It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Sujets similaires
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez

Heaven → Shut up or I'll kill you.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyDim 18 Nov - 14:18

Heaven → Shut up or I'll kill you. Tumblr_lxg4vclpQM1qjlcek

La journée avait relativement bien commencer. A mon réveil, April n'était pas là. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais voilà quoi... elle n'est pas arrivée au bon moment. Quoique, c'est sûr que si elle était arrivée peu après mon arrivée à New York, ça n"aurait pas été bien mieux... ça aurait été bien pire ! Je suis sûre qu'elle n'aurait pas trouvé mieux à faire que de passer ses journées à me balancer ses répliques dont je n'ai aucune idée de l'endroit dont elle sortent ! Oui, j'ai eu de la chance qu'elle ne vienne envahir mon appartement que maintenant. J'avais passé la journée à servir des boissons, Allison ayant décider de prendre un jour de repos. La prochaine fois que je la vois, je lui dis que je me prends un mois de vacances. Et je viendrais la voir chaque jour pendant qu'elle travaille. A dix-neuf heures, je partis, l'ayant appelé et obligé à ramener ses fesses dans son bar. Je partis donc avec mon titre favori de Nicki Minaj dans les oreilles, Turn me on, en direction de mon appartement. Le matin, n'ayant pas le courage de sortir la voiture, j'avais pris le métro. Je rentrai donc à Williamsburg par le même myen de transport, prit quelques cuillères à soupe de Nutella. Mais qu'es-ce que c'est bon ce truc. Avant, j'étais capable de manger le pot en une fois. Maintenant... c'est plus compliqué. Perte soudaine d'appétit depuis fin août, depuis ce soir...
A vingt-et-une heures, je pris cette fois la voiture et me gara un peu avant Riverdale. L'heure était venue de récupérer des dollar très facilement et sans se fatiguer. Ma cible était un homme ayant la trentaine, un américain. Je le suivais depuis un quart d'heure quand il tourna dans une rue isolée. Pas un chat. Mais c'est parfait comme conditions ça. Je sortis mon arme de sous ma veste, et continuai à avancer, sans bruit. Non, je ne vais pas le tuer de dos. Je ne tue jamais de dos. Je me rapprochai de lui, et, le plaqua contre le mur.

« Salut. Ashley Livingston, on est d'accord ? Oui on est d'accord, de toute façon on ne me contredis pas. Tu connais Will Johanson ? Un rival dans le monde de la finance, exact ? Eh bien, il ne t'aime pas. Et tu sais comment je le sais ? »

Je collai l'arme contre sa tête. D'ailleurs, il en faisait une de ces têtes. Entre affolé et endormi. Hilarant. C'est vraiment dommage que je n'ai pas le temps de photographier leurs têtes quand ils se rendent compte que leur heure a sonnée. Je rigolerai bien en les regardant.

« Je le sais parce qu'il a engagé une tueuse à gages pour te tuer. Donc tu vois, moi, je te tues, et je récupères des milliers de dollars. J'aime l'argent. Un détail que tu saura de la personne qui t'as tué. »

Je continuai à parler quelques instants, comme je le fais toujours.

« Bon et bien, j'espères que tu as bien profiter de ces quelques minutes de vie supplémentaire. Bonne continuation pour ton après-vie... envoies-moi une carte postale. »

J'appuyai sur la gâchette, et le laissai tomber. Ils doivent quand même se demander sur quelle folle ils sont tombés quand je dis ça. M'enfin bon. Je pris le chemin menant vers ma voiture et remis mon arme sous ma veste.

« Par ici les sousous ! », me réjouissais-je en français.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptySam 24 Nov - 15:13

Cette ville avait tellement de choses à offrir que je ne savais jamais où donner de la tête. Me baladant dans ces rues peuplées depuis la veille, j’en avais même oublié de rentrer chez moi. N’ayant pas dormi de la nuit, j’en avais profité pour visiter, me rendre à l’Empire State Building, me rendre à l’emplacement des deux tours pour envoyer toutes mes pensées aux gens ayant disparus en leur cœur… Bref, ce fut une nuit touristique, chose que je n’avais jamais faite lorsque j’étais Parisien. Je n’avais jamais réellement porté d’intérêt à la vie Française, ni même aux musées Français, bien qu’ils soient intéressants, ce dont je rêvais, c’était de l’Amérique du Nord, je rêvais de cette Amérique qui pour moi, était la reine du Monde tout entier. Certes j’étais devenu Américain, plus précisément New-Yorkais depuis peu, mais alors, pourquoi avoir presque visité en une nuit alors que j’ai la vie devant moi pour le faire, allez-vous me dire. Et bien parce qu’à force, on repousse et on oublie. J’ai vraiment besoin de ressentir l’importance de chaque monument dans ma chair. Je sens les Américains beaucoup plus attachés à leur ville que nous, les Français et j’aime cet amour du pays qu’ils ont en eux. Bien évidemment, encore trop peureux dans ce grand mon New-Yorkais, je m’étais contenté de visiter les endroits où il y avait du monde et n’avais pas voulu aller dans les quartiers ou endroits qui craignent, ne voulant pas risquer ma vie au péril d’une visite touristique… Je n’avais pas de travail aujourd’hui, ce que je trouvais d’ailleurs plutôt étonnant étant donné que la fête était assez présente dans cette partie du pays. J’avais décidé de prolonger mon voyage, téléphone en main, batterie à plat… Fait chier. Après tout, je me disais que je n’en aurais pas vraiment besoin, si ce n’est pour prendre des photos. Tant pis, j’étais presque sûr que je reviendrais un autre jour si je m’en sortais vivant. Je riais seul, utilisant ce ton ironique dans ma tête, histoire d’oublier un peu l’angoisse que je ressentais. Il faut dire que les quartiers comme le Bronx n’ont pas vraiment beaucoup réputation, même chez nous en France, alors une fois arrivé dans ce quartier, je me sentais un peu oppressé mais rien ne m’était encore arrivé.

À peine arrivé dans ce quartier, je m’étais déjà perdu… Génial. Je n’étais pas sûr que les gens soient très sympathiques avec un jeune adulte comme quoi, bien habillé et avec un visage de bébé. Je voyais les gens d’ici comme des gens ayant vécu des choses horribles et étant vraiment en colère contre les riches de l’autre côté… Je n’étais pas vraiment un riche jeune homme, j’avais juste bossé et fait mes preuves pour avoir ce boulot qui me plaisait, voilà tout. J’entendis une fois à l’angle d’une ruelle, je m’y engageai avant de voir une scène que je ne suis pas prêt d’oublier. Me jetant derrière une poubelle, j’écoutais la conversation entre cette fille qui pointait son flingue vers un homme. Mon cœur battait comme jamais il n’avait battu. « Salut. Ashley Livingston, on est d'accord ? Oui on est d'accord, de toute façon on ne me contredit pas. Tu connais Will Johanson ? Un rival dans le monde de la finance, exact ? Eh bien, il ne t'aime pas. Et tu sais comment je le sais ? Je le sais parce qu'il a engagé une tueuse à gages pour te tuer. Donc tu vois, moi, je te tue, et je récupère des milliers de dollars. J'aime l'argent. Un détail que tu sauras de la personne qui t'as tué. Bon et bien, j'espère que tu as bien profité de ces quelques minutes de vie supplémentaire. Bonne continuation pour ton après-vie... envoie-moi une carte postale. » C’est à ce moment-là que mon cœur se stoppa net, je me sentais mourir. Tellement effrayé que j’en avais oublié de respirer je crois. Le bruit de la balle me fit tellement mal partout que j’avais crié, pleuré et crié encore. J’étais terrorisé et voyais déjà ma vie s’arrêter… Surtout lorsqu’elle reprit son monologue en se réjouissant d’avoir eu des sous, en français. Mes yeux s’écarquillèrent… Bordel, en plus d’être une tueuse à gage comme elle l’avait dit au, désormais, mort, elle était française… Je détestais de plus en plus ce pays qu’était mon pays d’origine. Me relevant discrètement, je voulais partir sans me faire repérer. Je ne savais pas si c’était une mission possible ou non… Par pitié mon dieu, laisse-moi partir sain et sauf, priais-je, serrant mes mains l’une contre l’autre.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyDim 9 Déc - 16:38

Heaven → Shut up or I'll kill you. Tumblr_lxg4vclpQM1qjlcek

Une bonne chose de faite. Demain soir, je vais récupérer la somme qui était convenue, aller l'épargner sur mon comptes en banques en espérant ne pas restée coincée dans l'ascenseur comme quand ils avaient paumé un chèque en avril ces sous-doués, d'ailleurs ils ne l'ont toujours pas retrouvé, ça me donne envie de les tuer... ah mais non c'est vrai ça, c'est en cash qu'on me paie... sinon j''ai comme l'impression que la police s'intéresserait de plus près au contenu de mon compte en banque déjà bien rempli. Je me demande si April a finit par trouver où je mets tout ce cash. Je doutes fortement du contraire... en tout cas elle a intérêt à ne pas avoir touché à mes billets verts, c'est mes miens, elle a qu'à se débrouiller si elle veut en avoir plus, na ! Je remis les écouteurs de mon baladeur afin que la voix de Nicki Minaj se diffuse à nouveau dans mes oreilles, quand j'entendis un bruit. Étrange, c'est pas courant les gens qui traînent le soir dans Riverdale. C'est le quartier riche du Bronx, quoi, il n'y a pas grand dealeur par ici... D'accord, il y en a peut être une, mais qui n'est pas en train de dealer. Non, là, la seule dealeuse se trouvant dans la rue elle vient de tuer un banquier et elle n'a pas de drogue sur elle en plus. Mon regard se balada de droite à gauche, tentant de repérer l'origine de ce bruit. Peut être que ce n'était qu'un chat – et qu'il n'ira pas dire ce qu'il a vu à la police s'il a vu quelque chose – en revanche si c'est quelqu'un là c'est pas la même chose, pas du tout même... Je finis par apercevoir une ombre à quelques mètres, qui essayait de s'enfuir. Désolé mon coco, mais tu ne t'enfuiras sûrement pas de cette façon, tu ne t'enfuiras pas comme un voleur ! J'ai pas envie que les flics recommencent à me surveiller, je tiens à la liberté, moi. Il ne me reste déjà pas grand chose alors si on me la retire j'ai plus qu'à me tirer une balle. Je m'approchai de l'ombre, celle d'un blond n'ayant pas l'air bien vieux, vingt ans grand maximum. Je m'approchai le plus possible. Il avait l'air d'être mort de trouille, ça m'amusait. Je pointai mon index vers lui, le faisant reculer en le posant sur son nez. « Bonsoir. » J'essayais de garder mon sérieux, mais vraiment, c'est mission impossible. Je tins quelques instants avant d'éclater de rire. Billy, c'est pas bien d'effrayer les trouillards !


Dernière édition par Bathilde "Billy" Hollande le Mer 1 Mai - 12:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyDim 9 Déc - 23:15

J’avais toujours le don de me foutre dans de sales histoires. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’avais cette capacité à toujours faire les choses de travers, mais en tout cas, cette fois-ci, c’était vraiment le summum. Au lieu de faire des gaffes, une bêtise, bref quelque chose de débile et enfantin, j’avais carrément mis ma vie en danger, et je n’en étais pas vraiment fier. J’étais perdu, mes idées se noircissaient et je voyais noir, je ne voyais plus aucun faisceau de lumière. Ma vie était comme déjà achevée alors que j’étais encore vivant. C’était devenu évident, dans quelques minutes j’avais mourir et voir ce qu’il y avait de l’autre côté. C’est marrant mais c’est toujours ces moments-là qu’on se met à penser aux personnes qu’on aime, aux personnes trop loin… Je me surprenais alors à penser à mes parents, je me demandais quand et comment ils apprendraient ma mort. La boule au ventre, je ne veux pas voir la réalité en face mais il semblerait que je sois sur la bonne voie pour pouvoir partir. J’ai presque l’impression que c’est chose faite quand… « Bonsoir. » m’avait-elle alors dit en posant son doigt sur mon nez, gelé par la peur. Je la regardais, avalant ma salive difficilement. La scène en devenait presque risible et comique. L’homme ayant peur de la femme… Certaines personnes du sexe dit dominant, n’auraient pas été fiers de moi si elles m’avaient vu… Je m’égarais, je faisais tout pour ne pas penser à ce qui était en train de m’arriver. « J’suis en train de rêver c’est pas possible » Je ferme les yeux et je tente de reculer pour échapper à l’emprise de cette femme qui visiblement, n’était pas un rêve, ni une illusion. Elle était bel et bien là et j’étais bel et bien dans un sacré pétrin. Je la regardais, réfléchissant à la manière avec laquelle j’allais bien pouvoir me sortir de cette histoire qui prenait une tournure presque irréelle. « Non mais… MAIS t’es une grande malade… ‘fin j’veux pas être méchant ou quoi, j’veux pas risquer ma vie mais genre, tout ça pour du fric ? » dis-je alors. Quitte à mourir, autant mourir en disant ce que je pense, non ? Je la regarde dans les yeux, bien que je m’en légèrement intimidé. Je me recule de quelques pas avant de mettre la main dans ma poche pour tenter de composer un numéro sur mon BlackBerry… En vain, je me suis trompé dans mon code je ne sais plus où j’en suis et je n’arriverai plus à le débloquer. Je vois toutes mes chances s’anéantir devant moi et bizarrement, je ne ressens plus rien… sauf le goût de la mort qui empeste et pourri mon présent.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyDim 30 Déc - 11:20

Heaven → Shut up or I'll kill you. Tumblr_lxg4vclpQM1qjlcek

C'est vrai qu'il m'amusait. Maintenant que je tenais une occasion de m'amuser, je ne comptais pas le laisser partir. Bien sûr, à un moins je le relâcherais, mais pas avant de l'avoir effrayer au point d'être sûr de lui faire passer l'envie d'aller raconter au commissariat le plus proche ce qu'il venait de voir. « J’suis en train de rêver c’est pas possible » C'est déprimant, Ian serait là il dirait que les jeunes d'aujourd'hui n'ont vraiment aucune imagination... mais lui il aurait fui en voyant que quelqu'un avait assister à la scène, contrairement à moi qui préfère l'effrayer. Peut être une façon de me venger de ce qu'il m'a fait subir pendant ces deux ans ? C'est vrai que ce n'est pas bien malin de s'en prendre à des innocents, mais quand on est dans un tel état mental, à savoir que le vase est presque plein et que la moindre goutte d'eau supplémentaire pourrait conduire à faire n'importe quoi, une des meilleures choses à faire est de trouver n'importe quelle raison pour "décompresser", essayer d'oublier ce qu'on nous a fait. « Non mais… MAIS t’es une grande malade… ‘fin j’veux pas être méchant ou quoi, j’veux pas risquer ma vie mais genre, tout ça pour du fric ? » Ladite goutte d'eau. Non mais pour qui il se prenait à me parler de cette façon ?? Toujours le doigt sur son nez, je le poussait vers le mur, le faisant tourner en rond avant de lui coller les épaules contre le mur et de ressortir mon arme, histoire de lui faire bien peur. « Non, pas tout ça pour du fric ! Tu sais l'argent, maintenant, c'est tout ce qui me reste ! Et es-ce que tu sais pourquoi je suis devenue telle que je suis ? Non tu ne le sais pas. Et puisque ça a l'air de t'intéresser, eh bien je vais te le dire. Tu vois, il y a deux ans et demi, j'étais heureuse et tout, mais en juillet 2010, mon mari, tueur à gages, s'est pris une balle sous mes yeux par un rival. » J'avais beau essayer de me retenir, impossible. Comme à chaque fois que je raconte ce soir, je pleurais. Même maintenant que je sais qu'en rélaité c'est Edouard et non Ian qui est mort ce soir-là. « Et même maintenant que je sais que son jumeau avait pris son identité, je veux toujours me venger de celui qui l'a tué. Car en prenant l'identitié de son frère après sa mort, son notre amour qu'il a tué !!! » J'hurlais presque, n'importe qui aurait pu passer et entendre mais je n'en avais rien a faire. La seconde partie de l'histoire, il n'y a que Victor qui la connaîssait, à qui je l'avais raconté. Je n'aurais jamais cru que de devoir la raconter à nouveau aurait ces conséquences. Je passais pour tout sauf pour une tueuse à gages sans scrupules, je sentais mes larmes couler sur mes joues et savait que j'avais l'air ridicule.

Spoiler:


Dernière édition par Bathilde "Billy" Hollande le Mer 1 Mai - 11:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyLun 21 Jan - 12:36

Complètement effrayé, je n’arrêtais pas de me demander ce que je faisais là. Je regardais autour de moi. Ce genre de quartier n’était vraiment pas le genre de quartier que j’appréciais. Pourquoi étais-je venu me perdre dans une ruelle comme celle-ci ? Mes yeux rivés dans ceux de la jeune femme, je n’osais rien dire, beaucoup trop intimidé. Ouais, je sais, ça ne fait pas très viril de dire que j’étais effrayé par une femme, mais bon, après avoir vu ce que je venais de voir, mes quelques moi de musculation ne me permettaient pas de me montrer comme un surhomme. « J’suis en train de rêver c’est pas possible » J’osais penser que j’étais en train de rêver. J’avais osé y penser, j’espérais me réveiller dans ma chambre, voire même dans une caniveau, peu importe, la situation aurait toujours été plus agréable et confortable que celle-ci. Malheureusement, je n’avais pas le choix de rester ici et d’affronter la réalité, qui se montrait quelque peu corsée avec moi aujourd’hui. Il fallait se rendre à l’évidence. Mes parents m’avaient prévenu que la ville était si grande que les dangers s’en verraient multipliés. J’avais voulu faire comme si je n’avais pas peur et que je serais toujours en sécurité. À croire que tout n’était pas toujours aussi simple et sans danger. « Non mais… MAIS t’es une grande malade… ‘fin j’veux pas être méchant ou quoi, j’veux pas risquer ma vie mais genre, tout ça pour du fric ? » Son doigt sur mon nez, elle me poussa alors à me coller à un mur. Je compris que ce que je venais de dire avait peut-être été un peu trop osé. Je la regardais alors, totalement dépité et sans force, je n’avais pas envie de riposter, je ne pouvais pas, j’étais comme… paralysé par la peur et l’angoisse. Je me demandais à quoi j’allais ressembler dans les quelques minutes à suivre. « Non, pas tout ça pour du fric ! Tu sais l'argent, maintenant, c'est tout ce qui me reste ! Et es-ce que tu sais pourquoi je suis devenue telle que je suis ? Non tu ne le sais pas. Et puisque ça a l'air de t'intéresser, eh bien je vais te le dire. Tu vois, il y a deux ans et demi, j'étais heureuse et tout, mais en juillet 2010 un rival de mon mari, tueur à gages, s'est pris une balle sous mes yeux par un rival. » Me raconta-t-elle alors, perdant toute crédibilité et frayeur de ma part, avec pour cause, ces quelques larmes qui flottaient et survolaient ses joues. Je l’écoutais malgré tout, n’affichant aucun changement d’expression sur mon faciès. « Et même maintenant que je sais que son jumeau avait pris son identité, je veux toujours me venger de celui qui l'a tué. Car en prenant l'identité de son frère après sa mort, son notre amour qu'il a tué !!! » Je ne comprenais absolument rien à cette histoire. Le fait est que tout cela m’avait apaisé. Je ne me sentais plus effrayé. J’avais même l’impression que cette histoire allait être la clé à tous mes soucis et toutes mes angoisses. Je la regardais alors. « Ah, le bonheur est éphémère… Je sais bien. Moi aussi, il y a un temps où j’ai été malheureux. Mais j’ai changé de vie, et maintenant j’suis heureux. Tu sais, ça vient, ça part. » dis-je alors, complètement emporté par mon avis sur le bonheur. Je ne sais pas pourquoi, mais du coup, j’avais envie de parler de ma vie et de ma vie passée, celle que j’ai tant détestée.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyDim 3 Fév - 10:21

Heaven → Shut up or I'll kill you. Tumblr_lxg4vclpQM1qjlcek

Je croyais halluciner.« Ah, le bonheur est éphémère… Je sais bien. Moi aussi, il y a un temps où j’ai été malheureux. Mais j’ai changé de vie, et maintenant j’suis heureux. Tu sais, ça vient, ça part. » Certes je ne savais rien de ses soi-disant malheurs qui d'après moi ne devaient pas être si grave que ça s'il osait parler de cette façon à quelqu'un qui l'effrayait quelques secondes auparavant. Car en plus je ne lui faisait même plus peur ! Si ça se trouve, il se le permettait car il était parisien. Mais oui, il a l'accent des parisiens en plus de l'accent anglo-américain ! Parce qu'ils viennent de la capitale, ils se croient tout permis, car à l'étranger Paris n'a-t-elle pas la réputation d'être la ville du luxe ? Et du coup, il croit qu'il a la classe car il savait très bien que moi j'étais de Marseille à cause de mon accent.« Ah oui ? », répliquai-je d'un ton agressif. Il avait vu mes larmes alors que je faisais tout pour les cacher, qui plus est à un inconnu. Certes j'ai déjà fait quelques séances chez un psychologue, mais c'était du passé et je n'étais pas prête de remettre les pieds là-bas. J'avais autre chose à faire que de dépenser mon argent dans de telles futilités. Après tout, mon état mental était tout sauf important. L'important dans la vie, c'est d'être riche. Mon seul but désormais c'est d'être assez fortunée pour avoir la piscine remplie de pièces de monnaie de l'oncle de Donald Duck, Picsou... la vie de rêve qu'il a ce canard ! Il n'a pas vu l'amour de sa vie se faire tuer pour ensuite apprendre qu'il est toujours en vie, il ne regrette pas la façon dont il s'est conduit avec en l'apprenant, et par dessus tout, il n'a pas besoin de sa dose de drogue quotidienne qui finira par me tuer !! « Pauvre petit. Ta femme s'est prit une balle sous tes yeux et t'as fait une fausse couche trois jours après ? », ajout'ai-je d'un ton sarcastique, sachant que c'était impossible, il devait avoir à peine dix-huit ans et perdre sa femme à cet âge c'est vraiment pas de bol... Et pour la fausse couche c'était quelque peu impossible. A moins qu'il soit tellement androgyne qu'en fait c'est une parisienne et non pas un parisien.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyLun 11 Fév - 1:18

Je le regardais, croyant enfin avoir trouvé un terrain nous permettant de parler et de lui faire oublier les menaces qu’elle me portait quelques secondes auparavant. « Ah, le bonheur est éphémère… Je sais bien. Moi aussi, il y a un temps où j’ai été malheureux. Mais j’ai changé de vie, et maintenant j’suis heureux. Tu sais, ça vient, ça part. » Les gens n’avaient pas conscience qu’on pouvait avoir vécu beaucoup de choses, malgré un jeune âge. Fallait-il obligatoirement avoir de grosses balafres sur le visage ou un comportement mystérieux pour que les gens réalisent que toute notre vie est basée sur un passé douloureux ? Je ne pense pas. Du moins, ce serait malheureux de devoir se gâcher physiquement pour être pris au sérieux. Je me fichais pas mal, d’ailleurs, que les gens prennent mon passé en compte ou pas. Ce que je savais, c’est que j’avais beaucoup souffert. Que les gens le sachent ou pas, c’était bel et bien le cadet de mes soucis. Cependant, ici, voyant que ce terrain était peut-être la clé à tous mes soucis, je l’avais exploité, comme n’importe qui l’aurait sûrement fait. « Ah oui ? » Me répondit-elle alors, de façon plutôt agressive. Je le regardais, complètement déstabilisé et carrément sûr que ma technique n’était pas aussi puissante qu’elle ne le paraissait quelques secondes auparavant. Je ne savais pas vraiment quoi faire, ni même quoi dire alors je me contentai d’acquiescer gentiment, sans faire le moindre bruit et en laissant la boule électrique s’épuiser toute seule. À force de colère, elle finirait bien par ne plus pouvoir aboyer et se résoudrait à me laisser en paix… sauf si toutefois, elle ne m’a pas tué avant. Mes yeux projetés vers mes pieds, lesquels se disputaient, preuve de mon angoisse et de mon ennui aussi, même si l’angoisse avait le dessus sur l’ennui. Je ne voulais pas jouer le caïd à la regarder et la défier alors que je ne me sentais pas en sécurité. Je vivais dans Manhattan, dans les quartiers huppés et je me retrouvais dans des quartiers, plus pauvres, plus différents. C’était tout autre chose pour moi, j’avais voulu visiter ce qui se trouvait au-delà de mon luxe habituel… On m’a d’ailleurs toujours dit que la curiosité était un vilain défaut… Je n’écoute pas assez les gens. « Pauvre petit. Ta femme s'est prise une balle sous tes yeux et t'as fait une fausse couche trois jours après ? », Rajouta-t-elle alors, d’un ton ironique, voire même moqueur. Je la regardais et bien qu’elle soit effrayante avec tout ce que j’avais vu, je la trouvais vraiment très agaçante et irrespectueuse. « Non, l’amour est le cadet de mes soucis vois-tu. Peut-être vais-je paraître arrogant mais qu’importe. J’ai beaucoup souffert au sein de ma famille et ce n’est pas l’amour qui m’a rendu aussi faible, bien que ça fasse partie des raisons. » Je m’arrêtai net. Allais-je vraiment raconter ma vie à une femme qui menaçait de me tuer ? Non, pas du tout. Elle n’avait, en rien, le droit ni le besoin de savoir.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyDim 17 Fév - 8:59

Heaven → Shut up or I'll kill you. Tumblr_lxg4vclpQM1qjlcek

Commençant à sentir le froid de son nez me saisir, j'ôtai mon doigt et empoigna son bras afin d'être sûre qu'il ne se sauve pas en courant au commissariat le plus proche me dénoncer aux flics. Et franchement, je n'avais pas besoin de ça ce soir. Je n'avais aucune envie d'espionner leurs conversations diverses et variées, que ça soit en rapport avec une quelconque enquête ou leur vie privée. Cette seconde option était bien plus réjouissante. En effet, il y a pas moins d'une semaine de cela, il ont à nouveau essayé de me coincer. Encore une fois. Sauf que là, ils n'ont même pas été capable de trouver des preuves. Si je dis ça, c'est parce que ce soir-là j'espionnai une conversation à propos d'une affaire en cours. Soupçonné de meurtres et de trafic de stupéfiants. J'avais continué d'écouter, curieuse de savoir s'ils allaient finir par arrêter l'un de mes rivaux. En entendant le nom d'Edouard Kazuka, je me suis mise à pleurer comme la plus grande des imbéciles. Ils ont faillit me coller un procès verbal pour insulte à agent dans l'exercice de ses fonctions, mais une a réussit à les convaincre de ne pas faire attention. Aujourd'hui encore, je me demande si je suis sensée la connaître. Le petit fouineur blond reprit:« Non, l’amour est le cadet de mes soucis vois-tu. Peut-être vais-je paraître arrogant mais qu’importe. J’ai beaucoup souffert au sein de ma famille et ce n’est pas l’amour qui m’a rendu aussi faible, bien que ça fasse partie des raisons. » Sa réponse me fit doucement rire. Il croyait qu'il allait me faire pleurer ? Et puis quoi encore ? Certes j'avais fait preuve de faiblesse devant lui, mais ce n'était pas son histoire qui allait me faire recommencer. « C'est bien ce que je dis, pauvre petit chou. En ce qui concerne la famille, je n'ai pas à me plaindre, en revanche ma cousine a grandi chez moi, ses parents se foutaient d'elle. Au moins que je me demande si ils se souviennent qu'ils ont une fille. Son meilleur ami est un lapin en peluche, et pourtant elle a presque vingt et un ans. » Je m'arrêtai. Je ne savais pas si j'avais le droit de révéler ainsi les malheurs d'April... mais bon, je ne lui ai pas donné son nom, il ne connais pas le mien, donc il ne pourra jamais savoir de qui je parles. Après quelques instants de réflexion, je repris: « Cette absence lui a tant pesé que son médecin lui a prescrit des antidépresseurs, et ce depuis bien dix ans maintenant. » Tout ça n'était que pur mensonge, mais il n'y avait rien de mieux qu'un bon mensonge dans une telle situation. Et puis, ma mère m'a transmis cette capacité à pouvoir mentir sans qu'on le remarque, alors si je n'utilise pas cette aptitude, à quoi ça sert ?
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyVen 22 Fév - 18:19

Son doigt toujours sur mon nez, je me sentais réellement inférieur à elle, et pour être honnête, je n’aimais pas du tout cette sensation. C’était très humiliant et j’appréciais que personne ne passe dans cette rue. J’aurais sûrement été rouge de honte. Je regardais autour de moi, sentant alors son doigt partir de mon nez. Soulagé, je ne m’attendais pas à ce que sa main vienne empoigner mon poignet violemment comme elle l’a fait. Je souris, nerveusement. Je ne savais pas quoi faire. En temps normal, je ne me serais pas laissé faire. Du moins, j’aurais réagi maintenant que j’étais devenu ce New-Yorkais affirmé. Lorsque j’habitais à Paris, je ne demandais que ça, à me faire taper sur les doigts. Désormais, je m’affirmais et je me défendais, quitte à répondre aux gens qui ne s’adressent pas poliment à moi. Je racontais quelques fois mes mésaventures à mes parents quand nous avions l’occasion de nous parler sur Skype, ils étaient fiers. Fiers de voir que leur ‘’bébé’’ comme ils disaient, avait enfin ouvert ses ailes et s’était enfin épanoui. Je dois bien avouer que moi aussi, je me sentais beaucoup mieux depuis que j’étais cet homme assumé et clairement bien dans sa vie. Dans un élan de virilité et d’orgueil, je dégageai mon bras de son emprise pour remettre mon pull en place, étant donné qu’elle y avait laissé des plis en ayant saisi mon bras violemment. « Non, l’amour est le cadet de mes soucis vois-tu. Peut-être vais-je paraître arrogant mais qu’importe. J’ai beaucoup souffert au sein de ma famille et ce n’est pas l’amour qui m’a rendu aussi faible, bien que ça fasse partie des raisons. » Son sourire mesquin ne m’annonçait rien de bien. Elle ne semblait pas compatir avec mon histoire et ce n’était d’ailleurs pas de la compassion que je recherchais0 « C'est bien ce que je dis, pauvre petit chou. En ce qui concerne la famille, je n'ai pas à me plaindre, en revanche ma cousine a grandi chez moi, ses parents se foutaient d'elle. Au moins que je me demande s’ils se souviennent qu'ils ont une fille. Son meilleur ami est un lapin en peluche, et pourtant elle a presque vingt et un ans. » Elle s’arrêta quelques secondes, semblait pensive et je ne disais rien. J’attendais qu’elle reprenne ou qu’elle s’en aille, je ne savais pas trop ce que je devais attendre d’ailleurs. Mes yeux se baladaient, en passant d’elle aux bâtiments qui nous entouraient. Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce que j’étais venu faire ici… Pourquoi étais-je venu me perdre dans ces quartiers qui étaient déconseillés dans tous les livres pour touristes. « Cette absence lui a tant pesé que son médecin lui a prescrit des antidépresseurs, et ce depuis bien dix ans maintenant. » reprit-elle alors. Je la regardais, ne sachant que dire à ses histoires personnelles, voire même familiales si j’avais bien compris. Un simple « La vie craint parfois. » s’échappa naïvement et instinctivement de ma bouche. Non pas que je la plaignais, je n’adhérais pas à ce qu’elle faisait, mais je pensais à ma propre histoire, mon propre passé.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. EmptyMer 1 Mai - 12:40

Heaven → Shut up or I'll kill you. Tumblr_lxg4vclpQM1qjlcek

L'histoire des malheurs d'April n'avait pas l'air de la toucher. J'hallucine ou quoi ? Au moins, il pourrait dire quelque chose. « La vie craint parfois. », déclara-t-il d'un ton que je pris comme moqueur. Non mais, non mais, non mais, oh ! Pour qui se prenait-il pour parler d'une telle façon de ma cousine ?? Il était au courant ou pas que si je le voulais, je pouvais le tuer maintenant, sans même le prévenir, et ainsi lui faire regretter la manière dont il se comportait avec moi ? Apparemment non, ou alors c'est ce qu'il cherchait. Il avait une vie tellement déprimante qu'il cherchait par tous les moyens à en finir, mais n'avait pas le cran de le faire lui-même et profitait du fait de m'avoir croisée pour que je le fasse à sa place. Un peu comme moi en fait, parfois je me demande pourquoi est-ce que je ne m'étais pas encore tiré une balle ou pris une trop grosse dose de drogue. En fait, la solution était simple, je n'avais pas le courage de le faire. Et puis, si je me suicidais, comment est-ce que mes parents réagiraient ? Déjà qu'ils n'appréciaient pas spécialement Ian, s'il apprenaient qu'il était la cause de ma mort, alors là il ne seraient pas près de reparler au reste des Kazuka. Et April ? Comment réagirait-elle ? Elle est tellement imprévisible qu'elle pourrait suivre mon exemple. Mais pourquoi je dis ça moi ? Je recommence à délirer. A faire ma parano. Je retirai mes écouteurs, que j'avais dans les oreilles à bas volume depuis le début de notre conversation et le plaquai contre le mur. « Doucement comme tu parles de ma cousine, je te prie ! C'est pas parce que t'es parisien que tu dois te croire tout permis, t'arrête de t'en croire !! », criais-je en français. Il m'énervait tellement que je n'arrivais pas à chercher mes mots anglais et que je commençais à utiliser les expressions marseillaises.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Heaven → Shut up or I'll kill you. Heaven → Shut up or I'll kill you. Empty

Revenir en haut Aller en bas

Heaven → Shut up or I'll kill you.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» ❝ it won't be us ❞ Heaven & Alec
» Recognition, admiration. ∞ HEAVEN.
» ( shut u p and k i s s me. ) andy

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-