Rosalie resserra son menteau contre elle et croisa ses mains sous ses bras. Ce n’est pas qu’il faisait anormalement froid. Elle avait connue pire pour un mi-décembre new-yorkais. Elle était seulement encore plus frileuse qu’à l’ordinaire après son long séjour au Maroc. Elle avait beau être arrivée depuis quelques jours, le choc lui semblait encore brutal. C’était inhumain comme condition. Elle avait presque eu envie d’appeler Artemis pour lui demander de repartir et revenir qu’en mai. Mais la crise que ses parents lui avaient faite quand ils l’avaient rejoint dans son appartement lui en avait coupé l’envie. Les menaces de se faire enfermer dans sa chambre d’adolescente pour le restant de ses jours fusaient d’un peu partout et Rosalie n’avait pas du tout envie de tester leurs limites… Donc elle se contentait de s’habiller pour affronter l’Arctique et marchait rapidement dans les rues grises de la ville qui l’avait vue grandir. Ce n’était pas totalement de sa faute non plus, elle était à moitié argentine, son corps était fait pour la plage et le soleil, elle n’avait rien à faire de la glace et du verglas.

Elle avait toujours raffolé du temps des fêtes, les cadeaux, sa famille, les cadeaux, les lumières, les cadeaux, les repas, les cadeaux… C’était vraiment une de ses périodes préférées dans l’année. Tout en haut de la liste avec son anniversaire et les vacances d’été. Ses parents l’avaient laissé sortir de leurs vues aujourd’hui, elle en avait profité pour retourner chez elles et commencer son magasinage des fêtes. Elle était grandement en retard dans ce département et devait rattraper le temps perdu. Tous les cadeaux qu’elle avait achetés à Marrakech avaient déjà été distribués en guise d’offrande et de drapeau blanc. Maintenant elle devait refaire le plein.

Elle s’engouffra chez Barney, heureuse d’échapper au froid… Une heure plus tard, elle avait trouvé quelques paires de chaussures pour Sofia et une montre pour Diego. Elle se baladait encore dans le coin pour hommes, entre les fragrances et les complets, se demandant qu’est-ce qu’elle pourrait bien acheter au kraken. Il ne méritait rien du tout en fait. Il ne lui avait pas encore dit pour Coleen et continuait de faire ses secrets à deux sous, mais bon, si elle n’arrivait avec rien pour le sirius-adoré-à-sa-maman, sa mère allait lui arracher la tête. Quoiqu’avec le cadeau qu’elle lui avait donné à son dernier anniversaire, sa moto neuve, sa mère serait peut-être soulagée pour le coup… Enfin, valait mieux ne pas tester. Elle se trouva devant les cravates et repérera bien vite la plus immonde de toutes. Elle pourrait toujours lui offrir ça, et une paire de chaussettes antiodeur, quelques choses du genre… Ou bien elle pourrait réserver ça pour James et acheter à Sirius quelques choses de plus gentilles, parce qu’il lui avait donné un coup de main avec Shanti et avait engagé Lys… Pft. Connard va, il ne méritait pas tout ça…

Mais pensée à son frère la fit pensée à Coleen et pour le coup, la bouille de l’Australienne lui manquait un peu… Elle ne lui avait pas reparlé depuis la crise de l’autre jour. Même si elle ne la détestait pas, elle n’avait pas eu spécialement envie de la voir et la brune ne l’avait pas appeler non plus alors… Elle hésita à l’appeler pendant un moment puis changea d’idée. Elle était de bonne humeur et ne voulait pas se gâcher la journée en s’imposant à quelqu’un qui ne voulait pas la voir…. Elle finit ses courses, décidant de garder les chaussures pour elle et d’aller reporter la montre chez le bijoutier (il en avait déjà une plus jolie de toute façon) et sortie du magasin, fière de son coup. Au moins, elle avait essayé. Dans le taxi, elle se mit à repenser à Coleen et au dernier moment, avant de tourner le coin de sa rue, elle changea d’idée et donna l’adresse de la brune au chauffeur. Elle s’en souvenait très bien, comme elle l’avait aidée à trouver l’appartement… Il y a un siècle déjà. Elle sautilla presque jusqu’à la porte et posa ses sacs par terre avant de cogner doucement. Au moins, si elle se faisait jeter, ce n’était pas de sa faute et elle aurait une bonne raison pour aller se plaindre à son frère.

Coleen était assise sur son canapé avec une couverture et un chocolat chaud. Elle avait vaguement prévu de sortir et d’aller faire un tour en ville à la base aujourd’hui mais jeté un simple regard dehors l’avait faite changer d’avis. Elle était presque certaine que faire un seul pas dehors aurait suffit à la faire se transformer en glaçon. Il faisait tellement froid dehors. Bon d’accord, elle exagérait peut-être un peu mais elle haïssait tellement l’hiver et le froid. Elle aurait tellement préféré passer directement de l’automne au printemps. Ou encore mieux, elle aurait voulu être toujours en été ! Elle avait vraiment mal choisit l’endroit où elle était venu s’installer quand elle avait quitté l’Australie pour le coup en fait. Si seulement, elle avait pu hiberner, comme les marmottes, ça aurait bien mieux en fait. A défaut de faire ses courses de Noël en ville, elle avait donc prit son ordi et les faisait sur Amazon. De toute façon, pour la majorité de ses cadeaux, ça ne servait à rien qu’elle les achète directement puisqu’elle devait de toute manière les envoyer jusqu’en Australie après. Ceci ne convenait pas vraiment à sa mère d’ailleurs, elle l’avait eu au téléphone dans la semaine et celle-ci lui avait demandé pourquoi elle ne rentrait encore pas pour les fêtes, lui faisant remarquer qu’il s’agissait de fête de famille et qu’elle ne venait jamais à cette occasion. Coleen lui avait alors répondu qu’elle n’avait tout simplement pas les moyens de rentrer deux fois par an et qu’il fallait blâmer Elisa qui n’avait qu’à pas la forcé à rentrer en juillet. Elle avait ensuite ajouté qu’elle aurait vraiment préféré faire Noël quelque part où il faisait chaud plutôt que de mourir de froid ici. C’était entièrement vrai, malgré le fait qu’elle habitait New-York depuis presque cinq ans, elle n’avait jamais réussi à s’habituer à l’idée de faire Noël en plein hiver, c’était trop bizarre pour elle en fait.

La jeune femme ferma son ordi au bout d’un moment, elle ne trouvait rien de bien à offrir de toute manière et ça la gavait. Elle préférait encore braver le froid pour aller voir Karina. Ca valait bien mieux en fait, ça faisait un moment qu’elle n’avait pas vu son amie en plus. Avant toute chose, elle préféra attraper son téléphone, si elle se déplaçait, tant qu’à faire, elle voulait que ce soit pour quelque chose. Evidemment, elle tomba sur le répondeur de son amie et laissa un message en se plaignant avant de raccrocher. Elle était sûre que son amie était encore en train de bosser, vraiment, ce n’était pas humain de bosser autant comme ça. Après ça, elle n’eut pas le loisir de se demander encore ce qu’elle allait faire puisque c’est à ce moment-là qu’elle entendit frapper à sa porte. La brune poussa un soupir et alla donc ouvrir. Elle tomba alors nez à nez avec… Rosalie. Elle lança un regard méfiant à la blonde qui était devant sa porte. Ca faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vu, pas depuis que la blonde avait appris pour Sirius et qu’elle avait cassé son téléphone en fait. Coleen n’avait pas trop cherché à avoir plus de contact après ça, elle était persuadée que c’était mieux pour elle. C’est pour ça qu’elle n’était pas sûre que trouver Rosalie devant sa porte aujourd’hui soit forcément une bonne chose. « Oh Rosalie… qu’est-ce que tu fais là ? » demanda-t-elle alors, toujours très méfiante.

Juste quand son poing toucha la porte, Rosalie se demanda vaguement si elle avait eu une bonne idée. Elle n’avait vraiment pas envie de recevoir un coup en plein visage ou pire entrer chez Coleen pour voir son frère en caleçon sur le divan. Non, définitivement pas. Mais avant qu’elle puisse changer d’idée, Coleen vint lui ouvrir. Par la tête qu’elle tirait, la blonde pouvait déjà voir que sa serais une partie de plaisir comme visite. Elle était certaine qu’elle aurait accueilli l’Australienne en pointant un fusil sur sa tête que son expression serait restée la même. « Oh Rosalie… qu’est-ce que tu fais là ? » L’Anglaise haussa les épaules légèrement. « J’ai décidé de passer l’Halloween au mois de décembre ? Je ne sais pas en fait. » Elle se frotta le bras, essayant de se réchauffer un peu et d’oublier son malaise. La dernière fois qu’elle avait vu Coleen, ça lui avait couté 1000$ pour un nouveau téléphone, elle pouvait comprendre que la brune ne soit pas trop enchantée de la revoir. Mais en même temps, elle avait ses raisons et puis ça faisait une éternité quoi… « Je peux entrer? Il fait froid et je ne suis pas armée. » Enfin, elle était armée. Mais elle n’allait pas s’en servir sur Coleen quand même. Elle n’était pas complètement folle. L’Australienne la laissa passer et Rosalie rentra dans l’appartement prudemment. À première vue, elle n’avait aucun signe de son frère nulle part donc tout était parfait. Elle se débarrassa de son manteau et de ses chaussures mouillées pour ne pas salir tout le plancher de Coleen et se dirigea vers le salon. « J’ai pensé de prendre de tes nouvelles… Ça fait un moment quand même. » Elle n’irait pas jusqu’à dire que la brune lui avait manquer, mais presque quoi. Elle s’était mise à apprécier vraiment Coleen et même si elle ne voulait pas l’avouer, elle s’était habituée à sa présence constante dans sa vie. Plusieurs fois, durant les dernières semaines, elle avait pris note de trucs qu’elle devait lui partager, juste avant de se souvenir qu’elles ne se parlaient plus. Généralement, ça la rendait de mauvaise humeur. « Comment tu vas ? Je te dérange ? »

C’est parce que les deux jeunes femmes ne s’étaient pas exactement quittées en bon terme la dernière fois que Coleen était surprise de voir Rosalie devant sa porte aujourd’hui. Enfin, quand elle y repensait, ça aurait pu être pire en fait. Cette fois-là, au café, il n’y eu aucun mort (si on excluait son pauvre portable évidemment, elle espérait qu’il reposait en paix maintenant), il n’y avait pas eu tant de cris que ça, les gens autour ne les avait presque pas regardé et puis, surtout, Rosalie n’avait pas réussi à dire qu’elle la détestait. Non, vraiment, ça aurait pu être pire. Mais Coleen ne se faisait pas d’idées, elle savait que la blonde était furieuse avec elle. La brune restait malgré tout persuadée qu’elle avait bien fait de ne rien lui dire. Elle avait fait de son mieux pour avoir la paix le plus longtemps possible et ce n’était pas plus mal. Les premières paroles de l’australienne à l’égard de Rosalie furent de lui demander ce qu’elle faisait là. Elle était méfiante quand même, peut-être que Rosalie s’était souvenue qu’elle était encore en vie et avait décidé de venir pour la tuer. Et elle avait ouvert en plus ! Coleen était en train de se rendre compte qu’elle avait peut-être fait une cruelle erreur. « J’ai décidé de passer l’Halloween au mois de décembre ? Je ne sais pas en fait. » Coleen fronça les sourcils. Ok… Elle qui voulait une raison à sa présence, elle était bien déçue pour le coup. Coleen finit par hocher la tête et continua de fixer Rosalie sans pour autant faire mine de bouger pour laisser son ‘amie’ entrer. « Je peux entrer? Il fait froid et je ne suis pas armée. » demanda alors la blonde. Hum… Coleen n’était pas convaincue, elle était loin d’être certaine que ce soit une très bonne idée ça mais soit. Elle s’écarta quand même, un peu de mauvaise grâce, pour laisser Rosalie passer. Celle-ci prit la direction du salon sans plus attendre et Coleen la suivit jusqu’à là-bas. « J’ai pensé de prendre de tes nouvelles… Ça fait un moment quand même. » Oui, ça faisait un moment, c’était le cas de le dire. « Vrai. » confirma juste Coleen. « Je ne pensais pas que t’es très envie de me voir. » ajouta-t-elle alors. En même temps, après la dernière fois, Coleen s’était bien gardé de chercher à joindre Rosalie. Elle s’en sortait relativement pas trop mal vu les circonstances et elle avait peur que contacter la blonde ne soit pas vraiment bon pour elle. « Comment tu vas ? Je te dérange ? » Coleen alla s’assoir sur le canapé et poussa son ordi qui traînait à côté d’elle pour laisser Rosalie s’assoir aussi si jamais elle le voulait. Elle était vraiment trop aimable quand même. « Non tu ne me dérange pas, j’achetais mes cadeaux. » Elle haussa les épaules. « Enfin rien de bien important quoi. Et oui, ça va. Toi ? »

À peine entrée dans l’appartement de l’Autralienne que Rosalie commençait à se rappeler les petits défauts de la brune. Par exemple, son sens de l’hospitalité. Vraiment c’était pas son fort et en tant normal elle ne se serait pas empêcher de lui rappeler et de lui demander une tasse de thé, elle se gelait après tout, mais elle se retient aujourd’hui. Elle devait constamment se souvenir qu’elle était là pour faire la paix et tous les petites remarques ou piques qu’elle avait en tête ne devait pas passer ses lèvres. Enfin pour le moment, jusqu’à ce que Coleen lui pardonne quoi. « Je ne pensais pas que t’es très envie de me voir. » La blonde haussa les épaules et ramassa la couverture qui était sur le divan pour s’habriller un peu. Elle ne s’habituerait jamais à l’hiver, elle devrait faire comme les oiseaux et vivre au sud six mois par ans. « Je n’avais pas envie non plus, mais ça va maintenant. » Elle avait eu le temps de bouder et réfléchir. Sofia avait raison (pour une fois. Gosh, elle ne dirait jamais ça à voix haute.). Sirius avait déjà prouvé qu’il pouvait faire pire. Coleen n’était pas Eli et c’était déjà un bonus. Et l’Australienne était sympa et avait une tête sur les épaules, ce qu’on pouvait rarement dire des cas sociaux que ses frères ramenaient. Oui, elle était encore un peu énervée de ne pas avoir été mise au courant avant, mais bon. Elle s’était calmée tout de même et n’avait plus envie de lancer Coleen dans un volcan. Enfin, pour le moment. Elle demanda à la brune si elle la dérangeait. Elle était même polie quoi. Vraiment, elle faisait des tonnes d’efforts présentement, elle devrait avoir un prix. « Non tu ne me déranges pas, j’achetais mes cadeaux. » L’Anglaise fronça les sourcils et regardait autour d’elle. Elle ne comprenait pas ce que Coleen venait de dire. Jusqu’à ce que son regard tombe sur l’ordinateur, amazon était ouvert. « Oh. C’est un moyen… » Elle prit le portable et commença à regarder ce que Coleen avait placé dans le petit panier. « Tu m’as trouvé quelque chose de bien ? » En fait, elle essayait surtout de voir ce que la brune avait acheté à son frère. Et se croisaient les doigts pour ne pas tomber sur quelques choses d’un peu trop spécial. Elle aimait bien magasiner en ligne, mais préférais encore plus les magasins, même l’hiver. Et puis en ligne, on ne pouvait pas arrêter a un stand et payer des inconnues pour faire des emballages à notre place. Chez Barney’s oui. « Enfin rien de bien important quoi. Et oui, ça va. Toi ? » Elle hocha la tête et reposa le portable à sa place, sans avoir rien vu d’intéressant. « Ça va. J’essayais d’acheter mes cadeaux, mais j’ai trouvé que des paires de souliers pour moi. » C’était l’effort qui comptait non ? « Tu retournes chez toi à Noël? Au chaud… sur la plage…. Je peux venir aussi ? »

Il était vrai que Coleen n’était certainement pas des plus accueillantes avec Rosalie là mais il ne fallait pas vraiment la blâmer, Rosalie avait un peu mérité ça. Plus qu’un peu en fait. Elle finit quand même par accepté de laisser la blonde entrer dans son appartement (vraiment à contrecœur en fait mais Rosalie ne lui avait pas vraiment laissé le choix). La blonde déclara alors qu’elle était venue prendre de ses nouvelles parce que ça faisait longtemps. C’était vrai en fait mais ça ne faisait pas encore assez longtemps. Enfin… si en fait, comme elle aimait bien Rosalie maintenant, elle devait bien avoué que celle-ci lui avait quand même un peu quand même mais elle avait choisit de pensée que c’était mieux pour sa survie de garder la blonde loin d’elle. « Je n’avais pas envie non plus, mais ça va maintenant. » Coleen hocha la tête, légèrement rassurée par les paroles de la blonde. Ca voulait dire qu’elle pouvait être rassurée un peu, Rosalie n’était pas venue ici pour la tuer aujourd’hui. C’était une bonne nouvelle ça quand même. La brune se détendit un peu tandis que Rosalie prit la direction du slaon. Les deux jeunes femmes s’installèrent alors sur le canapé et Rosalie demanda si Coleen allait bien et si elle ne la dérangeait pas. Coleen était bien trop gentille puisqu’elle répondit que non, elle ne la dérangeait pas. Elle venait même probablement de la sauver d’une sortie dans le froid polaire mais ça, elle n’allait pas trop le dire. Ce qu’elle put dire en revanche, c’était qu’elle était en train de faire ses cadeaux. Rosalie n’eut pas l’air de comprendre tout de suite (elle qui était pourtant censée être d’une intelligence supérieure) mais elle dut finir par remarquer l’ordinateur puisqu’elle déclara alors : « Oh. C’est un moyen… » Evidemment, Rosalie ne trouva rien de mieux à faire que d’attraper le pc et de regarder le contenu de son panier. Coleen soupira agacée. « Tu devrais vraiment arrêter de fouiller dans mes affaires. » Elle ne prit cependant la peine de récupérer son pc, il n’y avait rien là-dedans d’important qu’elle doive cacher à la blonde. « Tu m’as trouvé quelque chose de bien ? » Coleen fronça les sourcils. Cette fille ne manquait vraiment pas d’air. « En quel honneur je devrais t’acheter quelque chose ? » demanda-t-elle d’un ton innocent. Parce que vraiment, elle ne voyait pas. L’australienne s’intéressa ensuite à savoir si Rosalie allait bien. Elle demandait plus par politesse qu’autre chose en fait mais soit. « Ça va. J’essayais d’acheter mes cadeaux, mais j’ai trouvé que des paires de souliers pour moi. » Un sourire se dessina sur les lèvres de Coleen. Venant de Rosalie, cela n’avait rien d’étonnant. « Ca en dit tellement long sur toi. » Enfin Coleen ne pouvait pas trop dire non plus là-dessus, elle ne pouvait pas dire qu’elle avait beaucoup avancé dans ses cadeaux. Enfin au moins, elle ne s’était rien acheté pour elle à la place. Elle avait faillit, certes, mais elle s’était retenu. « Tu retournes chez toi à Noël? Au chaud… sur la plage…. Je peux venir aussi ? » Chaleur, plage, autant de choses dont Coleen rêvait pour son Noël. Gosh ! Elle haïssait Rosalie pour lui avoir reparler de ça encore. Elle lui lança même un regard noir pour la peine. « Je t’aurais amené avec plaisir. » Ou pas, elle n’avait pas besoin d’une plaie pareille avec elle. « Mais comme je ne rentre pas, ça va pas trop être possible. » La jeune femme soupira et tira sur la couverture que Rosalie s’était approprié. « Je déteste passer Noël dans le froid comme ça. » se plaignit-elle alors.

Rosalie pouvait sentir que Coleen lui en voulait. La blonde ne comprenait pas pourquoi. Elle n’avait rien fait de mal pourtant. L’Australienne avait vu son frère dans son dos, elle n’avait pas apprécié, elle avait un peu bardassé la brune, mais elle l’avait tout de suite dédommagée et puis ça s’était arrêté là. Elle n’avait pas chercher à faire plus de mal à Coleen, ou bien l’humilier, elle n’avait pas été voir son frère et n’avait pas narguer sa copine devant lui en inventant les pires mensonges auxquelles elle pouvait pensé. Elle n’avait rien fait du tout. Elle avait été sage et avait simplement connu une réaction normale au fait que son frère avait une petite copine. Un point c’est tout. Elle ne devait pas vraiment d’excuse à Coleen, comme elle ne s’attendait pas non plus à ce que Coleen s’excuse à sa personne, mais bon. Elle aurait apprécié un peu plus de gratitude étant donnée qu’elle venait, après tout, de faire le premier pas ! Mais comme elle était (beaucoup trop) gentille, elle décida de ne pas lui faire remarquer et se contenta de fouiller dans sa liste d’achat sur amazon. « Tu devrais vraiment arrêter de fouiller dans mes affaires. » La blonde leva un sourcil. Ce n’était pas comme si les numéros de carte de crédit de Coleen l’intéressaient. « Tu as quelques choses à cacher dans ton historique ? » Elle avait dit ça pour plaisanter et reposa l’ordi plus loin avant même d’avoir eu le temps de vérifier. Comme quoi elle faisait tous les efforts ici. « En quel honneur je devrais t’acheter quelque chose ? » La blonde pencha la tête et tendit la main pour tapoter le crâne de Coleen. « Toutes mes belles sœurs me font des cadeaux. Une sorte d’offrande à la paix. » Et elle leur en donnait aussi, ses frères et ses parents veillaient toujours à ce qu’elle le fasse. ‘C’est Noël Rosalie, grandi un peu…’ ‘Elles sont de la famille Rosalie, tu les connais depuis 10 ans maintenant…’, pft n’importe quoi. Lily avait eu une passe droite parce qu’elle était une Alvarez, mais la copine de Fred n’avait rien à voir là et même après 10 ans, Rosalie ne pouvait juste pas accepté le fait que son frère donnait plus d’attention à une autre. Elle s’était amadouée avec la présence d’Esmeralda, évidemment. Le cadeau ultime, mais même… Elle ne pouvait pas dire qu’elle comptait cette femme parmi ses amis… Ou même parmi ses connaissances. Coleen lui demanda ensuite qu’est-ce qu’elle faisait aujourd’hui et l’Anglaise lui partagea les problèmes qu’elle avait connus chez Barney’s. « Ca en dit tellement long sur toi. » Évidemment. Elle ne se serait pas attendue à un autre genre de réponse. « Je t’assure qu’ils font tous pareille. . . » La curiosité la gagna un peu, et elle demanda le plus innocent (et honnêtement) du monde ; « Tu as trouvé ce que tu offrais à Sirius ? C’est toujours d’actualité non ? » Elle était même un peu gênée pour le coup et détourna le regard. Sirius ne lui en avait pas parlé, son frère ne lui parlait pas de grand-chose, mais il avait quand même l’habitude de lui donner le 411 sur sa vie quoi… Et comme Sofia l’avait elle-même poussée à voir que Sirius serait sans doute mieux avec Coleen que tout autre pseudo-frenchie, elle devait veiller au grain. Elle détourna la conversation un peu et demanda à Coleen ce qu’elle allait faire pour Noël. Elle avait eu la chance de venir au monde dans un pays où la neige n’était habituellement pas de la partie à ce temps-ci de l’année. C’était un luxe comme un autre. « Je t’aurais amené avec plaisir. Mais comme je ne rentre pas, ça va pas trop être possible. Je déteste passer Noël dans le froid comme ça. » Rosalie eut un petit rire compatissant. Pire que noël dans la neige, c’était bien noël seul. Et avant même qu’elle puisse s’en empêcher, elle ouvrait la bouche encore. « Pourquoi tu ne viendrais pas passé Noël avec nous alors ? Si tu n’as aucun autre plan…. »

Rosalie était à peine arrivée qu’elle faisait déjà comme si elle était chez elle là. En effet, la jeune femme s’était installé et avait pris son pc pour regarder ce que Coleen y faisait. C’était toujours comme ça avec elle. Comme Coleen se souvenait bien que la dernière fois que Rosalie avait agit comme ça, cela ne s’était pas très bien fini, elle déclara à Rosalie qu’elle ferait bien mieux de ne plus fouiller dans ses affaires comme ça. Enfin cette fois, elle n’avait rien de spécial à cacher mais elle n’était jamais trop prudente avec la blonde, celle-ci avait un sens du drame très développé. La plupart du temps d’ailleurs, ces drames n’avaient aucunes raisons vraiment valables. « Tu as quelques choses à cacher dans ton historique ? » Coleen secoua la tête et eut la grande surprise de voir Rosalie reposer l’ordinateur plus loin. Ca, c’était assez exceptionnel. Après ça, Rosalie s’intéressa au fait de savoir si Coleen lui avait trouvé un cadeau de bien. Coleen se demandait pourquoi elle s’étonnait encore quand la blonde disait un truc comme ça. Elle était toujours ainsi, l’australienne aurait du y être habituée un peu depuis le temps. Coleen demanda alors pourquoi elle devrait lui acheter un cadeau. C’était tout à fait normal de se poser cette question. « Toutes mes belles sœurs me font des cadeaux. Une sorte d’offrande à la paix. » Coleen roula des yeux. Une offrande... C’était tellement Rosalie ça. « Mais oui, normal quoi. » dit-elle alors d’un ton très ironique. Rosalie parla alors des cadeaux qu’elle avait eu l’intention d’acheter pour finir par dire qu’elle n’avait acheté qu’un paire de souliers pour elle. Coleen n’avait trop rien à dire là-dessus, elle n’était pas beaucoup mieux que la blonde mais elle se sentit quand même obligée de faire une remarque à ce sujet. « Je t’assure qu’ils font tous pareille. . . » « Mais oui, mais oui. » dit-elle d’un ton moqueur en faisant un geste évasif. Dans le fond, elle ne pensait pas que Rosalie ait totalement tord mais elle ne pouvait pas se résoudre à être d’accord avec elle. C’était trop difficile à vire pour elle. « Tu as trouvé ce que tu offrais à Sirius ? C’est toujours d’actualité non ? » Rosalie avait dit ça d’un ton totalement innocent comme si la question lui était venue comme ça mais Coleen n’était pas dupe, elle était certaine que la blonde voulait demander ça depuis longtemps. Elle était incorrigible. L’australienne haussa d’abord les épaules avant de daigner répondre. « Hmm, non j’ai pas trouvé encore. » Elle désespérait d’ailleurs de pouvoir trouver un jour. Enfin soit. « Et oui, c’est toujours d’actualité. » Elle n’avait pas l’intention de s’étendre plus sur le sujet, pas avec Rosalie en tout cas. Elle fut dont contente de voir Rosalie aborder la question de ses plans pour Noël même si les plans de Coleen était en soit très limités. Elle regrettait tellement de ne pas pouvoir rentrer chez elle. « Pourquoi tu ne viendrais pas passé Noël avec nous alors ? Si tu n’as aucun autre plan…. » En vérité, Coleen avait tendance à penser qu’elle préférait largement passer Noël seule plutôt que de le passer avec eux. C’était juste… normal de penser ça. Pourtant, elle n’était pas sûre de pouvoir expliquer ça à Rosalie gentiment sans que celle-ci ne l’interprète mal. « Je n’ai pas dis que je n’avais pas de plan. Juste que je ne rentrais pas chez moi. » Bon soit, elle n’avait pas de plan non plus mais ce n’était pas grave.

Peu importe ce que Rosalie pouvait bien dire, Coleen continua de la prendre de haut. C’était fatigant et dangereux… Des gens avaient perdu leurs têtes pour moins… M’enfin, comme elle était exceptionnellement gentille avec Coleen, elle ne la décapita pas et se contenta de rouler des yeux à chaque fois qu’elle commentait ses réponses. C’était beau plus mature comme geste. Elle détestait. Mais au moins, elle* faisait des efforts. Elle pouvait donc dire qu’elle avait gagné non ? Oui voilà, elle avait gagné contre Coleen. Elle était vachement supérieure et n’avait jamais tort. Fière de son coup, elle la laissa donc dire tout ce qu’elle voulait, aussi sarcastique que fût son ton, sans broncher. Pour changer de sujet et faire changer d’air à la brune (en tout cas, elle espérait), Rosalie lui demanda, maladroitement, si elle avait trouvé quelque chose à son frère. Elle était presque gênée de parler de Sirius de la sorte, mais bon, elle devait s’y faire apparemment. « Hmm, non j’ai pas trouvé encore. Eh oui, c’est toujours d’actualité. » La blonde pencha la tête. « Met toi un chou sur la tête et qu’un chou, il sera heureux. » Et le pire c’est que c’était vrai. Sirius était toujours tellement intense que peu lui faisait plaisir. C’était fatigant, enfin… Avec une fille comme Coleen ce n’était pas trop dérangeant, elle n’avait pas à s’inquiéter… Mais il avait eu le penchant pour des filles à problèmes dans le passé et ÇA* c’était crevant. « Sinon, il cherche une nouvelle caisse pour sa guitare… » C’était le truc le moins dispendieux qu’elle pouvait penser. Son frère était tellement précieux… Mais comme la blonde n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet, ça la rendait toujours beaucoup trop mal à l’aise, elle demanda vite ce que Coleen faisait pour les fêtes. Ça la rendait un peu triste que l’Australienne passe les fêtes seules, alors le plus naturellement du monde, elle l’invita avec elle et sa famille. « Je n’ai pas dis que je n’avais pas de plan. Juste que je ne rentrais pas chez moi. » Rosalie fronça les sourcils et soupira un peu. Pourquoi est-ce qu’elle faisait toujours exprès d’être si désagréable ? Non, mais c’est vrai, pour une fois qu’elle n’avait aucune arrière-pensée…. Bon ok, peut-être que faire une ‘surprise’ à son frère rendait la chose encore plus attrayante, mais c’était pas méchant ! Enfin, pas contre Coleen quoi… « Tu fais quoi alors ? » Elle croisa les bras et la regarda sévèrement en attendant sa réponse. Elle avait décidé que Coleen passerait Noël chez elle, peu importe si elle le voulait ou pas.

Rosalie avait tenu un temps record avant de mentionner Sirius. Coleen était presque impressionnée. Mais en fait, la brune aurait juste voulu qu’elle n’aborde jamais ce sujet, elle n’était juste vraiment pas à l’aise quand il s’agissait de parler de ça avec la blonde et elle savait par avance que c’était un sujet risqué. Celle-ci se renseigna de manière très subtile (ou pas) sur le cadeau que Coleen avait prit à Sirius et demanda par la même occasion si c’était toujours d’actualité. La jeune femme se contenta donc de répondre très rapidement à ça, elle voulait passer très vite sur le sujet et surtout, éviter de dire quelque chose qui lui attirerait les foudres de Rosalie. « Met toi un chou sur la tête et qu’un chou, il sera heureux. » Ce que Rosalie venait de dire ne fit que renforcé Coleen dans l’idée que parler de ça avec la blonde était vraiment trop gênant. « Sinon, il cherche une nouvelle caisse pour sa guitare… » La jeune femme hocha vaguement la tête et nota ça dans un coin de sa mémoire tout en sachant bien qu’elle aurait probablement vite oublié.

Il fallut ensuite que Rosalie s’intéresse aux plans de Noël de Coleen. Ils étaient à ce jour encore inexistants. Comme l’australienne ne pouvait pas rentrer chez elle, elle n’avait encore trop rien prévu à la place. Elle n’était pas sûre de prévoir quelque chose d’ailleurs, elle pouvait bien passer sa journée de Noël à dormir, ça lui irait tout aussi bien. De toute manière, vu le froid glacial, il y avait fort à parier qu’elle tomberait malade d’ici là. On était un peu au pôle nord ici. Oui, ne pas avoir de plan n’avait rien de dramatique aux yeux de Coleen pour le moment, c’était en tout cas le cas jusqu’à ce que Rosalie l’invite à passer Noël avec eux. Ca, c’était sûrement la chose que Coleen voulait le moins au monde, vraiment. Genre, elle pensait même préférer passer Noël à la rue plutôt que de se risquer comme ça à aller le passer chez Rosalie. Elle avait encore assez de raison pour savoir qu’elle ne voulait en aucun cas faire ça, ce n’était pas bon pour elle. Et elle détestait Rosalie pour être encore venue pour l’attirer dans un plan pourri comme ça. C’était quoi ça à part une manière vraiment tordue de vouloir se venger d’elle et lui faire du mal hein ? Coleen finit par répondre qu’elle avait quand même un autre plan. Voilà, comme ça, c’était bon. Sauf si Rosalie lui en demandait plus ce que, bien évidemment, elle fit. « Tu fais quoi alors ? » Ah oui… Coleen n’avait jamais été très douée pour mentir et inventer des histoires, surtout quand elle était prise au dépourvu comme là. « Je… » La jeune femme s’efforça de réfléchir un peu à ce qu’allait. « J’ai quelque chose de très important tu vois… » Il fallait juste qu’elle trouve quoi en fait mais rien ne lui venait. La jeune femme soupira, elle ne voyait plus qu’une chose à dire dans ce cas-là. « Je ne veux juste pas passer Noël chez toi. Tu ne peux vraiment pas me blâmer pour ça. »

Rosalie venait de décider qu’elle inviterait Coleen pour les fêtes. Ses parents la laissaient toujours inviter qui elle voulait, et habituellement son choix s’arrêtait sur Artemis, mais la blonde était encore traumatisée par la réaction de Pedro et Felicity à l’aéroport et avait préféré ne pas les croiser de si tôt, de peur d’être grondée à son tour. « Je… J’ai quelque chose de très important, tu vois… Je ne veux juste pas passer Noël chez toi. Tu ne peux vraiment pas me blâmer pour ça. » La blonde plissa le regard et fit de son mieux pour ne rien laissé transparait sur son visage. Mais elle prit la réponse de Coleen pratiquement comme une gifle. La brune était en danger s elle se mettait à insulter sa famille. « Je peux te blâmer si. Ma famille t’as jamais rien fait à ce que je sache. C’était Elena, Sofia et moi. » Elle pencha la tête sur le côté. « C’est un peu vexant en fait. Mais bon. Je ne vais pas te forcer. » Enfin, pas pour le moment quoi, elle avait encore le temps de changer d’idée. La blonde se calla dans le fauteuil et laissa le silence s’installer un peu. Elle était mal à l’aise maintenant et ne pouvait pas s’empêcher de penser que Coleen venait vraiment de l’insulter. Elle aurait bien boudé, mais comme elle était venue ici dans le but de se réconcilier, elle se disait que c’était une mauvaise idée. Peut-être que c’était sa le problème d’ailleurs… Elle se mit à pianoter des doigts distraitement sur le divan, agace, elle leva les yeux au plafond. « Tu ne vas pas me forcer à m’excuser quand même ? Si ? » Elle détestait ça. Elle préréfait rester fâchée et ne plus parlée à Coleen tient ! Et puis, elle n’avait rien à se reprocher vraiment. Elle avait réagi normalement à une situation dramatique. C’est tout. C’est Coleen et son frère qui avaient à s’excuser, pour avoir joué dans le dos de tout le monde de la sorte. Oui voilà, valait mieux eux qu’elle.

C’était sûrement une des pires choses qui pouvait arriver à Coleen : que Rosalie l’invite à passer Noël chez elle. Non parce que, nombreux étaient les gens qui auraient vu là-dedans quelque chose de gentil, elle ne voulait pas laisser Coleen seule, c’était aimable de sa part, mais Coleen, elle, était très loin de voir les choses comme ça. Elle y voyait juste une occasion supplémentaire de la blonde pour la torturer. Il ne fallait pas non plus vraiment s’étonner qu’elle puisse penser ça non plus après tout ce que Rosalie avait bien pu lui faire endurer par le passé. Au début, quand la blonde la questionna sur ces plans, Coleen chercha une excuse bidon, quelque chose qu’elle pourrait bien avoir à faire de plus important mais elle n’avait jamais été très douée pour trouver des mensonges à la hâte comme ça. Elle finit alors malgré tout par avouer à Rosalie qu’elle n’avait rien d’autres à faire et qu’elle ne voulait juste pas passer Noël chez elle. Evidemment, elle savait que ça n’allait pas plaire à la jeune femme, c’est pour ça qu’elle avait voulu éviter d’avoir à admettre ça mais tant pis. Elle crut quand même bon de préciser que Rosalie ne pouvait pas la blâmer pour ça. « Je peux te blâmer si. Ma famille t’as jamais rien fait à ce que je sache. C’était Elena, Sofia et moi. » Enfin, aux dernières nouvelles, Sofia et Elena faisaient encore partis de sa famille et Coleen se doutait bien qu’elles étaient là pour Noël. Rosalie aurait du se rendre compte par elle-même que c’était la raison qui poussait Coleen à ne pas vouloir venir. Mais elle avait beau être si intelligente, l’idée ne sembla même pas lui effleurer l’esprit. « C’est un peu vexant en fait. Mais bon. Je ne vais pas te forcer. » Elle faisait bien oui. « Je ne voulais pas te vexer, ce n’était pas contre toi. » répondit Coleen. Enfin, pas vraiment, juste un tout petit peu, Coleen n’avait toujours pas confiance en Rosalie. Elle ne savait pas exactement ce qui avait amené la blonde ici mais elle n’était pas dupe. « Tu ne vas pas me forcer à m’excuser quand même ? Si ? » demanda alors Rosalie. Oh ça, ça ne lui serait jamais venue à l’idée. Coleen eut un petit sourire moqueur. « Non, ne t’inquiétes pas. Je ne pense pas que tu saches faire ça de toute manière. » Faire des excuses devaient être terrible pour Rosalie. Elle était le genre typique de personne qui trouvait toujours le moyen de reporter la faute sur les autres. « Même si tu m’en dois en fait. »

« Je ne voulais pas te vexer, ce n’était pas contre toi. » Rosalie se redressa et dévisagea Coleen pendant un moment. « Évidemment que si, c’est contre moi, et mes sœurs. » Bon, c’est vrai que les femmes De La Vega ne lui avaient pas donné la vie facile… Mais ce n’était pas de leur faute ! Elles étaient programmées de cette manière! L’Australienne avait une grande famille, elle devrait comprendre. Ou en tout cas, faire un peu plus d’effort. Rosalie était bien venue jusqu’à cogner à sa porte quoi, elle aussi pourrait faire un bout du chemin. C’est pour ça que la blonde lui demanda si elle attendait des excuses. « Non, ne t’inquiète pas. Je ne pense pas que tu saches faire ça de toute manière. » L’Anglaise eut un hoquet de dégout. Elle en avait du culot celle-là tient. « Je sais très bien m’excuser, quand s’en en vaut la peine ! » C'est-à-dire jamais ! Presque… OK, on ne lui avait pas appris à s’excuser ! C’était compliqué pour les non initiés. Le désavantage d’avoir une personnalité aussi brillante que la sienne, les émotions du bas peuple ne la dérangeaient guère. Ils devaient s’excuser pour l’énerver à tout bout de champ et être aussi idiots, elle pas. « Même si tu m’en dois en fait. » Pourquoi elle était venue déjà ? Pourquoi est-ce que cette petite chose lui avait manqué? Elle n’arrivait plus tôt à s’en souvenir et avait vachement envie de lui coller une droite présentement. « Je ne te dois rien du tout Coleen Abbigail Brewer ! *Non mais pour qui tu me prends me parler comme ça tient ! T’es vraiment une pauvre fille si tu penses que je vais te demander des excuses alors que tu te pends au corps de mon frère non, mais t’es complètement folle.* » une fois dites, Rosalie prit une grande respiration et se passa les mains sur le visage. Elle allait mieux maintenant. « Écoute. On m’a fait comprendre que c’était pour le mieux que Sirius soit avec une fille comme toi. Vraiment. Il a toujours eu un don pour… enfin. J’ai confiance en toi, je pense. » Elle baissa la tête et se gratta le coude, distraitement avant de lever les yeux au ciel et soupirer bruyamment. « Je ne m’excuserais pas Coleen. Tu vas devoir vivre avec. Mais je ne ferais rien, vraiment. Je veux mon frère heureux et toi aussi. Et je ne veux pas que tu passes Noël tout seul et vraiment, ça me ferait plaisir que tu viennes à la maison. Tu vas voir, j’ai deux belles-sœurs encore en vie. On n’est pas si méchante… » Enfin, fallait pas trop leur demander leurs avis non plus.

*ce bout là est en spanish et very fast *

Coleen ne mentait pas vraiment quand elle disait qu’elle n’avait pas voulu vexer Rosalie. En revanche, quand elle disait que ce qu’elle avait dit n’était pas contre elle, ce n’était pas vrai. Elle savait à l’avance que Rosalie allait prendre ça contre elle. Pas juste parce que la blonde était terriblement dramatique la plupart du temps mais aussi parce qu’à sa place, elle n’aurait pas trop aimé ça non plus. Enfin soit, elle avait juste voulue être honnête, parce qu’elle ne savait pas assez bien mentir pour trouver un mensonge crédible tout d’un coup comme ça. « Évidemment que si, c’est contre moi, et mes sœurs. » C’était exact. Coleen pinça les lèvres. Même si c’était bien contre elles, Rosalie devait bien comprendre que la brune avait de bonnes raisons pour dire ça comme ça. Mais elle avait déjà remarqué que Rosalie ne comprenait que ce qu’elle voulait bien comprendre en général. « Je ne vais pas m’excuser pour ça. Ce n’est pas non plus comme si vous n’aviez pas cherché. C’est normal que je pense ça. » dit-elle alors en haussant les épaules. Elle voulait juste éviter de courir trop de risques, qu’est-ce qu’il y avait de mal à ça ?

Rosalie demanda ensuite si Coleen n’attendait quand même pas des excuses et l’australienne continua à être tout à fait honnête en disant qu’elle ne pensait pas Rosalie capable d’en faire de toute manière. C’était quelque chose qui devait lui être totalement étranger. « Je sais très bien m’excuser, quand s’en en vaut la peine ! » L’australienne eut un air dubitatif, même pour ça elle n’était pas convaincue, loin de là même. « Si tu le dis. » Coleen crut ensuite bon d’ajouter que Rosalie lui devait effectivement des excuses et ce, même si elle savait que la blonde n’apprécierait pas. Ca ne manqua pas. « Je ne te dois rien du tout Coleen Abbigail Brewer ! » Coleen ne comprit rien à ce que Rosalie ajouta ensuite, elle parlait bien trop vite, si bien que la jeune femme ne put même pas discerner la langue qu’elle parlait. Elle se doutait en revanche que ce que la blonde disait n’avait rien de sympathique. Coleen décida ne rien dire et de laisser Rosalie s’énerver seule dans son coin. Quand celle-ci se fut calmée, elle reprit la parole. « Écoute. On m’a fait comprendre que c’était pour le mieux que Sirius soit avec une fille comme toi. Vraiment. Il a toujours eu un don pour… enfin. J’ai confiance en toi, je pense. » Coleen ne pouvait pas dire que c’était le genre de choses qu’elle s’entendait à entendre de la bouche de Rosalie, c’était assez… surprenant. Elle se demandait même si elle avait bien entendue. Un sourire amusé se dessina sur le visage de la jeune femme en voyant que Rosalie avait baissé la tête. « Je ne m’excuserais pas Coleen. Tu vas devoir vivre avec. Mais je ne ferais rien, vraiment. Je veux mon frère heureux et toi aussi. Et je ne veux pas que tu passes Noël tout seul et vraiment, ça me ferait plaisir que tu viennes à la maison. Tu vas voir, j’ai deux belles-sœurs encore en vie. On n’est pas si méchante… » Elle ne s’excusait peut-être pas mais ce qu’elle disait suffisait à Coleen. La brune ne savait pas vraiment dans quelle mesure elle pouvait croire Rosalie quand elle disait qu’elle voulait qu’elle soit heureuse ou qu’elle ne voulait pas qu’elle passe Noël seule mais elle décida quand même de croire en ce que la blonde disait. Il n’y avait sûrement aucun mauvais coup là-dessus donc, ce n’était néanmoins pas pour ça que Coleen avait très envie d’accepter quand même. « Je… c’est gentil Rosalie. Vraiment. » Elle n’arrivait pas à croire qu’elle venait de dire les mots Rosalie et gentil à la suite. « Mais… » La jeune femme passa sa main dans les cheveux, toujours pas bien à l’aise. « Je ne suis pas sûre quand même tu sais. Ca te fait peut-être plaisir mais je doute que ce soit le cas de tout le monde et je ne serais vraiment pas à l’aise ok. » Il fallait au moins qu’elle comprenne ça. « Très utile en fait, la précision sur tes deux-belles sœurs encore en vie. » ajouta-t-elle finalement.

« Je ne vais pas m’excuser pour ça. Ce n’est pas non plus comme si vous n’aviez pas cherché. C’est normal que je pense ça. » Rosalie se tourna vers Coleen et la regarda pendant un long moment sans rien dire. « Je ne sais pas. » Enfin, oui peut-être, mais c’était il y a longtemps tient. Est-ce qu’elle allait finir par en revenir un jour de tout ça ? « On le sait depuis un moment là, et on ne t’a rien fait du tout. » Elle avait voulu d’abords… Elle avait été voir Sofia et avait voulue élaborée un plan pour faire très mal à Coleen, mais sa sœur, contre toute attente, l’avait résonner. Et puis au fond, Rosalie n’avait pas vraiment envie de blesser l’Australienne. « C’est la preuve qu’on a de la bonne volonté non ? » Enfin, Elena s’était assagie, Rosalie était dans une position difficile et Sofia s’était probablement fait enlever par des Extra-Tereste pour se faire remplacer par un sosie franchement étrange, mais bon. C’était quand même une preuve.

Rosalie finit quand même par se calmer et essaya d’expliquer à Coleen qu’elle était sincère. Elle ne comprenait pas pourquoi les gens s’entêtaient à remettre ses paroles en doute quand même. Elle était toujours sincère. Un peu trop même. « Je… c’est gentil Rosalie. Vraiment. » La blonde hocha la tête doucement. Oui, elle méritait bien un cookie maintenant. « Mais… Je ne suis pas sûre quand même tu sais. Ça te fait peut-être plaisir, mais je doute que ce soit le cas de tout le monde et je ne serais vraiment pas à l’aise ok. » Tout ce qu’elle entendait là dedans, c’était que Coleen avait peur de Sofia et quelque part, ça la faisait très rire. « Elle ne te fera rien, tu sais. Pas devant mes parents, pas devant Sirius. Elle va s’en prendre à moi, ou a lui, mais toi ça va. Et mon frère est un connard, mais ça lui fera plaisir, je suis sure. » Enfin, une fois la surprise passée sans doute. Gosh, elle devait installer des caméras chez elle juste pour être certaine de ne pas manquer ça. « Mais bon, si tu ne te sens vraiment pas à l’aise… » Elle ne voulait pas être celle qui la forçait un peu trop, mais quand même, la brune ne faisait vraiment aucun effort. « Très utile en fait, la précision sur tes deux-belles sœurs encore en vie. » Oui enfin… Elles n’avaient pas eu vraiment le choix que Lily reste en vie, c’était leurs ‘cousines ’ après tout et elle la connaissait depuis toujours. Les choses avaient tellement changé depuis qu’elle était avec Diego cependant… Et Falbala, ou quelques chose comme ça, comme Fred était toujours partie, elle n’était pas souvent dans leurs jambes, se contenant de laissé la petite chez ses parents et la reprendre là de temps en temps. « Je suis sure que tu t’entendrais très bien avec elles. » Elles se feraient tous un grand point d’honneur à leurs cracher dans le dos.

Coleen se demandait comment Rosalie pouvait vraiment lui reprocher le fait qu’elle ne voulait pas passer Noël chez elle et être vexée parce que si elle avait dit ça c’était en grande partie contre elle et ses sœurs. C’était quand même un peu… normal, non ? C’est en tout cas ce que Coleen chercha à faire comprendre à la blonde juste après. « Je ne sais pas. » Je ne sais pas, c’était déjà un bon début, c’était mieux qu’un non direct. Certes, elle ne reconnaissait pas que Coleen avait raison (il n’aurait pas fallu trop lui demander, l’australienne ne s’était jamais vraiment attendu à ce qu’elle le fasse) mais elle ne disait pas non plus que Coleen avait tord. C’était déjà une petite victoire pour la jeune femme. « On le sait depuis un moment là, et on ne t’a rien fait du tout. » C’était vrai ça aussi, c’était un peu étrange même. C’est bien pour ça que Coleen restait persuadée que ça allait venir un jour. Elles laissaient passer le temps juste pour endormir la méfiance de l’australienne. La jeune femme ne voyait que ça. « C’est la preuve qu’on a de la bonne volonté non ? » La jeune femme pencha la tête, tout en méditant là-dessus et finit par simplement hausser les épaules. « Sûrement oui. » accorda-t-elle à contre-coeur. Elle n’allait pas vraiment dire à Rosalie ce qu’elle pensait vraiment à ce sujet, la blonde arriverait à se poser en victime en l’accusant de ne pas faire d’efforts après.

Rosalie revint ensuite à la charge à propos de son invitation. Et vu ce qu’elle venait de dire, Coleen était un peu moins disposée à refuser nettement comme tout à l’heure mais elle n’était pas encore assez folle pour accepter. Elle était dans une situation délicate et elle ne savait vraiment pas trop quoi lui dire. Finalement, la raison l’emporta presque sur le reste et même si Coleen remercia Rosalie pour sa gentillesse (il allait falloir qu’elle note quelque part ce qui était arrivé aujourd’hui, c’était un grand jour), elle fit valoir auprès de la blonde que si elle était contente de la voir, ce ne serait pas le cas de tout le monde et qu’elle ne serait vraiment pas à l’aise. « Elle ne te fera rien, tu sais. Pas devant mes parents, pas devant Sirius. Elle va s’en prendre à moi, ou a lui, mais toi ça va. Et mon frère est un connard, mais ça lui fera plaisir, je suis sure. » Evidemment, Rosalie avait compris à qui Coleen faisait allusion, ce n’était vraiment pas difficile à comprendre du reste. Mais les paroles de Rosalie ne rassuraient pas vraiment la jeune femme. « Si tu le dis. » « Mais bon, si tu ne te sens vraiment pas à l’aise… » C’était le cas oui. Elle n’allait pas se forcer comme ça, pourquoi devrait-elle le faire d’ailleurs ? Ce n’était pas comme si ça avait une quelconque importance. « Désolé hein. » fit-elle quand même. Elle n’aurait même pas du avoir à s’excuser pour ça mais elle se sentait quand même forcée de le faire. « Enfin non, mais un peu quand même. Ca aurait été un plaisir pour moi dans une autre vie. » Coleen releva ensuite le fait que la précision sur les belles-sœurs encore en vie était très utile. « Je suis sure que tu t’entendrais très bien avec elles. » Un sourire amusé fit son apparition sur le visage de la jeune femme. « Evidemment, ça ne fait aucun doute. »

« Désolé hein. Enfin non, mais un peu quand même. Ça aurait été un plaisir pour moi dans une autre vie. » Rosalie regarda la brune un instant. Dans une autre vie, ça aurait été pareil. Elle aurait protégé ses frères goute que goute. Elle en était certaine. Coleen n’était peut-être pas une menace finalement, mais Rosalie n’avait pas voulu le risquer. Elle ne savait pas trop comment l’expliquer à l’Australienne sans franchir une ligne… Elle ne savait pas ce que Sirius avait dit ou pas, elle ne savait pas comment était leurs relations et elle ne voulait pas déranger quoi que se soit. La blonde se mordit la lèvre doucement. Non, il valait mieux. Ça les regardait après tout et le passé de Sirius était qu’à lui, même si elle aimerait bien le changer, elle ne pouvait pas. À la place, elle décida de prouver qu’elle avait un cœur et qu’elle était surtout pleine de bonne intention. « Tu sais, si c’est l’argent le problème, Coleen, je peux te donner des billets d’avion pour Noël? Ou bien faire voler ta famille ici ? » Ça devait pas couter bien cher des billets pour l’Australie quoi ou bien elle ferait que louer un avion et Joa pourrait les voyager, il lui devait bien ça. « Par contre, mon frère passe Noël chez moi ein. N’essaye pas de m’enlever ça ! » Enfin, de l’enlever à elle, ça serait pas le problème, mais de l’enlever des griffes de sa mère, sa risquerais d’être sanglant. Elle n’était pas certaines que Coleen soit toujours apte. « Oh, et juste au cas où ça changerait quoi que se soit. James ne sera pas là a Noël, donc bon… » Non parce qu’elle n’y avait pas pensé. Mais peut-être que pour Coleen la rencontre serait un peu étrange… Elle sait que Sofia s’en serait donné à cœur joie aussi. Décidée de faire la paix et des efforts, la blonde prit de nouveau le PC de l’Australienne et se rapprocha d’elle. « Bon allez, tu en étais où dans tes cadeaux, je suis très douée pour ça. » Comme pour tout le reste, évidemment. Mais bon, le magasinage était un art précis.

Coleen venait de refuser une deuxième fois de se rendre chez Rosalie à Noël et ce, malgré le fait que celle-ci est assurée que Sofia ne lui ferait rien. On n’était jamais trop prudent quand même et Coleen préférait se préserver autant qu’elle le pouvait. Il était sûrement temps qu’elle fasse ce qui était le mieux pour elle. « Tu sais, si c’est l’argent le problème, Coleen, je peux te donner des billets d’avion pour Noël? Ou bien faire voler ta famille ici ? » La jeune femme cligna les yeux et regarda Rosalie un peu surprise qu’une telle proposition vienne d’elle. Parce que c’était gentil et Rosalie…. Etait de plus en plus souvent gentille avec elle en vrai, Coleen devrait bien lui reconnaître un jour. Mais c’était tellement… étrange. L’australienne n’était pas sûre d’arriver à s’y faire. « Merci Rosalie mais je ne peux pas accepter ça. » Ouais parce que c’était quand même beaucoup. Enfin, pour Rosalie ça apparaîtrait sûrement comme rien mais pour Coleen s’était beaucoup. La brune repensa alors au fait que Rosalie se montrait si gentille. « Je dois vérifier un truc. » déclara alors l’australienne en fronçant les sourcils. Et sans plus en dire, elle pinça le bras de la blonde (gentiment quand même). Elle s’attendait à s’attirer les foudres de la jeune fille mais au moins, elle aurait la certitude que c’était bien Rosalie devant elle, la vraie et pas une fille qui aurait subit un lavage de cerveau après s’être fait enlevé par des aliens ou un autre truc de ce genre. « Par contre, mon frère passe Noël chez moi ein. N’essaye pas de m’enlever ça ! » Coleen hocha la tête. « Ce n’était pas mon intention. » répondit-elle alors. « Oh, et juste au cas où ça changerait quoi que se soit. James ne sera pas là a Noël, donc bon… » C’était une précision fort utile ça aussi. C’est vrai que Coleen n’avait pas vraiment envie de voir James non plus. Ca rendrait les choses encore plus étranges qu’elles ne l’étaient déjà et ça ne disait pas vraiment à la brune. « Cool. » dit-elle alors. Elle ne savait pas si ça changeait quelque chose, ça aurait du ? « Pourquoi tu veux que je vienne passer Noël chez toi Rosalie ? » ne put-elle pas s’empêcher de demander. Non parce que franchement, elle avait le droit de se poser cette question. Elle avait vraiment pensé à un sale plan de la blonde pour se venger d’elle ne savait pas trop quoi mais elle était de plus en plus dubitative à ce sujet.

Rosalie reprit ensuite son pc et Coleen ne l’en empêcha pas. « Bon allez, tu en étais où dans tes cadeaux, je suis très douée pour ça. » Coleen haussa les épaules. « Vraiment nulle part. C’est compliqué de trouver des cadeaux pour le reste du monde. » soupira-t-elle. Elle releva alors la tête. « Parce qu’en fait, je ne suis pas mieux que toi en vrai, j’ai juste trouvé des trucs pour moi. » avoua-t-elle. « Sauf que moi, je n’ai rien acheté. » Mais c’était une simple question de moyen en fait. La jeune femme se releva. « Tu veux un thé, quelque chose ? » Elle était décidée à se montrer un peu plus aimable avec Rosalie, ça y est. Sans attendre de réponse, elle prit la direction de la cuisine, pour elle au moins. « En fait. » dit-elle une fois dans la cuisine. « Tu pourrais m’aider en me disant ce que tu veux à Noël. Parce que je suppose que tu veux que je t’achète un cadeau. »

« Merci Rosalie mais je ne peux pas accepter ça. » La blonde roula des yeux. Elle ne voulait pas être snob ou quoi que se soit. Mais les gens … moins riches … qu’elle pouvait être une vraie plaie. Elle avait le genre de réponses à chaque fois alors que ce n’était rien du tout pour elle. De l’argent de poche. « C’est juste de billets d’avion Coleen, je te propose pas de t’acheter un petit pays. » Elle essayait d’être gentille quoi. Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’on la fasse sentir mal à l’aise d’avoir de l’argent et de la donner si facilement? Elle pourrait donner la même chose à son frère, et ça prouverais bien qu’elles les avaient pardonnées pour leurs hypocrisies monstre et leurs enfreints à sa petite personne ? Si. Elle pourrait très bien faire ça et sa ferais d’elle un ange. Enfin, Sofia lui en voudrait… Peut-être… Sans doute, mais sa sœur lui en voudrait toujours pour une raison ou pour une autre et bon, elle devait bien ‘s’excuser’ à Coleen quelque part. « Je dois vérifier un truc. » Elle n’eut pas le temps de réagir que l’Australienne se pencha vers elle et lui pinça le bras. « OW ! » L’Anglaise frappa la main de brune. « What the fuck. » Ça avait pas fait mal ou quoi, mais cette fille était taré ein. Elle préférait ne pas savoir ce qui lui passait par la tête. Et elle qui essayait de faire des efforts… Elle lui précisa même que James allait être en dehors du pays à Noël et qu’elle n’aurait pas à se sentir mal si elle venait chez elle, au cas où. « Pourquoi tu veux que je vienne passer Noël chez toi Rosalie ? » Elle pencha la tête et réfléchis un moment. Elle savait pas trop pourquoi tient. Pourquoi est-ce qu’elle posait des questions aussi ? « Au début, je pensais surtout à la tête que Sirius ferait, tu sais… » C’était vraiment pas négligeable quoi. « Mais en fait, Coleen, ça me dérange vraiment que tu passes Noël seul. C’est triste… Enfin, je veux même pas imaginer être séparé de ma famille comme ça quoi… » Elle connaissait Artemis depuis toute petite, elle avait pu voir au premier rang quel effet l’absence d’une famille avait sur les personnes. « Et bon, comme je tiens à toi je t’invite, parce que c’est comme ça que mes parents m’ont élever. » Elle haussa les épaules. Voilà, elle ne pouvait pas voir aucune autre raison. Elle n’était pas une mauvaise personne après tout.

Enfin, elle finit par laisser tomber l’idée (pour le moment) et suggéra à Coleen de l’aider dans ses achats de Noël. « Vraiment nulle part. C’est compliqué de trouver des cadeaux pour le reste du monde. Parce qu’en fait, je ne suis pas mieux que toi en vrai, j’ai juste trouvé des trucs pour moi. Sauf que moi, je n’ai rien acheté. » Rosalie regarda l’écran et cliqua sur le petit panier d’amazon de Coleen et sa liste de souhait. En quelques cliques, elle rentra le numéro de sa carte de crédit et tous les achats étaient en routes. « Oui, bah tu n’es pas doublement une héritière toi. » Elle revient à la page principale, maintenant que c’était fait, elles pouvaient passer à autre chose. « Tu veux chercher pour qui en premier ? » Elle ne connaissait pas du tout la famille de Coleen. Peut-être qu’elle devrait se mettre à écouter quand les autres lui parlaient, même quand elle n’était pas le sujet de leurs conversations. « Tu veux un thé, quelque chose ? » Rosalie hocha la tête, toujours plongée dans son shopping, elle remarqua à peine que Coleen quitta le canapé. « Earl Grey, s’il te plait. Avec un peu de lait de Soya. » Elle était assez classique là-dessus. « En fait. Tu pourrais m’aider en me disant ce que tu veux à Noël. Parce que je suppose que tu veux que je t’achète un cadeau. » « Tu crois que t’as les contacts nécessaires pour m’envelopper Brad Pitt ? » Elle aimerait bien. Elle le demandait chaque année, mais personne ne réussissait à lui amener.

Rosalie fit un truc très étrange (elle faisait toujours des trucs étranges en fait) et proposa alors à Coleen de lui offrir les billets d’avion. Coleen savait bien que pour Rosalie, deux billets d’avions, ce n’était rien mais ce n’était pas le cas pour l’australienne. C’est pour ça qu’elle ne pouvait juste pas accepter. « C’est juste de billets d’avion Coleen, je te propose pas de t’acheter un petit pays. » Juste des billets d’avions… c’était bien la preuve que les deux jeunes femmes n’avaient clairement pas la même notion des choses. « Quand même. » La brune voulut alors vérifier quelque chose : elle était en effet très inquiète à propos du comportement de Rosalie. Elle prévint la blonde de son intention sans trop en dire et pinça ensuite celle-ci. Au moins, avec ça, elle put avoir l’assurance qu’elle avait toujours la vraie Rosalie et non pas une fille ayant subit un lavage de cerveau. « OW ! » Rosalie lui frappa ensuite la main mais ce n’était pas grave, Coleen s’était préparé à ce genre de réaction et au moins maintenant elle était rassurée. « What the fuck. » « Pardon. » s’excusa alors la brune. Elle haussa alors les épaules. « Je faisais un test pour vérifier si c’était bien toi. » Oui, c’était tout à fait logique comme comportement en fait. Après ça, Rosalie précisa que James ne serait pas là et Coleen lui demanda alors pourquoi elle voulait vraiment qu’elle vienne chez elle à Noël. Elle avait e droit de se poser la question, non ? « Au début, je pensais surtout à la tête que Sirius ferait, tu sais… » Bizarrement, entendre ça n’étonnait pas beaucoup Coleen mais elle décida de ne faire aucun commentaire et d’attendre que Rosalie ait fini. « Mais en fait, Coleen, ça me dérange vraiment que tu passes Noël seul. C’est triste… Enfin, je veux même pas imaginer être séparé de ma famille comme ça quoi… Et bon, comme je tiens à toi je t’invite, parce que c’est comme ça que mes parents m’ont élever. » Coleen regarda la blonde un long moment. « Tu tiens à moi, vraiment ? » releva-t-elle alors. C’était la chose qui avait le plus retenu l’attention de l’australienne dans tout ce que Rosalie venait de dire.

Rosalie changea ensuite de sujet en proposant à Coleen de l’aider dans ses achats et en lui demandant où elle en était. Coleen avoua alors qu’elle n’avait pas avancer du tout et qu’elle ne valait pas mieux que la seule différence entre elles deux était que, faute de moyen, Coleen n’avait pas pu acheter tout ce qu’elle avait trouvé pour elle. Rosalie acheta alors ce que la jeune femme avait mis dans sa liste de souhait et Coleen secoua la tête. « Oui, bah tu n’es pas doublement une héritière toi. » Sûre, ça aurait sûrement aidé beaucoup plus sinon. « Ouais mais j’ai une chance énorme puisque je t’ai toi. » Il fallait croire que ça compensait. « Tu veux chercher pour qui en premier ? » Coleen se mit à réfléchir à la question, c’était sûrement ce qu’elle aurait du se demander en premier, ça lui aurait évité de chercher dans le vide comme ça. « Mes sœurs. » décréta-t-elle finalement. « Y’en a une c’est une sorcière. Tu sais ce qu’aime les sorcières en cadeau toi ? » Non, parce que trouver un cadeau pour Anaïs était franchement toujours une plaie. Coleen décida alors de se montrer un peu plus sympathique et proposa à Rosalie un thé si elle en voulait. Bon, ça ne partait pas que d’une bonne intention parce qu’elle-même en voulait aussi mais soit. « Earl Grey, s’il te plait. Avec un peu de lait de Soya. » Coleen essaya de revoir mentalement le contenu de son placard, elle n’était pas sûre d’avoir rien de tout ça mais soit, elle se leva alors, c’était plus simple de vérifier en se déplaçant. Elle eut la surprise d’effectivement trouvé du Earl Grey, elle n’était pas capable de dire ce qu’il faisait là ni depuis quand il était là mais soit. En revanche, aucune trace de lait de soya. « J’ai pas de lait de soya Rosalie. » dit-elle alors. Attendant que la jeune femme réponde quelque chose, Coleen commença alors la préparation du thé. « Tu crois que t’as les contacts nécessaires pour m’envelopper Brad Pitt ? » L’australienne soupire, rien que ça. « Tu m’as vu ? Evidemment que je les ai. » répondit alors Coleen d’un ton moqueur. « Non franchement, tu n’aurais rien à demander de plus réalisable comme… » Coleen chercha quoi donner en exemple et son regard se posa sur le toaster. « Comme un toaster, c’est cool ça comme cadeau de Noël, le rêve de tout le monde. » Surtout que Rosalie devait probablement déjà en avoir au moins dix. Ou peut-être pas quand même non plus.

« Pardon. Je faisais un test pour vérifier si c’était bien toi. » Rosalie grimaça et répéta tout ce que Coleen venait de dire en faisant une mimique pour se moquer d’elle. Pourquoi les gens faisaient toujours ça ? Elle était souvent gentille, très souvent même. Mais les gens devait faire un peu de siens quoi, elle ne pouvait pas être tout simplement gentille avec tout le monde par défaut sa serais épuisant et pas assez d’entre eux le méritaient vraiment au final. Elle avait mis son temps à être agréable avec Coleen, vrai, mais bon. L’Australienne était particulièrement pénible aussi, toujours à se prendre au coup de ses frères. C’était dégoutant. Elle eut un frison juste d’y pensé. Elle savait que ses frères…. Enfin…. Oui, elle savait. Et elle se doutait que Sirius et Coleen avait passé se stade mais…. Oh god. Elle regarda le divan et se décolla le dos du dossier. Pour le coup, elle avait même envie de se lever et ne toucher n’a rien d’autre dans la pièce, mais elle se doutais que sa passerais pour un comportement plus qu’étrange. Enfin, elle n’avait rien contre le sexe, loin de là, elle serait hypocrite de dire quoi que se soit. Mais SES FRÈRES… UGHHH. Elle fut attaquer d’un nouveau frisson et du hocher la tête dans tous les sens pour empêcher des images de s’y accrocher. « Désolé, j’ai juste….. Désolé. » Non, elle ne pouvait même pas le dire à voix haute. Elle ne voulait surtout pas en parler, non. À la place, elle laissa le sujet changé et Coleen lui demander pourquoi elle insistait autant à la faire passer Noël avec eux. « Tu tiens à moi, vraiment ? » La blonde releva le regard, un peu surpris. « Bah si. » Ce n’était pas évident non ? Elle était là* pourtant, elle avait pillé sur son orgueil. Et puis quand Coleen n’avait pas été bien, elle l’avait trainé dans un délire de méfaits plus ou moins vandale… Enfin, elle pensait avoir fait ses preuves quoi. Elle ne ferait pas ça pour n’importe qui. « Tu m’as manqué Coleen. » Elle haussa des épaules, comme si ça concluait la conversation. En même temps, la brune lui avait déjà fait une déclaration d’amour, on pouvait difficilement faire dans le plus intime quoi. Elle hésita un moment, le dos raide et se jeta à l’eau. « Ok, je dois vraiment le savoir, je t’en supplie, dis-moi que tu n’as pas baisé avec mon frère sur le fauteuil, please ? »

Le sujet changea pour quelques choses de plus sures et Rosalie commanda tout ce que Coleen avait regardé sur amazon, pratiquement. « Ouais mais j’ai une chance énorme puisque je t’ai toi. » « Mais je ne suis pas héritière en fait, Sirius et Diego le sont. » Enfin, c’était compliqué. Elle avait l’argent, juste pas le titre quoi. Elle lui demanda ensuite pour qui elles devaient chercher le premier cadeau. « Mes sœurs. Y’en a une c’est une sorcière. Tu sais ce qu’aime les sorcières en cadeau toi ? » L’Anglaise pencha la tête sur le côté et réfléchis. « Habituellement j’achète un bijou à Sofia, ou quelque chose qu’elle me demande, à son dernier anniversaire, je lui aie acheté un cheval, une voiture et un voilier. Ça plairait à tes sœurs ? » Non parce que son ainée était la seule sorcière qu’elle connaissait… Enfin, il y avait peut-être Shanti… Et Artemis…. Oui voilà, ses sœurs quoi. Coleen la laissa seule avec l’ordinateur et s’enfuie dans la cuisine, elle en profita pour regarder sur le site des consionaire australiens, pour les voitures. « J’ai pas de lait de soya Rosalie. » « Bah du lait normal alors, s’il te plait, écrémé si tu as le choix. » Elle aurait qu’à courir un tout petit peu plus ce soir, tant pis. « Tu m’as vu ? Évidemment que je les ai. Non franchement, tu n’aurais rien à demander de plus réalisable comme… Comme un toaster, c’est cool ça comme cadeau de Noël, le rêve de tout le monde. » « Est-ce que j’ai l’aire d’une fille qui fait ses propres toasts? » Elle se levait le matin et sa bonne avait étalé son petit déjeuner sur la table de cuisine, ou encore, quand elle se sentait particulièrement lâche, pendant ses journées de congé, elle venait lui porter au lit vers midi. « Je ne sais pas, je crois que mes parents m’ont acheté une maison à Buenos Aires, mais je ne suis pas certaine, ils ne veulent pas me le dire. Une planche de surf ? J’aimerais bien m’y mettre. »

Coleen avait peut-être eut un comportement un peu étrange en pinçant Rosalie d’un coup sans prévenir comme ça mais la blonde eut un comportement encore plus bizarre par la suite. Pas parce qu’elle se montra gentille, non, cette fois c’était vraiment…. Etrange. N’importe qui aurait été d’accord là-dessus. En effet, celle-ci se mit à regarder le divan comme s’il il lui avait fait quelque chose mais Coleen ne voyait pas quoi. Elle avait vraiment un problème cette fille. « Désolé, j’ai juste….. Désolé. » Mais oui… bien sûr. Coleen fronça les sourcils mais se passa de tout commentaire, elle ne voyait même pas ce qu’elle aurait put dire là. A la place de cela, elle préféra demander à Rosalie pourquoi elle tenait absolument à l’inviter pour Noël. Ca, ça l’intéressait. La blonde lui fit alors une réponse qui surprit Coleen, surtout parce que celle-ci mentionna le fait qu’elle tenait à elle. L’australienne, étonnée, ne put pas s’empêcher de demander si c’était vraiment le cas. « Bah si. » Coleen était contente d’entre ça. C’est vrai qu’elle avait pu le soupçonner auparavant mais il y avait une différence entre juste avoir des doutes et se voir ça confirmer. « Tu m’as manqué Coleen. » « Oh, toi aussi Rosalie. » C’était la vérité, même si elle n’avait pas voulu l’admettre, l’australienne n’était pas si indifférente que ça au fait que la blonde soit fâchée. « Ok, je dois vraiment le savoir, je t’en supplie, dis-moi que tu n’as pas baisé avec mon frère sur le fauteuil, please ? » Duh… l’australienne fronça les sourcils, ça c’était quelque chose que Rosalie n’avait vraiment pas besoin de savoir. Et c’était aussi une conversation que Coleen ne voulait pas avoir avec elle. « Je n’ai pas baisé avec ton frère sur le fauteuil. »

Elles parlèrent ensuite cadeaux et Rosalie acheta toute la liste de souhait de l’australienne. Celle-ci déclara alors avoir beaucoup de chance de l’avoir. « Mais je ne suis pas héritière en fait, Sirius et Diego le sont. » « Si tu le dis. » répondit simplement Coleen en haussant les épaules. Tout ce qu’elle voyait elle c’était que Rosalie avait quand même tout l’argent qu’elle voulait. Coleen décida ensuite de commencer par choisir les cadeaux de ses sœurs et demanda à Rosalie si elle savait qu’elle cadeau offrir à une sorcière. Il était évident qu’elle devait savoir ça. « Habituellement j’achète un bijou à Sofia, ou quelque chose qu’elle me demande, à son dernier anniversaire, je lui aie acheté un cheval, une voiture et un voilier. Ça plairait à tes sœurs ? » Un cheval, une voiture et un voilier, rien que ça. Sofia devait être une sorcière difficile à satisfaire. « Hum, je vais me contenter d’un bijou hein. » Il faudrait bien que ça leur suffise, elle n’avait pas les moyens d’acheter le reste à part si c’était en miniature. La jeune femme prit ensuite la direction de la cuisine et prépara le thé de Rosalie. Bien sûr, il fallait bien qu’il lui manque un truc et elle n’avait pas de lait de soya. « Bah du lait normal alors, s’il te plait, écrémé si tu as le choix. » Non elle n’avait pas le choix, elle n’avait que du demi-écrémé mais Rosalie devrait faire avec. Tandis qu’elle finissait de préparer le thé, Coleen demanda à la blonde si celle-ci n’avait rien à demander de plus facile à trouver que Brad Pitt. Elle mentionna alors un toaster puisque son regard était tombé dessus. Avant d’avoir la réponse, l’australienne reprit la direction du salon, les deux thés à la main. « Est-ce que j’ai l’aire d’une fille qui fait ses propres toasts? » La jeune femme tendit son thé et dévisagea Rosalie. « Non, définitivement pas. » Mais c’était assez dramatique en fait si cette fille n’était même pas en mesure de faire ses propres toasts elle-même (Coleen eut la sagesse de garder cette remarque pour elle). « Je ne sais pas, je crois que mes parents m’ont acheté une maison à Buenos Aires, mais je ne suis pas certaine, ils ne veulent pas me le dire. Une planche de surf ? J’aimerais bien m’y mettre. » L’avantage avec le toaster, c’était que Coleen était pratiquement sûre que c’était encore dans ses moyens ce qui n’était pas le cas d’une planche de surf. « Ok, je vais me débrouiller. » décréta-t-elle alors. Rosalie n’allait pas lui être d’une grande aide apparemment. « C’est une bonne idée de te mettre au surf en tout cas, c’est cool. Un peu. » Coleen se rassit alors sur le divan et but une gorgée de thé. La boisson chaude faisait vraiment du bien par ce temps. « T’as trouvé quelque chose ? » interrogea-t-elle alors.