Vin s'était arrêté au magasin un moment et il s'était perdu dans les rayons. Pour dire la vérité, il avait voulu offrir un cadeau à Serena, ça partait d'une bonne intention, sauf qu'il n'était vraiment pas certain que se soit la chose à faire... enfin, honnêtement, qui aimerait recevoir un présent pour "fêter" son divorce ? Du coup, il avait tenté de repartir... mais il ne pouvait tout de même pas y aller les mains vides, non ? Tiraillé, il finit par se rabattre sur une bouteille de vin et il alla chercher de la glace. C'était sans doute cliché mais ce n'est pas comme s'il savait comment réagir dans ce genre de situation, il ne l'avait jamais fait avant. Il savait qu'il devait apporter son soutient à sa meilleure amie, c'était normal, c'était son rôle, mais il ne savait pas exactement quoi dire ou quoi faire. En passant de rayons en rayons, il tomba sur le rayon des bébés... un sourire éclaira un instant son visage, il avait... hâte de voir son bébé. Il avait hâte d'avoir son bébé avec Azula, après, il était sûr que ça n'arrangerait pas tout, mais il restait persuadé que l'enfant allait les réconcilier, il gardait espoir, il voulait espérer que son enfant grandirait dans un foyer uni, comme lui, il voulait offrir à son enfant tout ce qu'il n'avait pas eu lui-même et il voulait qu'Azula soit heureuse vec lui, alors il était prêt à mettre tous ses doutes de côtés, parce qu'ils allaient avoir un bébé, c'était forcément que les chosent allaient mieux aller, non ? Il sortit de ses pensées, c'était égoïste, Serena avait besoin de lui ! Il se dépêcha donc d'aller à la caisse pour payer rapidement ce qu'il avait pris.

Il arriva donc à l'adresse du nouvel appartement de la blonde légèrement tendu, il inspira un grand coup et se dirigea vers le bâtiment, chercha le nom de son amie et appuya au bon numéro de l'interphone, il observa les lieux d'un regard calculateur, il savait que Serena avait fait son choix dans la précipitation, mais il restait un entrepreneur ! Elle aurait pu lui demander conseil et il lui aurait trouvé un meilleur lieu, il en était persuadé. Quand il entendit la voix de Serena à travers l'interphone, il eut un petit sourire avant de se râcler la gorge pour parler. « Est-ce que madame a commandé son meilleur ami à la rescousse ? Parce que c'est votre jour de chance, il est arrivé juste pour vous ! » annonça-t-il alors sur un ton léger. « Tu m'ouvres mon coeur ? » demanda-t-il plus délicatement, la voix plus douce à son encontre. Il ne savait pas comment il allait la retrouver... mais elle pouvait même être sans dessus dessous... il était là pour elle et il n'allait pas partir, jamais, depuis qu'il était tout gamin il avait toujours voulu que Serena reste dans sa vie. Cela n'allait certainement pas changer. Ni aujourd'hui ni jamais en fait.

Vin n'avait jamais été le genre d'homme tranquille ou paisible, depuis qu'il était enfant, il n'avait jamais tenu en place, il s'était toujours mêlé des choses qui ne le regardaient pas, il avait toujours eu le besoin intime de bouger, d'être occupé, son père était d'ailleurs très dur avec lui, il l'élevait d'une main de fer afin qu'il ne fasse pas n'importe quoi. Des gens pourraient dire qu'il avait été violent avec Vin, pour l'italien, c'était son père et il l'aimait malgré tout. Il ne voulait pas pourrir les peu de souvenirs qu'il lui restait de ses parents biologique... mais il comprenait aussi, au vu de l'enfant qu'il avait été... mais dans le fond, il n'avait jamais fondamentalement changé, à peine âgé de 11 ans, il s'était arrangé avec son oncle pour monter sur les chantiers de constructions, il passait d'un service à l'autre afin d'apprendre un maximum su les bâtiments sans jamais risquer de s'ennuyer. Le boulot avait toujours su l'occuper pleinement, plus que l'école en tout cas vu ses piètres résultat... mais c'était ça qui lui avait permis de se rapprocher de Serena au début, donc il ne pourrait jamais le regretter. Il était du genre nul quand il s'agissait d'être derrière un bureau, mais il était excellent comme entrepreneur à bosser sur des grands chantiers, à diriger des hommes qu'il connaissait pour la plupart depuis qu'il était gosse. Il voyait le monde qui l'entourait comme... un chantier de construction, les relations humaines devaient se construire sur des bases solides, c'était comme ça qu'il voyait sa vie... et il aimait s'imaginer comme une sorte de pillier dans la vie des gens, quelqu'un de solide et droit, sur qui on pouvait compter en cas de coup dur. Et c'était pour ça qu'il avait le besoin d'être auprès de Serena maintenant, lui offrir un peu d'équilibre dont elle manquait... et aussi s'assurer qu'elle ne partirait pas elle ne savait où... elle l'avait évoqué l'air de rien, mais les paroles de la blonde avaient fait leur chemin dans l'esprit de l'italien...

Il fut donc ravi de la voir et elle l'accueillit d'un petit sourire auquel il répondit aussi tôt, elle semblait... il ne savait pas dire, elle restait malgré tout une Serena digne et c'était tout ce qui comptait aux yeux de l'italien. « L’homme de la situation ! Je suis tellement heureuse de te voir, tu n’imagines même pas à quel point cela me fait plaisir. » elle s'approcha de lui et lui fit finalement une accolade à laquelle il répondit aussi tôt, il était italien après tout, le tactile dans les relations était primordial pour lui. Il lui frotta tendrement le dos quelques secondes. « Moi aussi, j'aurais voulu être là plus tôt pour toi... » mais il ne pouvait pas vraiment être désolé, il était occupé auprès d'Azula, elle lui avait fait très peur, et puis... il eut un petit sourire en ayant une pensée pour l'enfant, son enfant. « Excellente initiative Monsieur Ubaldeschi, vous savez toujours deviner ce qui me fait envie. Bienvenue dans mon nouveau royaume ! » il fit une petite courbette un peu trop protocolaire pour jouer le jeu. « N'oublie pas la glace, la glace est un plus ! Et je suis ravi de savoir lire en toi comme dans un livre ouvert, ça a demandé quelques années de pratique cela dit » ajouta le brun, l'oeil pétillant de malice. Il finit par rentrer dans l'appartement de la blonde et il l'observa rapidement. « Comment vas-tu depuis la dernière fois ?» il leva alors la main et plissa le regard. « 30 secondes, j'analyse, tu sais, quand ton meilleur ami est entrepreneur, tu as tout à fait le droit d'aller lui demander conseil pour un nouvel appartement ! J'aurais pu te faire des prix en plus sur des lieux vraiment pas mal ! » grogna l'italien avant de déposer le vin sur la table et de mettre naturellement la glace dans le congélateur. « Enfin, visiblement tu as su te débrouiller. » il se passa la main dans les cheveux, c'était assez embêtant, si elle avait fait un choix pitoyable, il aurait u lui souligner à quel point il était indispensable à sa vie, là, il devait juste constater qu'elle se débrouillait très bien sans lui... et c'était un peu frustrant pour lui, surtout qu'il était persuadé que sans les conseils avisés de Serena il serait perpétuellement perdu sur un tas de choses. « Je vais bien pour ma part... mais la vrai question se dirige vers toi très chère. Et je ne veux pas que tu pleures pour moi, enfin, sauf si tu en ressens le besoin mais... sois juste honnête, tu sais que s'il y a une personne avec qui tu peux être toi c'est moi, je ne te jugerais pas, je peux être une oreille attentive pour toi... parce que bon, les conseils c'est pas non plus mon fort... » avoua-t-il gauchement, le fait d'être intenable le rendait aussi beaucoup plus direct que la plupart des gens... il ne tournait pas autour du pot ou des problèmes d'ordinaire, exception faite d'Azula, mais c'était sans doute la peur de la perdre qui le paralysait légèrement...

Pour dire la vérité, Vin boudait un peu mais il savait que ce n'était pas approprié de le montrer, surtout avec tout ce que traversait sa meilleure amie en ce moment, enfin, il était content qu'elle se soit débrouillée toute seule, ça prouvait encore une fois qu'elle était responsable et indépendante, mais d'un autre côté, elle aurait pu l'appeler, il aurait été là pour elle, il aurait pu lui obtenir des prix, n'importe quoi, pour elle, il aurait remué ciel et terre, surtout en ce moment, tout ce qu'il cherchait c'était son confort et s'il pouvait l'apporter d'un quelconque moyen et bien il le ferait sans soucis. Pour faire taire ses remarques, elle l'embrassa sur la joue et il se laissa faire, trop heureux de son affection, il était toujours content de voir que Serena n'avait pas totalement changée, elle était admirable, la plus admirable à ses yeux. « Mon cœur, le but initial n’était pas de bénéficier de l’affaire du siècle mais bel et bien de me reloger au plus vite. Je voulais juste partir de chez « nous » afin de pouvoir reconstruire ma vie lentement. J’ai sauté sur la première occasion et dans le fond, je ne suis pas mécontente de mon choix. Je l’aime bien cet appartement, il me correspond.» évidemment, il n'avait même pas eu besoin d'être clair pour être compris rapidement, il regarda Serena d'un air coupable avant de se rapprocher d'elle pour l'embrasser sur la joue à son tour avant de la câliner quelques secondes, il soupira alors et observa l'appartement. « Il te va bien, mais uniquement parce que tu as su y ajouter ta petite touche personnelle. J'imagine que c'est pour ça que je m'y sens bien » finit-il par répondre avec un petit sourire doux accroché aux lèvres. Et ce n'était pas le genre de sourire qu'il distribuait à tout bout de champ, il était très sérieux, quand il souriait, c'était dans des buts de ventes la plupart du temps donc ça dépassait rarement des sourires à but professionnel... mais avec Serena il n'avait jamais été question de ça, il avait toujours eu le sentiment qu'il pouvait se livrer à la blonde, ils étaient amis depuis si longtemps en même temps.

Ensuite, la blonde utilisa la diversion, elle préféra juste retourner les choses, elle n'avait jamais vraiment aimée être le centre d'attention et quand on faisait attention, on se rendait compte qu'elle faisait toujours en sorte de tourner les discussions dès qu'elle en avait l'occasion afin de les éloigner des sujets fâcheux, mais Vin qui connaissait sa technique avait appris à passer outre, il répondit néanmoins à sa question avant de revenir sur elle. En toute honnêteté, il allait très bien, du coup, il n'avait pas le besoin de s'inquiéter pour sa petite personne. « Je vais bien. » finit par dire Serena avant de sourire. Il répondit automatiquement à son sourire sans pour autant la quitter du regard, il savait qu'on pouvait avancer des phrases sans en penser le moindre mot, en général, il se fiait aux yeux, ils parlaient souvent bien plus que les mots eux-mêmes « J’ai connu des jours meilleurs, c’est certain mais ça va.  J’ai juste du mal à … enfin tu sais … toutes ces petites habitudes qui me rappellent sa présence. » il sentit sa tête baissée légèrement, oui, il comprenait ça parfaitement... il se passa la main dans sa nuque. « Je comprends. Je ne peux pas te dire que ça va aller du jour au lendemain, mais il faut laisser le temps agir... » quand il s'était séparé de Kristin, son autre relation la plus longue avant Azula, il avait connu tout ça aussi, les gestes du quotidien à deux se faisaient automatiquement, et quand l'autre n'était plus là on se rendait compte de ça et c'était un peu... douloureux, l'absence de l'autre n'était que plus accrue à la fin. « Il me manque mais j’ai pris la bonne décision.» il s'approcha d'elle et il l'embrassa tendrement sur le front avec toute l'affection du monde. « Tu prends toujours les bonnes décisions. » finit-il par dire calmement, cela dit, il préféra s'abstenir d'ajouter qu'elle devait juste s'y tenir. Serena s'esquiva finalement vers la cuisine et revint avec deux coupes de vin, l'italien sourit avant de tendre la bouteille à la blonde pour qu'elle l'ouvre, il ne se promenait pas encore avec un sommelier sur lui et il ne connaissait pas le nouvel appartement de Serena pour aller chercher l'objet. « Comment va ton exquise petite amie ? La prochaine fois, tu pourrais peut-être lui proposer de venir. Ca me ferait vraiment plaisir qu’on passe un moment à trois. » Vin eut un petit sourire avant de pointer la bouteille de Vin de la tête. « Ce n'est pas que l'idée me déplaît, mais elle sera frustrée de ne pas pouvoir boire avec nous tu sais... Azula est enceinte » souffla faiblement l'italien. Oui, il en était très heureux, mais il avait aussi conscience que pour Azula, c'était un peu plus compliqué, elle s'annonçait enceinte depuis quelques mois... et si on n'avait rien vu jusqu'à présent, c'était uniquement parce que sa petite-amie avait fait un déni de grossesse... du coup, l'assumer était quelque chose qui passait encore mal, mais Vin était patient et au petit soin pour la jeune femme, puis elle réalisait son rêve d'orphelin : avoir une famille un jour était tout ce qu'il avait voulu depuis la disparition tragique de ses parents.

L'italien était vraiment ravi de retrouver Serena, malgré les épreuves, elle ne changeait pas fondamentalement et cela le rassurait, elle avait toujours été forte, mais il n'avait pas réalisé à quel point encore. Vin eut un petit sourire en coin en réalisant qu'il ne s'entourait que de femmes de caractères, de ce fait, il devait être un pilier encore plus stable pour elles toutes. Toutefois, le brun nota avec un sentiment confus que Serena avait parfaitement su se trouver un appartement qui lui convenait, il était vraiment taraudé à ce moment-là, entre la fierté mais aussi une certaine crainte de ne pas être indispensable pour elle... et il se rappela alors des propos de la jeune femme : son envie de partir sans se retourner... et là, ça le faisait réaliser à quel point elle serait capable de le faire et réussir son coup de maître... mais la vérité était qu'il avait besoin d'elle dans sa vie, dans son quotidien.

Cela dit, le sujet devint plus épineux lorsqu'ils touchèrent à la vie de Serena, Vin n'insista pas, il lui posait des questions, lui laissant la possibilité de livrer ce qu'elle voulait, il n’insista pas, la laissant parler comme elle le voulait, cependant, il sentit qu'elle ne voulait vraiment pas se livrer et préféra nettement changer de sujet. A la base, Vin avait hésité à dire ce qu'il se passait pour lui, il n'avait pas vraiment eu envie de ramener sa vie comme ça au milieu du plateau, mais Serena était sa meilleure amie, il ne lui avait jamais rien caché et il n'avait vraiment pas envie de commencer aujourd'hui. C'est pour ça qu'il lui avoua qu'Azula était enceinte et la réaction de la blonde fut... spéciale, Vin l'observa quelques secondes, la laissant enregistrer la nouvelle. « Whaou … c’est … génial.» finit-elle par dire avec un sourire légèrement crispé, elle ne dut pas s'en rendre compte, Vin sentait que quelque chose se passait dans l'esprit de la blonde et en cet instant, il aurait aimé savoir lire dans ses pensées. « Toutes mes félicitations, c’est vraiment merveilleux.» finit par rajouter la jeune femme avant de le serrer dans les bras cette fois-ci. Il se laissa câliner sans broncher et il la serra tendrement à son tour contre lui. Il avait le sentiment qu'elle avait besoin du câlin autant que lui dans le fond. « Bien, nous avons donc une bonne raison de trinquer ce soir ! Je suis certaine que vous serez des parents formidables, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Depuis quand est-elle enceinte ? Tu sais déjà si ce sera une fille ou un garçon ? Oh et … si vous avez besoin d’une baby sitter, vous pourrez toujours compter sur tata Serena, bien évidemment !» Vin se gratta la tempe avant de grimacer légèrement. « Tout va vraiment très vite, ça me fait un peu peur... » avoua alors Vin, pas l'enfant, juste... être "père" c'était... il le voulait, il en avait vraiment envie, mais il avait peur de ne pas être suffisamment à la hauteur, le foyer qu'il formait avec Azula n'était pas le meilleur à l'heure actuelle en plus, mais il voulait faire des efforts, parce qu'il l'aimait, et parce qu'il désirait qu'elle reste dans sa vie pour être la mère de tous ses enfants. « Du coup, je ne sais même pas dire si c'est moi ou l'enfant qui aura le plus besoin de "tata" Serena » avoua-t-il sur un ton un peu plus léger.

Vin avait peur, il ne l'avouait pas toujours et pas à tout le monde, mais il connaissait Serena depuis tant d'années qu'il pouvait lui admettre à elle qu'il avait aussi des craintes. Être père ce n'était pas quelque chose d'inné, ça s'apprenait sur le tas, il remerciait son oncle d'avoir su lui donner une image paternelle dans sa vie... mais il savait aussi que ce n'était pas non plus le lien qu'il avait eu avec son propre père... enfin, il en avait un vague souvenir, mais il se souvenait leur complicité, son père était autoritaire, il attendait un comportement irréprochable de son fils... mais même s'il était dur, il était aussi juste, son père avait vite compris qu'il n'était pas fait pour les études, mais à la place de le dégoûter de la chose, il lui avait appris à utiliser ses mains, il l'emmenait sur des chantiers, il lui avait expliqué que l'intelligence n'était pas que cérébrale, qu'un homme qui savait utiliser des outils pouvaient être intelligent aussi... il le remercierait toujours pour ça, pour lui avoir donné le goût d'aller dans sa passion de la construction et du bâtiment. Mais il ne savait pas s'il aurait les capacités d'être un père ainsi, enfin, le souvenir de son père s'estompait et il était son exemple alors... oui, il était tout simplement terrifié. « J’imagine que c’est tout à fait normal d’éprouver une certaine forme d’appréhension face à l’arrivée imminente d’un nouveau-né. Mais Azula et toi êtes prêts pour ça, j’en suis certaine. Puis te connaissant, je sais que tu seras un papa formidable. Je l’ai toujours su. » Vin l'observa avec un petit sourire. « Tu es plus confiante que moi là-dessus » avoua-t-il alors, mais ça faisait chaud au coeur d'avoir le soutien de la blonde, il était très important pour l'italien, il avait besoin d'elle dans cette nouvelle aventure, il savait qu'elle aurait un regard critique là-dessus et qu'elle le soutiendrait toujours. Elle finit par se servir un verre de vin et l'italien fit de même. « Trinquons à ce futur bébé et à ses deux merveilleux parents. » il trinqua pour son enfant avec grand plaisir, ça lui allait bien ça de fêter son futur enfant. Serena finit par lui attraper la main pour le diriger vers le divan, il arqua un sourcil, il la connaissait tellement, il sentait qu'il allait avoir le droit à quelques questions. « C’est marrant … j’ai toujours pensé que je serai la première à avoir des enfants. En tout cas, ça paraissait logique. En réalité, tu construis une vie merveilleuse pendant que la mienne part en vrille. Remarque, ça équilibre les choses au moins.» Vin perdit son sourire et il serra la main de la blonde dans la sienne, il voulait faire preuve de compassion, il comprenait que ce n'était pas facile pour elle. « Tu auras tes enfants aussi, et tu deviendras une super maman, je n'ai jamais eu aucun doute là-dessus... et ta vie est compliquée en ce moment, mais tu vas retomber sur tes pattes, et crois-moi bien que tu vas retrouver quelqu'un de bien qui partagera tes besoins et tes envies Serena. Gosh, je devrais un maximum profiter de toi, car je pense que d'ici peu, tu auras une liste de prétendants qui te réclameront à corps et à cri et tu n'auras plus le temps pour ton vieil ami que je suis » soupira-t-il dramatiquement avant d'observer Serena de son regard bleuté. Il se pencha soudainement vers elle pour l'embrasser longuement sur le front, il tenait tellement à elle... il espérait qu'elle le savait ça, même s'il était un peu maladroit pour le montrer... « En tout cas, j’espère qu’Azula et toi seraient extrêmement pris par vos travails respectifs…» Vin éclata de rire de bon coeur. Il finit par reprendre une mine plus sérieuse et il plissa exagérément les yeux. « Est-ce que t'as envie que l'enfant te préfère toi à nous, pauvres parents travailleurs ? » il finit par faire un clin d'oeil complice à la blonde. « Ok, si tu veux, je préfère te confier mon enfant plutôt que de le mettre dans une crèche, enfin, quand tu auras le temps, tu mènes aussi une vie active après tout. » lui rappela alors doucement Vin, enfin, il comprenait que ça devait être un peu compliqué le boulot... elle bossait toujours avec Vitaly après tout, et ça ne devait pas être facile. Il passa alors sa main dans les cheveux de la blonde pour la caresser avec tendresse. « ça va au boulot toi ? » finit-il par demander de façon prudente, il ne voulait pas non plus la brusquer.