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You're like an angel [TERMINE]

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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] - Page 2 EmptyMar 8 Nov - 22:27

« Te punir à ma façon j’espère ? » Interceptant son regard on ne peut plus équivoque et coquin, je me pinçais lentement les lèvres en poussant un faible soupire de désir. Il était en train de me rendre littéralement folle. Certes je faisais surement de même avec lui en le provoquant aisément mais, c'était de bonne guerre, non ? Oui, il me semblait bien que oui... Puis j'aimais déjà atrocement le taquiner... C'était facile, plaisant, comme si c'était naturel de faire cela. Oui ça l'était je pense. En tout cas pour moi ça l'était. Rafaello était ce genre de mec qui n'avait pas l'air d'avoir de limite, et avec moi dans un sens c'était bien ce qu'il fallait. Je ne pouvais pas m'avancer et dire qu'il serait exactement le type qu'il me faudrait, comment savoir quand on a jamais cherché à avoir d'homme ? Avec deux filles j'avais très vite abandonné... Une aujourd'hui... Mais lui, il me plaisait, et j'avais cette intuition que me disait de ne pas abandonner, de tenter ma chance, pourquoi pas après tout... Mais je ne pouvais pas aisément affirmer que j'avais clairement une chance, même si nous en venions à déconner ouvertement sur le plan sexuel. Inspirant profondément, je me mis à sourire franchement en lui lançant alors, à mon tour un regard on ne peut plus taquin et coquin. « Non seulement à ta façon, mais en plus je te donne carte blanche... Punis moi comme jamais on ne m'a puni... » Murmurai-je doucement l'air de rien en mordillant mes lèvres avec envie lui faisant un franc sourire, comme pour le provoquer plus que de raison. C'était un jeu qui venait de débuter, et qui n'était pas près de s'arrêter, je ne voulais pas qu'il s'arrête tout simplement... Par la suite, on en vint a parler d'une soirée. Une soirée où l'on pourrait boire et où il serait totalement saoul. Mais apparemment l'idée ne lui plaisait pas puisqu'il ne ferait que sortir des conneries et j'en passe. « Nastazià je ne voulais pas te blesser ou te faire entendre que tu étais ce genre de personne … Je suis désolé. J’essaie juste de te faire comprendre que je préfère ne pas finir totalement ivre au point de raconter un tas de trucs tous plus délirants les uns que les autres … » Levant un sourcil, en le regardant longuement, je me pinçais faiblement les lèvres avant de baisser le regard. J’en avais vu des gens ivres, j’en voyais a chaque soirée que l’on faisait avec les filles, avec le boulot… J’étais habituée, mais passer une soirée avec Raf, que l’on soit ivre tous les deux ne me déplairait aucunement … Pourquoi ? Je n’en savais rien, strictement rien mais c’était là, j’en avais envie, c’est tout … Tendant la main vers la sienne je la lui caressais doucement du bout de mes ongles avant d’aller attraper son poignet caressant lentement les bases de ses veines que je pouvais voir sans aucun souci un léger sourire au bout des lèvres. « Imagine, toi, moi chez toi ou chez moi seul… Tu crois sincèrement que si on est ivre on prendrait le temps de parler ? Moi je pensais plutôt à autre chose… Tu sais ce genre de partie de cache-cache ou si tu te trouves tu finis contre un mur ou dans le lit… Hum, y’a besoin de parler ? Ou même là tu parleras ? Et puis même parle, ça ne peut qu’amplifier le désir… » soufflai-je doucement en griffant faiblement l’intérieur de son poignet en mordant ma lèvre, signe que j’avais envie de lui. Je crois que ce n’était plus invisible. Il pouvait le voir et le savait parfaitement. Ce n’était pas un secret d’état de toute façon… Parlant par la suite de la fille sur le tableau, j’appris qu’il s’agissait d’une blonde. Un italien avec une blonde ? Autant dire que c’était assez bizarre… Mais pas déplaisant, je commençais lentement a la décrire, comme s’il s’agissait de moi. J’avais un infime espoir qu’il s’agisse simplement de moi… « C’est pas le cas de tous les italiens. Beaucoup aiment justement sortir des sentiers battus en choisissant des filles pas du tout typées méditerranéenne. Moi je ne l’ai pas fais parce que je n’avais jamais vraiment fait attention aux blondes. Avant … Elle ! Elle est … Hmpf tout l’opposé. Elle est grande, très grande. Et très fine aussi. Des formes légères et harmonieuses. Genre … Petits seins, taille très fine, petit cul que je rêve de tâter, hanches marquées, des jambes … Bon sang de ces jambes ! Je les voudrais autour de ma taille ! Hm désolé pour les détails sur mes fantasmes. Pour le reste … Une peau très pâle, des yeux très bleus et des cheveux très blonds. » Déglutissant longuement, un frisson s’empara de moi, croisant alors mes jambes sous la forte envie de le sentir se glisser en moi. Je voulais enlacer sa taille de mes grandes jambes, le serrer, sentir nos corps unis pour un long, très long moment… « Bref … Tout ça pour dire que quand je la vois je meurs de fascination. Et quand je ne la vois pas … Je meurs de ne pas pouvoir l’admirer. » passant faiblement ma langue sur mes lèvres, le regardant alors droit dans les yeux, je lâchais un bref gémissement en le voyant détourner ceux-ci. Comme s’il était mal à l’aise. Est-ce qu’il venait clairement de me décrire ? Soit c’était moi qui me montait un film, soit pas du tout. Je ne savais pas, je ne pouvais pas réellement savoir. « Je vois en effet, tu fantasmes bien sur elle… C’est limite envoutant de te voir si accro à elle… On a même envie d’être cette blonde, on l’envie… Mais tu sais… Peut être que si tu venais caresser ses cuisses elle les enlacerait rapidement autour de ta taille… Moi Je suis sûre qu’elle fantasme aussi sur toi sans que tu le saches… Je suis sûre qu’elle te veut entre ses cuisses, te sentir profondément en elle, tes coups de reins… Bref je suis sûre que oui elle te veut aussi. » Murmurai-je d’une voix on ne peut plus remplit de désir, dévoilant sans gène que c’était surtout moi qui voulait tout cela… Je voulais faire l’amour avec lui, je voulais sentir son corps contre le mien, je voulais suer contre lui, sentir sa langue sur mon corps, ses mains sur mes seins, sur mes fesses… Nos corps claquant, tout simplement… Préférant ne plus penser à cela, on en vint à un sujet beaucoup plus terrible. Terrible dans le sens où je lui avouais alors que j’avais été violé. Autant dire que ce n’était pas une chose facile à dire, je n’aimais pas réellement en parler, mais lui, lui il me mettait en confiance et c’était franchement plaisant… Le voyant plus ou moins perdre le contrôle je me mordis les lèvres serrant franchement sa main de la mienne en comprenant qu’il voulait voir celui qui m’avait fait ça seul à seul et pas avec du monde autour. Dans un sens je compris le sens de ses paroles. Soit il allait lui foutre une bonne raclée, soit… soit il allait le tuer ? Les italiens avaient donc réellement le sang chaud ? Il fallait croire que oui. J’étais prête a tout pour lui, quitte à lui servir d’alibi sans aucun souci.

« Ne t’inquiète pas je ne vais pas faire grand-chose. Simplement lui expliquer ce que je pense des hommes faibles qui s’attaquent aux femmes. » Entrouvrant la bouche en frissonnant longuement je fermais lentement les yeux, en lâchant un bref rire nerveux. Oui il était sacrément nerveux… Mais j’avais l’impression d’être libérée d’un poids… Rafaello était l’homme parfait… « Et tu comptes inventer quoi pour me servir d’alibi ? » Souriant en coin, je passais faiblement ma langue sur mes lèvres en le détaillant de haut en bas. Un alibi on ne peut plus sexuel me plaisait foutrement ! « Un alibi en bêton ! Un alibi pour la nuit, la journée… Du sexe, encore du sexe… Et pour que l’alibi soit totalement fondé… Va nous falloir le faire tout en profondeur… Peut être même s’entrainer pour le jour J… Y’a pas mieux comme alibi qu’une femme… » murmurai-je doucement en mordillant mes lèvres avec envie. J’imaginais déjà parfaitement toutes ces soirées a s’entrainer… Est-ce que j’en profitais ? Ouvertement oui ! Le sentant retirer sa main, je baissais le regard pour la regarder, rouge comme jamais. Oups. « Je la récupère avant qu’il ne soit trop tard pour la sauver. J’en ai besoin ! » Rougissant faiblement je détournais le regard en riant doucement. Il en avait besoin… Pourquoi je pensais de suite au point sexuel ? « Main droite ? En effet tu en as besoin… Faudrait pas que tu te prives car je te blesse la main hum. » Lâchai-je l’air de rien en lui lançant un regard très entendu annonçant clairement que je pensais au fait qu’il pouvait se soulager. Ni plus ni moins. Passant a un autre sujet, mieux, toujours sexuel, je lui fis remarquer que je voudrais bien jouer au cheval avec lui… Oh que oui ! Jouer et encore jouer sans me lasser tout simplement… Je me mis alors a détailler le jeux, des orgasmes, des cris, de la sueur… Et au vu de son grognement, je cru crever sur place. Je venais littéralement de nous exciter. Et c’était on ne peut plus plaisant, je n’allais pas cracher dessus. « Hm … Tu me donne très, très envie d’y jouer avec toi … Des hurlements, des gémissements, des soupirs, des râles et des grognements de plaisir. Avec de la sueur … Beaucoup de sueur … » Frissonnant longuement, je me penchais pour poser le bout de mes doigts sur ses lèvres, comme pour lui intimer de se taire. Fermant les yeux, je lâchais un bref grognement à mon tour, mes lèvres tressautant sans pouvoir s’en empêcher. J’étais en transe, totalement envoutée par lui. « Chut…J’ai envie de te sentir glisser en moi, inlassablement… Nos bassins en accords, tes mains sur mes fesses, ta bouche sur mes seins… Sérieusement… Cap de jouer un de ces jours ? » Demandai-je doucement l’air de rien en léchant faiblement mes lèvres avec envies. Parlant par la suite de son membre, je n’hésitais pas une seule seconde à lui demander la taille de celui-ci. Mais monsieur voulait garder une part de mystère, chose que je pouvais aisément comprendre dans un sens. M’annonçant qu’il en avait peut-être une de petite, je lui fis remarquer qu’il n’avait qu’à aller au japon pour passer inaperçu. Enfin… au niveau de son sexe, car il était clair qu’il ne passerait pas inaperçu ! Mais ma jalousie étant présente, je ne pus m’empêcher de lui dire de ne pas se balader nu. Et puis quoi encore ? Ça me donnait de l’urticaire rien que d’y penser… « Me faire aguicher par les japonaises. Tu me vois avec une japonaise ? Elles sont mignonnes comme tout mais pas mon genre … Et puis bon vu leur culture et tout ça … Je suis mieux ici ! » Haussant un sourcil, je le regardais longuement souriant à peine sur le coup. Je le voyais bien avec moi et personne d’autre point tout court ! Une Russe moi, lui convenait parfaitement… Autant le lui dire ou lui faire comprendre non ? C’était peut-être trop explicite… Mais au point ou nous en étions, autant le dire clairement non ? « Non, je ne te vois pas avec une Japonaise… Une Russe par contre oui ! » Lâchai-je l’air de rien sans le quitter du regard, ne le vrillant pas une seule seconde. « A moins que là aussi, tu n’aimes pas leur culture ? Ce serait dommage… » Rajoutai-je doucement en souriant faiblement. J’aimais le taquiner, terriblement, tout comme lui avait l’air d’aimer me taquiner. Peu de temps après, on en vint à parler alors de sous entendu plus qu’explicite au niveau sexuel. Mayonnaise, frite, on en vint même aux concombres à la crème. Autant dire que je voulais bien gouter à sa crème. Un sous entendu de moins en moins explicite en fait il n’y avait plus de sous entendu… Demandant même si se serait du fait maison, je ne voulais pas d’un autre… « Evidemment le mien ! Tu vois quelqu’un d’autre par ici qui pourrait être susceptible de t’offrir ça ? » Baissant automatiquement mon regard sur son membre, je léchais lentement mes lèvres, mon cœur s’emballant alors violemment. Je voulais y goutter… Cette pratique que je n’avais jamais faite me paraissait subtile tout a coup et me donner confiance pour y foncer direct.

« Hum… Non juste toi… Il parait que cette crème a des effets vertueux sur la peau, ça l’a rend douce… Faudrait peut être que tu m’en donnes beaucoup… Histoire que je puisse en avoir partout… Non ? » Demandai-je l’air de rien en passant l’air de rien mon doigt sur mes lèvres comme si j’étais en train de m’essuyer celle-ci. Comme pour lui donner un avant gout de l’image qu’il aura une fois que j’aurais fini l’affaire. Changeant de sujet, nous en vînmes alors à parler de son boulot. Ou plutôt moi. Je n’aimais pas trop son boulot. Il risquait tellement… Je n’aimais pas réellement cela… Si nous venions a sortir ensemble dans le futur, je savais pertinemment que le soir je me ferais beaucoup de soucis… Terriblement même, mais lui jugeait que la soit disant blonde ne devrait pas aimer son métier voir même lui tout court vu qu’il voulait une famille et pas elle. Bizarrement, j’avais l’impression de me sentir concernée… « Je préfère juste la laisser tranquille. J’aurais aimé fonder une putain de famille de fou bien à l’italienne. Mais elle ne veut pas d’homme dans sa vie. Je tiens trop à elle pour m’imposer. » Inspirant profondément, je baissais le regard lentement. Une famille. Est-ce que j’étais prête a avoir un autre enfant ? La crainte, la peur de le perdre était là… J’avais encore tellement mal… C’était bizarre, faire un enfant me faisait penser à oublier Camylia… Hors je ne voulais pas l’oublier, je ne voulais pas avoir un enfant si c’était pour l’oublier… Passant lentement ma main dans mes cheveux je le regardais à nouveau souriant faiblement. « Elle n’a peut être pas envie là, mais si tu te montre patient et la rassure peut être qu’elle voudra. Peut être qu’elle a été blessée par la vie et a juste peur… Peur de fonder une famille et de la perdre. Pareil pour l’homme. Je pense qu’elle parle sans connaitre l’amour… Mais je suis sûre que si tu lui demandes elle changera d’avis, elle te voudra… Rassure là Rafaello… » Murmurai-je doucement en le regardant droit dans les yeux, comme pour lui faire comprendre que oui, il devait s’imposer et oui il devait lui demander une famille et ainsi de suite… Il devait juste prendre le temps de me rassurer et de me montrer que je ne les perdrais pas, jamais… Parlant par la suite du fait qu’il avait le sang chaud, Italien oblige, j’en vins a lui demander alors de me protéger et de m’accompagner lors d’une sortie en boite. Boire, danser, rire, s’amuser, juste lui et moi et personne d’autre. « Oui mais toi … On sait tous que tu es folle petite russe … » Levant les yeux au ciel je secouais la tête, signe que je ne préférais pas polémiquer. J’étais folle, à ne pas en douter… « Très bien, ça me va ! Faire la fête, faire les cons, rire, danser, boire et j’en passe. Et le tout, sans laisser le moindre homme ne serait-ce que poser le regard sur toi plus de cinq minutes ! » Haussant un sourcil, je fus contente de sa réponse. Etait-ce de la jalousie ? J’en avais bien l’impression et ça me plaisait démesurément même ! « Serais-tu jaloux des autres hommes si nous venions a passer la soirée ensemble ? Intéressant… ça me plait… Faudra que tu me dises un soir ou tu bosses pas… » Soufflai-je doucement en léchant rapidement mes lèvres le sourire au bout des lèvres. Peu de temps après, je mis mon pied l’air de rien sur son entre jambe pressent alors celui-ci sur son membre en frissonnant longuement. Tout ça pour quoi ? Car je voulais en prendre soin et non leur faire du mal bien évidemment ! Retirant le pied en entendant son grognement, mon sourire se fit encore plus ravageur. « Tu es au courant que le simple fait de faire ça, exciterait n’importe quel homme ? » Haussant un sourcil, je posais mes coudes sur la table en le fixant longuement. Soit je divaguais, soit il m’annonçait que lui n’avait pas été excité ? « Tu n’es pas excité toi ? Mon pied ne t’a donc fait aucun effet ? Je m’en fiche des autres chéri, c’est toi qui m’importe … » soufflai-je doucement en haussant un peu plus mon sourcil. Rapidement on en vint a parler de la femme idéal pour lui. Sa brève description me rappelait aisément quelqu’un… Moi. Chose à laquelle je lui fis la remarque. Voyant sa stupeur, je me sentis rougir sur le coup. Soit je me plantais, soit pas… a voir, pour le coup j’avais un peu peur de me planter… « Oui voilà … Genre, toi. » Mordillant ma lèvre en lui lançant un regard on ne peut plus équivoque, je poussais un faible soupire de bien-être. Cap ou pas cap de poser la question ? Cap…

Et pourquoi tu ne me prends pas moi ? » Demandai-je l’air de rien sans le quitter du regard en rougissant à nouveau. J’étais peut être franche et sans tabou, mais il m’arrivait tout de même timide surtout quand je tenais à la personne et Rafaello était loin de me laisser insensible… Raclant ma gorge, pour passer à un autre sujet, on en vint à parler de ses défauts, qui d’après lui ne pouvait que faire fuir les femmes. Pourtant moi ces défauts, la jalousie et la possessivité, me plaisait atrocement ! Je n’étais pas contre d’avoir un homme de la sorte. Rectification de l’avoir pour homme ! C’était on ne peut plus différent ! Lui je le voulais ! Lui et seulement lui. Le voyant perdre espoir, je pris son visage dans mes mains, le faisant me regarder en lui disant clairement le fond de mes pensées. Sans lâcher son visage, je vis sa stupeur. Il devait surement aimer ce que je venais de dire, et je pouvais aisément comprendre. Caressant ses lèvres du bout de mes pouces, je ne le quittais pas du regard, ne pouvant pas lâcher son visage. « Je sais pas si je te l’ai déjà dis … Mais tu es une femme merveilleuse. Merci de m’avoir dis tout ça Nastazià. Merci beaucoup … Et sache que ton avis compte beaucoup plus que celui de n’importe laquelle de mes ex. » Souriant doucement je me levais sans lâcher son visage m’approchant de lui par-dessus la table pour déposer mes lèvres sur son front. Restant quelques secondes de la sorte, je baissais mes lèvres sur son nez déposant un doux baiser puis déposant un autre entre ses lèvres et son nez frissonnant longuement en le regardant droit dans les yeux. « Je ferais tout pour te rendre heureux… Absolument tout et t’ouvrir les yeux. Si ces filles t’acceptent pas c’est qu’elles sont nulles… Elles ne savent pas ce qu’elles ratent… Tu es parfait à mes yeux… » Murmurai-je près de ses lèvres avant de lâcher son visage pour aller me rassoir sur ma chaise l’air de rien. C’était tellement facile et plaisant de parler avec lui, je me sentais libre avec lui, comme si je pouvais dire et faire tout ce que je voulais sans être jugée, tout simplement… A tel point que je me confiais à lui, parlant plus ou moins de ma fille. C’était on ne peut plus plaisant de parler à quelqu’un… Vraiment. M’annonçant qu’il pouvait être un confident pour moi, Je lui fis remarquer alors que je serais jalouse. Jalouse de la femme qu’il aimerait, celle à qui, il ferait des enfants, celle qu’il épouserait et j’en passe… oui je l’avouais… Je serais jalouse, et j’assumais parfaitement… « Peu importe avec qui je vais faire ma vie … Peu importe ce que je fais, ce que je vis … Tu feras toujours partie de mes priorités. Sache le … » Souriant doucement en fermant les yeux, je me sentais comme apaisé, comme bien. « Oui … Quoi qu’il arrive … Je m’occuperais de toi ma petite russe. Je te porterais autant d’attention que tu le mérites, je t’écouterais … » Souriant franchement je penchais lentement la tête en sentant son doigt passer sur ma joue, essayant de calmer mon cœur, tout en fermant mes yeux. C’était agréable et plaisant. Autant niveau caresse que parole. « Mon ange gardien… Le mien… » Soufflai-je doucement. Rapidement ayant mal, sous le manque de drogue, je me levais prenant la direction de la salle de bains en gémissant me tordant de douleur. Rapidement me rattrapant, il me prit dans ses bras me serrant franchement fort alors que je me mis à pleurer comme une idiote sous la faiblesse de mon corps. Je lui fis aussi part qu’il était bien le premier que je ne rejetais pas, moi, d’habitude pas tactile pour un sous. Lui faisant comprendre que je le voulais, et que je voulais être au sommet de tout, je voulais passer avant tous ces clients… Je voulais être la première dans sa liste tout simplement. Me serrant plus fort, je fis de même en gémissant longuement. « Laissons le temps au temps … Je sens que ça nous sera favorable petite et douce russe. Et sache que tu n’es déjà plus une simple cliente et que tu comptes vraiment beaucoup pour moi. » Gémissant longuement, je mordis doucement son cou, en hochant la tête de façon positive en frissonnant de bien-être. « D’accord, petit et doux italien… » Murmurai-je doucement en le serrant plus vivement. Faisant quelques sous-entendus explicites, je lui fis comprendre que je voulais cesser les sous-entendus et franchir le pas… Oh que oui. « J’aime ta franchise à toutes épreuves … Et je prends bonne note de tes envies. J’espère que tu as été sage cette année, pour mériter ça … » Me redressant je lui lançais un regard coquin et enfantin en hochant positivement la tête. « Très sage ! J’ai même fait ma liste pour le père noël ! » soufflai-je doucement en venant frotter mon nez au sien avant de le reprendre dans mes bras. M’avouant que je lui plaisais, je me redressais lentement pour lui dire de ne plus réfléchir…

« J’arrête de réfléchir pour passer à l’action ? » Hochant la tête, je lui fis un sourire en m’approchant de lui commençant a embrasser son menton. « Tu comprends vite… » soufflai-je avant de l’embrasser sur tout son visage évitant soigneusement ses lèvres avant d’aller attraper celle inférieure la lui suçotant lentement avant de la relâcher lentement. Lui demandant si c’était bon ou pas, il posa un doigt sur mes lèvres. L’attrapant lentement je me mis à le sucer alors lentement et longuement sans le quitter du regard, le suçant de façon explicite. Le voyant crever sur place, je me mis a sucer plus franchement son doigts faisant même des bruits de suçon et des gémissements avant qu’il ne retire lentement son doigt. « Oh … bon sang … Nastazià … Tu sais tuer un homme … Non … Tu sais me tuer. Tu es en train de me tuer. Je me consume. Je meurs sous cette vision enchanteresse … » Souriant en coin en lui lançant un regard on ne peut plus taquin, je glissais lentement une main dans ses cheveux en soupirant faiblement. Oui je savais le tuer, c’était tellement facile, d’autant plus en constant qu’il me désirait, je n’étais pas dupe, au fil de nos conversations j’avais pu remarquer, que je ne le laissais tout de même pas indifférent… Tout comme lui ne me laissait pas indifférente… Léchant lentement mes lèvres je me mis à rire doucement comme pour confirmer ses dires. Un rire coquin, un rire qui en disait long. « Tu t’es rattrapé en effet, je sais te tuer… Et j’aime déjà te tuer. Et là ce n’était que ton doigt… Imagine plus gros… Plus dure… » murmurai-je l’air de rien en baissant un regard vers son entre jambe l’air de rien. Rapidement il me prit par la taille pour me mettre dans la douche allumant l’eau froide. Hurlant sur le coup, je le pris alors avec moi pour que je ne sois pas seule dans ce foutoir. Hors de question que je sois seule à me geler ! Me collant à lui, je me mis à le chauffer pour qu’il ait une bonne raison de prendre la douche avec moi. Passant par la taille de son membre a son cul, je ne pus m’empêcher de lui dire qu’il était une damnation pour toute les saintes vierges de ce foutu monde ! « Hm … Les petites catholiques vierges ne m’intéressent pas. Je préfère une femme avec un minimum d’expérience sans que ça ne soit la pute de service non plus. Une femme comme toi. » Frissonnant longuement en lui lançant un regard totalement envouté, je me mordis fiévreusement les lèvres. « Oh oui gratuite. Sinon je me ruinerais parce que je serais prêt à y mettre le prix pour toi. Autant t’avoir gratuitement non ? En échange je te sers de confident, d’ami, de garde du corps et j’en passe. Deal ? » Fermant lentement les yeux, je me collais à lui cherchant à contrôler les pulsions de mon corps. Chose pas réellement facile ceci dit… C’était vraiment loin d’être facile oui… « Attends… Attends… Tu veux une femme comme moi ? Autant me prendre moi tu ne crois pas ? Et oui… Deal ! Totalement gratuite… Et en échange, tu me sers de tout… Confident, ami, garde du corps, petit ami… Homme…Fiancé… Mari… Toujours Deal ? » Soufflai-je doucement en lui lançant un regard franchement sincère souriant faiblement, mes joues s’empourprant lentement. Essayant de reprendre la parole, je lui fis remarquer que pour lui se serait gratuit, simplement pour lui… Oh que oui… « Je le savais qu’on pourrait s’entendre toi et moi. » souriant en coin en lui lançant un regard on ne peut plus coquin, je me mordis lentement les lèvres en frissonnant de bien-être. Oui on pouvait s’entendre… Terriblement même… Ne préférant pas répondre lui lançant juste des regards on ne peut plus équivoque. Parlant rapidement du fait que je pouvais le rejoindre le matin, je lui fis clairement comprendre que j’aimerais déjà le rejoindre au petit matin pour me faufiler sous sa couette et faire pas mal de chose… Oh ça oui…

« Dans le sens où si tu me rejoins de bon matin dans mon lit, je ne te garantis pas qu’on puisse en sortir avant de longues heures. Pour la simple et bonne raison qu’on sera trop occupés à répondre au désir qu’on suscite l’un chez l’autre, sous la couette, pour penser à autre chose. T’inquiète pas pour les corrections … Elles seront à la hauteur, vilaine ! » Soufflant fortement en fermant les yeux, j’essayais de calmer plus ou moins mon cœur qui lui, s’emballait violemment d’apprendre une telle chose. Je nous imaginais déjà sous cette foutue couette… Oh que oui… Je me voyais parfaitement suffoquer sous le manque d’air, nos corps en sueur, ayant du mal à bouger tant nous serions épuisé, ces grognements de plaisir pour ne pas cesser de me faire l’amour même sous la chaleur ardente… Un frisson s’empara de moi, l’envie de faire l’amour étant plus que présent. « Tais-toi… J’ai des images en tête dévastatrices, j’ai faim de toi… Je te veux… Bordel… Rafaello ! Je les attends les corrections… Je tendrais bien mes fesses promis ! » soufflai-je l’air de rien en caressant puis griffant son torse l’air de rien. Peu de temps après, il me plaqua contre le mur de la douche, comme s’il allait enfin me prendre mais non. Il avait des convictions, et j’étais on ne peut plus étonner de voir qu’il arrivait à tenir. Il parait que les hommes ont du mal à se retenir… Il parait… Le laissant s’éloigner de moi je le rejoignis rapidement collant ma poitrine a son dos, caressant le haut de son jean le lui défaisant l’air de rien, comme pour l’inviter à se soulager lui-même. Chose qu’il ferait très vite, j’en suis persuadé… Je me mis alors a le rassurer, en disant que certes, je ne me souvenais pas de quand j’avais fait l’amour la dernière fois, mais que lui, c’était bien le seul que je désirais si franchement et que je voulais… « Je te crois Nastazià … J’ai simplement besoin de faire le tri … Je serais incapable de … Te faire l’amour, sans penser au fait qu’un autre a eut ce même droit, à peine quelques jours avant moi. » Fermant brièvement les yeux totalement envouté, je posais ma tête sur son épaule inspirant profondément pour ne pas craquer. Ne rien faire contre sa volonté… Surtout pas ! Ce serait… Mauvais autant pour lui que pour moi, je ne voulais pas qu’il m’en veuille alors que nous n’étions qu’au début d’une relation peu commune. « Je comprends… Et je vais me préserver alors pour la prochaine fois ou tu m’enlèveras petit coquin… Et cette fois tu auras plutôt intérêt à dormir avec moi ou sinon, je te torture comme jamais… » soufflai-je doucement au creux de son oreille. Me reculant lentement sans rien dire de plus, je sortis de la douche refermant alors derrière moi pour m’essuyer vigoureusement le temps qu’il… Finisse ce qu’il avait à faire. J’aurais aimé le voir faire, j’aurais aimé oui, mais je ne le pouvais pas et puis je devais respecter son intimité tout de même… Me séchant vivement je me glissais lentement dans les draps de son lit, totalement nue pour ne pas mouiller ses draps tout de même… Restant tranquillement dedans m’endormant presque tellement je m’y sentais bien, je le vis passer devant moi une brosse à dent dans la bouche, les cheveux non coiffés, je crus mourir de bien être tellement il était beau… Si naturel, si… Hmm, j’étais amoureuse de lui. Me rejoignant rapidement une fois coiffé et habillé, je le contemplais toujours autant, ne pouvant pas m’en empêcher, le voyant poser ma robe propre et sèche sur le lit. C’était un ange, vraiment et je ne tardais pas à le lui dire. Je voulais même l’enlever… Chose que je rajoutais, mais que si je l’enlevais ce n’était pas pour un laps de temps, mais bel et bien à vie… « Alors enlève moi à vie. » Plongeant mon regard dans le sien, je le regardais longuement, un faible sourire au bout des lèvres. La proposition était on ne peut plus alléchante à la vérité… Vraiment très tentante… Je me voyais bien l’enlever et vivre avec lui. Rafaello était un homme très tentant… Dans tous les sens du terme ! Il avait l’air d’être de ce genre d’homme qui malgré son coté macho et italien, ne négligeait pas pour autant les femmes et les respectait outrageusement. Oui c’était vraiment un coup de cœur, je le voulais pour voir…

« Hum, proposition très alléchante… Je dis oui ! Tu es prêt à vivre avec une droguée, une fille de trois ans et des crises de larmes la nuit ? » Demandai-je l’air de rien sans le quitter du regard une seule seconde comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas une blague, loin de là même… Mais qu’il devait mesurer ses actes. Ce n’était jamais facile de s’intégrer dans une famille, du moins surtout quand les enfants sont petits… Me levant totalement nue, sans aucune gêne apparente devant lui je pris ma robe en lui demandant alors de me la fermer. Une fois mise, je sentis ses doigts frôler ma peau, comme pour me tenter plus que de raison. Gémissant longuement, son corps se collant au mien, je crus mourir lorsqu’il plongea sa tête dans mon cou embrassant et mordillant ma peau. C’était une tentation bien trop extrême… Ses mains sur mes hanches je ne pus m’empêcher de cambrer le dos, mes fesses totalement plaquées sur son membre ne bougeant pas pour autant, alors que ces mains se posèrent sur le haut de mes cuisses. Tellement prêt de tout amusement masculin… Tellement prêt de cette zone que j’en cru mourir. Murmurant qu’il serait tant de me ramener en me lâchant la frustration failli me tuer. Me préparant lentement sans avoir le courage d’aller plus vite, il m’annonça que la drogue était dans mon sac. Voulant vite oublier tout cela, je fouillais dans mon sac pour prendre mon portefeuille et en sortir des photos de mes filles. Le rejoignant près de la porte d’entrée me collant plus ou moins à lui, je me mis alors à lui montrer les photos de mes filles, les deux biens entendus. Même des photos de moi c’était pour dire. Posant ma tête sur son épaule, son bras passant autour de ma taille me serrant contre lui, je sentis sa joue sur ma tête. J’étais bien avec lui, terriblement bien, j’avais juste l’impression d’être sa femme et qu’on se câlinait. Chose à laquelle d’habitude je ne répond pas, puisque je suis loin d’être très câline… « Elle dévalise les placards ? Elle a tout compris à la vie cette petite ! » Ecarquillant les yeux, je me mis doucement à rire en comprenant alors que j’avais a faire à un gourmand de première ! Nom d’un chien je restais même persuadé qu’ils pourraient s’entendre super bien tous les deux autour d’un petit placard remplit de sucrerie… J’en étais à tel point que je devais tout mettre en hauteur pour ne pas quelle attrape, et encore elle était beaucoup plus maline qu’elle ne laissait paraitre cette petite… C’était ma petite fierté à moi… Ma fille… « Hum… J’ai à faire à un gourmand ? Mon dieu, si je te présente ma fille vous allez vous liguer contre moi pour le vidage de placard ! Le pire c’est qu’elle dit que ce n’est pas elle, alors qu’elle a du chocolat autour de la bouche et sur les mains… Elle est trop mignonne… » soufflai-je doucement en souriant en coin en revoyant parfaitement Marilys en train de manger un paquet de gâteaux en douce dans sa chambre. Elle s’en rendait parfois malade… Un jour elle comprendra qu’il ne faut pas autant manger de sucrerie, je n’en doute pas, elle est tout simplement jeune pour le moment… On ne réalise pas vraiment ce que l’on fait, on agit simplement… Souriant faiblement en fixant alors Rafaello, je lui fis comprendre que mes filles étaient mes fiertés et que même si Camilya me manquait atrocement j’essayais de faire avec. Je n’avais pas le choix de toute façon, je ne l’avais plus, on ne me l’avait plus donné le jour où elle est morte… Mon cœur se serrant en pensant à cela, je sentis alors Rafaello me prendre dans ses bras. Gémissant doucement, je passais lentement mes bras autour de sa taille en fermant brièvement les yeux. Je me sentais parfaitement bien là… Oh que oui… Son visage s’enfouissant dans mon cou, je crus mourir sur place. Le rapprochement qui s’était opéré entre nous me rendait littéralement dingue… « Tu as de quoi être fière Nastazià. Elles sont aussi belles l’une que l’autre et je suis sûr que Camilya était une fillette parfaite, tout comme l’est Marilys. Et tu m’as l’air d’être une mère parfaite ma belle. Et comment pourrait-on se passer de ta fille une fois qu’on a appris à la connaître, alors qu’on ne peut plus se passer de sa mère » Inspirant longuement, mes yeux se fermant lentement, je le serrais doucement contre moi, mes mains dans ses dos, je me sentais totalement apaisé et ailleurs dans ses bras. Comme si tous mes cauchemars n’existaient plus, comme s’il avait la possibilité de tout effacé d’une seule parole, d’un simple geste… Rafaello avait ce pouvoir sur moi, que je ne comprenais pas encore et que j’espérais percer un de ses jours. Le rapprochement que nous étions en train de vivre était fabuleux, à ne pas en douter même. « Tu ne peux plus te passer de moi ? Hum… Et je doute que ma fille puisse se passer de toi le jour où elle te rencontrera… Elle sera accro à toi, tout comme sa mère… Telle mère telle fille… Merci de me réconforter et de me rassurer… » Soufflai-je doucement en continuant de caresser lentement son dos du bout de mes doigts. C’était on ne peut plus plaisant de voir à quel point Raf pouvait être si… Attentionné, si tout. C’était nouveau pour moi, réellement nouveau… On n’avait jamais été aussi proche de moi jusqu’à ce jour. Si réconfortant… En fait il était le premier à me remettre sur la bonne voie. Ma sœur me rabaissait, ma ‘mère’ elle me privait de ma fille, autant dire, dans le fond, que personne ne m’aidait réellement, et là Rafaello était là et il m’aidait. J’avais envie de hurler de joie de sauter de l’embrasser et de pleurer, le tout à la fois ! Euphorique ? Pas du tout ! Sentant sa main se poser sur ma gorge, je lâchais un bref soupire de bien être son pouce se logeant faiblement sur mes lèvres. J’avais qu’une envie, le mordre, le faire glisser entre mes lèvres pour le lui sucer et le lui mordre. « Je n’ai pas envie de te relâcher mais il faut que je te ramène. » Soufflant doucement, je déglutis avec difficulté, me trouvant très, très proche de lui. Son front contre le mien, nos visage si proche l’un de l’autre. Je n’avais qu’une envie, pousser son pouce pour pouvoir l’embrasser alors avec délicatesse et envie. Mais je ne le pouvais pas. Pourquoi ? Car il m’avait déjà repoussé dans la douche et là, je ne voulais pas recevoir un refus de sa part pour un simple baiser. Sentant alors ses lèvres plus ou moins contre les miennes, son pouce nous empêchant de nous embrasser, je me figeais violemment ne m’y attendant pas du tout. Remontant lentement mes mains à ses épaules, je serrais franchement mes doigts dessus, comme pour lui faire comprendre que j’aimais atrocement ce qu’il était en train de faire. Je ne pouvais qu’aimer de toute façon. Poussant un faible gémissement en entendant le sien, je frissonnai violemment en me rapprochant alors de lui sans pouvoir m’en empêcher, mes yeux se refermant lentement. « Il va falloir qu’on parle dans la voiture. Qu’on parle … De beaucoup de choses … » Frissonnant lentement en entrouvrant la bouche, son grognement me fit trembler franchement. J’avais l’impression d’avoir des jambes en coton à la place des os. Celui-ci se reculant, j’entrouvris les yeux pour le voir ouvrir la porte d’entrée, signe que nous devions partir. Croisant son regard, je restais un moment à le regarder droit dans les yeux passant simplement ma langue sur mes lèvres. M’approchant de lui sans détourner le regard un seul instant, je posais ma main sur sa joue la lui caressant doucement un regard envieux et sensuel plongeait dans le sien. Un sourire naissant sur mes lèvres, je sortis de son appartement regardant alors le couloir face à moi. Croisant doucement les bras sous ma poitrine, la bombant naturellement, je me détournais vers Rafaello pour le voir fermer sa porte d’entrée à clé. Souriant en coin en croisant son regard j’inspirais profondément en m’approchant de lui doucement. Comme dans une impossibilité de me décoller de lui. Ce baiser coupait par son pouce m’avait fait comprendre alors qu’il me voulait, je pense. Et si c’était moi la blonde de la peinture ? Non… Non, là je rêvais totalement par contre… « J’espère que ça ne te gêne pas de me ramener hum… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard tendre avant de partir vers les escaliers l’air de rien, préférant les prendre que d’aller dans l’ascenseur, habitacle remplit de toute tentation bien trop lourde. Lui et moi seuls dedans ? Je risquerai de lui sauter dessus… Me tournant pour voir s’il me suivait je lui fis un léger petit clin d’œil avant de me stopper pour être à son niveau. « Je suis prête à parler … Et je suis d’accord avec toi… Faut qu’on discute… » soufflai-je doucement en me remettant à marcher moins vite que lui pour être derrière lui. Avant même d’être devant la porte menant aux escaliers je lui sautais dessus enroulant plus ou moins mes jambes à sa taille, mes bras passant autour de son cou. Agrippé à lui tel un petit singe sur son dos. « Mais avant, tu vas devoir descendre tous les escaliers avec moi sur le dos… J’ai mal aux jambes… Et j’ai envie que tu me portes… Toujours envie de discuter avec moi ? Ça va je ne te coupe pas l’envie ? » Demandai-je doucement en plongeant mon visage dans son cou pour lui mordiller doucement la peau l’air de rien le marquant avec lenteur. Gémissant faiblement en serrant bien mes jambes à sa taille, je faufilais lentement une main sous son haut pour caresser alors son torse du bout de mes doigts. Je me fichais de savoir si j’avais le droit ou pas… C’était futile ce genre de chose… J’étais persuadé que si nous devions parler c’était d’un nous à venir et qui je l’espérais ce ferait aisément sans aucun souci… Léchant longuement son cou, je tournais le visage pour aller de l’autre côté du cou en grognant doucement allant alors à son oreille. « Si j’étais toi, je passerais mes mains sur le haut de mes cuisses pour me tenir… Ma robe s’est relevée… » soufflai-je l’air de rien en mordillant alors son oreille. « Et j’ai mes jambes enlacées à ta taille… Certes je suis derrière toi et pas devant mais… C’est un bon début tu trouves pas mon ange ? »
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A night like others...or not

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« Non seulement à ta façon, mais en plus je te donne carte blanche... Punis moi comme jamais on ne m'a puni... » Je frissonnai faiblement à cette idée, lui adressant un regard on ne peut plus coquin. Cette perspective était des plus alléchantes, je ne pouvais le nier. A vrai dire, j’avais même envie de sauter sur l’occasion pour être certain de ne pas la manquer. Agir au plus vite avant qu’il ne soit trop tard, oui … Mais, non. Je n’étais pas un profiteur, quoi qu’il arrive et aussi tentant que cela puisse être. Je n’allais pas craquer aussi facilement. C’était mal me connaître que de penser le contraire, possible. « Je prends note alors. Tu peux compter sur moi pour te donner une punition digne de ce nom. » Lui dis-je doucement en lui adressant un franc sourire taquin, sans la quitter un seul instant du regard, bien incapable de faire cela à vrai dire. Le plus naturellement du monde, nous parlions de tout et de rien, sans la moindre difficulté apparente. Ce fut donc ainsi qu’elle apprit que j’étais le genre de personne à ne vraiment pas supporter l’alcool, au point d’être ivre après seulement deux ou trois verres. En apprenant cela, elle me proposa aussitôt de passer une soirée avec elle, pour boire plus que de raison. Malheureusement, j’étais plus effrayé qu’autre chose à cette idée. Tout simplement parce que j’avais on ne peut plus peur de toutes les âneries que je pourrai sortir si j’étais totalement ivre mort. Quelque chose comme la vérité sur moi, ma vie, mon passé, tout simplement. Bref, que des choses que je ne voulais révéler à personne. Et dans l’immédiat, pas même à Nastazià, malgré le fait que j’étais totalement amoureux d’elle, comme jamais je n’avais aimé de ma vie. Malheureusement, il me sembla l’avoir franchement vexé, lorsque je refusai fermement de faire une chose pareille. Je ne voulais tout bonnement pas finir totalement ivre mort devant elle. Incapable de supporter l’idée que j’ai pu la blesser, même un tout petit peu, je tentai le tout pour tout pour m’excuser plus ou moins en lui disant que je n’avais jamais ouvertement dis qu’elle se foutrait de moi si je venais à lui raconter tout et n’importe quoi, une fois saoul. Je la laissai s’emparer de l’une de mes mains qu’elle caressa faiblement de ses ongles, avant de glisser ses doigts sur les lignes que formaient les veines à l’intérieur de mes poignets. « Imagine, toi, moi chez toi ou chez moi seuls… Tu crois sincèrement que si on est ivres on prendrait le temps de parler ? Moi je pensais plutôt à autre chose… Tu sais ce genre de partie de cache-cache ou si tu te trouves tu finis contre un mur ou dans le lit… Hum, y’a besoin de parler ? Ou même là tu parleras ? Et puis même parle, ça ne peut qu’amplifier le désir… » Je me figeai faiblement devant l’idée qu’elle avançait, entrouvrant faiblement les lèvre sur le coup. Mon cœur s’emballa fortement le temps de quelques secondes, avant de se calmer à nouveau, tandis que je la détaillais du regard. Venait-elle clairement d’émettre l’idée dans laquelle nous coucherions, tout simplement, ensemble, avec les effets de l’alcool, plutôt que de parler ? Quoi qu’il en soit, il était plus que certain que cela me tentait plus que de raison, que j’avais bien plus envie de boire avec elle, si c’était pour coucher ensemble. Lui faire l’amour, longuement, lentement, tendrement, passionnément, fougueusement, sauvagement et j’en passe. Bon sang oui, paradis sur terre ! Gémissements, râles de plaisir, grognements, hurlements, sueur, violence … C’était fou comme j’avais envie d’elle, comme jamais je n’avais eus envie d’une femme jusqu’à présent. « Tu sais quoi ? J’attends plus qu’une invitation officielle … » Lâchais-je alors l’air de rien, en retenant un sourire pour le coup.

Nous parlâmes ensuite du tableau que j’avais actuellement en cours de réalisation, et qui se trouvait dans un coin de mon appartement. Elle me demanda une description physique de cette fille qui n’était autre que la seule blonde au monde, que je trouvais plus que belle. Totalement irrésistible même, puisque j’en étais fou amoureux et qu’il s’agissait tout simplement d’elle. Sans me faire prier le moins du monde, je la décris elle avec une perfection sans faille. Grande, mince, des formes légères et harmonieuses, une peau pâle, des yeux bleus et des cheveux blonds. Bref, tout le contraire des femmes avec qui j’étais sorti jusqu’à présent. Et ce pour la simple et bonne raison que je ne m’étais jamais intéressé aux blondes jusqu’à ce que je la rencontre elle, qui n’était autre que la femme de ma vie. Comment ne pas craquer pour la femme de sa vie ? Son regard planté dans le mien, je ne tardai pas à détourner la tête tant j’étais gêné à l’idée de lui avoir clairement avoué que c’était elle la fille du tableau. « Je vois en effet, tu fantasmes bien sur elle… C’est limite envoutant de te voir si accro à elle… On a même envie d’être cette blonde, on l’envie… Mais tu sais… Peut être que si tu venais caresser ses cuisses elle les enlacerait rapidement autour de ta taille… Moi Je suis sûre qu’elle fantasme aussi sur toi sans que tu le saches… Je suis sûre qu’elle te veut entre ses cuisses, te sentir profondément en elle, tes coups de reins… Bref je suis sûre que oui elle te veut aussi. » Surpris par ses paroles, je tournai aussitôt la tête pour la regarder à nouveau, en fronçant faiblement les sourcils. A sa façon de me dire les choses, j’avais clairement l’impression qu’il s’agissait là de ses envies à elle et non pas de la pensée des envies d’une autre femme. Me faisais-je simplement un film ou était-ce vrai ? Se pouvait-il vraiment qu’elle ait envie de moi comme moi-même j’avais envie d’elle ? C’était presque trop beau pour être vrai et autant dire que j’allais rester prudent pour ne pas me faire de film à la con. Trop d’espoir pouvait être outrageusement douloureux si le retour sur terre devait finalement arriver. « Je le ferai alors. D’une manière ou d’une autre. Tu me donnes vraiment envie de … D’agir, de lui dire, d’aller plus loin. Vraiment … » Soufflais-je doucement en l’observant avec insistance avant de sourire faiblement comme pour la remercier, d’une certaine façon, du fait qu’elle m’ait ainsi donné l’envie d’agir. Dans le fond, qu’avais-je à perdre à tenter l’expérience ? Plus j’apprenais à la connaître, plus elle me parlait, et plus je songeais qu’elle pourrait bel et bien me dire oui. Oui, tout simplement, pour une relation amoureuse. Une vraie relation amoureuse et non pas seulement une brève aventure éphémère de quelques semaines ou quelques petits mois. Oui, j’allais tenter ma chance. Restait à savoir de quelle manière je m’y prendrais car je ne voulais pas précipiter les choses et tout foirer, contre toute attente. La conversation ne tarda pas à changer du tout au tout. Nous passâmes de cette fille dont j’étais fou amoureux, au fait qu’elle avait été violé. Elle, Nastazià, cette fille dont j’étais amoureux depuis le premier jour, cette fille qui s’avérait être la femme de ma vie tout simplement. Sur le coup, je sentis une violente bouffée de rage monter en moi sans prévenir. Je fus bien incapable de le lui cacher d’ailleurs. A vrai dire, je ne cherchais pas à le lui dissimuler puisque je lui demandais ses coordonnés. Mes intentions étaient plus que certaines d’ailleurs. Elle me promit alors, l’air de rien, de me servir d’alibi, pour le cas où je venais à être inquiété par la police, pour le meurtre de cet homme que je haïssais sans le connaître. « Un alibi en bêton ! Un alibi pour la nuit, la journée… Du sexe, encore du sexe… Et pour que l’alibi soit totalement fondé… Va nous falloir le faire tout en profondeur… Peut être même s’entrainer pour le jour J… Y’a pas mieux comme alibi qu’une femme… » Une nouvelle fois, j’eus un mal fou à assimiler le sens de ses paroles, tant cela me choquait presque venant d’elle. Non pas que ses paroles soient choquantes bien entendu. Cependant, je ne m’attendais tellement pas à ce qu’elle puisse avoir envie de moi comme moi-même j’avais envie d’elle, que je ne parvenais toujours pas à le croire malgré les preuves plus qu’évidentes qu’elle me foutait sous le nez. Je voulais lui faire l’amour oui. Plutôt deux fois qu’une ! Mais je ne voulais pas avoir une raison aussi importante que celle-ci, pour le faire. Je voulais le faire uniquement par envie et je voulais qu’elle se donne à moi, ouvertement, sans que ce soit pour mentir devant la police et sauver ma peau devant ceux-ci. « Hm hm … Tu profiterais pas un peu de cet alibi, pour pouvoir ‘t’entrainer’ à coucher avec moi ? » Lui demandais-je alors l’air de rien, en souriant en coin de façon entendue et taquine, pour la provoquer plus que de raison.

A trop serrer ma main, Nastazià ne se rendit pas compte qu’elle me coupait totalement la circulation du sang. Ainsi, je la récupérai avec lenteur en lui faisant remarquer, d’une voix taquine, que j’allais encore en avoir besoin par la suite. « Main droite ? En effet tu en as besoin… Faudrait pas que tu te prives car je te blesse la main hum. » Durant plusieurs seconds, je demeurai totalement interdit, à la regarder sans trop savoir que répondre. S’il y avait bien une chose que je découvrais peu à peu chez Nastazià, c’était bien le fait qu’elle était totalement libérée et sans tabou. C’était d’un rafraichissant hors normes et j’aimais terriblement ce côté-là chez elle qui me faisait un effet fou, comme bien des choses à vrai dire. « Ma main ne me sert pas uniquement à cela … Mais oui ce serait dommage. J’en ai vraiment besoin de ce côté-là. » Avouais-je en plissant quelque peu le nez devant le fait que j’avouais presque être en manque de sexe. Ce qui n’était pas bien loin de la vérité à vrai dire, après plus de deux mois sans. Ce n’était pas non plus énorme bien sûr. Mais j’étais célibataire et pas certain d’avoir le courage de connaître une nouvelle brève relation, sans être totalement fixé sur ce que je pourrai bien vivre avec la jeune femme assise en face de moi à cet instant là. Je voulais savoir ce qu’il pourrait en être, avant toute chose. Elle fit monter d’un cran, le sujet de la sexualité, en mentionnant alors l’idée de chevauchements de sa part, sur moi. Moi en elle, elle sur moi, nos corps en sueur, des cris de plaisir encore et encore. Je ne demandais pas mieux ! Pour me faire taire, sans doute devant le désir que je faisais grandir en elle, elle posa son index sur mes lèvres. Je laissai faire en souriant en coin, sans la quitter du regard, comme pour ne manquer aucune de ses réactions, aucun de ses regards. Son grognement me fit franchement frissonner et j’eus un mal fou à déglutir tant le désir me nouait la gorge. « Chut…J’ai envie de te sentir glisser en moi, inlassablement… Nos bassins en accords, tes mains sur mes fesses, ta bouche sur mes seins… Sérieusement… Cap de jouer un de ces jours ? » J’eus un franc sourire en coin en voyant combien elle semblait prête à tout pour que nous en venions enfin à ce que nous semblions tous les deux attendre avec autant d’impatience l’un que l’autre. Il était temps que nous nous décidions à agir au vu du désir puissant qui nous poussait l’un vers l’autre, sans que nous ne puissions le contrôler le moins du monde. « Cap de jouer un de ces jours … » Lui répondis-je d’une voix douce à souhait, histoire de lui faire perdre davantage pied encore. Je n’avais pas manqué le fait qu’elle réagissait à la moindre petite chose de ma part et du fait que je lui faisais un effet monstre. Difficile de passer à côté en même temps. D’un sujet concernant la taille d’une queue, nous en arrivâmes à parler des japonais et du fait qu’elle s’imaginait que je pourrai sortir avec une japonaise. Je lui dis alors que je les trouvais mignonnes mais pas du tout faites pour moi, avant d’ajouter que leur culture serait, en plus, un véritable frein pour une éventuelle relation. « Non, je ne te vois pas avec une Japonaise… Une Russe par contre oui ! » Je ris faiblement en l’observant sans broncher et sans paraître choqué le moins du monde par ses propos. Tout simplement parce que je n’étais nullement choqué, bien entendu. Au contraire, je m’étais déjà pleinement habitué à son franc parler et tout ce qui allait avec. Tout comme j’étais en train de m’habituer au lien qui se tissait entre nous et se consolidait peu à peu. « Toutes les russes sont blondes ? » Demandais-je alors plus pour la taquiner et la tester, qu’autre chose. « A moins que là aussi, tu n’aimes pas leur culture ? Ce serait dommage… » Je laissai échapper un nouveau rire en levant alors yeux au ciel. Elle-même ne me paraissait pas être totalement différente de moi sur tous les plans et au point que cela ne crée une barrière totalement infranchissable. Peut-être me trompais-je en effet. Mais je n’en n’avais nullement l’impression toutefois. « Je ne connais pas du tout la culture russe. Tu me donnes des cours ? » Demandais-je alors l’air de rien, en prenant une mine on ne peut plus sérieuse et inquisitrice. S’il y avait un sous entendu dans ma demande de cours ? A elle de voir et d’en tirer les conclusions qu’elle désirait, tout simplement.

Continuant sur le thème du sexe, nous en arrivâmes à mentionner des concombres à la sauce blanche, qui pourrait couler le long de son menton. Elle me demande de lui en faire maison un de ces jours, avant d’insister sur le fait qu’il devait être de moi. Je lui lançai un regard taquin en lui demandant si elle voyait une autre personne susceptible de s’en charger, dans mon appartement, à l’instant même. Je n’eus aucun mal à voir son regard se baisser un bref instant, en direction de mon membre. Ce qui amena un faible sourire au coin de mes lèvres. « Hum… Non juste toi… Il parait que cette crème a des effets vertueux sur la peau, ça la rend douce… Faudrait peut être que tu m’en donnes beaucoup… Histoire que je puisse en avoir partout… Non ? » J’eus un mal fou à ne pas exploser carrément de rire, devant l’incongruité de ses paroles. Que je lui donne une grande quantité de ma semence, pour qu’elle puisse se l’étaler allégrement sur la peau. Soit elle était folle … Soit elle était folle ! Bref, elle était folle. Et étrangement, cela me plaisait plus que de raison. Oui, j’aimais ce côté-là chez elle. « T’as d’autres idées étranges de ce genre ma petite russe ? Je ne suis pas contre hm … Mais c’est assez spécial là. » Lâchais-je alors en souriant franchement en coin, pour lui montrer combien je m’amusais de la situation et aimais la taquiner plus que de raison. Je la regardai passer son doigt sur ses lèvres avec lenteur, comme si elle s’essuyait celles-ci, après une certaine sucette. Nous parlâmes ensuite de famille et je lui appris sans broncher, que la femme que je voulais, refuserait très certainement d’avoir des enfants, avec qui que ce soit, alors que j’aurai moi-même tant aimé fonder ma propre petite famille, version italienne. « Elle n’a peut être pas envie là, mais si tu te montres patient et la rassure peut être qu’elle voudra. Peut être qu’elle a été blessée par la vie et a juste peur… Peur de fonder une famille et de la perdre. Pareil pour l’homme. Je pense qu’elle parle sans connaitre l’amour… Mais je suis sûre que si tu lui demandes elle changera d’avis, elle te voudra… Rassure là Rafaello… » Je fronçai faiblement les sourcils en l’observant un long moment, sans savoir que répondre à cela. Disait-elle vrai ? Etait-ce sa façon à elle, de me dire que ce serait son cas à elle aussi, si je venais à lui dire que c’était elle que je voulais ? Serait-elle prête à fonder une famille si je savais trouver les ots pour lui en faire la demande et la rassurer comme il se devait ? J’avais envie de croire que oui, car de plus en plus, je songeai à lui faire part de mes sentiments et de mes envies vis-à-vis d’elle et de nous, tout simplement. Peut-être que je me faisais un tas de films. Mais j’avais vraiment l’impression qu’elle voulait me faire comprendre par tous les moyens possibles, qu’elle voulait d’une relation avec moi. « Je suis patient avec les gens qui comptent pour moi. Je le serai avec elle. Je lui en parlerai. » Répondis-je alors d’une voix douce, sans la quitter un seul instant du regard, tout comme elle. Comme pour tenter de lui faire passer un message muet concernant le fait que c’était bel et bien d’elle que nous parlions, tous les deux. Par la suite, nous semblions tout à fait prêt à passer une soirée ensemble, en boite de nuit. En parlant de ça, je ne pu m’empêcher de lui dire qu’aucun homme ne pourrait poser ne serait-ce qu’un bref regard, sur elle. L’idée me faisait horreur et me foutait un sacré frisson. « Serais-tu jaloux des autres hommes si nous venions a passer la soirée ensemble ? Intéressant… ça me plait… Faudra que tu me dises un soir ou tu bosses pas… » Je lâchai un bref rire sans la quitter de mon regard taquin. Elle n’avait même pas idée de combien je pouvais être jaloux par rapport à elle. Le simple fait d’imaginer le nombre de mecs qui fantasmaient sur elle, me donnait de véritables envies de meurtre. Mais je devais encore me contrôler malheureusement. Chose qui ne serait sans doute plus franchement le cas, lorsque nous serions ensemble. Lorsque ! A croire que le fait que nous finirions ensemble tôt ou tard, était plus que certain. Dans le fond, ce n’était pas tout à fait faux, si ? « Je suis mon propre patron donc je bosse quand je veux. Mais je déciderai et te préviendrai à l’avance, t’inquiète pas. Quant à ma jalousie … Je pourrai vraiment devenir mauvais si un type s’approche de toi d’un peu trop près, alors que tu es censée être avec moi. » Avouais-je en plissant quelque peu le nez tant j’étais presque gêné de lui faire de telles révélations. Elle avait beau m’avoir dit que ce n’était pas là un défaut véritablement horrible, contrairement à ce que moi-même je pensais, je ne pouvais m’empêcher de douter. Surtout concernant mes défauts qui étaient, selon moi, franchement horribles et insupportables. Je ne me supportais pas moi-même alors comment quelqu’un d’autre, le pourrait ?

Un moment plus tard, de façon tout à fait surprenante mais néanmoins plaisante, elle posa un pied sur mon membre et entreprit de le tâter faiblement, l’air de rien. Déglutissant longuement, je me contractai fortement en tentant de faire mine de rien et en prenant vraiment sur moi pour ne pas perdre totalement les pédales, au point que mon membre ne durcisse sous son pied tout aussi parfait que le reste de son corps. Je lâchai un bref grognement excité avant qu’elle ne retire son pied l’air de rien, lui faisant alors remarquer que cela exciterait n’importe quel homme. « Tu n’es pas excité toi ? Mon pied ne t’a donc fait aucun effet ? Je m’en fiche des autres chéri, c’est toi qui m’importe … » Je ne pu m’empêcher de lâcher un doux rire amusé devant ses doutes, lui adressant alors un regard clairement attendri. J’aimais la voir aussi peu sûre d’elle et de l’excitation qu’elle suscitait chez les pauvres mâles dans mon genre. C’était plus attendrissant et plaisant qu’autre chose. « J’ai dis n’importe quel homme. Ca me concerne donc aussi ma belle russe. » Lui dis-je doucement sans me départir de mon sourire en coin et de mon regard clairement attendri. Elle semblait totalement refuser de voir ce qui se trouvait pourtant sous son nez. A savoir, que j’étais fou d’elle et que je la voulais comme jamais je n’avais voulu d’une femme jusqu’à ce jour. Une nouvelle fois, j’en vins à décrire la jeune femme de mes rêves et une nouvelle fois, je la décrivis sans la moindre difficulté. Une fois fait, elle mentionna le fait que c’était du même genre qu’elle et je lui répondis que oui. Tout simplement. « Et pourquoi tu ne me prends pas moi ? » Pour le coup, je ne su que répondre, tant elle venait de me choquer plus que de raison. Du bon côté, bien entendu ! Mais j’étais, brutalement, à court de mot. Il ne pouvait en aller autrement d’ailleurs, au vu de sa question qui me surprenait comme jamais. Etait-ce une façon de me dire qu’elle n’était clairement pas contre le fait que je puisse jeter mon dévolu sur elle ? Etait-ce pour me faire comprendre qu’elle n’attendait que cela ? J’osais sincèrement croire que oui … « Qui t’a dit que ce n’était pas dans mes projets ? » Lui demandas-je alors, l’air de rien, sans la quitter un seul instant du regard, tout comme elle. Je n’allais pas non plus lui mentir en lui disant le contraire, alors que je comptais plus que jamais, lui dire clairement que je la voulais. Et que je la voulais dans tous les sens du terme bien entendu ! Changeant plus ou moins de sujet, nous en arrivâmes à discuter de mes défauts qui étaient, selon moi, un véritable handicap, totalement insurmontable. Je ne pouvais tout simplement pas croire que cela puisse plaire, ne serait-ce qu’un tout petit peu, à une femme quelconque. Bien que, dans l’immédiat, la seule femme à qui je voulais plaire, n’était autre que celle qui se trouvait justement assise en face de moi, dans mon petit appartement de Brooklyn. Tandis qu’elle gardait mon visage entre ses mains et me caressait lentement les lèvres de ses pouces, elle me souffla combien, pour sa part, elle aimait mes défauts qui n’étaient en rien une horreur. L’entendre dire tout ce que je rêvais d’entendre de sa part, me faisait un bien fou. Et à vrai dire, je ne me privai nullement pour le lui dire, lui avouant même par la même occasion, le fait que son avis comptait plus pour moi, que l’avis de n’importe laquelle de mes ex. Je fermai faiblement les yeux en soupirant de bien être, lorsqu’elle déposa un lent baiser sur mon front, avant de faire de même sur mon nez puis pour terminer, entre celui-ci et mes lèvres. Ces baisers me firent frémir longuement et je gardai les yeux fermés en soufflant faiblement, sous le coup d’une envie subite de l’embrasser. J’avais bien du mal à me contenter de simples baisers aussi chastes que cela, et ne rêvais que de véritables baisers totalement passionnés et fougueux. Mais c’était bien trop tôt malheureusement. Je ne voulais surtout rien précipiter. « Je ferais tout pour te rendre heureux… Absolument tout et t’ouvrir les yeux. Si ces filles t’acceptent pas c’est qu’elles sont nulles… Elles ne savent pas ce qu’elles ratent… Tu es parfait à mes yeux… » Je lâchai un faible gémissement, à peine audible, en la regardant se reculer pour se rasseoir à sa chaise. Pourquoi me faisait-elle cela ? Pourquoi était-elle aussi diablement parfaite et me rendait-elle aussi dingue d’elle ? Je l’aimais plus que de raison, je la voulais au plus vite et pourtant je devais vraiment prendre sur moi et me montrer patient. Mais ce n’était véritablement pas chose aisée, alors qu’elle se comportait de la sorte et me donnait toutes les raisons du monde, pour l’aimer un peu plus. Dieu que je la voulais … « T’es en train de me rendre complètement dingue jolie russe. » Soufflais-je d’une voix faible et étouffée par le plaisir que je prenais, à simplement l’entendre me dire toutes ces choses si divinement parfaites. J’étais bien incapable de lui cacher cedit plaisir soit dit en passant. Et c’était, selon moi, parfaitement évident et normal.

Comme si c’était on ne peut plus normal et naturel, elle ne tarda pas à me dire qu’elle serait clairement jalouse, le jour où j’aurai une femme dans ma vie, pour la simple et bonne raison que j’aurai moins de temps pour elle et j’en passe. Bien entendu, elle ignorait que la femme de ma vie n’était autre qu’elle et que, par conséquent, jamais aucune autre ne pourrait l’égaler et encore moins la surpasser dans mon cœur et ma vie. Ainsi, je lui dis clairement qu’elle passerait toujours avant n’importe qui. J’ajoutai ensuite, que je m’occuperai toujours d’elle et lui porterai toute l’attention qu’elle méritait. C’était clairement la vérité et bel et bien ce que je comptais faire puisqu’elle était et demeurerait la femme de ma vie. Je ne pouvais pas l’oublier, ni maintenant ni jamais et je l’aimais comme pas permit, et plus encore. Ce faisant, je lui caressais lentement la joue, incapable de m’en empêcher tout comme j’étais incapable de ne pas la regarder, alors qu’elle était clairement la huitième merveille du monde, à mes yeux. « Mon ange gardien… Le mien… » Je souris quelque peu en la regardant de façon amoureuse et attendrie, sans pouvoir m’en empêcher le moins du monde. A croire que je ne contrôlais plus rien en moi et, dans le fond, ce n’était pas bien loin de la vérité. J’avais la sensation de devenir totalement incontrôlable. Comme si les instants de bien être de ce genre, n’étaient pas permit et devaient s’écourter, Nastazià ne tarda pas à se lever et à filer à vive allure, en direction de la salle de bains. Clairement inquiet, je la rejoignis rapidement. Et lorsque je compris qu’elle était prise d’une douleur insoutenable à cause du manque de drogues, je la pris dans mes bras pour la serrer contre moi avec force et insistance, pour lui prouver que j’étais véritablement là pour elle. Lorsqu’elle me souffla qu’elle ne voulait pas être une simple cliente pour moi, je lui appris que ce n’était plus le cas depuis bien longtemps déjà et qu’elle comptait beaucoup pour moi. « D’accord, petit et doux italien… » Je soupirai longuement de bien être avant de sourire franchement devant ses sous entendus sexuels, on ne peut plus clairs, à mes yeux du moins. Je lui appris que je prenais bonne note de ses envies et que j’espérais qu’elle avait très sage, pour mériter tout cela à noël.« Très sage ! J’ai même fait ma liste pour le père noël ! » Riant doucement, je la serrai un peu plus vivement contre moi, pour profiter pleinement de sa chaleur, de son corps, d’elle tout simplement. « Je suis sur la liste ? » Lui demandais-je alors, l’air de rien, histoire de la taquiner un peu plus encore. Alors que je venais clairement de lui dire qu’elle me plaisait, elle me conseilla de ne plus réfléchir et je compris par là, que je devais agir et passer à l’action tout simplement. Tout sourire, elle déposa un lent baiser sur mon menton et je lâchai un bref soupir de contentement, sans la quitter un instant du regard. « Tu comprends vite… » Une nouvelle fois, je fermai les yeux de bien être, en entrouvrant faiblement les lèvres sous le coup du plaisir, lorsqu’elle entreprit d’embrasser tout mon visage, avec lenteur. Lorsqu’elle entreprit de suçoter ma lèvre inférieure, je lâchai un bref gémissement d’envie, mais pris sur moi pour demeurer immobile, tant bien que mal. Chose qui était loin d’être aisée, il fallait bien le reconnaître. Pour tenter de la faire taire, par la suite, je posai faiblement un doigt sur ses lèvres. Doigt qu’elle ne tarda pas à prendre en bouche pour le suçoter avec insistance, sous mon regard stupéfait mais clairement excité. Réalisant combien cela me faisait perdre la tête, je ne tardai pas à le lui retirer, en lui faisant remarquer qu’elle savait vraiment comment me tuer.

Sa main s’enfouissant dans mes cheveux, je me collai faiblement à elle pour poser mon front contre le sien en fermant les yeux et en lâchant un bref soupir de contentement. « Tu t’es rattrapé en effet, je sais te tuer… Et j’aime déjà te tuer. Et là ce n’était que ton doigt… Imagine plus gros… Plus dur… » Un nouveau gémissement s’échappa d’entre mes lèvres, sans que je ne puisse m’en empêcher, à la seule évocation de ce genre de pratiques, avec elle. Elle n’avait pas idée de combien je rêvais de cela, à m’en rendre complètement fou. « C’est trop injuste de me faire ça ! » Soufflais-je doucement en faisant mine de bouder en sortant ma lèvre inférieure mine de rien. Par la suite, sans lui laisser le temps de comprendre quoi que ce soit, je la mettais sous la douche et allumais l’eau froide, sous laquelle elle m’attira aussi sec, pour ne pas souffrir seule. Elle mentionna alors mon physique et me fit comprendre que j’étais une damnation pour n’importe quelle vierge et j’en passe. Je lui appris alors que je ne voulais ni d’une vierge ni d’une pute mais plutôt d’une femme comme elle, juste avec un poil d’expérience et sans plus. Certes, j’ignorais si elle était du genre à cumuler les aventures d’une nuit ou non, mais je voulais croire que non. Je lui appris ensuite, que je serais clairement prêt à y mettre le prix, pour l’avoir … Elle n’avait même pas idée à quel point d’ailleurs. « Attends… Attends… Tu veux une femme comme moi ? Autant me prendre moi tu ne crois pas ? Et oui… Deal ! Totalement gratuite… Et en échange, tu me sers de tout… Confident, ami, garde du corps, petit ami… Homme…Fiancé… Mari… Toujours Deal ? » Je soupirai doucement en la regardant avec envie, sans pouvoir m’en empêcher. Petit ami, homme, fiancé, mari ? Oui je le voulais et pas qu’un peu. « On dirait que tu me demandes en mariage. » Soufflais-je d’une voix douce avant de déposer un lent baiser sur la commissure de ses lèvres, demeurant de la sorte durant un bon moment. J’eus un lent sourire lorsqu’elle me fit remarquer que pour moi, elle ne me ferait pas payer. Lentement, je déposai un baiser de l’autre côté de sa bouche, toujours aussi lentement. Ne pas l’embrasser, était une lutte de tous les instants. Et ce fut bien pire encore, lorsque nous en arrivâmes à mentionner l’éventualité dans laquelle elle me rejoindrait dans mon lit de bon matin. L’air de rien, je lui fis remarquer que si cela venait à arriver, je serai tout bonnement incapable de sortir du lit avant de bonnes heures. A cette pensée, un flot d’images dévastatrices, déferla en moi avec force. Lui faire l’amour longuement, franchement, amoureusement, sous ma couette, nos corps en sueur, nos souffles saccadés et j’en passe. Dieu que je voulais tout ça … « Tais-toi… J’ai des images en tête dévastatrices, j’ai faim de toi… Je te veux… Bordel… Rafaello ! Je les attends les corrections… Je tendrais bien mes fesses promis ! » Je lâchai un bref gémissement sous l’afflux de plaisir, en la sentant griffer mon torse avec insistance, pour appuyer ses dires. « Et si la punition était de te faire languir ? » Lui demandais-je alors l’air de rien, en lui adressant un regard clairement coquin. Presque aussitôt, je la plaquai contre la paroi de la douche pour la faire cesser son petit jeu et tenter de me remettre de mes émotions et d’un afflux de désir bien trop important. Par la suite, je lui tournai le dos et la sentis se coller à moi, sa poitrine pointant franchement contre mon dos. Parlant du fait que j’aurais bien pu la prendre là, dans cette douche, elle défit lentement mon pantalon. Je n’eus pas le moindre mal à comprendre qu’elle me faisait comprendre que je pouvais me soulager comme bon me semblait, dès à présent. « Je comprends… Et je vais me préserver alors pour la prochaine fois ou tu m’enlèveras petit coquin… Et cette fois tu auras plutôt intérêt à dormir avec moi ou sinon, je te torture comme jamais… » Je lâchai un bref rire en donnant un faible coup de fesse pour la pousser l’air de rien, sans tourner la tête vers elle. « T’as plutôt intérêt de te préserver ma russe. Je veux pouvoir me dire que ce corps divin qui est le tien, est totalement mien et qu’aucun autre homme n’y a posé ses mains, depuis un bon bout de temps. A ce moment là … Je te ferai vivre la meilleure nuit de toute ta vie. » Lâchais-je l’air de rien, plus pour la taquiner qu’autre chose.

La suite fut d’une évidence sans faille. A peine me retrouvais-je seul dans la salle de bains, que j’entrepris de faire ce qu’il me semblait nécessaire de faire, au vu du désir fou que j’avais en moi. Un bon moment plus tard, je la rejoignais dans la chambre, parfaitement habillé bien que non coiffé, avec sa robe lavée et séchée. Elle lâcha alors qu’elle voulait m’enlever à vie et pour le coup, je ne pu que l’encourager, tant je ne demandais que cela. « Hum, proposition très alléchante… Je dis oui ! Tu es prêt à vivre avec une droguée, une fille de trois ans et des crises de larmes la nuit ? » J’eus un faible sourire et penchai légèrement la tête de côté pour lui adresser un regard attendri. Rien de tout cela ne me faisait reculer, tant je l’aimais. Vraiment rien. « Il en faut plus pour me faire fuir. » Lui appris-je d’une voix douce sans me départir de mon franc sourire. Le plus naturellement du monde, elle finit par quitter mon lit, dans le plus simple appareil, et me tourner le dos pour que je ferme sa robe. Chose que je fis en prenant bien soin de caresser lentement sa peau, avant de me coller à elle, mains sur ses hanches, lèvres dans son cou et bas ventre contre ses fesses. Je ne tardai pas à me tuer en même temps qu’elle, de frustration, lorsque je me détachai d’elle en lui apprenant qu’il était temps de filer. Tout en nous rendant dans l’entrée de mon appartement, je lui appris où se trouvait son sac, dans lequel se trouvait sa dose. Plutôt que de la sortir, elle récupéra son portefeuille pour me montrer des photos de ses filles. Collé à elle, je les regardai sans pouvoir m’empêcher de sourire franchement tant j’étais attendri par ce merveilleux tableau qu’elles représentaient toutes les trois. Je n’osai imaginer la douleur que c’était, de pouvoir perdre son enfant aussi jeune … Sa tête sur mon épaule, j’enroulai un bras autour de sa taille pour la serrer doucement contre moi, posant alors ma tête sur la sienne, avec lenteur. Lorsque j’appris que sa fille dévalisait les placards en bouffe, je ne pu m’empêcher de dire qu’elle avait tout comprit à la vie. C’était même un euphémisme à vrai dire ! « Hum… J’ai à faire à un gourmand ? Mon dieu, si je te présente ma fille vous allez vous liguer contre moi pour le vidage de placard ! Le pire c’est qu’elle dit que ce n’est pas elle, alors qu’elle a du chocolat autour de la bouche et sur les mains… Elle est trop mignonne… » Je ris faiblement à cette idée, la serrant un peu plus vivement contre moi, à l’idée que j’aimerai terriblement avoir une place dans leur vie, à toutes les deux. Un amour, une fille, une famille tout simplement … C’était là tout ce que je voulais à vrai dire. « Je faisais pareil quand j’étais enfant. Je mangeais le gâteau que venait de sortir ma mère du four, je me planquai le temps de l’engloutir et quand je revenais je faisais l’innocent, malgré les tâches sur mon tee shirt et autour de ma bouche. » Avouais-je en prenant la mine ‘d’un gamin prit en faute, avant de rire faiblement. « Hm … Si les placards de chez toi sont bien remplis, il y a de fortes chances pour que je l’aide à les vider. » Ajoutais-je alors en prenant mon air le plus innocent possible. Une moue clairement enfantine, je devais bien le reconnaître. En la voyant si mal devant ses propres paroles concernant sa fille défunte, je ne pu m’empêcher de l’attirer contre moi pour la serrer avec douceur dans mes bras. Je continuai donc la conversation sur ses filles en lui faisant remarquer qu’elle était une mère parfaite et que, selon moi, il était impossible de ne pas s’attacher à sa fille, lorsque l’on était attaché à elle. Bien entendu, je ne connaissais pas encore son enfant. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était une gosse parfaite, à l’image de sa mère si divine. « Tu ne peux plus te passer de moi ? Hum… Et je doute que ma fille puisse se passer de toi le jour où elle te rencontrera… Elle sera accro à toi, tout comme sa mère… Telle mère telle fille… Merci de me réconforter et de me rassurer… » Je frissonnai faiblement sous ses caresses dans mon dos, souriant alors franchement de bien être, sans pouvoir m’en empêcher, tant j’étais affreusement bien dans ses bras. « Je ne peux plus me passer de toi. Comment je le pourrai ? Hey ça veut dire que t’es accro à moi ? » Lui demandais-je par la suite, l’air de rien, en lui adressant un regard franchement amoureux pour le coup, sans pouvoir m’en empêcher un seul instant. Sans pouvoir m’en empêcher, je fini par poser mon pouce sur ses lèvres en la regardant avec la forte envie de l’embrasser. Je lui appris d’une voix douce, que je devais la ramener, malgré mon manque d’envie. Presque aussitôt, je pressai mes lèvres contre mon pouce, celui étant le seule rempare qui subsistait entre nos bouches, pour empêcher un véritable baiser. La torture était complète et insoutenable. Et pourtant je tenais le coup. De toute évidence, j’étais plus fort que ce que je m’étais imaginé au premier abord. D’une voix douce, j’ajoutai alors que nous devions vraiment parler et au plus vite. Pour ne pas craquer, je finis par me détacher d’elle pour ouvrir la porte de mon appartement et l’attendre là, qu’elle passe pour sortir. M’éloigner de toute tentation était ma seule solution pour ne pas l’entrainer dans mon lit aussi sec et la prendre sans lui laisser le temps de réaliser ce qui lui arrivait.

Je la regardai s’approcher de moi en soupirant d’envie, luttant toujours plus fortement contre mes besoins vitaux qui me dictaient de lui sauter littéralement dessus. « J’espère que ça ne te gêne pas de me ramener hum… » J’affichai un faible sourire tant j’étais obnubilé par son regard, son visage, mais surtout ses lèvres qui semblaient appeler les miennes encore et encore. Difficilement, je déglutis sans la quitter du regard. « Au contraire. Ca fait un peu plus de temps rien que tous les deux. » Lui soufflais-je doucement en souriant en coin sans pouvoir m’en empêcher. Lorsqu’elle quitta mon appartement, je la suivis de près en refermant la porte à clé derrière moi. Je la suivis ensuite en direction des escaliers, sans faire le moindre commentaire bien que quelque peu surpris par ce choix que je ne comprenais pas vraiment. « Je suis prête à parler … Et je suis d’accord avec toi… Faut qu’on discute… » J’affichai un franc sourire à sa réponse, ne répondant rien du tout tant j’étais ravi de voir qu’elle ne cherchait nullement à fuir une quelconque discussion sérieuse, entre nous. Alors que nous arrivions tout près de la cage d’escalier, elle se plaça derrière moi pour me sauter sur le dos en enroulant jambes à ma taille et bras à mon cou. Je la laissai faire sans broncher, haussant simplement les sourcils. « Mais avant, tu vas devoir descendre toutes les escaliers avec moi sur le dos… J’ai mal aux jambes… Et j’ai envie que tu me portes… Toujours envie de discuter avec moi ? Ça va je ne te coupe pas l’envie ? » Je lâchai un bref rire en levant les yeux au ciel et posant mes mains sur le bas de ses cuisses, pour la maintenir de la sorte. Rien de sexuel ou d’ambiguë. La tension sexuelle entre nous, était déjà bien assez palpable comme cela. « Pourquoi avoir choisi les escaliers plutôt que l’ascenseur, si c’est pour que je te porte ? » Lui demandais-je alors en plissant quelque peu le nez, à l’idée des cinq étages à venir, que j’allais devoir descendre en la portant. Fort heureusement pour moi, elle était loin d’être lourde. « Tu sais quoi ? Bizarrement ça me donne encore plus envie de parler. » Avouais-je alors en riant quelque peu et la faisant sauter sur mon dos. Je retins avec difficulté, un gémissement de plaisir, lorsqu’elle entreprit de me mordiller fortement le cou, devinant qu’elle était sans doute en train de marquer ma peau. son gémissement bientôt suivi de sa main sous mon haut, qui caressait ma peau, provoquèrent l’arrivé d’un flot de désir en moi. Flot qui se manifeste par un franc gémissement de ma part, suivit de faibles tremblements excités. Sans compter sa langue dans mon cou avant qu’elle ne change de côté pour me faire subir les mêmes douces tortures. « C’est pas du jeu … » Lâchais-je alors, d’une voix rendue franchement rauque par le désir fou qu’elle suscitait chez moi, comme jamais. « Si j’étais toi, je passerai mes mains sur le haut de mes cuisses pour me tenir… Ma robe s’est relevée… » Souriant en coin, j’obéis avec lenteur. Tout en prenant bien soin de caresser ses cuisses nues, de mes mains, je remontai sur le haut de celles-ci, et vint me loger juste sous ses fesses, pour maintenir sa robe en place. « Comme ça ? » Demandais-je ensuite, d’une voix douce et caressante. Je laissai échapper un nouveau gémissement incontrôlable, à ses mordillements sur mon oreille. « Et j’ai mes jambes enlacées à ta taille… Certes je suis derrière toi et pas devant mais… C’est un bon début tu trouves pas mon ange ? » Je ris faiblement en songeant au fait que je lui avais avoué, un instant plus tôt, que je rêvais d’avoir les jambes de cette fille du tableau, enroulées autour de ma taille. Avait-elle compris ? Je sentais bien que oui.[color=teal] « Je suis sûr que c’est le rêve de tout homme de sentir tes longues et délicieuses jambes autour de leur taille. Et je trouve que c’est un excellent début. »|/color] Lui répondis-je en souriant franchement, descendant alors rapidement les escaliers, en prenant garde de ne pas trébucher. Tomber ne me posait pas de véritable souci en soit. Mais tomber avec elle en était un. Je ne voulais pas la blesser, d’une quelconque façon que ce soit ! Rapidement, j’arrivai dans la rue sans la relâcher un seul instant, et filai vers ma voiture, devant laquelle je la posai lentement à terre, avant d’ouvrir sa portière et lui adresser un regard taquin pour lui faire signe de monter. Une fois fait, je fermai la portière et grimpai derrière le volant, m’attachai et mis le contact pour filer rapidement. « Je te laisse m’indiquer le chemin. » Lui dis-je doucement en conduisant lentement pour pouvoir suivre toutes ses instructions, lui lançant de brefs regards de temps à autre, sans pouvoir m’en empêcher. Tout en conduisant lentement en suivant ses instructions, j’entrepris de maintenir la conversation sur des sujets divers et variés, et pour la plupart futile. Pourtant, je ne m’ennuyais pas le moins du monde à discuter avec elle, sur quel que sujet que ce soit. Lorsqu’enfin je me garai devant son bâtiment, j’hésitai un long moment quant à savoir comment m’y prendre pour aborder le sujet que je désirais aborder depuis un bon moment déjà. Une fois devant la mission à accomplir, je prenais peur. Pourtant, je savais qu’elle ne me rejetterait pas. J’avais amplement eut le temps de le comprendre par moi-même. Avec lenteur, je pris l’une de ses mains dans la mienne en l’observant un long moment. « Je voulais savoir si je devais prendre un ticket pour être le prochain ou si je pouvais poser une réservation sur toi … ? » Finis-je par lâcher en souriant faiblement en coin et en appuyant mes dires d’un regard taquin. Je lâchai un bref soupir d’envie en détachant ma ceinture pour me pencher vers elle, enfouir une main dans ses cheveux pour maintenir son visage en place et déposer mes lèvres sur la commissure des siennes, restant de la sorte un bon moment. « Je te veux Nastazià. » Ajoutais-je d’une voix douce avant de déposer un tout aussi lent baiser, de l’autre côté de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: You're like an angel [TERMINE] You're like an angel [TERMINE] - Page 2 EmptyMer 11 Jan - 19:49

« Je prends note alors. Tu peux compter sur moi pour te donner une punition digne de ce nom. » Hmpf… Poussant un faible soupire de désir, je plongeais mon regard dans le sien en souriant franchement en coin l’air de rien. Je l’a voulais cette punition ! Rapidement j’en vins a lui faire imaginer une soirée chez moi. Et que avec l’alcool dans le sang, on jouerait à une sorte de cache cache sexuelle qu’autre chose… « Tu sais quoi ? J’attends plus qu’une invitation officielle … » Entrouvrant la bouche je déglutis en hochant la tête sentant mon cœur battre la chamade. Une invitation… il l’aurait, au oui… Puis on en vint a parler de son tableau, encore et encore, et je le poussais de force a aller la voir, parler avec cette fille, il le devait ! « Je le ferai alors. D’une manière ou d’une autre. Tu me donnes vraiment envie de … D’agir, de lui dire, d’aller plus loin. Vraiment … » Souriant en coin je plongeais mon regard dans le sien, persuadée, que c’était moi… J’en avais de plus en plus l’impression… Rapidement j’en vins a parler de mon viol, de cet homme et je fus surprise de voir qu’il voulait rencontrer cet homme. J’étais heureuse de le voir si impliqué, lui tenant la main avec force, je l’encourageais a le tuer, en lui disant simplement que je lui servirais d’alibi et que cet alibi serait sexuel et qu’il faudrait bien entendu s’entrainer… « Hm hm … Tu profiterais pas un peu de cet alibi, pour pouvoir ‘t’entrainer’ à coucher avec moi ? » Léchant rapidement ses lèvres je lui fis un franc sourire colgate en mordant mes lèvres. « Hmpf… Oui ! » Puis je me mis a parler de sa main droite car je l’a lui serré trop du coup je l’a lâché en disant que oui en effet il en aurait besoin, pour … se soulager ! « Ma main ne me sert pas uniquement à cela … Mais oui ce serait dommage. J’en ai vraiment besoin de ce côté-là. » Souriant en coin en baissant un vague regard sur son membre je me mordis les lèvres l’air de rien avant de parler a jouer sur ses genoux, lui demandant de se taire en décrivant mes images en tête avant de lui demander s’il était cap de jouer. « Cap de jouer un de ces jours … » Souriant en coin heureuse de sa réponse, on en vint a parler de la taille des queues, puis des Japonais, puis du fait que je le voyais parfaitement bien sortir avec Une Russe… soit moi… « Toutes les russes sont blondes ? » Plissant le nez a sa question j’hochais la tête pour dire oui, totalement gavée et jalouse de voir qu’il pouvait très bien sortir avec toutes les filles russes s’il le voulait…« Je ne connais pas du tout la culture russe. Tu me donnes des cours ? » Passant faiblement ma langue sur mes lèvres j’hochais doucement la tête pour dire oui mon regard se faisait clairement taquin alors qu’on se mit a parler sexe en sous-entendu. Surtout en concombre avec de la crème, j’en vins a dire qu’il pourrait me donner de sa crème pour que je puisse l’utiliser comme crème nourrissante… « T’as d’autres idées étranges de ce genre ma petite russe ? Je ne suis pas contre hm … Mais c’est assez spécial là. » Riant faiblement un frisson s’empara alors de moi. « Hum… J’en ai d’autre oui, d’autre sexuelle… » puis on en vint a nouveau a parler de la fille au tableau j’en vins a lui dire qu’il devait se montrer patient, et qu’il devait surtout prendre son temps, en fait, je parlais surtout pour moi… En espérant qu’il comprenne le sous entendu… « Je suis patient avec les gens qui comptent pour moi. Je le serai avec elle. Je lui en parlerai. » Je la jalousais… Moi j’étais jalouse de cette fille, même si j’avais l’impression que c’était moi… Rapidement on en vint a parler soirée, et je lui demandais si ça ne posait pas souci qu’il prenne une soirée, au niveau des ventes et s’il serait bien entendu jaloux, si un autre homme s’approchait de moi.

« Je suis mon propre patron donc je bosse quand je veux. Mais je déciderai et te préviendrai à l’avance, t’inquiète pas. Quant à ma jalousie … Je pourrai vraiment devenir mauvais si un type s’approche de toi d’un peu trop près, alors que tu es censée être avec moi. » Souriant de toute dent, j’hochais la tête en sentant des ailes me pousser. QU’il soit donc jaloux je m’en fichais éperdument ! Je le voulais et c’était bien là, tout ce qui comptait. « Soit jaloux Raf, moi ça me plait … » Puis je posais mon pied sur son membre lui demandant si ça l’excitait mais je pris la réponse pour un non, faisant mine de bouder en disant que je me fichais des autres que seul son désir m’importait ! « J’ai dis n’importe quel homme. Ca me concerne donc aussi ma belle russe. » Lui tirant la langue faiblement, je changeais de sujet, pour parler de la fille au tableau, parlant du fait que si ça avait été moi, j’accepterai de sortir avec lui… J’en vins donc à lui demander de but en blanc pourquoi il ne me prenait pas moi ? C’est vrai… J’étais disponible moi. « Qui t’a dit que ce n’était pas dans mes projets ? » mordant ma lèvre je me sentis rougir, souriant en coin. « alors j’attendrai si c’est dans tes projets… » Puis je lui appris que moi j’aimais sa jalousie, j’aimais tout de lui en fait, mais ça autant ne pas le lui dire de suite… Juste la jalousie et que j’accepterais tout cela si nous étions ensemble… « T’es en train de me rendre complètement dingue jolie russe. » Lui lançant un regard taquin, je déglutis longuement en penchant ma tête sur le côté sans rien répondre. Peu de temps après, je courais à la salle de bains ayant mal au ventre, le laissant me prendre dans ses bras pour me calmer. Puis j’en vins a dire, que j’avais été sage et que par conséquent, le père noël passerait donc ! « Je suis sur la liste ? » Pinçant mes lèvres, sans le quitter un seul instant du regard, j’hochais la tête de façon positive l’air de rien. « Oui… » dis-je doucement en souriant en coin, peu de temps après j’embrassais tout son visage pour le laisser se languir, évitant soigneusement ses lèvres. « C’est trop injuste de me faire ça ! » Levant les yeux au ciel je lui tirais faiblement la langue pour le narguer, avant de lui faire comprendre que je le trouvais on ne peut plus beau. Chose qui était vrai. N’importe quelle vierge voudrait de lui. Puis j’en vins a lui dire que je le voulais pour tout. Garde du corps, petit ami, homme, fiancé… Mari… Oui, c’était bel et bien ce que je voulais, entièrement. « On dirait que tu me demandes en mariage. » Riant doucement je gardais mon regard dans le sien, sans rien répondre souriant l’air de rien, comme pour lui répondre. Ses baisers sur la commissure de mes lèvres me firent trembler comme jamais, fermant les yeux sous l’afflux de plaisir. Peu de temps après, il me mit sous la douche, ne me laissant pas le choix, tandis que je le pris pour le mettre sous la douche avec moi l’air de rien. Après, j’en vins à dire que je le rejoindrais dans son lit le matin, mais avec tout ce qu’il se mit à me dire, je lui demandais de se taire car j’avais des images en tête, et que je tendrais bien mes fesses, oh que oui… « Et si la punition était de te faire languir ? » Plissant le nez je lui tapotais doucement la joue en lui lançant un regard faussement noir, comme pour lui faire comprendre, qu’il n’avait pas intérêt de faire ça… Ne répondant rien, on en vint à parler du fait que je devais me préserver pour lui. Et j’allais le faire, j’allais rester totalement clean sexuellement pour lui. J’étais prête à le faire… Parce que c’était lui, tout simplement.

« T’as plutôt intérêt de te préserver ma russe. Je veux pouvoir me dire que ce corps divin qui est le tien, est totalement mien et qu’aucun autre homme n’y a posé ses mains, depuis un bon bout de temps. A ce moment-là … Je te ferai vivre la meilleure nuit de toute ta vie. » Riant doucement je fermais les yeux pour me concentrer. Bordel, il n’avait pas le droit de me faire cela… « D’accord ! Cette nuit ma drogue, ça sera toi ! » soufflai-je l’air de rien en souriant en coin. Sortant de la douche, je me séchais puis m’installa dans le lit avant qu’il ne me rejoigne rapidement posant ma robe sur le lit avant que l’on ne parle de ma fille et moi, lui demandant s’il serait prêt à vivre avec une droguée, une fille de trois ans et des crises de larmes sans préciser que les crises venaient de moi… « Il en faut plus pour me faire fuir. » Baissant un faible regard, un sourire s’élargissait sur mon visage. Il me plaisait de plus en plus. Quittant le lit je lui demandais de me fermer la robe chose qu’il fit. Peu de temps après, il me donna ma dose et mon sac, et j’en vins a lui montrer mes poupées, tout en étant dans ses bras au chaud, je me sentais bien là… « Je faisais pareil quand j’étais enfant. Je mangeais le gâteau que venait de sortir ma mère du four, je me planquai le temps de l’engloutir et quand je revenais je faisais l’innocent, malgré les tâches sur mon tee shirt et autour de ma bouche. » Riant faiblement, je levais vaguement les yeux au ciel. De gros mangeurs, voilà ce qu’ils étaient, lui comme ma fille… « Hm … Si les placards de chez toi sont bien remplis, il y a de fortes chances pour que je l’aide à les vider. » Plissant le nez, je tournais un regard vers lui avant de rire faiblement. « Ok… Je flippe de te la présenter… Faudrait pas que tu l’encourage ! vilain ! » soufflai-je pour le taquiner plus que de raison, lui donnant un faible coup d’épaule l’air de rien. Rapidement j’appris qu’il ne pouvait plus se passer de moi, chose que je pris a cœur en lui disant que je lui présenterais ma fille et qu’elle ne pouvait être accro a lui, tout comme sa mère, soit moi… « Je ne peux plus me passer de toi. Comment je le pourrai ? Hey ça veut dire que t’es accro à moi ? » Souriant en coin en lui lançant un regard taquin j’interceptais son regard…. Amoureux ? Est-ce que c’était bien cela ? Je ne savais pas, mais j’aimais ce regard… Oui j’aimais terriblement même ! « Ça veut dire ce que ça veut dire Rafaello… Souviens-toi de ma phrase... » soufflai-je doucement avant de le laisser poser son pouce sur mes lèvres pour m’embrasser. Seul son pouce nous empêcher de nous embrasser, mais le geste était là, et ça voulait tout dire à mes yeux. Peu de temps après, je lui demandais s ça le gênait de me ramener. « Au contraire. Ça fait un peu plus de temps rien que tous les deux. » Mordillant lentement mes lèvres j’hochais faiblement la tête de façon positive pour dire que je pensais comme lui avant de le suivre dans le couloir. Rapidement je vins lui sauter dessus pour enrouler mes jambes a sa taille l’air de rien avant de lui dire qu’on prenait bien évidemment les escaliers. « Pourquoi avoir choisi les escaliers plutôt que l’ascenseur, si c’est pour que je te porte ? » Souriant en coin, je restais quelque peu silencieuse, en serrant un peu plus mes jambes à sa taille l’air de rien. « Tu sais quoi ? Bizarrement ça me donne encore plus envie de parler. »

Souriant franchement cette fois, j’inspirai profondément son odeur m’enivrant longuement de cette fragrance si délectable. Sans rien répondre, je passais une de mes mains sous son haut pour le caresser tout en mordillant longuement le lobe de son oreille. Pure provocation de ma part j’en étais consciente. « C’est pas du jeu …. » Riant faiblement comme toute réponse, je me redressais lentement avant de lui susurrer à l’oreille qu’il devrait sincèrement poser ses mains sur mes fesses puisque ma robe se relevait. Sentant ses mains sur ms cuisses, les caressant avec lenteur pour aller vers mes fesses, je le laissais faire en frissonnant de plaisir. « Comme ça ? » souriant en coin je mordis son oreille pour toute réponse en grognant l’air de rien avant de lui dire que mes jambes étaient entrelacées à sa taille. Certes de dos, mais c’était un bon début non ? « Je suis sûr que c’est le rêve de tout homme de sentir tes longues et délicieuses jambes autour de leur taille. Et je trouve que c’est un excellent début. » Souriant faiblement j’enfouissais mon visage dans son cou en haussant rapidement les épaules. « Je m’en fous des autres Rafaello… » Murmurai-je doucement pour qu’il comprenne que c’était lui qui m’importait et personne d’autre. Une fois les escaliers descendus, il me posa devant sa voiture, quelque peu luxueuse avant d’ouvrir la portière pour me laisser passer. M’installant rapidement, je m’attachais avant de le regarder s’installer a son tour et mettre le contact pour partir rapidement. « Je te laisse m’indiquer le chemin. » Hochant doucement la tête, je lui indiquais rapidement le chemin parlant un peu de tout pendant le trajet, me sentant totalement à mon aise, et autant dire que c’était parfait. Une fois garée devant mon immeuble, je le laissais se détacher pour s’approcher de moi, sa main se glissant alors dans mes cheveux, sentant ses lèvres contre la commissure des miennes. « Je voulais savoir si je devais prendre un ticket pour être le prochain ou si je pouvais poser une réservation sur toi … ? » Me figeant sur le coup, j’entrouvris la bouche, plongeant mon regard dans le sien. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise cela de but en blanc. Et la façon dont il venait de me le dire, fit battre mon cœur comme jamais. J’avais envie de crier qu’il pouvait prendre tous les tickets, toutes les réservations, je le voulais ! Il n’y avait personne dans ma vie, personne qui me courraient derrière, et même si c’était le cas, je ne les voulais pas, je le voulais lui ! Son regard taquin, me fit frissonner, souriant à mon tour en lui lançant un regard on ne peut plus amoureux. Serrant sa main de la mienne j’entrelaçais nos doigts l’air de rien, caressant son poignet de mon pouce. Le voyant détacher sa ceinture, je me redressais faiblement passant rapidement ma langue sur le bout de mes lèvres. Ce penchant vers moi, je fixais longuement ses yeux avant de baisser mon regard sur ses lèvres. Divine tentation, suprême mort… Mes yeux se fermèrent lorsque je sentis sa main dans mes cheveux me tenant plus ou moins la tête, comme pour éviter que je ne fasse quoi que ce soit. Il voulait être le maitre, il voulait avoir le choix et dominer la situation. M’embrassant sur la commissure des lèvres, je cru défaillir sous le coup. « Je te veux Nastazià. » Frissonnant longuement en sentant son souffle sur mon visage, je me mis à déglutir avec difficulté. C’était… On ne peut plus bizarre et excitant. Ses lèvres allant embrasser l’autre commissure de mes lèvres, je me sentis mal tout à coup. Ma tête tournant, j’inspirais longuement comme pour me donner du courage. Du courage pour ? Pour lui dire que je le voulais ? Oui, il m’en fallait, même si j’étais une fille sans tabou, oser dire à l’homme que… J’aimais ? Est-ce que je l’aimais réellement ? Rafaello m’attiré comme jamais… Je ne connaissais pas l’amour, mais je savais pertinemment qu’avec lui, j’étais prête à faire un bout de chemin, tout mon chemin, ma vie… Je serais capable de tout, je me connaissais, je savais de quoi j’étais capable ! Passant ma main libre, sur sa joue, je l’a lui caressais longuement fermant lentement les yeux sans bouger le visage. Ma main montant dans ses cheveux, je les lui fourrageais lentement en lâchant un bref gémissement de bien-être. « Prend tous les tickets… Pose la réservation… Prend tout ce que tu voudras Rafaello…Je t’attendrais, quand tu seras prêt, je serais là… » soufflai-je doucement sans le quitter un seul instant du regard. C’était bien trop beau pour être vrai, et pourtant diable, ça l’était ! Soupirant longuement en frottais lentement mon nez contre le sien déposant un doux baiser entre ses lèvres et celui-ci. Me détachant lentement sans le quitter du regard je frottais lentement mon nez au sien en fermant les yeux. « J’attends ton appel, ton sms… Ce que tu veux, mon italien… » Soufflai-je en quittant alors rapidement la voiture. Le regardant partir, je soupirais lentement avant de rentrer chez moi, seule.
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