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Un début d'amitié ? AARON.

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MessageSujet: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptySam 20 Oct - 19:03


AARON & NASTAZIA
Une rencontre peut mal commencer, et bien finir.



« A 15 ans, j’ai été violée et battue… » Ces mots résonnaient encore dans ma tête. Je pouvais parfaitement me souvenir de cette phrase que je lui avais débitée, plus pour soulager ma conscience qu’autre chose. Il faut dire qu’après plusieurs verres dans le nez, je n’avais pas réellement fait attention et j’avais plus ou moins ouvert mon cœur. La clé du passé s’était activée et je lui avais ouvert un lourd secret que peu de personne savaient. Aujourd’hui Aaron était au courant. Mais quel est le pire ? Le fait qu’il le sache ou le fait qu’il m’ait rejeté la dernière fois que je suis allée à son encontre pour lui parler. Moi qui, croyais que je pouvais m’ouvrir à lui et trouver en lui un confident, quelqu’un qui saurait gérer mes nerfs. J’avais cru le trouver, après tant d’années à souffrir mais non. Aaron était un mec, qui de toute évidence, n’en avait rien à faire de ce qu’il m’était arrivé. Cœur de pierre ? En glace ? Je n’en savais foutrement rien. Mais le pire dans tout ça c’était bien le fait que je ne cessais d’y penser, remuant le couteau au plus profond de la plaie comme une masochiste aimant souffrir et pleurer. C’était surement ce que j’étais, la souffrance faisait partie de ma vie, je ne savais même plus ce que le mot bonheur pouvait bien dire. M’avait-on enlevé tout espoir de pouvoir sourire à nouveau ? J’en avais bien l’impression. Au diable les pensées négatives ! Attrapant un paquet de clope j’en sortis une pour la glisser entre mes lèvres et l’allumer pour tirer une longue taffe avant de sentir la fumée envahir ma gorge puis ma trachée et enfin mes poumons. Une délectation des plus satisfaisantes. J’étais une accro de la nicotine, et si seulement ça s’arrêtait à ce genre de drogue, j’en serais ravi mais non. L’alcool, les clopes et la drogue faisaient partie de ma vie. Plus la drogue qu’autre chose ceci dit. Tous les jours je me disais inlassablement, c’est ta dernière dose, mais en fait il y en avait toujours une prochaine. J’étais faible, je m’avouais vaincu, j’allais crever d’une overdose dans un coin de mon appartement. J’espérais que non, je ne voulais pas laisser ma petite fille seule, vivre sans sa mère, mais même là j’avais du mal à décrocher. Même si ma consommation avait baissée, je n’arrivais pas à décrocher… Mon nez se plissa rien qu’à cette pensée, tout aussi énervante que les autres. En plein milieu des rues de Manhattan je marchais d’un pas pressé, faisant claquer mes talons aiguilles haut de dix centimètres. Un slim noir me compressant les jambes et taille basse, je portais un top blanc et une veste en cuir noir s’arrêtant aux niveaux de mes côtes. Les cheveux dans le vent, je marchais dans un espoir sans fin de passer le temps et de ne pas m’infliger une quelconque drogue dans le sang. J’étais pathétique. Ne regardant pas autour de moi, je filais tout droit, sans regarder ou mes pas m’amenaient, rien à foutre, je saurais retrouver mon chemin dans tous les cas. La nuit était quelque peu fraiche, ça me faisait du bien, que mon sang se glace de cette manière si naturelle était bénéfique pour moi. Enfin, je l’espérais ! Entendant une petite fille crier le mot maman, je me tournais, instinctivement, comme si ma fille était là, c’était surement ça l’instinct maternelle. Je savais que ce n’était pas elle, ce n’était pas sa voix et pourtant quand je vis la petite fille, mon sang ne fit qu’un tour en moi. Elle ressemblait à Camilya. C’était impossible que ça soit elle, puisqu’elle était morte il y a deux ans. Mes yeux se remplirent de larmes et je détournais le regard comme dans l’espoir vint de chasser les pensées de ma fille mais trop tard. Pleurant comme une idiote, je stoppais ma marche pour m’assoir sur un banc, totalement livide et pleurant comme si cela allait apaiser ma peine. Ça ne l’avait jamais fait. C’était dans ces moments-là que je rêvais d’avoir quelqu’un à qui parler…
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyJeu 25 Oct - 18:07


Mêler coucherie et confidences? Ce n’était juste pas possible pour Aaron. Pour lui, une coucherie était une coucherie, c’était un moment purement sexuel où tout ce qui était personnel n’avait pas sa place, c’était juste un moment où deux personnes prenaient du plaisir ensemble. C’était bien ce que le beau brun avait fait avec Nastazia cette belle jeune femme blonde qui était une jeune mannequin. Elle était magnifique et ils avaient passé une bonne soirée ensemble à bien rigoler avant de finir dans le même lit. Bien sûr, Aaron avait mis un point d’honneur à avoir filé avant que la belle ne se réveille au petit matin. Parler avec sa coucherie de la nuit au petit matin n’était pas son truc d’autant plus qu’il ne cherchait pas une coucherie régulière ni une petite amie pour la vie, il avait quelqu’un dans son cœur même si lorsqu’il était tout juste revenu de la guerre, il n’avait jamais pensé qu’il la reverrait. Il avait donc réussit à se faufiler en douce en dehors de la chambre d’hôtel avant que la jolie blonde ne se réveille mais la jeune femme n’avait pas du comprendre le message qu’il avait voulu lui faire passer. En effet, alors qu’ils s’étaient recroisés en boite de nuit quelque temps après la demoiselle était venue s’installer près de lui au comptoir et après plusieurs verres, elle s’était mise à lui raconter ses problèmes. Avait-il une tête de confident ? Non pas du tout, même si il fallait croire que si selon la blondinette. Très vite il l’avait tout de même stoppé et lui avait dit clairement qu’elle n’était rien d’autre qu’une coucherie, que toutes ses histoires il s’en fichait. Il lui avait dit cela avec tout le tact que les hommes ont toujours, c’est-à-dire aucun tact. Qu’elle l’ait bien pris ou non il s’en fichait complètement et après lui avoir signalé que sa vie ne l’intéressait pas il avait vite filé vers la sortie pour prendre la fuite et rentrer chez lui avec une belle migraine due à l’alcool mais aussi aux confidences de la jeune femme. Il s’était couché voulant oublier cela et ça avait été très rapidement fait. Le lendemain il s’était réveillé un peu mal se disant qu’il était vraiment un bonhomme sans cœur mais il s’était très vite consolé se disant qu’il avait bien assez de ses problèmes à gérer sans pour en plus avoir à gérer ceux des autres. Il était comme cela et avec le temps ça n’avait pas changé mais il n’était tout de même pas insensible. Plusieurs semaines après avoir vécu cet épisode, Aaron se promenait dans la rue lorsqu’il vit Nastazia. La jeune femme n’avait pas l’air très bien et le beau brun aurait bien fait demi tour pour éviter d’avoir des nouvelles confidences de la jeune femme mais bizarrement il ne l’avait pas fait. Surement pris de remords par rapport à son attitude de la dernière fois, le jeune homme avait été vers elle, il n’avait pas fait demi tour non non, il s’était même dirigé vers le banc où elle était assise pour s’assoir à côté d’elle. C’était assez surprenant de sa part mais il s’était trouvé vraiment trop méchant la dernière fois et il voulait se faire pardonner en quelque sorte même si son but n’était pas de la remettre dans son lit hein. Après s’être assis sur le banc il se demanda un instant si il faisait bien d’être là avant de se décider à lui demander timidement de peur de se faire envoyer promener ce qui était fort possible. « Nastazia, ca va aller ? » La délicatesse d’un homme, si elle pleurait c’était bien qu’elle n’allait pas mais bon il n’avait pas su quoi dire d’autre alors il préférait dire cela plutôt que continuer à rester silencieux, le silence le gênait affreusement !
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptySam 27 Oct - 16:15

Pleurer, je ne savais faire que cela depuis quelques temps… j’avais l’impression de pleurer depuis deux ans déjà. Bientôt trois ans. Etait-ce normal ? Est-ce que mon deuil allait durer encore longtemps ? J’espérais que non, je ne voulais pas continuer ainsi, mais l’enfer dans lequel je m’étais plongé était quelque chose d’horrible et je savais que pour m’en sortir je souffrirais. De toute façon pour le moment, même si tous les jours je me répétais inlassablement que c’était ma dernière dose, tous les jours j’en reprenais une autre, puis une seconde et ainsi de suite. J’étais faible et je ne savais pas résister à cette fameuse poudre blanche si exquise. Pourtant qu’est-ce que ça m’apportait ? À part de délirer et de sentir mon corps devenir léger. Ça me permettait d’oublier sa mort. J’aurai aimé ne jamais tomber là-dedans, ne jamais tomber si bas. Pleurant comme une idiote, assise sur ce banc, tout cela parce que j’avais entendu la voix de cette petite fille, qui n’était autre qu’une inconnue me fit froid dans le dos. Je n’étais pourtant pas folle, je savais pertinemment que les morts ne revenaient pas à la vie. Mais l’espoir fait vivre comme l’on dit. Mais ce qui me surprit le plus à ce moment-là. Ce fut de voir quelqu’un s’assoir sur le banc à côté de moi. Plus précisément, Aaron. Que faisait-il là ? « Nastazià, ça va aller ? » Qui aurait pu croire que celui à qui je pensais peu de temps avant de venir ici. Est-ce qu’il avait pitié de moi ? De me voir assise sur ce banc à pleurer comme une simple idiote ? C’était peut-être cela. Je ne voyais pas d’autre raison de venir s’assoir à mes côtés. J’avais comme un poids sur la poitrine, elle m’oppressait, elle me faisait souffrir, j’avais l’impression d’étouffer.

Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive à moi ? J’aurai aimé que tout cela ne se produise pas. Avec des si, on referait le monde si cela était possible. Malheureusement ça ne l’était pas. Relevant la tête, je passais le bout de mes doigts sur mes joues pour chasser les larmes qui y coulaient. Je devais être pathétique à voir. Les yeux surement gonflés et rouge. Avalant ma salive, je sentis que ma bouche était sèche, un peu pâteuse, j’étais à cran, et surtout mes lèvres sèches m’annonçaient simplement qu’il me fallait une dose de drogue. Même si je fumais pour passer l’envie, ce n’était pas suffisant, la clope ne remplacerait jamais une dose d’héroïne malheureusement. « Oui… Oui ça va, ne t’inquiète pas… » soufflai-je doucement en le regardant du coin de l’œil. J’avais envie de lui demander ce qu’il faisait ici, mais je me mordis faiblement la langue. La curiosité était un vilain défaut. « Et toi ? » Demandai-je comme si cela était normal, comme si je n’étais pas en train de pleurer et de me lamenter sur mon propre sort. Déglutissant une nouvelle fois, je sortis une nouvelle clope, ma main tremblant franchement, preuve de mon manque cruel. Feindre l’ignorance était ce que je savais faire de mieux. Regardant autour de nous, je revis cette petite fille s’amuser avec sa mère non loin de nous. Moi aussi j’avais des souvenirs avec Camilya, surtout lorsqu’elle était à un âge où l’on pose beaucoup de question et qu’elle me demandait pourquoi les oiseaux volaient, ou pourquoi le ciel était bleu, bref des questions existentiel que l’on aurait bien écourté avec plaisir… N’y pensant plus, histoire de me vider l’esprit, je me tournais vers Aaron en le regardant longuement, il était l’un des rares à tout savoir… c’était surement pour cela qu’il avait réagi de la sorte la dernière fois… Ma vie était-elle donc si minable et pitoyable que cela ? Plissant le nez je lui tendis alors mon paquet de clope. « T’en veux une ? »
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyDim 4 Nov - 21:55

Aaron pouvait parfois être insensible mais il se rendait bien vite compte de ses erreurs. Aujourd’hui, en voyant Nastazia pleurer sur ce banc il s’était tout d’abord dit qu’elle devait arrêter d’exposer à tout le monde son malheur même si il était assez important puis il s’était dit qu’il était beaucoup trop dur avec elle et qu’il ferait mieux d’aller la voir et de la consoler. Après tout, elle lui avait dit qu’il était l’un des rares à tout savoir, si elle n’était pas bien, elle n’aurait donc pas grand monde à part lui pour la consoler. En la voyant, il s’était donc dit qu’il allait bien, il pouvait donc prendre un peu les problèmes des autres, il pouvait aider les gens qui souffraient ou tenter de les soutenir maintenant et c’était bien ce qu’il allait faire. Il s’était donc dirigé vers elle et s’était assis sur le banc à côté d’elle. Il ne s’était pas imposé, il ne l’avait pas pris par le cou pour la tirer vers lui et qu’elle pleure sur son épaule, il s’était contenté de rester là à côté d’elle et il lui avait demandé si ça allait aller. Après quelque seconde à pleurer encore la jeune femme avait fini par lui dire oui et de ne pas s’inquiéter mais il était loin d’être fou. Puis elle lui avait retourné la question alors qu’il n’était pas fou, dans son état, elle n’avait surement pas envie de savoir comment il allait.

« On se fiche de savoir si je vais bien ou non Nasta ! Dis-moi ce qu’il se passe, tu ne me ferais pas croire que tout va bien c’est peine perdue ! »

Aaron n’était pas psychologue mais à force d’en côtoyer une il commençait à savoir penser comme elle et il voyait les problèmes, son amie aujourd’hui en avait et il se demandait bien ce qu’il pouvait se passer même si il savait qu’elle avait beaucoup de problèmes dans sa vie qui pouvaient causer son chagrin mais surtout les histoires avec sa fille. La jolie blonde, les yeux rouges sortit rapidement son paquet de cigarettes et elle en prit une puis lui en proposa une. Il prit et le paquet et la cigarette qu’elle avait elle-même prit et qu’elle n’avait pas encore allumée et la remit dans le paquet avant de lui dire.

« Calme-toi… Tu n’as pas besoin de ça pour le faire respire et attend que ça passe… Et moi non plus je n’ai pas besoin que tu bousilles le peu de poumon qu’il me reste, surtout si tu veux avoir une épaule sur laquelle pleurer dans les semaines, les mois et les années à venir… »

Aaron ne parlait pas souvent de ses problèmes de poumon mais là il l’avait fait c’était en partie car il savait qu’en donnant cette raison pour qu’elle ne fume pas, elle n’oserait pas vraiment le contredire et elle tenterait de se calmer sans cette foutue cigarette, cette foutue nicotine qui tuait tant de monde de nos jours.

« Allez viens, lève-toi de ce banc on va aller se promener et tu vas me dire ce qu’il ne va pas ! »

Le beau brun l’aida à se lever du banc et passa son bras autour de sa taille, ils se mirent ensuite en marche, marcher lui ferait du bien.
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyMar 6 Nov - 14:18

« On se fiche de savoir si je vais bien ou non Nasta ! Dis-moi ce qu’il se passe, tu ne me ferais pas croire que tout va bien c’est peine perdue ! » Frissonnant faiblement sous le ton de sa voix, je me mordis faiblement les lèvres les pinçant avant de déglutir avec difficulté. J’avais comme une impression de bouche sèche, un peu pâteuse. C’est fou comme dès qu’un homme me parlait de la sorte je me sentais comme… envahit de remord. Il était là pour m’aider ? Pour me consoler ? Lui qui la dernière fois m’avait plus ou moins fait comprendre qu’il n’avait pas que ça à faire et qu’il ne serait pas ce que je pensais qu’il soit. C’est-à-dire un confident. J’étais un peu perdue pour ce coup-là, mais je tentais tant bien que mal de ne pas me mettre à réfléchir inutilement. Ce n’était vraiment pas le moment de toute façon. Reniflant un bon coup, comme si cela allait me calmer, je passais mes doigts sous mes yeux pour tenter de chasser les larmes et les traces de celles-ci qui avaient coulées sur mes joues. La gorge totalement nouée, je tentais de dire quelque chose mais rien ne sorti, je décidais alors de me sortir une cigarette pour la glisser entre mes lèvres. Mais bien avant que je ne puisse avoir le temps de l’allumer il me l’enleva, comme si c’était quelque chose de mal. Pourtant il ne se doutait pas un seul instant que j’en avais besoin pour tenir le coup. Je n’allais pas tarder à craquer, hors je ne voulais pas me ruer chez moi pour une dose de drogue. « Calme-toi… Tu n’as pas besoin de ça pour le faire respire et attend que ça passe… Et moi non plus je n’ai pas besoin que tu bousilles le peu de poumon qu’il me reste, surtout si tu veux avoir une épaule sur laquelle pleurer dans les semaines, les mois et les années à venir… » Je restais sciée sur place lorsqu’il finit sa phrase. Avait-il dit qu’il lui restait peu de poumons ? Je me sentais bête pour le coup. Moi et mes soucis dérisoire comparé aux siens qui devaient être bien plus grave, surtout s’il venait à perdre la vie à cause de ses poumons. Avait-il un cancer ? Une maladie ? Besoin de greffes ? J’étais tout à coup curieuse, mais je n’osais pour autant, pas ouvrir la bouche. On aurait même pu croire qu’Aaron se mettait à parler tout seul. Il m’avait déjà ordonné de lui parler mais je n’avais rien fait. Le temps passait comme au ralenti pour moi. J’étais totalement paumée je n’y comprenais plus rien. Il devait me prendre en pitié pour agir de la sorte. Etais-je donc si pathétique que cela ? Il fallait sincèrement que je me calme et que je reprenne de façon sérieuse ma vie. Je ne pouvais plus continuer sur cette route-là. « Allez viens, lève-toi de ce banc on va aller se promener et tu vas me dire ce qu’il ne va pas ! »

Merde ! Il m’avait encore devancé ! Son bras passant à ma taille ne me fit rien du tout, je le laissais me lever afin que l’on puisse se mettre à marcher. Marchant tranquillement aux côtés du beau brun, je passais faiblement mon bras autour du sien pour marcher de façon droite et surtout ne pas tituber. Mes jambes tremblaient un peu et j’essayais tant bien que mal de le cacher. Ça allait passer ce n’était qu’une question de temps. « Tu sais… Je suis un peu perdue dans ma tête… Je ne suis pas folle loin de là hein… Mais je… J’ai entendu une petite fille appeler sa maman et sa voix… m’a rappelé celle de Camilya… Je sais qu’elle est morte mais j’ai eu comme un espoir de me dire que non, elle était bien là, vivante et pas morte. La dure réalité m’a explosé au nez quand j’ai vu que la petite fille n’était pas la mienne… » soufflai-je d’une voix un peu sèche, brisé par cette gorge nouée et ces larmes qui perlaient à mes yeux. Il ne fallait pas que je pleure. Non ! Serrant ma main sur son avant-bras, tentant de chasser celle-ci, je me m’y à repenser à ce qu’il avait dit à propos de ses poumons. J’avais un peu peur pour sa santé et pour lui. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose ça me serait insupportable. Je m’étais déjà attaché à lui. Pas de façon physique au vu de notre rencontre… mais plus comme un ami, un confident… « Tu sais, Aaron… Je… Tu es gentil de me prêter ton épaule, mais tu sais… Euh… Si jamais toi tu as besoin d’une épaule la mienne est là… Je veux dire, je veux que tu saches que tu peux aussi compter sur moi si t’as besoin de parler, de te lâcher et autre… » soufflai-je d’une voix un peu timide pour le coup. Il avait l’air un peu lunatique, enfin, vu la dernière fois comment il avait réagi, j’avais peur de l’entendre à nouveau me parler de cette façon-là. Tournant vaguement mon regard vers son visage, je le scrutais longuement avant de sourire en coin. Il fallait que j’attende avant de parler de ses poumons, de parler de lui, je ne voulais pas le faire fuir et lui faire peur. Même si le fait qu’il m’en ait parlé ne devait pas le déranger. A moins que ça soit irréfléchi et qu’il ne s’en soit pas rendu compte. Ça aussi c’était fort possible. « En tout cas… Merci à toi… » Ajoutai-je en souriant un peu plus, sentant mes jambes ne plus trembler du tout. Il avait réussi à me changer les idées et ça c’était quelque chose de bien et qui me faisait chaud au cœur.

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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyLun 26 Nov - 12:33

Le beau brun détestait mal se comporter et encore plus lorsque c’était pour se comporter comme un égoïste. Il avait donc trouvé le moyen de se rattraper avec Nastazia en la voyant mal en point sur ce banc et il avait sauté sur l’occasion. Il avait été beaucoup trop sec, bien trop méchant avec elle la dernière fois et il savait qu’il devait faire quelque chose maintenant car il était surement le seul qui passait par là qu’elle connaissait alors elle avait besoin qu’on vienne la soutenir. Si une amie avait été près d’elle pour l’aider, la consoler, il l’aurait laissé faire car la jolie blonde aurait surement préféré la compagnie de son amie à la sienne mais là elle n’avait personne et laisser quelqu’un triste de la sorte sans rien faire ce n’était pas son genre même si il était peut-être pour quelque chose dans sa tristesse. Très vite il s’était retrouvé assis près d’elle à lui retirer la cigarette qu’elle allait allumer des mains et à la soulever pour qu’elle se lève et qu’ils marchent ensemble pour faire passer son malaise en se vidant la tête et en se défoulant, même si marcher aussi doucement qu’ils le faisaient n’avait rien de défoulant… Le jeune homme la sentait faible c’est pour cela qu’il la soutenait par la taille et il se foutait bien qu’on se fasse des films sur eux, il n’avait rien à se reprocher et rien à cacher car il savait qu’il n’y avait rien entre eux que c’était peut être juste le début d’une amitié. Bref, au bout d’un moment, la jeune femme se décida à ouvrir la bouche pour expliquer au beau brun ce qui n’allait pas et se fut un soulagement pour Aaron. Non ce n’était pas parce que plus vite elle parlerait plus vite il pourrait partir, c’était juste que plus elle se confiait plus elle aurait le cœur léger, enfin au moins pour quelques temps, même si ce n’était que quelques minutes. Il l’écouta parler de sa fille, la petite qu’elle avait déjà évoquée la dernière fois, la fois où il l’avait envoyé promener. Il ne la coupa pas. La laissa parler jusqu’au bout avant de revenir sur ce qu’elle avait dit. « Ne me remercie pas… Je ne suis simplement pas comme je me suis montré la dernière fois… Je suis vraiment désolé d’avoir réagi comme cela ! » Il était sincère. Il ne s’excusait pas souvent mais lorsqu’il le faisait c’était avec toute sa sincérité, elle pouvait donc réellement croire à ce qu’il disait. « Concernant Cam… je ne sais trop quoi te dire, ça ça n’a malheureusement pas change… Je n’ai pas connu cela je ne peux pas te dire que je comprends mais je suis là pour te soutenir maintenant, enfin si tu le veux bien ! Je pense que je peux m’imaginer dans cette situation si cela arrivait à ma filleule, je serais tout aussi triste que toi et voir les enfants me feraient de la peine mais ce n’est surement rien à côté de la peine d’une maman… » Aaron se voulait rassurant, se voulait compréhensif. Il comprenait sa peine mais ne pouvait pas la ressentir car il n’avait pas vécu sa situation. Il espérait qu’elle comprendrait ce qu’il avait voulu lui dire finalement même si il avait été assez brouillon dans son explication. « Pour ce qui est de moi ne t’inquiètes pas je vais bien ! Si tu me dis cela par rapport à la remarque que je t’ai faite tout à l’heure il ne faut pas t’en soucier ! Je n’ai pas perdu un fille, une partie de moi, j’ai juste une insuffisance pulmonaire et dans la vie de tous les jours ça ne me fait pas souffrir, ce n’est pas une peine morale c’est juste un détail physique ! » Le beau brun avait bien comprit le sujet sur lequel il voulait qu’il s’exprime et il avait pris les devants avant qu’elle ne lui pose la question car elle s’était confiée à lui alors il voulait en faire de même. Un changement radical du jeune homme envers la jeune femme, elle devait surement se demander quel genre d’homme il était.
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyDim 2 Déc - 22:05

« Ne me remercie pas… Je ne suis simplement pas comme je me suis montré la dernière fois… Je suis vraiment désolé d’avoir réagi comme cela ! » Il avait l’air d’être le genre de personne à ne pas s’excuser à tout bout de champ, c’était avant tout un mec, et je savais que les mecs ne s’excusaient pas si facilement. J’avais envie de le remercier de me dire ça, mais je ne voulais pas trop en faire non plus. Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise ou une autre connerie du style. Au moins il s’excusait et ça c’était la plus belle des choses qui pouvait être. « Concernant Cam… je ne sais trop quoi te dire, ça ça n’a malheureusement pas change… Je n’ai pas connu cela je ne peux pas te dire que je comprends mais je suis là pour te soutenir maintenant, enfin si tu le veux bien ! Je pense que je peux m’imaginer dans cette situation si cela arrivait à ma filleule, je serais tout aussi triste que toi et voir les enfants me feraient de la peine mais ce n’est surement rien à côté de la peine d’une maman… » Inspirant profondément, je sentis un frisson parcourir tout mon corps, comme si on m’électrocutait. Ça paraissait douloureux et réconfortant à la fois. Une sorte de mélange des émotions se percutait en moi. Je ne savais plus de quel pied danser. Avoir mal ou me sentir bien. Il fallait sincèrement à tout prix que je tourne la page et que j’apprenne à vivre avec ce passé, avec ce drame qui m’avait touché de plein fouet. Perdre un enfant était tout bonnement affreux, ce n’était pas dans la logique des choses, j’aurai dû mourir bien avant elle, j’aurai dû mourir à sa place ce jour-là, même si ça revenait à laisser mes deux filles seule, sans mère. Je savais que Lucie aurait géré la situation à la perfection d’ailleurs. Je ne me faisais pas de souci pour ça, mais la vie en avait voulu autrement. « Pour ce qui est de moi ne t’inquiètes pas je vais bien ! Si tu me dis cela par rapport à la remarque que je t’ai faite tout à l’heure il ne faut pas t’en soucier ! Je n’ai pas perdu une fille, une partie de moi, j’ai juste une insuffisance pulmonaire et dans la vie de tous les jours ça ne me fait pas souffrir, ce n’est pas une peine morale c’est juste un détail physique ! »

Relevant la tête vers mon compagnon, je le fixais longuement avant de baisser mes yeux vers ses poumons. Ça ne devait pas être facile tous les jours quand même avec une insuffisance pulmonaire. Je ne savais pas ce que ça pouvait engendrer mais je me doutais bien qu’il ne pouvait pas faire d’activité trop poussé au risque surement de manquer d’air ou un truc du genre, bref il ne devait pas être libre de ses mouvements… On avait chacun sa source de souci, la vie était loin d’être de tout repos, et surtout elle était loin d’être rose… J’avais envie de pleurer pour lui, et de m’excuser parce que même s’il n’avait pas perdue une fille comme il me l’avait dit, il avait quand même un souci de santé et ce n’était pas à négliger pour autant ! La mort était naturelle, même si elle venait avant l’heure… Mais une maladie je trouvais cela bien pire que mourir. Etais-je si folle ? Surement dans le fond… « J’espère que tu ne connaitras pas la perte d’un enfant, je pense que c’est ce qu’il y a de pire dans la vie… Autant perdre ses parents c’est quelque chose de normal, dans la logique des choses… mais voir son enfant mourir c’est la pire chose qu’il me soit arrivé… Elle à quel âge ta filleule ? » demandai-je doucement pour changer plus ou moins de sujet. Le fait d’avoir parlé me faisait du bien, mais je n’avais jamais aimé monopoliser la conversation, je voulais en apprendre aussi sur lui. « Tu sais, une insuffisance pulmonaire ce n’est pas rien… ça doit quand même être contraignant dans la vie de tous les jours… Tu ne peux pas subir une greffe ou un truc du genre ? je ne m’y connais pas, désolée, mais même si tu donnes l’impression que ça va… Je ne veux pas qu’il t’arrive un truc… Tu ne mérites pas de souffrir… » Marmonnais-je doucement en lui ébouriffant les cheveux l’air de rien en lui laissant un regard tendre et affectif. Le tirant doucement, je l’amenais alors devant un snack qui servait des crêpes et des gaufres. J’aimais me servir chez eux, elles étaient si bonnes… « Rien de tel qu’une bonne sucrerie pour ce remonter le moral ! Tu veux quoi ? C’est moi qui régale ! » soufflai-je en lui lançant un regard totalement envieux. Parce que oui, j’avais à présent faim. Et je l’en remerciais de me changer les idées.
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyMer 5 Déc - 19:48

Aaron était touché par la peine de la jeune maman, comment pourrait-il ne pas l’être ? Enfin il ne l’avait pas été la dernière fois… Il ne se comprenait pas, ce n’était surement juste pas le bon moment qu’elle avait choisi pour lui en parler… Oui c’était ça mais au moins elle voyait que même si il l’avait envoyé sur les roses il l’avait écouté… Il savait ce qu’elle avait vécu et maintenant il pouvait réagir… Réagir oui mais cela ne lui ramènerait jamais sa fille et il ne pourrait jamais vraiment comprendre sa peine car il ne l’avait pas vécu. Elle devait apprendre à vivre avec, aller de l’avant sans l’oublier, sans passer à autre chose, c’était dur, surtout pour une mère et ça il pouvait le comprendre… Alors lui à côté, avec sa petite blessure au poumon, il ne vivait vraiment rien, il n’y avait donc vraiment pas de quoi s’inquiéter pour lui contrairement à ce qu’elle faisait, ce qui était aussi peut être une manière de penser à autre chose, de parler d’autre chose… « Ma filleule a trois ans mais je ne l’ai retrouvé et je ne la connais que depuis le mois de juillet… Situation un peu compliquée !» Rien n’était simple dans la vie… D’autant plus que Aaron ne pouvait pas dire qu’il préfèrerait perdre ses parents puisqu’il n’en avait jamais eu, un détail qu’il ferait bien de notifier à la jolie blonde à côté de lui pour qu’elle ne mette pas trop les pieds dans le plat et qu’elle ne pose pas de question dans ce sens là trop souvent car il n’aimait pas réellement parler de cela. « C’est surement mieux… C’est plus logique, c’est le sens de la vie mais là non plus je ne peux pas comprendre, je n’ai jamais eu de parent… J’ai été abandonné et jamais adopté ! Mais n’en parlons pas non plus hein ce n’est pas moi qui suis triste et qui ait besoin de se confier ! » Parler de lui, il avait juste horreur, elle était la première à qui il parlait aussi rapidement alors elle devait profiter de l’instant. « Pour ce qui concerne mon insuffissance, je vis avec… Et je vis très bien !» Il lui fit un petit sourire, le médecin lui n’était pas content à chaque fois qu’il le voyait mais lui il allait très bien et il ne s’empêchait pas de vivre pour cela, comme il disait souvent : advienne que pourra et qui vivra verra… Il préférait profiter et voir que ne rien faire et ne pas connaitre des nouvelles choses. C’était un peu tordu comme raisonnement mais cela correspondait plutôt bien à Aaron. « Pour la greffe, ça ne sera que lorsque je serais Presque mort que je pourrais en recevoir une, triste mais vrai ! Mais ne t’inquiètes pas pour moi je te promets tout va bien ! » Méritait il cela ? Peut être pas mais quelqu’un d’autre ne le méritait pas plus que lui alors il préférait trainer cela plutôt que ça tombe sur la tête de Nasta qui avait déjà bien d’autres choses à penser ! « Allez ! C’est parti pour une petite gourmandise mais tu ne régales pas! Tu as le droit de rêver j’ai beaucoup trop à me faire pardonner pour te laisser faire cela ! Qu’est ce que tu prends ? Pour moi ça sera une crêpe au nutella s’il vous plait et surtout vous ne prenez aucun paiement qui vienne de la demoiselle hein ! » Les dernières phrases s’adressaient au vendeur de crêpes et gaufres et en un petit clin d’œil ils avaient conclu leur marché. Depuis quand un homme se faisait il rincer par une femme ?
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyJeu 6 Déc - 15:02

« Ma filleule a trois ans mais je ne l’ai retrouvé et je ne la connais que depuis le mois de juillet… Situation un peu compliquée ! » En effet, ça m’avait l’air un peu compliqué. On ne se doute jamais que la vie pouvait être pire ailleurs. Quand on souffre on se focalise sur soi et on ne se dit pas qu’il y a pire à côté, on pense que la souffrance ne peut qu’atteindre que les pays qui ont du mal à s’en sortir… Mais en fait, tout le monde a sa part de souffrance et parfois ça pouvait faire peur… « C’est surement mieux… C’est plus logique, c’est le sens de la vie mais là non plus je ne peux pas comprendre, je n’ai jamais eu de parent… J’ai été abandonné et jamais adopté ! Mais n’en parlons pas non plus hein ce n’est pas moi qui suis triste et qui ait besoin de se confier ! » Me pinçant les lèvres, je me sentais cruelle de trouver que ma vie était pathétique alors que lui avait aussi son lot de malheur. Ça ne devait pas être facile d’avoir été abandonné et d’avoir grandi dans un orphelinat sans avoir été adopté… Je me sentais toute petite tout à coup, comme une petite souris à ses côtés. « On en parle pas d’accord… Mais bon, ça doit pas être facile quand même pour toi… » Marmonnai-je en le serrant doucement contre moi. Une brève ettreinte pour lui faire comprendre que j’étais là et que je le soutenais quoi qu’il arrive. « Pour ce qui concerne mon insuffisance, je vis avec… Et je vis très bien ! » Plissant le nez, je fixais alors ses poumons du coin de l’œil. Même s’il disait le vivre très bien, j’en doutais quand même. Il ne pouvait pas faire tout ce que bon lui semblait alors… ça ne devait vraiment pas être facile. Soupirant faiblement je penchais ma tête en arrière en fixant le ciel quelque instant. « Mouais, bon tant que tu t’en accommode… de toute façon, je doute que t’ai réellement le choix… mais ça doit pas être facile tous les jours… » marmonnai-je doucement en faisant une faible moue triste. « Pour la greffe, ça ne sera que lorsque je serais Presque mort que je pourrais en recevoir une, triste mais vrai ! Mais ne t’inquiètes pas pour moi je te promets tout va bien ! » Ecarquillant les yeux, je le regardais presque horrifié. La médecine pouvait parfois être cruelle, mais je me doutais bien qu’il y avait pire que lui, que d’autre attendaient surement depuis bien plus longtemps, mais quand même.

Pourquoi fallait-il être au pied de la mort pour pouvoir prétendre au prestigieux titre de futur greffé ? Je trouvais ça ignoble pour ma part… Je restais même persuadé que si on le voulait, tout le monde pourrait être greffé, si bien évidemment tout le monde à leur mort faisait don de leurs organes. Pourquoi refuser ? Après tout une fois mort… On en fera rien nous de notre corps et de ce qui s’y trouve à l’intérieur… Une fois mort c’est pour longtemps, alors bon autant faire profiter quelqu’un d’autre… Déglutissant longuement pour ne pas penser à ma fille j’inspirais profondément. « C’est quand même dommage. Je ne sais pas ce que je dois espérer… Que tu sois au bord de la mort pour avoir une foutue greffe ? Ou que tu puisses guérir ne serait-ce qu’assez pour ne plus avoir à souffrir… C’est bizarre… En tout cas si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas d’accord ? » soufflai-je en lui pinçant doucement la joue pour enlever la tension de la discussion, plus pour moi que pour lui. Même s’il souriait, je me doutais… qu’intérieurement il devait en souffrir non ? Pour changer tout ça, je le tirais vers un marchand de crêpes et de gaufre, en lui intimant alors que j’allais payer et qu’il pouvait donc commander ce qu’il voulait ! J’avais envie d’une petite sucrerie, et je savais bien qu’il ne refuserait pas. Il ne le pouvait pas ! « Allez ! C’est parti pour une petite gourmandise mais tu ne régales pas! Tu as le droit de rêver j’ai beaucoup trop à me faire pardonner pour te laisser faire cela ! Qu’est-ce que tu prends ? Pour moi ça sera une crêpe au Nutella s’il vous plait et surtout vous ne prenez aucun paiement qui vienne de la demoiselle hein ! » Entrouvrant la bouche, je lui lançais un petit regard triste et remplit de reproche, comme pour lui faire comprendre que je voulais payer moi. Mais je ne pouvais pas lutter contre lui et le vendeur de crêpes qui s’était de toute façon rangé du côté d’Aaron. Faisant ressortir ma lèvre, comme pour faire une petite moue boudeuse, je m’agrippais à son avant-bras sans le lâcher. Je pouvais enfin voir le vrai Aaron, et j’en profitais, parce que je savais qu’un homme ne se livrait pas tous les jours. « Je prendrais une gaufre avec tout plein de Nutella dessus s’il vous plait… » soufflai-je d’une voix mielleuse avec un regard papillonnant pour perturber le vendeur. Petite pique pour avoir céder si facilement aux paroles du jeune mâle à mes côtés. Dans ces moments-là, je trouvais que la vie pouvait paraitre belle, sans complication. Sans se soucier de quoi que ce soit, on allait manger une sucrerie, la terre, elle allait continuer de tourner. Je soupirais lentement attendant qu’il prépare notre commande avant de me tourner vers le joli brun. « Sinon, toi tu fais quoi pour noël ? » demandai-je doucement, quelque peu curieuse de savoir les traditions qu’il avait.
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyMar 8 Jan - 19:31

Chacun a son lot d’épreuve, chacun les affronte à sa manière. Aaron était un homme, il avait du caractère et était plutôt fort. Tout ce qu’il avait vécu il savait le mettre derrière pour profiter de la vie c’est pourquoi il avait révélé ce qu’il avait vécu à Nasta mais il ne voulait pas qu’elle soit triste pour lui, qu’elle le plaigne et surtout qu’ils arrêtent de parler d’elle car actuellement c’était elle qui avait besoin de se confier et non lui. La demoiselle comprit bien vite pourquoi il faisait cela et même si elle fit triste mine et qu’elle ne put s’empêcher d’adresser un petit mot sur sa vie, elle passa vite à autre chose. L’autre chose était son insuffisance pulmonaire. Il n’était pas à l’article de la mort, la greffe n’était pas encore là mais il fallait tout de même l’envisager. Lorsque Nasta s’exprima sur ce point là de sa vie le jeune homme se contenta d’hocher la tête pour acquiescer à ce qu’elle disait, il n’avait rien de plus à rajouter sur ce qu’elle venait de dire. Cependant, la jeune femme préféra quand même en rajouter une couche. Elle voulait lui dire qu’elle était là pour lui comme il venait de le faire pour elle, s’était adorable de sa part, il appréciait vraiment cette jeune fille maintenant et regrettait réellement de lui avoir parlé de la sorte la dernière fois plutôt qu’avoir tenté de lui parler et de communiquer avec elle. « Je n’hésiterais pas, enfin je le ferais si toi aussi tu ne m’appelles pas quand ça va pas ! Mais bon tu sais moi je vais bien malgré ça alors à part me donner tes poumons pour le moment je ne pense pas que tu puisses faire quelque chose pour moi ! » Un homme a sa fierté et ne parle pas de tout, mais surtout Aaron avait plutôt un bon moral alors pourquoi avoir envie de se plaindre ?

Heureusement pour eux, la conversation se porta sur quelque chose de plus gai. En effet, au loin un petit marchand de sucrerie apparaissait et les deux jeunes gens se firent avoir. Arrivée devant la petite boutique, Aaron, en galant homme, précisa bien au vendeur qu’il réglait et qu’il n’avait pas le choix, c’était aussi une information importante pour la blondinette et même si elle le regardait avec son petit regard méchant il ne changerait pas d’avis. Au contraire cela le fit rire. « Tu sais que tu es belle aussi quand tu fais la tête ? Tu devrais peut être même la faire plus souvent ! » Il la taquinait bien sur elle était belle dans tous les cas mais cela leur faisait passer le temps et ce n’était pas plus mal. « Dix ans à faire noël sur le front, je pense que cette année je vais le faire tranquillement avec Alice et Charlie, Alice est la maman de ma filleule et ma meilleure amie depuis l’enfance ! Et toi ma belle ? »
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptySam 12 Jan - 12:25

« Je n’hésiterais pas, enfin je le ferais si toi aussi tu ne m’appelles pas quand ça va pas ! Mais bon tu sais moi je vais bien malgré ça alors à part me donner tes poumons pour le moment je ne pense pas que tu puisses faire quelque chose pour moi ! » Souriant faiblement, je me mordis doucement les lèvres avant de regarder vers le ciel. Dire que notre relation n’était pas du tout comme cela il y a quelques temps… Même si nous avions couchés ensemble, c’était tout de même bien différent, dans le sens ou, ça ne gêné pas nos rapports actuels. Du moins, là tout de suite, je ne pensais pas à notre nuit ou je n’avais pas une quelconque envie que cela se reproduise. Malheureusement pour lui, je ne pouvais pas lui donner mes poumons, bien trop vital pour moi, mais s’il avait eu besoin d’un rein, ou d’un foie, je lui aurais donné avec plaisir, si cela avait été possible ! JE n’étais pas du genre égoïste… Si je pouvais sauver la vie de quelqu’un alors je le ferai ! Même s’il fallait que je reste allongé sur un lit d’hôpital pendant un mois suite à une donation de foie ! « Si je le pouvais, je te ferai don, mais malheureusement… je ne peux pas… Si t’as besoin d’un rein, d’un foie, tu connais mon numéro, là je pourrais t’aider… Enfin, je n’espère pas que t’en ai besoin quand même… E ne t’inquiète pas, je t’appellerai et je penserai à toi si quelque chose ne va pas… » soufflai-je doucement en lui donnant un faible coup d’épaule pour détendre un peu l’atmosphère. Par la suite, allant acheter à manger, me taquinant pour ne pas que j’ai à payer je lui fis une mine un peu boudeuse, comme si cela allait arranger les choses.

« Tu sais que tu es belle aussi quand tu fais la tête ? Tu devrais peut être même la faire plus souvent ! » Riant doucement, je me sentis alors bêtement rougir. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise ce genre de compliment. Faisant alors ressortir ma lèvre inférieure, comme pour le taquiner, je lui tirais la langue une fois la grimace finit. « Je vais en prendre note alors… Si ça peut me permettre d’avoir plus de chose en faisant la tête ! » soufflai-je en riant doucement lui lançant alors un regard taquin. « Dix ans à faire noël sur le front, je pense que cette année je vais le faire tranquillement avec Alice et Charlie, Alice est la maman de ma filleule et ma meilleure amie depuis l’enfance ! Et toi ma belle ? » Moi qu’est-ce que j’allais faire ? Passé noël avec mon frère et ma sœur, Lucy, et ma fille, je l’espérais sincèrement. Je ne voulais pas que Lucy me prive de ma fille un jour si important pour moi… Puis Noël c’était une fête que l’on passait en général en famille, je ne me voyais pas le passer toute seule cette année, j’avais envie de faire la fête de manger de bon plats traditionnel russe et non pas Américain. J’adorais cuisiner russe, pouvoir avoir un retour aux sources niveau gastronomie. Même si ce n’était pas non plus faramineux comme bouffe… « Surement avec mon frère et ma sœur… après, je verrais si Lucy et Marilys se joindront à nous, je l’espère j’ai envie de voir ma fille ce jour-là… » marmonnai-je doucement en prenant la gaufre que le vendeur me tendit. Un faible sourire en coin des lèvres, je me retins de sortir le porte-monnaie. Il voulait à tout prix payer, je n’allais pas le contrarier. La prochaine fois ça serait moi et puis c’est tout. « sinon, qu’est-ce que tu comptes faire de ta journée ? Tu devais surement aller quelque part non avant de me croiser ? » demandai-je en espérant tout de même, de ne pas le déranger ou d’avoir un peu compromis ses plans…
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptySam 26 Jan - 21:57



Aaron allait bizarrement bien. En effet, chaque jour il savait que son état se dégradait et que la seule chose qui le sauverait était la greffe de poumon mais il allait bien. Il profitait de chaque moment avec les gens, de chaque instant dans la vie et c’était l’essentiel. Même si savait qu’il y aurait de la tristesse s’il partait pour certaines personnes comme Athena ou Alice et Charlie, lui ne partirait pas plein de regret. En attendant d’aller mal, ou d’avoir un peu plus le moral dans les chaussettes, il préférait donc s’inquiéter du moral des autres, de ses amis ou de ceux avec qui il regrettait de s’être mal comporté et de tenter de les faire aller mieux. C’était toujours mieux que de s’apitoyer sur son sort c’était pour cela qu’il avait choisi cette option et la première bénéficiaire de sa générosité c’était bien sur Nasta avec qui il partageait un bon moment actuellement alors que cela avait très mal commencé entre eux. « Garde tes poumons oui, je ferais quoi moi ici si toi tu n’étais plus là ! Je n’aurais plus personne à consoler !!! Enfin si sur ce point là j’en ai des demoiselles à consoler mais bon je ne t’aurais plus toi ! Et pour ce qui est du reste, c’est gentil merci mais je te le laisse aussi de ce côté-là je vais très bien ! » Il lui fit un petit clin d’œil, en effet ce n’était pas les quelques verres qu’il pouvait boire par-ci par-là qui allaient le conduire à la greffe de foie, d’ici là il y avait de la marge et les poumons l’emporteraient avant que cela n’arrive ! Une fois les sujets tristes passés, les deux jeunes gens abordèrent les fêtes et plus particulièrement noël, cette belle fête Aaron était heureux de la fêter pour la première fois depuis des années avec ses proches. « En famille donc ! J’espère aussi pour toi que tout le petit monde que tu veux voir sera là ! Et puis aussi que tu mangeras aussi bien que je pense qu’on va manger nous, et oui je ne sais pas si Alice est bonne cuisinière enfin cuisinière de fête alors j’ai commandé chez le traiteur du coin ! Toi qui est une femme tu crois qu’elle va bouder que je porte atteinte à ses potentiels talents de cuisinière ? » Il vivait avec elle depuis un petit moment oui et il ne l’avait jamais vu cuisiner pour des grandes occasions encore alors il ne savait pas voilà pourquoi il avait commandé chez un traiteur… Et pour qu’elle ne prenne pas mal les choses, il avait aussi déjà préparé son petit topo, et oui il ne voulait pas la vexer alors si elle le prenait mal, il lui dirait qu’il voulait l’éviter de cuisiner pour qu’elle passe plus de temps avec eux… Ah ah oui ça c’était bien. « Sinon euh je me promenais !!! Non pour tout te dire je ne me souviens pas de quelle était mon intention juste avant de te croiser ! A croire que j’aurais aussi besoin d’une greffe de cerveau et surtout de mémoire !!!! » Il rigolait mais bon il était plus ridicule qu’autre chose à ne plus savoir ce qu’il comptait faire ! « Et toi que compte tu faire maintenant que ton moral est légèrement remonté grâce à mes petits soins car je suppose que tu n’avais pas prévu de passer tout ton temps avec moi avant de me voir arriver, je me trompe ? »
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyMar 29 Jan - 10:53

« Garde tes poumons oui, je ferais quoi moi ici si toi tu n’étais plus là ! Je n’aurais plus personne à consoler !!! Enfin si sur ce point-là j’en ai des demoiselles à consoler mais bon je ne t’aurais plus toi ! Et pour ce qui est du reste, c’est gentil merci mais je te le laisse aussi de ce côté-là je vais très bien ! » Souriant doucement, je soupirais faiblement avant de me mordre l’intérieur des joues. Il était adorable et gentil, voilà ce qui qualifiait à mes yeux Aaron. C’était quelqu’un de prévenant d’attentionné, même s’il avait son mauvais caractère. Nous avions tous des défauts, et je m’en accommodais, les siens ne me dérangeais pas plus que cela … « T’es adorable… Qu’est-ce que je ferai sans toi hein ? On se demande… Rah…ne Faut pas me dire ça, ça me donne le syndrome du câlin compulsif ! »soufflai-je en riant tout en lui lançant un regard taquin. Par la suite, on se mit à parler de noël et de ce que nous allions faire et avec qui le fêter pour voir un peu ce que chacun préparait pour l’occasion. « En famille donc ! J’espère aussi pour toi que tout le petit monde que tu veux voir sera là ! Et puis aussi que tu mangeras aussi bien que je pense qu’on va manger nous, et oui je ne sais pas si Alice est bonne cuisinière enfin cuisinière de fête alors j’ai commandé chez le traiteur du coin ! Toi qui est une femme tu crois qu’elle va bouder que je porte atteinte à ses potentiels talents de cuisinière ? » Riant doucement sous la question qu’il venait de me poser, je lui mis un faible petit coup de coude dans les cotes avant de soupirer lentement. Une femme… Elle n’aimait jamais qu’on touche à son savoir-faire… C’est bizarre comme réaction, mais nous étions comme cela… Je ne supportais pas que l’on me dise que je cuisinais mal, alors que ça allait faire dix ans que je cuisinais tous les jours et que je suis une parfaite cuisinière à mes yeux. Le surgeler chez moi ça n’existe pas, ou alors c’est super méga rare… « En général on le prend mal… Mais faut que tu dises que comme c’est les fêtes t’as pas voulu qu’elle se démène et tout… Dit que tu voulais jouer la simplicité et le repos… Au pire… amadoue là en lui présentant un homme ? Ou… Je ne sais pas… Mais joue sur la carte du repos et de la facilité… » soufflai-je pour lui donner quelques idées, histoire d’éviter la crise de nerf le jour j… Par la suite, je lui demandais donc ce qu’il avait prévu avant de me croiser dans le parc. Je ne voulais pas le retarder ou quoi que ce soit d’autre… « Sinon euh je me promenais !!! Non pour tout te dire je ne me souviens pas de quelle était mon intention juste avant de te croiser ! A croire que j’aurais aussi besoin d’une greffe de cerveau et surtout de mémoire !!!! » Riant doucement, je me mordis doucement les lèvres en lui lançant un regard en coin, plus amusé qu’autre chose pour le coup. « Et toi que compte tu faire maintenant que ton moral est légèrement remonté grâce à mes petits soins car je suppose que tu n’avais pas prévu de passer tout ton temps avec moi avant de me voir arriver, je me trompe ? » Moi ce que je comptais faire ? C’était là, une très bonne question… Je n’avais strictement rien de prévu, dans le sens ou tout simplement, je préférais rester à la maison, lutter contre l’envie de me droguer, là ou toute tentation serait moindre. Alors qu’en sortant en venant dehors, je pouvais simplement voir quelqu’un de droguer, voir un dealer ou autre, bref les tentations étaient trop forte… surtout si je croisais une collègue de boulot qui me proposait alors un rail de coke… Même si je sniffais plus au point où j’en étais sous le manque grandissant, j’étais sûre de craquer… J’avais cessé de sniffer, mais pas de me piquer… C’était bien plus dur… Mais au moins j’avais diminué mes doses c’était déjà un bon boulot. Pour certains c’était peut-être rien, ou un manque de volonté, mais je n’étais pas en manque de volonté ! Je voulais récupérer ma fille, je ne voulais pas perdre sa garde, je ne voulais absolument pas la voir sortir de ma vie, j’avais déjà perdu Camilya, je me voyais mal être séparé de Marilys, même si vivre séparément me faisait déjà assez souffrir… « Rien à vrai dire, strictement rien… Tu sais je suis de plus en plus en congé… Je tente de me remettre en question et tout… J’étais sortie prendre l’air… Bref, moi tu sais après je vais rentrer chez moi, m’occuper, cuisiner pour un régiment et tout ça quoi… » soufflai-je doucement en soupirant faiblement. Finissant de manger ma gaufre je me léchais les doigts en soupirant faiblement avant de regarder l’heure. « J’espère que c’était rien de bien pressant ce que tu faisais avant de me croiser tout de même… Je m’en voudrai sinon… » soufflai-je doucement en espérant ne pas le mettre en retard.
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MessageSujet: Re: Un début d'amitié ? AARON. Un début d'amitié ? AARON. EmptyLun 11 Fév - 17:00

Le repos et la facilité. C’était tout à fait ce qu’il avait dans la tête pour faire passer les choses auprès d’Alice. Et puis c’était aussi son intention première alors ça ne serait pas lui mentir que de lui dire cela. Car oui mentir, Aaron ne savait pas le faire à celle qui était sa meilleure amie ou plus… Plus peut être oui car le jeune homme n’apprécia pas du tout lorsque Nastazia lui dit que pour faire passer le truc il pouvait lui présenter des hommes. Ce n’était juste pas possible, il aimait beaucoup trop son petit cocon et puis le dernier qu’elle avait rencontré grâce à lui était le père de Charlie et cela n’avait pas bien fini… « Je note, je note, mais toi retiens que jamais plus je ne lui représenterais un homme ! L’homme à la maison, l’homme de ma Lili et ma Charlie c’est moi et moi seul ! » Pas de concurrence oui et il ne voulait pas non plus déménager alors bon… Bref, il ôtait cette image d’homme avec Alice de sa tête pour penser à autre chose même s’il savait bien qu’un jour où l’autre il devrait la laisser partir puisque lui partirait aussi de son côté. « Mes occupations ne devaient pas être importantes ne t’inquiètes pas ! Je ne serais pas resté autrement ! Et puis toi tu vas être bien occupée en rentrant tu devrais peut être y aller d’ailleurs ! Je t’ai kidnappé un petit moment mais maintenant tu dois retourner à tes occupations de femme surbookée ! » Le ton d’Aaron était bien sur à la rigolade mais il savait qu’il ne pouvait pas s’attarder vraiment plus longtemps avec la jolie blonde car même si lui ne se souvenait plus ce qu’il allait faire, elle elle avait surement beaucoup à faire. Un dernier petit sourire, un baiser sur le front et le beau brun repartait en direction de son appartement espérant retrouver la mémoire tout en saluant une dernière fois la jolie blonde. « Gros bisous ma belle et on se revoit très vite ! Et surtout n’hésite pas à me contacter si ça ne va pas, quand je te vois comme ça c’est beaucoup mieux qu’il y a plusieurs dizaines de minutes ! »


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