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Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses.

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MessageSujet: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 3 Fév - 15:57



Trevor


&


Marley




Aujourd’hui c’était une journée tranquille, une journée comme je les aimais. Shopping ! J’avais envie de faire cramer la carte bleue ! Mais pas n’importe laquelle ! Celle de papa chéri bien évidemment ! Il était hors de question que je claque mon argent dans les fringues ! Je préférais le claquais dans l’alcool et les soirées de luxe que je me tapais avec Kim. Non là, cette fois c’était simplement une journée tranquille, même pas droguée, rien, juste mon paquet de clope, la carte de papa et les futurs achats en tête. J’avais envie de fouiller toute la ville entière je voulais vraiment me dégotter des fringues de malade et pouvoir refaire toute ma garde-robe. C’était ça le plaisir d’être riche, d’avoir du pouvoir et de l’importance. J’étais une sale gosse, une chieuse et j’en passe mais je pouvais aussi me montrer adorable et gentille. En général, je faisais rarement de scandale les jours ou je faisais du shopping. Seule, je préférais être dans mon monde à moi. Plongeant ma main dans mon sac je pris mon paquet de gâteau, enfin, l’un des paquets, que je commençais alors à manger. Ma lubie pour la nourriture et ma boulimie n’arrangeait rien. Manger et me faire vomir étaient ce que je faisais de mieux depuis mes huit ans… Atteinte de cette maladie assez jeune malheureusement, je n’avais jamais réussi à la faire cesser… La mort de ma mère puis celle de mon frère Sergio, n’avait vraiment rien arrangé… Être dans la mafia c’est sacrifier sa vie, c’est assister à des morts qui nous déchire, c’est le mal en puissance, c’est la monstruosité dont je ne souhaite à personne. Et pourtant, j’aimais être dans la mafia, parce que j’avais confiance en mon père, parce que je me sentais bien plus sereine et plus sur de moi au jour d’aujourd’hui. Soupirant faiblement, je dévorais le paquet sans trop compter le nombre de gâteau que je venais de m’enfourner avant d’acheter un coca à emporter dans le premier snack que je croisais. Heureusement que je me dépensais en dansant et en faisant du sport, j’osais imaginer à quoi je ressemblerais aujourd’hui… Et puis il faudrait un jour ou l’autre que je cesse cela… Me faire vomir n’arrangeait en rien ma gorge et mes soucis de santé, à savoir ma greffe de rein… Le paquet fini, je le jetais à la poubelle avant de m’acheter un beignet au chocolat couvert de sucre glacé avant de m’en lécher les babines. Bon dieu que c’était bon ! Marchant dans les rues de New-York, je regardais à droite et à gauche, me demandant par ou je pourrais commencer pour faire mon shopping. Une fois le beignet et le coca fini, je soupirais en me tapotant le bide. J’étais pleine, tellement pleine que s’en était à vomir… Et je ne perdis pas de temps pour aller dans les premières toilettes publiques pour me faire vomir sans aucune hésitation et dans un silence le plus parfait. J’avais l’habitude de toute façon alors… Une fois la bouche rincée, je reparti comme si de rien était en m’achetant à nouveau à boire. Il faisait froid sur New-York mais pas tant que ça au fond. Marchant sans aucun intérêt encore, je me stoppais net en voyant un homme au loin. Ce visage, ce profil…. Je fronçais les sourcils avant de mettre un moment à le reconnaitre ! Léo ! Un truc du genre… Oui… Il était à la mafia Milanaise ! Depuis quand ils étaient dans le coin ? Je n’en avais pas été informée ! Marchant rapidement en sa direction, j’attrapais sa main avant de le tourner face à moi. « Léo ? Wow ! Je ne savais pas que tu étais ici dit donc ! T’as bien grandit ! On ne te reconnaitrait presque pas… Enfin, t’as la même tête quoi… Tu me reconnais ? » demandai-je en buvant un coup de coca. « Il est ou ton père ? Vous vous êtes implanté ici ? Cool ! Nous aussi ! » soufflai-je en souriant en coin. Au moins, je ne serai pas la seule mafieuse italienne dans le coin !


Dernière édition par N.Marleynne-Rose Don Vito le Lun 4 Fév - 11:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 3 Fév - 20:37

Lorsqu’il n’était pas à l’arrière des cuisines du petit restaurant dans lequel il travaillait, Trevor se plaisait à errer dans les rues de New-York. Durant les premières semaines qui avaient suivi son arrivée dans la Grosse Pomme, ces petites « balades » avaient plutôt pour but de repérer les lieux. L’italien se savait en danger, et le fait de connaître la ville comme sa poche était à ses yeux un atout de choix. Bien sûr, la ville était tellement vaste que même plusieurs mois plus tard, Trevor n’en connaissait pas tous les recoins. Mais il estimait en savoir assez pour se débrouiller le jour où il en aurait besoin. Et si l’italien avait tout prévu comme ça, c’est qu’il avait de très bonnes raisons de le faire. Il savait que les hommes qui avaient longtemps été ses collègues étaient à ses trousses depuis bientôt un an. Le seul questionnement qui persistait était donc de savoir à quel moment ils allaient finir par le retrouver, et lui faire payer ce qu’il leur avait fait. Lui faire payer sa fuite, et le fait de les avoir plantés du jour au lendemain alors qu’il était censé prendre les rênes à la suite de son père, mort dans un énième règlement de compte. Trevor prenait donc son séjour à New-York comme une sorte de sursis, une maigre chance de pouvoir enfin gouter à la vie dont il avait toujours rêvé, bien loin des manigances de la mafia à laquelle il était promis.

Les mains flanquées au fond des poches de son manteau, Trevor déambulait donc un peu au hasard dans le quartier de Central Manhattan. Le service au restaurant ne commençait que dans quelques heures, ce qui lui laissait assez de temps pour flâner. Tout en gardant son air méfiant, comme à chaque fois qu’il se retrouvait au milieu de la foule, l’italien ne vit néanmoins rien venir de l’évènement qui se profilait. Brusquement, quelqu’un attrapa sa main et le força à se retourner, le faisant sursauter et reculer prestement. Alors qu’il était prêt à s’enfuir le plus vite possible, Trevor se figea en bloquant son regard sur la jeune femme qui le retenait. Il eut la vague impression que son cœur s’arrêtait de battre pendant quelques secondes, alors que Marley se mit à lui parler le plus naturellement du monde : « Léo ? Wow ! Je ne savais pas que tu étais ici dit donc ! T’as bien grandit ! On ne te reconnaitrait presque pas… Enfin, t’as la même tête quoi… Tu me reconnais ? Il est ou ton père ? Vous vous êtes implanté ici ? Cool ! Nous aussi ! » En la fusillant du regard, Trevor serra les dents et retira brusquement sa main de celle de la jeune femme. « Je… oui, je te reconnais. » lâcha-t-il à demi-mot, ayant encore un peu de mal à croire ce qu’il voyait. A vrai dire, tout ressemblait à s’y méprendre à un cauchemar et pourtant, l’air froid qui lui fouettait le visage était là pour lui rappeler qu’il était bel et bien dans la vraie vie. « Qu’est-ce que… tu veux dire que vous vivez, et vous travaillez ici ? » Cette rencontre avait été si brutale que Trevor avait encore un peu de mal à recoller tous les morceaux du puzzle. Et d’ailleurs, il ne voulait pas vraiment le faire, pas maintenant, pas avant d’avoir analysé calmement la situation. « J’ai plus rien à voir avec tout ça Marley. Il faut que j’y aille. » finit-il par lâcher avant de faire volte-face, et de presser le pas pour s’éloigner d’elle au plus vite.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyLun 4 Fév - 12:11



Trevor


&


Marley




Qui aurait pu croire qu’en un jour si banal dans ma petite vie, je puisse alors trouver quelqu’un du passé ? Surtout sur New-York, moi qui venait de la Sicile, petite île près de l’Italie. Autant dire que c’était rare ! Encore plus rare lorsque l’on sait que ladite personne fait partie d’une mafia. Une mafia qui n’était strictement pas implanté sur la ville d’ailleurs, ou alors je n’en avais pas eu ouïe et ça m’agacerait fortement de ne pas l’avoir su… Alors sans perdre de temps je m’approchais de lui, de cet homme que je reconnaissais, même malgré les années qui avaient pu passer depuis notre dernière rencontre… Léo… Il avait bien grandit, tout comme moi d’ailleurs… Le temps ne nous épargnait pas de toute façon. « Je… oui, je te reconnais. » Il n’avait pas l’air content de me voir… Bon ok, il était peut-être pressé, ou je ne sais quoi… Mais tout de même… il pourrait se montrer bien plus enthousiaste que ça non ? « Qu’est-ce que… tu veux dire que vous vivez, et vous travaillez ici ? » Fronçant les sourcils, je penchais la tête tout enle détaillant longuement. Ce n’était pas qu’il avait quelque chose à faire d’urgent… C’était de la peur qu’il ressentait, je l’avais déjà vu cette expression, cette voix… Sur les gens qui ont peur… Peur de la mafia, peur… Cette expression me rappelait… Celle de ma mère lorsque mon père avait voulu quitter la mafia… Il en avait payé les conséquences. Ma mère avait été abattue sous nos yeux… « J’ai plus rien à voir avec tout ça Marley. Il faut que j’y aille. » Surprise de son annonce, je me pinçais les lèvres en le regardant alors partir. Laisse-le partir Marley, c’est ce qu’il y a de mieux à faire… Oui c’était vrai, il était ici dans l’espoir de ne plus rien avoir à faire avec la mafia Milanaise… Mais et s’il se faisait retrouver ? Il finirait comme ma mère. Une balle dans le front, sans vie, un cadavre perdant son sang sur le sol. Cette vision d’horreur me fit frissonner. Je n’étais pas très ami avec Léo, autant dire que c’était carrément même un inconnu… Mais… Ce regard, cette peur, me rappelait que trop bien ma mère.

Fais chier ! Secouant ma tête, je me mise à détaler et courir vers lui avant de me poster devant lui, avant de relever mes lunettes de soleil sur mes cheveux et lui lancer un regard menaçant. « Qu’est-ce… Que tu viens de dire Léo ? » soufflai-je en posant ma main sur son torse pour l’empêcher de partir. Je réfléchissais à vive allure pour trouver une solution. J’étais peut-être une salope dans l’âme mais j’avais tout de même un cœur. Je m’en foutais qu’il quitte sa mafia, franchement, ça ne me concernait pas il ne faisait pas partie de ma mafia… « Tu sais que c’est mal ce que tu as fait ? C’est à vie ! Lorsqu’on y entre, on y entraine tout le monde… Donne-moi une bonne raison… pour ne pas leur dire que tu es ici ? » soufflai-je en me redressant en sortant ma main de sur son torse. Il fallait que je fasse du chantage, que je l’ai par la force… Si je le rapprochais de moi, il avait une chance de s’en sortir si la mafia le retrouvait… Je les ferais tuer, quitte à faire une guerre entre les deux mafias. Papa me tuerait en apprenant ce que j’étais en train de concocter mais je m’en fichais royalement. « On s’est implanté ici il y a cinq ans, peut-être plus j’en sais rien… On contrôle pas mal la ville… Et on est de plus en plus nombreux… Je suis étonnée que tu sois toujours vivant, si tu as… Tout quitté… J’ose à peine croire à un traitement de faveur parce que ton père est le parrain… Connaissant ton père… » soufflai-je doucement en me pinçant les lèvres. Son père … J’en avais déjà entendu parler de par le mien, et autant dire que je préférais largement ma famille que la sienne… Mon père n’avait jamais été si mauvais que cela avec moi … Attrapant mon téléphone, je vrillais le regard de Léo avant de fixer mon téléphone. Il fallait que je le fasse venir dans la mafia sicilienne… Mais d’abord, il fallait que j’en sache bien plus…
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMar 5 Fév - 14:14

Alors qu’il se méfiait depuis des mois entiers, qu’il dévisageait chaque homme un peu suspect qu’il croisait, qu’il s’était fait à plusieurs reprises de belles frayeurs probablement sans raison, Trevor ne pouvait pas croire qu’il venait de se faire avoir aussi facilement. Cette fille, il en avait tout bonnement oublié l’existence. Trop préoccupé par les hommes de son père qui étaient probablement à sa poursuite, le jeune homme en avait oublié toutes les autres menaces qui pesaient sur lui, à commencer par les autres mafias qui peuplaient son pays d’origine. Et pourtant, à ce moment précis, il réalisait que le danger pouvait aussi venir de là où il ne l’attendait pas. Complètement assommé par cette rencontre hasardeuse, Trevor avait passé un long moment à dévisager celle qui se tenait en face de lui, comme s’il attendait que quelqu’un vienne le réveiller et le tirer de cet affreux cauchemar. Puis, prit d’une sorte de panique, il tourna les talons et tenta de s’enfuir sans demander son reste. Mais comme il aurait pu le prévoir, Marley ne l’entendit pas de cette oreille, et elle ne tarda pas à le rattraper, se plantant devant lui et lui offrant un regard des plus menaçants devant lequel l’italien ne put que stopper sa course.

Posant une main sur son torse, la jeune femme cherchait visiblement à comprendre et à intégrer ce qu’il venait de lui dire. « Tu sais que c’est mal ce que tu as fait ? C’est à vie ! Lorsqu’on y entre, on y entraine tout le monde… Donne-moi une bonne raison… pour ne pas leur dire que tu es ici ? » souffla-t-elle alors sur un ton qui glaça le sang de Trevor. Qu’était-elle en train d’insinuer au juste ? Et puis de quoi se mêlait-elle d’abord ? L’italien aurait été tenté de passer son chemin une fois de plus, mais il ne savait que trop bien qu’elle était capable de mettre ses paroles à exécution, et c’est d’ailleurs bien ce qui l’inquiétait. « Non… Non tu ne vas pas faire ça. Tu ne peux pas leur dire… » articula-t-il en tentant de masquer l’inquiétude qui teintait sa voix, tout en braquant enfin sur elle son regard azur. « C’est mon problème Marley, reste en dehors de ça. A quoi tu joues au juste ? » Même s’il sentait que le cerveau de la jeune femme carburait à plein régime pour trouver un moyen de le faire chanter, Trevor avait encore un peu de mal à comprendre où elle voulait en venir. Il se méfiait d’elle, au moins autant que de ses ex-collègues, et ne comptait absolument pas être embrigadé dans un de ses plans. S’il était venu ici, c’était précisément pour s’éloigner de la mafia et arrêter de tremper dans ce genre d’histoires malsaines. Alors il n’allait pas flancher à la première occasion qui se présentait.

« On s’est implanté ici il y a cinq ans, peut-être plus j’en sais rien… On contrôle pas mal la ville… Et on est de plus en plus nombreux… Je suis étonnée que tu sois toujours vivant, si tu as… Tout quitté… J’ose à peine croire à un traitement de faveur parce que ton père est le parrain… Connaissant ton père… » A vrai dire, Trevor lui-même s’étonnait parfois d’être toujours en vie après ces mois entiers de cavale. Mais jusqu’à aujourd’hui il s’en était toujours sorti, et c’était bien la seule chose qui comptait. Sa mâchoire se serra à la simple évocation de son père, et c’est un regard noir qui braqua de nouveau sur son interlocutrice avant de cracher : « Mon père est mort. Laisse-moi tranquille, je m’en sors très bien tout seul. » Evidemment, ce n’était pas vraiment le cas et les récents évènements avec Ashton le lui avaient prouvé, mais Marley n’était pas censée savoir tout ça, et il se garderait d’ailleurs bien de le lui dire.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMer 6 Fév - 11:36



Trevor


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Marley




Tomber sur Léo… autant dire que c’était une sacré surprise, mais ce qui était d’autant plus surprenant c’était le fait, tout simplement, qu’il avait abandonné la mafia… Il avait fui, plus exactement. Il n’avait pas été libéré de ses quartiers et fonctions, comme cela, d’un simple claquement de doigts… C’était désolant pour lui, d’en arriver là, et c’était désolant pour lui, d’être tout simplement tomber sur moi aujourd’hui… Parce que je ne comptais déjà plus, le laisser partir… « Non… Non tu ne vas pas faire ça. Tu ne peux pas leur dire… » Il avait clairement peur, s’il pouvait se pisser dessus il le ferait. C’était d’un pathétique ! Pourquoi dire que tout va bien quand ce n’était pas le cas ? Il devait dormir en faisant des cauchemars, il devait traquer toutes personnes suspecte autour de lui, dévisager bons nombres de gens tous les jours. Bordel, mais il devait avoir une vie de malade et stressante rien que d’y penser. Ça me donner la gerbe ce genre de truc. « C’est mon problème Marley, reste en dehors de ça. A quoi tu joues au juste ? » A quoi je joue ? A quoi je joue connard ? A te sauver la mise en faisant ma salope, voilà ce que j’étais en train de faire… Parce qu’il était clair que je ne donnais pas cher de sa putain de peau si les milanais le retrouvaient… Et ça, jamais, non jamais je ne l’avouerai… Je préférais amplement faire ma garce en l’obligeant à me parler et à le soumettre… « A quoi je joue ? Je suis fille de Parrain, Leo… Si moi je n’ai pas eu vent de ta disparition, mon père en a surement eu vent lui… Tu sais qu’ils sont en communication ? Comme plusieurs autres mafias ? Fuir c’est pour les lâches. Tu es lâche Léo ! Je ne te pensais pas si peu couillu ! Pourtant il me semblait que t’en avais une belle paire entre les jambes ! Pourquoi t’as fui ? Moi les sans couille j’ai envie de les égorger lentement… » soufflai-je en lui lançant un regard totalement équivoque laissant ressortir ma folie dans mon regard.

Est-ce que j’allais l’égorger ? Bien sûr que non ! Moi la première si je le pouvais, au fond… Je quitterai la mafia… Tout comme mon grand frère, rêvait de le faire… Même si nous tenions à notre père et que nous faisions ce qu’il nous disait de faire… C’était une sorte de liberté dont nous rêvions tous. « Mon père est mort. Laisse-moi tranquille, je m’en sors très bien tout seul. » Son père était… mort ? Mais alors… tout fusait dans ma tête, comme si un puzzle était en train de se faire tout seul sans que je ne lui demande quoi que ce soit. Son père était mort, donc, dans la logique des choses, il devait devenir le prochain parrain. C’était ça être le fils du parrain de la mafia. Hors… Pourquoi avait-il fuit ? Enfin, fallait dire qu’être le parrain, c’était toujours plus risqué… Puisque celui qui venait à tuer le parrain devenait le parrain. Bref, vive les lois de la mafia… C’était comme cela et ça le resterait toujours malheureusement… Il n’avait pas le choix… Et je doutais de sa survie s’il venait à se retrouver nez à nez avec quelqu’un de la mafia milanaise… Pourquoi je m’inquiétais de tout cela moi d’abord ? Ça ne me regardait pas… Non, ça ne me regardais absolument pas, je n’avais pas en m’en mêler … Et pourtant, je savais ce que cela faisait, puisque mon père avait voulu partir et malheureusement… avait été pris sur le fait accompli… Soupirant faiblement, je ne voulais, bizarrement, pas que cela se reproduise pour lui… Vicieux, ils seraient capables de tuer sa femme s’il en avait une, ou ses enfants… à notre âge, on a des enfants… Enfin, chez les autres, plutôt crever que d’avoir un bambin dans mes pattes ! « Rejoint moi ! Rejoins ma mafia ou je te balance. C’est un deal plutôt équitable, tu ne trouves pas ? » soufflai-je en croisant les bras sous ma poitrine, tout en lui lançant un regard provocateur et ampli d’amusement. J’étais une vraie garce, une salope, je l’assumais, tant pis s’il devait me détester, j’avais l’habitude ! Le faire entrer dans ma mafia de force était surement la chose la plus horrible qu’il soit… Mais… J’aimais déjà le soumettre à mes ordres… Alors…
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMer 6 Fév - 21:08

Trevor avait un peu l’impression de se débattre contre un ennemi persuadé qu’il finirait par gagner. L’Italien était littéralement en train de se noyer, et la surprise que sa rencontre avec Marley lui avait procuré de l’aidait pas vraiment à se remettre sur pieds. C’est d’ailleurs un certain désespoir qu’il pria la jeune femme de laisser tranquille, lui assurant qu’il pouvait se débrouiller seul. Et même si ce n’était pas le cas, il ne voyait pas spécialement en quoi ça la concernait. Mais quoi qu’il dise, la jeune femme ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire. Au contraire, plus les minutes passaient, plus elle se faisait incisive. Avec ses paroles des plus crues, elle pensait peut-être le convaincre ou lui faire avouer ce qu’elle voulait savoir, mais Trevor ne l’entendait pas de cette oreille. Même s’il n’avait plus rien à voir avec la mafia, les nombreuses années qu’il y avait passées avaient laissé des traces et notamment une forte propension à être têtu. Alors, lorsqu’elle tenta de jouer la provocatrice en lui répétant qu’il était lâche, et qu’elle l’avait toujours cru bien plus viril et courageux que ça, il préféra faire mine de ne pas être atteint. Elle avait envie de l’égorger lentement ? Et bien qu’elle le fasse ! Il attendait de voir ça avec impatience !

« Rejoint moi ! Rejoins ma mafia ou je te balance. C’est un deal plutôt équitable, tu ne trouves pas ? » Elle était horrible avec lui et le pire dans tout ça, c’était que Trevor n’en connaissait même pas la raison. Après tout, ils n’avaient jamais fait partie du même clan, alors pourquoi lui imposait-elle ce chantage ?! Il savait qu’elle avait les cartes en main et qu’elle pourrait sans aucun problème décider de son avenir à lui. Quelques mots de sa part destinés à son père suffiraient pour que Trevor soit retrouvé, et jugé pour ce qu’il avait fait. Mais il ne voulait pas perdre la face devant Marley, et s’approcha d’elle d’un air menaçant. Son visage se trouvait à peine à quelques centimètres de celui de la jeune femme et s’il l’avait pu, son regard azur l’aurait littéralement transpercée. « Jamais. Tu m’entends ? Jamais je ne te rejoindrai. Il n’y a pas de deal possible Marley. » Le ton qu’il avait adopté se voulait catégorique même si au fond, il craignait que la jeune femme ne finisse par mettre sa menace à exécution. Mais quoi qu’il en soit, il ne comptait pas lui céder aussi facilement. Comptant sur le fait qu’elle pouvait potentiellement bluffer, Trevor retardait au maximum l’échéance. Car s’il était ici à New-York, c’était bel et bien pour une raison précise. Une promesse qu’il s’était faite et à laquelle il se tiendrait, contre vents et marées.« Si j’ai quitté Milan, ce n’est certainement pas pour m’associer à vous. Je t’ai dit que tout était fini, je ne veux plus tremper là-dedans. Et je sais que je ne suis pas le seul. Moi au moins, j’ai eu le courage d’essayer… Toi qui croyais être en face d’un sans couilles, tu devrais plutôt être satisfaite. »
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMer 6 Fév - 22:33



Trevor


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Marley




Parler avec Léo, tenter de le faire rentrer dans la mafia sicilienne, je savais que ça ne serait pas une partie de plaisir, et surtout que ça ne serait pas facile. Mais le voir, là, tout à coup s’approcher de moi et rompre cette proximité, me faisait tout de même bizarre. Il suffisait d’un petit pas en avant de ma part et je pourrais carrément lui violer la bouche. Mais ça, je ne le ferai pas. Tout simplement parce que… Pourquoi d’ailleurs ? Bonne question ! « Jamais. Tu m’entends ? Jamais je ne te rejoindrai. Il n’y a pas de deal possible Marley. » Vrillant son regard, nos souffle s’entremêlant sous la proximité de son visage du mien, je tentais de ne pas détourner le regard, me voulant alors tout aussi menaçante que lui. Il était finalement couillu pour le coup. Mais il savait parfaitement que lorsque je pétais un plomb, je ne le pétais pas à moitié. Je tapais en général des crises tous les jours… Il ne se passait pas une journée sans que je ne hurle et tente de faire comprendre qu’ici, c’était moi la patronne. Même si je n’étais rien contrairement à mon père, à la maison, en dehors de la mafia, je le menais par le bout du nez ! « Si j’ai quitté Milan, ce n’est certainement pas pour m’associer à vous. Je t’ai dit que tout était fini, je ne veux plus tremper là-dedans. Et je sais que je ne suis pas le seul. Moi au moins, j’ai eu le courage d’essayer… Toi qui croyais être en face d’un sans couilles, tu devrais plutôt être satisfaite. » Claquant ma langue contre mon palet, je m’approchais encore plus de lui, nos nez se frôlant, alors que je le poussais le faisant reculer sans le quitter un seul instant du regard. Il en avait des couilles mais pour combien de temps ? Contractant ma mâchoire sous la haine qui grandissait en moi et l’envie de lui foutre des coups de poings, j’attrapais à proprement parler ses fameuse couilles qu’il était censé avoir, les pressant à peine, sans vouloir lui faire de mal, pour lui faire comprendre qui était la patronne ici. Le plaquant contre le mur, non loin d’une petite ruelle, je posais ma main à côté de son visage en me collant contre lui. Certaines personnes se tournaient pour nous regarder, moi je m’en foutais royalement. « C’est vrai que… T’en a une belle paire chéri… Mais, au fond, tu dois mourir de trouille… » soufflai-je d’une voix extrêmement douce en me mouvant contre lui. « Léo… Qu’est-ce qui t’empêche de venir avec moi ? Tu seras libre de tes actes, tout ce que tu auras à faire, c’est quelques petits boulots en ma compagnie, et tu seras gracieusement payé… » murmurai-je doucement en frôlant mes lèvres contre sa joue, comme pour le rendre fou. Lorsque je ne m’énervais pas, je draguais. C’était ma marque de fabrique, je n’y pouvais rien… « Quelques boulots de temps en temps, franchement on ne peut pas dire que ça te prends autant de temps que si tu étais dans ton ancienne mafia non ? Et je ne te laisse pas franchement le choix… Il me suffirait de presser un peu plus pour te rendre à ma merci… » soufflai-je doucement en tournant le regard vers lui et rire faiblement, amusée de la situation tout à coup. C’était devenu viscéral, je le voulais auprès de moi, je voulais pouvoir garder un œil sur lui, et le tirer d’affaire si jamais y’avait un quelconque souci avec les Milanais…
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyJeu 7 Fév - 22:35

Il avait beau jouer les fortes têtes et se convaincre qu’il ne céderait pas, Marley ne semblait pas du même avis. Trevor pouvait clairement lire dans ses yeux qu’elle mettrait absolument tout en œuvre pour le faire flancher et à vrai dire, tout cela l’inquiétait un peu. Dans un sens, elle lui faisait peur. Ou plutôt, tout ce que cette fille représentait lui faisait peur. La mafia, son passé, cette liberté qu’il avait perdue le jour-même où il avait intégré l’organisation de son père et qu’il avait voulu retrouver en s’installant ici… Le rêve qu’il commençait à peine à toucher du doigt était en passe de s’écrouler, et ce à cause d’une simple mauvaise rencontre. Alors, pour essayer de la déstabiliser, Trevor décida de réduire la distance entre Marley et lui. Provocateur, il refusa son offre le plus catégoriquement possible et prit même soin de lui en expliquer les raisons, en adoptant un langage aussi cru que ce qu’elle avait pu faire précédemment. Mais une fois de plus, Marley ne se démonta pas et le plaqua violemment contre le mur le plus proche, agrippant au passage son entrejambe sous le regard médusé de l’italien. Ce dernier serra les dents, mais s’efforça de rester quasi-impassible sans la lâcher des yeux une seule seconde. « C’est vrai que… T’en a une belle paire chéri… Mais, au fond, tu dois mourir de trouille… » Elle cherchait à le faire céder, tant par ses gestes que par sa parole mais Trevor ne comptait pas lui laisser le plaisir de le voir flancher. Au moment où elle évoqua sa peur potentielle, le regard du jeune homme se fit plus rieur, comme s’il était en train de se moquer d’elle.

Marley avait apparemment en tête d’user de tous ses charmes et de tous les « atouts » qu’elle pourrait trouver pour convaincre Trevor : la liberté, sa présence, l’argent… tous les prétextes étaient bons. Et pourtant, l’italien s’évertuait à rester de marbre. « Quelques boulots de temps en temps, franchement on ne peut pas dire que ça te prends autant de temps que si tu étais dans ton ancienne mafia non ? Et je ne te laisse pas franchement le choix… Il me suffirait de presser un peu plus pour te rendre à ma merci… » murmura-t-elle en replongeant son regard dans celui du jeune homme qui, brusquement, se mit à rire. Un rire nerveux mais qui paraissait néanmoins sincère, un peu à la manière d’un fou qui s’amuserait de sa propre perte. Puis, profitant de la proximité d’une ruelle perpendiculaire, Trevor se saisit violemment du bras de Marley, sauvant du même coup le sort de ses parties intimes et entraina la jeune femme à l’abri des regards. Cette fois, ce fut à son tour de la plaquer contre le mur et de se coller à elle pour l’empêcher de bouger. « Pourquoi tu me veux tant, hein ? Tes collègues ne sont pas assez bons ? » L’attitude qu’il adoptait à ce moment précis rappelait à Trevor son passé mafieux. Il se faisait plus provocateur tout en restant mystérieux, faisait mine de n’avoir peur de rien et de reprendre le contrôle de la situation. « Tout va si mal de votre côté, que vous devez aller recruter ailleurs ? Tu ne crois pas que ça pourrait vous retomber dessus d’aller piocher chez les autres comme ça ? » Le visage du jeune homme était de nouveau au plus près de celui de Marley, et puisqu’elle voulait jouer sur le plan de la provoc’, l’italien était bien décidé à en faire de même ! En arborant un sourire en coin des plus mystérieux, Trevor s’approcha encore, pour venir mordiller la lèvre inférieure de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyVen 8 Fév - 18:12



Trevor


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Marley




Convaincre le petit Leo de rejoindre mon clan n’avait pas l’air aussi facile que ça en avait l’air… Même si je ne lui laissais pas le choix, il avait l’air de vouloir faire opposition en me faisant clairement comprendre que moi, je n’aurai pas autre choix que d’accepter sa décision. Hors il se trompait haut la main pour le coup. Même si c’était vrai, je n’allais pas le dénoncer car ce n’était pas mon but, je le lui ferai payer si jamais il ne finissait pas par accepter mon offre. Il était facile pour moi de dire à certains de nos hommes de le traquer, juste plus pour lui faire peur qu’autre chose. Se poster devant chez lui, de guetter ses moindres faits et geste, sans pour autant l’approcher… Rien que de l’intimidation, et je savais qu’il flipperait… C’était la première chose qu’un homme, ancien mafieux ferait de toute façon… Et je ne perdis pas de temps, à le plaquer contre le mur qui se dressait derrière nous pour lui faire comprendre que je pouvais être bien pire quand je le voulais. Seulement, je n’avais pas prévu un seul instant qu’il puisse retourner la situation. Non seulement il riait mais en plus, sans que je ne comprenne quoi que ce soit, il m’attrapa par le bras pour me pousser dans la ruelle sombre, inerte de gens pour me plaquer avec violence contre le mur, son corps suivant le mouvement, me bloquant alors entre ce mur de pierre, et son corps d’homme. « Pourquoi tu me veux tant, hein ? Tes collègues ne sont pas assez bons ? » Grognant faiblement, je lui lançais un regard totalement meurtrier, pour avoir ne serait-ce qu’oser me toucher et en plus de cela, me plaquer contre le mur, comme si je n’étais qu’une vulgaire chaussette ! Il savait pourtant à qui il s’adressait ! Il en avait finalement entre les jambes ! Il en avait bien plu que je ne le pensais ! Dans un sens tant mieux, dans ce monde-là, mieux valait être couillu, que pleurnichard… On ne s’en sortirait pas sinon… « Tout va si mal de votre côté, que vous devez aller recruter ailleurs ? Tu ne crois pas que ça pourrait vous retomber dessus d’aller piocher chez les autres comme ça ? » Il me provoquait ? Il cherchait quoi en faisait ce genre de chose ? Il pensait pouvoir m’avoir en faisait son petit numéro de dur à cuir ? Alors que je savais parfaitement qu’il était loin de l’être à ce moment même. Allant pour répondre, je le vis s’approcher encore plus près de moi pour me mordiller alors la lèvre inférieure. Surprise de son audace, j’en restais coïte. Ne réagissant pas sur le coup, je sentis mon corps frissonner plus par surprise qu’autre chose. C’était bien le premier à oser pouvoir faire ce genre de chose et surtout réussir à m’approcher de si près et de faire ce genre de chose. J’étais trop confiante, car je le connaissais, et voilà ou ça nous menait. Fermant les yeux pour tenter de me contenir et de pas lui sauter à la gorge et l’étrangler au point de le tuer moi-même, je me mis à canaliser mes envies meurtrières. Rapidement sans perdre de temps, je lui choppais alors sa lèvre à lui pour la lui mordre avec violence et grogner en donnant un coup de bassin et le faire se pousser pour me décoller du mur en me mettant doucement à rire. « T’es même obligé de prendre ma technique pour tenter de m’amadouer ? C’est trop mignon Léo… Une autre fille aurait surement mouillé sa petite culotte… Pas moi… Ecoute, j’ai personne avec moi pour mes petits boulots, je te veux toi et personne d’autre. Tu seras bien payé, j’aurai besoin de toi, une à deux fois par semaine…Ni plus ni moins. Je ne te laisse pas le choix. Soit tu acceptes. Soit j’enclencherai le plan Mafia de base. Je tuerai ta famille si tu en as sur la ville. » soufflai-je doucement à voix basse contre ses lèvres avant de sourire doucement et reculer mon visage du sien.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 10 Fév - 18:22

Peu à peu, Trevor avait l’impression de retrouver ses vieux réflexes de mafioso. Ceux qu’il s’évertuait à oublier, à effacer de sa mémoire depuis qu’il état arrivé à New-York. Pourtant, ceux-ci semblaient revenir au galop après quelques minutes à peine. Une sorte d’instinct de survie, une manière quasi-désespérée de se sortir des griffes de Marley sans avoir à se plier à ses moindres désirs. Aussi curieux que ce la puisse paraître, Trevor avait donc prit les choses en main, entrainant la jeune femme dans la ruelle voisine en allant même jusqu’à initier un brusque rapprochement. Il se voulait beaucoup plus provocateur, faisant même monter la température d’un cran en prenant le risque qu’elle reste totalement insensible. Mais pour s’en sortir, l’italien était prêt à tout. La peur de replonger dans ses pires travers était telle que n’importe quel moyen d’éviter ça lui apparaissait comme une bonne solution. Et en voyant que l’audace de son geste avait bel et bien surprit Marley, Trevor éprouva une sorte de satisfaction qui le fit même sourire sans qu’il ne puisse s’en empêcher. Il la vit fermer les yeux et en conclut qu’elle avait simplement envie de le tuer à mains nues. Mais curieusement, le jeune homme ne pouvait plus se départir de ce sourire provocateur qu’il avait affiché un peu plus tôt. Soudain, Marley vint mordre sa lèvre avec une force telle qu’il s’attendit à sentir le goût de son sang couler dans sa bouche. D’un habile coup de bassin, elle les décolla du mur en murmurant sans pour autant éloigner leurs deux visages l’un de l’autre : « T’es même obligé de prendre ma technique pour tenter de m’amadouer ? C’est trop mignon Léo… Une autre fille aurait surement mouillé sa petite culotte… Pas moi… Ecoute, j’ai personne avec moi pour mes petits boulots, je te veux toi et personne d’autre. Tu seras bien payé, j’aurai besoin de toi, une à deux fois par semaine…Ni plus ni moins. Je ne te laisse pas le choix. Soit tu acceptes. Soit j’enclencherai le plan Mafia de base. Je tuerai ta famille si tu en as sur la ville. »

Alors que Trevor avait gardé un air faussement détendu tout au long de son discours, son visage se referma lorsqu’elle parla d’une éventuelle famille qu’il aurait ici. Immédiatement, ses pensées se portèrent vers Ashton et Shaun, même s’ils n’avaient clairement rien à voir avec sa famille. Mais ils étaient bel et bien les deux personnes les plus proches qu’il avait ici. L’italien avait bien essayé de s’en éloigner pour leur propre sécurité, mais à aucun moment leurs visages n’avaient pu quitter son esprit. Alors le jeune homme serra la mâchoire, et fusilla une nouvelle fois son interlocutrice du regard. Il savait très bien ce que la mafia pouvait faire à une famille, et pour cause : il avait déjà perdu sa petite amie à cause d’eux quelques années plus tôt. « Je n’ai plus aucune famille. Ni ici, ni ailleurs. » cracha-t-il avec amertume. « Et pour le reste, il va falloir que tu te trouves un autre associé. Je ne travaillerai jamais avec toi, et encore moins POUR toi. » Profitant du fait qu’elle commençait à reculer, Trevor poussa violemment la jeune femme contre le mur derrière elle en lançant d’un air soudainement plus agressif. « Oublie-moi ! »
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 10 Fév - 21:22



Trevor


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Marley




S’il y avait bien quelque chose que je ne supportais pas, c’était bien le fait que l’on ne m’obéisse pas et que l’on fasse comme si mes menaces n’étaient que de la merde. Comme si je n’avais aucune puissance, rien… Alors que j’en avais parfaitement… Je ne supportais pas de voir que Léo ne voulait pas céder, il tentait surement par tous les moyens de me faire changer d’avis et par conséquent que je puisse le laisser tranquille. Sauf que je ne voulais pas. Si j’étais tombée sur lui, qui d’autre pouvait tomber sur lui ? On était à l’abri de rien, surtout quand l’on sait que la mafia s’implante de plus en plus en ville, et je ne parlais pas que des mafias super connus… Non, les différentes mafias italiennes s’implantaient de plus en plus pour diversifier les trafics et surtout pour l’immigration et j’en passe. Dans combien de temps la Milanaise allait arriver ? Je me le demandais… Le fait qu’il me plaque contre le mur et s’amuse à me mordiller la lèvre n’arrangeait rien… Le mordre et le pousser afin, de l’intimider et de lui montrer que je ne me laisserai pas faire, était à mon sens le mieux à faire. Il n’avait pas l’air de succomber à mon charme… Je ne supportais vraiment pas cela… « Je n’ai plus aucune famille. Ni ici, ni ailleurs. Et pour le reste, il va falloir que tu te trouves un autre associé. Je ne travaillerai jamais avec toi, et encore moins POUR toi. » Fronçant les sourcils, je trouvais sa phrase fausse.

Fausse parce que je savais qu’il mentait, il aurait simplement dû voir sa tête lorsque j’avais parlé de famille… Avant même que je ne réponde quoi que ce soit, je me sentis partir violemment en arrière me prenant alors le mur sur lequel il m’avait plaqué sous peu avant de porter ma main à mon épaule. Le salop… « Oublie-moi ! » Plissant les yeux, je me retenais de ne pas lui sauter dessus pour l’égorger. Tant pis. Prise d’une folle rage je me jetais sur lui pour lui décocher un coup de poing en pleine mâchoire avant de sortir mon téléphone pour le porter à mon oreille. « Oui C’est moi. Oui je suis Dans la ruelle en face de la boutique de lunette là… Oui c’est ça. Oui il a de quoi s’occuper.... » soufflai-je en rangeant rapidement mon téléphone. Même s’il avait été allumé, je n’avais pas passé l’appel. Loin de là. Le sourire aux lèvres, je bougeais rapidement mon épaule. Il ne m’avait pas raté… « J’aurai voulu éviter ça Léo… Tu as un battement de cinq minutes… Pour que je cesse tout ce qui vient d’être enclenché. Sache que je ne sors jamais seule. Dans moins d’une minute, tu vas être encerclé d’homme. Tu connais la suite… » Soufflai-je doucement en me sortant une cigarette pour la griller doucement avant de sourire en coin. Certes il y avait surement des hommes de mon père dans le coin, qui ne bougeait peut-être pas ou nous regardaient. L’avantage c’était que peu connaissait Léo vu que les troupes avaient changé lorsque nous étions venus sur la grande pomme. Mais ils n’attendaient surement que le feu vert. C’était là, les manies de mon père. Me faire pister, me faire suivre. Plus pour ma sécurité qu’autre chose. Rah les vieux.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMar 12 Fév - 14:38

Trevor se sentait coincé, comme prit au piège et autant dire qu’il détestait ça. Et le fait que ce soit Marley qui l’ait piégé de la sorte n’arrangeait absolument rien à sa colère. Jamais il n’avait cru la revoir un jour, et voilà qu’elle refaisait surface dans les ires conditions qui soient, en se mettant en tête de l’amadouer pour qu’il la rejoigne et devienne son associé. Il la savait folle, mais ne s’était jamais imaginé que ça pouvait être vrai à ce point. Dissimulés tous les deux dans une ruelle déserte, ils semblaient avoir entamé une véritable guerre des nerfs sans qu’aucun des deux protagonistes ne veuille céder le premier. Comme un dernier recours, Trevor projeta même son « adversaire » contre le mur en déclenchant sans vraiment s’en rendre compte une colère qui allait lui couter cher, très cher. Sans qu’il ne comprenne où elle voulait en venir, Marley dégaina son téléphone portable sous le regard médusé de Trevor. « Oui c’est moi. Oui je suis dans la ruelle en face de la boutique de lunette là… Oui c’est ça. Oui il a de quoi s’occuper.... » L’italien n’en croyait pas ses oreilles. Une expression d’effroi prit place sur son visage sans qu’il ne puisse esquisser le moindre mouvement. Il n’avait qu’une envie : lui sauter à la gorge pour lui faire payer tout ça, avant de partir en courant pour aller se cacher chez lui. Mais le coup de massue qu’il venait de recevoir était tel qu’il resta planté là comme un santon. « J’aurai voulu éviter ça Léo… Tu as un battement de cinq minutes… Pour que je cesse tout ce qui vient d’être enclenché. Sache que je ne sors jamais seule. Dans moins d’une minute, tu vas être encerclé d’homme. Tu connais la suite… » souffla-t-elle d’un air dédaigneux des plus insupportables. Instinctivement, l’italien tourna la tête vers la rue qu’ils avaient quittée un peu plus tôt pour s’y précipiter, mais il pouvait déjà imaginer le groupe de mafiosi en costards qui allaient y apparaitre. Alors il scruta l’autre côté de leur ruelle, avant de s’apercevoir qu’elle était fermée par un immense mur. Il n’avait plus aucune issue pour s’en sortir, et la décontraction qu’affichait Marley en face de lui lui donnait juste envie de péter les plombs.

Mais soudain, le jeune homme pensa à Ashton. A Ashton et à Shaun qui finiraient inévitablement par être en danger si jamais il essayait de se dérober. Et puis il y avait Blodwyn, et ses amis, et sa mère restée en Italie qui ne savait même pas qu’il était à New-York… Trevor serra les dents en fusillant une nouvelle fois sa voisine du regard. « Pourquoi tu fais ça Marley ? Hm ? Pourquoi moi bordel ?! » cracha-t-il sans baisser les yeux un seul instant. « Je suis sûr que si tu avais l’occasion de laisser tomber toutes ces conneries, tu le ferais. Alors quoi ? Tu es jalouse parce que j’ai tenté de tout quitter et que toi tu n’en as pas le courage ? C’est ça ? Tu veux me faire payer un truc que je ne t’ai même pas fait ? Tu devrais plutôt te satisfaire de voir le clan d’en face se dissoudre ! Mais au final, tu es aussi pourrie que tous les autres… » lâcha-t-il finalement en baissant les yeux, prêt à voir arriver une horde de gros bras qui lui régleraient probablement son compte.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMer 13 Fév - 16:44



Trevor


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Marley




J’étais une vraie garce, une salope, une vraie connasse comme on en faisait plus de nos jours. Mentir et faire croire à Leo que des hommes allaient débarquer pour le tuer… C’était pathétique et faible de ma part pour le faire craquer… Mais je n’avais plus que ça… Surtout si mes avances ne marchaient pas avec lui. Il répondrait certes… Mais ça ne finirait pas comme je le voudrai. Il finirait par me peloter, par vouloir plus et au final… C’est moi qui me ferait baiser dans l’histoire… alors autant y aller franco, et ne pas tourner autour du pot. Il avait l’air désarmé, anéantit, il avait donc de la famille sur New-York… qui, je ne saurais dire, mais je les protègerai aussi… Je ne voulais pas que l’histoire de ma mère se répète. Et avoir le mauvais rôle ne me dérangeait pas. J’aimais passer pour une garce… « Pourquoi tu fais ça Marley ? Hm ? Pourquoi moi bordel ?!» J’avais envie de pleurer… Pleurer parce que je savais que j’étais une garce de le forcer, mais c’était pour son bien. Au moins si les Milanais le retrouvaient… Il serait bien plus en sécurité près de moi que loin de moi… Ne s’en rendait-il pas compte ? « Je suis sûr que si tu avais l’occasion de laisser tomber toutes ces conneries, tu le ferais. Alors quoi ? Tu es jalouse parce que j’ai tenté de tout quitter et que toi tu n’en as pas le courage ? C’est ça ? Tu veux me faire payer un truc que je ne t’ai même pas fait ? Tu devrais plutôt te satisfaire de voir le clan d’en face se dissoudre ! Mais au final, tu es aussi pourrie que tous les autres… » il avait parfaitement raison… La preuve mon frère s’éloignait de plus en plus de tout cela, parce que lui il avait le choix, et je ne lui en voulais pas au contraire, qu’il s’en aille. Si je le pouvais je partirai… Parce que pour le moment, je faisais tout ce qui ne me plaisait pas. Droit et politique comme études, Escort girl pour espionner les gens riches de la ville et avoir des infos… Bref, je faisais tout ce que je n’avais jamais prévu de faire. Mais au fond, qu’est-ce que j’aurai fait comme étude s’il ne m’avait pas imposer ses choix ? Je me le demandai encore… Tirant longuement sur ma clope, je m’approchais de lui avant de déposer un doux baiser sur une de ses joues, tandis que ma main libre se glissa dans ses cheveux pour les fourrager doucement. « Tu vas m’aimer comme ça. Un brin salope, provocatrice, et possessive… » Soufflai-je en riant contre sa peau avant de me reculer pour prendre mon téléphone en main. Faisant semblant d’envoyer un message, je le rangeais avant de sourire en coin et de le prendre par la main. « Bienvenue chez les sicilien mon ami ! J’espère que tu n’es pas pressé ? Je te veux là tout de suite ! » soufflai-je en le tirant pour sortir de la ruelle et marcher dans la rue. Tel un couple, j’enlaçai nos doigts en marchant avant de chercher une boutique ou entrer pour faire du shopping. « Tes missions seront simple. Une voir deux fois par semaine, il faudra que tu fasses semblant d’être mon homme. Nous irons dans les soirées huppées de New-York ! Nous espionneront certaines personnes, de futur clients, des clients actuels et j’en passe. Nous devrons récolter quelques informations incognito, et rien de mieux que d’avoir un petit ami avec soi… Tu seras gracieusement payé… » soufflai-je en portant à nouveau ma clope à mes lèvres. « Tu fumes mon chéri ? » demandai-je doucement en lui tendant ma clope en souriant en coin. J’étais heureuse. Dans le sens où, j’avais eu ce que je voulais. Et maintenant je devais voir, s’il ferait du bon boulot. Rien de tel que de faire le shopping avec lui pour voir si l’on nous prendrait pour un couple ou pas.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 17 Fév - 18:04

Trevor était littéralement fait comme un rat, et ce à cause de sa négligence. Bien sûr, il ne pouvait pas rester cloitré chez lui en longueur de temps de peur de croiser un membre d’une quelconque mafia ! Mais l’italien s’était connu bien plus méfiant, et il en venait même à regretter ses premières semaines à New-York et cette extrême appréhension qu’il ressentait au moindre bruit qu’il entendait. Cette période avait été difficile à vivre, mais s’il avait su garder cette prudence, Trevor n’en aurait certainement pas été là. Seulement voilà, il était désormais coincé et contraint de plier devant tout ce que Marley lui disait. Elle le tenait en le menaçant de faire intervenir les hommes de son père, et il les connaissait trop bien pour savoir qu’ils ne lui feraient aucun cadeau. « Tu vas m’aimer comme ça. Un brin salope, provocatrice, et possessive… » souffla-t-elle alors tout contre sa joue après y avoir déposé un baiser. La main de Marley était fourrée dans les cheveux du jeune homme qui, une fois de plus, serrait les dents en restant totalement impassible. Mais très vite, l’italienne le prit par la main et l’entraina vers la rue principale en prétextant avoir besoin de lui tout de suite. Complètement résigné, Trevor n’opposa presque aucune résistance et la suivit non sans porter sur elle un regard des plus froids.

Sans un mot, l’italien marchait aux côtés de Marley qui avait prit soin d’entremêler leurs doigts. Aux yeux de tous les passants, ils s’affichaient donc comme un couple modèle, alors que la réalité était toute autre. Trevor s’arrangeait pour ne jamais croiser le regard de la jeune femme, et écouta avec un visage totalement fermé l’énoncé de sa « mission » auprès d’elle. A bien y réfléchir, le job n’était pas désagréable bien au contraire ! Mais les conditions dans lesquelles il avait été recruté n’effaceraient jamais le fait qu’il était en train de replonger dans ses pires cauchemars. Marley lui promettait un bon salaire et c’était bien le seul point positif dans tout ça ! Cela lui permettrait au moins de mettre un peu de beurre dans les épinards, et de vivre plus aisément que ce qu’il faisait jusqu’à aujourd’hui, avec son seul salaire de commis de cuisine dans un restaurant miteux. « Tu fumes mon chéri ? » déclara-t-elle le plu naturellement du monde. La simple évocation de ce petit surnom mielleux et tellement insupportable venant d’elle fut suffisant pour faire grimacer l’italien qui, après quelques secondes, reconsidéra tout de même la proposition plus sérieusement. Sans rien dire, Trevor acquiesça d’un signe de tête tout en tendant la main pour récupérer un briquet ainsi que la cigarette en question, qu’il ne tarda pas à allumer et à prendre entre ses lèvres. Il tira ensuite une longue bouffée de fumée en fermant les yeux, comme si cela allait suffire à le calmer et à lui reprendre les idées en place. Ce n’est qu’après ce petit rituel que le jeune homme reporta son attention sur Marley. Il la dévisagea un moment, avant de tirer une nouvelle fois sur sa cigarette et d’articuler tout en recrachant la fumée : « On va où là ? Tu veux qu’on fasse quoi ? »
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 17 Fév - 21:35



Trevor


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Marley




Soumettre, qui venait du mot soumission, ce mot m’excitée, il pourrait presque me faire mouiller, mais c’était dans mes gênes de siciliennes. J’aimais soumettre les gens, je détestais être soumise, je voulais être au plus haut grade et c’est bien pour cela que je fis tout pour contraindre Léo à rejoindre mon clan, la mafia de mon père. La sicilienne. Même si c’était pour le protéger à la base… Mais j’étais ainsi, il fallait toujours que je montre que j’avais le dessus. Lui filant une clope je le laissais se l’allumer avant de sourire en coin. Léo était beau, il pourrait presque m’intéresser… Presque…« On va où là ? Tu veux qu’on fasse quoi ? » souriant doucement je serrais doucement sa main avant de me stopper devant une boutique de fringues assez rock que j’aimais beaucoup. Fumant tranquillement je m’adossais contre le mur en regardant alors, les gens passer. Tout le monde avait son train-train, sa petite vie, personne ne se souciait des autres. Moi la première, sauf de mes amis bien évidemment ! Et Léo en faisait à présent partie, même s’il pensait surement que j’étais la pire des salopes il était clair que j’avais agis purement et simplement pour le protéger. Etant passé moi aussi par-là, je ne pouvais pas rester insensible à tout cela… J’étais peut être réellement une garce et j’avais fait tué des gens, mais je ne pouvais pas… Rester de marbre lorsque j’apprenais cela. Fixant le sol je soupirais doucement avant de finir ma cigarette et écraser le mégot dans une borne pour. « Shopping ! J’ai besoin de fringues, tu me diras si ça me va ! » soufflai-je doucement en le regardant de haut en bas. « Tu peux en faire aussi si tu le souhaites… ça te ferai pas de mal ! » Lâchai-je l’air de rien. Surtout pour les soirées de boulot, je refusais qu’il vienne avec un costard à même pas cent dollars… Alors que moi, de mon côté je sortais les robes à milles dollars voir plus… Lâchant doucement ça main je me mis à marcher devant lui en faisant plus les cent pas qu’autre chose avant de fouiller dans mon sac pour prendre mon paquet de gâteau et manger le temps qu’il finisse sa clope. « Tu fais quoi dans la vie du coup ? T’as changé d’identité ou même pas ? » demandai-je en léchant mes doigts assez sensuellement comme à mon habitude. Je me demandais ce qu’il faisait à présent, et s’il avait changé d’identité, si j’avais fui, c’était surement ce que j’aurai fait. Me préparant à aller dans la boutique en voyant sa clope presque consumé, une musique se mit à retentir alors que des touristes françaises passé à nos côtés. Cette chanson n’était pas trop connu en Amérique, mais moi je l’a connaissais car en Europe elle était connu… Et moi j’écoutais toujours les musiques européennes… Me mettant à rire je me mis à bouger la tête au rythme de la musique avant de sauter dans le dos de Léo pour m’agripper à lui comme un petit singe enroulant mes jambes à sa taille et me mettre à chanter en anglais. « Je veux te voir dans un film pornographique en action avec ta bite, forme potatoes ou bien frite… » chantais-je en passant mes mains sous sa veste et sa chemise me mettant à tirer les poils de son torse. Il était bien du sud lui ! Poilu ! Une bande de cire par-là ne lui ferait pas de mal. Me mordant les lèvres, tout en me retenant de rire, je pointai le magasin du doigt. « En avant mon chippendales ! Le shopping nous appartient ! »
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptySam 23 Fév - 23:08

Trevor avait beau chercher à se calmer en tirant des bouffées de fumée de plus en plus longues sur sa cigarette, rien n’y faisait. Au contraire, la décontraction qu’affichait visiblement Marley avait le don de l’énerver, mais il ne pouvait clairement rien y faire. Pour une fois, c’était lui le dominé. Lui qui n’avait pas d’autre choix que de suivre les ordres sans broncher et quoi qu’il en dise, il préférait largement être le chef. Seulement voilà, cette période semblait bel et bien révolue pour lui, et après s’être engagé bien malgré lui auprès de Marley, il pouvait difficilement faire machine arrière. Alors, le jeune homme commença doucement à se résigner, et en profita pour se renseigner sur sa prochaine mission. « Shopping ! J’ai besoin de fringues, tu me diras si ça me va ! Tu peux en faire aussi si tu le souhaites… ça te ferai pas de mal ! » déclara-t-elle en le déshabillant littéralement du regard. Mais contre toute attente, l’italien garda un visage totalement fermé et ne cilla même pas, préférant se concentrer sur les cendres de sa cigarette. Au fond de lui, il était en train de bouillir et n’avait qu’une seule et même envie : tout envoyer balader. Pourtant il restait là, immobile et a priori impassible, se contentant de la maudire intérieurement, elle et ses idées à la con. Marley se décida enfin à lui lâcher la main et entreprit de faire les cent pas sous son nez en attendant qu’il en ait fini avec sa cigarette. Puis, le plus naturellement du monde, elle le questionna : « Tu fais quoi dans la vie du coup ? T’as changé d’identité ou même pas ? » Elle dégustait un gâteau en esquissant des gestes des plus sensuels qui accrochèrent le regard de l’italien pendant quelques instants, avant qu’il ne détourne prestement la tête. « Je bosse dans un resto. » se contenta-t-il de dire assez sèchement. Quant à son changement d’identité, il n’avait aucune intention de lui en parler. Elle en savait déjà trop sur lui, et même s’ils étaient désormais associés Leo n’en restait pas moins méfiant.

Alors que l’italien était sur le point d’écrase son mégot sur un coin de mur, un groupe de filles passa près d’eux, accompagné d’une musique qu’il ne reconnut absolument pas. Mais très vite, il entendit Marley éclater de rire et il fut contraint de lâcher précipitamment ce qu’il restait de sa cigarette pour la rattraper alors qu’elle lui sautait dans le dos en chantant à tue-tête : « Je veux te voir dans un film pornographique en action avec ta bite, forme potatoes ou bien frite… » Trevor commença par écarquiller les yeux, puis grimaça en captant le sens des paroles qu’elle lui braillait dans les oreilles. Il sentit ses mains glisser sous sa chemise, mais sursauta presque lorsqu’elle se mit à lui tirer les poils. « Mais bon sang qu’est-ce que tu… » Trevor n’eut même pas le temps de finir que déjà, la jeune femme reprenait sans pour autant descendre de son dos : « En avant mon chippendales ! Le shopping nous appartient ! » Il n’était clairement pas question pour l’italien de se faire remarquer de cette manière en entrant dans le magasin qu’elle pointait du doigt. Aussi, il ne bougea pas d’un millimètre, préférant tourner la tête vers la jeune femme pour tenter de capter son regard. « Marley dégage de là ! T’es complètement folle ! »
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 24 Fév - 0:01



Trevor


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Marley




« Je bosse dans un resto. » Un restaurant ? Oh…. Je voulais savoir lequel ! Je voulais y aller et je voulais y manger, bien évidemment, sinon pourquoi aller dans un restaurant ? C’était con comme réaction tout de même… D’ailleurs quel poste il occupait ? Serveur ? Barman ? Cuisto ? Plongeur ? Je le voyais bien en tant que commis de cuisine… Il avait une tête à cuisiner ! Puis les italiens s’étaient de bons cuisiniers ! Il ne fallait pas croire ! Malgré le côté macho certains pouvaient se montrer férue de ce genre de chose ! « Oh ? Un restaurant Italien ou autre ? Dis-moi ! Et quel poste tu occupes ? Je veux le nom du restaurant ! Je veux venir y manger ! » soufflai-je avec enthousiasme en tapotant doucement dans mes mains. Léo n’était pas quelqu’un que je détestais ! loin de là et je ferai tout, oui tout pour le protéger quitte à ce qu’il me déteste… Et je voyais bien pour le moment qu’il était en train de me détester outre mesure. Il devait tenter de digérer le fait qu’il ait été forcé à rejoindre mes rangs. Je pouvais d’ailleurs comprendre… Je pouvais oui… Mais c’était ainsi… Tout à coup, quand j’entendis la musique, cette musique française qui me faisait vibrer, je ne pus m’empêcher de chanter les paroles en anglais pour qu’il comprenne avant de lui sauter dessus, sentant rapidement ses mains sur mes cuisses, plus pour me tenir qu’en profiter. D’autre auraient surement poser leurs mains sur mes fesses prétextant me soutenir mieux ainsi… « Mais bon sang qu’est-ce que tu… » Riant doucement comme une enfant qui s’amusait, je me penchais vers lui en mordillant mes lèvres. « ouuuuh, à quelques centimètres et tu touchais mes jolies petites fesses. T’aurai dû en profiter... Ou alors tu as peur que je te morde si tu touches ? » Soufflais-je doucement avant de me remettre à lui tirer les poils avant de pointer la boutique du doigt ! Je voulais qu’il nous y amène, je voulais m’amuser, je voulais que l’on fasse quelque chose ensemble. Mais il n’avait pas l’air d’être de cet avis-là malheureusement… Tournant le visage vers moi, je penchais ma tête pour approcher mon visage à mon tour, ceux-ci se trouvant assez proche. « Marley dégage de là ! T’es complètement folle ! » Roulant des yeux, je plantais rapidement mon regard dans le sien avant de porter ma main à son visage lui tenant les joues en souriant en coin avant de déposer mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser faiblement avant de glisser ma langue sur ses lèvres pour le taquiner et mordiller celle-ci l’air de rien. « Tu pourrais me parler avec plus de tact tu sais… ça ne mange pas de pain… » murmurai-je doucement avant de défaire mes jambes de sa taille sans pour autant rompre le contact que nous avions. Il pourrait réellement faire des efforts, je n’allais pas non plus le tuer, ou diable sait quoi. Je voulais le débrider et le décoincer surtout mais fallait croire que c’était trop demander pour lui. Souriant faiblement je ne pus m’empêcher de lui claquer doucement une fesse avant de le prendre par le cou pour le baisser vers moi et rire faiblement. « T’es trop mignon Leo je te jure, décoince toi va ! Cesse de tirer la tronche ! Tu verras ça va être une belle journée… toi… Moi… » soufflai-je doucement en venant mordiller sa joue et grogner contre. Attrapant sa main, je le tirais alors dans la boutique, entrant en marmonnant un bonjour aux vendeuses. Filant à travers les rayons, je me stoppais devant une belle nuisette bleu nuit avant de l’attraper. « Tu crois qu’elle m’irait ? Dis-moi, toi qui est un homme. Qu’est-ce qui te ferai le plus bander rien qu’à la vue comme tenue sur moi ? » Demandai-je en tournant le regard vers lui en souriant de façon coquine et taquine. J’aimais bien le perturber et le draguer. C’était mon quotidien, il n’était pas le seul à subir cela d’ailleurs… Mais lui, j’aimais déjà le faire… « Tu fais quoi ce soir ? » Demandai-je l’air de rien en passant mon bras autour du sien pour le garder tout contre moi.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 24 Fév - 22:18

« Oh ? Un restaurant Italien ou autre ? Dis-moi ! Et quel poste tu occupes ? Je veux le nom du restaurant ! Je veux venir y manger ! » s’exclama Marley à peine eut-il fini de répondre à sa précédente question. Evidemment… Trevor aurait du s’attendre à une telle réaction, et il en venait presque à regretter de lui en avoir tant dit. L’enthousiasme de la jeune femme, et cette manière qu’elle avait d’agir comme tout était normal le tuait mais il devait se contenir par tous les moyens. La retrouver en tant que cliente dans son resto était bien la dernière des choses qu’il souhaitait. Telle qu’il la connaissait, elle trouverait le moyen de le ridiculiser, et d’user une nouvelle fois de ce pouvoir qu’elle avait désormais sur lui. Alors il était tout simplement hors de question qu’il lui donne la moindre information supplémentaire en ce qui concernait son job. Trevor secoua alors la tête en grimaçant, et déclara : « Cherche pas. T’aimerais pas ce qu’ils proposent de toute façon. » Et à vrai dire, il n’avait certainement pas tout à fait tort. Le restaurant dans lequel il travaillait n’avait rien de bien reluisant, et il était à des années lumières des grandes maisons les plus renommées de la Grosse Pomme. D’ailleurs, de moins en moins de clients affluaient et le patron commençait sérieusement à penser à quelques licenciements.

Sans prévenir, Marley sauta dans le dos de l’italien qui la rattrapa sans trop savoir comment. Et la jeune femme ne manqua d’ailleurs pas de lui faire remarquer qu’à quelques centimètres près, ses mains auraient été en très, TRES bonne place. Une nouvelle fois, Leo marqua son manque d’enthousiasme par une grimace et un léger grognement, avant de laisser l’agacement prendre le dessus en sommant Marley de le lâcher. Mais au lieu de ça, la jeune femme préféra lui faire « subir » une énième provocation en prenant son visage dans sa main et en déposant un baiser sur ses lèvres. Contre toute attente, l’italien resta interdit quelques instants, suivant le parcours de la langue de Marley sur ses lèvres avant de se reprendre et de secouer la tête. Elle n’avait pas le droit de jouer à ça ! Pas après ce qu’elle venait de lui faire en tous cas. La jeune femme daigna enfin le libérer de son étreinte, mais à peine eut-elle posé les pieds par terre qu’elle rapprocha une nouvelle fois leurs deux visages. « T’es trop mignon Leo je te jure, décoince toi va ! Cesse de tirer la tronche ! Tu verras ça va être une belle journée… toi… Moi… » déclara-t-elle en mordillant sa joue. Mais cette fois, Trevor tourna brusquement la tête avant de se prendre à son petit jeu. Ne se formalisant pas, Marley attrapa sa main pour l’entrainer à l’intérieur du magasin, direction le rayon sous-vêtements. « Tu crois qu’elle m’irait ? Dis-moi, toi qui est un homme. Qu’est-ce qui te ferai le plus bander rien qu’à la vue comme tenue sur moi ? » déclara-t-elle, décidément plus aguicheuse que jamais. Se forçant à ne pas trop la regarder, Trevor se contenta de cracher un : « Sur toi ? Rien du tout ! » Mais bien vite, il prit conscience du double sens de sa phrase. Sans aucun doute, elle allait sauter sur l’occasion, et faire exprès de comprendre qu’il préfèrerait la voir nue. Se maudissant intérieurement, l’italien ferma les yeux quelques instants et serra rageusement les dents avant de répondre la question pleine de sous-entendus qui suivait : « Je bosse. » lâcha-t-il simplement, et ce même si c’était totalement faux. Après tout, elle n’était pas encore censée connaitre son emploi du temps par cœur.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 24 Fév - 23:18



Trevor


&


Marley




« Cherche pas. T’aimerais pas ce qu’ils proposent de toute façon. » Comment ça je n’aimerai pas ? Pour quelqu’un qui ne connaissait même pas mes gouts, il était bien trop sûr de moi… Je n’étais pas difficile question nourriture, surtout depuis que j’étais devenue boulimique… Je mangeais vraiment tout et n’importe quoi du moment que ça remplissait mon ventre moi ça m’allait parfaitement… Russe, français, chinois, japonais, italien, anglais… Non pas anglais, leur bouffe était dégueulasse à souhait ! Comme la bouffe américaine d’ailleurs. Si on pouvait appeler ça de la bouffe d’ailleurs. Berk ! « Quoi ? Quoi ? D’où ne cherche pas ? J’aime tout moi ! Je ne suis pas compliquée comme certains moi ! J’aime vraiment toutes les bouffes… Alors je viendrai ! Ne réponds pas… Je saurai rapidement ou tu bosses … » soufflai-je doucement en souriant franchement. Et oui, coco, je savais tout moi… Me suffisait de demander aux hommes de mener l’enquête et le tour était joué… C’était d’une simplicité quand on était dans la mafia… Déconcertante ! Par la suite, je lui sautais dessus, non sans le provoquer jusqu’à ce qu’il me demande d’arrêter. Et encore une fois, je ne pus m’empêcher de l’embrasser pour le provoquer. J’allais mettre sa patiente à mal, je le savais… une fois dans la boutique, je pris une nuisette tout en lui demandant alors quel genre de tenue lui plairait sur moi pour lui faire de l’effet. Provocation, toujours au point ! « Sur toi ? Rien du tout ! » Haussant un faible sourcil, je passais ma langue sur mes lèvres avant de plisser les yeux et sourire franchement. Rien du tout ? Alors je n’avais pas besoin d’artifice pour plaire ? Juste d’être nue et bien épilée pour lui plaire ? C’était bon à savoir… même si le jour où il me verrait nue n’était pas prêt d’arriver non plus. Mais je pouvais au moins savoir les gouts du petit Léo… Il était plutôt franc jeu d’ailleurs… Il était surement sauvage avec les femmes au lit. Ça ne m’étonnerait même pas… Après tout c’était bien un italien ! Et les italiens, on les aimait macho, impulsif, et franc au lit ! Et puis le fait qu’il bosse ce soir… ça ce n’était pas un souci. Tant pis, au pire, je pouvais rapidement savoir son lieu de travail, et ses horaires… Reposant la nuisette, je me collais contre lui avant de poser mon index sur ses lèvres et le griffer faiblement en grognant lentement. « Toi… Je te croquerai presque… T’es bien un italien… Chaud comme de la braise… » soufflai-je doucement en le trainant alors dans le rayon avant que je ne prenne plusieurs affaire et file vers les cabines d’essayage. Allant pour entrer dedans je me stoppais avant de me tourner vers lui. L’attrapant par le bras je le poussais dedans avant d’entrer à mon tour. « Tu serais capable de te tirer une fois que je suis là-dedans toute seule… Et interdiction de sortir tant que je ne l'ai pas dit... » Soufflai-je doucement en fermer la porte de la cabine. Enlevant mes chaussures, je fis glisser mon pantalon de façon sensuelle avant d’enlever le haut l’air de rien tout en cambrant le dos, me retrouvant alors en string et soutiens gorge devant lui sans aucune gêne. Enfilant la première nuisette, je me regardais devant le miroir avant de me tourner vers lui. « Elle me parait bien elle non ? T’en pense quoi ? Ma poitrine est bien mise en avant ? » Non, je n’étais absolument pas en train de le provoquer… Mais alors, pas du tout. J’aimais aller jusqu’au limite… J’aimais pouvoir voir les gens flancher et voir jusqu’où je pouvais aller, c’était peut-être sadique, mais c’était tout aussi plaisant en soi.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMar 26 Fév - 21:39

« Quoi ? Quoi ? D’où ne cherche pas ? J’aime tout moi ! Je ne suis pas compliquée comme certains moi ! J’aime vraiment toutes les bouffes… Alors je viendrai ! Ne réponds pas… Je saurai rapidement ou tu bosses … » Evidemment… Tels qu’il connaissait ses associés, Trevor ne doutait pas qu’il ne pourrait absolument plus rien cacher à Marley, et le fait de la voir débarquer un soir dans le resto où il travaillait ne l’étonnerait même pas. Il redoutait ce moment, mais se sentait aussi résigné car il savait qu’il finirait par arriver. Cependant, l’italien n’eut pas le loisir de négocier plus que ça puisque la jeune femme décida de le trainer dans le magasin le plus proche. Elle fonça tête baissée vers le rayon lingerie et s’empressa de demander l’avis de Trevor à propos d’une petite nuisette des plus affriolantes. Et, comble de l’ironie, le jeune homme s’empêtra tout seul dans des sous-entendus qu’il n’avait même pas voulu faire. Il aurait été étonnant que Marley ne saute pas sur l’occasion pour le charrier, et après un petit silence qui laissa un maire espoir à l’italien elle ne manqua pas d’enchainer : « Toi… Je te croquerai presque… T’es bien un italien… Chaud comme de la braise… » Dans d’autres circonstances oui, on aurait pu le qualifier de vrai italien, avec tout ce que cela sous-entendait. Mais aujourd’hui, et surtout en face d’elle, Leo n’était pas vraiment en conditions pour penser à ce genre de choses. Il se contenta donc de lever les yeux au ciel en suivant docilement une Marley qui l’entrainait de nouveau à travers les rayons du magasin.

Lorsque la jeune femme entra dans une des cabines d’essayage, l’espoir de pouvoir s’éclipser effleura effectivement l’esprit de Trevor mais très vite, ses idées furent réduites à néant par Marley qui le força à entrer dan ce petit espace clos avec elle. Elle avait vu très clair dans son petit jeu, et l’italien s’en sentait presque vexé. Alors, tout en serrant les dents, il se plaqua dans un angle de la cabine en attendant que Marley ne daigne enfiler la nuisette qu’elle avait choisie, en prenant bien soin de ne pas trop laisser ses yeux glisser sur son corps. Néanmoins, Leo remarqua qu’elle avait bien grandi, et qu’elle était loin… très loin d’être repoussante. « Elle me parait bien elle non ? T’en pense quoi ? Ma poitrine est bien mise en avant ? » demanda-t-elle en jouant de tous ses charmes juste sous son nez. Trevor planta alors son regard dans celui de Marley et soudain, une idée lui traversa l’esprit. Il dut même se faire violence pour ne pas sourire et ainsi réduire à néant tous ses plans. Jouant le jeu à fond, l’italien adopta un regard bien plus profond avant de se projeter littéralement contre Marley et la plaquer contre la paroi opposée de la cabine. Le but étant de rentrer dans son jeu jusqu’à lui faire peur, Trevor l’embrassa quasi-violemment, sans lui laisser aucune issue possible. Cette fois, son téléphone était loin d’elle et elle n’avait a priori aucun moyen de s’en sortir. Pour affirmer un peu plus ses « intentions », l’italien alla même jusqu’à faire glisser les bretelles de la nuisette en question des épaules de Marley, avant de s’attaquer à son soutien-gorge. S’il pouvait en plus profiter un peu de cette petite vengeance, il n’allait certainement pas s’en priver ! Tout en la maintenant fermement contre la paroi, Trevor repartit rapidement à l’assaut des lèvres de la jeune femme, les mordant de temps en temps en faisant tout son possible pour paraitre crédible et inquiétant.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyJeu 28 Fév - 18:34

[quote="N.Marleynne-Rose Don Vito"]


Trevor


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Marley




Etre dans la cabine d’essayage avec un homme c’était mal. On pourrait même croire que nous étions entrés là pour faire des choses insolites, et pourtant, nous n’en ferions rien. Non absolument rien, puisque je n’avais aucunement envie de faire quoi que ce soit avec Léo. Ce n’était pas mon but. Mon seul but ultime était de ne pas le voir s’envoler pendant que j’essayais les vêtements. Et puis quoi encore. J’aurai l’air tellement conne s’il faisait cela, que j’en aurai honte de le retrouver pour le punir. Le provoquant jusqu’au bout, parce que j’étais ainsi et parce que j’aimais provoquer les gens, je lui demandais donc, si cette nuisette m’allait bien et si elle mettait bien en valeur ma poitrine. Mais au lieu d’avoir une réponse en bonne et due forme, je me fis rapidement plaquer contre la paroi de la cabine. Je ne compris pas tout de suite, mais ses lèvres s’emparèrent des miennes. Surprise de cette attitude, je sentis mon cœur battre la chamade. Plus par surprise qu’autre chose. Nos regards se croisant, je le laissais faire. Ses mains caressant mes épaules, je le laissai baisser les bretelles de ma nuisette qui tomba faiblement sous le coup. Il fit de même avec mon soutien gorge. Il tentait de me déshabiller donc ? De vouloir me faire plus qu’un baiser ? C’était ça son intention ? Ou c’était un fait de détourner autre chose ? soupirant faiblement, je le sentis me mordre les lèvres, ses baisers se faisant de plus en plus violent et sauvage. Grognant faiblement, j’empoignais ses cheveux les tirant faiblement pour l’embrasser aussi sauvagement que possible. Ma langue se glissant dans sa bouche, je me mis à caresser la sienne, si petite et si chaude. Mon souffle se saccadant longuement, j’en profitais au maximum. Après tout autant en profiter non ? Un baiser restait un baiser. Ma main libre attrapant son pantalon, plus pour le taquiner qu’autre chose je le tirais bien contre moi avant de relever ma jambe contre sa hanche pour l’enlacer de celle-ci. S’il voulait jouer à ça… Me mouvant contre lui, je dérivais mon visage a son cou, mordant et suçant la peau de son cou pour le marquer avant de venir à son oreille pour lui suçoter le lobe de celle-ci. Gémissant au creux de son oreille, je lâchais son pantalon pour attraper son entre jambe que je me mis à frotter faiblement a travers le bout de tissu. « Tu crois sincèrement… Qu’on va le faire dans cette cabine ? Mio amore… On ne couchera jamais ensemble… » Susurrai-je avant de m’emparer a nouveau de ses lèvres avant de le pousser doucement en plongeant mon regard dans le sien. « Tu peux me forcer si tu veux… Me violer… Mais… Tu sais que je te retrouverai… » soufflai-je en roulant des yeux avant d’enlever totalement ma nuisette sans arranger mon soutien gorge. « Je suppose que je la prend ? » soufflai-je en restant contre le mur et entre son corps en souriant de façon taquine tout en caressant ses lèvres du bout de mes doigts. Je devais tout de même avouer que le bougre embrassé bien. Je ne pouvais pas le nier, pour avoir embrassé bon nombre d’homme dans ma vie, j’en vais eu des types qui… Oh mon dieu embrassait comme des chiens…
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptySam 2 Mar - 23:11

Marley n’était pas repoussante du tout, et Trevor se doutait bien qu’une multitude d’hommes auraient rêvé d’être à sa place. Pourtant, les circonstances faisaient qu’il restait totalement insensible à ses charmes. D’ailleurs, l’italien était intimement convaincu qu’il ne pourrait jamais y succomber, puisqu’il garderait à vie cette image de Marley qui le faisait replonger malgré lui dans ses pires travers. Mais malgré toute cette rancœur qu’il nourrissait déjà pour elle, l’attitude que Trevor adoptait traduisait exactement l’inverse de ce qu’il ressentait. Le jeune homme se montrait plus qu’entreprenant, et ses gestes étaient sans équivoque. Mais contrairement à ce que son attitude pouvait laisser penser, son seul but était d’effrayer Marley. Il savait désormais qu’il ne pourrait plus échapper à ce destin qu’elle avait visiblement tout tracé pour lui, mais d’une manière ou d’une autre, il chercherait à se venger. Il voulait lui faire peur, la faire douter et peut-être même lui faire regretter son choix, même si au fond il savait pertinemment qu’elle était bien trop fière pour changer d’avis. Qu’importe, il aurait au moins la certitude d’avoir tout tenté pour lui échapper.

A la plus grande satisfaction de l’italien, Marley parut tout d’abord être surprise. Mais contre toute attente, elle se laissa faire, enchérissant même en embrassant Leo langoureusement. Pire, elle enroula sa jambe autour de la taille du jeune homme, en lui offrant quelques caresses de plus en plus osées. L’espace d’un instant, l’italien eut peur d’avoir fait fausse route. Et s’il était en train de lui donner ce qu’elle attendait ? Si cela faisait également partie de sa « mission » ? Bien malgré lui, Trevor était troublé mais s’efforça une nouvelle fois de ne rien laisser paraitre. Au contraire, il continua en dénudant peu à peu sa partenaire, histoire d’être totalement crédible. « Tu crois sincèrement… Qu’on va le faire dans cette cabine ? Mio amore… On ne couchera jamais ensemble… Tu peux me forcer si tu veux… Me violer… Mais… Tu sais que je te retrouverai… » souffla-t-elle avant de le pousser légèrement et d’enlever complètement sa nuisette. Le regard de Trevor était braqué sur celui de la jeune femme, et son cerveau semblait carburer à plein régime pour trouver un moyen de s’en sortir ans pour autant perdre son objectif. Quoi qu’elle veuille bien lui faire croire, Marley n’était pas spécialement en position de force. En sous-vêtements dans cette cabine où personne ne pouvait voler à son aide, loin de son téléphone qui l’avait déjà « sauvée » une première fois… la balle était bel et bien dans le camp de Trevor. Et ce fut d’ailleurs en comprenant cela qu’il eut sa réponse : il devait continuer. Coute que coute, il parviendrait à la déstabiliser. Alors, bien plus violemment que la première fois, l’italien plaqua la jeune femme contre la paroi de la cabine et pressa avec force son corps contre le sien. Sans rien dire, mais avec une rage presque pas dissimulée, Trevor repartit à l’assaut de ses lèvres en tenant fermement les bras de la jeune femme entre ses mains.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyDim 3 Mar - 21:02



Trevor


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Marley




J’étais confiante, ou j’étais une fille qui avait toujours eu confiance en soi. Non pas que je sois vaniteuse ou tout autre chose, mais j’avais une foi immense au fait que je savais parfaitement me protéger. Depuis que mon frère était mort pour moi en me sauvant j’avais tout fait pour ne plus avoir besoin de personne. Je voulais pouvoir me débrouiller toute seule, d’où le fait que je refusais catégoriquement d’avoir des hommes qui me suivent … Maintenant si mon père me faisait suivre sans que je ne le sache, ça c’était autre chose. Enfin… Je savais que de temps en temps j’étais suivis, je n’étais pas non plus dupe pour autant, mon père s’inquiétait pour moi et je pouvais parfaitement comprendre au vu de mon comportement. Mais je doutais qu’aujourd’hui ça soit le cas. Si ça l’était, aucun n’était dans la boutique… Et pour cause, j’étais à présent bloqué dans cette cabine sans avoir réellement prévu les intentions du petit Léo. En même temps qui aurait pu prévoir que le bel italien viendrait à faire ce genre de chose ? Je me le demandais bien. Il tentait tout, oui, je pouvais aisément le comprendre, il devait m’en vouloir de l’avoir forcé à rejoindre mon clan à revenir dans la mafia, lui qui avait carrément fuit ses origines, sa famille son pays, pour cesser la mafia et pouvoir avoir une vie dès plus tranquille. Je ruinais ses plans, je ruinais ses espérances, je ruinais sa vie. Mais si seulement il savait à quel point j’avais fait ça pour lui. Pour lui assurer une protection, pour pouvoir éviter le pire si jamais la mafia milanaise le retrouvait… Au moins mes hommes seraient là pour le protéger, car oui à présent il serait traquer comme une lionne traquant la gazelle… Il serait épiais de façon à ce que ses habitudes soient criblés et que l’on puisse au maximum le protéger. Mais ça bien évidemment je ne lui en dirais rien. Je ne voulais pas être prise en gentille, je ne voulais pas que l’on se dise que la belle et salope Marleynne-Rose n’était pas réellement une garce mais qu’au contraire, elle avait un cœur généreux et attentionnée. C’était bien plus facile de se faire détester… Mais pour le moment, mon seul et unique problème était Léo. Je l’avais provoqué, j’avais ce que je méritais… Si sa compagnie était terriblement agréable dans cette cabine et qu’il embrassait franchement bien, je devais avouer que je n’aimerai pas qu’il puisse continuer à faire le forcing. Et pourtant malgré ce que j’avais pu lui dire, le fait qu’il pouvait me violer mais qu’il serait vite retrouvé, il n’abandonna pas pour autant. Non, préférant me plaquer contre la paroi de la cabine d’essayage je sentis mon souffle se couper sur le coup. Il ne lésinait pas sur la force. Me bloquant les bras de ses mains et le corps contre le sien, je grognais sur le coup en le laissant m’embrasser avec force. Il voulait faire quoi ? Me prendre comme un salop ici ? Dégainer son engin et me faire comprendre qui était l’homme ? Mais en parlant d’engin… Soit j’étais folle, soit il ne bandait pas. Je ne sentais rien vers ce niveau-là. Elle était petite ? Non, voyons, un italien n’a pas de petite queue… Mais…. Pourquoi je pensais ça à un moment pareil moi ? Débattre sur la longueur de son sexe… Clignant des yeux, j’essayais de bouger en souriant faiblement. Je ne devais pas paniquer hein ? Non parce que là, j’étais comme une mouche collé à une toile d’araignée… Fermant les yeux je bougeais à peine les mains pour l’agripper au niveau de la taille enfonçant alors autant que possible mes doigts dans sa chair. Mais autant qu’on soit clair. Monsieur était musclé et sec, ça ne devait pas lui faire grand-chose. Déglutissant, je me mis à lui mordre la lèvre tout en essayant de bouger, comme une chenille qui tentait d’avancer. Ne pouvant pas bouger, je me rendis à l’évidence. J’étais coincée. J’étais foutrement coincée contre Léo. Ouvrant les yeux pour le regarder, je tournais le visage d’un coup sec pour séparer nos lèvres et rompre le baiser en reprenant alors mon souffle. « Tu joues à quoi bordel ! Lâche-moi ! Tu me fais mal au bras en plus ! Je vais hurler si tu continues ! » Crachai-je en me débattant mais n’arrivant à rien, je cessais à nouveau. Face à un homme je ne faisais malheureusement pas le poids. Essayant de tirer sur mes bras d’un coup sec, je me fis plus mal qu’autre chose. Je n’avais franchement pas l’envie de perdre face à Léo. Mais alors pas du tout. « Ça t’avance à quoi de me faire ça bordel ? Tu veux mourir avant l’heure ! Lâche-moi ! » Lâchai-je d’une voix tremblante, trahissant alors ma peur. Ma peur de devoir subir pareil préjudice. J’aimais m’amuser le draguer, mais je n’aimais pas ne pas avoir l’emprise du moment. C’était la première fois que j’étais coincé et qu’un homme pouvait faire de moi ce qu’il voulait…
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyMar 5 Mar - 23:09

Trevor savait pertinemment qu’il était en train de jouer avec le feu, tout comme Marley avait pu le faire jusqu’à maintenant. Au fond, il savait aussi qu’il ne pourrait pas inverser les rôles et que quelque part, elle aurait toujours une sorte de contrôle sur lui. Mais quoi qu’il en soit, il ne pouvait pas se laisser faire aussi facilement sans broncher. S’il pouvait la faire douter pendant quelques temps, voire même lui faire regretter la décision qu’elle venait de prendre, c’était toujours ça de prit ! Alors même s’il devait donner de sa personne, l’italien mettait absolument tout en œuvre pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, et affirmer qu’il n’était pas totalement soumis à sa nouvelle « associée ». Et le seul moyen qu’il avait trouvé pour ça était de la provoquer, de jouer sur le même tableau que ce qu’elle avait fait un peu plus tôt. Dans d’autres circonstances, il aurait trouvé cela agréable. Il aurait également fait preuve de toute la tendresse qu’il pouvait avoir, et se serait appliqué à rendre ce moment inoubliable. Seulement voilà, ce que Marley venait de lui faire vivre ne lui donnait aucune envie d’être attentionnée avec elle et même si cela n’était pas dans ses habitudes, Trevor se surpris à faire preuve d’une certaine violence.

Contre toute attente, le jeune homme fut presque étonné de voir que finalement, sa stratégie fonctionnait plutôt bien. Marley semblait tomber dans le panneau, et l’air paniqué qu’elle essayait en vain de dissimuler était là pour en témoigner. « Tu joues à quoi bordel ! Lâche-moi ! Tu me fais mal au bras en plus ! Je vais hurler si tu continues ! » menaça-t-elle soudain, face à un Leo impassible qui continuai son petit manège en faisant comme s’il n’avait rien entendu. Elle refusait présent tous ses baisers, et se ébattait tant qu’elle pouvait pour se défaire de son emprise. Mais malheureusement pour elle, l’italien était bien décidé à aller au bout de son idée et ne daigna pas la laisser s’échapper aussi facilement. « Ça t’avance à quoi de me faire ça bordel ? Tu veux mourir avant l’heure ! Lâche-moi ! » Cette fois, sa voix tremblait et l’italien du se concentrer au maximum pour ne pas sourire. Au fond, Leo n’était pas un mauvais garçon et il ne l’avait jamais été. Mais au fil du temps, il avait appris que le simple fait de faire semblant pouvait aussi lui servir. Comme si la soudaine proximité de Marley réveillait en lui ses vieux démons, il se plaisait presque à la torturer de la sorte. « Tu ne peux compter sur personne là, hm ? » murmura-t-il au creux de son oreille, sans cesser de presser son corps contre celui de la jeune femme pour l’empêcher de bouger. « Tu es seule pour te défendre… et tu ne peux rien faire… » Lentement, Leo daigna enfin se détacher d’elle en braquant ses yeux sur ceux de Marley en esquissant un minuscule sourire en coin. « En fait… tu te donnes des airs comme ça mais… tu n’es absolument pas impressionnante ! » déclara-t-il finalement, comme pour lui démontrer qu’il venait en quelque sorte de la tester.
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MessageSujet: Re: Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. Trevor&Marley - Des retrouvailles pas franchement joyeuses. EmptyJeu 7 Mar - 11:57



Trevor


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Marley




Je détestais, au plus haut point que l’on se foute de moi. Réellement… C’était quelque chose qui m’énervait, je ne supportais pas d’être en position inférieure à d’autre. Et là, Léo s’amusait que trop bien à faire ce genre de chose. Pourquoi ? Pourquoi je n’avais pas réfléchit au fait qu’il pourrait tenter quelque chose dans la cabine d’essayage. Je le saurais pour la prochaine fois. De plus je détestais l’avoir si près de moi. Comme si tout à coup, Léo m’écœurait au plus haut point. Il n’était pas repoussant loin de là, mais tout à coup il le devenait à mes yeux. Je détestais les hommes entreprenant. Comme si le sexe était la seule chose qui pouvait compter. Ils n’avaient donc que cet atout pour se défendre et faire peur ? Moi à leur place j’aurai honte d’utiliser constamment le sexe… Le voyant s’approcher de moi, je cessais de respirer en sentant son corps, contre le mien, son visage terriblement près du mien, comme prêt à m’attaquer. « Tu ne peux compter sur personne là, hm ? » déglutissant longuement en sentant son souffle parcourir mon oreille et mon cou, je restais immobile sans rien faire ni rien dire. Il avait raison, d’autant plus qu’il n’y avait pas d’homme avec moi, jamais. Dans tous les cas, s’il tentait d’aller plus loin, j’étais dans une sacrée merde. Son corps toujours pressé contre le mien, j’étais on ne peut plus bloquée et coincée sans rien pouvoir faire. « Tu es seule pour te défendre… et tu ne peux rien faire… » Il me narguait ? Il prenait un malin plaisir à me narguer ? C’était ça ? Il se sentait tout à coup puissant parce que tout à l’heure je l’avais eu, et que par conséquent à présent il était auprès de moi, sans avoir eu le choix ? Ça le faisait surement kiffer d’agir de la sorte. Se détachant plus ou moins de moi, nos regards se croisèrent alors. J’avais envie de lui arracher la peau, de le frapper et de lui cogner la tête contre la paroi, mais je n’en faisais rien à quoi bon ? « En fait… tu te donnes des airs comme ça mais… tu n’es absolument pas impressionnante ! » Passant brièvement ma langue sur mes dents, je déglutis longuement en inspirant quelque peu. Self contrôle… Oui, il fallait que je garde mon self contrôle… ans plus tarder, je lui crachais au visage. Self contrôle mon cul ! Le poussant rapidement, en me retenant de lui mettre un coup de tête je me dégageai de son emprise avant de me baisser pour attraper mes vêtements. « Tu ferais mieux de te taire et de rester à ta place paysan ! Tu te permets trop de chose… Vraiment trop. Léo. » crachai-je en me rhabillant aussi rapidement que je m’étais déshabillée. Il m’avait énervée… Et surtout, je pouvais bien voir qu’il avait fait tout ça pour voir de quoi j’étais capable. Il avait foutrement raison, je n’étais rien. Non rien toute seule. Surtout quand on me prenait de cours, comme il l’avait fait. Ça voulait dire qu’il fallait que je fasse quelque chose, qu’il fallait que je m’entraine que j’apprenne à mieux me défendre, et ou à cacher des armes dans mes sous-vêtements au cas où. Enfin, en même temps, je ne me déshabillais pas devant tout le monde. Léo était le premier. Maillot de bains ou sous-vêtements pour moi, il n’y avait pas de différence. « Tu sais… tu as raison. Je n’ai rien d’impressionnant… mais… Entre toi et moi… Tu sais parfaitement que c’est moi qui gagnerais toujours. Maintenant que t’es à moi, que tu m’appartiens, tu sais parfaitement que je te retrouverai toujours. Ce soir, je saurai tout sur toi, tu ne pourras pas m’échapper comme tu as échappé aux Milanais. Pour ça je suis bien plus rusé. Alors, si tu ne veux pas avoir de souci en plus ou voir les personnes cher à ton cœur disparaitre, tu devrais plutôt cesser de me provoquer et de faire ton plus fort… » soufflai-je en lui lançant un regard peu amène.
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