dans l’histoire, je me demandais même si certaine mannequins qui avaient des enfants, n’étaient pas aussi des enfants nés par viols… Ce type était dangereux et j’avais toujours interdit ma sœur de faire des shoots avec lui, et pour une fois qu’elle m’écoutait j’étais plutôt fière d’elle… Serrant ma main dans la sienne, les larmes coulant sans que je ne puisse me retenir, j’eus un léger frisson de tristesse en revoyant alors Camylia me sourire ou bien même crier de joie et me sauter dessus en m’embrasser et me disant combien elle m’aimait. J’avais toujours tout fait pour être la meilleure des mères et j’avais réussi jusqu’à ce fameux jour… a ne pas l’être. « Il… Il l’a toujours su… Il la vu évoluer de plus ou moins près a cause de mon métier mais aussi du sien… J’ai toujours tout fait pour l’éloigner de Camylia… Toujours… Je ne voulais pas qu’elle le voit, qu’il lui parle, non… Et le jour de son enterrement… Il a osé venir… Il est venu a l’enterrement de ma fille et il a osé me présenter ses condoléances en me regardant droit dans les yeux… Et quand je le revois encore aujourd’hui… J’ai des envies de meurtres j’ai envi simplement de le faire souffrir comme il m’a fait mal ce jour là… Il a détruit ma vie, il ne s’en rend pas compte… Je n’avais que quinze ans… Le pire c’est que… J’aurai pu… Et j’aurai dû cesser le mannequinat… Si j’avais su que j’étais enceinte, j’aurais surement avorté, mais le dénie de grossesse m’en a empêché, mais dans le fond tu vois, je ne regrette pas d’avoir eu ma fille… Car c’était la meilleure des filles j’ai aimé m’en occuper… Mais… Le voir si près d’elle, je fais tout pour que les mannequins ne fassent pas de shoot seule avec lui, il est photographe… Quand j’ai un contrat avec lui je le refuse quitte a devoir changer d’agence, j’en ai rien à foutre… Je ne veux plus avoir a faire avec lui… » soufflai-je me sentant toujours aussi pale, le regard vide d’expression les larmes ayant cessé de couler. Essuyant rapidement ms joues du revers de la main je détournais le regard ultra gêné de confier cela a quelqu’un. « Je… Hum… C’est la première fois que j’en parle a quelqu’un aussi librement… T’as pas idée comme dans le fond… ça me fait du bien de me lâcher… » Rajoutai-je en serrant longuement sa main de la mienne sans avoir envie de la lâcher. Regardant nos mains un long moment je me mis a caresser son poignet de mon pouce tout en lâchant doucement sa main comme pour ne pas m’imposer de trop. Je ne voulais pas non plus le mettre mal à l’aise. Laissant sa main sur la table la lui caressant rapidement je posais alors ma main près de la sienne me retenant de ne pas la reprendre. Préférant changer de sujet pour ne plus pleurer mais surtout pour remettre un peu d’ambiance dans la conversation, on en vint a parler de sexe, encore et toujours de sexe a croire que c’était notre sujet favoris mais par la suite j’en vins alors à lui dire qu’il était beau. Lui dire qu’il était beau, tout en lui proposant par la suite de m’assoir sur ses genoux pour me faire pardonner. « Non c’est bon … Je te pardonne pour cette fois. Mais n’en profite pas trop hm ! Et merci pour le compliment. Même si je t’ai entendu et cru la première fois. » Lui lançant un regard enfantin, mais quelque peu coquin, le genre de regard tueur qui vous clou sur place et qui vous donne littéralement envie, je me redressais quelque peu sur ma chaise en souriant franchement. Il ne savait pas ce qu’il ratait…J’aurais bien aimé moi m’assoir sur lui et jouer au cheval avec lui mais pas le cheval des enfants… non, le chevaucher franchement, pour la sentir glisser en moi, inlassablement, sentir ses mains sur ma taille pour m’aider dans mes mouvements, mon intimité se contractant sur son membre, je voulais pouvoir sentir la sueur sur nos corps entendre nos cris effondré et totalement épuisé sous l’afflux de plaisir. Un frisson s’emparant de moi, un léger gémissement incontrôlé lui s’échappa de mes lèvres alors que je lui fis un sourire comme pour faire passer le petit bruit qui venait de sortir de mes lèvres. « Oh… Dommage j’aurai aimé m’assoir à cheval sur toi pour jouer sur tes genoux… » murmurai-je doucement en lui lançant un regard tout ce qu’il y avait de plus innocent. Baissant un vague regard sur son membre sans le voir je souriais faiblement avant de me mettre dans le fond de ma chaise. Parlant alors de sexe, pour ne pas changer, a croire que le sujet nous passionnait plus que de raison, on se mit a parler de taille et d’homme qui ne savait pas faire l’amour, et je ne pu que reconnaitre un cas une fois, ne sentant rien alors qu’il s’acharnait dans les coups de reins…

« Hm … Vraiment désolé pour toi sur ce coup là. Elle faisait combien ? Neuf, dix ? Moins ? Hum … C’est drôle mais demande à un mec et il saura toujours répondre à ce genre de question ! La moyenne mondiale est de quatorze et en Europe elle est de quinze. » Me pinçant les lèvres en aimant le voir le regard quelque peu perdu ailleurs, je me surpris a le contempler pendant un long, très long moment, croisant alors son regard je me mis a rougir bêtement comme si j’avais été surprise, alors que dans le fond, il n’avait surement pas du capter que je le contemplais. Passant ma langue sur mes dents tout en la faisant claquer contre mon palet je me mis à réfléchir. Quelle taille elle faisait ? Franchement je n’avais pas prit la peine de regarder ou bien même de me poser la question, tout ce que j’avais voulu c’est que cela cesse pour rentrer chez moi, tout simplement. « Franchement, je n’en sais rien, je préférais rentrer chez moi au plus vite que de calculer la taille de sa petite queue… Mais a mon avis pas plus de neuf, dix, ouais… Hum… Ce n’est pas beaucoup ça… J’ai du mal a visualité, quinze centimètre, mais bon c’est la façon dont on s’en sert le plus intéressant… T’es à combien toi ? » Demandai-je l’air de rien en plongeant un regard sincère dans le sien, lui montrant que je ne plaisantais pas et qu’il était clair que je voulais absolument savoir… Enfin, s’il le voulait bien évidemment, je ne le forçai en rien. Mais a mon avis… Il était bien monté sur ce plan là je n’en doutais pas un seul instant… Oh que non…Parlant par la suite de l’Amérique, mais surtout des gens et de la façon de vivre, il m’annonça que de toute façon dans ce pays, tout était gros. De toute évidence, on comprit tous les deux le sous entendus, même si dans le fond, il n’avait pas réellement fait de sous entendu. Mais moi je ne pouvais pas, ne pas répliquer… rajoutant alors la saucisse a la partie de mayonnaise et Ketchup. « Tu veux pas non plus qu’on rajoute le concombre non ? Je te ferais remarquer que moi je n’ai pas fais exprès de retomber dans ce sujet hm … » Haussant un sourcil en lui lançant un regard tout aussi taquin et moqueur que lui, je ne pus m’empêcher de baisser le regard vers son entre jambe ne trouvant que la table avant de relever mes yeux vers les siens tout en me mordillant lentement et longuement la lèvre. J’aimais pouvoir parler librement de sexe avec lui, de voir que nous n’avions pas réellement de tabou entre nous, comme si c’était possible de parler si librement, entre un homme et une femme, mais ce que j’aimais par-dessus tout c’était surtout ces petits regards en coin, si coquin et taquin, qui ne me laissait que penser qu’il pouvait bien avoir envie de sexe avec moi, je n’en doutais pas un seul instant de cela non c’était même forcé… Il m’avait vu nue en plus ou du moins en string, il avait forcément bandé non ? Il avait forcément eu envie de moi en me voyant de la sorte… Léchant lentement mes lèvres en posant mon coude sur la table, je me mis vaguement à regarder le plafond l’air songeur. « Le concombre… C’est très bon quand il y a de la crème… Tu ne trouves pas ? » Demandai-je en baissant alors un regard des plus sauvage vers le sien l’air de rien ignorant plus ou moins mon sous entendu sur un concombre et la crème, qui bien évidemment était blanche, tout comme la semence des hommes. Est-ce que j’étais aussi gore ? Non, car je n’étais pas une adepte de cette pratique… Mais bon autant délirer et faire des sous entendus, encore et encore. Léchant lentement mes lèvres sans le quitter du regard je me détournais alors lentement l’air de rien, un léger sourire en coin avant de changer de sujet, parlant un peu de tout et de rien. Mort, amitié… On passait du coq a l’âne, sans avoir de raison précise et c’était ce que j’aimais dans notre complicité nouvelle… L’amitié, je le voulais en ami, il était clair que je désirais plus mais, il fallait bien commencer par quelque chose non ? « La situation ne s’y prêtait pas. On ne pouvait pas savoir que l’un comme l’autre, nous avions envie d’une quelconque amitié. » Amitié ? Et si moi je voulais plus ? Et si moi je voulais plus que de l’amitié ? Son petit cœur je le voulais pour moi, je voulais pouvoir lire dans ses yeux qu’il m’aimait, qu’il me voulait moi et personne d’autre. Est-ce que c’était possible ? Je me le demande bien, mais je restais persuadé que oui, si l’on devenait amie, cela voulait dire que l’on trainerait un peu plus ensemble ? Je pouvais venir chez lui, lui chez moi, on pouvait se faire des tonnes de soirées films, ou des après midis en filant dans une piscine municipale, ou bien a la plage plus loin en se levant tôt pour y aller… On pouvait se faire de bonne journée et avec le temps il craquerait ? Ou je craquerais… a voir… Mais je ne doutais pas une seule seconde de mes compétences en charme, je saurais le charmer, lui faire les yeux doux. Il suffisait de temps à autre que je fasse ressortir mes lèvres et faire un petit air boudeur pour le faire craquer. Il fallait que j’expérimente sur lui… Faisant légèrement ressortir ma lèvre inférieure, je relevais un regard vers lui en lui faisant un regard attendri et doux.

« Non c’est sur… Mais maintenant que je t’ai… Je ne vais plus te quitter… Je ne t’ai pas dit ? Je suis une amie collante… Collante mais parfaite ! J’ai peu d’amis, très peu… Mais quand j’ouvre mon cœur en général… C’est a vie, a part si on me fait une crasse… » soufflai-je doucement sans le quitter des yeux en gardant ma lèvre ressortie avant de sourire faiblement tout en me suçotant la lèvre inférieure « Mais toi, j’ai confiance, je sais que tu es un homme simple, sans prise de tête et qu’avec toi… On peut aller loin… » lui dis-je doucement en ne mentionnant pas ce que pouvais bien dire, le on peut aller loin… Non… Pas besoin, il était dans tous les sens possible… Loin dans notre amitié, loin dans une relation, loin dans le sens ou nous pouvions craquer lui et moi… Nous sautant dessus, pour faire alors l’amour de façon totalement incontrôlés et débridé. Mais est ce que c’était réellement possible ? J’en restais persuadé que oui, à moins qu’il ne puisse aimer que le style italienne… Brune, un corps un peu rond, petite… Bref, tout l’inverse de moi en clair, mais qui vivra verra comme l’on dit si bien. Puis l’on se mit a parler d’elle… Une fille qu’il avait l’air d’aimer beaucoup, une fille qui n’était pas moi et c’était dommage, mais je ferais tout mon possible pour lui montrer que moi, je le veux, moi je suis prête à l’accepter, j’étais prête a subir la nuit seule sans nuit pour le laisser dealer, je profiterais de lui la journée, tant que je l’avais près de moi, j’étais prête a sacrifier certaines choses pour lui… L’amour est fait de sacrifices, même si jusqu’à présent, je ne savais pas ce qu’était l’amour, pour lui je voulais apprendre et faire les choses dans l’ordre et comme il le faut pour ne pas le perdre… Sans perdre de temps je lui poser alors des questions pour savoir, et surtout essayer de comprendre la relation, ce qu’il voulait et attendait d’elle et ce que lui voulait et désirait surtout, car dans le fond c’était lui le principal amoureux. « Il n’est même pas question uniquement de cela … Peu importe la différence qu’il existe entre nous. Le vrai problème c’est que … Je tiens trop à elle pour lui imposer ma vie, mon rythme … Tout ce qui tourne autour de la drogue quoi. Je préfère m’imaginer qu’elle va finir avec un type bien sous tous rapports, sans problème, avec un boulot stable et tout ce qui s’ensuit. » Voyant qu’il évitait mon regard, je me pinçais plus ou moins les lèvres en frissonnant quelque peu. Ce n’était pas plaisant de voir a quel point il avait l’air de souffrir de ne pas pouvoir lui dire tout cela… Je pouvais parfaitement le comprendre enfin, je pense… Je ne savais pas réellement si j’avais déjà aimé, mais ce que je ressentais pour lui était bel et bien présent, je ne pouvais pas le nier même s’il m’aura fallut pas mal de temps pour m’en rendre compte… Rafaello ne m’était pas indifférent, je devais bien le reconnaitre… Mais lui, lui il avait l’air de la vouloir cette fille et il était prêt a se sacrifier pour elle, il était prêt a souffrir pour qu’elle, elle ait une belle vie soit disant d’après ces propres dires… et si cette fille n’était pas heureuse ? Et si elle voulait simplement un homme a ces côtés ? Un homme comme lui… Un peu dangereux dans l’âme car quand on est dealer on n’est pas forcément tout doux et mignon… Non on est rien de tout ça. J’imaginais Raf avoir le sang chaud comme tout italien dans le fond, je l’imaginais très bien perdre les pédales et frapper un type jusqu’à l’inconscience… Est-ce que je pourrais lui en vouloir d’une telle chose ? Non, je crois que non. Pourquoi ? Une question sans réponse ! « Et ne t’inquiète pas … Tu n’es pas si mauvaise que cela en conseil ! Simplement ils ne sont pas forcément applicables. » Soupirant faiblement en lui lançant un regard attendri et désolée a la fois, je me pinçais quelque peu les lèvres tout en m’avançant près de la table, je m’en voulais de ne pas pouvoir l’aider, de ne pas y arriver du moins… Je m’en voulais atrocement, je voulais l’aider, que mes conseils servent mais dans le fond, comme il venait clairement de le dire… Ils n’étaient pas applicables. Passant ma langue sur mes lèvres ne me frottant le front du bout des doigts j’inspirais fortement en lui faisant un faible sourire. « Tu préfères alors souffrir en silence plutôt que d’essayer ? C’est dommage… Je conçois bien qu’être dealer c’est pas marrant… Mais dis-toi dans le fond, qu’on préfère être avec un dealer qu’avec une droguée. Dealer de nos jours c’est quoi ? Un métier comme un autre… Mais je t’admire pour ce que tu fais… Tu as du courage… Un courage que moi je n’ai pas… J’en suis presque jalouse… » Soufflai-je doucement sans le quitter du regard un seul instant. Non, pourquoi quitter son doux regard bleu ? Pourquoi ? Je me le demande bien… Non j’étais envouté par cet homme par lui… Plus on parlait et plus je le voulais, c’était un cercle vicieux, oui, voila ce qu’il était … Inspirant longuement tout en parlant par la suite de moi dans son lit, je ne pu m’empêcher de lui dire clairement qu’il aurait pu dormir avec moi et non sur le canapé, après tout je n’étais pas un monstre, je n’aurais pas hurlé en me réveillant, je n’aurais rien faire… absolument rien fait. Si ce n’est peut être placer une main sur son membre… Ne surtout pas penser à ça… Non surtout pas… Surtout quand il se trouvait juste en face de moi et que l’envie était bel et bien présente et se faisait ressentir à son maximum. Il me donnait réellement envie…

« Nastazià … J’ignorais totalement quelle aurait été ta réaction si tu t’étais réveillée en me trouvant dans le même lit que moi. Tu aurais pu avoir peur, t’imaginer que j’en avais profité ou je ne sais quoi. C’est pour ça que je n’ai pas dormi avec toi, point. De toute façon maintenant que c’est fait, c’est fait. Et je te ferais remarquer qu’un genou mal placé aurait pu m’être … fatal ! » Haussant un sourcil, je le regardais longuement sans pouvoir m’empêcher de sourire faiblement. Comme si c’était possible une chose pareille… Non, bien sur que non ! Je ne pouvais pas et ne pourrais jamais penser une telle chose. Je n’étais pas ce genre de fille loin de là et j’avais une confiance aveugle en lui… C’était puissant… « Moi intelligent ? Non vraiment pas … Mais je pense qu’en effet, le fait d’avoir trop souvent entendu parler de viol, m’a empêché de prendre la pente dangereuse qui mène au machisme et autres comportements de ce genre de la part du mâle de base. » Le regardant longuement tout en fronçant plus ou moins le nez, j’inspirai fortement tout en passant alors ma langue sur mes lèvres. Il avait grandit dans un pays ou le viol était sacrément courant, a tel point que la Sicile et L’Italie refusaient littéralement de donner les chiffres des statistiques contrairement à l’Amérique qui elle ne s’était pas gênée, avouant alors clairement qu’un viol se faisait alors toutes les deux minutes, choses énorme… Beaucoup trop à mon gout. En Russie nous n’étions pas à un viol toutes les deux minutes mais il y en avait trop aussi malheureusement. Pourquoi les hommes aimaient faire de telles choses ? Est ce que c’était si jouissif que cela que de violer une fille ? Est-ce que ça pouvait réellement procurer une joie intense ? Une jouissance hors norme que de forcer une fille ? De la détruire intérieurement… On se le demande bien… Je ne comprendrais jamais les hommes de la sorte et au finale, peu de gens pouvait les comprendre… Passant ma main dans mes cheveux, je relevais vaguement le regard vers lui en souriant faiblement. J’avais en face de moi le meilleur homme qui soit. Et moi comme une idiote je me droguais et je laissais passer mes chances… « Ne te rabaisse pas… Tu es un garçon cultivé, qui a de la réplique, tu es quelqu’un de bon, tu es loin d’être bête. Tu crois vraiment que tu aurais prit cette pente dangereuse ? Tu crois vraiment qu’un gars comme toi, aurait été si violent ? Rafaello, je ne te vois pas l’être. Peut être qu’en entendre parler a contribué au fait que tu détestes cela, mais dans le fond… Tu n’aurais pas été un violeur pour autant… Je ne peux pas le croire… Tous les hommes ne sont pas des violeurs… Et pour ta gouverne… J’aurais rien fait a tes partie génitales ! Je suis féline mais pas au point de mettre un coup de genoux dans tes testicules… Merde ça doit faire mal, j’ai pas envie de te castrer… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard attendrit pour lui faire clairement comprendre qu’il se trompait sur ce sujet là. Il ne pouvait en aller autrement. Rafaello un homme de base ? Macho, puéril, violeur et dragueur à en crever ? Non, bien sur que non, j’en doutais fort même ! Il ne pouvait pas l’être et ne le serait jamais… Ce genre de chose c’est inné, on ne le devient pas… Lui n’était rien de tout cela… Peut être qu’il était un poil macho, mais dans le fond, ce n’était pas plus mal… Mieux vaut un homme macho, qu’un homme tout mou… Parlant alors des femmes ou plus exactement de ses ex petites amies, j’appris qu’il était on ne peut plus possessif et jaloux en ce qui concernait les femmes, du moins les petites amies qu’il avait pu avoir. Pour le coup, je ne pouvais pas réellement le croire si jaloux que cela, mais lui bien entendu voulait me démontrer que je me trompais… « Hm … Comment elles réagissaient ? Les moins patientes m’ont laissé tomber. Les plus patientes … Elles ont attendues et espérées que je puisse changer par amour. Mais pour ça il aurait fallut que je puisse les aimer, ce qui est loin d’être le cas. Bref … Crois moi je doute que qui que ce soit puisse supporter une personne aussi jalouse et possessive que moi. Si ce n’est une femme sans intérêt, passive, silencieuse, qui se laisse écraser et qui accepte d’obéir à tout va. Donc … Pas le genre de femme que je veux. Celle qui me plaît … N’est pas comme ça, du tout. Quant à la confiance … Je pense que le jour où je serais en couple et amoureux, si ça m’arrive, ce ne sera plus une question de ça … Simplement je ne supporterais pas qu’elle puisse tenir un tant soit peu à un autre homme que moi. Ou simplement, d’être proche d’un autre. » Un mec possessif et bien jaloux. En effet, question couple, il ne restait pas bien longtemps avec les filles. Mais ça prouve bien qu’il n’y avait pas d’amour des deux côtés dans un sens, enfin, je trouve. C’était du moins ce que je ressentais quand il parlait. Je n’étais pas une experte en matière de mec ou de jalousie, après tout pourquoi j’aurai été jalouse d’un simple coup d’un soir ? On se le demande… Non je n’avais jamais été jalouse, du moins je n’en avais aucun souvenir pour ce côté-là. Peut être vis-à-vis de la famille mais dans le fond c’était loin d’être pareil… Donc bon autant être franche, je ne pouvais pas l’aider sur ce plan là. Si seulement j’avais aimé quelqu’un au point d’être moi aussi jalouse… Ou de faire une crise rien qu’au point de l’imaginer bien trop prêt d’une femme… Est-ce que je pourrais l’être avec lui ? Peut être bien, je n’en savais rien, il était le premier qui m’attirait autant… Le premier qui m’inspirait et que j’aimais. J’avais mis longtemps a comprendre que je l’aimais tout de même mais dans le fond ce n’était peut être pas plus mal. Au vu de la dépression dans laquelle je m’étais embarqué, avant il n’aurait surement pas voulu de moi. Comme s’il voulait de moi maintenant… non mais vraiment !

« Je pense que tant qu’il n’y a pas d’amour dans une relation, on ne supporte pas forcément la jalousie. Je pense hein… Je n’y connais pas grand-chose… Mais je suis sûre que si tu avais une relation ou tu aimes la fille et qu’elle t’aime… Elle supporterait un peu plus ta jalousie tu vois ce que je veux dire ? » soufflai-je doucement en lui lançant un regard attendrit. Rapidement, je ne pus m’empêcher de lui dire ce que je pensais, soit de le trouver défaitiste pour le coup, oui, il devait trouver le courage d’aller voir la fille et de lui dire a quel point il est raide dingue d’elle… il se le devait… Car vraiment, elle ratait beaucoup… J’aimerai bien moi que l’on me dise ce genre de chose… « Je ne suis absolument pas défaitiste. Au contraire … Je suis un fonceur, je suis franc et j’ai un optimisme à toute épreuve. Simplement, je suis aussi très réaliste. Et cela m’évite de faire la moindre connerie, préférant rester en retrait et sur mes gardes, plutôt que de me jeter directement dans la gueule du loup sans savoir si je pourrais m’en sortir vivant et en parfaite santé physique et mentale. Je tente simplement de me préserver un tant soit peu. » Le voyant tourner le regard comme pour éviter le mien, je fronçai les sourcils, en soupirant longuement. Je l’avais surement vexé ou je ne sais quoi, ou alors blessé dans le sens ou je ne l’avais pas cerné sur ce point là ? C’était surement cela oui… Je pouvais le comprendre, je réagirais comme lui dans le fond si je le pouvais … Inspirant longuement, je posais mon coude sur la table en tenant alors ma tête de ma main en le regardant longuement. « Elle ne va quand même pas te tuer… Ok si elle te fout un vent sa craint, mais… Si elle te fout un vent dans le fond, c’est qu’elle est trop conne pour voir ce qu’elle rate, car merde tu vaux le coup ! T’es beau, t’es sexy, t’es attentionné, gentil, sincère, doux, compréhensif, tu es quelqu’un de généreux et qui a deux cœur. Tu es à l’écoute… Merde t’es un mec de fou ! Un mec que toute femme voudrait ! Merde moi je veux bien signer hein ! Même une vieille voudrait signer ! Même un gay ! Raf, crois moi, t’es un homme à maquer ! » soufflai-je doucement en le regardant droit dans les yeux. Oh ça oui il était un homme a maquer… Moi je le voulais et si je pouvais, je lui sauterai dessus sans aucune hésitation, mais voilà, cette fille était là et il était clair que je ne pouvais pas décemment me le faire alors qu’il avait envie d’une autre, je ne pouvais pas construire quelque chose avec un homme qui en aimait une autre… Autant passer mon chemin dans le fond, mieux valait que je me mette en tête qu’il était bel et bien maqué et non qu’il devait se maquer … Passant ma langue sur mes lèvres j’inspirais fortement changeant alors de sujet. Parlant alors du fait que ma mère, Lucie, ou plutôt ma gouvernante lorsque j’étais petite, m’avait empêché de prendre ma fille, de la voir quand je le voulais. Est-ce qu’elle faisait bien ? Bien sur que nous, j’avais besoin d’elle, tout comme Marilys avait besoin de moi, j’avais terriblement besoin de ma fille et pour tout l’or du monde je ne ferais rien qui lui nuirait. « Je ne comprends pas comment on peut en arriver à faire cela … Elle doit bien s’en douter et le voir pourtant que tu as besoin de ta fille, autant qu’elle-même a besoin de toi non ? » Baissant le regard, j’inspirais doucement en passant lentement ma langue sur mes lèvres. Parler avec Rafaello me faisait un bien fou, c’était inimaginable… Oui, il était réellement parfait à mes yeux, je me sentais bien avec lui. Je pouvais lui parler librement contrairement à ma petite sœur. Oui bien même mon petit frère. Non, je venais surement de trouver l’une des plus belles perles rares et c’était lui, Rafaello. Relevant un regard vers lui, je souriais faiblement en haussant les épaules sous le coup ne sachant pas trop répondre, puisque moi-même je ne savais pas la réponse. Lucie était tellement compliquée que même après vingt quatre ans de vis je ne connaissais pas réellement ma ‘mère’. Dans le fond, on ne connaissait pas les gens entièrement, et je m’en rendais réellement compte en grandissant un peu plus chaque jour. Il suffisait de voir ma propre mère, ce qu’elle avait fait quand elle avait su que j’étais enceinte… Autant dire que je n’avais pas forcément aimé… Non qui aurait pu aimer de toute façon… « Je ne comprend pas non plus… Mais c’est ainsi, je suis privée de ma fille, je l’ai surement mérité. Mais elle, elle n’y est pour rien. » soufflais-je doucement en me pinçant quelque peu les lèvres tout en fronçant les sourcil, plongeant mon regard dans le sien. Ayant bien trop mal pour rester devant lui et souffrir, je me levais rapidement pour filer alors dans sa chambre. Me rattrapant il me prit alors dans ses bras me serrant franchement. Pleurant comme une idiote, je m’accrochais a lui telle une bouée de sauvetage. Je pleurais sans m’arrêter, je pleurais, pleurais comme jamais je n’avais pleuré devant quelqu’un. Le serrant de plus en plus fort, je lui annonçais alors que je le voulais auprès de moi, je ne voulais pas qu’il parte, qu’il me laisse, non je voulais qu’il s’occupe de moi… qu’il soit la pour moi. Lui avouant qu’à la base je n’étais pas tactile, je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire amusée de par moi-même. Je n’aimais pas prendre les gens dans mes bras et bon dieu que j’aimais le serrer dans mes bras lui…

« Je suis très tactile avec les gens que j’apprécie ouais … Et si je te prends dans mes bras et que je ne te laisse pas repartir tu me frappes ? » Comme si je pouvais le frapper… Impossible, oui c’était totalement impossible que je puisse le frapper, faudrait déjà que je le veuille, hors ce n’était pas le cas. Comment vouloir le frapper ? C’était impensable, impossible… Je préférais me frapper moi-même que d’avoir ce genre de penser, le frapper… Non jamais, ça n’arriverait jamais… Je l’aimais bien trop. Je crois. Est-ce que je l’aimais. J’avais une forte attirance pour lui, oui et le fait de le découvrir aujourd’hui me permettait de voir que oui… Je l’aimais. Ce n’était pas juste un petit béguin innocent ! Non, c’était de l’amour le coup de foudre bordel de merde ! « Comment pouvoir et vouloir te frapper ? Je me le demande… Non, je te laisse faire en prenant sur moi. S’il faut tu m’habituerais à être câliner et après c’est moi qui ne te lâcherait plus… Fais gaffe que je ne devienne pas une sangsue mon ange tout mignon… » soufflai-je en le regardant d’un air innocent comme si je voulais le taquiner. Chose que je faisais en fait. Je me sentais tellement complice avec lui c’était plaisant, oui terriblement. Lui demandant alors s’il n’avait pas une recette miracle contre la douleur, je le serrais un peu plus dans mes bras pour le coup tant j’avais mal dans chaque muscle de mon corps. M’annonçant qu’il en avait bien une mais qu’elle n’allait pas forcément me plaire, je le laissais me pousser plus ou moins en arrière nous retrouvant alors dans la salle de bains. Nos corps extrêmement proche me firent frémir encore plus. Je n’allais pas tarder a mourir … Me traitant de givré, je ne pus m’empêcher de répliquer en disant que j’aurais alors préférer prendre une douche froide dû au cause d’une envie subite de lui par exemple… ce qui n’était pas loin de la vérité… J’étais excitée… Très excitée… Sa faute … « Non pas de problème. Reste givrée comme ça, ça me plait terriblement ! J’aime être ton ange. Et … Excitée par moi ? Je suis du genre à pouvoir t’exciter ? » Entrouvrant la bouche, je me collais un peu plus a lui en caressant longuement son dos du bout de mes doigts. J’avais l’impression qu’on se faisait ouvertement du rentre dedans. Oui et c’était même ce qui se passait. Passant ma langue sur mes lèvres, je ne pus m’empêcher de lâcher un faible gémissement de plaisir tout en fermant longuement les yeux, essayant de me contrôler un tant soit peu sous la forte envie de l’embrasser et de faire l’amour avec lui. Sentant mon cœur s’emballer fortement, j’inspirai alors fortement en penchant quelque peu la tête en arrière pour prendre de l’air. « Y’a quoi d’autre chez moi qui te plait terriblement Rafaello ? Je veux savoir… Et… Oui tu es du genre à pouvoir m’exciter… Pas qu’un peu… Les filles ont cette chance… ça ne se voit pas… » murmurai-je doucement au creux de son oreille lui laissant alors le doute sur est ce que j’étais là en train de mouiller ou pas… Telle était la question… Souriant en coin je me mis alors à le mordre franchement, aimant entendre son faible gémissement de … plaisir ? J’en avais bien l’impression. Mentionnant que j’allais faire fuir une éventuellement petite amie pour le coup sous la marque, je ne pus m’empêcher de dire tant mieux… Oui, je ne voulais pas le voir avec une fille… Pas quand je me rapprochais de lui… je ne le voulais que pour moi et rien que pour moi … Parlant d’ange, je ne pu m’empêcher de dire que j’étais peut être une diablesse malgré ma beauté… Oui après tout… Qui sait … « Hm hm sois une petite diablesse … Ca me plais bien … Et j’aime bien être surpris de la sorte. » Frissonnant fortement a cette phrase, je ne pus m’empêcher de le serrer contre moi tout en me blottissant un peu plus dans ses bras. Sentant son baiser sur ma mâchoire, je poussais un faible gémissement en griffant alors sa nuque avec intensité déglutissant fortement en posant une main sur sa hanche la descendant un peu plus bas vers le haut de sa cuisse touchant doucement sa fesse l’air de rien. « Rafaello…Tu sais pas dans quoi tu te lances… T’es le premier avec qui je fais ma diablesse… Je ne sais pas ou ça va nous mener… Mais tu vas souffrir … La diablesse est une douce tentatrice… » murmurai-je doucement en me redressant lui lançant un regard amoureux avant de déposer mes lèvres sur le bout de son nez l’air de rien. Sentant ses mains autour de mes hanches, me portant, je le laissais faire avec panique. Pas la douche, pas la douche, je ne voulais pas de la… Douche ! Hurlant franchement en me retrouvant alors sous la flotte glaciale de New-York, je poussais des cris en pagaille avant d’avoir la riche idée de l’attraper et de le mettre sous l’eau avec moi. Le plaquant avec force contre le mur, je posais ma cuisse sur son entre jambe le frottant doucement, aimant le sentir durcir sous ma caresse. Je l’excitais… Et c’était très plaisant même ! Parlant plus ou moins de la taille de son membre, et de Jack et Rose du Titanic, on partait, ou du moins je nous fis partir dans des délires un peu spéciaux tout de même. Mais j’aimais cette facilité déconcertante que nous avions de parler de sexe et de son sexe… Voyant sa langue passer a plusieurs reprises entre ses lèvres je la fixais longuement en faisant de même n’ayant qu’une envie… La lui manger ! La mordre, la lécher, la sucer, la caresser… Mon dieu cet homme était le diable et j’étais sa diablesse… Ou pas.

« On va dire que j’ai peut-être du sang africain … » riant doucement en baissant un vague regard vers son membre, je plaquais plus franchement ma cuisse sur celui-ci en pouvant constater, qu’il avait pas mal de sang africain… « Si tu meurs tu n’iras pas au paradis petite diablesse. Et je te ferais remarquer que je n’ai pas encore fuis. Là on est juste en train de crever tous les deux ! Pour le costume de diablesse … Oublie t’as pas besoin de ça … » Levant lentement les yeux au ciel tout en me mordillant la lèvre, je lui lançai un vague regard taquin tout en caressant lentement sa taille du bout de mes doigts. Comme si c’était possible que je n’aille pas au paradis… Inspirant longuement tout en restant contre lui je profitais de son corps tout en déglutissant. Il était tellement beau, musclé, parfait, je tombais de plus en plus amoureuse de lui, c’était une évidence… Oui. Rafaello me plaisait, je ne pouvais plus l’ignorer … Mais que devais-je faire ? Lui avouer ? Rester impassible au maximum et ne jamais lui dévoiler ce que je ressentis pour lui ? Il fallait croire que oui… De toute façon il était fou amoureux de la fille du tableau, donc autant se rétracter… Puis je me droguais, comment pouvait-il avoir envie de moi ? Une simple fille droguée ? On se le demande… Passant ma langue sur mes lèvres tout en posant mon menton sur son épaule je regardais le mur en face de moi remontant ma main à son cou le lui caressant doucement. « Oui on va dire… Tu dois avoir des ancêtres un peu perdu en Italie… Hmpf, tu n’as pas encore fuis ? tu compte me fuir ? Mauvais garçon ! Hey, j’irais au paradis, une diablesse parmi des anges, ça ne peut faire que ravage… Ah oui ? Pas besoin du costume ? Hum… »[/color] Soufflai-je en déposant un doux baiser dans le creux de son cou tout en le léchant lentement du bout de ma langue avant de refermer mes lèvres sur son cou a nouveau. Me reculant plus ou moins pour virer le pommeau de douche et ne plus recevoir de l’eau froide sur nous, je glissais comme une idiote me rattrapant a lui en déchirant alors son t-shirt sans faire exprès. M’excusant rapidement, je le vis alors enlever son t-shirt baissant instinctivement mon regard sur son tatouage qui me fit figer sur place. Dieu que c’était beau, que ça lui allait… Hum… Les yeux brillant je souriais faiblement en relevant un regard surprise de voir que si je lui avais demandé, il l’aurait enlevé. « Bien sûr … Si ça avait été demandé très gentiment … Quoi que si tu l’avais demandé méchamment, à la hauteur de la diablesse que tu es, ça aurait pu le faire aussi ! » Interceptant son regard des plus coquin, je boguais franchement dessus. En entrouvrant la bouche léchant alors mes lèvres avec conviction, voyant que nous nous faisions plus que du rentre dedans depuis tout a l’heure. Nous étions en train de flirter et putain ça me plaisait atrocement de faire une telle chose… Baissant mon regard sur son tatouage avec lenteur, je passais mon doigt dessus ayant qu’une envie le lécher. Posant mon front contre le sien, tout en me collant contre lui je déglutis longuement cherchant à calmer mes ardeurs et la chaleur qui m’envahissait de part et d’autre dans mon corps pour ne pas lui défaire son jean et empoigner son membre totalement dur pour le branler franchement… Non, ne surtout pas flancher… surtout être forte… « Hum…De toute façon…tu ne peux pas me privée de tout… ça serait pas sympa ça… Puis ce n’est qu’un t-shirt… C’est dommage de cacher un si beau corps… Soit dit en passant… Je peux toujours me mettre en mode diablesse pour te le demander… Attention, les tigresses de Sibérie sont parfois coquine, maligne et putain de féline ! » soufflai-je doucement en cambrant le dos, tout en me collant bien a lui sous l’afflux de plaisir qui montait encore et encore en moi. « Ce que tu vois te plais au moins ? » Gémissant longuement en me redressant je ne pus m’empêcher d’embrasser sa joue en dérivant a la commissure de ses lèvres « Oui… T’as pas idée… » soufflai-je en sentant ses mains sur mes hanches pour me reculer doucement changeant alors l’eau de température remettant le pommeau au dessus de nous pour que l’eau nous tombe dessus et nous réchauffe un tant soit peu. Murmurant que j’avais froid il répliqua que pour une russe ça ne le faisait pas du tout de se plaindre du froid. Je ne pu m’empêcher de le taquiner en lui parlant plus ou moins mal. « Espèce de malpolie va ! Et non je sais pas ce qu’elle me dit la russe. Elle me dit quoi ? » Frissonnant doucement ayant encore la sensation de sa claque sur mon fessier, je me collais un peu plus a lui, ma cuisse touchant bien son membre totalement durcit par l’envie. Passant ma langue sur mes lèvres en le voyant se mordiller alors la lèvre je soupirais longuement en venant alors toucher ses lèvres du bout de mes doigts, baissant le regard sur celle-ci l’envie de plaquer les miennes dessus se faisant de plus en plus forte.

« Je ne suis pas malpolie… Mais si tu juges que oui… Refait mon éducation… Je suis toute ouïe… La russe ... Tu sais ce qu’elle te dit ? Qu’elle… Est en train de t’apprécier de plus en plus et qu’elle ne veut plus partir de chez toi c’est pour dire… » soufflai-je doucement en enfouissant alors ma tête dans son cou pour glisser une main entre nos deux corps et caresser longuement son torse du bout de mes doigts. Un torse qui me plaisait plus que de raison, un torse qui me donnait envie de le lécher franchement et de le mordre… Oh ça oui… Je voulais vraiment le lécher, mordre, le caresser et j’en passe ! Tout ce qui était possible de faire sur son torse ! Glissant mon autre main, pour en profiter, une main ne suffisant pas, je le tâtais sans gêne en tremblant de plaisir lui murmurant alors qu’il était sacrément bien foutu… Oui, terriblement bien foutu… baissant franchement mes mains, j’empoigner doucement ses fesses l’air de rien en remontant alors mes mains sur son torse en le caressant de mes ongles le griffant lentement. « Conseil d’ami la russe … Tu ferais mieux d’arrêter tout ça … » Entrouvrant la bouche, en bougeant un peu plus contre lui, je fermais lentement les yeux tout en frissonnant de plaisir. Sa voix on ne peut plus rauque me rendait totalement folle sur place. Il ne se doutait pas un seul instant qu’il était en train de me tuer là. On s’entretuait en fait dans un sens… J’étais littéralement en train de l’exciter et pour sa part sa simple voix suffisait a me rendre totalement raide dingue de lui… Inhalant doucement sa douce fragrance encore plus fraiche due à l’eau, j’embrassais doucement sa peau en remontant à son oreille l’air de rien. « Pourquoi ? Tu n’aimes pas ce que je fais ? Je sais que tu aimes… Peut être trop ? » Susurrai-je d’une voix terriblement sensuel comme pour le provoquer un peu plus… J’étais sadique, oui, j’étais pour le coup, mauvaise dans mes agissements. Inspirant longuement, je ne perdis pas de temps pour le remercier. Oui, le remercier de faire tout cela pour moi, d’avoir été là et d’être toujours là. De s’occuper de moi alors qu’il n’était en rien obligé de faire tout ceci… Je l’aimais pour cela, oui je tombais de plus en plus amoureuse de lui grâce a ce côté si parfait de chez lui. Le sentant se rapprocher de moi, je sentis alors son baiser dans mes cheveux. Frémissant longuement de bien être, je resserrais lentement mon emprise sur lui en caressant alors longuement son torse du bout de mes doigts. « La seule russe à apprécier les italiens ? C’est possible. Mais je m’en fous. Tout comme je me fous de ceux qui ne m’apprécient pas. On ne peut pas plaire à tout le monde. Et je suis ravi de te rendre service Nastazià. Je ne t’aurais jamais laissé dans une merde complet alors que tu avais justement besoin d’aide comme jamais. » Frissonnant doucement en sentant sa main dans mon dos en plus de sa voix je me collais encore plus contre lui dans un espoir fou de ne plus me détacher de lui. Je voulais sentir ses bras encore et encore contre mon corps, autour de mon corps, je voulais qu’il me serre qu’il me câline qu’il prenne soin de moi tout simplement… Oui, j’en avais envie… terriblement envie, mais je savais que ce moment ne durerait pas non plus des masses, c’était impossible… toute bonne chose on une fin malheureusement… Est-ce que Rafaello et moi connaitrions nous une fin ? Alors qu’il n’y avait pas réellement de début dans le fond… Drôle de question. « Je t’apprécie moi… Plus que tu ne le crois Rafaello… » murmurai-je doucement contre son oreille tout en gémissant faiblement, sous l’envie puissante de faire l’amour avec lui. Une envie totalement décuplé par tout ce qui venait de se produire. Moi excitée dans ses bras lui mouillé contre moi, je le désirais comme jamais… entendant un fort gémissement de sa part, je me sentis alors propulsé en arrière avec une force que je ne connaissais pas. J’avais envie de le mordre, j’avais envie de lui dire de me prendre contre ce putain de mur ! Je voulais qu’il perde totalement le contrôle ! Il m’avait carrément fait oublier mon manque de drogue, le remplaçant par le manque de sexe et l’envie de coucher avec lui… Caressant ses cheveux en le plaquant contre mon cou je frissonnai doucement en relevant lentement une cuisse contre son corps sans pouvoir m’en empêcher. « Ne bouge pas s’il te plait ! Quelques secondes de répit ! » entrouvrant la bouche en penchant la tête en arrière, je baissais lentement ma cuisse sans plus bouger, le corps tremblant tout de même tout seul. J’étais en train de le tuer, il avait envie de moi, il devrait plutôt laisser parler ses envies que de les couper… Inspirant a grande goulée d’air, je le laissais s’éloigner de moi en poussant un gémissement de frustration en le voyant si loin tout en passant ma langue sur mes lèvres. Mes mains s’immisçant dans mes cheveux, je les plaquais en arrière le voyant s’adosser au mur pour se mettre sous l’eau qu’il réglait la mettant plus fraiche, recevant quelques gouttes.

« T’as de la chance que je sois un homme civilisé … Un autre t’aurais pris dans cette putain de cabine ! » Entrouvrant la bouche, je poussais un nouveau gémissement en lui lançant un regard des plus sauvage et excitée. Il n’aurait pas du me dire ce genre de chose. Tremblant de plus en plus, je ne sais pas ce qui me prit, mais je le fis. Déboutonnant la chemise qu’il m’avait enfilé avec lenteur n’arrivant pas à aller plus vite. Une fois totalement déboutonné, je la laissais tomber au sol avant de m’approcher de lui, plaquant alors ma poitrine sur son torse. La sentant durcir d’envie a son contact, je passais mes bras autour de sa taille le serrant en caressant franchement son torse des plus parfait a mes yeux. Dieu qu’il était beau, sexy musclé… Il me tentait, il était le diable en personne… Le caressant sans gène au niveau du torse je tâtonnais doucement ses pectoraux avant de le griffer filant vers son jean ou j’attrapais l’air de rien la ceinture pour la lui défaire dans un mouvement faible et tremblant. « Tu crois que ça aurait été mauvais de me prendre dans cette putain de cabine ? Rafaello…J’aime te voir si… fou… Fou de moi. » soufflai-je doucement en lui défaisant totalement le jean sentant son membre durcit contre mes poignets, luttant contre l’envie de le prendre en main. Embrassant lentement la base de son cou je remontais a son oreille la lui mordillant en la suçotant par la suite ne pouvant plus me retenir sous l’afflux de plaisir. Glissant mes doigts sous son boxer sans pour autant toucher son membre je les déplaçais vers son fessier que je caressais par contre sans gêne en frissonnant longuement de plaisir. « Je sors de la douche… Merci… Merci pour m’avoir fait oublier… Pour tout… Je… Hum… Et désolé de t’avoir donné autant envie de moi…Mais … Dans un sens… J’aime atrocement l’idée que je puisse te faire autant d’effet… » murmurai-je doucement en tendant la main pour remettre l’eau chaude, lui faisant alors comprendre qu’il pouvait bien se branler sous cette putain de douche le temps que je me sèche. Griffant une de ses fesses, je me décollais de lui avant d’ouvrir la porte de la cabine descendant alors de celle-ci pour refermer la porte. Ne voyant plus que de la buée et l’ombre de son corps, je pris une serviette m’enveloppant dedans tout en tremblant quelque peu. J’étais folle dingue de lui… Je l’aimais… je m’en rendais compte de plus en plus… Le faite d’avoir passé ce temps avec lui, d’avoir parlé… Il suffisait parfois d’un rien pour se rendre compte… Frottant mes cheveux j’inspirai doucement tout en séchant alors mon corps, je ne savais pas quoi faire… Partir ? Ou le regarder en me plaquant ? Ça faisait voyeuse ça non ? Mais putain que je voulais le voir ! Voir s’il allait faire quelque chose !
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyDim 17 Juil - 4:23

« Ouais, juste… Rencontrer quelqu’un et que tout se passe bien, ou se fasse seul… J’aimerai beaucoup que l’homme que j’admire et qui me fascine me regarde autrement… Mais comment faire quand on n’est qu’une droguée ? Je me dis que dans le fond, je ne mérite que ça, ne pas avoir le bonheur car j’ai foutue ma vie en l’air. Genre sa me réconforte… Mon cul… » Quelque peu surpris par ses paroles, je ne pouvais m’empêcher de songer qu’en réalité, nous étions tous les deux dans le même bateau. Elle avait quelqu’un en vu mais était persuadée qu’il ne pourrait jamais la vouloir à cause de son addiction pour la drogue. Et moi de mon côté, j’avais quelqu’un en vu mais ne pouvait et ne voulait pas tenter quoi que ce soit en raison de mon métier franchement peu gratifiant. Honnêtement, qui voudrait d’un trafiquant de drogue ? Personne, à n’en pas douter. C’était du moins ce que je pensais avec intime conviction. Il fallait être complètement dingue pour accepter de partager sa vie avec quelqu’un qui prenait d’aussi gros risques. Et puis même si ladite personne, à savoir Nastazià elle-même, venait à accepter pareille chose, il n’en n’allait pas de même pour moi. Je ne voulais aucunement l’entrainer dans un truc pareil. Sans doute que les sentiments que j’avais à son encontre, étaient bien réels et bien pesants. Sans doute qu’ils n’avaient véritablement rien de fictifs. Et pourtant j’avais plutôt intérêt à passer outre et à ne surtout pas faire de fixette là-dessus. Je ne tenais vraiment pas à ce qu’elle puisse se douter un seul instant que j’étais complètement con au point de m’être attaché à elle plus que de raison. Je ne doutais pas qu’elle prendrait très certainement la fuite si elle venait à apprendre que cette fille sur le tableau c’était elle. Que cette fille qui me plaisait plus que de raison, c’était elle et aucune autre qu’elle. Autant dire qu’il n’y avait strictement aucun doute sur le fait qu’elle prendrait rapidement la fuite. « Je pense vraiment que tu te trompes. Si moi j’ai le droit à l’amour, au bonheur et tout ce qui s’ensuit, pourquoi pas toi ? Je ne pense pas que la drogue soit un obstacle … Sans doute même qu’il pourrait t’aider à arrêter, tu ne sais pas. Et puis qui ne tente rien n’a rien. » Soufflais-je doucement en lui lançant un regard honnête et sérieux, la détaillant longuement du regard en souriant faiblement, commençant sérieusement à me demander pourquoi je n’avais jamais rien tenté la concernant. A présent qu’elle avait quelqu’un en vu, j’allais plutôt la pousser dans ses bras au lieu de tenter quoi que ce soit. Il était bien trop tard, je devais admettre ma défaite !

Et pourtant ce n’était vraiment pas chose aisée que de reconnaître cela et d’accepter pareille chose au vu de la vitesse à laquelle nous nous rapprochions l’un de l’autre. A nous voir aussi complice, j’en arrivais vraiment à regretter comme jamais de n’avoir jamais cherché à me rapprocher d’elle et à lui faire comprendre qu’elle me plaisait. Sans doute que j’avais laissé passer la meilleure chance de ma vie. Etais-je déçu ? Clairement oui ! Mais il n’était pas trop tard pour au moins devenir ami avec elle. J’osais du moins l’espérer pour de vrai. C’était en tout cas sur la bonne voie au vu des conversations très ouvertes et sans tabou que nous avions depuis le début de notre conversation. Nous en étions à parler de sexualité sans la moindre gêne. Mais plus précisément, de tout ce qui était préliminaires. Conversation hautement intéressante que je n’éprouvais finalement aucune gêne à aborder avec elle alors que c’était plutôt le genre de conversation que l’on avait entre potes et sans doute entre filles pour sa part. Bref autant dire que c’était surprenant de voir avec quelle facilité nous en parlions. Sans doute que ça signifiait quelque chose comme le fait que nous étions vraiment faits pour nous entendre. Autant dire que j’avais là une raison de plus de regretter franchement de ne pas l’avoir abordé plus tôt. Mais si au moins nous pouvions devenir amis, je ne pourrais refuser cela. « Oui, bon… C’est hum… Vraiment par amour que je le laisserais me faire ça… Voir, lécher… Toucher… C’est con de complexer… Surtout que je complexe pour un petit truc du genre alors que d’autre complexe pour leur corps… » Souriant en coin en la regardant de manière attendri, je gardais un moment le silence à la contempler alors que ses joues étaient teintées de rouge. Dire qu’elle était belle était un véritable euphémisme ! Cette femme était …Divine. Oui ça me semblait être le mot pour la décrire. « Il parait que toutes les femmes ont un complexe. Fallait bien que t’en aies un non ? Sinon je vois pas sur quoi d’autre t’aurais pu complexer ! » Dis-je le plus sérieusement du monde en baissant un vague regard vers son corps, lui faisant clairement comprendre qu’elle était parfaite en tout point. Et à mes yeux c’était encore peu dire ! Nastazià avait beau ne pas être mon genre à la base, il n’en demeurait pas moins que je ne pouvais m’empêcher de songer qu’elle était plus belle que toutes les femmes réunies avec lesquelles j’avais pu sortir. Elle était différente et peut-être même que c’était encore une qualité à mes yeux. « Et franchement je pense que si tu l’aimes vraiment, tu n’auras aucun problème à le laisser faire ça. » Ajoutais-je en souriant quelque peu pour lui faire comprendre que j’étais sérieux et qu’elle n’avait pas de raison de s’inquiéter.

Continuant de parler de sexe, nous en vînmes à inverser les rôles, parlant du fait de sucer. Riant doucement lorsqu’elle me fit remarquer que ce n’était pas moi qui le faisait, je ne pu que lui rétorquer que non ce n’était pas moi et que ça ne tendait pas à changer. Pour cela encore faudrait-il que je devienne gay … Et la seule idée de le devenir me filait à peu de choses près, la nausée. Autant dire que ce n’était pas près d’arriver. Non … Que ça n’arriverait pas, point ! Ni maintenant ni jamais ! « Ah… Berk… Non je préfère… Rah… Fallait pas me mettre cette idée en tête… » Levant un regard surprit vers elle, je ne pu m’empêcher de rire doucement par la suite en lui lançant un regard quelque peu moqueur. C’était plus fort que moi, elle était vraiment trop drôle et trop craquante de la sorte. « C’est toi qui a commencé avec ton ‘c’est pas toi qui suce’ je n’ai fais que continuer sur ta lancée. C’est de ta faute ! Pour ma part je préfère ne pas y penser. Sinon je risque de courir aux chiottes pour vomir mon repas. » Dis-je en lui adressant un regard toujours aussi moqueur et à la fois attendri, presque malgré moi. Cette fille me faisait craquer dans tous les sens du terme. C’en était presque choquant à vrai dire. Levant les yeux au ciel lorsqu’elle s’excusa de parler aussi librement, je ne pu que lui faire remarquer que pour ma part, j’aimais véritablement cela. Croisant son regard désolé, j’ajoutais qu’elle devait arrêter avec ce regard, prenant alors une mine plus taquine que sévère ou autre. Mon regard descendit presque instantanément sur ses lèvres qu’elle mit en avant à l’aide d’une petite mine boudeuse. Difficilement, je me forçais à détourner le regard pour ne pas craquer et l’embrasser comme je crevais d’envie de le faire depuis trop longtemps et de plus en plus. « Hum… J’aime bien pouvoir parler de ça avec toi aussi… Je me sens bien avec toi… Parler librement… Sans tabou vraiment… Beaucoup de gens n’aiment pas, et je crois que je t’apprécie encore plus là… » Souriant quelque peu à cette annonce, je ne pu véritablement pas rester de marbre tant cette nouvelle me plaisait plus que de raison. Oui c’était terriblement plaisant à entendre ! Surtout venant d’elle que j’appréciais sincèrement. « Hm … C’est parce que tu me connais pas vraiment encore. Dans quelques temps tu te demanderas … Bordel mais c’est quoi ce mec ? » Lâchais-je en souriant quelque peu en coin, me retenant de rire en lui lançant un regard taquin. Apprenant par la suite qu’elle voulait venir chez moi souvent pour faire des pyjamas parties, je ne pu m’empêcher de la taquiner franchement en lui faisant remarquer que pour ma part, mon pyjama se résumait à rien du tout, lui faisant comprendre que je dormais totalement nu. Sa réaction ne se fit d’ailleurs pas attendre puisqu’elle ne tarda pas à s’étouffer franchement avec son coca, recrachant dans son verre en toussant longuement. Plissant le nez, j’ajoutais rapidement que je plaisantais, histoire qu’elle ne meurt pas franchement sous mes yeux à cause de la surprise ou de je ne savais trop quoi. D’envie ? Avait-elle envie de me voir nu ? Il ne fallait pas trop rêver non …

« Bordel tueur ! Je t’ai imaginé nu, je fais comment moi maintenant ? Puis me sortir ça quand je bois… Une bataille de coussin ? Dieu… Je suis pour ! De la mousse ? Non ! Des plumes c’est mieux ! Après on nettoie en riant et en se faisant des papouilles et tout plein de câlin pour se consoler... surtout consoler le perdant ! » Déglutissant difficilement à l’idée d’un tas de ‘papouilles’ et de câlins pendant que nous nettoierions les plumes, je la regardais longuement en me forçant à sourire quelque peu pour cacher combien j’étais on ne peut plus emballé par l’idée. Bordel oui je crevais d’envie de réaliser tout cela avec elle. Même si je doutais franchement de pouvoir résister bien longtemps. Arriverait forcément un moment où je craquerais … Je nous imaginais très bien sur le sol à ramasser les plumes et échanger de brefs baisers innocents avant que ça ne vire en baiser torride et que nous ne couchions ensemble à même le sol. Bordel je devais arrêter tout de suite d’avoir de telles pensées au risque de perdre les pédales pour de bon ! « Comment tu fais quoi ? N’imagine pas trop mon corps sinon tu vas le vouloir. » Dis-je l’air de rien en détournant vaguement le regard pour dissimuler la moquerie et la taquinerie qui y brillait très certainement tant j’étais on ne peut plus amusé par l’idée qu’elle puisse avoir envie de moi. Envie que je partagerais si tel était le cas à vrai dire. « Hm mouais … Sauf que les plumes c’est le genre de trucs que je vais retrouver dans trois mois, planquées sous un oreiller du canapé ou je ne sais où encore. » Ajoutais-je en souriant légèrement en coin. Finalement l’idée des plumes ça me plaisait bien. Mais ça faisait très … Film américain ! Du genre … La plume qui reste dans les cheveux de la fille, le type qui la lui retire avec douceur, les regards qui se croisent, la tension qui monte et le baiser qui s’ensuit. Bref quelle niaiserie ! M’imaginer passer une soirée chez Nastazià avec elle, pour boire plus que de raison, c’était une scène bien plus réaliste … Mais pas forcément plus plaisante pour moi qui ne tenais pas l’alcool et étais rapidement ivre. C’était le genre de choses qui me faisais me confier sur un passé dont je ne voulais plus parler. Autant dire que je préférais grandement éviter d’être ivre même un minimum. Je perdais trop facilement le contrôle de mes paroles et de mes actes dans de tels moments. La voyant rire en apprenant tout cela sur moi, je ne pu m’empêcher de lever les yeux au ciel, songeant qu’elle avait là matière à se foutre royalement de moi et qu’elle ne se privait vraiment pas. « Oh… T’as trop parlé ! Moi je veux te voir ! On se fera une soirée chez moi un de ces quatre quand l’appart sera sans personne juste toi et moi… Je vais te bourrer la gueule… Et au pire je ferais de même… ça ne pourra qu’être drôle… Echoué sur le canapé et colmater jusqu’à pas d’heure pour s’endormir et se réveiller avec un putain de mal de crâne ! »

Plissant le nez, je soupirais doucement en levant vaguement les yeux au ciel. Bon sang j’aurais mieux fais de la fermer sur le fait que je ne tenais vraiment pas l’alcool. J’aurais bien du mal à refuser si elle venait à m’inviter à une soirée pour boire plus que de raison, après cela. Comment lui refuser quoi que ce soit ? C’était tout bonnement impossible, aucun doute là-dessus ! « Mais … Non … On peut pas faire ça ! Sérieusement je vais me taper une honte monumentale devant toi, tu vas te foutre de moi et tout ce dont tu te rappelleras à mon sujet, c’est combien je suis ridicule et pathétique quand je bois ! Surtout si je me mets à raconter des grosses conneries. Du genre que je suis le président italien ou encore, que je suis en mission secrète pour l’armée italienne. Bref crois moi y’a rien de drôle dans une situation pareille ! » Insistais-je le plus sérieusement possible sans la quitter du regard, pour tenter tant bien que mal de la dissuader de ce genre de soirée. Pour autant, je savais bien que j’étais incapable de lui refuser une chose pareille. C’était sans doute stupide et vraiment honteux d’être incapable d’une chose pareille. Mais c’était ainsi et je ne pouvais rien contre cela. Elle avait un pouvoir sur moi, que je ne contrôlais en rien. Pouvoir que je ne comprenais même pas à vrai dire. Continuant de parler de tout et de rien, nous en vînmes à mentionner la famille et les enfants. Est-ce que je voulais me marier et faire une bordée de gosses ? Clairement oui ! Comme tout italien qui se respecte à vrai dire. Malheureusement pour moi, ces espoirs d’avenir étaient grandement compromis. Autant par le fait que j’exerçais un métier qui m’empêchait grandement d’avoir une vie normale et rangée, que le fait que j’avais tout de même presque la trentaine d’années. Autant dire qu’à mes yeux, j’étais sur le point d’atteindre et franchir la limite pour trouver avec qui faire sa vie et se poser pour de bon. « Je vois… Je comprends, mais dis toi, que tu es encore jeune, vingt sept ans… T’a encore le temps tu la trouveras ta petite femme… S’il faut tu l’as trouvé mais tu ne le sais pas encore. » Fronçant quelque peu les sourcils en méditant un instant sur ses paroles, je redressais la tête pour plonger mon regard dans le sien, la détaillant longuement du regard. « Oui … Je l’ai peut-être trouvé oui … » Dis-je doucement sans la quitter un seul instant du regard et sans ciller. Etais-je en train de sous-entendre, par mon regard, que c’était peut-être bien elle ? Oui … Très clairement. Mais allais-je le lui faire comprendre ? Non … Elle risquait de me prendre pour un fou tout simplement. Ni plus ni moins. « C’est peut-être bien cette fille. Qui sait ? » Ajoutais-je en souriant faiblement et détournant le regard avec lenteur, soupirant doucement de lassitude. A quoi bon se prendre la tête là-dessus alors que j’étais clairement conscient du fait qu’elle et moi ça ne serait jamais rien de plus qu’une amitié sans tabou ?

Continuant de parler de tout et de rien sans sembler nous lasser, nous en vînmes à parler de la drogue. Mais plus précisément, du fait qu’elle était tombée là dedans à cause de ses amis. Surpris, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer qu’elle avait de drôles d’amis. En effet … Quel genre d’amis étaient-ils pour la faire tomber dans la drogue de cette façon ? A mes yeux, ce n’était en rien cela l’amitié. Ca en était même bien loin en vérité. Ou alors ces gens avaient un drôle de façon de voir l’amitié. Pas du tout la même que moi à vrai dire ! « Disons que quand on est connu, c’est assez difficile de se faire des amis sincère… Tu ne sais pas si les gens en veulent à ton argent ou autre… C’est assez chiant… Tu sais parfois j’ai des fans assez… Bizarre… Collant et parfois c’est flippant une fois, un mec m’a demandé de l’épouser et il m’a suivit pendant un long moment a tel point qu’un garde du corps m’avait été attribué pour me protéger j’ai failli porter plainte… » Plissant le nez, je la détaillais longuement du regard en me demandant comment elle faisait pour supporter pareille chose. Ca ne devait vraiment pas être simple de vivre avec des gens sans savoir s’ils nous appréciaient véritablement ou bien s’ils étaient là uniquement par intérêt en espérant avoir une part du gâteau. Comme quoi ça n’avait pas que des avantages d’être connu, riche et carrément célèbre comme elle l’était. « Et au final parmi tes amis … Y’en a des vrais ou même pas ? » Finis-je par demander le plus sérieusement du monde en haussant les sourcils. « Enfin … A part moi je veux dire ! » Ajoutais-je en souriant en coin et lui lançant un regard taquin avant de rire quelque peu. « Hm … Je vois le genre de fan ouais … J’imagine qu’il doit y avoir un tas d’hommes dans son genre qui rêvent de t’épouser. » Terminais-je en souriant quelque peu en coin. Parlant par la suite de viols, je ne fus pas tellement surpris d’apprendre qu’elle avait malheureusement subit cela. J’aurais préféré que ça ne soit pas le cas mais je l’avais déjà plus ou moins compris lorsqu’elle avait dit être tombée enceinte à seulement quinze ans. Même si en apprenant cela, je m’étais traité de parano. Après tout certaines filles tombaient volontairement enceintes à cet âge. Voir même, d’autres couchaient volontairement mais tombaient enceinte sans le vouloir. Soupirant doucement, je lui demandais alors si cet abruti de violeur avait su qu’elle était tombée enceinte. La voyant blêmir à cette question, je me figeais franchement en guettant les larmes avec anxiété, songeant que j’aurais du la fermer pour une fois et ne pas lui poser davantage de questions. Même si elle parlait sexe sans souci, elle ne pouvait qu’avoir encore du mal à se remettre pleinement des violences qu’elle avait subit. Sentant sa main s’emparer de la mienne, je la laissais faire en resserrant lentement sa main de la mienne sans la quitter un seul instant du regard comme pour tenter de la rassurer et de lui montrer que j’étais là.

« Il… Il l’a toujours su… Il la vu évoluer de plus ou moins près a cause de mon métier mais aussi du sien… J’ai toujours tout fait pour l’éloigner de Camylia… Toujours… Je ne voulais pas qu’elle le voit, qu’il lui parle, non… Et le jour de son enterrement… Il a osé venir… Il est venu a l’enterrement de ma fille et il a osé me présenter ses condoléances en me regardant droit dans les yeux… Et quand je le revois encore aujourd’hui… J’ai des envies de meurtres j’ai envi simplement de le faire souffrir comme il m’a fait mal ce jour là… Il a détruit ma vie, il ne s’en rend pas compte… Je n’avais que quinze ans… Le pire c’est que… J’aurai pu… Et j’aurai dû cesser le mannequinat… Si j’avais su que j’étais enceinte, j’aurais surement avorté, mais le dénie de grossesse m’en a empêché, mais dans le fond tu vois, je ne regrette pas d’avoir eu ma fille… Car c’était la meilleure des filles j’ai aimé m’en occuper… Mais… Le voir si près d’elle, je fais tout pour que les mannequins ne fassent pas de shoot seule avec lui, il est photographe… Quand j’ai un contrat avec lui je le refuse quitte a devoir changer d’agence, j’en ai rien à foutre… Je ne veux plus avoir a faire avec lui… » Fronçant de plus en plus les sourcils au fil de ses paroles, je sentis le sang battre violemment à mes tempes tandis que je l’écoutais parler, de plus en plus outré et choqué, la colère montant rapidement en moi pour le coup. Prenant une longue inspiration en sentant mes narines frémir, tentant de contrôler difficilement la rage qui montait en moi, je fermais un instant les paupières en faisant rouler ma tête pour faire craquer mon cou, tentant tant bien que mal de rester calme. La regardant à nouveau, je resserrais doucement ma main autour de la sienne en la regardant longuement, tentant de lui dissimuler la flamme de rage pure qui brillait en cet instant dans mon regard, comme je le savais si bien. On m’avait assez souvent décrit dans ses moments là, pour que je sache ce qu’il en était. Autant dire que j’étais bien incapable de cacher la colère et les envies de meurtre que je pouvais ressentir quand je m’énervais à ce point. J’étais impulsif, aucun doute là-dessus. Et si ce type s’était trouvé là à cet instant, je ne lui aurais pas laissé le temps de se retourner que je lui serais déjà tomber dessus. Regardant ses larmes couler sur ses joues, cela suffit à me calmer un tant soit peu. La regardant un long moment, je finis par me pencher légèrement pour essuyer lentement ses larmes du dos de mon index en lui lançant un regard attendri avant de soupirer doucement. « Tu me donnes son nom ? Juste … Comme ça … Ca pourrait être utile … » Demandais-je d’une voix douce malgré la colère qui transparaissait derrière cette apparente douceur. Douceur qui était pour elle, uniquement pour elle. Quant à lui … Ce monstre abjecte, il ne méritait qu’une seule chose … Que quelqu’un s’occupe de lui et vite ! Soupirant doucement en la détaillant longuement du regard, je ne bronchais pas en la voyant essuyer rapidement ses larmes.

« Je… Hum… C’est la première fois que j’en parle a quelqu’un aussi librement… T’as pas idée comme dans le fond… ça me fait du bien de me lâcher… » Baissant le regard sur nos mains lorsqu’elle en fit de même, je vis la chaire de poule se créer sous sa caresse douce et légère. Déglutissant longuement, je relevais le regard pour la détailler sans parvenir à me lasser d’une telle vision. Comment se lasser de la perfection en même temps ? C’était tout bonnement impossible ! « Tu peux te lâcher en ma présence. J’écoute et je ne juge pas. Même s’il te prend l’envie de raconter complètement n’importe quoi, des conneries, des trucs stupides, de t’inventer une vie … Je m’en fous raconte ce que tu veux j’écoute. » Dis-je doucement en souriant quelque peu sans la quitter du regard toujours. Sa main relâchant la mienne, j’haussais quelque peu les sourcils de surprise en tournant le regard vers sa main qu’elle venait de poser près de la mienne. La regardant longuement, j’hésitais à la récupérer, conscient qu’elle semblait hésiter à le faire elle-même. Songeant que je ne voulais pas paraître trop insistant et déjà dépendant de tout contact avec elle, je reculais lentement ma main, la ramenant de mon côté sans la regarder. Continuant de discuter, je ne pu m’empêcher de rire doucement lorsqu’elle lâcha que j’étais beau, cherchant de toute évidence à se faire pardonner. Doucement moqueur, je lui fis remarquer qu’elle n’était pas obligée de venir sur moi pour me câliner et ainsi se faire pardonner. Croisant son regard des plus coquins, je me figeais quelque peu en la regardant longuement, entrouvrant les lèvres de surprise et d’envie à son léger gémissement, baissant le regard sur ses lèvres comme totalement hypnotisé. Ce qui, à vrai dire, était bien le cas. « Oh… Dommage j’aurai aimé m’assoir à cheval sur toi pour jouer sur tes genoux… » Me figeant comme jamais, j’haussais les sourcils en la détaillant longuement du regard, cherchant à savoir si c’était là une plaisanterie ou non. Mais tout portait à croire qu’elle était on ne peut plus sérieuse. « Hm … Ah oui ? Pour jouer les cavalières ? Tu es bonne à ce jeu ? » Demandais-je le plus sérieusement du monde en la détaillant du regard pour tester ses réactions, ne faisant que jouer de ses propres sous entendus. Sous entendus on ne peut plus clairs à vrai dire. Et ça me plaisait plus que de raison à vrai dire ! J’aimais terriblement jouer à ce petit jeu avec elle. C’était atrocement bon et plaisant !

Parlant par la suite du sexe masculin et des diverses tailles moyennes qui existaient, je ne pu m’empêcher de réfléchir un moment avant de répondre à sa question quant à savoir quelle était la moyenne mondiale. Tournant à nouveau le regard vers elle par la suite, je haussais quelque peu les sourcils en la voyant rougir, sans en comprendre la raison. Est-ce que brusquement, parler de sexe la gênait ? J’en doutais vraiment car c’était on ne peut plus soudain pour le coup. « Franchement, je n’en sais rien, je préférais rentrer chez moi au plus vite que de calculer la taille de sa petite queue… Mais a mon avis pas plus de neuf, dix, ouais… Hum… Ce n’est pas beaucoup ça… J’ai du mal a visualité, quinze centimètre, mais bon c’est la façon dont on s’en sert le plus intéressant… T’es à combien toi ? » Croisant son regard, je n’eus aucun mal à comprendre qu’elle ne plaisantait nullement. Surprit, je haussais les sourcils en la regardant un long moment sans répondre avant de sourire de toutes mes dents tant elle me plaisait de plus en plus. Cette fille était sacrément culotée et j’aimais terriblement ça ! « Hm tu sais quoi ? Je vais garder une once de mystère et garder ce chiffre pour moi. Je te dis juste qu’elle fait plus de dix … Et je laisse ton imagination débordante s’occuper du reste ! » Dis-je sur un ton des plus taquins sans la quitter du regard, les yeux brillants d’amusement et de ravissement. Dieu qu’elle me plaisait de plus en plus ! C’était presque choquant à vrai dire. Parlant de bouffe, je fus grandement surpris de voir avec quelle facilité nous en revinrent à faires des sois entendus clairement sexuels. Tout ça parce que j’avais osé dire qu’en Amérique, tout était gros. Alors qu’à aucun moment, je n’avais voulu faire le moindre sous entendu. Ce qui ne dérangea aucunement Nastazià pour rebondir sur mes paroles et relancer les sous entendus. Moqueur, je lui demandais alors si elle ne voulait pas aussi rajouter le concombre. « Le concombre… C’est très bon quand il y a de la crème… Tu ne trouves pas ? » Déglutissant longuement en ayant une foule d’image en tête, j’eus un léger sourire en coin sans trop broncher à ses paroles. « Hm si … Surtout quand il y en a tellement que ça coule sur le menton … Quand on en mange… » Ajoutais-je l’air de rien en gardant mon regard plongé dans le sien sans broncher un seul instant, le plus sérieusement et normalement du monde. Nous continuâmes à parler de tout et de rien sans parvenir à nous lasser ni l’un ni l’autre. Conversation qui tourna par la suite autour de notre amitié naissante mais plus précisément, autour du fait que nous ignorions jusqu’à ce jour que l’un comme l’autre, nous désirions une amitié. Du moins, autre chose qu’un simple rapport dealer et cliente. « Non c’est sur… Mais maintenant que je t’ai… Je ne vais plus te quitter… Je ne t’ai pas dit ? Je suis une amie collante… Collante mais parfaite ! J’ai peu d’amis, très peu… Mais quand j’ouvre mon cœur en général… C’est a vie, a part si on me fait une crasse… »

Parfaitement conscient que cela ne s’appliquerait strictement jamais à moi car je n’étais pas ce genre de personne, je lui adressais un faible sourire. Non je n’étais vraiment pas du genre à trahir qui que ce soit pas même en amitié aussi simple soit-elle. J’étais un homme simple et de confiance, véritablement. « Mais toi, j’ai confiance, je sais que tu es un homme simple, sans prise de tête et qu’avec toi… On peut aller loin… » Souriant plus encore devant ses paroles, je fus franchement ravi et heureux de voir qu’elle me faisait déjà assez confiance pour en arriver à me dire de telles choses. « J’espère pour toi que tu ne donnes pas trop facilement ta confiance hm … Mais oui … Tu peux avoir confiance en moi. Promis je ne suis pas un enfoiré ! Sauf quand on me fait une crasse comme tu le dis si bien … » Dis-je en souriant en coin et lui lançant un énième regard taquin. C’était presque déjà devenu une habitude. Et j’aimais que l’on puisse s’habituer à ce point l’un à l’autre. Sans que je ne comprenne trop comment ni pourquoi, la conversation tourna une nouvelle fois autour de cette fille qui me fascinait. J’étais de plus en plus gêné de parler d’elle avec Nastazià alors que cette fille c’était elle, ce qu’elle ignorait totalement d’ailleurs et fort heureusement à vrai dire. Je ne voulais pas qu’elle le sache tant je craignais sa réaction. A mes yeux, il était plus qu’évident qu’elle ne voulait pas de moi. Le fait qu’elle dise que pour sa part elle accepterait parfaitement que son petit ami soit dealer si tant est que ça doive être le cas, ne signifiait rien d’autre pour moi, qu’une tentative désespéré pour me rassurer un tant soit peu et me remonter le morale. A mes yeux, elle ne le pensait pas vraiment, j’en étais persuadé. C’était plus facile de dire les choses que de les vivre vraiment selon moi. Et c’était bien pour cela que je ne doutais pas qu’elle disait cela plus pour me rassurer que pour autre chose, loin de se douter un seul instant que bordel … C’était elle qui me plaisait comme pas permit ! Parlant encore et toujours d’elle, je me contentais de lui dire que ce n’était pas possible entre cette fille et moi pour diverses raisons, à commencer par le fait que je ne voulais nullement lui imposer mon rythme de vie franchement particulier en raison de mon métier peu orthodoxe. Presque malgré mo, j’évitais son regard par peur qu’elle ne comprenne combien cette situation me tuait. Mais plus que tout, pour éviter qu’elle ne comprenne que cette fille c’était elle et simplement elle et non pas une autre femme sortie de je ne savais trop où. Ajoutant par la suite que ses conseils n’étaient pas mauvais mais simplement irréalisables, je ne pu m’empêcher de lui lancer un regard presque désolé tant je n’aimais pas l’idée de la décevoir un tant soit peu alors qu’elle cherchait tant bien que mal mais en vain, à m’aider. C’était d’ailleurs des plus plaisants. J’aimais qu’elle puisse faire cela pour moi, même si ça ne fonctionnait pas le moins du monde à vrai dire. Au moins elle tentait de m’aider et c’était bien suffisant à mes yeux. C’était même atrocement plaisant pour être tout à fait honnête.

« Tu préfères alors souffrir en silence plutôt que d’essayer ? C’est dommage… Je conçois bien qu’être dealer c’est pas marrant… Mais dis-toi dans le fond, qu’on préfère être avec un dealer qu’avec une droguée. Dealer de nos jours c’est quoi ? Un métier comme un autre… Mais je t’admire pour ce que tu fais… Tu as du courage… Un courage que moi je n’ai pas… J’en suis presque jalouse… » Soupirant longuement, je détournais le regard en regardant quelque peu dans le vide et me passant lentement la langue sur les lèvres sans trop m’en rendre compte. Tournant lentement la tête vers elle pour la regarder longuement, je lui souriais faiblement en haussant vaguement les épaules. « Je ne vois pas en quoi je suis courageux. Moi je ne trouve pas … Vraiment pas. Je suis juste un type parmi tant d’autres. Voir même un type tout ce qu’il y a de plus faible parce que je n’ai rien trouvé de mieux à faire que de devenir dealer de drogues. Tu trouves ça courageux ? Je trouve ça stupide. Et oui je préfère souffrir comme un con et me dire qu’elle est heureuse sans moi, plutôt que de tenter ma chance et au final la rendre malheureuse. » Dis-je en souriant faiblement et lui lançant un regard sincère, songeant que malheureusement elle n’avait vraiment pas l’air heureuse depuis deux ans que je la connaissais. Et à présent que j’avais appris que sa fille était morte, je ne pouvais que comprendre enfin pourquoi elle n’était pas heureuse ! Mais cela ne m’empêchais pas de penser dur comme fer qu’elle trouverait un type bien mieux que moi. Quoi que … De toute évidence elle l’avait déjà trouvé puisqu’elle m’avait elle-même affirmé qu’elle avait quelqu’un en vu. Qui était ce quelqu’un ? Je n’en savais strictement rien. Et à vrai dire je ne voulais pas savoir du tout. Au risque de m’emballer et de ne pas supporter l’idée du tout et au point de haïr ce pauvre type qui n’avait pourtant rien fait d’autre que de plaire à Nastazià, cette femme hors du commun que je voulais sincèrement. La conversation continuant encore et toujours, nous mentionnâmes le fait que je lui avais laissé mon lit pour aller moi-même dormir dans le canapé, continuant par la suite sur les viols et le fait que j’étais différent des autres italiens. Plissant le nez lorsqu’elle me souffla que j’étais un homme intelligent, je ne pu m’empêcher de rétorquer que ce n’était nullement le cas. Je n’étais pas plus intelligent qu’un autre, pas plus beau, pas plus drôle … J’étais simplement un homme parmi tant d’autres et en toute honnêteté, je le vivais parfaitement bien sans une once de regret ! « Ne te rabaisse pas… Tu es un garçon cultivé, qui a de la réplique, tu es quelqu’un de bon, tu es loin d’être bête. Tu crois vraiment que tu aurais prit cette pente dangereuse ? Tu crois vraiment qu’un gars comme toi, aurait été si violent ? Rafaello, je ne te vois pas l’être. Peut être qu’en entendre parler a contribué au fait que tu détestes cela, mais dans le fond… Tu n’aurais pas été un violeur pour autant… Je ne peux pas le croire… Tous les hommes ne sont pas des violeurs… Et pour ta gouverne… J’aurais rien fait a tes partie génitales ! Je suis féline mais pas au point de mettre un coup de genoux dans tes testicules… Merde ça doit faire mal, j’ai pas envie de te castrer… »

Plissant le nez à ses dernières paroles, je ne pu m’empêcher de frissonner à cette seule idée en serrant instinctivement les jambes sans trop y penser, souffrant d’une douleur imaginaire rien qu’à l’idée de subir une chose pareille. C’était le genre de choses qui pouvaient terrasser un homme en moins de deux. Point faible ! « Tant de compliments d’un seul … T’as pas peur que je m’emballe, prenne la grosse tête et devienne narcissique ? » Demandais-je en souriant en coin et lui lançant un regard taquin avant de soupirer doucement et redevenir sérieux. « Je suis violent ! Bon … pas auprès des femmes. Mais … Je ne suis pas un gentil tout doux et tout innocent petit agneau. Je suis sympa, j’adore déconner et m’amuser … Mais je sais être très très mauvais. A un point où ça ne joue vraiment pas en ma faveur. » Ajoutais-le plus sérieusement du monde en lui lançant un regard on ne peut plus sincère et sérieux. « Eh oui un coup dans ces parties … Putain vive la douleur ! Mais ça aurait pu arriver que tu le veuilles ou non. Un réflexe stupide est si vite arrivé ! » Dis-je en riant doucement et frissonnant doucement à l’idée de recevoir un tel coup. Le simple souvenir de la dernière fois que ça m’étais arrivé, suffisait à me donner mal. Tout ça parce que Mickael s’était montré trop lourd envers une femme qui ne s’était pas gênée pour le frapper. Mais elle ne s’était pas contentée d’une gifle. Elle avait été une véritable furie. Et comme en tout bon homme qui se respecte, Mickael n’avait pas répliqué, je m’étais mis entre eux en poussant gentiment la femme. Et bien entendu, sous le coup de la colère, j’avais eut droit à un sacré coup de genoux qui m’avait littéralement tué sur place. Au point de finir à genoux sur le sol, une main sur mon entrejambe en gémissant franchement de douleur, les larmes aux yeux malgré moi. Bref … Autant dire que ça m’avait marqué pour de bon et que je préférais éviter de subir à nouveau un tel sort. C’était bien trop insupportable pour cela. Parlant par la suite de mon caractère d’italien, je lui appris sans broncher que j’étais jaloux et possessif de manière démesurée et tout bonnement insupportable. Avec un tel caractère de merde, il était évident qu’il valait mieux que je lui épargne le fait de lui avouer que c’était elle la femme qui me plaisait et que je voulais sincèrement. « Je pense que tant qu’il n’y a pas d’amour dans une relation, on ne supporte pas forcément la jalousie. Je pense hein… Je n’y connais pas grand-chose… Mais je suis sûre que si tu avais une relation ou tu aimes la fille et qu’elle t’aime… Elle supporterait un peu plus ta jalousie tu vois ce que je veux dire ? » Riant nerveusement, j’avais un mal fou à comprendre pour quelle raison elle cherchait à ce point à me faire changer un tant soit peu d’avis sur le sujet. Pourquoi continuait-elle d’insister autant sur le fait que ma jalousie et ma possessivité seraient forcément mieux supportés par celle que j’aimerais et qui m’aimerait en retour ? De toute évidence elle se sentait obligée de me rassurer et c’était presque gênant à la longue tant je songeais que je devais clairement lui faire pitié pour qu’elle en arrive à un tel point vis-à-vis de moi. C’était carrément honteux et gênant ! « Je vois ce que tu veux dire oui. Mais sachant qu’étant amoureux je serais sans doute bien pire que cela, je ne vois pas comment elle pourrait me supporter un tant soit peu. Elle risquerait même de prendre rapidement la fuite le plus vite et le plus loin possible de moi pour ne plus avoir à subir ça. Et au final je me retrouverais seul comme un con. Non vraiment c’est mieux que je reste tranquillement à ma place ! » Lâchais-je sérieusement, en plissant quelque peu le nez. Oui je regrettais que ça soit ainsi et non pas autrement. Mais c’était ainsi, point ! Et je vivais avec depuis deux ans que j’avais envie de la connaître davantage. Autant dire que je m’étais habitué, que je le veuille ou non.

Surpris d’entendre Nastazià me faire remarquer que j’étais défaitiste, je ne pu m’empêcher de me figer et de détourner le regard peiné et choqué qu’elle m’ait, au final, si mal cerné. Je n’étais en rien défaitiste. A vrai dire c’était même l’exact contraire. J’étais un optimiste dans l’âme, je prenais la vie du bon côté et je profitais pleinement malgré mon passé qui m’obnubilait et me hantait depuis toujours et de plus en plus. Un passé qui était profondément ancré en moi et qui ne voulait pas s’effacer même un minimum de ma mémoire. Un foutu passé avec lequel je devais vivre sans me plaindre, que je le veuille ou non. « Elle ne va quand même pas te tuer… Ok si elle te fout un vent sa craint, mais… Si elle te fout un vent dans le fond, c’est qu’elle est trop conne pour voir ce qu’elle rate, car merde tu vaux le coup ! T’es beau, t’es sexy, t’es attentionné, gentil, sincère, doux, compréhensif, tu es quelqu’un de généreux et qui a deux cœur. Tu es à l’écoute… Merde t’es un mec de fou ! Un mec que toute femme voudrait ! Merde moi je veux bien signer hein ! Même une vieille voudrait signer ! Même un gay ! Raf, crois moi, t’es un homme à maquer ! » De plus en plus surpris au fil de ses paroles, je tournais un regard presque choqué vers elle en haussant franchement les sourcils de surprise, écarquillant les yeux avant de rire nerveusement en détournant le regard. J’étais bien incapable de savoir si elle parlait sérieusement dans l’immédiat. Mais étrangement, pour le coup, j’étais bien incapable de croire qu’elle irait jusqu’à me dire ce genre de choses, uniquement pour me rassurer ou me faire plaisir. Elle n’était pas le genre de femmes à faire de telles promesses en l’air. Si elle le disait c’était très certainement qu’elle le pensait sérieusement. « Ah oui tu signerais toi ? » Demandais-je en souriant en coin, prenant un air tendrement moqueur et taquin alors que ma question n’était aucunement innocente. Je voulais vraiment savoir là tout de suite maintenant, si elle le pensait vraiment en disant cela. J’avais cruellement besoin de l’entendre confirmer et me dire que oui, elle était prête à signer avec moi si je le voulais. Bon sang oui je voulais lui plaire et pas qu’un peu ! Et si je venais à apprendre que je lui plaisais et qu’elle était un tant soit peu intéressée par moi, pourquoi hésiter une seconde de plus ? Eh bien tout simplement parce que même si je lui plaisais un minimum, il y avait quand même cet autre type qui la fascinait et tout et tout. Autant dire que je ne voulais en rien être un second choix alors que pour ma part, j’étais en train de devenir fou d’elle. Bon sang non ce serait bien trop destructeur et je ne tenais vraiment pas à souffrir ! Pas même un minimum ! Et même pour elle ça ne serait pas une solution, je ne doutais pas sur ce point là. Arriverait forcément un moment où elle regretterait d’avoir finalement arrêté son choix sur moi plutôt que sur celui qui lui plaisait véritablement. Autant dire qu’il valait mieux que je prenne tout de suite un tant soit peu de la distance avant de me crever d’amour pour de bon, pour elle. « Hm … J’ai peut-être toutes les qualités que tu viens de citer mais tu as oublié tous les défauts ! » Lâchais-je en souriant en coin et en lui adressant un nouveau sourire taquin presque malgré moi.

Parlant par la suite de la seconde fille de Nastazià et du fait qu’elle en avait perdu la garde à cause de son addiction importante à la drogue, je ne pu m’empêcher d’être franchement choqué d’apprendre que celle qu’elle considérait elle-même comme étant sa mère, l’empêchait de voir sa fille dont elle avait temporairement la garde. Comment pouvait-on séparer de la sorte une mère et son enfant ? C’était bien trop cruel et choquant. Je trouvais cela même affreux à vrai dire. Au point où ça ne me dérangerait aucunement de me rendre chez cette femme pour lui dire clairement ce que je pensais de son comportement que je jugeais totalement stupide et bien bête. Mais je saurais me contenir tout de même ! A commencer parce que je n’étais absolument rien pour Nastazià et sa fille si ce n’est un ami depuis fort peu de temps. Et ensuite, parce que … Eh bien parce que ça ne me regardait absolument pas tout simplement. Je ne pouvais que rester totalement en retrait et constater la scène sans rien pouvoir faire malheureusement. Et ce n’était absolument pas l’envie qui manquait je devais bien le reconnaître. Mais il était bien connu que dans la vie nous ne pouvions pas faire tout ce que nous voulions. Dans le cas contraire, ça se saurait tout de même ! Aucun doute là-dessus à vrai dire. « Je ne comprend pas non plus… Mais c’est ainsi, je suis privée de ma fille, je l’ai surement mérité. Mais elle, elle n’y est pour rien. » Soupirant longuement à ces propos, je fronçais quelque peu les sourcils en songeant que l’éloigner ainsi de sa fille ne pouvait tout bonnement pas être la solution. Au contraire, à mes yeux ce n’était que l’enfoncer davantage encore. « Tu ne mérites pas un truc pareil. Nastazià tu as fais une erreur et tout le monde en fait ! Mais ne culpabilise pas à ce point … Tu n’es pas la seule à avoir des torts dans cette histoire. Tes proches auraient du t’aider. Je ne veux pas paraître méchant ou de m’occuper de ce qui me regarde pas. Mais … Cette … Cette femme elle aurait du t’aider quand tu as sombré dans la drogue au lieu de t’éloigner autant de ta fille. A mes yeux elle est tout aussi coupable que toi … » Lâchais-je de la façon la plus sincère qui soit avant de déglutir longuement et rougir quelque peu en détourant le regard, totalement gêné à l’idée d’avoir trop parlé ou de m’occuper de choses qui, dans le fond, ne me regardaient en rien. Allait-elle m’en tenir rigueur et me remettre ouvertement à ma place ? J’osais espérer que non. Je ne tenais pas à être déjà de trop dans sa vie. Or j’avais bien l’impression de m’immiscer en parlant de la sorte. A croire que je connaissais toute l’histoire alors que ce n’était vraiment pas le cas. « Oublie ce que je viens de dire … J’ai dépassé les bornes … Oublie … Ca me regarde pas ça. Désolé. » Ajoutais-je assez rapidement par crainte de sa réaction, riant nerveusement sans oser la regarder, me raclant quelque peu la gorge pour tenter de dissimuler mon embarras et espérant que les rougeurs de mes joues, s’estompent avant qu’elle n’aie eut le temps de les apercevoir.

La fin du repas arrivant à grands pas, je me figeais quelque peu en voyant Nastazià filer rapidement pour tenter de me cacher un tant soit peu combien elle était physiquement en train de souffrir. Sans perdre une minute, je la rejoignais rapidement entre ma chambre et la salle de bains, pour la serrer contre moi avec force et la laisser pleurer sans broncher ni me reculer. Pourquoi faire cela alors que j’aimais terriblement la réconforter et être là pour elle ? Apprenant qu’elle n’était pas tactile, je plissais le nez à l’idée qu’elle allait sans doute très vite me repousser dans ce cas là. ce qui était grandement dérangeant puisque pour la part, j’étais très tactile avec les personnes que j’appréciais sincèrement. Autant dire qu’avec elle, ce serait clairement le cas, sans le moindre doute possible. Mais surtout, qu’avec elle, je risquais vraiment de vouloir de longues et tendres étreintes. Très certainement tout juste le genre de chose qu’elle-même ne supportait pas du tout. Ça risquait sérieusement de poser problème. Et je craignais grandement qu’elle ne cherche à me fuir rien qu’à cause d’une chose aussi stupide que cela. « Comment pouvoir et vouloir te frapper ? Je me le demande… Non, je te laisse faire en prenant sur moi. S’il faut tu m’habituerais à être câliner et après c’est moi qui ne te lâcherait plus… Fais gaffe que je ne devienne pas une sangsue mon ange tout mignon… » Croisant son regard taquin, je ne pu m’empêcher de lever vaguement les yeux au ciel en riant doucement devant son comportement et ses paroles. Bon sang elle me plaisait de plus en plus. Non … Dire qu’elle me plaisait était un véritable euphémisme. Bordel j’étais en train de devenir raide dingue amoureux d’elle. Est-ce que ça me plaisait ? Est-ce que ça me faisait peur ? Non … Dans l’immédiat je préférais ne pas trop y penser et laisser le temps au temps pour voir ce qu’il adviendrait. Très certainement … Rien à vrai dire ! Autant que je ne me fasse pas trop d’espoir pour ne surtout pas être trop déçu par la suite. Et surtout, ne pas sortir de tout cela, blessé. C’était bien la dernière chose qui devait m’arriver sinon ce serait vraiment la cerise sur le gâteau ! Comme si je n’avais pas assez vécut des épisodes douloureux tout au long de ma vie sans en plus en rajouter à présent. « Tu prends sur toi là tout de suite ? » Finis-je par demander en réalisant tout juste ses paroles et me figeant quelque peu à l’idée qu’elle se forçait peut-être à répondre à mon étreinte alors qu’elle ne rêvait que d’une seule chose, se détacher de moi au plus vite. Riant nerveusement à cette idée, je restais complètement con sans même avoir dans l’idée de la relâcher, songeant sans doute qu’elle pouvait toujours le faire si tel était son désir après tout. Je ne l’empêchais en rien ! « Et si tu deviens une sangsue, crois moi que ce n’est pas moi qui te repousserais ! » Ajoutais-je doucement d’une vois douce en souriant quelque peu en coin sans la quitter du regard. L’entendant me demander si je n’avais pas de recette miracle contre la douleur qu’elle ressentait à cet instant là, je ne me fis pas prier pour lui faire part de mon idée. C’était on ne peut plus radical et je doutais vraiment qu’elle soit tentée par l’expérience. Mais je lui mentionnais quand même l’idée de la douche froide. Sa réaction ne se fit d’ailleurs pas attendre puisqu’elle sembla on ne peut plus paniquée et me fit clairement remarquer que les douches froides c’était juste bon pour calmer les pulsions sexuelles. Ce qui eut le don de me faire quelque peu rire à vrai dire. Lui lâchant qu’elle était givrée, je lui fis rapidement part du fait que je le pensais vraiment mais qu’elle me plaisait démesurément de la sorte. Je lui demandais même, au passage, si moi, je pouvais l’exciter. C’était en tout cas ce que je venais de comprendre dans ses propos et je devais bien reconnaître que cela me plaisais atrocement. Ses mains caressant lentement mon dos par-dessus mon tee shirt, j’eus un léger frisson de bien être sans pour autant faire ou dire quoi que ce soi, faisant alors mine de rien.

« Y’a quoi d’autre chez moi qui te plait terriblement Rafaello ? Je veux savoir… Et… Oui tu es du genre à pouvoir m’exciter… Pas qu’un peu… Les filles ont cette chance… ça ne se voit pas… » Déglutissant longuement au son de sa voix tout près de mon oreille, je fermais les yeux en soupirant doucement de bien être, luttant contre l’envie de me redresser pour l’embrasser pleinement. Sans parler de sa façon de dire mon prénom, avec son petit accent russe qui me faisait un effet fou … Souriant quelque peu, je gardais les yeux fermés en inspirant longuement en tentant tant bien que mal de me calmer alors que de plus en plus, je songeais qu’une douche froide ne me ferais pas de mal à moi non plus. Cette fille avait le don de me mettre dans tous mes états. Et en cet instant, même si elle ne s’en rendait très certainement pas compte, mon envie d’elle était vraiment croissante. « Tu veux vraiment que je te fasse la liste des choses qui me plaisent chez toi ? On en aurait pour la nuit … » Dis-je l’air de rien, le plus sérieusement du monde sans me détacher un seul instant d’elle tant cette étreinte me plaisait démesurément. « Donc … Si je comprends bien ! Là tout de suite dans l’immédiat je t’excite et pas qu’un peu ? » Demandais-je par la suite de manière tout à fait détachée pour ne pas montrer à quel point cette idée était en train de me rendre complètement fou. Je crevais littéralement d’envie de l’entendre me dire que oui, je l’excitais vraiment et pas qu’un peu. Sentant par la suite sa morsure franchement forte dans mon cou, je ne pu m’empêcher un doux gémissement de surprise mêlé à de la douleur et de l’excitation. A croire qu’elle me faisait virer maso. Et étrangement, ça ne me déplaisais vraiment pas ! Riant quelque peu lorsqu’elle fit remarquer que c’était tant mieux que je n’avais pas de petite amie au vu de la morsure qu’elle venait de me faire sur la peau, je me contentais d’annoncer que c’était mort pour plusieurs semaines, le temps que ça disparaisse totalement. La traitant par la suite de petite diablesse malgré ses airs angéliques, je ne pu m’empêcher de lui demander de rester ainsi avec moi. Oh oui ça me plaisait plus que de raison ! « Rafaello…Tu sais pas dans quoi tu te lances… T’es le premier avec qui je fais ma diablesse… Je ne sais pas ou ça va nous mener… Mais tu vas souffrir … La diablesse est une douce tentatrice… » Frissonnant quelque peu à ses mots, j’approchais lentement mes lèvres de son oreille pour murmurer doucement d’une voix caressante, parfaitement conscient que ça allait très certainement la tuer plus que de raison. « Alors tente moi … »

Croisant son regard lorsqu’elle déposa un lent baiser sur le bout de mon nez, j’eus un léger sourire en coin en me penchant sans attendre pour l’attraper par les hanches et la porter jusque dans la douche où j’allumais l’eau froide sans attendre. Avant d’avoir eus le temps de me reculer, elle m’attrapa pour m’entrainer avec elle, refermant derrière moi et me plaquant sans attendre contre le mur pour presser sa cuisse contre mon entre jambe. Elle voulait m’exciter pour que je sois plus ou moins obligé de rester sous cette foutue douche froide avec elle. La maline … Ou plutôt diablesse en action ! Parlant alors de Jack et Rose dans Titanic mais aussi de la taille de mon membre, j’eus un bref rire en marmonnant que j’avais peut être un peu de sang africain, reprenant par la suite le délire par rapport à Jack et Rose en disant simplement que je ne fuyais pas mais que nous crevions bel et bien tous les deux. Sentant sa main sur ma taille et son menton se poser sur mon épaule son autre main caressant mon cou avec lenteur, je soupirais doucement de bien être en fermant les yeux et luttant encore et encore contre l’envie pressante que j’avais d’elle. « Oui on va dire… Tu dois avoir des ancêtres un peu perdu en Italie… Hmpf, tu n’as pas encore fuis ? tu compte me fuir ? Mauvais garçon ! Hey, j’irais au paradis, une diablesse parmi des anges, ça ne peut faire que ravage… Ah oui ? Pas besoin du costume ? Hum… » Riant doucement, je relevais lentement la tête pour la poser contre le carrelage dans mon dos, fermant les yeux en déglutissant avec difficulté. J’avais presque envie de lancer un SOS pour me ressortir de là en vie. Elle n’était pas une petite tentatrice mais … Une véritable diablesse à un point pas permis. Mordant fortement ma lèvre, je luttais férocement en sentant ses baisers et sa langue sur ma peau. « Ou je suis de la famille de Rocco …Hm honnêtement ? Je cherche une solution pour m’enfuir avant que tu n’aies eus le temps de me retenir. Et non pas besoin de costume … Vraiment pas … » Ajoutais-je doucement en prenant une longue inspiration de bien être tout en tentant de calmer un tant soit peu mes ardeurs malgré la difficulté que cela pouvait représenter. Cette fille n’était pas tentante. C’était la tentation même ! La sentant se reculer par la suite, je me figeais franchement en la sentant glisser en se rattrapant à mon tee-shirt pour ne pas tomber, le déchirant franchement au passage. Moqueur, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer qu’elle aurait du me demander de l’enlever si c’était ce qu’elle voulait, le retirant alors l’air de rien en le balançant hors de la cabine de douche. La voyant regarder mon torse, j’eus un léger sourire en coin en faisant mine de rien en détournant le regard. Toujours l’air de rien, je lui fis remarquer que oui j’aurais vraiment pu l’enlever si elle l’avait demandé gentiment. Ou méchamment, à la hauteur de la diablesse qu’elle était. « Hum…De toute façon…tu ne peux pas me priver de tout… ça serait pas sympa ça… Puis ce n’est qu’un t-shirt… C’est dommage de cacher un si beau corps… Soit dit en passant… Je peux toujours me mettre en mode diablesse pour te le demander… Attention, les tigresses de Sibérie sont parfois coquines, malignes et putain de félines ! » Déglutissant longuement sans la quitter du regard en la sentant se coller franchement à moi, je la détaillais longuement du regard sans flancher un seul instant.

« Hm sauf que ce beau corps tu savais pas encore qu’il était beau quand il était caché par un tee-shirt ! Hey ? Ca ressemble à un slogan pour une pub ça ! Est-ce que t’essaie de te vendre auprès de moi petite russe ? » Demandais-je d’un ton taquin en lui lançant un regard tendrement moqueur. Presque malgré moi, je m’entendis alors lui demander si ce qu’elle voyait lui plaisait, curieux de savoir si j’étais un tant soit peu à son goût. Sentant ses lèvres sur ma joue, j’eu un faible sourire, frissonnant franchement lorsqu’elle dévia sur la commissure de mes lèvres. « Oui… T’as pas idée… » Frémissant et réalisant que j’étais trop sur le point de craquer sous cette douce révélation, je posais mes mains sur ses hanches pour l’éloigner lentement de moi, déplaçant le pommeau de douche après avoir réglé la température de l’eau pour la mettre plus chaude, la laissant couler sur nous. Soupirant doucement, je montais mes mains à mon visage, les remontant ensuite à mes cheveux pour les ramener en arrière, l’eau les plaquant sur mon crane. Apprenant qu’elle avait froid, je ne pu m’empêcher de la taquiner sur ses origines avant de lui faire remarquer qu’elle parlait mal, au vu de sa façon de me parler, même si je ne doutais pas qu’elle plaisantait et me taquinait bien entendu. Me mordillant lentement la lèvre sans trop y penser, je me figeais quelque peu en sentant son doigt s’y poser pour les caresser lentement.
« Je ne suis pas malpolie… Mais si tu juges que oui… Refait mon éducation… Je suis toute ouïe… La russe ... Tu sais ce qu’elle te dit ? Qu’elle… Est en train de t’apprécier de plus en plus et qu’elle ne veut plus partir de chez toi c’est pour dire… »
Souriant franchement de plaisir et de contentement à cette révélation, je la regardais de manière attendrie en posant une main sur sa joue et frôlant lentement ses lèvres de mon pouce sans la quitter du regard. « Je ne suis pas sûr que l’idée que ce soit moi qui refasses ton éducation, soit une très bonne idée ! Et je te l’ai dis … Ma porte reste ouverte. Tu peux entrer et sortir comme tu veux. » Dis-je en souriant quelque peu, le plus sérieusement du monde. Par la suite, je la laissais parcourir mon torse de ses mains, baissant le regard sur celles-ci pour la regarder faire, me figeant et gémissant doucement lorsqu’elle empoigna franchement mes fesses. Marmonnant doucement qu’elle ferait mieux d’arrêter tout cela, je serrais franchement les dents en la sentant griffer mon torse sans la moindre gêne et sans me quitter du regard. Sans doute s’amusait-elle à voir et tester toutes mes réactions et voir jusqu’où je tiendrais.


Dernière édition par L. Rafaello Viscenti le Dim 17 Juil - 4:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyDim 17 Juil - 4:26

Sentant ses baisers sur ma peau et ses lèvres remonter à mon oreille, je fermais les yeux en frissonnant longuement bien malgré moi. « Pourquoi ? Tu n’aimes pas ce que je fais ? Je sais que tu aimes… Peut être trop ? » Gémissant faiblement à sa voix sensuelle comme jamais, je me figeais un moment en tentant de prendre sur moi pour cacher mon désir. Soupirant doucement, je ne pu m’empêcher de tourner un regard taquin vers elle par la suite, prenant pleinement mon temps avant de lui répondre quoi que ce soit. « Tu as la question et la réponse. Donc … Pas la peine que je réponde quoi que ce soit … » Soufflais-je doucement, d’une voix basse et toujours aussi rauque tant j’avais la gorge nouée par le désir puissant. Souriant quelque peu lorsqu’elle m’apprit qu’elle m’appréciait sincèrement, je glissais doucement mes mains dans son dos pour la serrer quelque peu contre moi en souriant franchement et lui répondant d’une voix douce, comme de tendres confidences faites avec lenteur et douceur, lâchées au creux de son oreille. « Je t’apprécie moi… Plus que tu ne le crois Rafaello… » Me figeant franchement à son gémissement lâché au creux de mon oreille, je déglutis avec difficulté en fermant les yeux, mon cœur battant la chamade sous cette montée de plaisir et d’excitation mêlés. « Je t’apprécie aussi … Beaucoup ! » Me forçais-je à dire d’une voix douce malgré la sensation d’être étranglé par le désir. Finissant par craquer mais pas de la façon dont elle devait sans doute s’attendre, je la plaquais franchement contre une paroi de la cabine de douche en frémissant quelque peu lorsqu’elle glissa une main dans mes cheveux pour me plaquer franchement contre son cou. Sentant sa cuisse remonter le long de mon corps, j’eus un involontaire gémissement en lui demandant de cesser de bouger pour me laisser une minute de répit. Sans lui laisser le temps de répondre je me détachais et m’éloignais d’elle pour me placer sous le pommeau de douche, remettant l’eau glacial pour tenter de me calmer, lui tournant le dos en posant mes mains contre le carrelage et baissant la tête, frissonnant et tremblant en sentant la froideur de l’eau couler sur mes cheveux et dans mon dos. Sentant son corps se coller au mien mais plus précisément sa poitrine totalement durcit contre mon dos, je redressais quelque peu la tête en lâchant un bref gémissement, songeant que la douche froide était parfaitement inutile si elle continuait ce genre de choses. Ses mains sur mon torse, je fermais à nouveau les yeux en tentant en vain de penser à autre chose pour ne pas perdre totalement les pédales, serrant fortement les dents lorsque qu’elle tâta et griffa franchement mes pectoraux avant de descendre à mon jean dont elle détacha la ceinture. Baissant le regard pour la voir faire, je n’eus même pas l’idée de la faire arrêter tant mes pensées étaient ralenties et embrumées par ce désir fou qui me consumait. « Tu crois que ça aurait été mauvais de me prendre dans cette putain de cabine ? Rafaello…J’aime te voir si… fou… Fou de moi. »

Si c’était mauvais ? Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’étais pas du genre à coucher à tout va. Certes j’avais cruellement envie d’elle et tout portait à croire que c’était réciproque. Mais est-ce que je devais lui faire l’amour sous prétexte que nous en crevions d’envie ? Non … Apparemment elle n’était pas du genre à avoir de petit ami et elle avait quelqu’un en vu. Autant dire que je ne voulais pas être une simple passade pour elle, une petite aventure dont elle oublierait tout dans les moindres détails aussitôt qu’elle serait passée à un autre. Je ne voulais pas de cela alors que moi, de mon côté, j’étais en train de tomber fou amoureux d’elle et de façon on ne peut plus sincère et sérieuse. « Mauvais ? Non … Ca aurait été putain de bon … Mais c’est pas le moment … Pas le moment … » Tentais-je me convaincre en serrant les dents et fermant à nouveau les yeux. Déglutissant longuement en la sentant ouvrir franchement mon jean, je la laissais toujours faire sans chercher à m’échapper à ses mains. La sentant mordiller mon oreille, je soupirais faiblement, me figeant franchement lorsqu’elle glissa ses doigts sous mon boxer. « Je sors de la douche… Merci… Merci pour m’avoir fait oublier… Pour tout… Je… Hum… Et désolé de t’avoir donné autant envie de moi…Mais … Dans un sens… J’aime atrocement l’idée que je puisse te faire autant d’effet… » Soupirant longuement en sentant l’eau redevenir chaude, je me figeais quelque peu, commençant à comprendre le message. A moins que je ne me fasse des idées ? Pourtant je n’en n’avais nullement l’impression. A vrai dire le message était plus que clair selon moi. Tournant un bref regard vers elle lorsque je la sentis se détacher de moi pour sortir de la cabine de douche, je me figeais franchement en réalisant qu’elle ne portait plus que son string. Autant dire que la vu de son corps me fis gémir quelque peu d’envie, gardant le regard posé sur elle-même après qu’elle eut refermé la porte coulissante derrière elle. Baissant par la suite le regard sur mon entre jambe, je soupirais longuement de frustration et de dépit en me détournant par la suite de la porte de la douche pour tourner le dos au reste de la salle de bain. Sans réfléchir et sans me soucier de savoir si elle allait attendre pour voir ce que je faisais ou ne faisais pas, j’entrepris de faire passer tant bien que mal mon désir, conscient que c’était une bien meilleure solution que la douche froide dont l’effet serait rapidement mit à mal par la présence de Nastazià dans ma douche. Tournant le visage pour me mordre le bras, je ne pu m’empêcher de lâcher un bref gémissement en finissant presque trop rapidement. Restant un long moment immobile à profiter de la chaleur réconfortante de l’eau sur mon corps, je retirais totalement mes vêtements en arrêtant l’eau et ouvrant la porte coulissante. Soupirant quelque peu, je quittais la cabine de douche en récupérant rapidement une serviette pour me sécher rapidement le corps, l’enroulant ensuite autour de ma taille pour attraper une autre serviette et me frotter énergiquement les cheveux, les séchant tant bien que mal et les laissant retomber sur mon front. Récupérant ma brosser à dents, je mis du dentifrice dessus, commençant en me laver les dents tout en quittant la salle de bains dans l’intention d’aller récupérer des vêtements dans ma chambre, me figeant une seconde en découvrant Nastazià dans mon lit et faisant rapidement mine de rien pour récupérant un jean, un tee shirt et un boxer, retournant dans la salle de bains en me lavant les dents, Une fois là, je me rinçais la bouche avant de m’essuyer le visage et retirer ma serviette, m’habillant rapidement avant de récupérer la robe de Nastazià qui se trouvait dans le sèche linge, retournant par la suite dans la chambre pour m’asseoir sur le bord du lit en tendant sa robe à la jeune femme. « En plus de t’avoir fais dormir dans mon lit et fais à manger, j’ai lavé ta robe. J’espère que ça te marqueras à vie de voir combien l’italien peut être un bon homme d’intérieur ! » Lâchais-je sérieusement, préférant faire mine de rien pour éviter toute gêne.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyMer 10 Aoû - 0:38

« Je pense vraiment que tu te trompes. Si moi j’ai le droit à l’amour, au bonheur et tout ce qui s’ensuit, pourquoi pas toi ? Je ne pense pas que la drogue soit un obstacle … Sans doute même qu’il pourrait t’aider à arrêter, tu ne sais pas. Et puis qui ne tente rien n’a rien. » Le regardant longuement en pinçant quelque peu mes lèvres, je poussais un faible soupire en détournant le regard. Pourquoi j’aurais droit à l’amour ? En même temps je ne le cherchais pas réellement, je ne l’avais même jamais cherché, non ça ne m’était jamais venu a l’idée d’avoir un mec d’être amoureuse et tout ce qui s’en suit. Rafaello était le seul et l’unique a me faire ce genre de ressentit. Une envie de câlin, de baiser de bien être, une envie de construire quelque chose. Passant lentement ma langue sur mes lèvres je croisais quelque peu les bras. « J’ai jamais cherché l’amour, je ne suis pas ce genre de nana a aimer l’amour. C’est…. Trop dégoulinant d’amour, les papouilles les câlins et ainsi de suite, je ne suis pas ce genre de fille, je ne suis pas câline pour un sou. Quand on me prend dans les bras j’ai qu’une pensée, c’est quand est ce que ça se finit. Je suis peut être amoureuse d’un mec, je me dis que je ne l’aurais pas car je ne suis pas ce genre de fille, je ne sais même pas ce que c’est que d’avoir un mec, j’en ai jamais eu… Je suis une fille volage et … Voilà. » Dis-je doucement en baissant le regard tout en mordant ma lèvre me sentant mal à l’aise en détournant le regard préférant alors changer de sujet. Parlant alors de mon minou, du fait qu’il y avait une cicatrice dessus et que je complexais, il fut quelque peu surpris de voir que je complexais sur cela, mais je n’y pouvais rien moi… Je trouvais cela très moche… Vraiment très moche… « Il parait que toutes les femmes ont un complexe. Fallait bien que t’en aies un non ? Sinon je vois pas sur quoi d’autre t’aurais pu complexer ! » Plissant les yeux en rougissant violemment en baissant à nouveau la tête je passais ma main dans mes cheveux en souriant de plus belle. J’étais belle, il venait de me dire qu’il me trouvait belle. Il était vrai que j’étais une fille belle je n’avais pas de quoi complexe loin de là, mais je savais qu’il y avait beaucoup plus belle que moi et beaucoup plus moche, je n’avais pas de seins, ni de forme, j’étais une fille banale en fait et je ne comprenais pas comment les hommes pouvaient aimer même si moi j’aimais bien mon corps. « Merci… Rafaello… Merci. » Murmurai-je doucement en le regardant avec sincérité. « Et franchement je pense que si tu l’aimes vraiment, tu n’auras aucun problème à le laisser faire ça. » Entrouvrant la bouche, en hochant la tête positivement je lui fis un léger sourire sans rien répondre. Il avait de très bon conseil, et Raf était quelqu’un de bien… Quelqu’un de bien qui n’était pas à moi malheureusement. Parlant de sucette, je ne pu m’empêcher de répondre du tac au tac en disant que ce n’était pas lui qui suçait ayant rapidement une vision de lui affreuse. « C’est toi qui a commencé avec ton ‘c’est pas toi qui suce’ je n’ai fais que continuer sur ta lancée. C’est de ta faute ! Pour ma part je préfère ne pas y penser. Sinon je risque de courir aux chiottes pour vomir mon repas. » Plissant le nez je déglutis longuement en grimaçant de plus belle en faisant mine de vomir. Préférant couper court à la conversation en lui disant que j’adore parler avec lui et que c’était si simple, simple car il ne jugeait pas et ne faisait rien pour me rabaisser il était quelqu’un de bien… « Hm … C’est parce que tu me connais pas vraiment encore. Dans quelques temps tu te demanderas … Bordel mais c’est quoi ce mec ? » Riant doucement en lui donnant un léger coup de pieds sous la table en souriant de plus belle. « N’importe quoi ! Je te prends comme tu es ! Bon ou mauvais, et même si tu venais à me décevoir et ben…. Tant pis ! Mais ça n’arrivera pas ! » Dis-je doucement en lui faisant un léger clin d’œil. M’apprenant qu’il dormait nu je cru m’étouffer avec le coca en lui disant qu’il était un tueur et qu’il ne devait pas faire ça car maintenant j’étais clairement en train de l’imaginer. « Comment tu fais quoi ? N’imagine pas trop mon corps sinon tu vas le vouloir. » Riant doucement en lui faisant un clin d’œil j’haussais lentement les épaules. « Trop tard ! Je le veux déjà ! » Dis-je le plus sérieusement possible pour lui faire comprendre que je ne mentais pas, non j’étais loin de mentir puisque je le voulais. « Hm mouais … Sauf que les plumes c’est le genre de trucs que je vais retrouver dans trois mois, planquées sous un oreiller du canapé ou je ne sais où encore. »

Levant les yeux au ciel je lui tirais rapidement la langue en souriant en coin. « Espèce de rabat joie ! Plume ! Plume et plume ! On rangera bien et s’il t’en reste… tu me puniras comme il le faut d’accord ? » Rajoutai-je l’air de rien en souriant faiblement sans le quitter du regard un seul instant. Parlant par la suite d’alcool et de ce qu’il buvait et du fait qu’il ne tenait pas l’alcool, un seul verre et il était ivre. Il fallait croire que nous n’étions pas sur le même chemin pour cela. Parlant de bataille de coussin, je lui proposais alors par la même occasion de se faire une soirée chez moi ou nous boirions jusqu’à pas de limite. Car je n’en voulais pas. « Mais … Non … On peut pas faire ça ! Sérieusement je vais me taper une honte monumentale devant toi, tu vas te foutre de moi et tout ce dont tu te rappelleras à mon sujet, c’est combien je suis ridicule et pathétique quand je bois ! Surtout si je me mets à raconter des grosses conneries. Du genre que je suis le président italien ou encore, que je suis en mission secrète pour l’armée italienne. Bref crois moi y’a rien de drôle dans une situation pareille ! » Haussant un sourcil en riant doucement je secouais lentement la tête en lui lançant un regard attendrit. Non, je voulais le voir, saoule il n’avait pas le choix, je ne le lui laissais pas de toute façon, c’était trop tard même… Mordant ma langue, je le regardais droit dans les yeux en soupirant faiblement. « Non, trop tard. Ce qui se fera entre nous, restera entre nous mon chou. Soit le président d’Italie ! Je serais la présidente d’un autre pays ! Allez fait pas ton timide avec moi ! Aucun tabou, aucune limite quand on est ami avec moi, s’il te plait. » Marmonnai-je doucement en plissant les yeux le regardant longuement. Parlant par la suite de son âge comme quoi il n’était pas vieux et qu’il avait surement trouvé déjà la femme de sa vie. Son regard se plongeant dans le mien je le regardais longuement. « Oui … Je l’ai peut-être trouvé oui … » Son regard plongeait dans le mien, sans siller, je le regardais longuement en restant impassible. Est-ce qu’il était clairement en train de me dire que c’était moi ? Je ne rêvais pas ? S’il soutenait autant mon regard c’était que par conséquent… Non, je me faisais des films, ce n’était pas possible... Vraiment pas possible… Fronçant les sourcils quelque peu déstabilisé pour le coup, je baissais vaguement le regard vers la table en croisant les jambes sous la table. « C’est peut-être bien cette fille. Qui sait ? » Tournant un vague regard sur le tableau, je regardais longuement sa peinture en fronçant les sourcils, penchant légèrement la tête sur le côté en mordillant mes lèvres. « Raf ? Elle est brune ta jolie petite sirène ? » Demandai-je l’air de rien. Pourquoi brune ? S’il répondait non, ça voulait dire que j’avais donc une chance d’être cette fille… Mais je me faisais un film de fou… J’étais en train de m’en faire… Tournant le regard vers lui sans le quitter du regard je souriais faiblement. « Tu l’as en effet, peut être trouvé… » Soufflai-je sans quitter son regard en souriant de façon amoureuse l’air de rien. Parlant par la suite de drogue et des conséquences plus ou moins grave et de comment je m’y étais mise j’essayais de ne rien oublier et de tout bien lui expliquer calmement. « Et au final parmi tes amis … Y’en a des vrais ou même pas ? » Pinçant mes lèvres, il n’avait pas réellement tord. Est-ce que j’avais de vrais amis… « Enfin … A part moi je veux dire ! » Riant doucement je lui lançais un regard amusé tout en me mordillant les lèvres. « Hm … Je vois le genre de fan ouais … J’imagine qu’il doit y avoir un tas d’hommes dans son genre qui rêvent de t’épouser. » Levant lentement les yeux au ciel j’haussais lentement les épaules en soufflant quelque peu. « Franchement ? A part toi, mes amis sont très restreints… et ouais j’ai beaucoup de fans qui me sautent dessus pour des photos, autographes et j’en passe, beaucoup d’homme me demandent une soirée avec eux, une nuit, voir même une vie entière… On s’y habitue… » Soufflai-je doucement en pinçant mes lèvres avant de parler de viol. De mon viol plus exactement. Lui racontant de qui il s’agissait et du fait qu’il connaissait sa fille de vue et qu’il était même venu a l’enterrement de ma fille, je vis Rafaello, changer du tout au tout. S’il avait eu une arme en main, je crois que je serais même partie en courant pour le coup tellement il me faisait peur à cet instant. Le voyant craquer son cou, je le regardais longuement en entrouvrant la bouche. La on se serait cru dans un film de peur… Terriblement effrayant même. Déglutissant en serrant sa main avec force je la lui caresser comme pour le rassurer.

Il était une sorte d’ange gardien et j’aimais terriblement ça… Oh que oui j’aimais ça… Il n’avait pas idée même… « Tu me donnes son nom ? Juste … Comme ça … Ca pourrait être utile … » Le regardant longuement les larmes coulant toujours sur mes joues je reniflais doucement en entrouvrant la bouche la refermant aussitôt. Fermant les yeux en baissant la tête, je posais mon pouce et mon index sur mes yeux les frottant doucement, serrant sa main de mon autre main avec envie et amour. Il était … Il me faisait peur pour le coup, mais bon dieu que j’aimais qu’il soit ainsi. Il était ce qu’il était. « Tu… Rafaello, t’es en train de me dire… J’ai mieux que son nom mon ange, dans deux jours il est dans le même studio que moi… Je peux te faire venir si tu veux… » Soufflai-je doucement en le regardant resserrant lentement sa main de la mienne avec envie. Rafaello était vraiment un homme bien il ne fallait surtout pas que j’en doute un seul instant. Marmonnant alors par la suite qu’il était le premier a qui je le disais et surtout a qui je me confiais ça faisait un bien fou, oui … Vraiment. « Tu peux te lâcher en ma présence. J’écoute et je ne juge pas. Même s’il te prend l’envie de raconter complètement n’importe quoi, des conneries, des trucs stupides, de t’inventer une vie … Je m’en fous raconte ce que tu veux j’écoute. » Lâchant doucement sa main de la mienne, j’inspirais doucement en souriant faiblement. Cet homme était tout bonnement parfait, sublime, fantastique, je n’avais pas assez de mot pour décrire a quel point il me plaisait. Il était a l’écoute des gens, il acceptait les gens tels qu’ils étaient, comment ne pas l’aimer ? Je m’apercevais petit à petit que Rafaello était fait pour moi. J’aurais du agir plus vite, plus tôt… Baissant la tête en entrouvrant la bouche pour parler, je la refermais lentement en passant ma main sur mon visage en souriant doucement. « Je ne suis pas le genre de fille a m’inventer une vie quand même… Mais merci, merci pour tout ce que tu fais. » Marmonnai-je doucement En plongeant mon regard dans le sien souriant en coin en inspirant faiblement avant de baisser a nouveau le regard sous l’émotion. Parlant par la suite de câlin, il m’annonça que je n’étais pas obligé de venir sur ses genoux. Sans perdre de temps et de façon taquin je lui lançai que moi j’aurais bien voulu venir sur ses genoux pour jouer au cheval avec lui. Au du moins le chevaucher… C’était là un franc sous entendu, j’en étais consciente… Croisant son regard quelque peu surpris sur le coup, je laissais apparaitre un faible sourire sur mes lèvres. « Hm … Ah oui ? Pour jouer les cavalières ? Tu es bonne à ce jeu ? » Inspirant longuement en baissant automatiquement le regard vers ses cuisses que je ne pouvais pas voir, je relevais le regard vers le sien en léchant lentement et longuement mes lèvres. Je n’avais vraiment pas pour habitude de faire ce genre de chose, a vrai dire étant clairement drogué la plus part du temps… je ne me souvenais très mal de ce que je faisais ou ne faisais pas. En général c’était du vite fait, histoire de juste m’amuser puis partir rapidement sans lendemain sans rien. J’étais ce genre de fille, la drogue me rendait plus ou moins comme ça a la vérité. « Oui pour jouer les cavalière… Je suis sur que sur tes genoux je peux être plus que bonne… Le cheval peut tout aussi bien faire sauter quelque peu la cavalière… C’est mieux quand les deux s’amusent… » Provocation, oui, j’étais clairement une provocatrice, et pour le coup je me trouvais même un peu salope ce qui ne me ressemblait pas vraiment… Mais je me connaissais je savais que je n’étais pas ce genre de femme, j’espérais simplement que lui, ne se dise pas que j’étais cela… Vraiment pas. Parlant par la suite de membre mais surtout de la taille du sien, je cherchais plus ou moins a savoir la taille qu’il avait, curieuse comme jamais, même si j’avais déjà une petite idée de ce qu’il avait entre les jambes. « Hm tu sais quoi ? Je vais garder une once de mystère et garder ce chiffre pour moi. Je te dis juste qu’elle fait plus de dix … Et je laisse ton imagination débordante s’occuper du reste ! » Gardant mon regard plongeait dans le sien, on se regarda longuement avant que je ne me recule lentement tout en souriant en coin. Une once de mystère ? Moi je voulais vraiment savoir… Savoir sa taille mais bizarrement je jugeais la barre assez haute… Riant sans pouvoir m’en empêcher en repensant au fait qu’elle faisait plus de dis, je posais ma main sur ma bouche en riant de plus belle avant de souffler fortement pour couper court mon rire comme je le pouvais.

« J’espère sincèrement pour toi qu’elle fait plus de dix ! Sinon déménage au Japon tu passeras inaperçu. Ok, ok, j’arrête. » Dis-je en riant doucement mordillant mes lèvres, mes joues devenant légèrement rouge sous les rires et l’amusement que j’avais en ce moment. Parlant alors de nourriture, mais de façon bizarre, on en vint alors a faire des violents sous entendu sexuel. Ketchup, frite, mayonnaise, tout y passait et maintenant j’en vins alors à parler de concombre, il était clair que nous étions en train de nous provoquer quelque peu… « Hm si … Surtout quand il y en a tellement que ça coule sur le menton … Quand on en mange… » Entrouvrant la bouche en lui lançant un regard quelque peu sauvage, je passais lentement mes doigts sur mon menton, comme si j’étais en train de m’essuyer. Léchant mes lèvres en les mordant sensuellement par la suite je ne pu m’empêcher de gémir faiblement. Je n’étais pas une fille qui pratiquait ce genre de chose, mais alors lui m’en donnait clairement l’envie… « Va falloir que tu m’en fasse manger un de ces jours… » Soufflai-je le plus sérieusement possible sans le quitter un seul instant du regard, qui était on ne peut plus sauvage. J’étais clairement en train de lui faire des avances, et il ne me tardait qu’une chose voir sa réaction. Je voulais voir ce qu’il allait dire même si dans le fond, il allait clairement me faire redescendre sur terre j’en restais persuadée pour le coup. Parlant de lui du fait que j’allais être une ami on ne peut plus collante à présent avec lui et que je lui donnais mon entière confiance, je le regardais longuement et sincèrement pour qu’il comprenne que je ne plaisantais pas, non je ne plaisantais jamais sur ce genre de sujet et encore moins quand il s’agissait de lui. Je n’étais pas ce genre de fille de toute façon. « J’espère pour toi que tu ne donnes pas trop facilement ta confiance hm … Mais oui … Tu peux avoir confiance en moi. Promis je ne suis pas un enfoiré ! Sauf quand on me fait une crasse comme tu le dis si bien … » Levant les yeux au ciel en souriant en coin, j’hochais lentement la tête de façon négative pour lui répondre sans le quitter des yeux un seul instant. Tout était dit, il n’y avait pas besoin d’épiloguer cent ans, je n’étais pas du genre a donner ma confiance rapidement, alors il pouvait parfaitement voir a quel point je m’étais rapidement attaché à lui. Ce qu’il ne savait pas c’était que je l’aimais et ça c’était autre chose… Oui, je l’aimais beaucoup… Changeant tout aussi rapidement de sujet, je lui annonçai qu’à mes yeux il était quelqu’un de courageux, tout en parlant bien évidemment de la fille sur la peinture, qu’il était en train de faire. Il était courageux d’être dealer et elle n’avait pas a le refuser tout simplement parce qu’il était ainsi, c’était petit, nul, pathétique. Quand on aime on ne compte pas, pas vrai ? « Je ne vois pas en quoi je suis courageux. Moi je ne trouve pas … Vraiment pas. Je suis juste un type parmi tant d’autres. Voir même un type tout ce qu’il y a de plus faible parce que je n’ai rien trouvé de mieux à faire que de devenir dealer de drogues. Tu trouves ça courageux ? Je trouve ça stupide. Et oui je préfère souffrir comme un con et me dire qu’elle est heureuse sans moi, plutôt que de tenter ma chance et au final la rendre malheureuse. » Fronçant les sourcils en le regardant longuement je ne comprenais pas pourquoi il était de la sorte, c’était parfois déroutant… J’avais l’impression qu’il abandonnait avant même d’avoir essayé et je trouvais ça stupide, il pouvait tout de même essayer… ça ne lui coutait rien, et ce n’était pas parce qu’il était dealer qu’il allait forcément la rendre malheureuse, je trouvais cet argument totalement hors contexte…Inspirant longuement en plongeant mon regard bleuté dans le sien tout aussi bleu, je penchais quelque peu la tête avant de fermer les yeux pour me reculer et m’enfoncer dans le fond de la chaise. « Je trouve ça courageux car tu risques ta vie. On sait tous de quoi sont capable les drogués, il suffit d’un regard ou d’une parole ils s’emballent et peuvent devenir violent… Moi je te trouve courageux alors… Ne brise pas ce que je ressens pour toi…Et tu n’es pas faible, t’es loin d’être faible, redis ça et je t’en colle une pour te remettre les idées en place l’italien ! Pourquoi tu la rendrais malheureuse ? Car t’es dealer ? Raf, t’assure pas sur ce coup… » Soufflai-je en lui lançant un regard quelque peu triste. J’avais envie de le prendre dans mes bras et de le cajoler longuement. D’essayer de le rassurer, d’être juste présente pour lui par amour, oui car je l’aimais atrocement… J’étais folle de lui, mais ce n’était pas facile, non encore moins à dire et je n’étais pas prête de le lui dire. Sans perdre de temps je lui annonçais alors toutes ses qualités, sans me lasser, lui montrant ce que je pensais de lui, tout ce qu’il était à mes yeux, car oui il était tout ça, je ne pouvais pas cracher dans la soupe ! Rafaello était l’homme parfait bordel… Et il n’était même pas à moi…

« Tant de compliments d’un seul coup … T’as pas peur que je m’emballe, prenne la grosse tête et devienne narcissique ? » Dévoilant franchement mes dents, je lui lançai un regard franchement taquin avant de lécher rapidement mes lèvres avec délice et envie. « Je suis violent ! Bon … pas auprès des femmes. Mais … Je ne suis pas un gentil tout doux et tout innocent petit agneau. Je suis sympa, j’adore déconner et m’amuser … Mais je sais être très très mauvais. A un point où ça ne joue vraiment pas en ma faveur. » Le regardant toujours avec autant de taquinerie, je fis ressortir mes lèvres, faisant une mine de petite féline en souriant de plus belle. Soit violent mon ami… soit le… Il était en train… de m’exciter ! « Eh oui un coup dans ces parties … Putain vive la douleur ! Mais ça aurait pu arriver que tu le veuilles ou non. Un réflexe stupide est si vite arrivé ! » Plissant le nez, imaginant la douleur que devait subir un homme pour un simple coup dans les parties intimes, j’avais réellement mal pour eux. Il parait que la douleur est vraiment atroce, je voulais vraiment les croire… Posant un coude sur la table, plongeant mon regard dans le sien, un franc sourire s’étirant alors sur mon visage, mes petites dents blanches se montrant quelque peu. « Devient narcissique, quand on est aussi beau que toi, on peut se le permettre… » Dis-je l’air de rien en le regardant sincèrement sans siller du regard un seul instant. « Bon en même temps, tu es italien, les italiens sont connus pour avoir le sang chaud mon chou, donc dans un sens j’arrive plus ou moins a t’imaginer te battre violemment avec un autre gars… ça pourrait m’exciter de te voir te battre… Tu es du genre a défendre ta petite amie toi je paris… Je suis sûre qu’en boite de nuit avec ta femme aucun homme ne s’approcherait d’elle. Tu veux bien être mon cavalier quand j’irais en boite ? Mais je t’interdis d’aller voir une autre femme hum, sinon moi aussi je deviens violente. »[/color] ajoutai-je tout aussi sérieusement en mordillant lentement mes lèvres avec envie, une forte envie de l’embrasser. « J’ai pas de réflexe stupide, et je ne ferais vraiment, vraiment jamais de mal a tes parties intimes… Je ne peux leur faire que du bien… J’ai les mains douces… » annonçai-je en riant doucement tout en léchant très lentement mes lèvres comme pour faire passer un message. Un simple message qui disait clairement que je le voulais. Et pas qu’une fois, soit dit en passant mais pour longtemps, jusqu’à ce que lui ne veuille plus de moi. Parlant à nouveau de sa jalousie et de sa possessivité je lui racontais alors que de toute façon, une femme qui n’aimait pas son conjoint ne pourrait pas supporter cela, il fallait tout de même de l’amour pour supporter les défauts de l’autre, je pense. « Je vois ce que tu veux dire oui. Mais sachant qu’étant amoureux je serais sans doute bien pire que cela, je ne vois pas comment elle pourrait me supporter un tant soit peu. Elle risquerait même de prendre rapidement la fuite le plus vite et le plus loin possible de moi pour ne plus avoir à subir ça. Et au final je me retrouverais seul comme un con. Non vraiment c’est mieux que je reste tranquillement à ma place ! » Mordillant ma lèvre, je le regardais longuement en penchant quelque peu la tête, lui lançant alors un regard longuement triste et compatissant. Il me faisait de la peine dans le sens ou il méritait tellement d’avoir une copine et sa jalousie et possessivité avait l’air de le briser, de faire en sorte qu’il ne pourrait pas avoir de petites amies et c’était triste de voir ça. Triste car Rafaello était quelqu’un de bon a mes yeux et qu’il méritait clairement de trouver l’amour. « En fait, ça me fait mal de voir qu’à cause de ça tu risques de ne pas avoir de petite amie, de femme, d’enfant, de famille et je trouve ça tellement dommage, surtout pour un type comme toi qui méritait clairement le bonheur. J’allais te dire qu’il y a bien des femmes très soumise dans ce monde, mais a quoi bon sortir avec ce genre de femme ? Perds pas espoir mon italien d’accord ? Je suis sûre que tu trouveras une femme qui saura t’aimer a ta juste valeur et qui acceptera tes défauts sans t’en vouloir ou te quitter. Tu me fais un sourire ? S’il te plait ? J’ai envie de te voir sourire… »[/color] Murmurai-je doucement en plongeant mon regard dans le sien, un regard sincère et passionné. Je tombais de plus en plus amoureuse de lui c’était d’une violence hors norme. Rafaello était en train de me faire tomber encore plus amoureuse de lui et j’aimais terriblement ça. Parlant par la suite de la fille au tableau, j’essayais de le résonner et de lui faire clairement comprendre que si cette fille ne signait pas, si elle ne disait pas oui, c’était une belle grosse conne tout simplement. Oui car moi j’étais prête a signer pour lui, un gay signerait ! Une vieille mamie signerait ! Qui ne signerait pas ? Je me le demande bien, j’étais folle de lui moi… « Ah oui tu signerais toi ? » Le regardant longuement en entrouvrant la bouche, je me sentis rougir quelque peu, en souriant faiblement. Si je signerais ? Bon sang, je le voulais. Je voulais signer tout de suite même, je voulais l’embrasser et lui dire clairement que je l’aimais de plus en plus et que je voulais construire quelque chose avec lui, qu’il était bien le premier avec qui je ferais quelque chose. Mon premier mec en clair, puisque je n’avais jamais été du genre a avoir un mec, de toute façon quand on a une fille a quinze ans, on ne trouve pas facilement de petit ami, et je n’en cherchais pas pour autant… A quoi bon ? De toute façon quand on ne connait pas l’amour, il ne peut pas nous manquer… C’est qu’une fois que l’on connait que ça nous manque atrocement. Mon j’étais innocente sur ce point là. « Hm … J’ai peut-être toutes les qualités que tu viens de citer mais tu as oublié tous les défauts ! »

Haussant un sourcil, en plongeant mon regard dans le sien, je restai un long moment à le regarder avant de sourire faiblement. Ses défauts… Je les aimais moi ses défauts ! Qu’il soit jaloux, possessif, ou dieu sait quoi… J’avais réellement besoin dans un sens de me sentir oppressé et aimé. J’avais besoin qu’on s’occupe de moi. Et puis la jalousie est une réelle preuve d’amour dans un sens. « Tes défauts ? Tu parles de la jalousie, la possessivité et ton manque de patiente ? Je signe. Je ne signerais pas, je signe tout court. On a tous des défauts, on a tous des qualités, t’es un garçon unique, simple, qui sait ce qu’il fait et qui donne du sien. La de suite, si je t’embrasse et qu’après en partant le lendemain tu me vois avec un homme et que je parle avec, qu’est ce que tu fais ? Dis-moi comment tu réagirais s’il te plait. Moi je signe, je signe et je resigne s’il le faut. Tes jaloux ? Soit jaloux, t’es possessif ? Soit le ! Je t’imagine parfaitement me plaquer contre un mur pour m’empêcher de sortir voir un ami, je t’imagine être jaloux et m’embrasser pour ne pas que je sorte et me faire longuement l’amour. » Lâchai-je doucement sans le quitter du regard en souriant faiblement. Je voulais bien signer, oui… Mais lui est ce qu’il voudrait signer, je me le demande bien. « Je t’imagine de la sorte, maintenant je me trompe peut être Raf… Mais… Moi je t’accepte comme tu es. » Rajoutai-je en lui lançant un regard franchement amoureux pour le coup, comme si je voulais qu’il comprenne que la on ne jouait plus, mais on s’ouvrait bel et bien nos cœurs. Passant rapidement ma langue sur mes lèvres, on en vint a parler de ma fille et du fait que je ne la voyais plus trop, a cause de la drogue mais surtout car Lucie me privée plus ou moins d’elle, pensant clairement que se serait mieux pour moi et un déclencheur pour que je cesse la drogue mais ce n’était pas aussi simple que cela … Elle ne savait pas ce que c’était a vrai dire… Et personne ne pouvait le savoir tant qu’on ne se droguait pas et encore, chaque drogué était différent… Nous étions tous différent. « Tu ne mérites pas un truc pareil. Nastazià tu as fais une erreur et tout le monde en fait ! Mais ne culpabilise pas à ce point … Tu n’es pas la seule à avoir des torts dans cette histoire. Tes proches auraient du t’aider. Je ne veux pas paraître méchant ou de m’occuper de ce qui me regarde pas. Mais … Cette … Cette femme elle aurait du t’aider quand tu as sombré dans la drogue au lieu de t’éloigner autant de ta fille. A mes yeux elle est tout aussi coupable que toi … » Relevant la tête vers lui, je le regardais longuement en inspirant quelque peu. Dans un sens il n’avait pas tord, personne ne m’avait réellement aidé, quand Solanà avait commencé à réagir il était trop tard, puisque je me droguais depuis bien trop longtemps. Personne n’avait pu réellement comprendre la souffrance que c’était que de perdre une fille… Personne ne pouvait le savoir tant qu’on ne le perd pas réellement. Je ne le souhaitais à personne, comment pourrais-je souhaiter la mort d’un enfant ? Je serais un monstre de le vouloir… Camilya me manquait atrocement, son regard, son rire, sa voix, sa façon d’être et de toujours me raisonner pour un oui et un non. Elle aurait dû avoir huit ans. Et elle était déjà morte depuis deux ans. Je crois que le pire était de voir ce cercueil si petit, si… Fermant les yeux en baissant le visage, je déglutis longuement en frissonnant fortement. « Oublie ce que je viens de dire … J’ai dépassé les bornes … Oublie … Ca me regarde pas ça. Désolé. » Secouant doucement la tête en souriant faiblement, je le regardais à nouveau en aimant terriblement sa façon d’être. Rafaello était vraiment un homme bien, il n’y avait pas photo pour le coup. « Non… Ne t’excuse pas, et si je t’en parle c’est que ça te regarde tu ne trouves pas ? J’aime bien te parler, j’ai l’impression que tu peux m’aider et apaiser ma douleur. Comme si tu pouvais attraper mon cœur et le serrer doucement dans tes mains en murmurant simplement que tu es là et que je ne vais plus souffrir… J’aime te parler et j’aime t’écouter, toi tu es là, tu es le seul a être là alors qu’on se parle que depuis quelques minutes… J’aurais vraiment dû te parler plus tôt… J’aurais dû… » Soufflai-je doucement en lui lançant un regard des plus attendrit, avant de me relever pour filer a la salle de bains sous la douleur du manque de drogue. Me prenant rapidement dans ses bras, je lui annonçai qu’il était chanceux car d’habitude je n’étais pas très câline et devait prendre sur moi. « Tu prends sur toi là tout de suite ? » Haussant un sourcil, surprise de la question, j’entrouvris la bouche en déglutissant longuement. Je ne prenais pas sur moi, c’était bien la première fois que je laissais quelqu’un me faire un câlin sans que je ne prenne sur moi pour tenir ne serait ce que cinq petites secondes. Mais lui, Rafaello, créait en moi des choses nouvelles, des choses que je ne connaissais pas, il provoquait de l’envie, du désir, de la passion de l’amour… Oui tout ce mélange en moi me rendait folle de joie. « Et si tu deviens une sangsue, crois moi que ce n’est pas moi qui te repousserais ! » Gémissant a nouveau en griffant doucement sa nuque de mes ongles je poussais un faible soupire en fermant alors les yeux. Il allait me rendre dingue, oui mais en fait je l’étais déjà. J’étais raide dingue de lui et j’étais persuadée que n’importe quelle fille pouvait l’être. Même cette fameuse fille au tableau… Celle qu’il était en train de peindre, un obstacle pour moi… Le serrant fortement contre moi tout en gémissant je fermais brièvement les yeux en poussant un faible soupire de bien être.

« Non… Pour la première fois de ma vie j’aime être dans les bras de quelqu’un… Je me sens apaisé, calme, en sécurité, j’ai peur que si tu me lâche je ne grogne… Je veux bien être ta sangsue moi… Je vais te sucer longuement… » murmurai-je l’air de rien comme si c’était tout a fait normal que je puisse dire ce genre de chose. Il n’était pas au bout de ses peines avec moi… Et serait de plus en plus surpris, je n’en doutais pas me connaissant… Me traitant de givré par la suite, en m’annonçant qu’il aimait tout de même ça, je lui demandais bizarrement ce qu’il aimait d’autre chez moi juste pour savoir en vu de ma curiosité grandissante. « Tu veux vraiment que je te fasse la liste des choses qui me plaisent chez toi ? On en aurait pour la nuit … » Souriant en coin en plongeant mon regard dans le sien je lui fis un faible sourire tout en le serrant longuement contre moi. « Donc … Si je comprends bien ! Là tout de suite dans l’immédiat je t’excite et pas qu’un peu ? » Gémissant doucement en inspirant fortement, je passais lentement ma langue sur mes lèvres le serrant encore plus fort en posant mon menton sur son épaule. « Je te plais tant que ça Raf ? C’est plaisant a attendre mais… Hum… Oui tu m’excites beaucoup genre…Hum… Tu me fais un effet de fou… » soufflai-je doucement l’air de rien avant de mordre son épaule l’air de rien, voyant que je l’excitais plus qu’autre chose. Me nommant telle une diablesse, je lui susurrais alors qu’il ne savait pas dans quoi il se lançait car il m’excitait comme jamais et que je voulais le tenter, oui j’étais une diablesse, tentatrice… « Alors tente moi … » Me figeant sous ses paroles mais surtout la façon dont il me les dit, je déglutis longuement cherchant quoi faire pour ne pas réellement craquer. Il était en train de me tuer, et pas qu’un peu. Il venait de m’achever, avec sa petite voix sensuelle et basse, une voix qui était clairement orgasmique. J’avais envie, de sentir ses mains sur mon corps, sa langue lécher ma peau avec envie et délice, je voulais arquer mon dos sous ses coups de reins, je voulais clairement faire l’amour avec lui tout simplement. Il voulait vraiment que je le tente ? Je n’en savais rien, mais il venait de me le dire, de me dire de le tenter, alors autant le faire… Me collant alors lui avec douceur, une main sur se posant sur sa taille descendant a sa hanche, je posais lentement mes lèvres sur sa pommette l’embrassant doucement en faisant glisser mes lèvres sur sa joue ma langue léchant lentement sa peau, laissant une trainée de bave sur sa peau prenant bien mon temps. Soufflant contre sa peau, entrouvrant a bouche glissant toujours sur sa peau, je passais sur son menton mon nez caressant ses lèvres avec lenteur, allant alors à son autre joue, laissant toujours une trainée de bave, déposant une multitude de baiser quelque peu sonore sur sa joue. Tremblant quelque peu contre lui, je montais a son front, descendant alors sur son nez le lui suçotant doucement me fichant de savoir si ça lui plaisait ou pas. Allant alors plus bas, je déposais un tendre baiser entre son nez et sa lèvre entrouvrant la bouche passant alors sur ses lèvres les léchant doucement avant de refermer mes lèvres sur sa lèvre inférieur la lui tirant doucement déglutissant quelque peu. « c’est bon ? Ou encore ? » Demandai-je doucement en plongeant mon regard dans le sien avant qu’il ne m’attrape par la taille pour me jeter plus ou moins dans la douche. Hurlant sous l’eau froide me glaçant le sang, je ne perdis pas de temps pour l’attraper et le tirer avec moi sous la douche, fermant alors la porte pour ne pas inonder la salle de bains. Le chauffant plus que de raison, en plaquant ma cuisse sur son membre, je le sentis durcir alors contre celle-ci, marmonnant qu’il était plutôt bien monté et qu’il devait surement avoir des origines africaine en riant quelque peu. « Ou je suis de la famille de Rocco …Hm honnêtement ? Je cherche une solution pour m’enfuir avant que tu n’aies eus le temps de me retenir. Et non pas besoin de costume … Vraiment pas … » De la famille de Rocco ? Il parlait bien de l’acteur pornographique ? Bon en même temps il ne pouvait que le connaitre puisqu’il était italien… Mais… Pour ma part, personnellement je n’avais jamais vu un seul film porno de ma vie, et j’étais loin d’en regarder… D’une car je trouvais cela pathétique, deux, immonde, trois sans intérêt… Et quatre c’était franchement dégueulasse… J’avais déjà entendu dire qu’il était bien monté mais tout de même, puis franchement je m’en foutais royalement… ça ne m’intéressait pas le moins du monde, vraiment pas. Fronçant quelque peu les sourcils en posant mes mains sur ses épaules, je le regardais longuement en souriant en coin, caressant alors sa joue du bout de mes doigts en la lui tapotant doucement par la suite. « Cherche pas à me fuir, ça pourrait me vexer… Monsieur Rocco… ça va les filles ne te fuient pas en voyant le monstre ? Pardon…. Mais c’était trop tentant de demander… » Dis-je en riant doucement me reculant pour régler l’eau avant de glisser me rattrapant alors sur son t-shirt le lui déchirant sans faire exprès. Me lançant qu’il aurait simplement fallut que je demande à ce qu’il l’enlève je me mis doucement à rire en le regardant s’enlever le dit t-shirt contemplant alors son torse, fixant le tatouage sur sa clavicule. Rafaello était beau, parfait, il avait toutes les qualités requises parfaite pour un homme. Pour être mon homme je précise… M’annonçant que je suis une petite diablesse, je lui dis alors qu’il ne pouvait pas réellement cacher ce corps et que s’il le voulait je pouvais faire ma diablesse pour lui demander d’enlever un t-shirt. Bien sur la prochaine fois puisque là, il était déjà torse nu…

« Hm sauf que ce beau corps tu savais pas encore qu’il était beau quand il était caché par un tee-shirt ! Hey ? Ca ressemble à un slogan pour une pub ça ! Est-ce que t’essaie de te vendre auprès de moi petite russe ? » Inspirant longuement en le regardant longuement, je baissais un vague regard sur son corps tout en mordillant mes lèvres. Il avait un beau corps, oui, et il le savait parfaitement. Il savait qu’il était beau et devait même en jouer de temps en temps… Dans un sens il n’avait pas tord, il avait même raison de le faire ! Il avait de quoi autant abuser un peu… Et a mon avis, beaucoup de filles en avaient abusé… Inspirant fortement, je lui lançais un regard amusé avant de coller mon front au sien. « Tu rigoles ? Quand tu portes des débardeurs ouvert sur le coté je voyais ton torse hum… Et ton petit cul tout musclé là, tes jean moulant le faisait bien ressortir, je savais qu’il était beau, mais pas autant hum… Un slogan ? Peut être bien que j’essaie de me vendre à toi oui… Une tigresse pas chère… féline et sauvage, quelque peu domptable, ça te dit le petit italien ? » Soufflai-je doucement en le regardant droit dans les yeux, léchant lentement les lèvres tout en inspirant longuement. Lui annonçant qu’il me plaisait atrocement, je sentis ses mains se poser sur mes hanches pour me pousser quelque peu, tandis qu’il replaça le pommeau de douche au dessus de nous. L’eau nous tombant dessus, je le regardais tirer ses cheveux en arrière, poussant un faible soupire de bien être en le voyant faire. Me traitant de mal polie, je lui annonçai que je ne l’étais pas et qu’au pire il n’avait qu’à refaire mon éducation après tout… Je pouvais bien m’adonner a lui dans tous les sens du terme… Oh que oui… « Je ne suis pas sûr que l’idée que ce soit moi qui refasses ton éducation, soit une très bonne idée ! Et je te l’ai dis … Ma porte reste ouverte. Tu peux entrer et sortir comme tu veux. » Souriant en coin a cette constatation, je ne pus m’empêcher de lui lancer un regard quelque peu taquin tout en le regardant de haut en bas comme si j’allais le dévorer dans quelques instants, oui c’était approximativement cela, je n’avais qu’une envie, lui sauter dessus pour le manger, le violer, abuser de lui et j’en passe… C’était on ne peut plus clair… Je ne pouvais pas rester insensible au charme et à la beauté de Rafaello personne ne le pouvait, car il était tellement tentant… « Ah bon ? Pourquoi ? Tu ferais de moi une fille mauvaise ? Mais dans quel sens ? Hum… J’aimerai savoir… Je sais pour ta porte… Attend toi à me voir souvent… Même si tu dors ! Je te tire du lit ! Au pire je t’y rejoins… » soufflai-je doucement en me mordillant lentement les lèvres tout en tâtant alors son corps sans aucune gêne. Son torse, ses fesses, je ne pouvais pas m’en empêcher, griffant même son torse sans aucun scrupule. De toute façon pourquoi j’en aurais ? J’étais bien trop heureuse de pouvoir toucher son corps si parfait. Me demandant d’arrêter, avec un regard taquin je passais très lentement ma langue sur mes lèvres en lui souriant faiblement, lui demandant pourquoi je devrais arrêter puisqu’à vu d’œil il avait l’air d’aimer… « Tu as la question et la réponse. Donc … Pas la peine que je réponde quoi que ce soit … » Hochant doucement la tête en caressant lentement son corps, j’inspirai fortement en fermant les yeux. J’avais envie de l’embrasser, j’avais simplement envie de rester dans cette douche pour un long, très long moment. Juste profiter du temps et de ne pas en lâcher une seule miette… Mais ce n’était pas si facile que cela en même temps … Passant ma langue sur mes lèvres en sentant ses mains caresser lentement mon dos je me rapprochais de lui en souriant en coin, mes mains parcourant aussi son corps. « Hum en effet… » soufflai-je doucement en fermant lentement les yeux, me collant un peu plus contre lui profitant pleinement de son corps contre le mien avec envie. Sans perdre de temps, je lui annonçais alors que je l’appréciais beaucoup, oui, vraiment beaucoup et qu’il comptait pour moi, mais ça je ne pouvais pas en dire plus… « Je t’apprécie aussi … Beaucoup ! » Souriant en coin en l’entendant me dire cela je le regardais quelque peu avant qu’il ne me plaque contre le mur avec force. Gémissant franchement en plaquant plus franchement sa tête dans mon cou, je relevais lentement la jambe le long de sa taille avant qu’il ne me dise de stopper. M’arrêtant lentement, je le laissais alors se reculer alors qu’il filait sous l’eau me tournant le dos. Le regardant longuement en léchant mes lèvres, j’enlevais alors la chemise qu’il m’avait donné avant de me plaquer a son dos, ma poitrine totalement durcit contre son dos. Lui caressant alors le torse, je lui demandais si c’était réellement mauvais de craquer dans cette douche… Oui, s’il avait craqué est ce que ça aurait été mauvais ? Pour ma part pas du tout, j’aurais voulu qu’il craque même… « Mauvais ? Non … Ca aurait été putain de bon … Mais c’est pas le moment … Pas le moment … »

Gémissant doucement en inspirant quelque peu, j’étais putain de contente de voir qu’il me voulait, qu’il aurait aimé coucher avec moi… oh que oui… Je le voyais bien me pousser contre le mur pour m’écarter les jambes et me soulever, tirer sur mon string pour me prendre sauvagement contre la douche, bordel oui, oui et oui ! Je le voulais… Je voulais qu’il me fasse l’amour… Léchant lentement mes lèvres, l’eau coulant sur nos corps, je caressais longuement son torse tout en frissonnant de bien être. « Tu rêves de faire l’amour avec moi ? Genre la contre la paroi de me porter pour me prendre violemment ? Tu rêves de ça depuis quand ? Pourquoi ce n’est pas le moment ? Tu as peur de n’être qu’un coup pour moi ? » Demandai-je doucement en défaisant franchement son jean le lui ouvrant en glissant alors mes doigts sous son boxer. Murmurant alors que je le laisse là sous entendu, qu’il pouvait clairement se soulager, tout en le remerciant de m’avoir changé les idées. Je partis de la douche en fermant alors la paroi derrière moi. Attrapant une serviette en enlevant mon string je l’enroulais autour de mon corps en voyant plus ou moins Rafaello dos à la douche. Il le faisait réellement ? Je ne voyais pas grand-chose, juste la forme de son corps, la paroi était non seulement embrumée mais il avait une vitre opaque spécial douche. M’essuyant vivement les cheveux, les laissant quelques peu boucler par ci par la, je finis de m’essuyer lentement avant de mettre la serviette au sale avant de filer alors dans la chambre totalement nue. Me laissant tomber sur le lit, je me faufilais alors sous le drap en fermant plus ou moins les yeux. L’entendant couper l’eau, je le laissais faire, me demandant alors ce que nous allions faire, parler ? Me ramener chez moi ? Je n’en savais rien… Entendant Rafaello bouger dans la salle de bains, j’entendis tout à coup des pas, entrouvrant un œil je le vis passer devant moi, torse nu, la serviette enroulé autour de la taille une brosse à dent dans la bouche. Gémissant sous le coup une chaleur m’envahissant je le scrutais longuement en déglutissant avec difficulté. Nom de dieu… ces cheveux sur le front je le trouvais on ne peut plus craquant… Putain… Rafaello était obligatoirement l’homme de ma vie… Le suivant du regard je cru crever sur place. Fermant les yeux une fois dans la salle de bains, je cherchais à retrouver mes esprits tout en me frottant le visage. Bon dieu… Il était la pire tentation de toute ma vie… Le sentant s’assoir sur le lit, j’entrouvris les yeux pour croiser son regard fixant alors sa coupe de cheveux que j’aimais de trop… « En plus de t’avoir fais dormir dans mon lit et fais à manger, j’ai lavé ta robe. J’espère que ça te marqueras à vie de voir combien l’italien peut être un bon homme d’intérieur ! » Me redressant quelque peu sur le lit, je le regardais en plongeant alors mon regard dans le sien avant de baisser un vague regard sur son corps, scrutant sa tenu avant de regarder ma robe. Il était en effet très sympas d’avoir fait ça pour moi. M’asseyant sur le lit en croisant mes jambes je sentis la couverture glisser sur mon corps dévoilant ma poitrine. Repliant mes jambes sur celle-ci pour la cacher quelque peu pour ne pas le mettre à nouveau mal à l’aise je pris ma robe en souriant en coin. « Mais tu ne serais pas un ange tout droit venu du ciel pour t’occuper de moi l’italien ? » soufflai-je doucement en lui lançant un regard sincère et franc. Mordillant lentement mes lèvres je passais ma main dans mes cheveux quelque peu humide avant de froncer les sourcils. Parler de tout à l’heure ou pas ? Non, autant ne pas en parler… Baissant quelque peu le visage, je ne pouvais que constater que Rafaello était un homme bien, un homme qu’il me fallait… J’aurais tellement voulu être avec lui en couple… Qu’on file le parfait amour, j’aurais aimé le trouver sur ma route avant l’accident avant que Camilya ne meurt… Il aurait été un père formidable pour les petites et je n’en doutais pas un seul instant. Mordant lentement ma langue en voyant à quel point ma vie était ruinée, a quel point je l’avais raté, j’inspirais fortement un spasme s’emparant de mon corps. Tremblant alors violemment je serrais fortement la robe dans mes mains avant de la relâcher quelque peu en fermant les yeux. Soyons honnête, même si Raf avait l’air de me désirer, de vouloir du sexe avec moi, il n’en demeurait pas moins qu’il était amoureux de cette fille sur son tableau, et cette fille ce n’était pas moi… « Fais gaffe que je ne veuille pas t’enlever pour que tu deviennes mon homme d’intérieur… Toute femme rêve de l’homme parfait, un homme comme toi. » Murmurai-je doucement d’une voix à peine audible la voix tremblante par les émotions. Poussant doucement la couverture pour sortir du lit, totalement nue, ayant enlever mon string pour ne pas mouiller son lit, je me positionnais l’air de rien de profil à lui en cambrant bien le dos avant de prendre ma robe pour la tourner et la mettre a l’endroit la faisant alors glisser sur moi passant une jambes puis une autre la relevant lentement tout en me tournant vers lui plaçant bien mes seins dans la robe toujours l’air de rien comme si c’était tout bonnement normal que de s’habiller devant un homme qui nous désirait. M’approchant de lui en tirant mes cheveux sur le côté je lui fis un franc sourire avant de lui tourner le dos, les fesses bien tendus lui dévoilant mon dos. « Tu peux fermer ma robe s’il te plait ? » soufflai-je d’une voix totalement envoutante, remplit de désir et de manière a le rendre totalement fou.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 3 Sep - 22:06

A night like others...or not

You're like an angel [TERMINE] 091229031644613255144414 You're like an angel [TERMINE] 057g


« J’ai jamais cherché l’amour, je ne suis pas ce genre de nana a aimer l’amour. C’est…. Trop dégoulinant d’amour, les papouilles les câlins et ainsi de suite, je ne suis pas ce genre de fille, je ne suis pas câline pour un sou. Quand on me prend dans les bras j’ai qu’une pensée, c’est quand est ce que ça se finit. Je suis peut être amoureuse d’un mec, je me dis que je ne l’aurais pas car je ne suis pas ce genre de fille, je ne sais même pas ce que c’est que d’avoir un mec, j’en ai jamais eu… Je suis une fille volage et … Voilà. » Aïe … Douleur … Ou encore … Comment retomber sur terre puissance dix. Une fille volage. Ou comment me faire clairement comprendre que jamais elle ne se lancerait dans une relation et que si ça venait à se faire, elle ne serait sans doute pas capable d’être fidèle. Elle n’était pas le genre de fille à avoir de relation amoureuse, c’était aussi simple que cela. Etrange cette impression de voir tous mes espoirs voler en éclats comme jamais. Moi qui avais toujours mis un point d’honneur à faire une croix sur l’espoir et tout ce qui s’ensuit, c’était un sacré choc que de me sentir retomber aussi violemment sur toi. C’était frustrant, choquant, blessant et décevant. J’avais commencé à croire que cette fille pouvait bien être faite pour moi et au final je réalisais que ça n’était pas du tout le cas. Je n’étais pas fais pour avoir une petite amie qui pouvait ne serait-ce qu’être attirée par d’autres hommes que moi. Mais alors volage … Très peu pour moi. Et une fille qui ne supportait pas le contact qui plus est. Autant dire que là encore c’était une chose qui nous différenciait de trop. J’étais du genre tactile quand j’appréciais sincèrement quelqu’un. Et je ne comptais plus le nombre de fois où je m’étais demandé quel goût avaient ses lèvres, si sa peau était aussi douce qu’elle y paraissait et si le parfum de sa peau était aussi délectable qu’il semblait l’être. Sans parler de la chaleur de son corps et de sa perfection que je rêvais de sentir pressé contre le mien. Autant de choses que je n’aurais jamais et que je devais oublier tout de suite avant que je ne me fasse trop de mal à attendre des choses impossibles. A croire que je n’avais pas assez souffert tout au long de ma vie pour me mettre à m’infliger de telles douleurs en plus encore aujourd’hui. Il était temps que je m’arrête, sincèrement, d’attendre quoi que ce soit de cette fille. Elle était magnifique et outrageusement intéressante mais elle n’était pas pour moi le moins du monde. « Oui … Après chacun ses choix de vie. » Soufflais-je doucement en souriant faiblement. Elle, sa vie elle voulait la vivre seule, sans attache amoureuse et en allant de mec en mec. Moi … Moi j’aurais aimé me marier et fonder une famille comme tout italien qui se respecte. J’aurais voulu épouser la seule femme dont j’étais tombé amoureux et lui faire un tas de gosses tous plus beaux les uns que les autres. Mais cette femme c’était elle et de toute évidence nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes. Alors je continuerais ma vie comme je la suivais depuis dix ans que je vivais aux Etats-Unis. Continuant de parler comme pour changer de sujet au plus vite, nous en arrivâmes à mention son seul petit et bien stupide à mes yeux, complexe. Un complexe sur son intimité qui la bloquait pour une certaine pratique ce qui était, je n’en doutais pas, assez dommage pour elle. Souriant quelque peu, je lâchais alors que toute femme avait au moins un complexe et que dans le fond, il fallait bien qu’elle en ait un elle aussi puisque je ne voyais vraiment pas quel autre complexe elle aurait pu avoir. Bien sûr je ne précisais pas que je pensais que son corps était sincèrement parfait, bien que ça soit précisément ce que je pensais avec sincérité. Je ne doutais pas qu’il y avait déjà bien assez de gens qui lui faisait des compliments, comme ça sans qu’en plus j’en rajoute une couche. « Merci… Rafaello… Merci. » Souriant faiblement, je me contentais de hausser vaguement les épaules, signe que ce n’était rien. C’était juste normal à mes yeux.

Continuant de discuter, je ne pus pas le moins du monde m’empêcher de rire lorsqu’elle en vint à se mettre de drôles d’images en tête, concernant l’éventualité où je serais dans le rôle de celui qui suce. Autant dire que je préférais moi-même ne pas trop y penser tant l’idée avait de quoi être outrageusement dégoûtante à mes yeux. Je n’avais strictement rien contre l’homosexualité et tout ce qui s’ensuit. Mais étant un pur hétéro, il était certain que je ne parvenais pas le moins du monde à supporter l’image de moi dans une telle situation. L’idée me dérangeait quelque peu pour être honnête. Ainsi, je fis donc mine de rien en cherchant à changer rapidement de sujet pour ne pas filer en courant aux toilettes pour vomir, comme je le lui annonçais à cet instant là justement. En la voyant faire mine de vomir, je lâchais un léger rire en levant vaguement les yeux au ciel. Cette fille était givrée et cette fille me plaisait plus que de raison. Plissant quelque peu le nez toutefois lorsqu’elle commença à me complimenter, je ne pus m’empêcher de jouer les rabats joie me concernant en lâchant qu’elle disait cela maintenant car elle ne me connaissait pas encore vraiment mais qu’au fil du temps elle ne pourrait que changer d’avis sur mon compte. Il ne pouvait tout bonnement pas en aller autrement, il fallait bien que je sois honnête avec moi-même. « N’importe quoi ! Je te prends comme tu es ! Bon ou mauvais, et même si tu venais à me décevoir et ben…. Tant pis ! Mais ça n’arrivera pas ! » Riant faiblement, je levais une nouvelle fois les yeux au ciel avant de reposer le regard sur elle, la regardant un long moment sans mot dire. Bien que le terme ‘contempler’ soit de toute évidence, bien plus approprié pour le coup tant j’étais subjugué par cette jeune femme à la beauté tapageuse, qui se trouvait assise en face de moi à cet instant précis. « On verra bien alors. » Répondis-je simplement en souriant quelque peu avant de lui apprendre sans détour que je dormais nu. Ce qui était parfaitement vrai la plupart du temps. Mais j’avais tout de même toujours un boxer ou un caleçon à porté de main pour le cas où je recevrais une visite matinale, plutôt que d’avoir à m’habiller en toute hâte. Généralement les seules visites matinales que j’avais, étaient celles de ma sœur. Autant dire que ce n’était pas bien grave si je me retrouvais quasiment nu devant elle, elle me connaissait parfaitement et puis elle était ma sœur tout simplement. Quelque peu taquin, je lui lâchais alors de ne pas trop imaginer mon corps, au risque de le vouloir. Blague taquine que je balançais au hasard sans réellement y croire, cherchant simplement à plaisanter une fois de plus comme nous semblions déjà en avoir pris l’habitude à présent. « Trop tard ! Je le veux déjà ! » Quelque peu surpris sur le coup par une déclaration aussi franche et direct, je riais faiblement avant de déglutir longuement, baissant le regard presque gêné. Je savais, sans une once de narcissisme, que j’étais beau. D’ordinaire je n’étais pas trop gêné lorsque l’on m’en faisait la remarque. Mais la façon de dire de Nastazià et sa façon claire de me faire comprendre qu’elle voulait mon corps, était presque intimidante. Chose stupide en soit. Pourquoi être intimidé par qui que ce soit ? Sans doute simplement parce qu’elle était si parfaite, que je doutais d’être à sa hauteur et que ça en devenait clairement gênant ne serait-ce que d’avoir une telle idée en tête. « Il faut que j’arrête d’être aussi beau alors. » Dis-je l’air de rien en riant faiblement. Continuant de discuter à propos d’une éventuelle pyjama partie tous les deux, je refusais catégoriquement d’acheter des oreillers remplis de plumes. Tout simplement parce que l’idée de voir mon appartement submergé par de petites plumes blanches qui me hanteraient pour les mois à venir, ne me plaisait pas tant que cela. Je voyais trop par avance ce que cela donnerait. A savoir, que je retrouverais très certainement des plumes dans les moindres recoins les plus farfelues de mon appartement, durant de longs mois. Et ce, malgré un ménage poussé et extrême. « Espèce de rabat joie ! Plume ! Plume et plume ! On rangera bien et s’il t’en reste… tu me puniras comme il le faut d’accord ? » Presque persuadé qu’elle parlait de punition sexuelle et en même temps gêné de m’imaginer pareille chose, je haussais simplement un sourcil avant de sourire faiblement. Je ne voulais pas me mettre n’importe quelle idée stupide en tête et me faire de faux espoirs. Il était vraiment temps que je me ressaisisse avant de perdre totalement la tête et de devenir définitivement fou, ou carrément con ça restait encore à voir. « Il en restera forcément ! Dans quelques mois je retrouverais encore des plumes genre sous mon canapé ou entre les coussins ! Prépare-toi à être punie alors. » Dis-je l’air de rien avant de lui adresser un sourire taquin et coquin.

Alors que je venais de lui avouer clairement que je ne tenais pas le moins du monde l’alcool, je le regrettais bien vite en constatant qu’elle insistait franchement pour pouvoir me voir un jour totalement ivre. Chose que je refusais catégoriquement, pour la simple et bonne raison que j‘étais con, bavard et intenable lorsque j’étais ivre. Je ne tenais pas à lui faire la moindre involontaire révélation sur ma vie bien trop difficile à mon goût. Tant bien que mal, je tentais en vain de la détourner de son idée de me faire boire. Elle semblait sincèrement tenir à une petite soirée de ce genre, sans doute pour pouvoir se payer ouvertement ma tête et rire à mes dépens. Je ne comprenais pas pourquoi. Qu’y avait-il de drôle à voir quelqu’un se ridiculiser ouvertement et à se couvrir de ridicule comme jamais et comme personne jusqu’à ce jour ? « Non, trop tard. Ce qui se fera entre nous, restera entre nous mon chou. Soit le président d’Italie ! Je serais la présidente d’un autre pays ! Allez fait pas ton timide avec moi ! Aucun tabou, aucune limite quand on est ami avec moi, s’il te plait. » Soupirant quelque peu, je levais vaguement les yeux au ciel une nouvelle fois. Je sentais que je ne pourrais pas avoir le dernier mot sur ce sujet là, chose que je ne comprenais d’ailleurs pas. Pourquoi tenait-elle tant à me voir ivre si ce n’était pour se payer une barre en se foutant de moi ? Etait-ce donc tout ce qui l’intéressait chez moi à présent qu’elle connaissait les effets de l’alcool sur moi ? A savoir, le fait que je devenais un véritable clown pathétique. Si tel était le cas, il y avait sincèrement de quoi s’inquiéter, à n’en pas douter. « C’est vraiment nase … Y’a que toi qui t’amusera au final parce que tu vas pouvoir te foutre de moi alors que moi je me couvrirais simplement de ridicule. Et après cette soirée j’aurais oublié toutes les conneries que j’aurais pu faire ou dire alors que toi non. » Lâchais-je alors en tentant le tout pour le tout pour la convaincre de ne pas chercher plus longtemps à passer ce genre de soirée avec moi. J’avais une certaine fierté, qui était très certainement disproportionnée du à mes origines italiennes. Et le moins que l’on puisse dire à ce sujet, c’était bien que je ne tenais pas à la bafouer à cause d’un verre d’alcool en trop qui me ferait faire tout et n’importe quoi mais surtout les pires conneries ridicules qui puissent être. Continuant de discuter sans sembler nous lasser le moins du monde ni l’un ni l’autre, je plongeais alors mon regard dans le sien lorsqu’il fut question de la femme de ma vie, pour lui dire que je l’avais en effet, sans doute déjà trouvée. La voyant baisser le regard après de longues secondes, j’eus la sensation la violente sensation d’avoir confirmation du fait que je ne devais pas me faire la moindre illusion la concernant. Elle n’était pas prête pour ce genre de chose et me l’avait déjà clairement fait comprendre. Même si j’avais un mal fou à reconnaître un tel échec alors qu’elle me plaisait sincèrement, je ne savais comment faire mine de rien après cela et me faire passer pour simple ami pour elle. C’était pire que n’importe quelle rupture à laquelle j’avais du faire face de toute ma vie. Pire qu’un râteau, bien que je n’en n’ais jamais pris un puisque je n’avais pas le goût du risque et ne m’aventurerais pas sur des terres trop risquées. Bref, en clair, c’était douloureux. Pour tenter de sauver les apparences, je mentionnais alors la fille du tableau en disant que c’était peut être elle la femme de ma vie. Bien sûr cette fille c’était elle, mais ça elle l’ignorait et l’ignorerait sans doute pour toujours. Je ne voulais pas me couvrir de ridicule en lui avouant que je la voulais alors qu’elle n’attendrait sans doute jamais rien de plus de ma part qu’une brève aventure. Ce que j’étais tout bonnement incapable de lui donner, ne pouvant me contenter de cela. « Raf ? Elle est brune ta jolie petite sirène ? » Fronçant quelque peu les sourcils sous cette question à laquelle je ne m’attendais pas, je hochais négativement la tête avec lenteur avant de lancer un bref regard au tableau. « Non elle … A vrai dire c’est la seule blonde qui ait été capable de me faire forte impression à ce point. Je suis toujours sortie qu’avec des brunes jusqu’à présent. » Dis-je doucement en souriant à peine sans la regarder, préférant regarder la table, quelque peu perdu dans mes pensées. Mais plus précisément, sur la jeune femme assise en face de moi qui n’avait de cesse de me faire comprendre sans doute volontairement ou non, qu’une histoire sérieuse était impossible. « Tu l’as en effet, peut être trouvé… » Relevant le regard pour croiser le sien, je me contentais de répondre faiblement à son sourire. Tout ce que je comprenais à cet instant, c’était qu’elle se foutait bien que je tombe dans les bras d’une parfaite inconnue. J’avais de plus en plus la sensation qu’avoir une aventure avec un mec amoureux d’une autre, ne la dérangerais pas. C’était assez … Moche était-il le mot exact ? Je n’aurais su le dire. J’étais assez déconcerté et je ne savais trop ni que faire ni que dire si ce n’est que j’étais de plus en plus perdu et tendu entre mes envies et les messages clairs qu’elle me faisait régulièrement passer. Incompatibilité était le mot que je ne devais surtout pas oublier un seul instant. C’était perdu d’avance, il ne fallait pas que je me fasse de film pour éviter encore de souffrir de trop comme j’avais malheureusement déjà souffert dans le passé.

Parlant ensuite de ses amis, du moins ses pseudos amis, je ne pu m’empêcher d’être franchement choqué lorsque j’appris que c’était par leur faute si elle était tombée dans la drogue puisque certains l’y avait poussé. Sans parler de tout ce qui s’ensuivait, à savoir qu’ils ne la soutenaient pas franchement dans cette vie difficile qu’elle menait depuis la mort de sa fille. Je lui demandais alors si elle avait de vrais amis avant d’ajouter, l’air de rien, en dehors de moi. Continuant de parler sans qu’elle n’ait répondu et sans lui en laisser vraiment le temps, je continuais sur la lancée des fans qui la demandaient en mariage, chose assez drôle racontée de la sorte mais qui devait être lassante à la force, à n’en pas douter. « Franchement ? A part toi, mes amis sont très restreints… et ouais j’ai beaucoup de fans qui me sautent dessus pour des photos, autographes et j’en passe, beaucoup d’homme me demandent une soirée avec eux, une nuit, voir même une vie entière… On s’y habitue… » Haussant les sourcils, je hochais lentement la tête avant de sourire ne coin. « Eh beh j’imaginais pas que c’était à ce point. » Dis-je en souriant quelque peu en coin, tentant d’imaginer une vie où l’on se fait constamment arrêter dans la rue pour des trucs aussi kitchs et banales que des photos et des autographes. Pour ma part il était certain que je ne pourrais véritablement jamais me faire à une telle vie. Bien trop agaçant et ennuyeux à mon goût. Inutile de préciser que pour ma part je ne pourrais que rapidement perdre mon sang froid et frapper dans tout ce qui bougerait sans la moindre hésitation. Je n’étais pas du genre patient, c’était un fait avéré. Continuant de discuter avec elle, nous en arrivâmes à parler de son viol et du fait que sa première fille était née de ce viol. Franchement choqué, je lui demandais alors si le père avait été, ou non, au courant de cela. Ce à quoi elle me répondit que oui et qu’il avait même osé se rendre à l’enterrement. Sentant une puissante bouffée de rage s’emparer de moi, je ne pu m’empêcher de faire craquer mon cou en tentant tant bien que mal de revenir à de meilleurs sentiments, en vain. Franchement énervé pour le coup, je lui demandais son nom sans préciser pour quelle raison. Il était clair que je n’avais pas un tempérament qui me permettait de laisser passer une telle chose sans broncher. Je ne supportais déjà pas les viols mais dans cette situation là c’était presque pire encore. Cet homme était un enfoiré fini et il ne pouvait tout bonnement pas s’en tirer de la sorte. Sentant la main de Nastazià s’emparer de la mienne pour la serrer doucement, je la laissais faire sans broncher et sans la quitter un instant du regard. « Tu… Rafaello, t’es en train de me dire… J’ai mieux que son nom mon ange, dans deux jours il est dans le même studio que moi… Je peux te faire venir si tu veux… » La regardant longuement sans broncher ni parler, je finis par hocher négativement la tête avec lenteur sans la quitter du regard et sans sourire le moins du monde. Je ne voyais pas ce qui aurait bien pu me faire sourire à l’instant présent. La situation était bien loin d’être drôle. Bien au contraire même. Je ne trouvais véritablement pas matière à rire à cet instant là. « En train de te dire quoi ? Je ne dis rien du tout, je veux juste son nom. Non pas dans un studio … Trop de monde. » Dis-je l’air de rien, le plus sérieusement du monde et sans la quitter du regard. Continuant de discuter avec elle pour changer plus ou moins de sujet et arriver à un moins difficile tout de même, je lui soufflais alors qu’elle pouvait me raconter tout ce qu’elle voulait même se réinventer une vie si c’était là ce qu’elle désirait, car j’étais là pour l’écouter tout simplement. J’écouterais sans jamais juger, c’était certain. Sentant sa main quitter la mienne, je la ramenais sur ma cuisse avec lenteur sans la quitter du regard. « Je ne suis pas le genre de fille a m’inventer une vie quand même… Mais merci, merci pour tout ce que tu fais. » Sans répondre, je me contentais de hausser vaguement les épaules pour signifier que c’était sans intérêt, qu’elle n’avait pas à me remercier. Je restais intimement convaincu que n’importe qui aurait fait la même chose que moi dans une telle situation. A mes yeux il ne pouvait tout bonnement pas en aller autrement, c’était aussi simple que cela. Je ne me trouvais pas formidable ni hors du commun ni quoi que ce soit de ce genre. Je pensais juste agir comme n’importe qui d’autre le ferait.

Continuant encore et toujours de discuter plus ou moins ensemble, nous en arrivâmes alors à parler en sous entendu. A savoir, qu’elle pourrait venir sur mes jambes pour jouer quelque peu à la cavalière. L’air de rien, je lui demandais alors si elle était bonne à ce jeu, sans la quitter de mon regard faussement sérieux. « Oui pour jouer les cavalière… Je suis sur que sur tes genoux je peux être plus que bonne… Le cheval peut tout aussi bien faire sauter quelque peu la cavalière… C’est mieux quand les deux s’amusent… » Souriant en coin en lui lançant un regard quelque peu taquin, je levais vaguement la tête en faisant mine de réfléchir à ses paroles. « Hmpf ne t’inquiète pas va … Je suis sûr que pour le coup je ferais une excellent cheval. J’aime jouer … » Lâchais-je d’une voix caressante sans la quitter un seul instant du regard, comme pour lui faire clairement comprendre que je parlais tout autant en sous entendus qu’elle et que l’idée de jouer à un tel jeu avec elle, me plaisait plus que de raison. A vrai dire, je crevais même littéralement d’envie de jouer à cela avec elle. Elle et personne d’autre même, pour être plus exacte. Continuant de parler plus ou moins sexe, mais plus précisément de la taille que pouvait bien faire mon membre, je ne pu m’empêcher de rire quelque peu lorsqu’elle voulu connaître sa taille. Comme si j’allais la lui dire de la sorte, sans broncher et le plus naturellement du monde. Ce n’était pas le genre d’information que je lâchais comme ça, il ne fallait pas déconner non plus. Je n’étais pas un mec à parler de sa queue à tout va et encore moins à dire sa taille. J’avais parfaitement conscience que beaucoup aimaient à s’en vanter et à en parler mais pour ma part ce n’était nullement le cas. La regardant rire suite à ma réplique concernant le fait qu’elle fait simplement plus de dix, je haussais un sourcil en souriant franchement en coin, fasciné plus qu’il ne le faudrait, par son rire si plaisant à souhait. « J’espère sincèrement pour toi qu’elle fait plus de dix ! Sinon déménage au Japon tu passeras inaperçu. Ok, ok, j’arrête. » Souriant toujours aussi amusé et envoûté par elle, je la détaillais un long moment du regard sans broncher. « Passer inaperçu ? Hm j’en doute … Je sais pas si tu es au courant mais on ne vit généralement pas la queue à l’air alors tout le monde ne serait pas au courant de sa taille ! Et pour passer vraiment inaperçu il faudrait que je sois typé asiatique. Ce qui est franchement loin d’être le cas avouons le ! » Lâchais-je le plus sérieusement et le plus calmement du monde en souriant simplement en coin. Continuant sur notre lancée, nous en arrivâmes rapidement à parler de nourriture en sous entendus sexuels franchement peu dissimulés, parlant alors de concombre et de sauce blanche. L’air de rien, je mentionnais alors le fait que c’était bien lorsqu’il y avait tant de sauce, que ça coulait sur le menton. Voyant Nastazià faire mine de s’essuyer le menton sans me quitter du regard, je l’imaginais le faire en ayant réellement ce que nous imaginions tous les deux à cet instant, à cet endroit là. A son franc gémissement, je me forçais à relever le regard vers le sien en déglutissant longuement, tentant encore et encore de contrôler mon envie d’elle qui ne faisait pourtant que croitre. « Va falloir que tu m’en fasse manger un de ces jours… » Souriant faiblement en me passant lentement la langue sur les lèvres en la regardant franchement avec envie sous cette proposition des plus alléchants, je lui lançais un vague sourire. « Hm bien sûr … Fait maison même ! » Lâchais-je tranquillement et sérieusement.

Discutant par la suite plus ou moins d’elle, de moi mais surtout du lien qui était en train de naitre entre nous, une amitié qui promettait vraiment, je ne pu m’empêcher d’être franchement ravi de l’entendre me dire qu’elle me faisait entièrement confiance. Continuant sur ma lancée, je lâchais alors que je n’avais rien d’un type courageux parce que j’étais dealer mais bien au contraire, j’étais faible et stupide de faire cela. Je concluais alors sur le fait que je ne voulais vraiment pas tenter quoi que ce soit à l’encontre de cette fille qui me plaisait pourtant plus que de raison, tout simplement parce que je voulais la savoir heureuse et sans moi me paraissait être plus prudent. « Je trouve ça courageux car tu risques ta vie. On sait tous de quoi sont capables les drogués, il suffit d’un regard ou d’une parole ils s’emballent et peuvent devenir violents… Moi je te trouve courageux alors… Ne brise pas ce que je ressens pour toi…Et tu n’es pas faible, t’es loin d’être faible, redis ça et je t’en colle une pour te remettre les idées en place l’italien ! Pourquoi tu la rendrais malheureuse ? Car t’es dealer ? Raf, t’assure pas sur ce coup… » Souriant en coin presque malgré moi, je ne pu m’empêcher de lui lancer un bref regard taquin. J’aimais terriblement qu’elle puisse se faire une telle pensée de moi. Pouvais-je vraiment la détromper ? Non bien sûr que non c’était trop plaisant pour que je fasse une chose pareille ! « Hm pardon pardon ! Continue de me voir comme un type super courageux qui doit affronter le monde de la nuit et les super méchants drogués violents et incontrôlables. » Lâchais-je alors en souriant en coin et lui adressant un nouveau regard taquin. Chose à laquelle je prenais véritablement goût à présent. « Il n’y a pas que cela … Je ne suis pas un type pour elle c’est tout. De toute façon je doute qu’elle soit du genre à vouloir d’un mec. Ca résout le problème non ? » Lâchais-je par la suite en riant quelque peu nerveusement en levant un vague regard au ciel avant de soupirer longuement de lassitude. Je ne voulais plus parler d’elle … Avec elle justement. Non pas que le sujet ne m’intéresse pas ou autre de ce genre. Simplement, j’étais parfaitement conscient à présent, qu’elle ne voudrait jamais de moi et que je devais tout de suite cesser d’imaginer ou attendre quoi que ce soit de sa part. C’était perdu d’avance et je ne pouvais que le constater à présent. C’était douloureux mais c’était ainsi, point ! Pourquoi chercher plus loin si ce n’était pour se faire un peu plus mal encore ? Je ne voulais plus de cela et de ça, j’en étais parfaitement sûr ! L’entendant mentionner plusieurs de mes qualités, je ne pu m’empêcher de lui rétorquer qu’elle oubliait tout le reste, à savoir mes défauts. Il était certain que j’en avais tout un tas et à mes yeux, ils surpassaient mes qualités et me les faisait clairement oublier même. Taquin, je mentionnais le fait que je pourrais bien prendre la grosse tête si elle continuait de la sorte à me complimenter sans arrêt. Chose que je dis en plaisantant ouvertement bien entendu puisque je n’étais nullement le genre de type à prendre la grosse tête pour un oui ou pour un non, loin de là même. Et le fait qu’elle me complimente plus que de raison, et à tors et à travers selon moi, ne changerait pas le moins du monde ce fait imparable. Les seules choses que j’aurais aimé changer un tant soit peu chez moi, étaient mes défauts tout simplement. Et comme tout le monde, à n’en pas douter un seul instant. Qui ne voudrait pas faire disparaître ses défauts ou au moins les changer pour en prendre d’autres à la place ? A mes yeux personne ou alors je me gourais sur toute la ligne, qu’en savais-je ? Mentionnant l’un de mes défauts, le fait que je sois tout de même assez violent, j’eus la surprise de la voir me lancer un regard plus félin qu’autre chose. De toute évidence, l’idée l’excitait un tant soit peu ce qui était tout de même assez surprenant il fallait bien le reconnaître. Il était certain que ce n’était pas pour me déplaire, bien loin de là même. Continuant alors de parler du fait que je n’avais pas dormis dans mon lit parce qu’elle-même s’y trouvait déjà, j’insistais alors sur le fait qu’elle aurait pu me mettre un coup mal placé par pur réflexe en se réveillant et me trouvant tout prés d’elle.

« Devient narcissique, quand on est aussi beau que toi, on peut se le permettre… » Souriant faiblement devant son compliment non dissimulé, je ne pu m’empêcher d’apprécier sincèrement de l’entendre me dire cela. C’était outrageusement bon et plaisant à entendre à vrai dire. « Tant que ça ? » Demandais-je alors l’air de rien, simplement dans l’espoir de l’entendre me complimenter encore un peu plus et pourquoi pas, me dire ce qu’elle pensait précisément de mon physique. Elle me rendait gourmand et me donnait sincèrement l’envie de l’entendre me complimenter encore et encore, au risque de passer pour un être sincèrement narcissique alors que ce n’était nullement le cas. D’ordinaire, je me foutais royalement que l’on puisse me complimenter. Mais là, il était certain que j’aimais terriblement car ça venait d’elle tout simplement et que c’était presque inespéré. « Bon en même temps, tu es italien, les italiens sont connus pour avoir le sang chaud mon chou, donc dans un sens j’arrive plus ou moins a t’imaginer te battre violemment avec un autre gars… ça pourrait m’exciter de te voir te battre… Tu es du genre a défendre ta petite amie toi je paris… Je suis sûre qu’en boite de nuit avec ta femme aucun homme ne s’approcherait d’elle. Tu veux bien être mon cavalier quand j’irais en boite ? Mais je t’interdis d’aller voir une autre femme hum, sinon moi aussi je deviens violente. » Franchement surpris de l’entendre me demander pareille chose alors qu’elle savait parfaitement par avance quel serait mon comportement vis-à-vis d’elle, je me contentais dans un premier temps, de hausser les sourcils et entrouvrir à peine les lèvres sous le coup de la surprise, avant de rire doucement. Rire qui laissa bien vite place à un léger sourire en coin alors que je ne la quittais pas du regard, une nouvelle fois. Tout simplement parce que j’étais déjà incapable de détourner le regard d’elle un seul petit instant. « Il n’y a rien d’excitant à me voir me battre tu peux me croire. C’est juste … Violent et terrifiant. Enfin … Terrifiant pour ceux qui assistent à la scène bien entendu. Difficile d’avoir peur quand l’adrénaline est là. » Et de l’adrénaline j’en avais en masse lorsque je me battais avec des gens qui avaient eut le don de se faire bien mal voir par moi. Ceux là s’en sortaient rarement en très bon état s’ils étaient sincèrement parvenus à m’énerver au point de me faire perdre totalement les pédales. Oui j’avais le sang chaud et je me battais souvent. Oui j’étais au point de partir vraiment en vrille et de devenir tout bonnement incontrôlable au point même où il était difficile pour ne pas dire carrément impossible, de me faire cesser si aisément que cela. Je n’étais pas du genre à relâcher lorsque je me lâchais ouvertement sur quelqu’un en le tabassant plus qu’il ne faudrait. « Si je vais en boite de nuit avec ma copine, il est certain qu’il est préférable que tout homme reste à une certaine distance d’elle. Je ne supporte pas qu’on s’approche d’un peu trop près de ce qui m’appartient. Hm … Oui si tu veux. Pour te servir de garde du corps ? Hm si j’empêche tout homme de s’approcher de toi, ce n’est pas pour filer moi-même dans les bras d’une autre femme. C’est à double sens selon moi, que ça marche ce genre de chose. » Dis-je alors en souriant faiblement à l’idée de lui servir uniquement de garde du corps ou ‘repousse hommes’. L’idée de pouvoir passer pour son petit ami m’aurait été amplement préférable. Mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses, il était déjà bien qu’elle ait ne serait-ce qu’un minimum, l’envie d’aller en boite de nuit avec moi. Si elle voulait que je joue au mec qui empêche tous les hommes présents ce soir là, d’approcher d’elle. Eh bien je le ferais sans rechigner. A quoi bon ? J’étais déjà incapable de lui refuser quoi que ce soit. Chose assez effrayante en soit. « J’ai pas de réflexe stupide, et je ne ferais vraiment, vraiment jamais de mal a tes parties intimes… Je ne peux leur faire que du bien… J’ai les mains douces… » Même si je n’étais plus vraiment surpris par sa franchise légendaire et son manque de tabou, je ne pu m’empêcher de rire quelque peu à ses mots en levant vaguement les yeux au ciel. C’était certain, elle était complètement folle ! Ou pas en fait, dans le fond. Quoi qu’il en soit cette proposition était des plus alléchantes. J’aimais terriblement l’idée qu’elle puisse me faire du bien rien qu’avec ses mains douces à souhait. Ses mains s’emparant de mes parties intimes pour les caresser et plus encore. C’était presque bon rien qu’à y penser, c’était dire l’effet qu’elle me faisait et encore plus en me disant cela de la sorte aussi simplement et naturellement du monde. « Au pire tu peux toujours faire genre de me faire mal … Pour mieux te faire pardonner ensuite … » Lâchais-je l’air de rien avant de me mordre la lèvre inférieure sans la quitter du regard, comme pour la provoquer, encore et toujours.

« En fait, ça me fait mal de voir qu’à cause de ça tu risques de ne pas avoir de petite amie, de femme, d’enfant, de famille et je trouve ça tellement dommage, surtout pour un type comme toi qui méritait clairement le bonheur. J’allais te dire qu’il y a bien des femmes très soumise dans ce monde, mais a quoi bon sortir avec ce genre de femme ? Perds pas espoir mon italien d’accord ? Je suis sûre que tu trouveras une femme qui saura t’aimer a ta juste valeur et qui acceptera tes défauts sans t’en vouloir ou te quitter. Tu me fais un sourire ? S’il te plait ? J’ai envie de te voir sourire… » Que je trouverais une femme qui saurait m’aimer à ma juste valeur et qui accepterait mes défauts. En clair n’importe quelle femme mais pas elle. Je ne doutais pas que c’était ce sens là qu’il fallait donner à ses mots et non pas un autre. Depuis de longues minutes, après une immense montée d’espoir insensé, elle me faisait redescendre rapidement et brutalement, au point même où ça en devenait véritablement douloureux et plus encore. Me souvenant de ses dernières paroles, je me forçais à sourire faiblement avant de cesser et lever les yeux au ciel. « J’aime pas les faux sourires. Je souris déjà assez sans en plus devoir me forcer à sourire un peu plus. » Finis-je par lâcher d’une voix presque las en haussant vaguement les épaules. J’étais las de voir que je courais après des chimères, que je ne pourrais jamais l’avoir malgré la forte envie que j’avais, que je me faisais de faux espoirs pour ensuite retomber sur terre avec violence et qu’au final j’étais juste bien trop con pour ne pas changer. Pourquoi me faisais-je autant de mal tout seul ? Etais-je maso ? Il fallait le croire oui. « Oh ne t’inquiète pas pour moi. Des petites amies j’en ai ! Simplement jamais de relation vraiment sérieuse qui passe le cap des quatre mois. Et non merci pour la femme soumise ça ne m’intéresse vraiment pas et ce serait plus lassant qu’autre chose à la longue. J’ai besoin d’une femme qui a un tant soit peu de caractère pour ne pas dire, autant que moi carrément. Une femme qui ne se laisse pas écraser par un italien au caractère de merde, jaloux et possessif. Moui … Je suis contradictoire je sais ! » Dis-je alors en souriant quelque peu en coin devant ma propre stupidité. On ne pouvait plus rien pour moi j’étais juste vraiment con, stupide et inutile à souhait ! Toutefois, je ne pu qu’être franchement surpris par la suite lorsqu’elle mentionna le fait qu’elle-même signerait bien avec moi. Disait-elle cela uniquement pour me faire plaisir ou non ? Je n’en savais encore trop rien, raison pour laquelle je le lui demandais à nouveau par la suite, l’air de rien et sans la quitter du regard, en quête d’une réponse de sa part. La voyant rougir et sourire faiblement à ma question sans pour autant y répondre, je souriais faiblement à mon tour en baissant le regard presque gêné d’avoir eus le culot de lui demander un truc pareil. Bien sûr que non elle ne signerait pas. Elle avait dit cela uniquement pour me rassurer un tant soit peu et me faire plaisir. Parlant à nouveau de mes qualités, je lui fis remarquer qu’elle oubliait mes défauts. Le faisait-elle parce que ceux-ci la dérangeait franchement ? Ou n’y attachait-elle sincèrement pas d’importance ? Je n’aurais su le dire avec exactitude et ça avait le don d’être assez frustrant il fallait bien le reconnaître. « Tes défauts ? Tu parles de la jalousie, la possessivité et ton manque de patience ? Je signe. Je ne signerais pas, je signe tout court. On a tous des défauts, on a tous des qualités, t’es un garçon unique, simple, qui sait ce qu’il fait et qui donne du sien. Là de suite, si je t’embrasse et qu’après en partant le lendemain tu me vois avec un homme et que je parle avec, qu’est ce que tu fais ? Dis-moi comment tu réagirais s’il te plait. Moi je signe, je signe et je resigne s’il le faut. T’es jaloux ? Soit jaloux, t’es possessif ? Soit le ! Je t’imagine parfaitement me plaquer contre un mur pour m’empêcher de sortir voir un ami, je t’imagine être jaloux et m’embrasser pour ne pas que je sorte et me faire longuement l’amour. » Je retirais tout ce que je venais de dire. Je le retirais même avec une jouissance hors du commun, avec un plaisir presque malsain. Bref … Je retirais, je retirais et je retirais ! Oui elle voulait signer, oui elle acceptait tous mes défauts malgré tout ce que j’avais pu lui en dire. Quelle femme ferait ça ? Aucune à n’en pas douter. Et pourtant elle le faisait, elle me voulait vraiment. Ces exemples qu’elle me balançait de la sorte, était-ce une façon de me dire que si ça venait à arriver elle l’accepterait et ne broncherait pas face à cela ? Soit cette fille était complètement maso soit je lui plaisais plus que ce que j’aurais pu initialement penser. Et si ce type dont elle était amoureuse, était moi ? Non … Je me faisais trop d’illusion et ce n’était vraiment pas bon pour moi. Elle ne pouvait pas avoir ce type pour Dieu seul sait quelle raison alors elle se rabattait sur moi. Etais-je assez maso pour accepter pareille chose ? J’avais évidemment peur qu’arrive le jour ou elle regrette son choix et file rapidement pour retourner auprès de celui qu’elle aimait. Je ne voulais pas souffrir. Vraiment pas. J’en avais plus qu’assez de toujours subir, je voulais vivre. « Je t’imagine de la sorte, maintenant je me trompe peut être Raf… Mais… Moi je t’accepte comme tu es. » Déglutissant longuement, je la regardait un long moment sans trop savoir que dire à tout cela, finissant par souffler doucement. « Wow … C’est … hum … De toutes les petites amies que j’ai pu avoir, jamais aucune n’a tenu un tel discours. » Lâchais-je en riant presque nerveusement avant de souffler longuement. « Et pour répondre à tes questions … Si tu faisais ça je crois que je verrais rouge. Je serais tenté de démonter la gueule à ce pauvre type qui n’a rien demandé, simplement parce qu’on ne frappe pas une femme … Et … Oui je serais capable de tout pour t’empêcher de sortir et rester avec moi. Quitte à t’attacher au lit et te faire l’amour toute la nuit. » Terminais-je sans trop oser la regarder tant j’étais franchement gêné d’avouer de quoi j’étais capable par pure jalousie et possessivité. J’assumais d’être jaloux et possessif mais je n’assumais pas de l’être à ce point. J’aurais donné cher pour changer un tant soit peu ou moins que ces deux défauts diminuent pour se faire moins importants. Ils me rongeaient plus qu’autre chose puisqu’ils m’empêchaient clairement d’avoir une relation sérieuse et stable avec qui que ce soit. Chose des plus dérangeantes. « C’est horrible d’être à ce point … » Lâchais-je d’une voix faible en déglutissant longuement et sans la regarder, songeant que ce devait être plus horrible encore, de se ronger autant simplement pour quelques défauts.

Parlant par la suite de sa fille, du fait qu’elle en avait perdu la garde et que celle qu’elle considérait comme une mère l’empêchait de la voir, je ne pu m’empêcher de m’insurger contre une telle décision que je jugeais parfaitement injuste. Et je ne me privais d’ailleurs pas pour le lui dire rapidement en mentionnant le fait que tout le monde avait droit à ses erreurs. Parlant alors de façon négative de cette femme qu’elle considérait pourtant comme étant sa mère, je me ressaisis bien vite en m’excusant et disant clairement que j’avais dépassé les bornes et que ça ne me regardais pas, gêné de me mêler de ses histoires qui n’étaient en rien les miennes, purement et simplement. « Non… Ne t’excuse pas, et si je t’en parle c’est que ça te regarde tu ne trouves pas ? J’aime bien te parler, j’ai l’impression que tu peux m’aider et apaiser ma douleur. Comme si tu pouvais attraper mon cœur et le serrer doucement dans tes mains en murmurant simplement que tu es là et que je ne vais plus souffrir… J’aime te parler et j’aime t’écouter, toi tu es là, tu es le seul a être là alors qu’on se parle que depuis quelques minutes… J’aurais vraiment dû te parler plus tôt… J’aurais dû… » Souriant faiblement quelque peu ravi de l’entendre me dire ce genre de chose, je haussais vaguement les épaules. « Mieux vaut tard que jamais non ? Ca ne sert à rien d’avoir le moindre regret à part passer du temps à penser à ça et rien d’autre. Et ce rôle me convient parfaitement. Quand tu as besoin de parler, de te confier, d’extérioriser un peu, je suis là. » Lâchais-je alors en lui lançant un regard on ne peut plus sincère et sérieux en souriant quelque peu. Quelques courtes minutes plus tard, elle fila rapidement pour aller en direction de la salle de bains, semblant souffrir sincèrement. Sans pouvoir m’en empêcher, je ne tardais pas à la rejoindre pour la prendre vivement dans mes bras, avant de me figer quelque peu lorsqu’elle m’apprit que d’ordinaire elle n’aimait vraiment pas le contact physique. Je lui demandais alors sans détour si elle se forçait à cet instant précis, me demandant quelque peu si elle se sentait un tant soit peu forcée dans cette étreinte pourtant si merveilleuse que j’aimais terriblement. Par la suite, je mentionnais le fait que si elle venait à devenir une sangsue, je ne risquais pas de la repousser. En sentant ses ongles griffer ma nuque, je frissonnais quelque peu de plaisir sous ses ongles. « Non… Pour la première fois de ma vie j’aime être dans les bras de quelqu’un… Je me sens apaisé, calme, en sécurité, j’ai peur que si tu me lâche je ne grogne… Je veux bien être ta sangsue moi… Je vais te sucer longuement… » Me figeant quelque peu à ses paroles, je fronçais les sourcils en tentant tant bien que mal d’analyser ses paroles pour essayer de savoir si j’avais bien compris ou non, le fin mot de ses dires. Pour un sous entendu … En fait il n’y en avait même pas là, c’était plus que clair et dit sans le moindre détour, ce qui eut le don de me faire frissonner quelque peu et sourire en coin presque malgré moi. « Si je te lâche c’est avec la promesse de te reprendre dans mes bras par la suite ma belle. » Soufflais-je doucement en enfouissant quelque peu mon visage dans ses cheveux en la serrant vivement contre moi, pour inspirer longuement son odeur dont je ne me lassais pas le moins du monde. « Hm … Tu sais que t’as foiré ton sous entendu là ? Y’a rien de sous entendu du tout c’est plus que clair … » Lâchais-je par la suite d’une voix tendrement moqueuse pour la taquiner encore et toujours. De cela non plus je ne me lassais pas le moins du monde. Sans cesser de discuter plus ou moins, je ne pus m’empêcher de rire doucement lorsqu’elle me demanda de lui dire tout ce qui me plaisais chez elle, avant de lui demander si je lui faisais vraiment beaucoup d’effet à l’instant présent, au vu de ses paroles précédentes. « Je te plais tant que ça Raf ? C’est plaisant a attendre mais… Hum… Oui tu m’excites beaucoup genre…Hum… Tu me fais un effet de fou… » « Tu me plais … Et tu m’intéresses. » Soufflais-je doucement dans ses cheveux, le plus sincèrement du monde. « J’aime savoir ça la russe … » Ajoutais-je par la suite en souriant franchement, ne pouvant tout simplement pas ne pas être heureux d’une telle nouvelle. Sans pouvoir m’en empêcher, alors qu’il était question du fait qu’elle était une réelle diablesse, je lui demandais alors de me tenter. Chose que je regrettais presque aussitôt lorsqu’elle se mit en action, sans trop tarder. Son corps se collant lentement au mien sans trop tarder, sa main se posant sur ma taille pour glisser sur ma hanche et ses lèvres se posant sur ma pommette pour descendre avec lenteur sur ma joue, je ne pus m’empêcher de fermer les yeux en entrouvrant à peine les lèvres sur le coup, laissant échapper un bref soupir de contentement et de plaisir. Ses lèvres et sa langue parcourant longuement et lentement mon visage, je la laissais faire en gardant les yeux fermés pour ne pas craquer franchement, le souffle totalement coupé par le plaisir fou qu’elle me procurait si aisément. C’était totalement fou, il n’y avait pas d’autre mot. Sentant son baiser au dessus de ma bouche, je me figeais plus encore avant de sentir sa langue sur ses mes lèvres puis les siennes qui se refermaient lentement sur ma lèvre inférieure pour la tirer avec lenteur. Déglutissant avec difficulté, je du lutter fortement pour ne pas craquer l’embrasser franchement comme j’en rêvais depuis bien trop longtemps.

« C’est bon ? Ou encore ? » Entrouvrant les yeux pour lui lancer un regard brillant de désir, je posais un index sur ses lèvres avec lenteur pour la faire taire, en posant mon front contre le sien sans la quitter du regard. Mon souffle était court et précipité du à un afflux de désir, corps tremblant quelque peu sous une envie incontrôlable. Incapable de lui répondre quoi que ce soit et préférant ne pas lui donner de réponse, je ne tardais pas à l’emporter dans mes bras pour la mettre dans la douche et allumer l’eau froide sous laquelle elle me tira sans me demander mon avis ni me laisser le temps de comprendre ce qu’il m’arrivait. Comme si ce n’était pas assez de m’avoir foutu là avec elle, elle me plaqua contre le carrelage et pressa sa cuisse contre mon membre avec insistance, celui-ci ne tardant pas à réagir à elle et sa cuisse. Parlant de sa taille, je ne pu m’empêcher de rire en l’entendant me demander si je n’avais pas de la famille africaine. L’air de rien, pour la taquiner, je répondis que j’étais peut être de la famille de Rocco. « Cherche pas à me fuir, ça pourrait me vexer… Monsieur Rocco… ça va les filles ne te fuient pas en voyant le monstre ? Pardon…. Mais c’était trop tentant de demander… » Surpris par une telle question, je me figeais quelque peu en fronçant les sourcils et lui lançant un regard presque choqué. Que répondre à ça ? Mentir ou ne pas mentir ? « N’importe quoi … » Rétorquais-je sans grande conviction en détournant le regard et rougissant légèrement, me raclant la gorge pour tenter de dissimuler la gêne occasionnée par une telle question, si franche et direct. Alors qu’elle se reculait dans la douche pour changer la température de l’eau, elle glissa et se rattrapa à mon tee shirt qui ne supporta pas le poids et la force qu’elle y mit, se déchirant franchement sur le coup. Parlant par la suite de mon corps qui était, selon elle, parfait, je ne pu m’empêcher de rire doucement en lui faisant remarquer qu’elle ne l’avait jamais vu jusqu’à ce que je retire mon tee shirt à l’instant même. Son front se collant lentement au mien, je soutenais son regard sans ciller. « Tu rigoles ? Quand tu portes des débardeurs ouvert sur le coté je voyais ton torse hum… Et ton petit cul tout musclé là, tes jean moulant le faisait bien ressortir, je savais qu’il était beau, mais pas autant hum… Un slogan ? Peut être bien que j’essaie de me vendre à toi oui… Une tigresse pas chère… féline et sauvage, quelque peu domptable, ça te dit le petit italien ? » Souriant en coin en parcourant longuement son visage du regard, je glissais lentement le bout de mes doigts sur sa joue sans la quitter un seul instant du regard comme totalement hypnotisé. Ce qui était bel et bien le cas d’ailleurs, dans le fond. « Hm mon corps te fais craquer depuis longtemps alors ? » Demandais-je l’air de rien, entrouvrant quelque peu les lèvres en sentant son souffle contre celles-ci, luttant avec férocité pour ne pas l’embrasser. « Mon cul ? Tu me matais le cul ? Sérieux ? Hm … Pas chère ? Je préférerais gratuite tant qu’à faire, la russe. » Soufflais-je d’une voix douce et caressante sans la quitter un seul instant du regard comme pour me délecter au maximum de sa beauté plus que parfaite. Mentionnant par la suite le fait qu’elle était une mauvaise fille, je ne pu m’empêcher de rire quelque peu lorsqu’elle me demanda de refaire son éducation. Je me contentais alors de lui dire que j’étais mal placé pour faire une chose pareille, à n’en pas douter. « Ah bon ? Pourquoi ? Tu ferais de moi une fille mauvaise ? Mais dans quel sens ? Hum… J’aimerai savoir… Je sais pour ta porte… Attend toi à me voir souvent… Même si tu dors ! Je te tire du lit ! Au pire je t’y rejoins… » Souriant en coin, je baissais un regard insistant sur son corps, la détaillant de la tête aux pieds sans rien manquer avant de sourire en coin et me détourner l’air de rien. « Ne viens pas dans mon lit de bon matin. Ca serait une très, très mauvaise idée … Hm et en fait à bien y réfléchir je ne pourrais pas faire de toi une mauvaise fille puisque tu en es déjà une. La russe est une très très vilaine fille … » Soufflais-je doucement en souriant en coin sans la quitter de mon regard taquin tout en tentant de faire abstraction de ses mains qui me tâtaient sans la moindre gêne, tremblant quelque peu d’excitation sans pour autant faire quoi que ce soit, ma langue passant simplement entre mes lèvres à plusieurs reprises. Sans pouvoir m’en empêcher, je glissais lentement mes mains dans son dos pour la caresser lentement, tandis qu’elle se collait à moi en me demandant pourquoi elle devait si j’aimais cela. Pour toute réponse, je me contentais alors de lui dire qu’elle avait la question et la réponse. « Hum en effet… » Soupirant longuement de bien être lorsqu’elle me souffla qu’elle m’appréciait beaucoup, je lui répondis que c’était aussi mon cas, avant de la plaquer franchement contre une paroi de la douche, me figeant quelque peu sous ses assauts répétés, avant de me détourner d’elle pour lui échapper quelque peu. Sentant sa poitrine nue se coller à mon torse et ses pointes se durcir contre ma peau, je me figeais franchement en laissant échapper un bref gémissement d’envie en serrant les dents et fermant les yeux pour lutter de toutes mes forces.

« Tu rêves de faire l’amour avec moi ? Genre la contre la paroi de me porter pour me prendre violemment ? Tu rêves de ça depuis quand ? Pourquoi ce n’est pas le moment ? Tu as peur de n’être qu’un coup pour moi ? » Gémissant à nouveau, je déglutis longuement en tremblant franchement d’envie. « T’as même pas idée de ce que je rêve de te faire … » Répondis-je dans un simple murmure rendu rauque par le désir des plus puissants. « Parce que je me dis que tu as peut-être couché avec un autre hier ou avant-hier ou il y a quelques jours à peine et que l’idée de passer aussi rapidement après un autre me coupe toute envie. Et je ne n’ai pas pour habitude d’avoir des aventures éphémères … » Soufflais-je faiblement, la gorge quelque peu nouée tout autant par le désir que par la frustration et presque la douleur que je pouvais ressentir à lui dire clairement que nous n’allions pas coucher ensemble. Quel homme saint d’esprit résisterait à un tel appel ? Je devais être complètement fou, à n’en pas douter. Sentant ses mains ouvrir mon jean et ses doigts se faufiler lentement sous mon boxer, je la laissais faire sans songer à l’arrêter, frissonnant quelque peu d’envie. Une fois seule dans la cabine de douche, je compris que je n’avais pas vraiment d’autre choix que de faire ce qu’elle m’avait clairement fait sous entendre de faire. Me détournant en sachant qu’elle était encore dans la salle de bains, je ne tardais pas à me soulager rapidement, ceci me prenant peu de temps au vu du désir puissant qui n’avait fait que grandir encore et encore en moi. Une fois fais, je quittais la douche pour me sécher rapidement et me laver les dents, allant récupérer des vêtements propres dans ma chambre tout en passant torse nu devant Nastazià. A son gémissement, je ne pu m’empêcher de tourner un vague regard vers elle pour lui lancer un regard taquin et coquin presque malgré moi, allant par la suite m’enfermer à nouveau dans la salle de bains pour m’habiller et me rincer la bouche. Donnant un dernier coup de serviette sur mes cheveux, je les laissais sécher plus naturellement en les laissant retomber sur mon front et ma nuque sans y mettre de gel contrairement à mes habitudes, pour les remonter. Lui tendant sa robe en lui indiquant que j’étais un bon homme d’intérieur, je la vis se redresser et laisser le drap retomber, dévoilant sa poitrine au galbe parfait. Regard fixé franchement dessus sans que je ne le réalise moi-même, je ne relevais le regard que lorsqu’elle replia ses jambes tout aussi parfaites, devant, pour les cacher à ma vu. « Mais tu ne serais pas un ange tout droit venu du ciel pour t’occuper de moi l’italien ? » Souriant en coin en levant les yeux au ciel, je levais un bras pour faire mine de redessiner une auréole invisible au dessus de ma tête. « T’avais pas encore remarqué l’auréole ? » Demandais-je d’une voix taquine en la regardant par la suite trembler quelque peu. Sans doute n’était-elle sincèrement pas habituée à ce que l’on s’occupe à ce point d’elle. Mais il était certain que pour ma part, j’aimais déjà m’occuper d’elle et que je ne m’en lasserais pas. « Fais gaffe que je ne veuille pas t’enlever pour que tu deviennes mon homme d’intérieur… Toute femme rêve de l’homme parfait, un homme comme toi. » Cessant de sourire en la détaillant longuement du regard, je ne pu m’empêcher de ressentir une nouvelle flambée d’espoir, tentant alors tant bien que mal de revenir à moi. « Qui a dit que je ne voulais pas être enlevé ? » Demandais-je l’air de rien et le plus sérieusement du monde, sans cesser de la regarder avec insistance avant de me figer franchement lorsqu’elle quitta le lit, totalement nue. Vision enchanteresse. J’étais en train de rêver. Non en fait j’étais clairement au paradis avec une diablesse qui était là pour me tenter moi, pauvre petit homme innocent. La regardant se positionner de profil et cambrer le dos l’air de rien pour enfiler lentement sa robe, je ne pu m’empêcher de me passer lentement la langue sur les lèvres en m’imaginant parfaitement me coller à son dos pour emboiter nos corps dans une perfection sans faille. La regardant par la suite placer franchement ses seins dans sa robe en les empoignant quelque peu de ses mains, je la regardais faire sans la moindre gêne avant qu’elle ne s’approche de moi et me tourne le dos en tendant ses fesses dans ma direction comme si c’était parfaitement normal. Relevant le regard sur son corps avec lenteur, parcourant sa peau découverte et son épaule sur laquelle je rêvais de déposer de lent baiser, je soupirais doucement en parvenant tant bien que mal à garder un semblant de contrôle. « Tu peux fermer ma robe s’il te plait ? » Sans répondre quoi que ce soit, je posais une main sur sa hanche avec lenteur et mon pouce au creux de ses reins pour maintenir la robe en place, prenant ensuite le curseur de la fermeture à glissière de sa robe. Remontant la fermeture avec lenteur, je pris grand soin de frôler lentement son dos sur toute la traversée, avant de reposer ma main sur son autre hanche, la maintenant devant moi avant de me lever et coller mon corps au sien, pressant mon torse à son dos et mon bas ventre à ses fesses sans relâcher ses hanches. « Je crois qu’il est temps de te ramener chez toi. » Soufflais-je d’une voix douce et caressante au creux de son oreille avant de baisser lentement la tête, déposant de lents baisers dans son cou et sur son épaule l’air de rien. Sans ajouter un mot de plus, je me détachais ensuite d’elle pour récupérer son sac dans le salon, attendant qu’elle me suive pour le lui tendre. « Ta dose est toujours dedans … » Lâchais-je sur un ton calme et parfaitement normal en la regardant longuement avant de me détourner pour enfiler une paire de chaussures et mon perfecto de cuir noir avec clous incrustés sur l’envers de mon col qui était replié. Sans attendre, je rangeais téléphone et clés dans mes poches, me tournant vers elle par la suite pour savoir si elle était prête.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptySam 10 Sep - 20:44

« Oui … Après chacun ses choix de vie. » hochant la tête, je compris que ça lui faisait bizarre, ou qu’il avait l’air plus… Je ne sais pas à vrai dire… Pourquoi ça le ferait chier ? Je n’étais rien pour lui de toute façon… Préférant ne rien répondre, nous engageâmes alors la conversation sur tout autre chose. Parlant d’homosexualité, puis de lui, je lui annonçai simplement que pour ma part, je le prenais tel qu’il était, bon ou mauvais… Je l’acceptais ! « On verra bien alors. » soufflant doucement en le regardant longuement, je plissais lentement les yeux. Oui nous verrons bien il avait raison… Je ne préférais pas polémiquer… Parlant par la suite de son corps plutôt beau, même franchement beau, il était trop tard, j’avais envie de ce corps, et je ne me retenais pas de le lui dire clairement et ouvertement. « Il faut que j’arrête d’être aussi beau alors. » Levant les yeux au ciel, préférant ne pas répondre, j’engageais sur la pyjama parti, préférant parler d’une bataille de coussin a plume histoire que ça soit encore mieux mais lui ne voulait pas a cause des plumes… « Il en restera forcément ! Dans quelques mois je retrouverais encore des plumes genre sous mon canapé ou entre les coussins ! Prépare-toi à être punie alors. » Pessimiste, c’était la seule pensée qui me venait en tête pour le coup. Levant les yeux au ciel, un demi-sourire aux lèvres j’inspirai longuement en hochant faiblement alors la tête. « Puni moi oui… Hmpf… soit sauvage ! » soufflai-je en lui lançant un regard taquin en mordillant mes lèvres. Sans perdre de temps on parla alors d’une soirée ou il pourrait venir chez moi et boire j’aimerai bien le voir ivre… Pas pour me foutre de lui, mais pour partager un moment avec lui, rien de plus rien de moins… « C’est vraiment nase … Y’a que toi qui t’amusera au final parce que tu vas pouvoir te foutre de moi alors que moi je me couvrirais simplement de ridicule. Et après cette soirée j’aurais oublié toutes les conneries que j’aurais pu faire ou dire alors que toi non. » Haussant un sourcil, je poussais un faible soupire mal a l’aise de voir qu’il me prenait pour quelqu’un que je n’étais pas… « Comme si c’était mon genre de me foutre de la gueule des gens que j’aime… C’est bon t’inquiète on le fera pas… » Dis-je le cœur se serrant violemment en moi. Je me sentais blessée de voir a quel point il pouvait croire cela de moi… Comme si j’étais ce genre de fille… C’était déroutant. Détournant le regard agacée et vexée je regardais alors le tableau ou la fameuse fille s’y trouvait. Elle me gonflait elle aussi… Sans réfléchir et pour changer de sujet, je lui demandais alors si elle était brune, pour savoir a la vérité si elle était blonde… Avais-je une chance que ça soit moi ? N’importe quoi… « Non elle … A vrai dire c’est la seule blonde qui ait été capable de me faire forte impression à ce point. Je suis toujours sortie qu’avec des brunes jusqu’à présent. » souriant faiblement en baissant rapidement le regard, je n’avais pas de chance, soit j’étais cette blonde, ce que je réfutais fortement, soit… soit j’en sais rien… soit je n’avais pas de chance, je pouvais toujours me reteindre en brune… Mais bon je ne me trouvais pas vraiment belle dans ces cas là… La seule blonde, c’était beau a entendre dans un sens, mais … est ce que dans un sens ça ne voudrait pas dire que justement ce n’était que passager ? Juste l’envie de changement le temps de quelques mois ? Je n’en savais rien mais le fait qu’elle soit la seule ne me laissais pas de chance, tant pis pour ma gueule… « Je vois… Ouais les italiens aiment bien les filles en chair apparemment, genre brune forte poitrine légèrement ronde… La fille bien méditerranéenne quoi… Et cette fille ? Elle est blonde ronde ? Ou le contraire ? Blonde, grande, petit seins, blanche comme un cache et mince ? » Pourquoi je venais de me décrire ? je me le demande bien, dans un ultime espoir de savoir si oui ou non sa foutue blonde était comme ça, et si oui, peut être que c’était moi ? Il fallait vraiment que je cesse de le penser, vraiment ça me tuerait avant l’heure. Parlant de mes fans et de la célébrité, je lui racontais un peu comment c’était de se faire accoster par des fans, les cris, les photos et j’en passe… A la longue c’était pénible et chiant, mais on devait bien s’y habituer. « Eh beh j’imaginais pas que c’était à ce point. » Haussant les épaules, je savais parfaitement que moi j’étais habitué, je disais cela moi aussi au début mais a la longue on s’y fait d’être souvent accoster et de voir que les gens ne veulent qu’une chose, autographe et j’en passe. On ne pouvait pas leur en vouloir, peut être que je réagirais pareil si je n’étais pas connu, je n’en savais rien mais bon je ne pouvais pas le savoir alors autant que je ne m’avance pas sur un sujet que je ne savais pas réellement. Rapidement parlant alors de mes filles de ma vie, de la mort de celle-ci, j’en vins même à parler du viol. J’avais l’impression qu’avec lui c’était naturel de parler de cela… ça l’était dans un sens… Le voyant s’énerver plus ou moins lorsque je lui annonçais que le type qui m’avait violé était toujours dans ma vie et surtout qu’il avait eu le culot de se pointer a l’enterrement de ma fille, je ne le reconnu pas du tout. Il avait l’air... Je n’aimerais pas qu’il s’énerve contre moi, vraiment pas… Attrapant sa main la lui serrant doucement lorsqu’il me demanda son nom, j’essayais de le calmer comme je le pouvais en lui disant qu’au pire il pouvait venir avec moi au studio pour le voir.

« En train de te dire quoi ? Je ne dis rien du tout, je veux juste son nom. Non pas dans un studio … Trop de monde. » Serrant fortement sa main en baissant le regard, je me mis a trembler sans pouvoir m’en empêcher. Soit j’étais folle, soit il était en train de me dire qu’il allait tuer ce mec. Mon cœur s’emballant violemment je ne savais pas comment réagir a cette annonce. Mais c’était on ne peut plus explicite… Est-ce que j’étais pour ? Je n’étais pas contre, ça répondait à ma question ? Dans un sens je pense que oui… Passant ma langue sur mes lèvres, je soufflais longuement en serrant un peu plus sa main, me demandant si je ne lui faisais pas mal à force, mais bon j’étais une fille alors bon… « Rafaello… T’es en train de toucher mon cœur… Comme une flèche de cupidon … Tu es en train de créer en moi des choses que je n’avais jamais ressenti, et malgré ce que tu peux faire a ce mec, je serais prête a te couvrir, a tout faire… pour toi… Krakovskovy. C’est son nom. Andreï Igor Krakovskovy. Je sais pas ce que tu compte faire… Dans le fond, peut être que je le sais… Je crois le savoir… Quoi que tu fasses, si jamais tu as besoin, je serais ton alibi… Mais ne t’abime pas pour lui mon ange… » murmurai-je doucement en caressant lentement sa main souriant faiblement en lui lançant un regard attendrit et amoureux. Il était franchement, surprenant et j’avais l’impression de me sentir en sécurité avec lui a la vérité, c’était loin d’être une impression… Parlant de chevauchement ou plutôt clairement en sous entendu que je voulais jouer sur ses genoux, il comprit bien vite que je parlais du cheval, et que moi je pouvais être la cavalière. Nos sous entendu se faisant de plus en plus prononcé, je n’arrêtais pas de le regarder avec beaucoup plus d’envie. « Hmpf ne t’inquiète pas va … Je suis sûr que pour le coup je ferais une excellent cheval. J’aime jouer … » Gémissant faiblement en baissant un vague regard sur son corps, j’inspirais longuement imaginant parfaitement la scène. Et il était clair que c’était alléchant, tentant, terriblement excitant et ravageur comme vision. Je me voyais bien assise sur lui sur cette putain de chaise, mes vas et vient se faisant franc et sec, lui qui bouge franchement le bassin me faisant clairement sauter sur ses jambes, mes seins tressautant le plaisir nous submergeant, mon dos qui se cambre, son membre qui glisse inlassablement en moi avec envie et conviction. Frissonnant de penser à cela je déglutis alors longuement en le regardant a nouveau droit dans les yeux. Lui dire ou ne pas lui dire ? Lui dire ! « J’ai envie de jouer… de m’assoir sur lui et de bouger franchement, j’ai envie que tu me fasses sauter sur tes cuisses, j’ai envie de sentir mes seins tressauter sous tes coups de reins, mon corps en sueur sur le tiens, mon dos qui s’arque sous l’orgasme me submergeant et ta jouissance qui accompagne le tout, de nos cris simultanés… Oui, je jouerai bien au cheval avec toi… » Lâchai-je d’une voix quelque peu tremblante sous la forte envie de le sentir glisser en moi. Frissonnant en essayant de penser à autre chose je passais rapidement ma langue sur mes lèvres avant de parler de sa queue. Vouloir savoir la taille de celle-ci je me doutais bien qu’il ne me lâcherait pas l’info aussi facilement, en même temps ce n’est pas plus mal, je n’aimais pas forcément les gens vantard. Juste pour rigoler, je lui annonçais alors que tant qu’à faire il n’avait qu’à aller au Japon pour passer inaperçu s’il en a une de petite. « Passer inaperçu ? Hm j’en doute … Je sais pas si tu es au courant mais on ne vit généralement pas la queue à l’air alors tout le monde ne serait pas au courant de sa taille ! Et pour passer vraiment inaperçu il faudrait que je sois typé asiatique. Ce qui est franchement loin d’être le cas avouons le ! » Il n’avait pas tord pour le coup. Je deviens bien l’accorder… Inspirant longuement, je le détaillais longuement en plissant quelque peu le nez. Heureusement qu’il ne vivait pas la queue à l’air… il se serait fait violer depuis longtemps et pas beaucoup de femme j’en suis même sûre et certaine pour le coup. « Evite de te balader nu ouais… Tu te ferais aguicher par pas mal de femmes… Et oui tu as raison pour le coup… Pardon… » Lâchai-je surprise d’être jalouse du fait que d’autre femme puisse le désirer un tant soit peu… Passant rapidement ma langue sur mes lèvres on se mit alors a parler de sous entendu, sans cesser, parlant de concombre puis de crème et franchement pour le coup, je trouvais que nous allions loin mais bon sang que j’aimais ça ! Parlant de crème donc, je ne pu m’empêcher de dire que j’aimerai bien qu’un de ses jours il m’en fasse goutter tant qu’à faire, c’était là une franche invitation a faire des cochonneries… Est-ce que je le ferai pour lui ? La réponse était évidente… « Hm bien sûr … Fait maison même ! » Manquant de m’étrangler avec ma propre salive, je léchais instinctivement mes lèvres en le regardant longuement souriant en coin. Du fais maison ? Il voulait m’en donner du fait maison, je n’étais clairement pas du genre à faire ce genre de pratique, mais pour lui j’étais bien prête à le faire… Je ne savais même pas le gout que ça avait, ni même ce que c’était que de faire cela, mais bon pour l’homme qu’on aime on est prêt à tout non ? Et pour lui je me savais courageuse et téméraire, j’étais peut être folle de penser de la sorte mais j’étais ce que j’étais et je ne changerai pour rien au monde !

« Du fais maison ? Le tiens j’espère… Je serais prête à tester cette nouveauté rien qu’avec toi… » Lâchai-je doucement en lui lançant alors un regard quelque peu taquin en léchant très lentement mes lèvres l’air de rien comme pour le provoquer plus que de raison, et dieu seul sait combien j’étais en train d’aimer cela. Parlant par la suite de son métier, je ne pu m’empêcher de lui dire que je trouvais cela très courageux le métier qu’il faisait, comment ne pas être de mon avis ? Lorsqu’on deal, on sait très bien que l’on risque quand même pas mal de chose… surtout lui… Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose, je n’étais pas prête a supporter une seconde disparition, encore moins celle de l’homme que j’aimais… « Hm pardon, pardon ! Continue de me voir comme un type super courageux qui doit affronter le monde de la nuit et les super méchants drogués violents et incontrôlables. » Levant les yeux au ciel en le détaillant longuement, je le regardais en souriant franchement. Rafaello était un homme qui me plaisait de plus en plus il n’y avait rien à redire sur cela… « Il n’y a pas que cela … Je ne suis pas un type pour elle c’est tout. De toute façon je doute qu’elle soit du genre à vouloir d’un mec. Ca résout le problème non ? » Mordillant mes lèvres en lui lançant un regard désolée, je ne savais pas quoi dire, vraiment. Il était depuis tout a l’heure pessimiste et je ne savais plus quoi faire pour lui faire comprendre qu’en étant comme ça il n’arrangeait rien, il fallait qu’il y croit un minimum, et sans y croire rien n’arriverait, j’en restais persuadé même… Poussant un faible soupire en le regardant je grattais lentement ma joue en plissant les sourcils et le nez. « Tu as peut être raison, dommage que tu réagisses comme ça mon chou… » Soufflai-je doucement en le regardant longuement avant de me laisser tomber bien dans le fond de mon dossier. Le regardant je ne pu m’empêcher de le complimenter sur sa beauté, il était beau. J’en vin même a lui conseiller de devenir narcissique, quand on est beau comme lui on peut clairement se le permettre. Non ? « Tant que ça ? » Hochant doucement la tête de façon positive pour lui dire oui, je mordillai lentement mon pouce en lui lançant un regard amoureux et enfantin, comme pour le toucher en plein cœur. Parlant par la suite de lui, du fait qu’il avait le sang chaud, au vu de ses origines italienne, personnellement s’il venait a se battre devant moi, je pourrais limite trouver ça excitant… Très excitant même ! Lui proposant même de passer une soirée avec moi en boite de nuit, prétextant alors qu’il pourrait me servir de garde du corps. Certes c’était vrai, mais pas que ça tout de même… « Il n’y a rien d’excitant à me voir me battre tu peux me croire. C’est juste … Violent et terrifiant. Enfin … Terrifiant pour ceux qui assistent à la scène bien entendu. Difficile d’avoir peur quand l’adrénaline est là. » Haussant un sourcil j’essayais tant bien que mal de l’imaginer se battre, je l’imaginais vraiment violent, sanglant et j’en passe, tel un film ou l’un des deux meurt à la fin de la bagarre… sauf que la Raf ne mourrait pas, il en était même hors de question. « Si je vais en boite de nuit avec ma copine, il est certain qu’il est préférable que tout homme reste à une certaine distance d’elle. Je ne supporte pas qu’on s’approche d’un peu trop près de ce qui m’appartient. Hm … Oui si tu veux. Pour te servir de garde du corps ? Hm si j’empêche tout homme de s’approcher de toi, ce n’est pas pour filer moi-même dans les bras d’une autre femme. C’est à double sens selon moi, que ça marche ce genre de chose. » Comme si c’était que pour ça ! Si je le voulais en boite de nuit moi c’était pour passer la nuit avec lui ! Le garde du corps ce n’était qu’un prétexte totalement dérisoire pour qu’il vienne avec moi bien entendu… souriant en coin en me rapprochant de la table je le fixais longuement en penchant faiblement ma tête pour mieux le regarder. « Ben moi ça m’exciterait de te voir te battre… tu ne le savais pas ? Je suis unique ! Et hum… Si je te veux avec moi en boite de nuit ce n’est pas pour que tu me serves de garde du corps… Mais pour que tu sois mon cavalier, celui avec qui je partagerai toute ma nuit… Boire, danser, parler, rire, s’amuser… Je veux ça avec toi… Et c’est encore mieux si tu me protèges… » murmurai-je doucement en lui lançant un regard quelque peu taquin et amoureux. Parlant du fait qu’il aurait pu dormir avec moi il avait peur que je ne lui donne un coup de pied mal placé ou bien même un coup de genoux, chose que je n’aurai jamais pu faire. « Au pire tu peux toujours faire genre de me faire mal … Pour mieux te faire pardonner ensuite … » Haussant un sourcil en posant mes coudes sur la table, je tendis ma jambe sous la table pour poser mon pied sur son entre jambe l’air de rien tâtonnant alors l’air de rien ses parties intimes. « Les pauvres… je vais y réfléchir… » soufflai-je l’air de rien en enlevant le pied le reposant alors sur le sol. Parlant alors rapidement du fait qu’il serait dommage qu’il ne trouve pas la femme qui pourrait lui faire d’enfant, j’essayais tant bien que mal de l’aider un tant soit peu mais ce n’était pas facile, a la base je n’étais pas de très bon conseil, mais là il s’agissait de Rafaello alors autant dire que je me devais d’être à la hauteur ! Lui demandant de me sourire, je le vis se forcer avant de lever les yeux au ciel. « J’aime pas les faux sourires. Je souris déjà assez sans en plus devoir me forcer à sourire un peu plus. » Prend ça dans la gueule Nasty… Me mordillant les lèvres en hochant simplement la tête comme pour lui dire que j’avais compris, je ne savais pas quoi répondre. J’étais même limite mal à l’aise, mais je savais que ça passerait… Je l’espérais… « Oh ne t’inquiète pas pour moi. Des petites amies j’en ai ! Simplement jamais de relation vraiment sérieuse qui passe le cap des quatre mois. Et non merci pour la femme soumise ça ne m’intéresse vraiment pas et ce serait plus lassant qu’autre chose à la longue. J’ai besoin d’une femme qui a un tant soit peu de caractère pour ne pas dire, autant que moi carrément. Une femme qui ne se laisse pas écraser par un italien au caractère de merde, jaloux et possessif. Moui … Je suis contradictoire je sais ! » Haussant un sourcil en croisant les bras le regardant alors longuement j’avais l’impression de connaitre la fille qu’il lui fallait. En fait, ce n’était pas une impression, c’était même sur et certains. Toussant faiblement en le regardant longuement un léger sourire au bout des lèvres je plongeais mon regard dans le sien.

« Oui en fait la fille qu’il te faut… C’est genre moi quoi… » Lâchai-je le plus naturellement comme si c’était normal de balancer ça de la sorte. Ne vrillant pas le regard, je lui fi un faible sourire amoureux en mordillant mes lèvres avant de parler de ses défauts et de ses qualités. Je préférais rapidement changer de sujet pour ne pas me sentir mal a l’aise dans cette conversation. Lui énonçant alors tous ses défauts et ses qualités, je le rassurais comme jamais en lui faisant clairement comprendre qu’il devait laisser sa jalousie et sa possessivité parler ! Il ne devait en aucun cas changer pour une fille ! Le voyant boguer je compris bien vite qu’il ne devait pas être habitué à pareille discours, ce que je pouvais comprendre dans un sens tout de même… « Wow … C’est … hum … De toutes les petites amies que j’ai pu avoir, jamais aucune n’a tenu un tel discours. » Entrouvrant la bouche en rougissant quelque peu, j’aurais aimer pouvoir être sa petite amie, pour être la première et la seule à lui tenir un tel discours, mais ne dit on pas que dans la vie nous n’avons pas tout ce que nous voulons ? Si, malheureusement c’était là, la vérité… « Et pour répondre à tes questions … Si tu faisais ça je crois que je verrais rouge. Je serais tenté de démonter la gueule à ce pauvre type qui n’a rien demandé, simplement parce qu’on ne frappe pas une femme … Et … Oui je serais capable de tout pour t’empêcher de sortir et rester avec moi. Quitte à t’attacher au lit et te faire l’amour toute la nuit. » Le regardant longuement surprise d’une telle révélation, j’osais imaginer les scène que cela ferait alors entre nous. Léchant mes lèvres avec envie, je le regardais longuement sans me lasser. Se rendait-il compte que moi ça me plairait ? Que moi j’aimerai qu’il puisse m’attacher au lit si c’est pour me faire passer la meilleure nuit de toute ma vie ? Sentir son corps glisser contre le mien, la sueur perlant sur nos corps, entendre ses gémissements ses hurlement de plaisir, sentir son corps claquer le mien, sa voix me dire que je suis sienne et que je n’avais pas le droit de sortir quand bon me semble, être … soumise ? Dans un sens c’était clairement de la soumission, oui. Est-ce que je pourrais accepter d’être soumise ? Je crois bien que oui… « C’est horrible d’être à ce point … » Fronçant les sourcils, je secouais alors rapidement la tête de façon négative. Il n’avait pas le droit de dire cela ! Il n’était pas horrible ! Il était loin d’être horrible ! Me penchant pour attraper vivement son visage de ma main je lui tournais alors le regard vers moi le fixant avec sincérité et envie. « Tu n’es pas horrible ! Tu m’entends ? Tu es loin d’être horrible ! Tu es un homme bon ! Un homme qui a ses défauts et ses qualités ! Un homme de valeur, un homme qui sait ce qu’il veut dans la vie ! Je ne suis peut être malheureusement pas ta petite amie, et je sais que tu aurais aimé l’entendre d’une de tes petite amies mais je te le dis, et te le redis Raf, soit comme tu es ! Ne change pas pour une fille ! Si tu changes c’est qu’elle ne te mérite pas ! La femme de ta vie t’acceptera tel que tu es ! Et crois-moi… Si j’étais ta femme et que tu m’attachais au lit pour m’empêcher de sortir en me faisant longuement l’amour toute la nuit, je ne rechignerais pas… qui ne rêverait pas d’avoir un homme aussi beau dans son lit ? Qui plus est son mec pour lui faire l’amour toute une nuit ? Il faudrait être folle… Prive-moi des peu d’amis que j’ai… Vas-y… Tu peux me séquestrer moi si tu le veux, j’accepte ta jalousie, j’accepte ta possessivité… Car avec ton caractère je me sentirais aimé et protégé… » Soufflai-je d’une voix clair en lâchant doucement son visage, passant alors mon pouce sur ses lèvres sans pour autant le quitter du regard un seul instant. Inspirant profondément en souriant faiblement je lui lançai un regard amoureux en léchant rapidement mes lèvres par pur automatisme. Parlant par la suite de ma fille, je fus surprise de lui parler si librement mais, avec lui je me sentais bien et je trouvais que lui parler était clairement bon. Il n’y avait pas a redire… J’aimais atrocement me confier a lui et c’était nouveau pour moi que de me livrer à quelqu’un, d’habitude c’était la presse qui s’en chargé… Et j’aimais la façon qu’il avait de prendre le sujet, il était de bonne écoute et de bon conseil même. En fait je me sentais bien avec lui dans tous les sens du terme… Nous étions peut être fait pour être ensemble… « Mieux vaut tard que jamais non ? Ca ne sert à rien d’avoir le moindre regret à part passer du temps à penser à ça et rien d’autre. Et ce rôle me convient parfaitement. Quand tu as besoin de parler, de te confier, d’extérioriser un peu, je suis là. » Souriant faiblement en le regardant longuement je tendis ma main pour attraper la sienne l’air de rien, la serrant alors dans ma main avec conviction et envie. Il ne se rendait même pas compte a quel point il me faisait plaisir et me rendait heureuse… Inspirant longuement en le regardant droit dans les yeux, je baissais rapidement la tête en fronçant alors les sourcils. Confident… Et s’il n’était que ça pour moi par la suite ? Et s’il ne voulait pas autre chose que cela de moi? Je n’en savais rien et c’était extrêmement frustrant. « Tu es si… Tu es comme un ange gardien… Oui c’est ça… Tu es là pour moi, tu apaises ma souffrance, tu m’écoutes tu es un homme bon et je me surprends a aimer ça, qu’on s’occupe de moi, qu’on me porte de l’attention autre que par de mon métier… Je ne sais pas quelle sera la femme qui partagera ta vie et te fera des enfants… Mais elle aura extrêmement de chance, et j’en pourrais être jalouse… Jalouse qu’elle me vole celui que je suis en train de connaitre, celui du quel je me rapproche un peu plus chaque minutes… » Murmurai-je doucement en le regardant droit dans les yeux, avant de lâcher sa main pour filer dans la salle de bains, sous la douleur grandissant en moi sous le manque clair de drogue. Le voyant me rejoindre pour me prendre dans ses bras, je le laissais faire me surprenant vraiment à aimer ça. Gémissant fortement, je lui murmurais qu’il avait de la chance puisque j’étais une fille pas tactile du tout et qu’en général je rejetais toute forme de câlin. Me demandant alors si ça me plaisait qu’il puisse me prendre dans ses bras, je lui avouais alors que oui, je ne voulais plus qu’il m’abandonne et qu’il ne me lâche plus du tout même.

« Si je te lâche c’est avec la promesse de te reprendre dans mes bras par la suite ma belle. » Souriant faiblement en sentant son visage s’enfouir doucement dans mon cou ou plutôt mes cheveux, je ronronnais presque de bien être en poussant un faible cri le sentant me serrer franchement contre lui. J’étais totalement envoutée et amoureuse de lui, c’était certain ! « Hm … Tu sais que t’as foiré ton sous entendu là ? Y’a rien de sous entendu du tout c’est plus que clair … » riant doucement en le serrant a mon tour fortement contre moi, je poussais un faible soupire en penchant la tête en arrière caressant alors son dos du bout de mes doigts. Il me changeait du tout au tout… C’était on ne peut plus plaisant. Pourquoi utiliser un sous entendu quand il n’y en a pas besoin ? Je ne voulais plus faire de sous entendu, je voulais être clair, franche, je voulais qu’il comprenne que l’homme que j’aimais et désirais, n’était autre que lui ! C’était lui que je voulais et personne d’autre ! Il n’y avait pas a réfléchir sur ça, Rafaello était a mes yeux l’homme parfait, l’amour de ma vie… Merde, j’étais amoureuse de lui, je le désirais dans tous les sens du terme… Inspirant longuement en enfouissant bien ma tête dans son cou je le serrais vivement contre moi. « Je ne veux plus que tu me lâches, dans tes bras j’ai l’impression de vivre l’idylle parfaite… Grandiose, d’être dans notre bulle, coupé du monde ou seul toi et moi y sommes autorisé… Je ne veux pas être simplement une banale cliente pour toi… Je veux être plus, beaucoup, beaucoup plus, je veux être en haut de l’échelle, je veux être au dessus de toute personne que tu puisses connaitre… »[/color] susurrai-je doucement d’une voix totalement coupé par l’envie de le désir que j’avais à son encontre. « Pourquoi faire un sous entendu quand c’est ce que je veux ? Je ne veux plus faire de sous entendu… » Rajoutai-je doucement en sachant pertinemment que je prenais un risque inconsidérable de me prendre un putain de vent… J’étais bien trop franche, bien trop entreprenante, nous n’avions peut être pas les mêmes désires, encore moins quand on voit qu’il est fou amoureux de la fille du tableau. A la suite de mes paroles, je lui demandais alors si je lui plaisais un tant soit peu histoire de savoir… Je voulais savoir ce qu’il en était… Mais je savais parfaitement que je lui plaisais, il ne pouvait pas cacher son regard indéfiniment… Je le voyais me regarder et regarder surtout ma poitrine ou bien même mes jambes… « Tu me plais … Et tu m’intéresses. » Frémissant sous ses paroles, fermant alors les yeux, j’essayais tant bien que mal de m’en remettre, ce n’était pas chose aisé tout de même… « J’aime savoir ça la russe … » Souriant en coin, en déposant un doux baiser dans son cou, je me redressais lentement sans rien répondre, plongeant mon regard dans le sien le regardant alors longuement comme pour lui parler a travers mes yeux. C’était on ne peut plus plaisant et tentant de savoir pareille chose. « Ne réfléchis plus… » soufflai-je doucement comme pour lui dire de foncer et de me draguer, et tout ce qu’un homme pouvait faire a une femme qui lui plaisait bien entendu. Sans perdre de temps pour lui faire perdre la tête, je me mis a l’embrasser sur la pommette allant a sa joue, faisant alors tout son visage, laissant ma langue se trainer de temps à autre sur sa peau. Déposant un doux baiser au dessus de ses lèvres, je caressais celle-ci de ma langue avant de refermer mes lèvres sur sa lèvre inférieure la lui suçotant lentement en la tirant, lui demandant par la suite si c’était bon ou s’il voulait que je continue. Son doigt se posant sur mes lèvres, j’entrouvris alors la bouche, passant le bout de ma langue sur ce fameux doigt avant de déplacer ma bouche pour refermer mes lèvres sur son doigt le lui suçant l’air de rien, le faisant franchement glisser dans ma bouche en le regardant de façon totalement explicite. M’attrapant rapidement par les hanches il me jeta plus ou moins dans la douche ou l’eau froide coulait. Criant et hurlant je l’attrapais en le tirant avec moi sous l’eau refermant alors la paroi derrière moi. Parlant et l’excitant l’air de rien, le rendant carrément dur, je frottais bien ma cuisses contre son membre des plus durci avant de l’appeler Rocco, sous ses origines franchement douteuses, tellement il était bien monté. Curieuse comme jamais, je lui demandais alors si les filles ne le fuyaient pas en voyant son membre une fois, dégainé. « N’importe quoi … » Voyant ses joues rougir, je compris que je touchais vrai. Me mordillant les lèvres en caressant alors sa joue je vins l’air de rien déposer un doux baiser sur sa joue en frottant mon nez dessus. Que dire ? ça devait simplement être ennuyant pour un homme de voir une femme partir a cause de ce genre de détail, c’était même totalement dérisoire… soupirant faiblement en le serrant bien contre moi, je me détachais rapidement pour changer la température de l’eau, glissant alors comme une idiote. Me rattrapant a son t-shirt que je déchirai sans faire exprès, je m’excusais plus ou moins celui-ci m’annonçant qu’il aurait suffit de demander si j’avais voulu qu’il l’enlève. Le voyant l’enlever je léchais alors mes lèvres en regardant son corps, le touchant doucement avant qu’il ne me demande si son corps me plaisait. Je ne pu m’empêcher de mentionner que oui et que je ne me gênais en aucun cas pour le mater, encore plus lorsqu’il portait un bon petit slim bien moulant faisant alors ressortir son petit cul que je rêvais d’empoigner franchement. Sentant ses doigts sur ma joue j’entrouvris la bouche en poussant un faible cri de plaisir.

« Hm mon corps te fais craquer depuis longtemps alors ? » Souriant en coin il ne se doutait pas un seul instant que je le kiffais réellement depuis deux longues années… « Mon cul ? Tu me matais le cul ? Sérieux ? Hm … Pas chère ? Je préférerais gratuite tant qu’à faire, la russe. » Dévoilant cette fois mes dents sous un sourire éclatant, je léchais rapidement mes lèvres en hochant brièvement la tête l’air de rien. « Ton cul est une damnation entière pour une petite catholique vierge ! J’en reste persuadée… Ton corps m’a toujours fait craquer Rafaello… Gratuite ? Tu me voudrais gratuite ? » Demandai-je doucement en me rapprochant alors de lui mes lèvres effleurant légèrement les siennes, mon regard bleuté plongeait dans le sien tout aussi bleu que le mien. « Pour toi, parce que c’est toi, ça sera totalement gratuit… Juste pour toi… » Murmurai-je doucement dans un souffle léger caressant ses lèvres des miennes avant de reculer ma tête l’air de rien souriant en coin. Lui annonçant que j’étais une fille franchement mauvaise, je lui proposais alors qu’il me refasse mon éducation. Il m’annonça alors que sa porte lui était ouverte et qu’il n’était pas sur de faire de moi une bonne fille. Sans perdre de temps je lui annonçai alors que je le rejoindrais le matin chez lui et que s’il dort, j’irais le rejoindre dans son lit sans aucun souci… C’était même très tentant… « Ne viens pas dans mon lit de bon matin. Ca serait une très, très mauvaise idée … Hm et en fait à bien y réfléchir je ne pourrais pas faire de toi une mauvaise fille puisque tu en es déjà une. La russe est une très, très vilaine fille … » Haussant un sourcil en le regardant longuement, je baissais a mon tour mon regard sur son corps, le regardant alors sans gène, de toute façon, je n’avais jamais été gênée par quoi que se soit et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer à faire partie de ma vie. Souriant en coin, me collant un peu plus contre lui je passais lentement ma main sur sa joue avant de soupirer longuement, mon cœur ne cessant pas d’avoir des ratés. « Une très mauvaise idée, dans le sens ou si je te rejoins, de bon matin tu me prendrais rapidement sous ta couette ? Je viendrais alors ! Je suis une vilaine fille qu’il faut punir crois moi, tu devrais me donner de sacré correction… » soufflai-je en le tâtant alors avec franchise sans me gêner de quoi que se soit. Je ne voulais en aucun cas me gêner et je n’étais pas prête d’arrêter, j’aimais bien trop cela de toute façon. Ses mains dans mon dos me pressant plus contre lui, je me mouvais lentement contre son corps sans aucune gêne, comme a mon habitude, lorsqu’il me plaqua fermement contre la paroi de la douche me demandant de le laisser respirer. Je voyais bien qu’il était en train de craquer, il ne voulait qu’une chose, me faire l’amour. Quel homme pourrait résister ? Je me le demande bien. Le laissant me tourner le dos, pour se mettre sous l’eau, je laissais tomber ma chemise me collant a lui, sentant alors ma poitrine durcir contre sa peau sans aucun souci, avant de lui demander si c’était si mal que ça que de faire l’amour ensemble, si du moins il en avait envie… « T’as même pas idée de ce que je rêve de te faire … » Mordillant mes lèvres en imaginant tout ce qu’il pouvait bien me faire, mon cœur eut un raté sous cette annonce des plus flamboyante. « Parce que je me dis que tu as peut-être couché avec un autre hier ou avant-hier ou il y a quelques jours à peine et que l’idée de passer aussi rapidement après un autre me coupe toute envie. Et je ne n’ai pas pour habitude d’avoir des aventures éphémères … » Entrouvrant la bouche surprise d’une telle annonce, je me figeais sous la douleur grandissant alors en moi. Je savais que j’étais une fille quelque peu volage car je n’avais jamais réussi à me trouver un homme, car des que j’annonçais simplement que j’avais une petite fille, les hommes déguerpissaient a vive allure… Mais avec Rafaello… J’avais l’impression que lui accepterait Marilys qu’il s’occuperait d’elle comme si c’était sa fille, qu’il ferait un père pour elle, tout simplement. Mais ce qui me faisait mal, c’est qu’il puisse croire que je disais tout cela, juste pour un coup d’une nuit… Non, je lui ouvrais petit a petit mon cœur, et c’était une grande claque que je me prenais dans la gueule tout simplement. « Je ne saurais dire quand j’ai fait l’amour la dernière fois, à la vérité je n’en sais rien car je ne ressens pas forcément le plaisir que je devrais ressentir, car c’était juste un homme inconnu et que j’étais totalement défoncé par cette putain de drogue… Mais ce que je sais aujourd’hui à ce moment précis, c’est que je suis lucide, totalement clean depuis plus de vingt quatre heures, chose rare chez moi et que toi… Toi je te désire, et que… Avec toi, ça n’aurait pas été éphémère… »[/color] Murmurai-je en défaisant son pantalon glissant mes doigts sous son boxer comme pour lui faire comprendre qu’il devrait donc le faire tout seul. Quittant la douche totalement blasée et dégoutée, je m’enroulais dans une serviette le voyant plus ou moins dos a la paroi de la douche. Est-ce qu’il le faisait ? Je n’en savais foutrement rien… enlevant le peu de fringue qu’il me restait, a savoir un string je me séchais franchement les cheveux avant de me glisser sous sa couette pour cacher plus ou moins mon corps et me réchauffer.

Son odeur m’enivrait tellement, j’adorais atrocement cette odeur, c’était fabuleux et grandiose. Frissonnant de bien être en fermant les yeux, je l’entendis quitter la salle de bains. Le regardant passer devant moi torse nue serviette autour de la taille brosse a dent en bouche et cheveux décoiffé, je lâchais alors un franc gémissement de bien être. Dieu était devant moi ! Le laissant repartir, je le vis alors revenir quelques temps après en me donnant ma robe lavée et sécher. Un ange était tombé du ciel pour s’occuper de moi ! C’était affreusement bon de se faire choyer de la sorte quand même… Lui demandant s’il ne serait pas un ange tout droit venu du paradis, pour moi, je vis alors sa main dessiner une sorte d’auréole au dessus de sa tête, le sourire aux lèvres. « T’avais pas encore remarqué l’auréole ? » Riant doucement en lui lançant un regard taquin, je fixais alors au dessus de sa tête comme pour essayer de voir la fameuse auréole, mais rien, je ne voyais rien, il était peut être un ange, mais je ne voyais rien qui le prouvait pour l’instant. Secouant la tête de façon négative, je lui tirais la langue de fameuse taquine et coquine, en lui lançant alors un regard franchement envieux et ravageur, comme pour lui dire clairement que je le voulais dans ma vie, sexuellement et de façon amoureuse, je voulais qu’il soit a moi et rien qu’à moi… Lui murmurant rapidement qu’il devrait faire attention que je ne l’enlève pas pour me l’accaparer, puisque toute femme voudrait de lui tellement il est parfait à mes yeux. « Qui a dit que je ne voulais pas être enlevé ? » Souriant en coin en lui lançant un regard quelque peu taquin, je passais rapidement ma langue sur mes lèvres en me redressant bien sur le lit, le regardant de tout son long en poussant un faible soupire de bien être. « Fais gaffe… Si je t’enlève, ce n’est pas pour trois jours… c’est pour longtemps, très longtemps, comme… Genre toujours… » Lâchai-je l’air de rien en lui lançant un regard des plus taquin avant de pousser la couverture me retrouvant alors nue devant lui. Cambrant mon dos en prenant bien mon temps, j’enfilais ma robe devant lui plaçant bien mes seins dedans avant de me tourner vers lui, lui demandant de me la fermer. Sentant une main sur ma hanche, je me figeais de bien être en fermant les yeux. Sentant alors la fermeture éclair remonter sa main effleurant ma peau au passage. Une fois fermée, j’inspirais longuement en le sentant alors se relever pour se coller a moi, son bas ventre contre mes fesses. Il venait de me tuer, rien que de se placer de la sorte. « Je crois qu’il est temps de te ramener chez toi. » Me figeant sous le coup, je fermais lentement les yeux en passant lentement ma langue sur mes lèvres. Il était en train de me tuer, est ce qu’il le faisait pour se venger de moi pour la douche ? Je n’en savais rien, je ne le savais pas mais c’était on ne peut plus violent. Sentant son visage dans mon cou m’embrassant doucement, je sentis ma peau frémir sous ses lèvres, il était clairement en train de me tuer. Poussant un faible soupire de bien être, penchant ma tête en arrière je déglutis alors longuement. Me ramener chez moi ? Pourquoi ? Je me le demande bien… Mon cou, mon épaule, ses mains sur mes hanches je n’avais qu’une envie, qu’il relève cette robe pour toucher mes fesses, qu’il défasse son pantalon afin d’unir franchement nos corps, je voulais que son bas ventre frotte mes fesses… Je voulais simplement faire l’amour avec lui, ne pas le quitter de la journée… Machinalement, sans réfléchir, je cambrais le dos, pressant alors fortement mes fesses sur son entre jambe, le frottant quelque peu l’air de rien en mordillant alors mes lèvres avec envie. Se détachant de moi je le laissais partir en plissant faiblement le nez. C’était la douce réalité qui me poignait en plein cœur. Il était tant que tout cela ne cesse, tout simplement, nous n’étions peut être pas fait pour coucher ensemble, ou vivre quelque chose d’intense… Me tournant rapidement dans la chambre je vis mes talons aiguilles m’approchant alors pour les mettre rapidement. Le suivant en faisant plus ou moins du bruit dû à mes talons je ne pouvais pas m’empêcher de le dévorer des yeux. Le voyant alors me tendre mon sac a main, je m’approchais de lui pour le récupérer en souriant faiblement. « Ta dose est toujours dedans … » Ma dose ? Pourquoi il me parlait de drogue maintenant, alors que j’avais réussi grâce a lui à oublier le manque. Plissant les sourcils en ouvrant mon sac, comme pour chercher cette fameuse dose, je pris mon porte feuille en fermant les yeux. Ne pas penser à la drogue, surtout ne pas y penser. Le voyant furtivement se préparer, je m’approchais de lui e ouvrant mon porte monnaie, cherchant alors les photos de mes filles plus pour changer de sujet qu’autre chose et pour lui montrer ma fierté, même si l’une d’entre elle n’était plus parmi nous malheureusement… « Je… Hum, tiens regarde mes bébés… » Soufflai-je en venant me coller a lui avec envie avant de lui montrer une photo de Camilya dans un parc. La plus belle photo que j’avais d’elle. Six ans, une petite robe blanche, ample, le teint pale, ses cheveux blond quelque peu bouclé tombant le long de ses épaules et de son dos, son regard bleu rivé vers le ciel, un doigt pointé dans les airs, pour simplement désigner un oiseau qu’elle venait de voir. Son sourire ravageur ses petites dents dévoilés, elle était belle, tellement belle. Elle me ressemblait comme deux gouttes d’eau. Elle était la beauté a l’était pur, elle était ma fille… Elle avait été ma fille… La lui donnant pour qu’il la tienne, j’en pris une autre ou nous étions toutes les deux sur l’herbe a faire les folles, et on pouvait réellement voir que c’était ma fille dans ce moment. « Camilya, la plus grande… Elle me ressemblait beaucoup… » Murmurai-je doucement en posant ma tête sur son épaule avant de fouiller a nouveau dans mon porte feuille pour chercher une photo de Marilys qui elle était totalement différente de sa sœur et bien même de moi… Plus typé, plus du sud, elle paraissait tout autre que Russe. Trouvant une photo d’elle en robe jaune pale, ample, telle une petite fille modèle du haut de ses presque trois ans. D’une peau matte, assez bronzé, puisque la photo fut prise en été, ses cheveux d’un brun clair légèrement ondulé tombant sur ses épaules, d’une coupe courte, son regard bleu acier transpercé mon cœur. Fixant l’objectif, un sourire narquois aux lèvres ma petite fille était coquine et maligne, beaucoup plus que sa grande sœur. La lui tendant j’en eu des frissons intense. « ça c’est Marilys la dernière, une petite coquine ! Je crois que ça se voit ! Cette petite est fabuleuse, une répartie de tarée… Je me demande si elle n’est pas plus intelligente que les enfants de son âge, elle parle bien, et tout… Son seul défaut ? Elle dévalise les placards de gâteaux et tout… Elle est trop mignonne… » murmurai-je en cherchant alors une autre photo, cette fois ci de nous trois dans mon lit, dans l’ancien appartement. Assise dans le lit les jambes écartées, Camilya se trouvant entre celle-ci, elle tenait alors fermement Marilys qui n’avait qu’une petite année tout au plus, une petite famille, nous étions toutes les trois heureuses. La lui donnant rapidement je raclais ma gorge l’air de rien en souriant faiblement. « Elles sont ma fierté, différente l’une de l’autre… Mais se sont bien mes filles… Camilya me manque beaucoup, j’essaie parfois de combler ce vide en moi mais… C’est difficile. J’avance doucement… Mari est une fille… Superbe qui fait en sorte de me rendre heureuse a chaque fois qu’on se voit… Tu l’as verrais… Je suis sûre que tu l’aimeras et ne pourra plus t’en passer ! » murmurai-je doucement en restant contre lui l’air de rien.

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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] EmptyMer 19 Oct - 1:34

A night like others...or not

You're like an angel [TERMINE] 091229031644613255144414 You're like an angel [TERMINE] 057g


« Puni moi oui… Hmpf… soit sauvage ! » De plus en plus, j’en arrivais à trouver que parler avec Nastazià, était d’une facilité déconcertante. Tout autant que de faire des sous entendus on ne peut plus clairs quant à la sexualité. Sans doute était-ce du au fait que nous n’avions pas de tabou ni l’un ni l’autre. Quoi qu’il en soit, nous parlions sans souci de tout, autant de sexualité que de nourriture ou encore de choses bien plus graves et pesantes. Bref, au vu de notre conversation jusque là, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer des choses des plus sexuellement excitantes, à cet instant là comme depuis que nous parlions ensemble. La punir ? Je disais clairement oui. Et autant de fois qu’elle le voudrait surtout ! Tant que c’était de façon plaisante et excitante, qui nous plaisait à l’un comme à l’autre. « Te punir à ma façon j’espère ? » Demandais-je alors d’une voix caressante, mon regard se faisant coquin tandis que je la regardais sans me lasser un seul instant et sans détourner le regard d’elle. Si jusque là l’entente était parfaite et la bonne ambiance assurée entre nous, je ne pu m’empêcher de me rétracter quelque peu lorsqu’elle émit l’idée de faire une soirée chez elle à boire plus que de raison, simplement pour me voir ivre. Chose que je ne voulais surtout pas en raison du fait que lorsque j’étais ivre, il m’arrivait de bien trop parler. Lorsque c’était pour m’inventer une vie, ça allait encore. Mais lorsque je racontais ma véritable vie, tout allait mal et je préférais me taire sur ce point. Bien trop de douleurs, de choses encaissées avec difficulté et j’en passe. Des plaies psychologiques atroces, qui se rouvraient pour un oui ou pour un non tout au long de ma vie. J’ignorais si je saurais guérir un jour de tout ce que j’avais malheureusement du traverser. Mais si je savais bien au moins une chose, c’était que ce n’était pas près de passer. Il était des choses qui étaient mieux dans le passé et c’était pour cette raison là que je ne voulais pas en parler ni le dire à qui que ce soit. Il suffisait que je pense à tout ça, pour que je souffre comme pas permit. Douleur insupportable qui ne me laissait pas en paix. Jamais. « Comme si c’était mon genre de me foutre de la gueule des gens que j’aime… C’est bon t’inquiète on le fera pas… » A ces quelques mots, je fronçais les sourcils en sentant que j’avais de toute évidence merdé quelque part. Etrangement, je ne supportais vraiment pas l’idée de lui avoir fais le moindre mal. Raison pour laquelle je la détaillais longuement du regard en fronçant les sourcils et cherchant mes mots pour la rassurer ou m’excuser, en vain. « Nastazià je ne voulais pas te blesser ou te faire entendre que tu étais ce genre de personne … Je suis désolé. J’essaie juste de te faire comprendre que je préfère ne pas finir totalement ivre au point de raconter un tas de trucs tous plus délirants les uns que les autres … » Finis-je par lâcher contre toute attente, d’une voix douce, pour tenter de lui faire comprendre que je regrettais sincèrement le fait de l’avoir de toute évidence blessée.

Lorsqu’elle parla à nouveau de la fille du tableau qui, elle l’avait comprit de toute évidence, était celle que j’aimais, ce fut pour me demander si elle brune. Souriant faiblement, je lui avouais que non et qu’elle était même la seule blonde qui avait sut me faire aussi forte impression. « Je vois… Ouais les italiens aiment bien les filles en chaire apparemment, genre brune forte poitrine légèrement ronde… La fille bien méditerranéenne quoi… Et cette fille ? Elle est blonde ronde ? Ou le contraire ? Blonde, grande, petits seins, blanche comme un cachet et mince ? » Je ne pus m’empêcher de rire quelque peu à l’écouter parler. Non seulement par rapport à ses préjugés quant aux préférences des italiens vis-à-vis des femmes. Mais aussi, parce qu’elle venait clairement de se décrire. Commençait-elle à envisager le fait que cette femme puisse être elle tout simplement ? Si tel était le cas, le prenait elle mal ? Allait-elle reculer ? M’éviter ? Me foutre hors de sa vie ? Ou accepter de me laisser une chance ? Aurais-je le courage de lui faire comprendre que c’était bien elle ou aurais-je trop peur pour cela ? Je n’avais rien à perdre… « C’est pas le cas de tous les italiens. Beaucoup aiment justement sortir des sentiers battus en choisissant des filles pas du tout typées méditerranéenne. Moi je ne l’ai pas fais parce que je n’avais jamais vraiment fait attention aux blondes. Avant … Elle ! Elle est … Hmpf tout l’opposé. Elle est grande, très grande. Et très fine aussi. Des formes légères et harmonieuses. Genre … Petits seins, taille très fine, petit cul que je rêve de tâter, hanches marquées, des jambes … Bon sang de ces jambes ! Je les voudrais autour de ma taille ! Hm désolé pour les détails sur mes fantasmes. Pour le reste … Une peau très pâle, des yeux très bleus et des cheveux très blonds. » Finis-je par avouer l’air de rien, en faisant mine de réfléchir un moment avant de la regarder à nouveau en soupirant doucement, plongeant mon regard dans le sien. « Bref … Tout ça pour dire que quand je la vois je meurs de fascination. Et quand je ne la vois pas … Je meurs de ne pas pouvoir l’admirer. » Lâchais-je sans la quitter du regard, laissant échapper un nouveau soupir avant de détourner le regard, par peur de ne la mettre mal à l’aise en m’emportant plus que de raison. Ce n’était absolument pas le but ! Je voulais simplement voir comment elle réagirait à tout cela. Si elle aurait l’envie que ce soit elle ou si elle n’y penserait même pas une minute, cette idée ne lui traversant pas du tout l’esprit. A moins qu’elle ne prenne peur et ne s’enfuit ? Tout était possible dans le fond … Peut-être que ça lui ferait simplement peur, je l’ignorais totalement.

Continuant de discuter l’un avec l’autre sans jamais paraître nous lasser de cette incessante conversation, nous passâmes d’un sujet à un autre sans nous arrêter, comme si nous avions tout simplement le besoin vital de parler ensemble de tout et de rien. Ce ne fut que lorsqu’elle mentionna un homme bien précis, que je perdis les pédales sans rien pouvoir faire pour me contrôler tant j’étais hors de moi. Bien que dire hors de moi était un véritable euphémisme à cet instant là. En effet, lorsqu’elle me raconta comment cet homme l’avait mise enceinte en la violant, lui faisant alors un enfant avant de disparaître sans plus lui donner de nouvelle et par la suite être présent à l’enterrement de la fille de Nastazià, je fus bien incapable de prendre sur moi. Comment rester impassible devant tant d’horreur et de cruauté ? C’était parfaitement impossible et je fus même incapable de le lui cacher, ne pouvant alors m’empêcher de lui demander son nom. Je comptais bien le retrouver et lui faire la peau. Comment ne pas devenir complètement dingue devant un truc pareil ? Lorsqu’elle me proposa de venir au studio pour le voir, je ne pu m’empêcher de sourire d’un air mauvais en lui faisant remarquer qu’il y avait trop de monde. Oui beaucoup trop … Moi ce que je voulais, c’était un endroit calme et discret, loin de tout, pour pouvoir me débarrasser tranquillement de lui. Etais-je trop sûr de moi en affirmant que j’étais parfaitement capable de le tuer ? Non … Car je m’en savais capable au vu du nombre de types que j’avais pu laisser plus ou moins inconscients sur ma route. Alors que peu à peu je tentais de retrouver mes esprits, je sentis sa main se serrer avec violence sur la mienne. Sous le coup de la colère, je n’y avais même pas prêté attention. Ce ne fut qu’en la regardant et e la voyant rouge écarlate au vu du fait qu’elle coupait la circulation de mon sang sous sa forte poigne, que je réalisais qu’elle devait être ainsi depuis un moment. « Rafaello… T’es en train de toucher mon cœur… Comme une flèche de cupidon … Tu es en train de créer en moi des choses que je n’avais jamais ressenti, et malgré ce que tu peux faire à ce mec, je serais prête a te couvrir, a tout faire… pour toi… Krakovskovy. C’est son nom. Andreï Igor Krakovskovy. Je sais pas ce que tu compte faire… Dans le fond, peut être que je le sais… Je crois le savoir… Quoi que tu fasses, si jamais tu as besoin, je serais ton alibi… Mais ne t’abime pas pour lui mon ange… » Souriant en coin à ses mots, ayant un tant soit peu retrouvé mon calme, je levais le regard vers elle en soupirant doucement, les yeux brillants de tendresse, de douceur et j’en passe. « Ne t’inquiète pas je ne vais pas faire grand-chose. Simplement lui expliquer ce que je pense des hommes faibles qui s’attaquent aux femmes. »Répondis-je calmement sans la quitter du regard et sans entrer dans les détails, en songeant qu’elle se doutait parfaitement de comment j’allais m’y prendre pour faire passer un tel message. Ma fureur était telle, qu’il était difficile de croire que je me contenterais de mots pour le remettre à sa place et venger Nastazià. « Et tu comptes inventer quoi pour me servir d’alibi ? » Demandais-je alors en me souvenant du reste de ses paroles, tout à coup curieux de le savoir.

Retirant lentement sa main de la mienne pour tenter de la soulager alors qu’elle m’avait totalement coupé la circulation du sang, je plissais doucement le nez en la secouant alors pour faire revenir le sang dans mes veines. « Je la récupère avant qu’il ne soit trop tard pour la sauver. J’en ai besoin ! » Lâchais-je l’air de rien pour la taquiner encore et toujours, lui lançant un regard des plus amusés. Comme si nous avions décidé dans un accord silencieux de ne plus parler de ça, nous continuâmes notre conversation en changeant alors de sujet, pour passer à un autre bien plus plaisant et excitant. A savoir, le fait qu’elle voulait jouer au cheval avec moi, sur moi. L’idée me plaisait plus que de raison et c’est ce pour quoi nous continuâmes nos sous entendus des plus explicites sans parvenir à nous lasser. « J’ai envie de jouer… de m’assoir sur lui et de bouger franchement, j’ai envie que tu me fasses sauter sur tes cuisses, j’ai envie de sentir mes seins tressauter sous tes coups de reins, mon corps en sueur sur le tiens, mon dos qui s’arque sous l’orgasme me submergeant et ta jouissance qui accompagne le tout, de nos cris simultanés… Oui, je jouerais bien au cheval avec toi… » Bien malgré moi, sans que je n’ai pu contrôler quoi que ce soit, je lâchais alors un bref grognement d’envie et d’excitation en relevant le regard vers elle alors que sa voix avait semblé trembler sous un désir bien trop grand pour être totalement dissimulé. Pourquoi le lui cacher de toute façon, alors qu’elle-même n’en faisait rien ? « Hm … Tu me donne très très envie d’y jouer avec toi … Des hurlements, des gémissements, des soupirs, des râles et des grognements de plaisir. Avec de la sueur … Beaucoup de sueur … » Soufflais-je à mon tour, sans la quitter un seul instant du regard, totalement subjugué par elle. Plus nous parlions et plus j’étais dingue d’elle et de ce que je découvrais à son sujet. De plus en plus, je me demandais s’il était vraiment possible de ne pas tomber amoureux d’elle, tout simplement. Et j’en arrivais à me dire que non. Elle était bien trop parfaite en bien trop de points, pour cela. C’était indéniable. Continuant de discuter avec elle, je ne fus même pas surpris lorsque nous en arrivâmes à parler de mon membre. Plus précisément, lorsqu’elle me demanda sa taille. Chose que je ne comptais évidemment pas lui révéler aussi aisément. Je n’étais pas ce genre d’homme ! Quoi qu’il en soit, je fis alors mine de dire qu’elle était peut être bien toute petite. Raison pour laquelle elle me conseilla d’aller au Japon pour passer inaperçu. Taquin, je ne tardais pas à lui faire remarquer que nous ne vivions pas nus et que je n’étais en rien typé asiatique. Détail dérangeant pour qui voudrait passer inaperçu ! « Evite de te balader nu ouais… Tu te ferais aguicher par pas mal de femmes… Et oui tu as raison pour le coup… Pardon… » Souriant en coin, je ne pu m’empêcher de me demander si je me faisais des films ou si elle était vraiment jalouse. Sans doute devais-je rêver. Pourquoi Nastazià éprouverait-elle de la jalousie ? C’était idiot à n’en pas douter ! Je me faisais des films, c’était forcé. Bien que l’idée qu’elle puisse être jalouse, n’était pas franchement pour me déplaire dans le fond. « Me faire aguicher par les japonaises. Tu me vois avec une japonaise ? Elles sont mignonnes comme tout mais pas mon genre … Et puis bon vu leur culture et tout ça … Je suis mieux ici ! » Lâchais-je l’air de rien sans la quitter du regard, me demandant encore si elle avait été jalouse pendant une minute ou si ce n’était que le fruit de mon imagination et de mes envies tenaces. Car bordel … je crevais d’envie de la voir jalouse. Jalouse au point même où elle arriverait à se surprendre elle-même. Oui … Qu’elle se surprenne à éprouver des putains de sentiments incontrôlables à mon encontre. Etait-ce trop demandé ? Je pensais bien que oui, malheureusement. Je doutais que cela puisse être possible. Non seulement parce que le bonheur semblait me fuir comme la peste. Mais aussi, et surtout, parce qu’elle m’avait clairement dit qu’elle n’était pas du genre à vouloir une relation amoureuse avec qui que ce soit. Ca avait été parfaitement clair. Alors pourquoi garder espoir à part pour me faire du mal comme un con que j’étais ? A croire que j’aimais souffrir. Ce qui était pourtant tellement loin d’être le cas ! Oui, au contraire. Je mourrais d’impatience d’en arriver au jour où la souffrance ne ferait enfin plus partie de mon quotidien. Mais il fallait croire que je devais cesser de trop attendre de la part de la vie.

Recommençant par la suite nos sous entendus sexuels des plus explicites, nous en vînmes à parler concombres et sauce blanche. Ce qui, pour le coup, était on ne peut plus explicite ! L’air de rien, je lui dis alors que je lui en ferais du fait maison. Ce qui signifiait clairement que je voulais la voir prendre simplement mon membre en bouche pour me procurer un plaisir monstre, à m’en faire perdre la tête. « Du fait maison ? Le tiens j’espère… Je serais prête à tester cette nouveauté rien qu’avec toi… » Déglutissant longuement à l’idée qu’elle puisse être prête à faire une pratique pareille alors que bien peu de femmes l’acceptaient, j’eus un faible sourire tant le désir et l’envie semblaient me paralyser de la tête aux pieds. « Evidemment le mien ! Tu vois quelqu’un d’autre par ici qui pourrait être susceptible de t’offrir ça ? » Demandais-je d’une voix taquine en lui lançant un regard un tantinet moqueur. Mais par la suite, nous abordâmes quelques sujets fâcheux. A commencer par mon métier. Elle affirmait que c’était des plus courageux et j’en passe, alors que ce n’était en rien mon avis. Selon moi, c’était bien plus honteux qu’autre chose. Par la suite, il fut question, à nouveau, de cette fille qui n’était autre qu’elle-même si elle l’ignorait totalement. Quelque peu blessé de voir qu’elle n’avait aucun problème à me pousser dans les bras d’un autre homme, je tentais de sortir toutes les raisons pensables et inimaginables pour expliquer la raison pour laquelle je ne pouvais malheureusement pas vivre d’idylle avec elle. « Tu as peut être raison, dommage que tu réagisses comme ça mon chou… » Soupirant quelque peu, je baissais vaguement le regard pour éviter le sien, haussant vaguement les épaules comme si ce n’était pas si grave que cela. Alors que bon sang ça faisait un mal de chien de ne pas pouvoir l’avoir ! « Je préfère juste la laisser tranquille. J’aurais aimé fonder une putain de famille de fou bien à l’italienne. Mais elle ne veut pas d’homme dans sa vie. Je tiens trop à elle pour m’imposer. » Lâchais-je d’une voix faible, quelque peu perdu dans mes pensées. Oui j’aurais aimé avoir des tas d’enfants. Mais si j’avais pu avoir la moindre chance avec elle, il était certain que j’aurais trouvé le courage de me contenter de sa fille que j’aurais pu considérer comme mienne. Elle n’était déjà plus un bébé certes. Mais je ne doutais pas que j’aurais été capable de lui donner confiance en moi et de me considérer un tant soit peu comme un père. Sans doute pas au point où elle m’aurait appelé papa. Juste pour avoir figure de père. Mais je devais arrêter de me faire des films. Nastazià ne voulait pas d’homme dans sa vie. Elle ne voulait donc pas, moi non plus. S’il y avait eut la moindre chance, il était certain que je l’aurais déjà saisis au bond. Or, il était des plus évidents que jamais je n’aurais la moindre chance la concernant. Je devrais me contenter de l’aimer de loin puisque c’était ainsi qu’elle était heureuse. Sans homme, sans moi. Ou moi mais uniquement comme ami. Ne me restait plus qu’à m’habituer à l’idée de n’être que ça pour elle. Chose que j’allais faire pour elle. Parce que je l’aimais et que je voulais sincèrement qu’elle soit heureuse. Mon bien être émotionnel passait par son bonheur. Etait-ce étrange ? Oui, à n’en pas douter. Mais c’était ainsi quoi qu’il en soit !

Il fut par la suite, rapidement question du fait que j’avais le sang chaud, comme tout italien qui se respecte. Je fus amusé de voir qu’elle aimerait bien me voir me battre. Pour autant, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer que c’était davantage effrayant qu’autre chose. Du moins pour ceux qui assistaient à la scène. Surtout lorsque le sang se mettait à couler. Ce qui était fréquent … Et plus, même ! Elle mentionna aussi le fait qu’elle aimerait bien m’avoir comme garde du corps lors de l’une de ses sorties en boîte. L’idée était franchement tentante. Et j’étais même prêt à ne servir que d’une sorte de garde du corps si c’était là ce qu’elle voulait, tant qu’autrui pourrait avoir l’impression qu’elle était mienne. Quel bonheur de faire croire à quiconque, que cette fille si belle et envoûtante, était mienne. Mais il ne fallait pas trop rêver non plus. Du moins, ne surtout pas prendre mes rêves pour des réalités. A vouloir voler trop haut, le papillon fini toujours par se brûler les ailes … « Ben moi ça m’exciterait de te voir te battre… tu ne le savais pas ? Je suis unique ! Et hum… Si je te veux avec moi en boite de nuit ce n’est pas pour que tu me serves de garde du corps… Mais pour que tu sois mon cavalier, celui avec qui je partagerais toute ma nuit… Boire, danser, parler, rire, s’amuser… Je veux ça avec toi… Et c’est encore mieux si tu me protèges… » Souriant faiblement, j’eus un faible sourire tant j’aimais terriblement entendre ça. C’était bon et plaisant à souhait. Oui, je voulais être son cavalier pour n’importe quelle sortie si c’était là ce qu’elle voulait. Faire la fête avec elle, m’amuser avec elle, la tenir dans mes bras et rire, danser, boire, tout oublier et nous laisser porter par le plaisir de faire la fête tout simplement. Etait-ce trop demandé ? Non … Elle m’offrait même cette possibilité sur un plateau d’argent. Que demander de plus ? Rien…Tout était parfait pour le coup ! Plus que parfait même ! « Oui mais toi … On sait tous que tu es folle petite russe … » Soufflais-je doucement pour la taquiner. « Très bien, ça me va ! Faire la fête, faire les cons, rire, danser, boire et j’en passe. Et le tout, sans laisser le moindre homme ne serait-ce que poser le regard sur toi plus de cinq minutes ! » Lâchais-je alors en hochant vivement la tête pour lui faire comprendre que l’idée ne me plaisait pas qu’un peu mais terriblement. Je ne pouvais m’en cacher à vrai dire. Réalisait-elle qu’elle venait très certainement de faire un homme comblé ? Non bien sûr que non … Quel genre d’homme se réjouirait à ce point, simplement parce qu’une femme vient de lui proposer une sortie en boite ? Un homme amoureux tout simplement … Quelle question bien bête … Lorsque le sujet en arrivant à l’éventualité où Nastazià pourrait bien me faire mal … Là où ça fait très mal, je finis par lâcher qu’elle pourrait bien faire genre de me faire mal, pour mieux se faire pardonner ensuite. Le sous entendus était clair … Et je compris sans mal que le message était parfaitement reçu, lorsqu’elle posa son pied sur mon entre jambe, le tâtant alors avec douceur mais insistance. « Les pauvres… je vais y réfléchir… » Grognant faiblement lorsqu’elle retira son pied, je fermais un instant les yeux en soufflant longuement, avant de la regarder à nouveau. « Tu es au courant que le simple fait de faire ça, exciterait n’importe quel homme ? » Demandais-je l’air de rien, en frissonnant fortement d’envie et devant franchement prendre sur moi pour ne pas durcir tant l’envie avait été puissante et dévastatrice.

Il fut ensuite question de quel genre de femme serait faite pour moi. L’air de rien, je fis une brève description, toutes mes pensées alors tournées vers Nastazià. Il suffisait que je décrive son caractère pour dire ce qu’il me fallait. Puisque c’était elle et aucune autre qui était faite pour moi. C’était du moins vraiment ce que je pensais … « Oui en fait la fille qu’il te faut… C’est genre moi quoi… » Surpris, je me figeais franchement en écarquillant les yeux et entrouvrant les lèvres tant j’étais stupéfait par son aplomb monstre. Dieu qu’elle était sûre d’elle … Mais Dieu qu’elle avait raison. Oui … Sauf que ce n’était pas genre, elle. Mais bel et bien elle et aucune autre. Je n’en voulais aucune autre de toute façon. « Oui voilà … Genre, toi. » Répondis-je sur le même ton normal et détaché qu’elle. A quoi bon nier de toute façon ? Ce n’était pas comme si je venais de prendre le risque de dire ‘non, c’est toi et aucune autre, point’. Je n’étais pas aussi courageux que cela malheureusement. Dans le cas contraire, elle aurait été mienne depuis bien longtemps déjà. Si tant est qu’elle puisse vouloir de moi bien entendu. Ce qui n’était pas vraiment gagné, il fallait bien le reconnaître. Lorsqu’elle mentionna ensuite le fait que je devais laisser exprimer mes pires défauts, je ne su que répondre tant j’étais estomaqué de l’entendre me dire tout cela. C’était foutrement bon et j’en revoulais ! Je répondis alors à sa question lorsqu’elle me présenta deux hypothèses dans lesquelles ma jalousie et ma possessivité pourraient être mises en marche. Sans doute, je lui appris que je pourrais être violent si elle venait à parler avec un type peu de temps après m’avoir embrassé. Je lui avouais aussi que je serais bien capable de la retenir et lui faire l’amour toute la nuit pour qu’elle ne sorte pas avec des amis, par pure jalousie. Réalisant combien c’était atroce d’être à ce point, je lui fis part de mon dégoût de moi-même devant de telles scènes ridicules. Ces défauts feraient fuir n’importe quelle femme c’était évident. Sentant les mains de Nastazià se poser sur mon visage pour me forcer à tourner le regard vers elle, je la laissais faire sans broncher, la regardant alors sans ciller. « Tu n’es pas horrible ! Tu m’entends ? Tu es loin d’être horrible ! Tu es un homme bon ! Un homme qui a ses défauts et ses qualités ! Un homme de valeur, un homme qui sait ce qu’il veut dans la vie ! Je ne suis peut être malheureusement pas ta petite amie, et je sais que tu aurais aimé l’entendre d’une de tes petite amies mais je te le dis, et te le redis Raf, soit comme tu es ! Ne change pas pour une fille ! Si tu changes c’est qu’elle ne te mérite pas ! La femme de ta vie t’acceptera tel que tu es ! Et crois-moi… Si j’étais ta femme et que tu m’attachais au lit pour m’empêcher de sortir en me faisant longuement l’amour toute la nuit, je ne rechignerais pas… qui ne rêverait pas d’avoir un homme aussi beau dans son lit ? Qui plus est son mec pour lui faire l’amour toute une nuit ? Il faudrait être folle… Prive-moi des peu d’amis que j’ai… Vas-y… Tu peux me séquestrer moi si tu le veux, j’accepte ta jalousie, j’accepte ta possessivité… Car avec ton caractère je me sentirais aimée et protégée… » J’entrouvris doucement les lèvres tant j’étais choqué et stupéfait par de tels propos, la laissant me caresser les lèvres avec douceur. Soupirant faiblement, j’eus un léger sourire en la détaillant du regard. Difficilement, je tentais de faire le tri dans tout ce qu’elle venait dire. Avait-elle souligné le fait qu’elle n’était pas ma petite amie, d’un ‘malheureusement’ ? Il me semblait me souvenir que oui. Pourtant je préférai ne pas le lui faire remarquer et garder cette courte phrase dans un coin de mon esprit. Je n’allais pas l’oublier de sitôt et comptais bel et bien la ressortir dans un moment opportun. Lorsque je tenterais ma chance auprès d’elle. Car oui … Je comptais bel et bien le faire. Sans doute pas dans l’immédiat tant j’étais tétanisé à l’idée de m’être fait des films. Mais arriverait le moment où j’en trouverais le courage. Il ne pouvait tout bonnement pas en aller autrement. Ne disait-on pas que l’amour donnait des ailes ? « Je sais pas si je te l’ai déjà dis … Mais tu es une femme merveilleuse. Merci de m’avoir dis tout ça Nastazià. Merci beaucoup … Et sache que ton avis compte beaucoup plus que celui de n’importe laquelle de mes ex. » Dis-je alors, l’air de rien, en lui adressant un sourire des plus francs et sincères. Je ne revenais toujours pas de tout ce qu’elle venait de me dire et les seules choses que j’arrivais à penser, étaient le fait qu’elle était unique et parfaite et le fait que je l’aimais éperdument. Elle me rendait complètement fou. C’était à la fois simple et compliqué. A son image, à la mienne aussi. C’était nous …

Tranquillement, nous continuâmes alors à parler. Et elle me raconta des tas de choses au sujet de sa fille, se confiant à moi sans la moindre difficulté apparente. J’aimais terriblement le fait d’être là pour elle et je le lui fis savoir sans détour, mentionnant le fait que j’aimais être un confident pour elle. Oui, c’était mieux que rien selon moi. Même s’il était certain que j’aurais aimé tellement plus … « Tu es si… Tu es comme un ange gardien… Oui c’est ça… Tu es là pour moi, tu apaises ma souffrance, tu m’écoutes tu es un homme bon et je me surprends à aimer ça, qu’on s’occupe de moi, qu’on me porte de l’attention autre que par de mon métier… Je ne sais pas quelle sera la femme qui partagera ta vie et te fera des enfants… Mais elle aura extrêmement de chance, et j’en pourrais être jalouse… Jalouse qu’elle me vole celui que je suis en train de connaitre, celui duquel je me rapproche un peu plus chaque minute… » Surpris, j’entrouvris quelque peu les lèvres, songeant qu’à plusieurs reprises elle avait clairement sous entendu qu’elle aurait aimé être cette femme là. Cette femme que j’aimerais et avec qui je ferais ma vie. Etait-ce qu’elle voulait ? Que je fasse ma vie avec elle ? C’était pourtant si peu probable en sachant qu’elle m’avait aussi clairement avoué ne pas vouloir d’homme et j’en passe. « Peu importe avec qui je vais faire ma vie … Peu importe ce que je fais, ce que je vis … Tu feras toujours partie de mes priorités. Sache le … » Soufflais-je doucement en lui lançant un franc sourire, sachant déjà qu’elle serait peut être même cette femme et qu’elle n’aurait donc pas à être jalouse de qui que ce soit. Après tout, c’était elle que je voulais et aucune autre. Même si elle ignorait totalement ce détail bien entendu ! « Oui … Quoi qu’il arrive … Je m’occuperais de toi ma petite russe. Je te porterais autant d’attention que tu le mérites, je t’écouterais … » Ajoutais-je doucement en me penchant au dessus de la table pour caresser brièvement sa joue sans la quitter du regard. A peine avions nous cessé notre repas et notre conversation, que Nastazià s’éloigna rapidement en se tordant de douleur. Incapable de rester sans rien faire alors qu’elle souffrait, je ne tardais pas à la rattraper pour la prendre dans mes bras. Lorsqu’elle m’apprit que d’ordinaire elle n’était pas tactile, je ne pu m’empêcher de lui demander si elle aimait que moi je puisse la prendre dans mes bras. En apprenant que oui, je la serrais plus vivement contre moi et lui promettais que si je la lâchais, c’était en lui faisant la promesse de la reprendre dans mes bras par la suite. « Je ne veux plus que tu me lâches, dans tes bras j’ai l’impression de vivre l’idylle parfaite… Grandiose, d’être dans notre bulle, coupés du monde ou seul toi et moi y sommes autorisés… Je ne veux pas être simplement une banale cliente pour toi… Je veux être plus, beaucoup, beaucoup plus, je veux être en haut de l’échelle, je veux être au dessus de toute personne que tu puisses connaitre… » Gémissant doucement sous ses propos qui étaient on ne peut plus clair, je ne pu m’empêcher de sourire franchement tout en la serrant toujours plus vivement contre moi, en réponse à ses paroles si belles et parfaites. « Laissons le temps au temps … Je sens que ça nous sera favorable petite et douce russe. Et sache que tu n’es déjà plus une simple cliente et que tu comptes vraiment beaucoup pour moi. » Soufflais-je doucement, ma voix quelque peu étouffée dans ses cheveux, alors que mon visage y était enfouit pour que je puisse longuement respirer son odeur qui me faisait un bien fou. « Pourquoi faire un sous entendu quand c’est ce que je veux ? Je ne veux plus faire de sous entendu… » Grognant doucement, j’enfouis mon visage dans son cou pour la mordiller avec lenteur et envie, la serrant toujours fortement contre moi sans me lasser. « J’aime ta franchise à toutes épreuves … Et je prends bonne note de tes envies. J’espère que tu as été sage cette année, pour mériter ça … » Lâchais-je l’air de rien pour la taquiner, passant alors la pointe de ma langue sur les quelques marques de dents que je venais de laisser sur sa peau.

Par la suite, je lui avouais sans détour qu’elle me plaisait et m’intéressait. Je ne pouvais de toute façon plus le lui cacher puisqu’elle le voyait parfaitement. Ce moment sembla s’éterniser et s’étirer dans le temps. Elle se redressa après avoir déposé un bref baiser dans mon cou et plongea son regard bleu dans le mien, de la même couleur à quelques différences de nuance tout de même. « Ne réfléchis plus… » Souriant faiblement, j’hochais lentement la tête sans la quitter du regard. « J’arrête de réfléchir pour passer à l’action ? » Demandais-je doucement en détaillant longuement son visage du regard. Sans me laisser le temps de comprendre ce qu’il m’arrivait, elle entreprit alors d’embrasse lentement et tendrement mon visage, me faisant frissonner. Le souffle coupé par le plaisir doux comme une caresse qu’elle me procurait à cet instant là, simplement avec ses baisers, je fermais les yeux et entrouvris les lèvres pour la laisser faire, mon cœur battant alors horriblement vite. Je me figeais fortement lorsqu’elle referma ses lèvres sur ma lèvre inférieure, luttant férocement contre l’envie de l’embrasser comme j’en crevais d’envie depuis trop longtemps. Lorsqu’elle me demanda si c’était bon ou non, je fus incapable de répondre quoi que ce soit. Au lieu de cela, je posais doucement un index sur ses lèvres pour lui intimer de se taire. Sentant sa langue frôler mon doigt, je la laissais faire sans broncher et sans la regarder. Jusqu’à ce qu’elle ne le prenne en bouche et ne se mette à le sucer franchement en faisant des vas et vient. Rouvrant aussitôt les yeux, je la regardais faire en tremblant vivement d’envie, regardant ses lèvres parfaites, refermées sur mon doigt. Excitation suprême … Etait-il possible d’être plus encore, excité que je ne l’étais à cet instant ? J’en doutais ! J’avais tant envie d’elle … « Oh … bon sang … Nastazià … Tu sais tuer un homme … Non … Tu sais me tuer. Tu es en train de me tuer. Je me consume. Je meurs sous cette vision enchanteresse … » Lâchais-je d’une voix faible, totalement bloquée dans ma gorge par le désir destructeur. Tentant de m’extraire de cette envie brûlante et tenace, je finis par attraper Nastazià par la taille pour la mettre sous une douche des plus froides. Douche dans laquelle elle m’attira sans hésiter et où elle prit le temps de m’exciter histoire de me donner une bonne raison de prendre cette douche froide. Parlant à nouveau de la taille de on membre, nous finîmes par mentionner le fait que mon cul semblait sincèrement lui plaire, comme le reste de mon corps à vrai dire. « Ton cul est une damnation entière pour une petite catholique vierge ! J’en reste persuadée… Ton corps m’a toujours fait craquer Rafaello… Gratuite ? Tu me voudrais gratuite ? » Riant doucement, je lui lançais un regard taquin en me passant lentement la langue sur ma lèvre inférieure sans trop y penser, en geste purement automatique. « Hm … Les petites catholiques vierges ne m’intéressent pas. Je préfère une femme avec un minimum d’expérience sans que ça ne soit la pute de service non plus. Une femme comme toi. » Soufflais-je doucement l’air de rien. « Oh oui gratuite. Sinon je me ruinerais parce que je serais prêt à y mettre le prix pour toi. Autant t’avoir gratuitement non ? En échange je te sers de confident, d’ami, de garde du corps et j’en passe. Deal ? » Lâchais-je en souriant franchement et lui lançant un regard toujours aussi taquin et amusé.

« Pour toi, parce que c’est toi, ça sera totalement gratuit… Juste pour toi… » Gémissant faiblement à ses mots et au frôlement de ses lèvres sur les miennes, je les entrouvris en laissant échapper un doux soupir d’envie. « Je le savais qu’on pourrait s’entendre toi et moi. » Lâchais-je dans un doux murmure, mes lèvres toutes proches des siennes sans pour autant les frôler ni les toucher franchement. Simplement de quoi laisser nos souffles se mêler l’un dans l’autre. Lorsqu’elle émit l’idée de me rejoindre dans mon lit de bon matin, j’eus un sourire coquin en lui faisant remarquer que ça serait une bien mauvaise idée. Avant d’enchainer sur le fait qu’elle était une mauvaise fille et que je m’occuperais d’arranger ça. « Une très mauvaise idée, dans le sens ou si je te rejoins, de bon matin tu me prendrais rapidement sous ta couette ? Je viendrais alors ! Je suis une vilaine fille qu’il faut punir crois moi, tu devrais me donner de sacrés corrections… » Instinctivement, je me mis à me mordiller lentement la lèvre tout en la regardant avec envie. Réalisait-elle combien elle m’excitait et combien c’était décuplé lorsqu’elle me disait ce genre de choses ? Je doutais fortement qu’elle parle de la sorte, de façon inconsciente et involontaire. Elle devait totalement avoir conscience de combien je la désirais et combien ses propos me tuais. Et elle en jouait sans la moindre hésitation. Cette femme était une diablesse en puissance … « Dans le sens où si tu me rejoins de bon matin dans mon lit, je ne te garantis pas qu’on puisse en sortir avant de longues heures. Pour la simple et bonne raison qu’on sera trop occupés à répondre au désir qu’on suscite l’un chez l’autre, sous la couette, pour penser à autre chose. T’inquiète pas pour les corrections … Elles seront à la hauteur, vilaine ! » Lâchais-je d’une voix douce et caressante comme si j’avais envie de lui faire un peu plus perdre la tête. Ce qui n’était pas bien loin de la vérité, il fallait le reconnaître. C’était même exactement cela. Je voulais la rendre complètement folle de désir, qu’elle perde totalement la tête au point d’avoir à lutter tout autant que moi pour ne pas me sauter dessus sur le champ. Luttait-elle déjà ? Je sentais parfaitement que oui. Et ce n’était décidément pas pour me déplaire. Ses mains qui tâtaient tranquillement mon corps, me firent perdre la tête pour de bon. Lâchant un bref grognement d’envie, je ne tardais pas à la plaquer contre la cabine de douche avant de lui demander une minute, pour lui tourner le dos et me placer sous le jet d’eau froide. Elle me faisait perdre la tête comme jamais aucune autre fille ne l’avait fait jusqu’à présent. Et je n’étais même pas certain qu’elle s’en rendait compte. Sans perdre de temps, elle se colla à moi, sa poitrine totalement durcit plaquée contre mon dos, me demandant alors si ça aurait été si mal que cela de craquer et pourquoi. Je lui expliquais alors calmement, que je ne voulais pas passer trop rapidement après un autre homme et que je n’étais pas du genre à avoir des aventures éphémères. Mais la première raison était la plus importante. Le simple fait de songer qu’elle avait du faire l’amour avec un autre quelques jours plus tôt à peine, me glaçait d’effroi. Même si j’avais plus d’importance que cet homme qui me précédait, je ne pouvais m’empêcher de me dire que son corps se souvenait encore du sien, que ses doigts avaient parcouru sa peau que je rêvais d’embrasser … Et bien d’autres détails encore moins plaisants. « Je ne saurais dire quand j’ai fait l’amour la dernière fois, à la vérité je n’en sais rien car je ne ressens pas forcément le plaisir que je devrais ressentir, car c’était juste un homme inconnu et que j’étais totalement défoncée par cette putain de drogue… Mais ce que je sais aujourd’hui à ce moment précis, c’est que je suis lucide, totalement clean depuis plus de vingt quatre heures, chose rare chez moi et que toi… Toi je te désire, et que… Avec toi, ça n’aurait pas été éphémère… » Soupirant, je baissais la tête en gardant les mains à plat sur le carrelage frais de la douche. Paupières closes, je tentais tant bien que mal de faire le tri dans mes émotions et mes sentiments. Ce qui n’était pas chose aisée, alors que je sentais ses mains descendre sur mon pantalon pour l’ouvrir lentement et glisser ses doigts dessous l’air de rien. « Je te crois Nastazià … J’ai simplement besoin de faire le tri … Je serais incapable de … Te faire l’amour, sans penser au fait qu’un autre a eut ce même droit, à peine quelques jours avant moi. » Soufflais-je doucement avant de soupirer faiblement, la laissant quitter la cabine de douche, sans tourner le regard vers elle.

Une fois seul, je ne tardais pas à faire ce qu’elle m’avait pratiquement poussé à faire en partant ainsi et me laissant seul dans cette douche. Et de longues minutes plus tard, je passais dans la chambre l’air de rien, corps et cheveux humide, serviette enroulée autour de la taille et brosse à dents en bouche. Au gémissement qu’elle laissa échapper à ma vue, je ne pu m’empêcher de sourire en coin en lui adressant un bref regard coquin, avant de retourner m’enfermer dans la salle de bains comme si de rien n’était. Une fois là, je finis de me sécher avant de m’habiller, laissant mes cheveux un peu trop long, retomber en désordre sur mon crâne. Une fois tout cela fait, je la rejoignis sans plus tarder, lui rendant alors sa robe que j’avais pris soin de laver et de sécher, pour qu’elle ait quelque chose à se mettre sur le dos une fois sur le départ. En l’entendant me comparer à un ange, je la taquinai doucement en mentionnant une auréole au dessus de ma tête, qui n’existait évidemment pas. Moi un ange ? C’était comme de dire à Satan qu’il était plutôt sympathique, à la Joconde qu’on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert ou encore à Elvis, qu’il n’était pas un artiste. Lorsqu’elle me fit remarquer que je devrais faire attention qu’elle ne veuille pas m’enlever, je lui répondis le plus sérieusement du monde, en lui demandant ce qui lui faisait dire que ce n’était pas là ce que je voulais. « Fais gaffe… Si je t’enlève, ce n’est pas pour trois jours… c’est pour longtemps, très longtemps, comme… Genre toujours… » Souriant en coin en la regardant avec envie, je l’observais un long moment en silence avant de répondre en hochant doucement la tête. « Alors enlève moi à vie. » Lâchas-je l’air de rien avant de me figer lorsqu’elle quitta le lit, offrant à mon regard d’homme faible, son corps tout bonnement divin. Certes, je l’avais déshabillé en la couchant la veille. Mais j’avais à peine osé jeter un coup d’œil. Alors que là … Là, elle offrait son corps parfait à mon regard qui brillait d’envie pour elle. Mon corps semblait bouillant de désir et d’excitation et pourtant, je restais parfaitement immobile devant elle, suivant son petit manège en me passant lentement la langue entre les lèvres. Rapidement, elle se tourna dos à moi pour que je puisse fermer sa robe. Je trouvais là l’occasion rêvée de me venger d’elle. Chose que je fis l’air de rien en remontant avec lenteur, sa fermeture à glissière, prenant grand soin de frôler sa peau de ma main. Une fois cela fait, je me redressais pour me coller bien à elle, mon bas ventre frôlant ses fesses et mon torse se trouvant contre son dos. D’une voix des plus douce et caressante pour bien l’achever, je lui soufflais qu’il était temps de la ramener chez elle. Je n’avais plus aucun mal à présent, à reconnaître le désir chez elle. Et je savais qu’elle bouillait intérieurement, de désir pour moi. Chose qui n’était véritablement pas pour me déplaire. Bien au contraire même ! Doucement et lentement, j’entrepris alors d’embrasser son cou avec extrême lenteur, dans le but de la tuer plus que de raison. Tout en soufflant lentement contre sa peau, je déposais de lents baisers dans son cou et sur son épaule, mes mains se posant alors d’elles même sur ses hanches légèrement arrondie, que je m’imaginais parfaitement empoigner avec force tout en la prenant avec force et rapidité. Mais je ne devais pas flancher ! Non ! J’étais fort et je devais le rester ! Je me contentais donc de lents baisers, visant à la tuer plus que de raison. Vengeance ? Très certainement … Et je sentais qu’elle y était parfaitement réceptive au vu de la chaire de poule sur sa peau et des brefs frissons qui semblaient la secouer de tout son long. La sentant cambrer le dos et presser ses fesses sur mon entre jambe, j’eus un sourire en coin en déplaçant mes mains. Elles quittèrent ses hanches pour descendre sur le haut de ses cuisses, mes poignets se trouvant juste au creux de ses hanches, à hauteur de son intimité. Difficilement, je me détachais d’elle pour quitter la pièce et aller récupérer son sac que j’avais posé dans un coin du salon. Je le lui tendis en mentionnant le fait que sa dose était toujours à l’intérieur. Simple façon de lui faire comprendre que je ne l’avais en rien récupéré ou autre. Je me doutais que ce n’était sans doute pas le bon moment de parler de cela alors que je lui avais fais passer le manque durant un instant. Mais je voulais simplement le lui dire, pour qu’elle sache …

Tranquillement, j’enfilais une paire de chaussures et ma veste, lorsqu’elle s’approcha de moi. « Je… Hum, tiens regarde mes bébés… » Haussant les sourcils en la regardant se coller à moi, je ne fis pas le moindre commentaire et baissais le regard sur la photo qu’elle me montrait. Je me figeais de façon imperceptible, en prenant la photo qu’elle me tendait, regardant la fillette blonde au teint pâle, qui souriait de toutes ses dents. J’eus un franc pincement au cœur à l’idée qu’un ange pareil ait put être fauché par la vie aussi rapidement. « Camilya, la plus grande… Elle me ressemblait beaucoup… » Sans un mot, je pris la photo suivante, un sourire naissant au coin de mes lèvres en les regardant toutes les deux. Sa tête se posant alors sur mon épaule, j’enroulais un bras autour des siennes pour la serrer doucement contre moi, m’approchant un peu plus d’elle en posant ma joue sur ses cheveux. « Ca c’est Marilys la dernière, une petite coquine ! Je crois que ça se voit ! Cette petite est fabuleuse, une répartie de tarée… Je me demande si elle n’est pas plus intelligente que les enfants de son âge, elle parle bien, et tout… Son seul défaut ? Elle dévalise les placards de gâteaux et tout… Elle est trop mignonne… » Riant doucement en prenant la photo suivante, je fus presque cloué sur place en regardant sa seconde fille, tout aussi belle que la première et pourtant si différente. A cet instant, je ne pensais pas au fait que ces deux fillettes avaient, et avaient eus, un père quelque part, toujours en vie. La seule pensée qui me traversa, fut que j’aurais aimé être leur père. Pas forcément biologique, puisque j’arrivais bien après la guerre. Mais j’aurais aimé avoir une chance avec Nastazià, accepter ses filles, m’occuper de Marilys comme si elle était la mienne … Et avoir d’autres enfants avec elle. En réalité, voir ses deux filles était davantage une torture pour moi qu’autre chose Car je ne pouvais sans doute pas trop espérer. Je voulais fonder une famille et ce n’était plus son désir. Avoir deux enfants de la sorte, lui avait-il donc coupé toute envie de faire cela, d’en avoir d’autres de façons plus officielle, avec un époux ? « Elle dévalise les placards ? Elle a tout compris à la vie cette petite ! » Lâchais-je pour la taquiner, un faible sourire aux lèvres. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer un tas d’autres photos de ce genre. Mais avec moi aussi dessus et peut être même un bébé … Deux ? Plus ? L’air de rien, je pris la dernière photo qu’elle me tendit. Une photo d’elles trois. Magnifiques comme pas permit. Une femme, deux petites filles … « Elles sont ma fierté, différentes l’une de l’autre… Mais se sont bien mes filles… Camilya me manque beaucoup, j’essaie parfois de combler ce vide en moi mais… C’est difficile. J’avance doucement… Mari est une fille… Superbe qui fait en sorte de me rendre heureuse à chaque fois qu’on se voit… Tu la verrais… Je suis sûre que tu l’aimeras et ne pourras plus t’en passer ! » Riant doucement, je finis par pivoter légèrement pour me retrouver face à elle, la prenant alors dans mes bras en la serrant doucement contre moi. Je ne voulais pas qu’elle puisse voir l’envie presque maladive qu’elle avait fait naitre chez moi. Cette envie de fonder une famille que j’avais commencé à reléguer dans le fin fond de mes pensées en songeant que je n’aurais jamais cette douce opportunité même si c’était outrageusement tentant. Je ne voulais pas qu’elle réalise combien j’aurais aimé pouvoir entrer dans leur vie et m’y faire une place. Ce n’était pas avec une autre que je voulais me marier et faire des enfants. C’était avec elle. Mais il fallait être deux pour cela. Et je doutais qu’elle soit prête à m’accepter totalement, malgré tout ce qu’elle me laissait à penser. J’avais peur qu’elle ne comprenne pas vraiment l’importance que je voulais avoir pour elle … Et pour sa fille aussi. « Tu as de quoi être fière Nastazià. Elles sont aussi belles l’une que l’autre et je suis sûr que Camilya était une fillette parfaite, tout comme l’est Marilys. Et tu m’as l’air d’être une mère parfaite ma belle. Et comment pourrait-on se passer de ta fille une fois qu’on a apprit à la connaître, alors qu’on ne peut plus se passer de sa mère ? » Lâchais-je doucement, le visage enfouit dans ses cheveux dont j’humais longuement l’odeur avant de me détacher à peine d’elle. Soupirant doucement, je devais lutter avec acharnement pour ne pas la garder chez moi et l’enfermer avec moi dans mon appartement tout simplement. Au lieu de cela, je posais mon front contre le sien et plongeais mon regard dans le sien. Avec tendresse, je caressais sa joue de ma main, sans la quitter du regard, descendant mon pouce sur ses lèvres que je caressais avec lenteur. « Je n’ai pas envie de te relâcher mais il faut que je te ramène. » Laissant mon pouce en travers de ses lèvres, je me penchais pour déposer mes lèvres dessus, gardant cette seule rempare entre nos lèvres. Lentement, je pris une longue inspiration tant j’étais submergé par l’émotion, fermant les yeux en restant ainsi immobile un moment, simplement à profiter de la proximité de nos visages et à son souffle qui se mêlait inlassablement au sien. « Il va falloir qu’on parle dans la voiture. Qu’on parle … De beaucoup de choses … » Soufflais-je doucement en luttant férocement contre l’envie de retirer mon pouce pour rencontrer ses lèvres des miennes. Doucement, je lâchais un bref grognement de frustration avant de me redresser et me détacher d’elle. Après un dernier regard frustré à son encontre, je filais vers la porte de l’appartement, que j’ouvris et gardais ouverte pour qu’elle sorte, mon regard pesant sur elle avec insistance.
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