Aujourd'hui, c'était une journée bien calme, ce qui est très rare. D'ailleurs, je m'étais permisse de prendre ma pause plus tôt que prévu. J'avais envie de manger dans un bon restaurant en compagnie de mon cher collègue. Cela faisait 7 ans que je travaillais avec lui, il est bien évidant qu'il connaissait tout sur ma vie, et moi la sienne. Nous ne nous cachions strictement plus rien, et d'ailleurs, on ne pouvait même plus gâcher nos mals êtres sans que l'autre le remarque. Bon, il était beaucoup plus jeune que moi, ce qui est dommage, mais, je le considérais comme mon meilleur ami, le seul sur qui je peux compter, et a qui je peux faire confiance. Parce que oui, malgré que je travaille dans une agence assez secrète, je n'avais pas confiance à certains de mes collègues et notamment, à ce cher Leroy J. Langston. Il avait failli me mettre sur le dos, un meurtre que je n'avais même pas commis. Finir ma vie dans une prison, je préférerais encore plus qu'on me fusille sur place que d'aller là-bas où je risquerais de ne pas me faire que des amies. Il est vrai que j'ai un sale caractère, et que je n’arrive pas à garder ma langue dans ma poche - combien de fois, je n'ai pas failli recevoir une poire en plein visage. Dès fois, être une femme, c'est un bon avantage quoique, il y a quelque hommes qui n'a pas été éduqué de cette façon, et qui connaissent pas le respect de la femme.

Alors que j'avais dîné avec mon collègue, que je lui suggérai de nous rejoindre un peu plus tard. J'avais quelque truc à faire, et je n'avais pas trop envie qu'il vienne avec moi dans les rayons pampers. Radley allait bientôt avoir deux ans dans un mois, mais, par précaution, je lui en mettais pour la nuit. Mon petit ressemblait fort à son père, mais j'espérais juste qu'il n'allait pas avoir le même caractère que lui, ni même le mien. D'ailleurs, un mélange de nous deux, j'ignorais totalement ce que cela donnera, mais j'avoue que cela est tendant de voir le résultat.

Je revenais du magasin du coin avec le sac en plastique à la main que je vis de loin, un homme dont j'ai eu affaire, il n'y a pas si longtemps que cela. Ce cher petit blondinet. Je m'avançais vers lui, tout en ajoutant: «Lieutenant» Pour son jeune âge, il avait de quoi être fière surtout ces parents. Ce n'est pas tous les jours qu'on voyait un lieutenant de cet âge. Si c'était une femme, on aurait compris directement ou alors, il était peut-être gay? Sous cette pensée, je souriais bêtement. Il n'avait pas l'air d'un gay, mais bon, les apparences sont souvent trompeuses.

Cependant, un truc m'énervait plus qu'autre chose, c'était son tutoiement. GEMMA «Hmmm qu'est-ce que je vous veux? Te piquer encore un dossier peut-être? » Dis-je pour le taquiner un peu. Même mon fils arriverait à lui prendre son affaire, tellement qu'il se laissait marcher sur les pieds. Je souriais de toutes mes dents blanches et j'ajoutais «La barbe vous va a ravi, lieutenant»