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Sephora&Gabriel •• Please forgive me

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MessageSujet: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyMer 18 Juil - 11:14



✖ Sephora & Gabriel ✖
« Please, forgive me »

Elle ne m’avait pas répondu. Devais-je prendre cela comme une autorisation à venir chez elle ou laisser tomber jusqu’à ce qu’elle soit de meilleure humeur ? Je savais que ma décision était prise depuis qu’elle était partie de la terrasse du café. Le hic c’est que je connaissais son sale caractère et je rigolais à moitié quand je lui avais demandé par sms de ne pas m’accueillir avec une batte de base-ball. Sephora où l’art d’être douce tout en étant une véritable tigresse. Je l’adorais, cette femme avait réussi l’impensable : devenir indispensable à ma vie. Elle était ma bouffée d’oxygène quand je perdais pied même si cela arrivait de moins en moins souvent. Il faut dire que je commençais doucement à aller mieux. Doucement mais sûrement dirions-nous. Toutefois, cela ne résolvait pas du tout mon problème actuel : présenter mes excuses. Comment diable allais-je faire alors que j’avais toujours clamé que présenter ses excuses était un signe de faiblesse ? Je partais du principe que reconnaître ses torts était quelque chose de sage mais s’excuser.. Non ! Il y avait une nuance et clairement chez moi, elle était très grande ! Je pouvais toujours essayer d’enfoncer sa porte si elle refusait de m’ouvrir mais quelque chose me souffla que cela ne soit pas une bonne idée. Un collègue toqua à ma porte pour m’apporter un dossier important pour mon article quand l’illumination me prit : « Hey… Qu’est-ce que tu ferais pour te faire pardonner d’une femme ? Du moins assez pour qu’elle t’ouvre la porte de son appartement ? » Lui demandais-je sérieusement. Je me foutais de passer pour un asocial amputé de la moindre notion sociale, je voulais simplement que ma princesse me laisse une chance de discuter avec elle. « Et bien tu peux lui offrir des fleurs ou des chocolats, les nanas en raffolent ! » me répondit-il l’air de dire que c’était pourtant très simple. Ouais, simple pour eux pas pour moi. Mon rapport avec les femmes étaient très limité : relation purement physique. Je ne connaissais rien au couple et encore moins au couple de longue durée. J’avais passé huit années de ma vie dans la violence et j’avoue qu’au fil du temps, j’avais revu mes priorités. Je n’étais pas fait pour l’amour et la vie de famille et tous ces trucs. Pourtant, pour Sephora, j’étais prêt à faire un effort pour ne pas perdre son amitié. Aussi, sans dire merci ni rien, j’attrapais ma veste et sortit en trombe de mon bureau direction le premier fleuriste et chocolatier du coin.

Une demi-heure plus tard, j’avais rempli la mission : chocolat. J’avais l’air très con avec ma boîte de chocolat praliné. Des douceurs pour faire fondre le cœur d’une femme m’avait dit la commerçante devant mon air éberlué. A l’entendre et à la voir surtout avec son attitude aguicheuse, je crois bien qu’elle aurait aimé me plonger dans du chocolat et me lécher ensuite. Si elle avait eu trente ans de moins, j’aurais peut-être considéré la proposition autrement qu’avec un frisson d’horreur. Là où cela se corsa, c’est arrivé chez la fleuriste. Une femme d’une trentaine d’années où en sentait toute la passion qu’elle avait pour son métier. « Bonjour.. il me faudrait un bouquet de fleurs pour une amie.. » Demandais-je mal à l’aise. La vendeuse sembla lire en moi, ce qui me mit encore plus mal à l’aise. Si c’est pour déclarer votre amour, je vous conseille des roses rouges…mais si c’est pour simplement demander pardon à une femme qui vous tient à cœur.. je crois savoir quelle fleur, il vous faut monsieur ». A peine m’avait-elle dit cela qu’elle alla s’enfermer dans l’arrière-boutique. Un quart d’heure plus tard, elle revenait avec une composition de : chèvrefeuille, de violette, et de pivoine. « Si votre amie connaît le langage des fleurs alors elle sera comblée par cette composition » me dit-elle en me tendant le bouquet une fois que j’ai réglé le tout. Je ne sais pas pourquoi mais je ne lui ai même pas demandé ce que cela voulait dire. Elle semblait si bien lire dans les gens que pour la première fois, je fis confiance à une inconnue.

Le bouquet à la main, la boîte de chocolat dans l’autre, je me hâtais d’aller chez Sephora… Il me fallut encore un quart d’heure avant de sonner à sa porte, glissant le bouquet entre elle et moi au cas où qu’elle veuille regarder dans le judas. J’espère que mes efforts lui donneront envie de m’ouvrir car ce n’est pas tous les jours que je faisais preuve de « tendresse » et de « sociabilité ».




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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyJeu 19 Juil - 15:36

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Depuis son altercation avec Calliopé au café, Sephora n’avait pas revu le beau Gabriel qui n’était autre que son meilleur ami. Elle s’était rendue compte qu’en fait son meilleur ami avait aussi des liens proches avec celle qui n’était pour elle qu’une journaliste idiote. En effet, Sephora était chargée d’une affaire dans lequel son client voulait un simple démenti de ce qui avait été dit dans un article du Times écrit pas la blondinette, celle-ci ne voulant pas, l’affaire avait pris une ampleur qu’elle n’aurait jamais du prendre et la brunette avait tenté tant bien que mal de lui faire comprendre qu’il était plus sur pour elle de publier un démenti de son plein gré plutôt qu’elle soit forcée de le faire. Rien n’avait pu faire changer d’avis cette blonde et au final, alors que Sephora avait interpelé Calliopé à un café alors qu’elle semblait attendre quelqu’un c’était Gabriel qui s’était pointé et le jeune homme avait tenté de calmé l’avocate en prenant la défense de l’autre. Bien sur il n’y était pas parvenu car Sephora détestait qu’on aille à son contraire surtout lorsqu’elle avait raison et qu’elle agissait pour le bien d’une personne, elle avait donc laissé les deux idiots parler ensemble et elle était partie, la boule au ventre. Depuis ce jour, elle n’avait pas revu Gabriel et ne lui avait pas reparlé alors que d’habitude ils s’échangeaient quotidiennement des messages ou s’appelaient. Elle était blessée, vexée qu’il ait pris la défense de cette pouf sans même chercher à comprendre qu’elle voulait lui dire. Aujourd’hui, elle n’avait rien à faire et même si il faisait beau et chaud dehors, la jeune femme n’avait pas envie de sortir, ce serait donc une journée télé dans une tenue décontractée pour ne pas dire en ce qui lui servait de pyjama, un petit short et un débardeur. Les bonbons à côté d’elle à portée de main et la télécommande dans l’autre main la jeune femme allait de chaine en chaine lorsqu’elle reçut un sms. Elle vit rapidement s’inscrire le nom de Gabriel et lu le message. Elle lui répondit pensant être clair mais le jeune homme renvoya plusieurs messages jusqu’à ce que la brunette en ayant marre, arrête de répondre. Il voulait passer ? Et bien il allait être reçu, non plus sérieusement, ne lui ayant pas répondu, Sephora ne pensait pas que son meilleur ami allait venir à l’improviste comme ça, elle resta donc dans son canapé lorsqu’une petite demi heure plus tard la sonnette se fit entendre. La jeune femme se dirigea donc vers celle-ci et regarda par le petit trou dans la porte pour voir qui s’était. Aucun visage à l’horizon juste un gros bouquet de fleurs, Sephora le sourire aux lèvres sourit donc pensant que c’était un livreur qui venait lui apporter. Elle ouvrit donc et vit derrière la porte son meilleur ami qui était venu avec un bouquet en personne. Ne pouvant plus lui refermer la porte au nez elle ouvrit la porte se cachant un peu derrière elle n’étant pas en tenue pour recevoir. C’est sur un ton assez froid qu’elle l’accueillit. « Ah Gabriel…» Lorsqu’elle appelait les gens par leur prénom alors que d’habitude elle leur donnait un petit surnom cela ne laissait présager rien de bon mais le jeune homme s’aventura quand même dans l’appartement. « Je ne t’attendais pas et je ne suis pas vraiment en tenue pour te reçevoir donc bon… Mais c’est bien d’être passé avant d’aller à ton rendez vous ! Elle va être gâtée la demoiselle !! » Sephora s’était retenue de lui demander si c’était Calli qu’il allait gâter comme cela mais cela lui brûlait les lèvres. Elle n’avait pas vraiment envie de rire à ce moment là et elle referma la porte attendant sa réponse, ne pensant pas du tout qu’il avait pu sortir le grand jeu pour elle. Après tout, ils étaient juste amis, elle ne voyait pas pourquoi tout cela qui ressemblait plus à un truc de couple, serait pour elle.

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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyJeu 19 Juil - 19:26



✖ Sephora & Gabriel ✖
« Please, forgive me »

Je me trouvais devant la porte de son appartement et le trac m’envahit complétement. Il faut dire que devant ce petit bout de femme, j’étais totalement démuni car elle faisait appel à une partie de moi que je ne pensais pas posséder. Je me souvenais comme si c’était hier de notre rencontre puis des mois écoulés. Auprès d’elle, j’avais appris à sourire même à rire et à me sociabiliser. Sephora avait fait de moi un homme plus ou moins civilisé, juste de quoi pouvoir être avec elle. Elle ne demandait que peu de choses en retour mais j’avais toujours fait en sorte de ne jamais lui faire perdre son si joli sourire. Mission ratée ! A moi de réparer les dégâts. Qu’est-ce qui m’avait pris ce jour-là de me mettre entre les deux femmes ? Certes, je les adorais chacune à ma manière mais visiblement, ce n’était pas le cas pour elles. Le problème c’était que Calliopé était ma protégée au journal et je me devais de prendre sa défense même si elle avait tort sur la manière de faire. Bordel, je comprenais pourquoi les gens ne mélangeaient jamais le cul et le boulot bien que techniquement je ne le faisais pas. L’amitié était-elle prise en compte dans cet adage ? Parce que si ce n’était pas le cas, autant le faire de suite ! J’étais donc devant sa porte, comme un con avec mon bouquet de fleurs et mes chocolats, cherchant le courage d’affronter la bête. Je ne voulais pas perdre Sephora, c’était presque vital, comme une réaction bestiale. Je le sentais dans mes tripes, mon instinct me le criait alors je me devais d’agir. Je sonnais à la porte. Je fus accueilli avec un grand sourire resplendissant qui se fana bien vite quand elle prit conscience de ma personne. Blessé ? Oui, je l’étais. C’était bien l’une des rares fois où elle me témoignait de l’hostilité aussi flagrante. Toutefois, j’étais prêt à tout pour qu’elle me pardonne même si, je me demandais encore ce que j’avais réellement à me reprocher. A la base, j’avais quand même rendez-vous avec Calliopé donc, je n’étais pas le cheveu sur la soupe comme dirait l’expression. « Hey.. » rétorquais-je doucement à son « Ah. Gabriel ». Je n’aimais pas son ton, j’avais l’impression de n’être qu’un étranger pour elle. Bordel, elle ne pouvait pas tirer un trait sur notre amitié comme ça !

Puis, elle me parla de rendez-vous et je fronçais les sourcils. Quel rendez-vous ? Mais de quoi elle parlait alors que je pénétrais son appartement. Je fis un petit tour d’horizon de ce lieu que je connaissais depuis déjà quelques mois. Il me parut nettement moins chaleureux qu’en temps normal et je me fis la réflexion qu’il manquait justement la Sephora Touch. « De quoi tu parles ? Je n’ai pas rendez-vous et encore moins avec une femme. » Répondis-je après un petit temps d’arrêt. En moi-même je pensais que mon collègue m’avait raconté des conneries avec son histoire de fleur et de chocolat. Maladroitement, je lui tendis le bouquet et la petite boite de chocolat tout en me raclant la gorge. « C’est.. hum.. c’est pour toi princesse. » Bordel que j’avais l’air con comme la lune à lui tendre ces trucs. « C’est..pour faire te faire plaisir.. On m’a dit que les femmes aiment les fleurs et les chocolats donc je voulais enfin tu vois. » Ajoutais-je en me passant une main sur la nuque, réellement embêté. Elle ne pouvait pas ignorer que j’avais réellement fait des efforts cette fois-ci. « Ecoute Sephora, je suis dé..désolé si je t’ai blessé d’une quelconque manière la dernière fois avec Calli. Je m’attendais ni à te voir, ni à vous surprendre en pleine guerre ouverte. Je vous apprécie énormément toutes les deux et je ne voulais pas que tu partes fâchée et encore moins que tu le restes. Tu me manques princesse, tu manques à ma vie… Merde, ça fait à peine quelques jours que je ne t’ai pas vu et je ne trouve plus les mots. Tu sais que je ne suis pas doué pour m’exprimer mais si tu ne veux plus me parler sache que je te laisserai tranquille même si je ne comprends pas où j’ai pu merdé dans l’histoire. » Soufflais-je sur la fin tout en enfonçant mes mains dans les poches de mon jean. Et maintenant, je devais faire quoi ? J’avais offert mes trucs, déballé ma vie comme la chocolatière m’avait dit de faire, et maintenant ? Je devais faire quoi ?!





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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyJeu 2 Aoû - 14:44

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La brunette n’était pas rancunière en général non mais parfois cette caractéristique enfermée bien profondément en elle ressortait et cette fois-ci, concernant Gabriel elle était de sortie. Elle n’était pas rancunière juste parce qu’elle était vexée non loin de là. Dans cette situation, elle était surtout déçue, déçue de celui qui était son ami le plus proche. Elle se demandait bien comment un ami aussi proche pouvait apprécier deux femmes aussi différentes l’une de l’autre, deux femmes qui en plus se détestaient, elle se demandait aussi comment il avait pu prendre la défense d’une simple collègue car c’était bien ce qu’elle était pour lui à comparer de sa meilleure amie. Les garçons, elle ne les comprenait décidément pas du tout, ou alors ils avaient bien changé depuis sa dernière relation sérieuse, et la seule en date, à savoir celle avec Conrad qu’elle avait retrouvé il y a peu. Bref, elle était tellement déçue qu’elle n’avait plus envie de le voir, que la dernière discussion qu’ils avaient partagée avec Calliopé lui était restée en travers et donc qu’elle ne ferait pas le premier pas vers lui. Elle laisserait passer du temps avant de lui reparler et encore il faudrait que le destin soit bien fait car elle n’irait pas à sa rencontre, elle attendrait qu’ils se croisent ou quelque chose du genre. Oui enfin le temps elle ne l’avait pas finalement puisque c’était bien Gabriel en personne, les bras bien chargés qui venaient de sonner à sa porte et qu’elle avait fait entrer chez elle. Elle l’aurait bien laissé à la porte oui car elle n’avait rien à lui dire mais elle avait été bien élevée alors elle ne pouvait pas faire cela et puis elle restait blessée et voulait avoir des explications. La jeune femme souffrait plus qu’elle ne le pensait d’avoir été mise à l’écart de la discussion, d’avoir été seule contre eux deux, un peu humiliée. Elle ne savait pas pourquoi mais c’était ainsi. On ne choisit pas ses réactions. Sephora qui était sur la défensive face à cette visite lui demanda si il n’avait pas un rendez-vous ou quelque chose du genre du fait qu’il ait des fleurs et des chocolats mais il lui répondit bien vite que c’était pour elle. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, il la faisait rire, si il avait vraiment acheté tout cela pour la récupérer il était fou car il n’y avait surement pas besoin de ça mais elle prit quand même le tout en cachant son sourire et en lui disant tout simplement, afin qu’il ne croit pas qu’il avait tout gagné avec ses chocolats et son bouquet. « Merci. Il ne fallait pas… » La face cachée de Sephora était bel et bien un iceberg, elle pouvait être chaleureuse, sociable, généreuse et tout ce qui s’en suit mais elle pouvait être aussi un vrai glaçon, s’enfermer dans la glace, une glace très difficile à percer. A peine avait-elle mis les fleurs dans un vase et posé les chocolats que Gabriel s’expliquait un peu. Elle l’écouta attentivement en regardant ses chaussures puis elle releva la tête plus fière que jamais. Elle allait bien lui faire comprendre qu’elle n’avait pas apprécié du tout son comportement. « Fachée ? C’est le moins que l’on puisse dire ! C’est fou ça de prendre parti dans une discussion alors que tu ne connaissais pas le sujet de la discussion ! Cette fille est une peste, elle est une journaliste médiocre qui invente des choses pour se faire connaitre mais crois moi bien, elle ne durera pas longtemps dans son métier puisqu’elle veut jouer à cela ! J’étais là juste pour la résonner lui dire de publier un démenti que ça serait beaucoup moins risqué pour sa carrière et l’autre elle s’est mise à m’agresser, elle comprend rien à ce que je lui explique… Et toi tu prends parti pour une fille comme ça et tu l’apprécies ? Je ne suis pas comme elle moi hein alors je me demande bien comment on peut l’apprécier elle, et m’apprécier moi et surtout si tu dis m’apprécier et me connaitre je me demande bien pourquoi tu n’as pas pris ma défense ! » C’était bien cela qui lui était resté dans la tête, il n’avait pas pris sa défense, il avait préféré la défendre elle, elle qui avait tort en plus de cela. Sephora ne releva pas le reste, elle ne savait pas quoi dire. Elle avait envie de se jeter dans ses bras, des bras de nounours qui la rassurait mais elle avait aussi envie de lui en mettre une. Elle resta donc là, sans bouger attendant de voir ce qu’il avait à répondre. La brunette s’attendait à tout, alors elle tentait de rester le plus calme possible. Au fond d’elle, elle savait bien que c’était sa jalousie qui parlait là, mais elle se demandait bien pourquoi elle pouvait être si jalouse.

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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyMer 29 Aoû - 15:11



✖ Sephora & Gabriel ✖
« Please, forgive me »

Ce n’était pas la réponse que j’attendais mais c’était déjà mieux que rien essayais-je de me convaincre tout en guettant un signe de reddition de sa part. Néanmoins, elle restait fermée et mon cœur se serra sous ce constat. Je ne voulais pas la perdre, elle m’était trop précieuse pour la perdre aussi bêtement. Doucement une conviction s’insinua en moi : je n’étais rien sans elle. En la rencontrant, en me laissant entrer dans sa vie, elle m’avait donné un but. Elle était tout ce que j’étais de bon dans cette foutue vie. Elle avait amené la lumière dans mon existence terne, elle était à la fois mon amie mais aussi mon rempart contre ma propre folie seulement j’avais pensé que c’était acté et que je n’aurais pas à m’abaisser pour elle. C’est donc en toute humilité que j’exprimais maladroitement mes excuses pour ce crime dont je n’arrivais pas saisir les nuances. Je n’avais jamais été doué pour les rapports humains. Je crois même qu’on avait oublié de m’inculquer certaines notions vitales à l’être humain pour interagir en société. J’étais un animal sauvage pas un chat de salon et vivre parmi les miens m’était très difficile mais pour elle, j’étais prêt à bien des sacrifices sauf le sien. C’est pourquoi, pour la première fois de ma vie, je présentais des excuses sincères, que je me mettais à nu. C’est alors qu’elle me parla de cet épisode avec Calliopé, qu’elle m’expliquait qu’elle avait été blessée par ma conduite. J’avoue que ce jour-là, tellement largué par leur guéguerre, je n’ai pas réfléchi à mes propos ni même à mon comportement. Machinalement, je lui répondis : « Calliopé est une personne qui se cache derrière son arrogance et qui se désespère de prouver sa valeur. Je sais qu’elle peut être insupportable mais c’est mon amie et je l’apprécie même si je ne cautionne pas son comportement. Le monde du journalisme est rempli de requin, si tu montres ne serait-ce qu’un signe de faiblesse, tu te fais bouffer et c’est pire si tu es une femme. Il en va de même dans ta branche mais je n’aurais pas dû agir ainsi avec toi et je suis désolé de t’avoir blessé »

Doucement, comme pour ne pas la brusquer ou l’effrayer, je m’approchais d’elle jusqu’à poser mes mains sur ses hanches pour la rapprocher de moi avec lenteur et tendresse. « Pardonne-moi ma princesse… Nounours se sent seul sans toi tu sais ! » Tentais-je l’humour pour la dérider tout en l’étreignant avec toute la douceur que je pouvais. « Reviens-moi Sephora, je n’aime définitivement pas quand tu es fâchée » murmurais-je près de son oreille. Je ne comprenais pas mon comportement. Jamais je ne m’étais laissé aller à un tel débordement d’affection même avec elle mais pour l’heure, j’avais également besoin de me rassurer. En perdant même l’espace de quelques jours cette femme, je m’étais senti aussi paumé qu’un nouveau-né. Cependant, je refusais d’analyser tous mes sentiments et sensations plus en profondeur. Il y avait comme un blocage au fond de moi que je refusais de faire sauter. Peut-être un instinct de survie ! « Je te promets tous les chocolats et fleurs que tu veux si tu me refais un sourire comme tu sais si bien les faire » proposais-je tout en glissant ma main sous son menton pour le lui relever délicatement et plonger mon regard dans le sien. « Tu me pardonnes ? » demandais-je gravement tout en caressant sa joue de mon pouce, mon autre main, la maintenant tout contre moi, d’une simple pression au creux de ses reins. « S’il te plait Sephora. »

Hrp : désolée pour le délai de réponse :/

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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyMer 12 Sep - 23:21



Etait il vraiment venu lui dire simplement qu’il appréciait Calliopé? Etait il venu tenter de la faire changer d’avis sur la blonde alors que Sephora ne l’avait pas jugé avant d’avoir des problèmes avec elle, des problèmes que la blonde avait largement cherchés ? La brunette ne savait pas mais si c’était le cas il allait repasser la porte avec un coup de pied aux fesses pour lui donner de l’élan. « Malgré tout ce que tu me dis, je ne changerais pas d’avis sur cette fille. Je ne me fais pas une réputation dans mon milieu de requin en sauvant de la peine maximum un tueur ou un violeur ou je ne fais pas enfermer un innocent pour un crime horrible alors qu’il n’a strictement rien fait ! Bref, elle est stupide et elle ne se fera pas un nom si je gagne le procès, au contraire je me chargerais de faire sa réputation et d’accentuer son incompétence que tu l’aimes bien ou non ! D’ailleurs autant te dire que même si c’est une amie à toi je m’en contre fou ! » Sephora adorait Gabriel mais elle détestait cette fille, elle voulait donc bien lui faire comprendre qu’elle n’avait plus envie de parler d’elle et qu’elle ne voulait pas qu’il lui vante toutes ses qualités, ce n’était pas la peine, elle réussirait à tout transformer en défauts ! Une fois la mise au point faite, Sephora se laissa attendrir par les mots du jeune homme. Il pouvait être tellement mignon et affectueux lorsqu’il le voulait, c’était aussi pour cela qu’elle n’avait pas compris qu’il se retourne de la sorte contre elle lorsqu’elle avait fait face à Calli. Elle le laissa la prendre dans ses bras et s’y blottit. Elle ne put s’empêcher de rigoler lorsqu’il lui avoua qu’il lui offrirait tous les chocolats et toutes les fleurs du monde si elle lui souriait. Elle éclata de rire le serrant un peu plus fort dans ses bras. « Si tu m’offres trop de chocolats c’est moi qui vais ressembler à un nounours alors évite Gab parce que tu sais que je ne pourrais pas me retenir ! » La jeune femme se calma quelque peu et garda son sourire afficher sur ses lèvres lorsqu’il lui caressa tendrement la joue en lui demandant si elle lui pardonnait. La réponse, il la connaissait déjà mais ils n’avaient jamais du se fâcher de la sorte alors il avait surement du avoir assez peur d’avoir gâché ce qu’il y avait entre eux. « Bien sûr que je te pardonne ! Je ferais quoi sans toi dans ma vie ? » L’avocate brune lui avait dit cela en le regardant bien dans les yeux et elle accompagna sa phrase en déposant un léger baiser sur le coin des lèvres du jeune homme. Ce qui lui prenait ? Elle ne savait pas, cela s’était fait au feeling et Gabriel réagirait bien comme il le voudrait. Après cela, elle se recula pour reprendre la place qu’elle avait auparavant lorsqu’il lui caressait la joue et elle laissa son regard noisette planté dans le sien. Ce qu’elle attendait, elle ne le savait pas vraiment tout comme ce qu’elle voulait faire, c’est pour cela qu’elle se contentait d’attendre un signe de Gabriel, un geste.


Dernière édition par Sephora M. Neil-Douglas le Dim 16 Sep - 10:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyVen 14 Sep - 19:43

« D’accord.. Etablissons une règle entre nous si tu veux bien : on ne parle plus de Calliopé, c’est okay ? » Demandais-je pour apaiser la colère de ma princesse que je sentais revenir au pas de charge. Décidément, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait car depuis que je l’avais rencontré, on en avait eu des disputes car je n’étais pas facile à vivre. En fait, j’étais même doté d’un sacré mauvais caractère mais Sephora n’en restait pas en reste. Nos deux personnalités aidant, il nous était déjà arrivé de nous chamailler mais je sentais que cette fois-ci, le problème était plus profond. Trop profond pour que je ne veuille m’y attarder. Ma thérapeute m’accuserait une nouvelle fois de fuir les problèmes mais j’avais appris à écouter mon instinct. Hors, à cet instant, il me faisait grandement comprendre qu’il valait mieux que je ne quitte cet appartement. Au plus vite. Cependant, mes pieds refusaient d’avancer loin d’elle, comme guidés par une force inconnue. Cette volonté inconsciente de rester près de cette femme serait ma perte mais pour l’heure, je n’arrivais pas à m’y soustraire. Je ne voulais pas non plus. A la place, je fis tout pour me faire excuser allant même jusqu’à lui proposer tous les chocolats de la terre. Offre qu’elle déclina avec le sourire « A mes yeux tu resteras toujours ma princesse, tu le sais bien » lui répondis-je en souriant. Toutefois, je n’étais pas encore certain qu’elle m’eut complétement pardonné. J’avais ce besoin viscéral de la toucher, d’entendre sa voix, ses mots qui libérait mon être de toute cette tension. Jamais je ne m’étais senti autant sur la corde raide qu’à cet instant présent. Je comprenais mieux l’expression : être pendu aux lèvres de quelqu’un. Puis, elle prononça enfin les mots qui firent voler toute sensation de mal à l’aise. Elle me pardonnait ! Tout était magnifique dans ce bas monde, ma princesse était revenu, nounours avait retrouvé le goût de sourire. Enfin pas trop, j’avais une réputation à tenir. Néanmoins, la suite ne se déroula pas comme je l’avais prévu ni même espéré. Lentement, Sephora s’approcha de moi, se mettant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser non pas sur ma joue comme à son habitude mais au coin de mes lèvres. Dans son regard, je pouvais comme y lire une sorte d’attente mêlée à une incompréhension comme si son geste lui échappait totalement. Quoi qu’il en soit, ce touché, ce presque baiser m’avait retourné comme aucun autre ne l’avait fait. « Sephora » murmurais-je d’une voix rendue rauque par l’émotion. Je ne contrôlais plus rien ni mes pensées, ni mes sensations et encore moins mes gestes. Toujours cette force ! D’où venait-elle ? Bonne ou mauvaise ? Aucune idée. La seule chose que je pouvais voir, c’était Sephora et son regard chocolat mais aussi ses lèvres si tentantes. Bordel, avais-je bien pensé qu’elle avait des lèvres tentantes ? Apparemment oui. C’était bien la première fois en huit mois que je pensais ainsi à elle. Du moins consciemment devais-je bien me l’avouer. Puis, sans penser à quoi que ce soit qu’à cette femme dans mes bras, mon visage se pencha vers elle, lentement avant que mes lèvres ne comblent cette distance nous séparant, déposant un baiser des plus doux et tendre alors qu’en moi, commençait déjà à bouillir la force d’une passion inégalée.
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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyVen 14 Sep - 21:29



Tous les deux, ils avaient maintenant un deal: ils ne devaient plus parler de Calliopé lorsqu’ils seraient ensemble. Il y aurait surement des failles parfois mais autrement ils tacheraient de s’y tenir, ce qui n’était pas gagné il fallait bien l’avouer, surtout que même si Sephora acceptait le deal, acceptait de ne plus en parler, ce n’était pas pour cela qu’elle acceptait de la voir roder autour de son meilleur ami. Elle adorait Gabriel, il était à la première place de l’amitié mais il y avait quelque chose en plus, elle ne pouvait pas le nier, elle détestait savoir que cette blonde incendiaire et surtout stupide était dans son carnet d’adresse tout simplement car elle ne lui inspirait pas confiance du tout. Sephora avait seulement peur qu’elle tourne autour de lui, ce n’était surement pas de la jalousie mais plus de la possessivité, et oui pourquoi serait elle jalouse après tout ? Elle se demandait en boucle pourquoi elle réagissait ainsi mais la réponse ne venait pas. Elle pouvait aussi maintenant se demander pourquoi elle avait pardonné aussi facilement à Gabriel l’humiliation qu’il lui avait fait subir face à cette petite garce de journaliste, car oui elle l’avait vécu comme telle, mais ça non plus elle ne savait pas. Face à lui, alors qu’ils ne s’étaient pas vus ni même écrit pendant de long jour, elle ne savait plus grand chose et surtout elle se surprenait à penser et faire des choses bien bizarres. Actuellement elle n’avait qu’une envie c’était l’embrasser alors que cela ne se faisait pas lorsqu’on entretenait une amitié et jamais ils n’avaient dérapé de la sorte, bien sur elle ne le fit mais profita tout de même de l’occasion pour lui déposer un baiser au coin des lèvres, avec ce baiser il ne pouvait plus douter du fait qu’elle le pardonnait et qu’elle avait besoin de lui dans sa vie. Dans sa tête, elle se demandait bien dans quelle case elle avait envie de l’avoir dans sa vie et à ce niveau c’était très flou… Flou jusqu’à ce qu’il ne prononce son prénom et s’empare ensuite de ses lèvres. Elle était très étonnée par cette réaction qu’elle avait sans aucun doute provoquée. Elle ne s’attendait tout simplement pas à ce qu’il réponde favorablement à sa provocation mais là c’était le cas… Il venait tout simplement de l’embrasser, un baiser auquel elle répondit, un baiser qu’elle fit durer un peu plus et un baiser qui devint plus passionné avec le temps. Ils n’étaient pas restés non plus pendant des heures à s’embrasser, mais cela n’avait pas été un petit baiser non plus, c’était le baiser d’un couple content de se retrouver, sauf qu’ils étaient n’était pas un couple, ils étaient seulement deux amis mais pas une seule et même entité. Lorsque ce baiser se termina Sephora s’éloigna légèrement de ses lèvres avant que la fougue ne lui reprenne et qu’elle l’embrasse directement de nouveau et une phrase des plus inattendues sortie de sa bouche. « Je crois que j’attendais cela depuis longtemps… Enfin non ce n’est pas ce que je voulais dire, enfin pas dans ce sens-là, le sens que tu vas penser ! » La jeune femme s’embrouillait les pinceaux, elle était gênait d’avoir embrassé son meilleur ami mais encore plus par ses envies de recommencer. Alors que le rouge lui montait légèrement elle fit volte face et se dirigea vers son petit coin cuisine pour ouvrir le frigo et lui demander. « On boit quelque chose? » Elle n’attendit pas sa réponse pour se servir un grande verre de jus de fraise, elle avait besoin de se rafraîchir et vite après tant d’émotion et puis faire quelque chose lui permettait d’occuper le temps et de ne pas avoir à parler pour s’expliquer parce que vraiment elle ne savait pas quoi dire sur ce qu’il venait de se passer. Si lui avait une explication sur le pourquoi du comment il l’avait embrassé en revanche, elle la voulait bien !


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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptySam 15 Sep - 0:34

Bordel, je perdais la tête ! Qu’est-ce qui m’avait pris de l’embrasser ? Pourquoi cet élan presque désespéré envers cette femme ? Ma meilleure amie ? Pourtant, bien que je luttais intérieurement contre mes propres actes, mes propres émotions, mon corps lui, ne se posait pas de question comme guidé par une autre personne. Je me vis l’embrasser tendrement, elle, répondant à mon baiser à mon plus grand étonnement. Puis, peu à peu, la passion éclata entre nous et notre étreinte se vit totalement métamorphosée. Nous étions plus dans un doux et bel échange mais bel et bien dans une danse aussi sensuelle que passionnée. Je la voulais avec une forme qui me dépassait pourtant j’en avais connu des maîtresses mais jamais au grand jamais un baiser m’avait autant transporté vers d’autres cieux et pire.. Jamais je n’avais eu une faim aussi dévorante qu’à cet instant précis. Mes mains glissèrent sur les hanches de Sephora pour la blottir toujours un peu plus contre mon corps. J’avais tellement besoin d’elle, de la sentir tout contre moi, abandonnée comme je l’étais dans notre baiser. Plus rien d’autre ne comptait comme si nous étions dans notre propre bulle mais elle finit par éclater.. Toute bonne chose à une fin d’après le proverbe. Quant à moi, j’étais aussi paumé que lors de mon arrivée. Pourquoi mon cœur battait aussi vite ? Pourquoi j’étais aussi fébrile devant ce petit bout de femme ? Toujours ces fichues interrogations. Sephora m’avait toujours attirée, je devais bien le reconnaitre car c’était une femme aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur mais nous étions devenus amis et inconsciemment, je n’avais plus songé à elle comme à une de mes vulgaires maitresses. Certes, j’avais beaucoup de respect pour mes partenaires mais il fallait reconnaitre qu’à part le sexe, je ne partageais rien d’autres avec elles. Ni tendresse, ni parole. Or, avec Sephora, c’était tout le contraire. Elle connaissait presque tout de moi, de mes craintes à mes faibles espoirs. Elle connaissait l’existence de Catherine, elle savait que j’étais mort par sa faute. Pourtant, jamais elle ne m’avait jugé, jamais elle n’avait fait un pas vers moi et d’un accord tacite, notre relation n’avait jamais évolué. Elle était ma meilleure amie, rien d’autre car l’ambiguïté n’avait jamais eu sa place entre nous même lorsque nous passions nos soirées enlacés derrière un DVD. Du moins, c’était le cas car ces derniers temps, la donne avait changé. « Je crois que j’attendais cela depuis longtemps… Enfin non ce n’est pas ce que je voulais dire, enfin pas dans ce sens-là, le sens que tu vas penser ! » me confia-t-elle maladroitement.

Aussi perplexe que bouleversé par notre baiser, j’acquiesçais mollement à sa proposition de boire un verre. J’étais paumé mais une chose était sûre : je n’avais jamais été aussi bien qu’avec elle, abandonnée entre mes bras. Déjà, son absence se faisait cruellement ressentir, comme un vide, un froid glacial. Toutefois, je refusais de pousser en profondeur, je me contentais d’avaler l’information comme quoi je désirais comme un fou ma meilleure amie. Alors, je la suivis dans sa cuisine, les mains dans les poches de mon jean, attendant qu’elle se retourne. « Je veux bien une bière si tu as » demandais-je après coup, par lâcheté. Il me fallait du temps pour peser le pour et le contre car je ne voulais pas la blesser ni la perdre mais ce désir devenait presque incontrôlable comme si une porte venait d’être enfoncée. Au moment où elle me tendit la bière, nos doigts se frôlèrent et je frissonnais en plongeant mon regard dans le sien. « Je meurs d’envie de t’embrasser à nouveau Sephora, c’est complétement dingue mais si je ne t’embrasse pas maintenant je vais devenir fou » murmurais-je tout en la forçant à reculer contre le frigidaire après m’être débarrassé de ma bouteille sur un comptoir, une main caressant sa joue et l’autre allant se perdre sur sa hanche.
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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptySam 15 Sep - 14:57



Des bouleversements, il y en avait eu dans la vie de la jolie brune mais des si heureux que celui-là, non. En effet, elle avait connu que les plus tristes, la perte de sa mère, puis de sa sœur jumelle au niveau de sa famille mais aussi la perte de son petit ami depuis trois ans qui était parti en mission humanitaire, autant dire qu’elle en avait connu des choses mais ce qu’elle vivait là, en ce moment même, elle ne le connaissait pas du tout. Elle n’avait connu qu’une fois l’amour dans sa vie et s’était avec Conrad. Leur amitié était passé à l’amour en peu de temps et tout avait été simple, enfin jusqu’à ce qu’il parte, mais à cette époque, elle était jeune, enfin plus jeune que maintenant, et elle ne savait pas ce que cela faisait que de perdre son petit ami et par la même occasion son ami à la base, ce qui n’était plus le cas maintenant. Elle avait déjà vécu cela et elle savait que si elle se laissait aller à nouveau et que Gabriel répondait toujours aussi favorablement à sa provocation, il deviendrait peut être celui qui serait à ses côtés dans la vie en plus de son meilleur ami. Cela revenait à la même chose, si elle le perdait, elle perdrait son petit ami et son meilleur ami ce qui serait bien trop dur. La jeune femme préféra donc fuir en pensant à tout cela, fuir vers le frigo pour lui proposer un verre à boire, c’était très lâche mais elle le fit tout de même, se préserver était sa mission principale et pour le moment, elle devait le fuir pour se préserver même si elle n’avait pas du tout envie de le faire. Lorsqu’il lui répondit qu’il voulait une bière elle fut soulagée se disant qu’il était peut être prêt à oublier tout ce qu’il venait de se passer pour reprendre le cour normal de leur amitié mais non, alors qu’elle se retournait pour lui donner sa bière, elle fut contrainte de reculer jusqu’à se retrouver contre le frigo, Gabriel à quelques centimètres d’elle qui se rapprochait toujours un peu plus pour briser les dernières distances qu’il y avait entre eux. « Des meilleurs amis ne font pas ça Gabriel… On ne peut pas faire ça ! Je ne veux pas gâcher notre amit…» A peine eut elle le temps de terminer sa phrase qu’il s’empara une nouvelle fois de ses lèvres ce qui était ce qu’elle voulait le plus même si il disait le contraire. Elle le fit reculer tout en l’embrassant pour qu’il prenne la direction du canapé qui se trouvait non loin de là et dans un même élan ils s’affalèrent tous les deux dessus. Sephora toujours au dessus qui commençait à passer ses mains sous son tee shirt se stoppa net pour regarder Gabriel dans les yeux. « Gab il se passe quoi là? On est en train de faire quoi ?» Si elle avait du répondre elle-même à la question elle aurait répondu : n’importe quoi mais c’était au jeune homme de répondre pas à elle et elle espérait qu’il ait une autre très bonne réponse.



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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptySam 15 Sep - 18:46

« Des meilleurs amis ne font pas ça Gabriel… On ne peut pas faire ça ! Je ne veux pas gâcher notre amit…» commença-t-elle à me dire mais je ne voulais pas entendre la suite. Pour la première fois de ma vie, je voulais à nouveau ressentir cet élan, cette sensation de chaleur que provoquait ce contact en moi. Je ne comprenais ni ce qui m’arrivait, ni même tout ce qui se passait autour de moi. La seule chose tangible restait Sephora. Cette même femme a m’avoir accordé ce sourire lors de notre rencontre. Elle ne savait rien de moi, ni de mon passé et pourtant, elle m’avait fait une place dans son univers, dans sa vie. Depuis, à mesure que nous avions appris à nous connaître, cette relation s’était renforcée. D’ailleurs, je ne pouvais pas me passer d’elle, de sa joie, de ses mimiques même de ses crises. Seulement, j’étais en train de tout foutre en l’air en cédant à nouveau à la tentation de ses lèvres. Elle avait raison, les amis ne s’embrassent pas. Les amis ne se désirent pas avec l’intention avec laquelle je la désirais. Toutes les fibres de mon corps vibrait à l’appel de la passion alors elles furent comblées quand, sans rompre le baiser, nous nous dirigions vers le canapé pour nous étendre. L’un comme l’autre, nous ne savions pas ce qui nous arrivait. Nous avions eu des chamailleries mais jamais nous n’aurions pensé à les régler sur l’oreiller. Sephora valait beaucoup mieux qu’une rapide étreinte comme une simple maitresse. En temps normal, je ne revoyais pas mes partenaires, elles n’étaient que de passage dans mon existence terne. Le problème est que je ne pouvais me passer de Sephora. Mes caressaient ses hanches, glissant dans son dos, sous son haut tandis que les siennes prenaient la même direction sous mon T-shirt. Plus les minutes s’écoulaient et plus nous nous approchions du précipice… Ce fameux pas entre l’amitié et… l’amour ?! Cette pensée puis l’interruption de ma princesse me ramenèrent sur terre. L’amour, je ne savais plus ce que c’était. Depuis Catherine, je n’avais pas aimé, juste réussi à soulager mon corps. Je ne savais ni ce qu’était une relation sérieuse et exclusive ni même reconnaître l’amour. Sephora méritait mieux que moi mais rien qu’à l’idée qu’un autre homme puisse la toucher, une sourde colère montait en moi. Pour une raison qui me dépassait, je refusais cette éventualité. Au plus profond de moi, un grognement animal rugissait disant clairement : cette femme est à moi.

« Je n’en sais rien princesse, je ne contrôle rien du tout ! » soupirais-je. Peut-être ferions-nous mieux d’arrêter tant qu’il était encore temps. Temps que je pouvais encore calmer mes ardeurs. Aussi, lentement, je me redressais, la faisant descendre de mes genoux pour que nous soyons assis l’un à côté de l’autre sur le canapé. Je me passais une main sur le visage, essayant de récupérer mes esprits. « Je.. » commençais-je en évitant de la regarder de peur de craquer et de reprendre de ce pas ses lèvres. « Je ferais mieux de rentrer chez moi sinon je sais que je te ferais l’amour. » avouais-je. Elle était prévenue. Je n’avais pas dit : je crois ou je pourrais. Non, si je restais une minute de plus, la tentation serait trop forte. Je la voulais ! Toutefois, j’imaginais que nos rapports allaient être tendus dans les jours qui viennent car nous ne pourrions pas oublier ces baisers échangés. Le hic était que je n’avais aucune envie de partir et elle dans tout ça ? Voulait-elle me voir partir ? Dans l’attente, je me relevais pour la regarder. Elle était belle avec ses lèvres gonflées par nos baisers. Comment n’avais-je pu ne pas voir à quel point cette femme était magnifique ?

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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyDim 16 Sep - 10:36



Tous les deux sur ce canapé semblait ne plus savoir du tout ce qu’ils étaient en train de faire. Sephora pensait bien qu’ils se laissaient juste aller mais laisser aller à quoi ? A des sentiments qui apparaissaient ou qui étaient présents mais refoulés depuis longtemps ou à une simple pulsion sexuelle ? La brunette était incapable d’y répondre de manière unanime pour le couple. Bien sûr elle connaissait Gabriel, bien sûr elle savait qu’il tenait à leur amitié mais elle ne savait pas si coucher avec sa meilleure amie pour lui était quelque chose qui pouvait gâcher une amitié ou la renforcer. Pour Sephora il n’y avait pas de doute elle ne voulait pas devenir la maitresse préférée de son meilleur ami, elle voulait être près de lui dans le rôle qu’il voulait pour elle et qu’elle elle voulait prendre. Sauf que le jeune homme n’avait pas vraiment l’air de savoir si il la voulait en tant que petite amie ou si il préférait la garder en tant que meilleure amie et selon le cas il ferait mieux de partir dans un des cas c’était sûr mais dans l’autre… L’avocate se redressa pour se retrouver dans une position beaucoup moins indécente qu’auparavant et le fixa de son regard noisette. Que voulait-il qu’elle lui réponde ? Elle n’arrivait pas à le lire dans ses yeux et cela commençait à l’énerver, s’énerver elle-même car elle n’était pas fichue à ce moment même de trouver la réponse qu’il attendait alors elle tenta bien de formuler quelques mots dans le genre du « peut-être bien que oui… peut-être bien que non… », ce qui, il fallait bien l’avouer, ne les avancerait pas mieux dans leur situation actuelle. « Si ce baiser était juste une pulsion qu’on est de simple meilleurs amis, je pense qu’il vaut mieux que tu partes, si pour toi ce baiser était plus, alors je te conseillerais de rester car dans ce cas-là je pense qu’on a des choses à ce dire toi et moi … » Elle lui donnait des conseils oui alors qu’elle n’attendait qu’une chose c’était qu’il prenne la décision pour eux deux, après tout c’était lui l’homme. Elle prenait un risque en ne sachant pas elle-même où se positionner puisque si restait alors qu’elle se rendait compte qu’elle ne voulait de lui qu’en ami, elle gâcherait surement tout, mais pour être autant perdue et autant chamboulée par ce qu’il venait de se passer, Sephora pensait bien qu’il y avait autre chose que de l’amitié entre eux. Après huit mois à être proches, très proches, peut être étaient-ils simplement en train de franchir le cap qui sépare l’amitié et l’amour… Peut-être en effet mais pour la jeune brune, ce passage qu’elle avait aussi connu avec Conrad alors qu’elle était plus jeune, elle ne se le rappelait pas, ou elle ne voulait plutôt pas se le rappeler pour ne pas se faire de mal et puis surtout elle pensait bien que plus jeune, le cap c’était passé beaucoup plus facilement car tous les deux avaient beaucoup moins réfléchis. Aujourd’hui, ce passage là c’était presque comme pour un président prendre la décision de déclarer la guerre, enfin peut être pas non plus mais dans les cœurs cela avait surement autant de conséquences qu’elles soient positives ou négatives.


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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyDim 16 Sep - 14:22

Je savais que de ma réponse dépendrait beaucoup de choses. Si je m’en allais, nous avions encore une chance de rester au statut quo qu’était l’amitié mais si je restais ?! Sephora ne se contenterait pas d’être une maitresse même pour quelques temps. Je pouvais clairement le lire dans son regard mais voulait-elle plus ? Qu’attendait-elle de moi ? Elle connaissait parfaitement mon passé tout comme elle n’ignorait pas que s’il lui prenait l’envie d’être ce que les gens appellent petite amie, je commettrais bien des maladresses. Je ne connaissais rien à l’amour ni à ses règles. Par le passé, j’avais connu ce sentiment si exaltant mais tout avait été dévasté sur mon passage. Un cœur brisé pouvait-il donc aimer malgré tout ?! A en juger par les battements effrénés de mon cœur, je crois bien que la réponse était belle et bien oui. Ma princesse était près de moi, je n’avais qu’un pas à franchir mais la peur me figeait sur place alors qu’elle attendait une réaction ou une parole de ma part. J’étais un écorché vif qui avait du mal à se battre contre ses démons alors pouvais-je réellement l’amener dans mes ténèbres personnelles ?! La réponse me sauta aux yeux comme un coup de pompe dans le derrière. Sephora était tout ce que j’avais de bon en moi, elle était ma lumière et peut-être que j’avais tout simplement peur de m’approcher de cette lueur car je me morfondais volontairement avec mes démons. Toutefois, il y avait une question qui restait en suspens : si jamais nous nous mettions d’accord pour risquer notre amitié afin de laisser libre nos sentiments naissants, que se passerait-il le jour où je reprendrais du terrain ?! J’étais un reporter de guerre, un jour où l’autre l’appel deviendrait trop fort et je repartirais couvrir les conflits à travers le monde. Un homme l’avait blessé par le passé en la quittant, prendrait-elle le risque de souffrir à nouveau. « Je n’ai pas envie de partir… Je n’ai pas envie de m’éloigner de toi Sephora. Ecoutes, tu me connais, à part enchainer les maitresses, je ne sais faire rien d’autre mais tu n’es pas comme elles. Avec toi, je ne veux pas d’une simple histoire de coucherie mais je n’y connais rien là-dedans. Je ne sais pas ce que c’est d’avoir une petite amie, quelqu’un qui dépendrait de moi. La seule chose que je sais, c’est que je suis perdu loin de toi, que sans ton sourire ma vie me paraît morne et sans intérêt, que sans ta voix ni ton rire, le monde ne tourne pas rond » commençais-je tout en plongeant mon regard dans le sien, la voix rendue rauque par l’émotion qui me bouleversait. « En revanche, j’ignore si je serais en mesure un jour de prononcer les mots que tu attends de moi, ni même t’offrir tout ce que tu en mérites de recevoir. Je ne sais pas aimer mais auprès de toi, j’ai envie d’apprendre » terminais-je. Qu’allait-elle comprendre ? Lirait-elle entre les lignes ? Bordel, je me retenais à grande peine à combler la distance nous séparant. Pour elle, j’avais fait le grand saut. Moi, Gabriel London était prêt à m’engager dans ce que le commun des mortels appelle une relation stable et j’avais une trouille monstre de me prendre un vent.

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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyMar 18 Sep - 22:41



Qu’il reste ou qu’il ne reste pas cela n’avait pas les mêmes conséquences sur le futur. Si il restait, ils feraient surement quelque chose et dépasserait le point de non-retour, si il partait, le malaise s’installerait dans leur relation et ils ne seraient surement pas vraiment bien dans cette relation amicale tout en sachant que l’un et l’autre avait des sentiments l’un pour l’autre. Mais si il restait, qu’ils faisaient ce dont ils avaient envie tous les deux, ne prendraient ils pas le risque de tout gâcher, même leur amitié ? Si et Sephora ne le voulait pas mais après tout il fallait savoir prendre certains risques parfois et celui-ci en valait peut être la peine. En effet, depuis qu’elle s’était retrouvée toute seule après le départ de Conrad, la brunette n’avait pas ressenti ce qu’elle ressentait aujourd’hui pour son meilleur ami. Elle cherchait un petit ami alors qu’au final, elle l’avait peut-être tout près d’elle depuis plusieurs mois. Peut-être que oui, peut être que non, peut-être qu’elle se trompait sur ses sentiments, peut-être qu’elle s’en rendait juste compte maintenant… Elle était perdue, complètement… Et les mots de Gabriel ne la rassurèrent pas ! Il ne savait qu’enchainer les maitresses, il ne savait pas si il pouvait aimer et donner à une femme tout ce qu’elle méritait. Il doutait de lui alors comment ne pouvait-elle pas avoir peur d’aller plus loin avec lui sans tout gâcher ? Sephora se leva du canapé en soupirant, que faisait-elle ? Elle allait lui faire peur en réagissant de la sorte après ce qu’il venait de dire mais là elle avait besoin de boire quelque chose et de s’aérer. Si elle avait imaginé que sa journée se déroulerait de la sorte en se levant se matin elle ne se serait pas tirée de son lit c’était sûr et certain. Elle prit un jus de fraise dans le frigo avant d’ouvrir la baie vitrée du balcon et de s’accouder à celui-ci le regard dans le vide. Elle but quelques gorgées de son jus avant de revenir vers Gabriel qui lui n’avait pas bougé. Elle prit une grande inspiration avant de commencer de lui dire ce qu’elle elle ressentait et de quoi elle avait peur. « Je n’ai connu l’amour qu’une fois. Jusqu’à il y a peu, je pensais encore l’aimer, jusqu’à ce que je me rende compte que j’avais des sentiments pour toi, des sentiments forts… Je ne sais pas si je peux aimer aussi fort que j’ai aimé la première fois, je ne sais pas si nous ça marchera mais tout ça je ne peux pas le deviner. Si tu tiens à moi, si tu tiens ne serait-ce qu’à notre amitié, je pense que tu n’iras pas voir ailleurs si on se met en couple car tu sauras que tu perdras ta petite amie mais aussi ta meilleure amie, c’est ce que je pense mais encore une fois je ne peux pas deviner l’avenir… Bref, je ne sais pas ce que ça va donner, je ne sais pas quels sont exactement mais sentiments, je ne sais pas comment sera faite ma vie dans les jours à venir mais je sais que là tout de suite maintenant je veux que tu restes et qu’il se passe ce qu’il doit se passer ! » Là elle avait lâché tout ce qu’elle avait sur le cœur et maintenant elle attendait une réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyMer 19 Sep - 13:53

J’en étais sûr d’être rejeté mais que voulez-vous, je ne lui en voulais pas dans la mesure où je n’étais pas un homme pour elle. Ce n’était pas de l’apitoiement mais une simple et cruelle vérité même si dans le fond, je ne voulais rien savoir tant je la désirais. C’était un comportement égoïste, je le reconnaissais sans peine mais j’étais un homme et cette femme avait su éveillé en moi des sentiments jadis oubliés. Si j’avais su qu’il avait fallu qu’elle m’évite durant de longs jours pour prendre conscience du vide de ma vie sans elle, je crois bien que j’aurais ri au nez de l’imprudent qui m’aurait raconté ça. Seulement, je ne devais pas me voiler la face car elle s’éloigna de moi, me faisant serrer les mâchoires si brutalement que j’ai peur sur le moment de me briser quelques dents. Nous n’avions échangé aucun mot mais je pouvais sentir chacun de ses gestes, percevant le moindre bruit. Allez lève-toi London et casse-toi, dans quelques jours, vous rigolerez bien de ce moment d’égarement tentais-je de me persuader. Sephora par son silence m’avait clairement indiqué ce qu’elle pensait de ma déclaration : rien, nada ! Je ne me rappelais pas que ça faisait aussi mal. Malgré moi, j’entendis la voix de Catherine résonner dans ma tête comme si j’étais revenu des années en arrière alors qu’elle m’assenait que je n’étais rien pour elle si ce n’est qu’une vulgaire expérience sexuelle et non l’homme qu’elle prétendait aimer. Aussitôt, la haine m’enserra le cœur. Je m’étais juré que plus jamais une femme se jouerait de moi et que mes rapports se limiteraient qu’à l’assouvissement du corps. Au fil des années, j’avais mis en pratique cette promesse pour oublier l’idée même d’aimer voire d’oublier ce qu’était qu’aimer. Alors, l’idée que Sephora me rejette me blessait oui, mais dans un sens, c’était peut-être mieux ainsi car je ne voulais pas la blesser. Ce petit bout de femme était un trésor magnifique qui se devait de briller de mille feu et je savais que cet éclat se ternirait avec moi. Que se passerait-il quand elle voudra de moi les trois petits mots ? Que se passerait-il lorsqu’elle voudra s’engager plus loin dans la relation ? Et puis même, comment pourrais-je la combler alors que j’ignorais tout de la vie de couple, les chocolats ainsi que les fleurs étaient un exemple flagrant ! Mais tu tiens à elle, tu la désires, tu la veux dans ta vie et dans ton lit me souffla une voix. Oui, depuis que j’avais gouté la saveur de ses lèvres, j’en redemandais et affinité. Un simple baiser avait ouvert les portes d’un désir jusque-là museler sous le joug de l’amitié et désormais, je n’avais qu’une obsession recommencer encore et encore.

Ma princesse arriva sur ces entre-faits, annihilant toutes mes pensées négatives. Par son discours, je compris qu’elle n’avait pas réellement saisi mes paroles. Lorsque j’avais dit enchainer les maîtresses, je parlais surtout de relation sans attache ni profondeur mais je n’étais pas de ceux qui couchent avec trois filles en même temps. Aussi superficielle qu’était mes relations avec ces femmes, j’avais toujours fait preuve de respect et de révérence envers elle alors la monogamie n’était pas le premier de mes problèmes. « Princesse, t’être fidèle ne sera jamais un problème car cela fait un temps déjà que je n’ai plus serré une femme dans mes bras. Je crois bien qu’inconsciemment, je ne voulais déjà plus que de toi » commençais-je tout en me relevant pour m’approcher d’elle et prendre son visage en coupe. « Je crains simplement de ne pas être le petit ami parfait. J’ignore les convenances dans un couple. Dois-je prendre une carte de fidélité chez un fleuriste ? J’ai passé ces dernières années dans la solitude et la violence où l’être humain n’a plus rien de civilisé. J’ignore si je saurais répondre à tes attentes mais je n’ai pas envie de céder ma place pour rien au monde seulement… Tu sais que je suis un reporter de guerre Sephora et qu’un jour où l’autre, il me faudra repartir sur le terrain » continuais-je tout en la regardant avec tendresse « mais ne me confond pas avec lui car si je sais que tu m’attends ici à New York ou même ailleurs, je te reviendrais aussi souvent que possible. J’ai parcouru le monde, j’ai vu ce qu’il y avait de plus beau et de plus mauvais sur terre mais jamais je me suis senti aussi chez moi que près de toi » terminais-je en déposant un baiser sur ses lèvres. Je ne savais pas si ce que je ressentais était de l’amour mais jamais au grand jamais, je m’étais senti qu’aussi bien qu’à cet instant, cette femme au creux de mes bras. « Sois mienne » murmurais-je tout contre ses lèvres.


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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptySam 29 Sep - 10:16



Sephora aurait pu prendre ses jambes à son cou, courir pendant un long moment pour aller le plus loin de cet apparemment et oublier le plus vite possible tout ce qu’il venait de se passer mais elle n’en avait pas envie. Malgré son discours qui n’avait rien de rassurant car elle avait vraiment l’impression qu’il n’avait jamais aimé une femme elle était pourtant restée là et elle ne regrettait pas. Elle voulait entendre ce qu’il avait à lui dire, elle voulait l’entendre tenter de se justifier et surtout elle voulait entendre que tout comme elle il avait envie d’être aussi près d’elle qu’elle elle avait envie d’être près de lui. Leur amitié n’était plus qu’un vague souvenir dans tous les cas, si ils ne se mettaient pas ensemble ils n’arriveraient plus jamais à se regarder droit dans les yeux comme les meilleurs amis qu’ils étaient jusque là et s’ils franchissaient le pas maintenant, leur amitié franchirait simplement le petit pas qu’il y a pour passer de l’amitié à l’amour. Bref, dans tous les cas elle devait tenter de le garder près d’elle et la seule manière était bien qu’il soit son petit ami même si il lui faisait peur avec tout ce qu’il pouvait lui dire et même si elle, elle avait peur car elle n’avait connu l’amour qu’une seule et uniquement fois et que cela s’était mal terminé et qu’elle avait donc beaucoup souffert en conséquence. Ils avaient tous les deux peurs mais Gabriel avait l’air de vouloir mettre un petit coup d’accélération pour aboutir à quelque chose maintenant alors que la jeune femme voulait peut être prendre un peu plus son temps, un temps qui était tout de même bien long et face auquel elle allait céder bien vite tellement elle le désirait. Elle le laissa donc parler avant de s’emparer une nouvelle fois de ses lèvres alors qu’elles étaient toutes proches. Se collant vraiment à lui ce baiser si fougueux fit monter la chaleur entre les deux jeunes tourtereaux et Sephora pu bien le sentir grâce à l’anatomie du jeune homme qu’elle sentait contre son ventre. Ils avaient tous les deux envie l’un de l’autre et quand Gabriel rompit ce baiser pour ouvrir la bouche, elle le coupa rapidement pour lui glisser dans l’oreille avec un large sourire mais aussi un peu de rose aux joues. « Arrête de parler et fais-moi l’amour…» La jeune femme enroula ses jambes contre son meilleur ami et plus si affinité et attendit une réaction du jeune homme, si il se demandait où pouvaient ils bien le faire, concernant le confort c’était bien sur la chambre qui devançait toutes les autres réponses si ce n’était pas le confort qu’il recherchait ou si il ne savait juste pas si il voulait ou non aller plus loin avec elle, là elle ne pouvait pas l’aider. Une seule chose étant sur, elle ne tiendrait plus très longtemps collée à lui de la sorte sans rien faire et le nouveau baiser fougueux qu’elle lui donna lui fit bien comprendre.


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MessageSujet: Re: Sephora&Gabriel •• Please forgive me Sephora&Gabriel •• Please forgive me EmptyLun 1 Oct - 13:57

La patience n’a jamais été mon fort, je dois bien le reconnaître surtout dans ce genre de moment où votre cœur est en balance. Oui, j’avais bien dit cœur car il fallait être idiot pour ne pas comprendre. Mes propres mots m’avaient ouvert l’esprit sur mes sentiments. Je n’étais pas encore clairement d’accord avec moi-même sur ce que je ressentais mais l’élan qui me poussait vers cette femme venait bien de mon cœur. Cet organe que je croyais mort depuis des années et des années rebattait doucement mais sûrement pour Sephora. Et à présent, je n’attendais plus qu’un signe, un geste de sa part pour réapprendre à faire confiance à une femme, réapprendre à mon rythme à donner quelque chose de moi à une autre personne. Le chemin serait très long, j’en avais totalement conscience mais il suffisait qu’elle me regarde avec ses yeux chocolats pour que je craque et décide que oui, cela valait le coup. Alors quand elle m’embrassa, je ne pus que la serrer dans mes bras, une main se glissant dans sa longue chevelure pour la maintenir contre moi, rendant le baiser bien plus passionné encore. Mon corps ne semblait pas à réussir à se repaitre d’elle. Je voulais toujours plus, bien plus mais j’avais peur de la briser. Sephora m’apparaissait comme le plus beau des joyaux qu’il m’avait été donné de rencontrer et je craignais de le ternir. Toutefois, elle ne m’en laissa pas l’occasion, glissant quelques mots à mon oreille me rendant fou de désir. Elle était si adorable avec ses rougeurs mais cette lueur déterminée au fond de son joli regard. Alors, sans plus attendre, je la soulevais, la forçant à enrouler ses jambes autour de ma taille et cela sans cesser une seule seconde de l’embrasser. J’étais accro à ma meilleure amie. Non. A ma petite amie. Ce nouveau statut me perturbait quelque peu n’ayant jamais été le petit-ami d’une femme me contentant le plus souvent du rôle d’amant ou de relation d’un soir. La dernière fois.. Non, je ne voulais pas y penser. Pas maintenant. Pas avec Sephora dans mes bras. Je nous conduisis à sa chambre sans cesser mes caresses sur son corps offert puis, une fois dans son antre, je la déposais avec douceur sur son lit. La suite ? Elle consiste simplement à une union des plus magnifiques grâce à une danse connue depuis des siècles et des siècles et pour la première fois depuis des années, il n’y avait pas que mon corps qui était comblé et repu mais bel et bien tout mon être. Dans un même temps, je sentis la force de notre nouveau lien qui me poussait à la posséder encore et encore tout en me jurant qu’elle serait à moi seul. Je ne supporterai pas de la perdre et encore moins qu’elle se joue de moi. Et Sephora resta fidèle à elle-même, ma princesse si bien que ma peur me déserta et une partie de mes démons également. J’étais peut-être trop naïf ou trop heureux pour l’instant car si la vie m’avait bien appris une chose, c’était que le bonheur n’était pas forcément pour un pécheur tel que moi. Pour l’heure, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

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Sephora&Gabriel •• Please forgive me

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