Récemment, Neven avait retrouvé son fils et rien ne le rendait plus heureux. En toute honnêteté, il n’avait pas toujours été très à l’aise avec son rôle de père, il craignait de ne pas être à la hauteur du souvenir de son fils, mais finalement, il s’avérait être plutôt doué. Peut-être parce qu’il savait que rien ne pouvait défaire les liens du sang. Neven était un père protecteur, attentionné et qui se sentait investir d’une mission ; faire oublier à son fils ses années d’absence (involontaires). Certes, il ne se souvenait pas vraiment de l’époque où il était Lucas Baker, agent du MI-6 et fiancé de Jamie Mayfair, mais rien ne l’empêchait de construire de nouveaux souvenirs avec son fils. Depuis leurs retrouvailles, Neven n’avait que ça en tête. Il y pensait du matin au soir et du soir au matin, observait parfois le comportement des pères de famille qu’il croisait de bonne heure le matin, lorsque lui-même rentrait du travail ; et c’est en passant devant le zoo de Staten Island qu’il eut envie d’y emmener Owen. Neven avait alors contacté son ex-compagne et mère de son fils pour lui en réclamer la garde exclusive pour la journée, ce que Jamie accepta ; tout aussi contente que le bambin eut retrouvé son père. Comme convenu, il se pointa vers 9h au pied de son appartement, entra pour discuter un moment avec Jamie autour d’un café, se battit pour faire entrer le siège d’Owen dans sa voiture et prit le chemin de Staten Island en roulant calmement, jetant un coup d’œil dans le rétroviseur pour s’assurer que son fils se portait bien. « Tout va bien derrière ? » demanda-t-il, ce à quoi le bambin lui répondit d’un signe de tête suivit d’un sourire exprimant l’excitation qu’il ressentait à l’idée de passer une journée avec son père. « Bien. » conclut-il avant de se concentrer de nouveau sur la route, le cœur léger. Ils arrivèrent à destination une vingtaine de minutes plus tard et, main dans la main, se joignirent à la file d’attente pour payer leurs entrées. « Tu veux une glace ? ». La réaction de son fils ne se fit pas prier ! Il dégaina alors son porte-monnaie et le laissa choisir son parfum préféré dont il ne se souvenait plus, mais en se retournant, la glace d'Owen lui échappa des mains et s'écrasa sur les chaussures d'une autre personne. Manifestement, le petit était dans tous ses états. « Oh, euh, désolé. » balbutia son père puisque son fils semblait avoir perdu l'usage de la parole.

Après s'être débarrassé de son seul rendez-vous de l'après-midi, Shanti prit la direction de chez ses parents pour aller chercher son fils. Sa mère ne tarda pas à venir lui ouvrir et la jeune femme entra sans avoir l'intention de s'éterniser. Mais Ashoka était tellement passionné par son dessin animé (le livre de la jungle, un classique chez sa mère) que la brune eut du mal à le convaincre de bouger et de partir avec elle. Elle argumenta en disant qu'il serait sûrement bien mieux de voir des animaux en vrai et en moins de deux, le petit était à côté de la porte, presque prêt à partir. Après réflexion, l'indienne décida de le conduire au Zoo de Staten Island, elle n'avait pas franchement envie de prendre le risque de croiser son frère à son boulot aujourd'hui. Ils ne mirent pas si longtemps à y arriver et alors qu'elle venait des payer leurs entrées, Ash décréta qu'il voulait une glace. Là encore, l'indienne était certaine que ça devait être de la faute de sa mère si son fils était déjà aussi fan des glaces. Elle accéda à sa requête et prit la direction du stand de glace le plus proche pour faire la queue et se retrouva presque aussitôt avec une glace écrasée sur sa chaussure. La jeune femme pinça les lèvres, prête à s'en prendre au coupable mais elle changea d'avis en voyant qu'il s'agissait d'un enfant. Il y a quelques mois, ce n'est pas ce qui l'aurait arrêté mais elle était devenue un peu plus compréhensive depuis qu'elle s'occupait elle aussi d'un enfant. « Oh, euh, désolé. »» La jeune femme déposa son regard sur le père de l'enfant qui venait de s'excuser. « Ce n'est vraiment pas grave. » lâcha-t-elle alors sans pour autant en être vraiment convaincue. « Ce ne sont que des chaussures. » Des chaussures qui lui avait coûté cher mais ce n'était qu'un détail parce qu'après un coup de lavage, elles seraient presque comme neuve. « C'est plus dommage pour lui en fait. » Il devait avoir à peine eu le temps d'y goûter à cette glace.


J'avais envie de rp so je me suis permise de répondre là. J'espère que ma réponse te va sinon je peux changer n'importe quoi ->

Pour tout avouer, Neven n’avait pas vraiment fait attention à la personne qui venait de subir la maladresse de son fils ; il était beaucoup trop occupé à mesurer l’étendue des dégâts. Manifestement, sa pauvre victime était de sexe féminin. « Ce n’est vraiment pas grave. » dit-elle. Si, au son de sa voix, il en eut la confirmation, le trentenaire nota aussi son manque de conviction qu’elle avait pourtant essayé de maîtriser. « Ce ne sont que des chaussures. » ajouta-t-elle. L’espace d’un instant, il se demanda si cette phrase n’était pas plus pour elle que pour lui. Ah, les femmes… Neven en côtoyait de tous les milieux, mais il était toujours étonné de voir l’intérêt qu’elles portaient toutes à des choses matérielles vouées à s’abimer. Si son fils avait renversé sa glace sur l’une de ses chanteuses qu’il avait pour mission de protéger, il n’osait même pas imaginé quelle aurait été sa réaction. Finalement, il se désintéressa des chaussures pour leur propriétaire ; une jeune femme à la silhouette élancée, dans la vingtaine, typée, plutôt jolie et accompagnée d’un enfant à peine plus âgé que son fils… « C’est plus dommage pour lui en fait. » dit-elle en mentionnant Owen. Neven – qui n’était pas très sociable, rappelons-le – s’autorisa pourtant à lui sourire. Autant parce qu’elle parlait de son fils que parce qu’il lui était reconnaissant de ne pas avoir déclenché d’esclandre. Il ne savait pas pourquoi, mais à chaque fois qu’il était question de chaussures, Neven ne pouvait pas s’enlever la pub Zalando de la tête. « Oh, ce n’est qu’une glace… et comme il sait minauder de sorte à ce que je ne lui refuse rien, il en aura une autre de toute façon. » répliqua-t-il. Neven n’était pas vraiment habituée aux marques de sympathie, mais il estimait que c’était le moment de changer ses habitudes ; il souhaitait vraiment donner de bons exemples à son fils et le civisme en faisait également partie. « Je vous offre les vôtres en dédommagement. Choisissez. » dit-il en encourageant la mère et son fils du regard, dégainant de nouveau son porte-monnaie.

Haaan :22:Merci, c'était très bien ! J'espère que ma réponse te convient !

Il fallait relativiser, de la glace écrasée sur des chaussures, cela n'avait rien de bien grave. C'est en tout cas ce dont la jeune femme essaya de se convaincre, très fortement aidée par le fait que le responsable de tout ça était un enfant. Elle n'allait pas faire un scandale à un enfant, ni au père de celui-ci d'ailleurs. L'indienne essaya donc de la jouer cool en tentant d'avoir l'air le plus convaincu possible et déclara que c'était surtout dommage pour le petit. C'était un peu du gâchis de perdre une glace de manière aussi bête. « Oh, ce n’est qu’une glace… et comme il sait minauder de sorte à ce que je ne lui refuse rien, il en aura une autre de toute façon. » La jeune femme se mit à rire. Elle savait parfaitement ce que c'était ça. Parce qu'elle avait été une reine en la matière quand elle était encore enfant (et elle l'était toujours un peu maintenant d'ailleurs) et son fils aussi devenait un maître dans cet art. « Je ne vois pas comment on pourrait dire non à une tête pareille de toute manière. » C'était pour ça que la plupart des enfants devaient réussir à avoir ce qu'il voulait en fait, ils avaient des têtes à qui il était impossible de résister. Soit, leur bref échange aurait put s'arrêter là mais l'homme qui se tenait devant elle ne tarda pas à reprendre la parole. « Je vous offre les vôtres en dédommagement. Choisissez. » La jeune femme pencha la tête, réfléchissant à la question. Elle songea vaguement à refuser mais chassa bien vite cette idée. Elle n'allait pas cracher sur une glace offerte en dédommagement. Enfin deux, en l’occurrence. « Merci à vous, c'est très aimable. » répondit-elle alors avec un petit sourire poli. Elle posa alors son regard sur Ashoka. « Qu'est-ce que tu veux ? » Il ne fallut pas bien longtemps au petit pour décréter qu'il voulait une glace au chocolat. Etonnant, elle se demandait même pourquoi elle avait posé la question du coup. « Donc, une glace au chocolat et une à la fraise. » l'informa-t-elle. « Mais vous savez, vous n'êtes vraiment pas obligé. Je vous jure que je ne vous en veux pas, ni à vous, ni à votre fils pour cette malheureuse histoire de glace. » Elle s'était sentie obligé de préciser ça quand même.


Yep, c'est très bien. Et l'allusion à Zalando m'a tué XD ->

Dès son réveil, Neven avait compris que cette journée-là ne ressemblerait pas aux autres. Parce qu’il la passerait aux côtés de son fils. Il ne gardait peut-être aucun souvenir de lui – si ce n’était une photo jaunie par le temps -, mais il avait réellement envie d’en construire de nouveau. Il était vrai qu’au début, Neven appréhendait ses retrouvailles avec Owen mais les choses s’étaient déroulées comme du papier à musique. Jamie avait pris le temps de lui expliquer le genre de père qu’il était avant ; un père attentionné mais absent. Et il ne comptait pas reproduire cette erreur maintenant qu’il avait retrouvé sa progéniture. Owen était un enfant adorable. Il avait les cheveux de son père, quant à ses yeux, il les tenait indéniablement de lui. Difficile de ne pas le trouver craquant, surtout en tant que père. « Je ne vois pas comment on pourrait dire non à une tête pareille de toute manière. ». Le videur esquissa un sourire, amusé de constater que la jeune femme confirmait le fond de sa pensée. « True. » répondit-il. D’après lui, tous les enfants avaient un talent de dissuasion certain. Il l’avait bien vu avec Audran Gilmore lorsqu’on l’avait embauché pour veiller sur lui. Cette rencontre l’avait tellement marqué qu’il comparait toujours les enfants avec celui au comportement singulier. En tout cas, le petit garçon qui accompagnait l’inconnue était mignon lui aussi et ne devait avoir aucune difficulté à obtenir ce qu’il voulait des adultes. « Merci à vous, c’est très aimable. ». Neven balaya ses paroles d’un geste de la main pour lui faire comprendre que ce n’était vraiment pas grand-chose. Effectivement, ce n’était qu’une glace. Il se décala légèrement sur le côté afin qu’ils puissent faire leur choix. « Donc, une glace au chocolat et une à la fraise. » déclara-t-elle, assez distinctement pour que le marchand l’entende. Neven ajouta donc à la commande une glace à la vanille pour lui et aux cookies pour son fils. « Mais vous savez, vous n’êtes pas obligé. Je vous jure que je ne vous en veux pas, ni à vous, ni à votre fils pour cette malheureuse histoire de glace. » précisa-t-elle. Il comprenait qu’elle puisse être gênée à l’idée de se voir offrir deux glaces. Peut-être y voyait-elle une technique de drague ? Il n’y connaissait rien aux femmes ! Enfin, il n’y connaissait plus rien, surtout. D’ailleurs, les avait-il seulement compris un jour ? Tous les hommes s’évertuaient à dire qu’ils ne comprenaient pas les femmes. « Je le sais bien, mais j’insiste. C’est ma première sortie avec lui, la seule dont je me rappelle, du moins et bien que je n’ai aucun doute sur l’éducation que lui a donné sa mère, je tiens vraiment à lui montrer l’exemple. ». Sa phrase lui parvenait de manière très étrange. Il se faisait sûrement passé pour un père indigne. « Je suis amnésique. » précisa-t-il aussi brusquement que maladroitement.

S'il y a un an, Shanti aurait sûrement piqué une crise pour que quelqu'un ait laissé tombé de la glace sur sa chaussure, peu importe qu'il s'agissait d'un enfant aussi mignon soit-il, aujourd'hui, elle avait relativement bien pris la chose. Certes, elle n'avait pas non plus sauté de joie et trop avoir un sourire forcé mais elle avait su relativiser. Parce que l'année écoulé l'avait changé. Au moins un petit peu. Elle avait découvert que le monde ne tournait pas qu'autour de sa petite personne par exemple et qu'elle pouvait se soucier d'autres personnes que d'elle-même. Ainsi, elle avait été capable de prendre soin d'un enfant qu'elle ne connaissait même pas et qui ne la concernait même pas. Enfin, au début en tout cas, c'était le cas. Depuis, Ash avait eu le temps de prendre une place très importante dans sa vie. Il était devenu son fils et elle l'aimait plus que tout. C'est lui qu'il l'avait changé et vraiment pas en mal. Soit, l'indienne cherchait donc à relativiser et répéta que ce n'était rien, essayant surtout de s'en convaincre elle-même. Ca marcha plutôt bien en fait. Le père de l'enfant proposa ensuite de leur payer leur glace ce qui était vraiment très aimable à lui. Rien ne l'obligeait et après avoir passé commande, Shanti se sentit obligée de répéter ça. Elle ne voulait vraiment pas abuser et s'il avait l'impression de devoir faire ça pour se racheter, ce n'était pas la peine. Elle n'en voulait à aucun des deux pour ce malheureux accident. « Je le sais bien, mais j’insiste. C’est ma première sortie avec lui, la seule dont je me rappelle, du moins et bien que je n’ai aucun doute sur l’éducation que lui a donné sa mère, je tiens vraiment à lui montrer l’exemple. » La jeune femme fronça les sourcils en l'entendant dire ça. Elle ne savait pas trop comment interpréter ses paroles pour le coup. Elle avait juste l'impression qu'il ne devait pas accorder bien souvent de l'attention à son enfant là. Et l'espace d'un instant, elle se permit de le juger... jusqu'à ce qu'il reprenne la parole pour apporter une petite précision. « Je suis amnésique. » « Oh... » Ca expliquait ce qu'il venait de dire pour le coup. « Je suis désolée pour vous. » fit-elle alors après avoir réfléchi à ce qu'elle pouvait bien dire maintenant. « Ou pas. Enfin... Je ne sais pas ce qu'il convient de dire dans ces circonstances. » Autant être honnête.

L’existence de son fils semblait l’avoir profondément changé. Lui qui, autrefois, n’était pas très bavard, extrêmement renfermé sur lui-même et torturé par le fait de ne plus se souvenir de rien s’était littéralement métamorphosé. Il avait l’impression de revivre, tout simplement. Aujourd’hui, il ne s’accrochait plus à l’espoir de retrouver un jour la mémoire, mais il était obsédé à vouloir construire de nouveaux souvenirs avec son fils. Neven – ou Lucas – avait enfin retrouvé les deux êtres chers à son cœur et, malgré tous les obstacles qui se dresseraient sur son chemin, il ne comptait les abandonner de sitôt. Pourtant, il s’en voulait un peu d’avoir balancé son secret comme ça, de but en blanc. Il était tellement obnubilé à l’idée de faire bonne figure devant une parfaite inconnue comme s’il s’agissait d’une représentante des services de l’enfance qu’il avait répondu sans réfléchir. Effectivement, Neven était amnésique mais il n’était pas le type d’homme à se morfondre pour s’attirer la compassion d’autrui. « Oh… Je suis désolée pour vous. Ou pas. Enfin… Je ne sais pas ce qu’il convient de dire dans ces circonstances. ». Un sourire étira ses lèvres. Il n’en attendait pas moins de la jeune femme. Pendant des années, Neven n’avait cessé d’être confronté à de faux airs de compassion, tant et si bien qu’il avait fini par renoncer à l’idée de partager son secret. Au moins, ce n’était pas une hypocrite. « Je n’en sais pas plus que vous. J’ai dû tout réapprendre, y compris le politiquement correct et j’en suis encore très loin. Je me demande même si je l’ai été un jour… » sourit-il. «D’ailleurs, j’ai même oublié de me présenter ! Je m’appelle Neven et ce petit maladroit c’est mon fils, Owen. ».

Shanti s'était trouvé un peu désarmé face au jeune homme en face d'elle lorsqu'il lui avait avoué qu'il était amnésique. Au moins, l'avantage quand elle avait pensé qu'il était un père qui ne faisait pas attention à son fils (c'est ce qu'elle avait crut en l'entendant dire que c'était la première sortie qu'ils faisaient ensembles) c'est qu'elle savait comment réagir. Elle pouvait juste se permettre de le prendre de haut comme si elle était en position de lui faire la leçon ou de le juger. Elle se sentait toujours très apte à juger les gens. Mais là, elle devait bien avouer qu'elle ne savait pas vraiment comment réagir. Certaines personnes avaient dans leurs gênes quelque chose qui les rendait capable de toujours trouver les mots qu'il fallait en n'importe qu'elle circonstance mais ce n'était vraiment pas son cas à elle. En même temps, quand on voyait comment était ses parents, ça n'avait rien de bien étonnant. Elle était juste leur digne fille. Au bout d'un moment, elle lâcha finalement qu'elle était désolée pour lui. Elle imaginait que c'était ce qu'il convenait qu'elle dise là. Mais, trop honnête, elle avoua bien vite qu'elle ne l'était peut-être pas nécessairement et qu'elle ne savait juste pas quoi dire. Elle espérait juste qu'il ne le prendrait pas mal. Quoique, ce n'était pas supposé lui faire grand-chose même s'il le prenait mal. Elle ne le connaissait absolument pas et continuerait juste son chemin en le vivant très bien. « Je n’en sais pas plus que vous. J’ai dû tout réapprendre, y compris le politiquement correct et j’en suis encore très loin. Je me demande même si je l’ai été un jour… » Shanti était quand même rassurée de voir qu'il prenait ce qu'elle avait dit comme ça. Parce que sinon, elle aurait regretté de ne pas avoir fait de scandale à propos de la glace et ça aurait été très triste. « Ca vaut ce que ça vaut, parce que le politiquement correct c'est pas vraiment mon truc, mais je trouve que vous ne vous débrouillez pas trop mal quand même. » fit-elle quand même valoir. « Bon la manière dont vous avez annoncé ça était peut-être un peu abrupte mais ça aurait pu être pire. » Elle voyait difficilement comment on aurait pu amener le sujet d'une pire manière mais bon. Elle essayait de se montrer sympathique pour une fois. Elle espérait y arriver plutôt bien. Le jeune homme, Neven, fit ensuite les présentions. « Enchantée. » répondit l'indienne avec un grand sourire. « Moi c'est Shanti. Et voici Ash. Mon fils. » C'était normal qu'elle fasse les présentations à son tour. « Pour une première sortie, le zoo était un bon choix en tout cas. Les enfants adorent ça en général. J'aurais pu passer ma vie au zoo petite et je pense qu'Ash est pareil. » Il vouait une véritable passion pour les animaux en général en tout cas.