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billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé.

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MessageSujet: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyDim 11 Aoû - 17:32





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »


Discrètement, je recomptais l’argent que j’avais gagné aujourd’hui. Trois cent cinquante dollars... et ça, rien qu’avec l’argent que me procurait la drogue que je revendais. La soirée commençait certes à être bien avancée... vingt-trois heures vingt. Mais il n’était jamais trop tard pour récupérer de nouveaux clients. Bon, faudrait pas que je tombe sur un policier, c’était sûr... avec la quantité de drogue que j’avais sur moi, je serais bonne pour la prison pour de bon, cette fois. Surtout avec mon casier. Quand je pensais que je n’avais jamais pris un seul mois. A chaque fois que ça devenait sérieux, je me débrouillais pour qu’on se fasse accuser à ma place ou pour que des fausses preuves m’innocentant soient faites. Et ça, ce n’était que lorsqu’ils trouvaient assez de preuve pour m’accuser, même si aux Etats-Unis, nous n’avions pas la présomption d’innocence, je m’en sortais sans problèmes à chaque fois. Peut être devrai-je songer à quitter tout ça ? Un jour, je finirais sûrement par me retrouver seule contre le juge, et au vu de mon passé, même la brillante avocate qu’est Ombeline Hollande ne pourrait me tirer de ce mauvais pas. Mais je n’en n’avais ni l’envie ni la force... Il faudrait que je me trouve un autre emploi, que je gagne mon salaire. Moi qui, depuis que j’étais en âge de travailler, avais eu l’habitude de d’avoir qu’à me bouger un peu pour gagner d’importantes sommes. Adolescente, vers mes treize-quinze ans, jamais je n’aurais imaginé vivre ce que j’étais en train de vivre. Je ne pensais pas seulement à mes emplois, mais aussi et surtout à Ian... je n’aurais jamais pensé qu’un jour j’aimerais tant quelqu’un. Un homme passa, ce qui me fit sortir de mes pensées. Voilà pourquoi j’étais toujours dans ma rue du South Bronx alors que je n’avais plus de clients à fournir: pour m’en faire de nouveaux. Je le suivis discrètement et finit par l’interpeller. « Hey, toi là ! Viens une minute. Tu n’es pas du quartier, si ? Peu importe. J’aurais quelque chose à te vendre.  » J’allais sortir un échantillon de ma marchandise lorsque...  Je m’arrêtai en cours d’action et relevai les yeux que j’avais baisser de réussissant plus à ouvrir la fermeture éclair. Je me mis à le dévisager. Mince... ses traits m’étaient familiers. Pourtant je n’arrivais pas à poser un nom sur son visage. En même temps, fallait me comprendre... j’avais l’impression que depuis mon arrivée à New York, je n’avais jamais rencontré autant d’asiatiques. Hormis lorsque nous étions allés en vacances au Japon, mes parents et moi. Et là, révélation. « Naoki Katsuragi ?  » Non... ce n’était pas possible. Pas du tout du tout du tout. Cet homme, on aurait dit trait pour trait Naoki... mon premier amour, que j’avais rencontré pendant ces fameuses vacances. Que faisait-il ici ? Remarque, la question pourrait m’être retournée. Juste après cette question, je réalisai un détail. Je venais d’essayer de lui vendre de la drogue... Félicitations, Billy ! Quelle malchance... je n’avais pas envie de devoir expliquer pourquoi je me retrouvais à dealer. Et puis, c’était quoi cette sensation qui montait en moi ? Non ! Ce n’était pas possible ! Je ne retombai pas amoureuse de lui ! Voyons, d’où cette idée me venait ? Ce coeur qui battait plus fort, ce n’était que parce que je n’étais pas très rassurée de me retrouver dans les quartiers malfamés du Bronx. J’avais une place assez importante dans ce genre d’endroits, c’était normal que j’ais peur. Qui savait, peut être que Jack était là, dans l’ombre, à guetter le bon moment pour me tuer comme il croyait l’avoir fait avec Ian...


(c) Spinelsuns
 


Dernière édition par Billy F. Hollande le Mar 13 Aoû - 11:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyDim 11 Aoû - 22:31

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

Chapitre V: Celle que je ne peux oublier…

23h22, Le Bronx

Je crois que je ne serais jamais venu ici de mon propre chef. Certes il m’est arrivé parfois de dire que mon lieu de travail manquait d’action mais de la à aller la chercher directement à la source… Non. Je ne me suis pas rendu dans le Bronx par envie mais plutôt par obligation. Mon patron m’a demandé de livrer quelque chose ici. Puis vous connaissez la réputation de ce quartier, non? Les gens disent qu’il est… «Animé». Si vous voyez ce que je veux dire. Du coup ça ne m’enchante pas plus que ça d’y aller mais lorsque le travail m’y oblige, je ne peux pas refuser. Bref. Je devais simplement livrer quelques boisson à l’un de nos client régulier. D’habitude il vient jusqu’au bar mais cette nuit, le bar devais venir à lui. Et quand je dis le bar, je parle évidemment de moi. Bien sûr je devais juste donner ce que je venais d’apporter et repartir. Pas question de faire le serveur à domicile. D’autant plus que le client en question était sûrement en train de faire sniffer de la coke à des filles en bikini. C’était un spectacle que je ne préférais pas voir. Je m’attendais à ça puis à un appartement délabré dans un bâtiment où les escaliers seraient magnifiquement décoré d’insultes en tous genres avec des voiture en feu dans la ruelle. Au lieu de ça, je m’étais retrouvé dans une grande maison avec piscine et… Des filles faiblement vêtu.  C’est le client lui-même qui est venu m’accueillir. Je dois avouer que lorsque je le regardais assis au bar, j’étais loin de me douter qu’il vivait dans un tel havre de confort. Il m’a même proposé de rentré et de profiter un peu de la fête. Mais surtout des filles. Evidemment, je préférais ne  pas m’enrôler dans ce genre de chose et garder une certaine distance avec ce client. Bien qu’il est compris la raison de mon refus et qu’il m’ait fait escorter par deux de ses gardes du corps pour que je puisse partir sans problèmes. Il va sans dire que les deux montagnes qui m’accompagnaient n’allaient pas venir jusqu’à chez moi. Et heureusement d’ailleurs. Il faisait nuit et notre client voulait s’assurer que je reparte tranquillement. Cependant ils ont fini par me laisser car selon eux, maintenant j’étais hors de danger. Comme c’était rassurant. Savoir que je suis venu tout seul jusqu’à eux avec le risque de ne pas arrivé entier. Mais bon, au moins ils m’avaient ramené jusqu’à ma voiture. Enfin, celle du boulot. J’ai commencé à marcher avant de tourner la tête. Les deux gorilles n’étaient déjà plus là. On aurait dit qu’ils s’étaient volatilisé. Je me dirigeais vers la voiture qui se trouvait de l’autre côté de la rue. Je me voyais déjà à la maison en train de dormir avec Kitty, mon chat. Visiblement, je me suis vu sorti d’affaire trop vite. Une fille sortie de nulle part - à croire que c’est un manie ici - m’a interpellé. Et merde. Moi qui songeait déjà à ma tranquillité. Voilà qu’une folle veut me vendre je ne sais quoi. Et dire que tout ce que je voulais… «Ecoutez, je n’ai pas le temps de…» De quoi? Quelqu’un m’a appelé? Ne me dîtes pas que la vendeuse nocturne connait mon nom? Il faut croire que si. Comment c’était possible? Je pouvais imaginer plein de chose mais je ne m’attendais certainement pas à ça. Je veux dire… Après dix années sans la moindre nouvelle, combien j’avais de chance pour la rencontrée une nouvelle fois? Je parle de Billy. La première fille que j’ai réellement aimé. Elle était en vacances au Japon accompagné de ses parents. J’ai été charmé au premier regard. A l’époque, chacune de mes pensées finissaient par se tourner vers elle. Son parfum, la douceur de ses cheveux, le goût de ses lèvres. J’avais mit du temps a oublié tout cela. On était jeune et nous savions tous les deux que les amourettes de vacances avaient des limites. Ces amours s’arrêtaient en même temps que les vacances. Le jour où elle est partie, je me sentais triste. Pourtant je n’ai jamais trouvé le courage de l’appeler et je n’ai reçu aucune nouvelle de sa part. Petit à petit j’ai fini par l’oublié. Aujourd’hui je pensais m’être débarrassé de mon amour pour elle définitivement. Cependant, je n’avais jamais repenser à l’éventualité de la recroiser un jour. Qu’est-ce que je ferais? Qu’est-ce que je lui dirais? Est-ce qu’elle m’aura oublié? Je n’ai jamais réfléchi à ça. Me persuadant plutôt que nos regards se croiseraient plus jamais. Maintenant j’ai l’air malin. Là. Planté en face d’elle. En tout cas, elle avait changé l’adolescente que je me souviens avoir aimé. Oui. Mais comme il y a dix an, je n’arrive pas à décrocher mon regard de son visage. Mes sentiments actuels? Ils étaient partagé entre la joie, l’amour et la surprise. Je me sentais heureux de revoir un amour qui ne c’était finalement jamais éteint. Mais j’étais également surpris de la trouver ici à interpeller les gens pour leur vendre des choses sûrement pas très net. «Holly…» Ai-je prononcé faiblement. C’était comme ça que je l’appelais avant. Un surnom que j’avais trouvé à partir de son nom de famille, Hollande. «…-Chan?» Je crois qu’il n’y avais pas d’erreur possible. On était bien là, l’un en face de l’autre. J’ai senti en moi l’envie de l’étreindre. La serrer dans mes bras comme… La dernière fois que je l’ai vu. Mais je n’ai rien fais. Mes sentiments de joie et de surprise étaient aussi dû au fait qu’elle se rappelle de moi. Tout comme je me souviens d’elle. Moi qui était pressé de partir. Je n’en ai plus envie maintenant. J’aimerais juste… Que le temps s’arrête…

deden
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyLun 12 Aoû - 0:02





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances sonne vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »


But de la soirée : dégoter des nouveaux clients. C'était un beau but... aidez les autres à sortir de leurs problèmes et du monde réel quelques instants. Bon, c'était sûr qu'à côté, ils se retrouvaient avec une addiction sur le dos, mais... ça n'empêchait pas de vivre. Depuis que j'avais appris la vérité sur Ian, qu'en réalité il n'était pas mort, je consommais. Depuis janvier, depuis qu'il m'avait rapportée chez lui après m'avoir retrouver dans la rue, je supposais, totalement défoncée au moins que je m'étais écroulée par terre, j'essayais de m'en sortir. A plusieurs reprises je pensais que c'était bon, que j'en avais fini, mais en fait... trop rapidement après, je craquai. Je reprenais une dose et replongeai. Mais comme je le disais, la drogue n'empêche pas de vivre. J'en suis la preuve vivante. Après, c'était sûr que ce n'était pas les meilleures conditions de vie, mais fallait faire avec. Je refusai fermement de partir en cure de désintoxication ou de participer à une quelconque thérapie, individuelle ou de groupe. Encore moins de groupe. Non mais vraiment... avais-je une tête à aller me plaindre de ma vie ? Voyant un homme, je l'abordai en lui proposant ma came. «Ecoutez, je n’ai pas le temps de…» , répliqua-t-il aussitôt. Je m'était mis à le dévisager, sans faire attention au fait qu'il n'avait pas achevée sa phrase. Non, j'étais bien trop occupée à essayer de retrouver le nom appartenant à ce visage. Jusqu'à reconnaître mon premier amour. «Holly…» Mon cœur rata un battement. Pourtant, il n'y avait pas de raison réellement apparente. Holly, c'était un prénom courant aux States. «…-Chan?» Je n'arrivais toujours pas à croire que je me retrouvais devant Naoki, j'avais l'impression que des larmes coulaient sur mes joues tellement j'étais heureuse de le retrouver. Heureuse, non, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit, toutes ces émotions qui m'envahissaient étaient seulement la peur de me retrouver dans les quartiers peu recommandables du Bronx où rodait sûrement le responsable de tous mes malheurs. Pourtant je sentais ma gorge se serrer non pas comme lorsque la peur me choisissait comme cible. Je finis par hocher la tête pour confirmer mon identité. Holly-Chan... la dernière fois que j'avais entendu ce surnom, combien de temps était-ce ? Une décennie... Cela faisait dix ans déjà que nous nous étions rencontrés. J'aurais dû être surprise de le revoir... mais en fin de compte, ce n'était pas ce que je ressentais le plus, de la surprise. Je me souvenais si bien de mes vacances... dès le jour où je l'avais rencontré, je me sentais si bien. On était jeunes mais à cette époque je pensais que j'allais passer ma vie avec lui, dans ses bras. Dès que j'avais réalisé que j'étais amoureuse à en mourir de Ian, mon amour pour Naoki s'était vite envolé. J'avais eu vite fait de l'oublier. De temps à autre, mes pensées partaient vers lui. Je n'arrivais pas à me souvenir de ce que j'avais ressentis pour lui, même si c'était assez fort. Et là, en ce soir d'août, alors que j'avais retrouvé Ian et que j'avais l'impression que je ne l'avais jamais autant aimé... l'amour que j'avais pour Naoki me revenait en mémoire et semblait envahir à nouveau tout mon corps. « Naoki... Mais qu'est-ce que tu fais là, à New York et dans ce quartier ? », fis-je mine de m'halluciner. Il fallait à tout prix qu'il ne remarque pas que je me retrouvais dans un tel état de confusion sentimentale...« Et tu vas bien ? Qu'est-ce que tu deviens ? Je suis super contente de te revoir ! », m'empressai-je d'ajouter avec mon grand sourire. J'avais envie de tout savoir du Naoki de maintenant... et ça me faisait penser à autre chose que mes étranges sentiments.


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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyLun 12 Aoû - 1:52

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

23h25, Le Bronx

Ce n’est pas dans les habitudes de la maison de faire des livraisons mais là, vous l’aurez compris, le client était… Spécial. Un habitué qui se révélait être quelqu’un d’influent par ici. En venant dans ce quartier je m’attendais à trouver de la racaille partout, surtout à cette heure-ci. Enfin de la racaille. Des gangs plutôt. C’était très courant dans le Bronx de voir des bandes plus ou moins armés étant habillé avec les mêmes couleurs pour se différencier des autres gangs. Les guerres de gangs étaient aussi l’une des raisons pour lesquelles je ne souhaitait pas tellement me rendre dans un tel endroit. Mais finalement j’y ai trouvé une sorte de palace, gardé par de grand gaillard imposant. Autant dire qu’en les voyants, on ne fait pas trop les malins. Pourtant aujourd’hui, c’était bien ces bonhomme là qui m’avaient ramené jusqu’à ma voiture. Enfin presque jusqu’à ma voiture. Une mes fois «gardes» parti je me suis vu forcé de renouer avec le passé. Seulement là, c’était un passé qui en valait la peine. Depuis une petite poignée de minutes je me retrouve en face d’un amour que je pensais perdu. Oublié. Mais qui, à ma grande surprise, à refait surface. Et oui. Qui aurait pu se douter qu’après cette dizaine d’année je la retrouverais aussi loin du lieu de notre première rencontre. Bien qu’aujourd’hui l’endroit de ces retrouvailles soit plutôt insalubre, je ne m’en souciais guère. En ce moment, mes yeux ne voyaient que Holly. Et elle seule. En un instant elle était redevenue, comme à l’époque, mon centre d’attention. J’étais trop pétrifié à cause du mélange de toutes mes émotions pour pouvoir la prendre dans mes bras. Et je me disais aussi que peut-être, elle m’avait remplacé. Ce qui je dois dire, ne serais pas étonnant. Etrangement, je souhaitais que ce ne soit pas le cas. D’un autre côté, elle se disait peut-être la même chose. J’hésite. J’ai peur de lui parler. Je trouve mon comportement bizarre. Encore plus parce-que je sais que je l’ai aimé. Et que quelque part au fond de moi, je l’aime encore. C’est pourquoi je ne comprend pas cette peur de lui parler. Je suis gêné par quelque chose que je ne peux pas décrire. Pourtant il va bien falloir que je me calme et que j’arrive à lui parler simplement, comme je le faisais si bien avant. Et même encore aujourd’hui. Je parle aux gens ouvertement comme si tous étaient ami(e)s. J’ai rencontré Chizuru de cette façon. Et cette musicienne, Maeda, il n’y avais aucun problème non plus. Cependant, je crois connaitre la réponse. Chizuru et Maeda, je ne les connaissais pas alors que Holly… C’est totalement différent. J’ai pu goûter à ses lèvres, entrer dans son cœur et finalement disparaitre. Elle m’a fait connaitre un bel amour. Je n’ai jamais pu la remercier et à vrai dire je ne sais pas comment le faire. On s’était quitté sur une étreinte et un sourire, comme si on allait se revoir le lendemain. J’avais eu du mal à accepter le fait qu’elle était parti et que j’aurais du mal à retrouver un tel amour. Mais j’ai fini par m’en remettre grâce notamment à petite sœur. Je crois que mon amour pour Billy c’était transformé en amour fraternel. C’est à ce moment-là que ma sœur et moi on est devenu très proche. Attention, n’allez pas vous imaginez que j’étais tombé amoureux de ma sœur. Non. Le seul fait d’être avec Haruka me faisait oublié partiellement Holly. Lorsque Natsuki m’a demandé de venir ici pour rendre un nouveau départ, j’étais plutôt réticent. J’avais perdu un amour et là j’allais laisser ma sœur. Mais c’est finalement cette dernière qui m’a poussé à m’en aller. Elle disait être fière de m’avoir en temps que frère et que je devais tirer un trait sur notre passé. Surtout oublié notre père. Le jour de mon départ elle m’a offert un collier, qu’elle a elle même déposé autour de mon cou. Je ne l’ai encore jamais retiré et je n’ai pas l’intention de le faire. Puis arrivé ici il y avait Natsuki, Nana comme je l’appelle. C’est ma cousine mais je la considère comme ma grande sœur. Je n’ai pas la même relation qu’avec Haruka mais je l’adore aussi. Beaucoup. Même si elle a essayé de me casé avec une certaine Rose à plusieurs reprises, qu’elle m’a réveillé avec un seau d’eau froide, qu’elle a mon chat plus souvent que moi, qu’elle me demande de lui faire à manger, qu’elle… Bref. C’est Nana. Mais en fin de compte, je n’ai jamais réussi à tomber amoureux de quelqu’un comme j’étais tomber amoureux de Holly. La revoir aujourd’hui me perturbe. Pourtant, je ne devrais pas avoir autant de difficulté a échangé quelques phrases avec une fille que j’ai aimé. Surtout elle. «Euh… Je… Je travail» Je fais une livraison pour le bar là où je travail. «Ca va, ça va.» Très bien depuis que tu es là. «Je suis euh… Serveur dans un bar.» Et si on allait y boire un verre? «Oui, ça me fais plaisir aussi» Si tu savais à quel point tu m’as manqué… Toutes ces choses simple que je n’arrive pas à dire. J’aimerais qu’elle les entendent. Qu’elle me réponde que le manque était réciproque. Mais tout ce que je fais c’est parler comme un bègue. Je dois avoir l’air ridicule et je n’ai aucun moyen de le cacher. Il faut que j’enchaîne, que je lui parle. Je dois me forcer. Y mettre plus de hargne. Ce sera sans doute le seul moyen pour retrouver mes esprits. «Et euh… Je te retourne la question. Tu fais quoi dehors toute seule? Ici?» J’avais oublié le fait qu’au départ elle m’avait interpellé pour me vendre quelque chose. Mais à cet instant, ça ne me semblait pas important. J’étais si heureux de l’avoir retrouvé que rien ne viendrais gâché ce moment…

deden 
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyLun 12 Aoû - 10:57





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances sonne vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »



Tout faire pour ne pas que mon mal aise soit visible, tout. C’était avec cet état d’esprit que je lui demandais des nouvelles de sa vie. «Euh… Je… Je travail» Il travaillait ? Je ne pus m’empêcher de montrer ma surprise en fronçant les sourcils. Qu’est-ce qu’il faisait à travailler dans le Bronx ? Il ne dealait pas lui aussi, tout de même ! Alors quoi ? Trafiquant d’armes ? D’organes ? Faussaire ? Tueur à gages ? Prêteur sur gages pas très net ? Ou bien policier ? Non, ça n’était pas possible ! Enfin, si c’était le cas, j’aurais tout intérêt à vite m’enfuir... je me souvenais encore de cette ‘merveilleuse’ soirée que j’avais passée au commissariat en compagnie de mon ancien trafiquant d’arme favori ainsi que de cette soirée où cette Julianna m’avait embarquée. J’avais essayé de la tuer, on l’avait mise sur ma liste de gens à tuer et je m’étais faite avoir comme une débutante. Mais ça remontait, ça... à plus d’un an maintenant. Déjà ! Parfois, j’avais l’impression que c’était hier. Et maintenant, j’avais aussi le sentiment que Naoki et moi nous nous étions quittés hier seulement. ce qui était totalement faux. Dix ans. J’en avais vécu des choses de notre séparation à nos retrouvailles. «Ca va, ça va.» Il me semblait sentir dans sa voix le même sentiment que je ressentais... cette impression d’amour revenant et qui faisait ne plus réussir à parler sans difficultés. Ou alors, ce que je faisais, c’était de la projection, ce phénomène psychologique qui consistait à rejeter sur les autres les pensées que l’on n’accepte pas. La projection, souvent, allait de pair avec la paranoïa, autant dire qu’avec la mère que j’avais, c’était une hypothèse fort probable. Mais... qui confirma ce que je refusai d’avouer : je n’avais cessé d’aimer Naoki. «Je suis euh… Serveur dans un bar.» Oh... je voyais. Je comprenais mieux ce qu’il faisait par ici. Je soupirai discrètement, rassurée qu’il n’ait pas tourné de la même manière que moi, qu’il ne soit pas tombé dans l’illégalité. Et rassurée également du fait que ce n’était pas un policier qui cherchait à me faire prendre je en sais combien d’années de prison ferme. Avec mon passé, je n’avais aucune chance de prendre du sursis. Plus maintenant. «Oui, ça me fais plaisir aussi» J’esquissai un petit sourire. J’imaginais bien, que ça lui faisait plaisir à lui aussi... «Et euh… Je te retourne la question. Tu fais quoi dehors toute seule? Ici?» Que répondre...? Je ne pouvais pas lui dire que j’étais à la recherche de nouvelles personnes à qui vendre ma drogue... « Je... je me suis perdue. Je viens d’arriver à New York, et du coup... Je n’ai jamais eu un grand sens de l’orientation. » Mensonge ! Encore une fois, je m’en tirais en mentant... cette mauvaise manie m’agaçait de plus en plus... Pourquoi avais-je tant besoin de mentir ? En plus, je mourais d’envie de lui dire la vérité, de lui dire ce que je faisais vraiment dehors à cette heure et dans ce quartier, d’être sincère comme je l’avais toujours été avec lui... Mais je ne réussissais pas. Je sentais toujours mes sentiments se bousculer sans logique dans mon cerveau. Car oui, tout ça, ce n’était que psychologique... A priori, inconsciemment, je voulais retrouver mon amour pour Naoki. Du coup, mon cerveau créait ces faux sentiments. Pourtant, ça me semblait si vrai... J’avais l’impression d’éprouver les mêmes sentiments que lorsque j’avais réaliser que Ian n’était pas mort. Ce jour-là, par contre, la colère qu’on m’ait mentis sur une telle chose avait vite pris la place... A cause de ce mensonge, j’avais tout de même fait une fausse couche. J’avais sentis ma vie se terminer.


(c) Spinelsuns
 
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyLun 12 Aoû - 13:57

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

23h29, Le Bronx

Je me sentais heureux comme jamais. Mais je me sentais également pressé. Dans ma tête tout était déjà bien rangé. On se retrouve, nos sentiments s’enlacent puis on fini par s’embrasser. Je me réveille demain en la voyant endormi à côté de moi. On prend le petit déjeuner ensemble et on passe la journée à faire ce qu’on faisait le mieux à l’époque: des conneries. Oui je ne vous le cache pas, nous n’étions pas les derniers à faire ce que bon nous semblait. On a sûrement fait des choses qui ne plaisaient pas à tous le monde mais en ce temps là, ça nous amusait. Des idioties d’adolescents. Cependant, aujourd’hui on avait dix ans de plus. Mais si là, maintenant, je devais refaire tout ce que nous avons fait au Japon, je n’hésiterais pas une seule seconde. En attendant, je vais me contenter de parler simplement comme je l’ai toujours fais avec elle. Bon à priori, ce n’était pas gagné. Voilà que je me contentais de réponse aussi courte les unes que les autres, m’en servant pour dissimulé mes véritables mots. Si seulement ça pouvait se passer comme dans les films, se dirigeant l’un vers l’autre pour s’enlacer sur une douce mélodie formé de piano et de violons. Malheureusement pour nous ça ne se passait pas vraiment comme ça. Pas du tout même. Pas de musique, pas d’étreinte, juste quelques mots qui fusent et c’est tout. Pourquoi était-ce si difficile? J’avais juste à me rapprocher et la prendre dans mes bras. Un geste si simple à expliquer et pourtant si difficile à réalisé. Peut-être étais-je effrayé par la réaction qu’elle pourrait avoir. Et si elle me repoussait? Etait-elle fiancée? Peut-être même mariée? Je ne suis pas du genre égoïste mais maintenant que je peux à nouveau la voir, je veux juste reprendre où on s’était arrêté il y a dix ans. Je ne veux pas qu’elle soit avec quelqu’un d’autre. Pourtant, même si c’est ce que je souhaite, je ne pourrais peut-être pas l’avoir. Dix ans? C’est drôle. J’ai l’impression de lui avoir dis «Au revoir» hier soir. Pourtant il c’est passé un tas de choses que je dois lui raconter. Pourquoi je suis ici, où je travail, ce que je fais de mes journées, la vie à l’université. Si j’arrivais à lui parler de tout ça comme de vieux amis. J’aimerais aussi qu’elle me dise ce qu’elle a vécu de son côté, qu’on se mette à jour et que notre amour se relance. Pour cela il faudra qu’elle commence par éviter de mentir. Perdu? Toi? Je ne sais pas ce qu’il c’est passé dans ma tête mais le fait de me recevoir un mensonge pour notre première conversation depuis toute ces année ma débloqué. «Ne mens pas. Je te connais assez pour savoir que c’est grâce à toi que je rentrais chez moi sans me perdre dans ma propre ville.» Et bien! Pour des retrouvailles douce et orné de roses c'était raté. Bravo Naoki. Soudainement, je me suis rappelé son interpellation. Elle tentait de me vendre quelque chose. J’espérais que ce ne soit que quelques bricole. «Tu vends des montres dans la rue? Des téléphones? Des bijoux?» Peut-être que j’aurais dû être un peu moins agressif. Une chose est sûr, ce n’est pas de cette façon qu’on se remettra ensemble. Cependant, je n’aurais jamais cru qu’elle en serait réduite à faire de la vente en main à main au milieu du Bronx. «Oublie les mensonges cette fois.» Et allez continue à l’agresser c’est une bonne idée. Déjà qu’elle ne doit pas être très fière de devoir faire ça alors si en plus j’en rajoutes une couche. Elle risque surtout de me détester et ça, je ne voulais pas. Mais mon inquiétude pour elle était si grande. Pourquoi faisait-elle ce genre d’activité? Comment en était-elle arrivée là? Je voulais en savoir plus. Toujours plus. Elle qui était si intelligente. J’avais l’impression d’être tombé amoureux d’une encyclopédie. Et aujourd’hui je la retrouve tapis dans l’ombre à se faire de l’argent… Malhonnêtement? Peut-être. Qui sait d’où vient sa marchandise? Même en disant tout cela, je n’ai rien dis de plus pour apaiser mes paroles déjà prononcé. Je me faisait sûrement trop d’idées. Je l’imaginais recherché par la police pour vole et recèle. Je dois vraiment arrêter de regarder toutes les séries que Natsuki adore. On fini par tout voir du mauvais côté et des suspect à chaque coin de rue. Comme un vrai policier au début de son enquête. Tout le monde est suspect temps qu’il n’a pas prouvé le contraire. Ouais il faut réellement que j’arrête la télé. Bref. Même si ma façon de lui parler n’est pas des plus agréables, ça ne veux pas dire que je lui jette la pierre. Je sais rien sûr elle depuis ces dix dernières années. Il y avait obligatoirement une explication. Mais je me rend compte de quelque chose. Si je m’inquiète autant pour elle… C’est parce-que… Je l’aime. Cet amour ne m’a jamais quitté. Même une dizaine d’année n’a pas réussi à l’effacer…

deden
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyLun 12 Aoû - 15:36





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances sonne vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »



«Ne mens pas. Je te connais assez pour savoir que c’est grâce à toi que je rentrais chez moi sans me perdre dans ma propre ville.» Mince... je venais d'être démasquée. Pourtant, c'était vrai que j'avais un mauvais sens de l'orientation. Lorsque j'étais allée à Paris, je m'étais vite perdue. Bon, j'étais plus jeune aussi, j'avais quoi, onze ans ? Douze ? Enfin voilà, j'étais jeune. Je ne trouvais pas que depuis cette mésaventure, qui m'avait fait plus de peur que de mal, mon sens de l'orientation c'était amélioré. Mais c'était vrai, ce que Naoki venait de me rappeler. Nombre de fois il avait été incapable de retrouver notre chemin, tandis que moi, la petite française savant seulement dire bonjour, au revoir, merci et je t'aime en japonais avec un accent à faire pleurer un japonais, je réussissais à le ramener chez lui puis à retourner dans l'appartement que mes parents avaient loué pour les trois semaines que nous avions passées au pays du soleil levant sans problèmes. Je n'avais pas eu à ouvrir une seule fois mon guide de conversation à la page 'demander son chemin'. Je préférai ne rien répondre. Qu'est-ce qu'il y avait à répondre, de toutes façons ? Je ne voyais pas quoi... il avait dit la vérité. Pourquoi aurais-je chercher un autre mensonge ? Ça n'aurait servit à rien... «Tu vends des montres dans la rue? Des téléphones? Des bijoux? Oublie les mensonges cette fois.» Le ton que Naoki employa me mit soudain mal à l'aise. Encore plus que je ne l'étais déjà, bien évidemment. Ce ton agressif ne m’était pas familier avec lui... au vu de la façon dont je le regardais, à mi chemin entre inquiète et perplexe, ça se voyait. « De la drogue. Et je tue aussi. », soufflai-je en m’en rendant compte après coup. La vérité s’était glissée hors de mes lèvres sans que je ne m’en soit rendue compte. La vérité entière, en plus. Comme si que je sentais que je pouvais être sincère avec lui, que je pouvais tout lui dire sans rien risquer. Mince. Ce n’était pas une réaction normale. Non, je n’étais plus amoureuse. Je ne voulais pas, je ne voulais pas, je ne voulais pas. Mon coeur était déjà pris. Il avait trouvé sa moitié il y a presque neuf ans de cela... Je ne pouvais pas faire ça à Ian. Pourtant, plus le temps passait, plus je commençai à douter. Mes sentiments me perturbaient, je n’aurais jamais imaginé être un jour en proie à ce genre d’incompréhension. L’hypothèse du cerveau qui fabriquait de faux sentiments était incongrue et je le savais, au fond de moi. Peut être que lui aussi avait déjà quelqu’un. Et sûrement qu’il n’était pas dans un tel état mental que je l’étais. Tout ça, ce n’était que le fruit de ma projection. Peut être même que je ne vivais pas ce moment. Que j’étais en train de rêver. Drôlement réaliste comme rêve. « Je ne t’avais pas reconnu, sinon je ne t’aurais pas abordé. Enfin... on se comprend, je pense. », que je ne pus m’empêcher de déclarer comme pour me justifier. Et dire que je n’avais même pas besoin de plus d’argent pour payer mes différentes factures et autres choses de ce genre... si j’avais su dans quel état je finirais la soirée, je n’aurais pas choisi de faire des ‘heures supplémentaires...


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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyLun 12 Aoû - 16:46

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

23h34, Le Bronx

En pensant au fait qu’elle puisse vendre des montres et autres bidouilles dans le genre en pleine rue, je me disais que c’était mauvais pour elle. Mauvais? Et ben mon cochon! J’étais très loin du compte! Maintenant je commence à regretter d’avoir insisté pour avoir la vérité et j’en viens même a préférer l’idée de vendre des montres. Mais ça… Il faut que ça nous arrive pour le croire. Holly. Cette jeune fille pleine de vie et qui a comblé mon cœur de bonheur se trouve être une dealeuse. Et si ça pouvait s’arrêter là. Non, ça serais trop beau. Voilà qu’elle me sort comme ça qu’elle tue aussi les gens. Ca pour de la nouvelle. Si je m’attendais à la revoir avec ces occupations là. Cependant j’avais énormément de mal à croire cela. J’ai demandé la vérité et elle m’annonce ça sans hésiter. Je l’avais bien cherché. Je suis resté bloqué quelques secondes. Mon esprit s’était soudainement vidé. Je ne pensais plus, je ne parlais plus, je ne bougeais plus. Pour finalement reprendre. «Euh… Oui d’accord c’est de ma faute. J’avais dis pas de mensonges mais je n’avais pas précisé ‘Pas de blagues’, autant pour moi. Alors vas-y, on recommence. Qu’est-ce que tu fais ici?» En posant la question une deuxième fois j’avais peur que la réponse soit finalement la même. Si c’était le cas, qu’est-ce que j’étais censé faire? La blâmer? La réconforter? L’oublier? La dénoncer? Moi je m’attendais plus à ce qu’elle me dise qu’elle vient de chez une amie et qu’elle s’en allait tranquillement pour rentrer chez elle. Etrangement, j’avais la sensation que sa première réponse était la vraie. De la drogue et des meurtres. Je n’y croyais mais alors pas du tout. Comment était-ce arrivé? Ce serais pour ça qu’elle ne m’a jamais donné de nouvelle pendant tout ce temps? Elle ne voulait pas que je sache ce qu’elle devenait? Et tout ça pour quoi? Pour le découvrir aujourd’hui. Je me demande si je n’aurais pas dû accepter son mensonge et m’en tenir là. Mais à présent c’est trop tard. Nous voilà tous les deux avec un sujet plus que gênant sur les bras. Depuis tout à l’heure je ne fait que voir les mauvaises choses. Il va falloir essayer de se concentrer sur le positif. Elle était à première vue en bonne santé, et elle se rappel de moi. C’est tout de même assez maigre pour rivaliser avec le négatif mais ce n’était pas négligeables. Bon. On va respirer un grand coup, se calmer et apaiser la situation. Mais avant je devais quand même attendre sa réponse. Peut-être qu’elle me jouait un tour? Je ne voulait surtout pas juger trop vite. J’avais quand même en tête l’éventualité que tout cela est vrai. Et pourtant mon cœur ne cessait de palpiter en sa présence. Comme si rien ne pouvait dissiper mes sentiments à son égard. Je devais également changé le ton sur lequel lui adressais la parole. Et non. Ce n’est pas parce-que je parlerais furieusement que ça changera quoi que ce soit à la situation. Puis elle m’a avoué que si elle m’avait reconnu immédiatement elle ne sera pas venu me proposer ça. Une raison de plus pour croire à son histoire de deal et de mort. «J’en sais rien! Je me demande surtout…!» Heureusement qu’on a dit sur un ton calme. «Je me demande surtout ce qui a pu t’arriver…» Ai-je repris plus doucement. Si je continue à parler de manière agressive, elle va finir par ce sentir coupable et fondre en larme. Ce n’est évidemment pas ce que je voudrais. D’un autre côté, mettez vous à ma place. Ca fait dix an que vous n’avez pas vu un être cher et c’est lorsque vous le retrouvez que vous découvrez pourquoi cette personne est resté silencieuse pendant toute une décennie. Tout le monde réagira à sa manière, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Cependant dans ce genre de situation, j’ignore s’il y a de bonne ou de mauvaise réaction. Je veux juste éviter de la blesser. Après tout elle a choisi une voie. Ce n’est certainement pas la meilleure mais je n’ai pas le droit de la juger sans en connaitre les raisons. J’imagine si les rôles étaient inversés. Pendant dix longues années j’aurais eu une vie difficile remplie de coups de feu, de sang et de morts. Et un jour, la personne que j’ai aimé me regarde de travers en se faisant tout un tas de préjuger sur mon compte. Ca ne plairais pas. Je ne veux pas faire vivre ça à Billy. Elle doit souffrir assez comme ça pour qu’en plus quelqu’un vienne lui faire la morale. Simplement… J’aimerais connaître son histoire.  Je ne pourrais certainement rien y changer mais maintenant que je l’ai retrouvé, je ne la laisserait plus seule. Pas encore une fois…

deden 
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyMar 13 Aoû - 11:52





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »



Naoki me demanda ce que je voulais lui vendre. La vérité sortit sans que je ne l’ai voulu, malgré moi... pourtant, je n’étais pas du genre à accorder facilement ma confiance. Enfin, je ne le pensais pas... lorsque j’avais tenté des séances chez un psychologue pour surmonter le choc que revoir Ian m’avait fait l’année dernière, je ne pouvais m’empêcher de me demander ce que mon psy ferait si je lui disais que j’étais dans l’illégalité. Pourtant, c’était un détail essentiel pour comprendre mes problèmes. «Euh… Oui d’accord c’est de ma faute. J’avais dis pas de mensonges mais je n’avais pas précisé ‘Pas de blagues’, autant pour moi. Alors vas-y, on recommence. Qu’est-ce que tu fais ici?» Pas de blagues... si seulement tout cela n’avait été qu’une plaisanterie. « J’aimerais pouvoir te donner une autre réponse qui s’avèrerait être la vérité... », soufflai-je tout bas. Une belle et immense blague. C’était vrai que maintenant que j’y pensais, il y avait de quoi se poser des questions. Mon passé était vraiment, mais alors vraiment digne d’un mauvais film policier qui pourrait porter au comique. Enfin, film policier. Film policier de l’autre côté de la barrière, bien entendu. «J’en sais rien! Je me demande surtout…!» Etait-ce uniquement de ma faute, tout ça ? Le ton qu’il employait avait tout pour me le faire croire... Pourquoi ? Pourquoi avais-je à endurer tout ça ? Petite, je suivais mes parents à l’église tous les dimanche matins. A part à l’école, j’étais plutôt sage. Et si justement, à l’école, ce n’était pas vraiment ça, ce n’était que parce que je ne le voulais pas. Enfin, techniquement, si... mais c’était parce que, comme je comprenais tout ce que faisait très facilement, comme les programmes des niveaux supérieurs, j’avais peur qu’on s’aperçoive que j’étais surdouée et d’être séparée d’Ivy, ma meilleure et seule amie... Lorsque j’avais rencontré Ian et Edouard, je m’étais surprise à réaliser qu’eux aussi, ils me considéraient comme une amie. Puis au Japon, j’ai découvert pour la première fois que quelqu’un pouvait tomber amoureux de moi, chose que j’avais toujours pensée impossible. «Je me demande surtout ce qui a pu t’arriver…» Sa voix s’était radoucie. J’avais retrouvé le Naoki que j’avais toujours connu, le Naoki avec qui j’avais passé mes vacances à faire tout et n’importe quoi, le Naoki que j’avais aimé... et que j’avais l’impression d’aimer encore. « Je suis sûre que tu préférerais de pas le savoir, tout ce qu’il a pu m’arriver depuis que je suis rentrée en France... », affirmai-je. Qui pourrait avoir envie de découvrir que la fille que l’on avait aimée avait un jour été en pleine dépression ? Même maintenant... voilà que je commençais sérieusement à me demander si j’en avais terminé. Serais-je débarrassée de tout ça, un jour ? Sûrement... j’avais retrouvée Ian, avait passé une excellente semaine de vacances avec lui pour mes vingt-cinq ans, là où on avait passé notre voyage de noces... Mais ce soir, je me rendais compte que tout mon passé était toujours bien présent dans mon esprit et que les bons souvenirs peinaient à les supplanter. Et qu’avec le retour de Naoki, je n’étais peut être pas prête de m’en sortir. Cette fois, je sentis bel et bien mes larmes commencer à couler. Je ne pouvais pas, je n’avais pas le droit !! Notre histoire d’amour, à Naoki et moi, c’était du passé ! Du passé ! Je devais être maudite... De plus, ce n’était pas avec April que j’allais aller mieux... avec une telle folle dans mon appartement qui prenait un malin plaisir à me mener la vie dure depuis octobre, je n’avais plus un instant de répit. Je ne revenais toujours pas de la façon dont elle m’avait eue. J’étais totalement perdue à cette époque, peut être même plus que maintenant. Plus ou bien moins ? J’étais incapable de le dire, en fait. Et en plus, maintenant que j’y pensais, elle allait sûrement me faire passer un interrogatoire digne d’une détective privée lorsqu’elle réalisera l’heure à laquelle je suis rentrée. J’aurais dû être rentrée chez nous depuis plus d’une heure et j’étais bien partie pour ne pas rentrer encore maintenant...



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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyMar 13 Aoû - 13:11

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

23h40, Le Bronx

Aujourd’hui j’ai retrouvé la personne que j’avais réellement aimé pour la première fois. Lors d’une livraison tout à fait banale, si on enlève le fait que je me suis retrouvé dans la maison d’un parrain de la drogue, cette livraison n’avait rien de particulier. Prendre la commande, livrer, rentrer. C’est tout ce que j’avais à faire. Pourtant cette nuit m’avait réservé une petite surprise. Non. Deux en fait. La première? Holly. Le bonheur que j’ai ressenti au moment où j’ai aperçu son visage était indescriptible. Les souvenirs que j’avais avec elle sont réapparu au même moment lorsqu’elle s’est dressé devant moi. Je vais certainement me répéter mais la serrer dans mes bras me démangeait. Qu’est-ce qui pouvait bien n’empêcher de faire une chose que je désire tant? Et bien, la seconde surprise. Moi qui pensait à une blague de mauvais goût, je me suis fourré le doigt dans l’œil. Et celui du voisin avec. Elle ne plaisantait absolument sur ses activités actuelles. Une dealeuse et une tueuse. Tiens, prend ça dans ta tronche Naoki tu n’avais qu’à pas demander. En même temps, qui pouvait se douter que la réponse serait ainsi? Personne je pense. Le pire dans tout ça c’est le moment où je lui ai adresser la parole. L’intonation de mes mots était tel que ça me donnait l’impression de blâmer Holly. Comme si tout était de sa faute si elle en était arrivée là. Maintenant je me dis que si Natsuki ne m’avait pas demandé de venir habiter ici et qu’Haruka ne m’y avait pas poussé, dans quelle situation je serais aujourd’hui? Certainement un simple employer de bureau japonais qui tire la tronche jusqu’au sol en allant travailler. Je ne dis pas que c’est gens là on raté leur vie, ne déformé pas tout, je dis juste que ce n’est pas vie que j’aurais voulu. Mais je ne serais pas tomber la même situation que Billy. Ce n’est pas une raison de volonté ou quoi que ce soit. C’est juste qu’au Japon, il y a ma petite sœur. En restant avec elle j’étais certain d’échapper à cette univers malhonnête. Et ici, il y ma cousine. Je dois dire que même à tonnes de kilomètres de chez moi, j’ai quand même un soutien familial. Une personne qui est là à chaque que j’en ai besoin. Pourtant là, en face de moi, il y avait une personne dont la présence m’apaisait. C’est quelque chose de totalement différent qu’avec Haruka ou Nana. Je me rappel toutes ces fois où je lui tenait la main, me donnant une impression d’invincibilité. J’avais trouvé une personne qui me complétait. Cependant, comme je m’en doutais, elle avait répondu franchement à ma question. Et voilà. J’ai l’air malin. Je dois dire quoi moi maintenant? Je ne peux pas dire que ce n’est pas grave, que ça va aller, que tout s’arrangera. Une fois rentré dans ce milieu, il était très difficile d’en sortir ou même de s’en éloigner rien qu’un peu. Simplement… J’aimerais comprendre. Bien qu’elle me dise que je ne voulais pas connaitre son histoire, moi dans ma tête s’était tout l’inverse. J’en savais déjà trop pour pouvoir m’arrêter là. Je crois aussi qu’après la nouvelle je ne peux plus être surpris de rien. Quoi de plus surprenant que d’apprendre que la fille que l’on a aimé se met à tuer des gens et vendre des substances illicites? Et bien, rien. Le choc était si grand que maintenant je pense être prêt à encaisser tout le reste. «Et moi je suis sûr…» J’ai été obligé de m’interrompre au moment où j’ai aperçu ses larmes. «…Du contraire.» Non non non hep hep là! Pas les larmes! Je ne pourrais supporter de la voir aussi triste très longtemps. Mais finalement je ne pouvais plus tenir. C’en était trop. Pourtant j’ai essayé de ne pas le faire, de ne pas me précipité. Mais à cet instant, même avec la plus grande volonté du monde je n’aurais pas pu m’arrêter. Sans dire un mot je me suis rapproché d’elle. Je l’ai serré dans mes bras à ne plus vouloir la lâcher. Pas encore une fois. La dernière que j’ai relâcher mon étreinte, elle est rentré chez elle et s’est transformé en tueuse. Je ne referais pas cette erreur. Je pouvais sentir son cœur battre. Comme le mien, des battements rapide. J’ai placé une main sur son cou avant de collé mon front contre le sien, les yeux fermés. Voilà que maintenant j’allais l’embrasser. Je ne savais pas si j’en avais le droit mais ce n’était pas l’envie qui manquait. Je suis resté comme ça quelques secondes. Je voulais la garder près de moi… Rien qu’un instant. «Holly…» C’était le moment que j’avais choisi tenter d’apprendre son histoire. J’ai alors commencé à lui parler d’une voix douce et légèrement murmurer. «C’est moi… Naoki… Tu te souviens? Celui à qui tu peux tout raconter.» Je ne désirais qu’une chose. Non plusieurs en fait mais je devais avant tout interrompre ses larmes. C’était douloureux pour moi de la voir comme ça. Peut-être qu’elle avait juste besoin de quelqu’un à qui parler. Evacuer tous ses ressentit à une quelqu’un d’autre qu’un psychologue. Là, tout de suite, je pensais pouvoir être cette personne…

deden 
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyMer 14 Aoû - 12:28





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »



Jamais je n’aurais imaginé me retrouver un jour dans ce genre de situation. Incapable d’y voir clair dans mes sentiments. Ce sentiment que je ressentais, ce n’était pas la première fois qu’il m’avait choisi comme cible. Tout du moins, l’un de ses semblables m’avait déjà mené la vie dure. Je me souvenais encore de la façon dont mon coeur tambourinait dans ma poitrine le soir où j’avais retrouvé Ian. Sauf que je savais que je l’aimais, j’en étais sûre et certaine, après tout c’était pour me venger que j’étais à mon tour devenue tueuse à gages, malgré le fait qu’il me l’avait toujours interdit. Après avoir vu Jack tirer sur lui, j’avais vu ma vie s’écrouler. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’Edouard avait pris la place de son jumeau. Cet amour fraternel était semblable à l’amour passionnel que j’avais pour Ian. J’y pensais moins, mais Ian et moi, on avait dû ressentir une souffrance comparable. Ce soir là, j’avais vu ma vie s’écrouler, parce que ma vie, c’était Ian. Celui qui avait toujours les mots pour me rassurer, pour me faire oublier que j’avais plus ou moins un lien de parenté avec Hitler, chose que même si je n’avouais pas facilement je vivais difficilement. Celui pour qui j’avais décidé d’abandonner mes études de médecine, alors que j’étais une brillante élève. Je les avais reprises en février et avait obtenue avec succès mon année, mais... je n’avais plus le courage, enfin l’envie, de les continuer à la rentrée. «Et moi je suis sûr…» Sûr, vraiment ? Bien évidemment. On est toujours sûr de vouloir qu’on nous raconte ce qui nous cause tant de peine. Jusqu’à ce qu’on ait ce que l’on voulait. Lorsqu’on connaissait la vérité sur quelque chose qu’on souhaitait garder secret, on comprenait soudainement pourquoi est-ce que cela devait rester secret... «…Du contraire.» Mes larmes continuaient de couler. Pourquoi devais-je endurer tant de difficultés ? Etait-ce le prix à payer, la compensation pour avoir grandi dans le plus grand des conforts, avec des parents m’aimant, avec tant de facilités pour les études, pour toujours échapper à la police... et pour avoir passé six ans dans un tel bonheur ? Je ne le savais pas, je ne le savais plus... j’avais l’impression de ne pas être sentie aussi mal depuis longtemps. Soudain, je sentis Naoki se rapprocher de moi et me serrer fort dans ses bras. Fort, fort, fort. Encore plus que lorsque nous nous étions quittés. Sa main vint se placer sur mon cou et son front sur le mien. Sa présence me rassurait... Je n’avais pas le droit de penser ça. Je ne pouvais pas, je n’avais pas le droit, je n’étais pas libre et de toutes façons, je ne le voulais pas ! Je ne voulais pas retourner auprès de Naoki, je ne l’aimais plus, mon coeur appartenait à Ian Kazuka et non à Naoki Katsuragi... «Holly…C’est moi… Naoki… Tu te souviens? Celui à qui tu peux tout raconter.» Voilà que je perdais toute confiance en ce que j’avais pensé quelques secondes auparavant. Oui, je me souvenais... je me souvenais que je pouvais avoir confiance à Naoki. Et lui, qu’aurait-il fait à la place de Ian ? M’aurait-il lui aussi mentis, aurait-il attendu que l’on se retrouve par hasard pour m’avouer la vérité ? De... de toutes façons, la question ne se posait pas. Non seulement Naoki n’avait pas de frère jumeau, était d’après moi dans la légalité, et surtout il n’était pas Ian... pourquoi, après mon retour en France, ne m’avait-il pas téléphoné ? Ou même envoyé une lettre... Je comprenais bien que les appels à l’étranger étaient coûteux... « Je le sais... Tu veux vraiment le savoir, ce qu’il m’est arrivé ? D’accord. C’est ton choix. » Par où commencer ? Je n’en savais rien... les mots ne venaient pas. « A mes quatorze ans, j’ai rencontré quelqu’un. Il s’appelait Ian. On est tombé amoureux deux ans plus tard. Je n’aurais jamais cru pouvoir aimer autant quelqu’un. Il était dealer et tueur à gages, c’est comme ça que j’ai tourné de cette façon... à ma majorité, je l’ai épousé. Tout... tout allait bien. A mes vingt-deux ans, je suis tombée enceinte. En juillet de la même année, en deux mil dix, un de ses rivals, Jack, l’a tué. J’ai fait une fausse couche peu après et début août j’ai poursuivi Jack à New York et suis devenue tueuse à gages... Fin août de l’année dernière, j’ai retrouvé Ian... qui m’a appris que l’autre soir, Edouard avait insisté pour se rendre à sa place au rendez-vous que Jack lui avait donné. Moi aussi j’avais insisté pour y aller... Je te laisse imaginer que je l’ai regretté... » Je m’arrêtai un instant. Même aujourd’hui, alors que je sais que c’était Edouard qui s’est écroulé devant moi, je suis encore choquée... c’était un très bon ami, Edouard. Je me souvenais encore du goût de ses cookies... « Fin août, j’ai retrouvé Ian qui m’a appris que son frère jumeau l’avait supplié de prendre sa place. D’aller mourir à sa place... Je me suis emporté et suis partie, énervée au possible. Je ne voulais plus entendre parler de Ian et pour oublier d’avoir gâché toutes mes chances de revivre avec lui, j’ai commencé à prendre de la drogue. Au début de cette année, je me suis retrouvée chez lui... il m’avait retrouvée dehors totalement défoncée. Les choses s’étaient arrangées... et là, voulait que je te retrouve, que je me sens totalement perdue dans mes sentiments, alors que je sais que c’est Ian que j’aime !!! » J’éclatai en sanglots et serrai à mon tour Naoki dans mes bras, pleurant sur son épaule comme une idiote... ce que j’étais sûrement, après tout.



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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyMer 14 Aoû - 18:41

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

23h45, Le Bronx

J’avais vu juste. En ce moment j’étais devenu la personne en qui Holly pouvait avoir confiance. Je lui avais gentiment demandé de m’éclairer sur ses dix dernières années. Maintenant que je connais toute l’histoire je peux vous dire que ce n’est pas facile à avaler. Alors vous imaginez ce qu’elle a dû endurer pendant toutes ces années? Elle pensait avoir trouvé le bonheur à plusieurs reprise mais à chaque fois le destin en avait décidé autrement. Toutes ces fois où elle pensait être sortie de cet enfer, rien qu’un peu, le sort s’acharnait contre elle. On finirait même par croire que la vie ne voulait plus qu’elle soit heureuse. Qu’avait-elle fait pour mériter cela? Probablement rien. Mais ça, le destin lui, il s’en fichait. Le début de son histoire m’a un peu marqué. Le moment où elle à rencontré ce «Ian» c’était peu de temps après qu’elle soit rentré chez elle, en France. Soit peu de temps après qu’elle se soit éloigné de moi. Ca pour s’éloigner, elle s’est éloigné. Je comprend mieux pourquoi je n’ai jamais reçu de nouvelle ni rien du tout. Un autre avait pris ma place très rapidement pendant que moi, j’hésitais à lui téléphoner. Quelque part c’était de ma faute si l’amour que Billy me portait s’était tourné vers quelqu’un d’autre. Peut-être que si je l’avait appelé ne serait-ce qu’une fois, on serait resté en contact jusqu’à aujourd’hui. Seulement ça, on ne le saura jamais. Tout ce que je sais aujourd’hui c’est qu’elle était tombé dans une vie digne d’un film de Triade. Des gens assassiné par les hommes de la branche rivale, laissant sa bien aimé seule et dans la peur de voir son tour arriver. Heureusement, Holly était toujours de ce monde. Je l’ai retrouvé et j’en suis heureux. Que ce soit dans les circonstances actuelles ou dans n’importe quelle autres situations ce qui comptait c’était qu’à présent elle était dans mes bras. Nos parcours étaient devenues tellement différents. Pourtant je me rend compte que mes sentiments pour elle n’ont pas changé. Et je me demande même si le fait de me revoir ne la fait pas souffrir davantage. Elle avait trouvé quelqu’un qu’elle semblait grandement aimer et voilà que nos chemins se croisent à nouveau. Encore une fois, la vie ne la laissait pas tranquille. Cependant aujourd’hui, je fait partie des éléments qui viennent perturber la vie de Holly. En pensant à cela j’ai songé à la lâché. Ses lèvres étaient si proches. Il me suffisait d’un rien pour que j’y dépose un baiser. Mais non. Je ne pouvais pas. Et peut-être aussi que je ne devais pas le faire. Commençant alors à relâcher mon étreinte, je sentis les bras de Billy qui s’emparaient doucement de moi. Ressentant son besoin d’affection, je ne l’ai finalement pas laissé s’éloigner de moi. Je gardait les yeux fermé. L’entendre pleurer était déjà assez insupportable comme ça pour qu’en plus j’observe toute sa tristesse couler sur ses joues. Cette tristesse provoqué par une seule personne. Ian. Si j’ai bien compris tout ce qu’il c’est passé, les problèmes ont commencé depuis leur rencontre. Tomber amoureuse d’un dealeur qui se trouve être en plus un tueur ça ne pouvait rien apporter de bon. Ca semble si évident à dire comme ça mais ne dit-on pas que l’amour rend aveugle? L’amour rend également triste mais ça, le gens le disent moi et se contentent de voir des roses et des papillons partout. Holly, elle, elle voyait plutôt des feuilles mortes et des corbeaux. «Je ne comprend pas…» …Comment est-ce que tu peux encore aimer la personne qui a rempli ton cœur de tristesse et qui a fait de toi une tueuse? Je ne suis pas certain que ce soit le genre de question qu’elle veuille entendre. Pourtant lui mettre la vérité en face devant le museau lui ferait peut-être ouvrir les yeux. Elle se rendrait peut-être compte du problème que représente l’amour qu’elle ressent pour une telle personne. J’hésite. Si jamais je la met face à la réalité peut-être que son amour pour moi va se transformer en haine. Elle penserait sûrement que je n’ai pas le droit de parler ainsi de la personne qu’elle aime le plus en ce moment. Du moins c’est ce qu’elle pense. Ses derniers mots laissaient comprendre que quelque part en elle, elle m’aimait toujours. Si c’était le cas alors il y avait une chance pour qu’elle comprenne, sans me haïr par la suite, ce que je veux lui dire. Il est possible aussi qu’elle n’est jamais réfléchit à tous ça. Qu’elle n’est pas fait le lien entre le tournant de sa vie et Ian. Si quelqu’un devait le faire ça serait sans doute moi. Une personne qui avait encore une place dans son cœur. «Ecoute. Je vais te dire quelque chose qui ne te plaira peut-être pas… Non. Ca ne te plaira pas c’est sûr. Mais je veux que tu sache que je ne te juge pas. Tu as fais tes choix, qu’ils aient été bon ou mauvais. Le pire aurait été que quelqu’un d’autre fasse ces choix à ta place. J’aimerais juste que tu comprennes. La base de toute cette histoire, c’est Ian. Depuis que tu l’as rencontré, tu as tué des gens. En faisant ça, tu as rendu d’autres personnes triste. Il a fait de toi une tueuse. Tu  t’es drogué lorsque tu croyais l’avoir perdu et maintenant que tu est de nouveau avec lui, tu vends cette drogue?» J’avais peur d’aller trop loin. Peut-être aussi qu’elle savait déjà tout cela mais qu’elle faisait semblant de ne rien voir. «Le problème…» Est-ce que je dois vraiment le dire? Est-ce que j'en ai le droit? Est-ce que je ne risque pas de l’éloigner de moi pour toujours? «… C’est Ian. Ou plutôt, ce que tu fais pour rester avec lui.» Ce qui finalement reviens à dire la même chose. «Est-ce que tu es vraiment obligé de faire toute ces choses horribles pour qu’il t’acceptes?» Une attaque en plein cœur. Etais-je obligé d’en arriver jusque là? C’est possible. En fait je l’avoue. C’est insupportable pour moi de savoir qu’Holly est amoureuse de quelqu’un qui détruit sa vie. «Tu pourrais aussi… Rester avec moi et recommencer à sourire tu ne crois pas?» Elle était déjà perturbé au moment où elle m’a vu. Maintenant son cœur doit faire des vrilles. Tout ce que je veux c’est qu’elle soit heureuse. Mon grand-père disait que la vie de tout être humain définissait un cercle. Ce cercle ne serait jamais complet s’il était dépourvu d’un centre. Je veux qu’elle soit heureuse. Je veux qu’elle soit mon centre…

deden 
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyJeu 15 Aoû - 18:24





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »



Je venais de tout lui dire. Tout. Peut être devrais-je me sentir mieux, plus légère... oui, il me semblait que ça aurait dû être ça. Mais non, j’avais comme une ’impression de culpabilité. Je n’avais pas à lui raconter ainsi toute ma vie privée... Pourquoi l’avais-je fait, d’ailleurs ? Parce que... parce que je me sentais bien avec lui, à ses côtés, dans ses bras, même si je considérais ne pas avoir le droit de le penser. Mais c’était pure réalité, qu’est-ce que je racontais ? Ce n’était pas moi, qui pensais ne pas avoir le droit. C’était un simple fait. Pure réalité. C’était la vie. «Je ne comprend pas…» Quoi ? Pourtant je lui avais tout dit... je ne pouvais pas lui donner davantage de détails pour l’aider à comprendre ce que je lui disais. J’avais tout dit... mais parfois les mots ne sont pas suffisants pour comprendre dix années... on ne peut pas mettre dix ans sur table comme on étale ses lettres au scrabble, comme chantait Patrick Bruel... Pendant une décennie, on en vit des choses, et on en ressent. Mes mots, aussi nombreux pouvaient-ils être, ne pouvaient traduire correctement les émotions... «Ecoute. Je vais te dire quelque chose qui ne te plaira peut-être pas… Non. Ca ne te plaira pas c’est sûr. Mais je veux que tu sache que je ne te juge pas. Tu as fais tes choix, qu’ils aient été bon ou mauvais. Le pire aurait été que quelqu’un d’autre fasse ces choix à ta place. J’aimerais juste que tu comprennes. La base de toute cette histoire, c’est Ian. Depuis que tu l’as rencontré, tu as tué des gens. En faisant ça, tu as rendu d’autres personnes triste. Il a fait de toi une tueuse. Tu t’es drogué lorsque tu croyais l’avoir perdu et maintenant que tu est de nouveau avec lui, tu vends cette drogue?Le problème… C’est Ian. Ou plutôt, ce que tu fais pour rester avec lui. Est-ce que tu es vraiment obligé de faire toute ces choses horribles pour qu’il t’acceptes? Tu pourrais aussi… Rester avec moi et recommencer à sourire tu ne crois pas?» Co...comment pouvait-il oser me dire ça ? Que savait-il de Ian ? Rien ! Il s’imaginait que Ian avait fait tout ça par simple plaisir de me voir dans cet état ? Choquée, je m’arrêtai de pleurer sur le coup et repoussai Naoki. Car par-dessus le marché, il croyait que j’allais rester avec lui et quitter Ian lâchement, comme il l’avait d’une certaine façon fait avec moi ? Je me souvenais encore des paroles de Ian, ce matin de janvier. Ce matin où il m’avait avoué que sans moi il n’était rien, qu’il avait même essayé de se tuer. Qu’il croyait qu’il ne savait rein faire d’autre que de rendre les gens tristes. Ce matin où pour la première fois de ma vie, je l’avais vu pleurer. Pleurer à cause de moi, de mes mensonges. La vérité, c’était que c’était moi qui rendait les gens malheureux. Après tout, n’était-ce pas ce que Naoki venait de me dire ? « Baka ! Baka !! Baka !!! » Je criai, si fort que ça ne m’aurait pas étonné qu’un habitant du quartier vienne me dire de la fermer. Baka. C’était l’un des seuls mots que je connaissais de japonais. C’était Edouard qui me l’avait appris. En repensant à lui, les larmes remontèrent mais je réussis malgré tout à les stopper. « C’est moi qui avais insisté pour dealer ! Il m’a toujours éloignée autant que possible de tout ça ! C’est pas lui qu’il faut accuser ! Il s’en voulait tellement de m’avoir mentis que... Et puis ça ne te regarde pas !! Si tu ne peux pas comprendre ça, ça prouve juste que tu n’as jamais connu l’amour ! » Je réalisai trop tard ce que je venais de dire. Je posai aussitôt ma main sur ma bouche, choquée par mes paroles. Je le savais, qu’il m’avait aimé, et s’il m’avait proposé de rester avec lui c’était qu’il m’aimait encore... Pourquoi ? Pourquoi est-ce que les mots sortaient tout seuls de cette façon ce soir ? D’habitude, n’étais-je pas plus intelligente ? Non, d’habitude, je montrais que j’étais devenue sans scrupules, que je n’avais rien à faire de faire souffrir les gens. Mis à part avec Ian. Même April, je me fichais de la vexer. De toutes façons, elle était toujours souriante et enjouée... Peut être jouait-elle la comédie comme je m’efforçai de le faire, mais j’en doutais fortement. Alors...pourquoi regrettai-je mes paroles ? C’était de la méchanceté gratuite, car Naoki n’avait pas tort...



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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyVen 23 Aoû - 14:43

billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. Noaki_10

23h51, Le Bronx

Je savais bien que je ne devais pas dire cela. Mais je l’ai fais quand même en sachant ce que ressentais Billy. Peut-être que finalement j’étais la pire des personnes sur cette planète. Je l’aimais et pourtant mes paroles ne cessaient de la blesser, de la blâmer. Pourquoi est-ce que ça avait prit cette tournure? On ne pouvait simplement se revoir, s’enlacer, s’embrasser et être heureux à nouveau? Non. Ca sera bien trop facile. Moi je préférais dire que tout ce qui était arrivé dans la vie de Holly était en quelque sorte de sa faute et que tous les choix qu’elle avait fait jusqu’à présent étaient les mauvais. Quoi de mieux pour retrouver l’amour que de dire à la personne que l’on aime que tout ce qu’elle fait est mal? Ce qui est sûr c’est que si nos places étaient inversé, je réagirais sans doute comme elle. La traité d’imbécile et me dire qu’elle ne saura jamais ce que j’ai ressenti ces dernières années. C’est ce que j’aimerais pourtant faire. Lui dire que je comprends et tout allait s’arranger. Seulement, ça ne marche qu’à la télévision ça. Nous on avait choisi de «s’engueuler» pour nos retrouvailles. Je ne crois pas que ce soit la meilleure option mais je me console en me disant que cela ne pourrait qu’aller qu’en s’améliorant par la suite. On démarre avec des échanges de phrases plus ou moins plaisantes et on termine enlacé en train de se dire «je t’aime». Je vous avouerais que je préfère ça plutôt que l’inverse. Je me souviens combien je l’ai aimé et je ne veux pas la perdre une seconde fois. Surtout que je voudrais lui dire que mon amour pour elle est toujours présent. Si elle savait le bonheur que ma procuré la vue de son visage, le bien être dans lequel j’étais lorsqu’elle était dans mes bras il y a quelques instants. Si seulement elle savait cela. Mais au lieu de ça je n’ai fait que critiquer sa vie. On va dire que j’ai loupé une bonne occasion de me taire cette fois-ci. D’ailleurs j’ai compris rapidement mon erreur. Elle me criais dessus en me traitant d’idiot, ce que j’étais certainement en réalité. Une personne insupportable qui est convaincu d’être quelqu’un de bien. Mais la voir crier ainsi… C’était la première fois qu’elle s’énervait contre moi et qu’elle en vienne à m’insulter. Cependant, je l’avais mérité. Moi qui avait ouvert ma bouche pour dire des choses sans connaitre l’histoire entière. Je rejetais la faute sur ce garçon, prétendant qu’il avait forcé Holly à faire tout cela. Et pourtant… Elle avait décidé de vivre ainsi de son propre chef. Une nouvelle très surprenante je dois dire. Mais pas plus surprenante que ses derniers mots. Elle me jetais au visage des paroles déplaisante. Horrible. Que je ne pensait pas entendre d’elle un jour à propos de moi. Ca m’a blessé je ne vous ment pas. Pourquoi disait-elle de telles choses? Est-ce que c’est l’impression que je lui ai donné à l’époque? Est-ce de cette façon qu’elle m’a toujours vu? Je n’ai pas pour habitude de pleurer à la moindre émotion pourtant, cette nuit, mes larmes commençait lentement à glisser sur mes joues. Réussissant finalement à parler, je ne croyais pas les mots qui avaient atteints mon ouï. «Alors… C’est ce que tu penses?» J’ai essuyé rapidement mes larmes avec la manche de ma chemise. La seule chose qui me préoccupait en ce moment ce n’était pas le fait qu’elle est choisi cette voie pour vivre non, c’était qu’elle me dise que je n’avais jamais aimé. Il y avait également des choses que je ne comprenais absolument pas. Pourquoi avait-elle voulu devenir une tueuse? Qu’est-ce qui pouvait bien la motiver à vouloir semer la mort? Mais cette fois-ci, j’ai gardé mes questions pour moi. En voyant les dégâts que j’ai causé tout à l’heure je ne voulais pas en rajouter. Mais il arrivera un moment où je voudrais et devrais le savoir. En attendant, je faisais et je disais des choses que je ne voulais pas. Vraiment pas. Prenant une inspiration et un léger sourire décoré de larmes je m’apprêtais à faire tout ce que mon corps et mon esprit refusaient d’effectuer. J’ai commencé à faire un pas, puis deux en arrière. Sans m’en rendre compte, j’étais lentement en train de partir. «T’as raison. Tu es sans doute mieux sans un type comme moi qui prend de la place inutilement dans ta vie.» J’ai arrêté ma marche arrière avant de reprendre la parole… «Au revoir… Holly.» … Puis de me retourner complètement. Pourquoi faire ça? Moi qui ne voulais plus qu’elle s’éloigne. Voilà que c’était moi qui partais. D’un pas lent et des larmes qui redoublaient d’effort. Je ne trouvais même pas la force de me retourner et de lui faire face comme je le devrais. J’avais «choisi?» de partir en la laissant là, seule dans la nuit avec le cœur brisé. Je m’inquiétais bien plus pour elle que pour moi. Je me suis également rendu compte que mes sentiments pour elle étaient inarrêtables…

deden
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MessageSujet: Re: billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. billy&naoki ๑ lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. EmptyVen 30 Aoû - 19:36





« Billy & Naoki »

« Lorsque l’heure de retrouver de vieilles connaissances vient, parfois, mieux vaudrait s’y être préparé. »



Choquée. J’étais totalement choquée par ce que je venais de dire. C’était sortit tout seul de ma bouche. Lorsque j’entrevis des larmes couler sur les joues de Naoki, aussitôt j’en sentis se remettre à couler sur les miennes. «Alors… C’est ce que tu penses?» Pourquoi faisais-je toujours pleurer à un moment ou à un autre les hommes que j’aimais ? Peut être devrai-je me tourner vers les femmes, peut être que j’arrêterais de faire souffrir les personnes que j’aimais, ainsi. Non… qu’est-ce que que ça pourrait changer ? Rien… mince, j’en avais assez. Je ferais sûrement mieux d’en finir, ainsi tout le monde serait content. Erreur. Ça n’arrangerait personne, en réalité, au contraire. Mis à part les gens qui louchaient sur ma place dans la mafia. Mais ça rendrait triste un plus grand nombre de gens… Mes parents, mes grands-parents, mes tantes et oncles, mes cousins et cousines français, allemands, autrichiens et coréens. April, qui par moment était comme la petite soeur que je n’avais jamais eue. Allison, mon ancienne collègue et Ivy, ma meilleure amie d’enfance bien que je n’avais pas eu de nouvelles d’elle depuis de longues années. Ma belle-famille. Ian, bien sûr, surtout lui. S’il avait tant souffert d’être loin de moi, alors si je n’étais plus de ce monde… Il connaîtrait la même souffrance que j’ai vécu incessamment durant un peu plus de deux ans, et ça, je ne le lui souhaitais pas. Je ne le souhaitais à personne, pas même à Jack… cette souffrance était la pire qui soit. Ça te gâchait la vie, te donnait envie de passer tes journées à pleurer la mort de la personne aimée même deux ans après, ça me paraissait impossible de s’en sortir… non, même à mon pire ennemi, je ne souhaitais pas une telle chose. Je ne souhaitais jamais la mort… chose pouvant paraître paradoxale puisque tuer, c’était devenu mon gagne-pain. Quelques instants après sa question à laquelle je n’avais même pas pris la peine de réponse par manque d’envie et parce que je considérais que la réponse était évidente, il commença à reculer. «T’as raison. Tu es sans doute mieux sans un type comme moi qui prend de la place inutilement dans ta vie.» Il s’arrêta un instant. J’avais envie de lui hurler que oui, il avait raison, qu’il prenait inutilement de la place dans ma vie, de dégager, de ne plus jamais venir me voir mais les mots n’arrivaient pas à sortir cette fois. «Au revoir… Holly.» Il se retourna pour de bon et partit à pas lents. Je ne savais dire ce que je ressentais… j’étais totalement perdue. Je me sentais complètement paumée, en effet. J’arrivai à ne plus savoir si ce que je ressentais était de la colère, de l’amour, ou de la haine. Une chose sûre, c’était que je ne supportais pas les termes en lesquels il avait parlé de Ian. « C’est ça, c’est ça ! Bye bye, sayonara, au revoir, tschüss, à jamais et ne viens pas m’emmerder !! !» Voilà que je devenais malpolie par dessus le marché, moi qui n’utilisait que très rarement des mots vulgaires… Je n’attendis pas qu’il soit complètement partit pour me mettre à courir; Lorsque je le dépassai, je sentis mes larmes couler sans que je ne puisse les arrêter. Je continuai de courir, sans savoir où j’allais. Après bien dix minutes de course à un rythme intenable, je finis par m’écrouler sur le trottoir, à bout de souffle et n’en pouvant mentalement plus. J’étais à bout, à bout, et ce à cause de cette chose si futile qu’était l’amour. Pourquoi avais-je accepté de me rendre à cet “entretien d’embauche” qu’Ivy m’avait trouvé ? Sans ça, je n’aurais jamais connu Ian, j’aurais été libre de vivre avec Naoki si je l’avais voulu… mais sans Ian et tout ce que notre rencontre a impliqué, je ne me serais pas retrouvée à New York dans ces conditions et je n’aurais sûrement jamais retrouvé Naoki… Mon Dieu, pourquoi ma vie est si compliquée ? Je me laissai tomber sur le côté. J’étais mal, tellement mal...



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