It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore

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MessageSujet: Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore EmptyLun 4 Nov - 0:21


Crash, crash, burn, let it all burn.


(Baudelaire) ▽ Fait couler le rocher et fleurir le désert devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert l'empire familier des ténèbres futures.
Aïe. Première pensée qui me traversa l'esprit quand je revins à moi. Enfin, quand je commençai à revenir à moi. Ce fut ensuite un "où est ma jambe ? là ! et l'autre ? là aussi !". Tout était opérationnel. Douloureux, mais opérationnel. Ce n'était donc pas si grave que ça. Tant que j'étais en vie, je n'avais pas de quoi me plaindre. Ah la blague. La douleur, c'était le plus chiant. Ca et le fait que, quand je me redressai, ce fut pour découvrir le paysage. Grandiose ouais. Enfin non pas vraiment. Quelques mètres plus bas, de l'eau. Une grande étendue d'eau. Et autour, de la végétation. Un lac ? Chouette. Que faisait-on ici au juste ? Ah oui. L'avion. La chute. Très longue chute. Le crash brutal. Et le trou noir. Et en tournant la tête, je vis l'avion à quelques mètres de moi. En fumée. En voilà un qui n'était pas infrangible. Evidemment, à quoi m'attendais-je alors que nous venions de tomber du ciel à une vitesse fulgurante ? Je savais que je n'aurais jamais du l'accepter ce cadeau à la con. Un vol. Et puis quoi encore ? La prochaine fois j'aurais un chèque à n'utiliser que pour préparer mon enterrement aussi, non ? Bien plus utile que cette histoire de traversée des Hamptons en hélicoptère en tout cas. Vu comme ça venait de se terminer. Je grommelai dans ma barbe à la pensée de tout cela et me relevai tant bien que mal -non sans pester contre la douleur que chacun de mes mouvements occasionnait-. Commençant à me déplacer lentement mais sûrement, j'entrepris de trouver d'autres survivants. Si survivants il y avait. Ah du mouvement par là. La rouquine. Ah. Elle aurait aussi bien pu mourir celle là. Monstrueux, moi ? Non, pas le moins du monde. Quoi qu'il en soit, je marmonnai dans ma barbe avant de rebrousser chemin.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore EmptySam 9 Nov - 20:46

Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Tumblr_inline_mqq3buSzjV1qz4rgpOw… Gemma ouvrit les yeux tranquillement, incertaine de ce qu’elle allait trouver devant elle. Juste l’odeur de pétrole et d’autres trucs qu’elle n’arrivait pas à identifier était étouffante et insupportable. Elle toussota un peu, en attendant de voir plus clair. Il avait clairement beaucoup de fumés dans le coin. La rousse essaya de se rappeler ce qui s’était passé… Elle était dans l’hélicoptère, en recherche pour son boulot, puis un bruit… Puis l’absence de bruit et puis plus rien. Elle avait dû se cogner la tête pendant les turbulences ou avait tourné l’œil en panique. Une fois que tout arrêta de tourner, ses yeux réussirent à se focaliser devant elle. Ses jambes, et le sol… Elle devait avoir la tête à l’envers quelque part. Elle était toujours assise et attacher dans son siège, bien que le truc capitonner ne sois plus n’attacher à rien. Elle essaya tranquillement de bouger ses deux bras, puis de sentir ses jambes, tout ça semblait aller et elle se permit d’être soulagée un temps. Elle réussi à se détacher et tomba à quatre pattes sur le sol, essoufflé. Son torse – là où les ceintures de sécurité s’était engravé dans sa peau – son cou et… Well, tout le reste, lui faisait horriblement mal. Elle avait l’impression qu’une armée de géant monté à dos d’éléphant lui avait marché sur le crâne. Accroupie sous le sol, elle décida de ne pas se relever tout de suite – voir jamais – elle avait qu’envie de dormir. Quelque chose dans le creux de sa tête lui disait que c’était un signe de commotion et qu’elle devait battre l’effet le plus durement possible, mais la petite voix se faisait de plus en plus faible et le sol de plus en plus confortable. Mais quand elle pensait finalement s’endormir, une nouvelle quinte de toux vient lui déchirer les poumons. Sa toux se faisait de plus en plus douloureuse – sans compter les soubresauts qui prenait tout son corps et qui rendait le tout encore plus affligeant – ses yeux se mirent à piquer étrangement aussi et Gemma pris enfin consciente que la fumée se faisait de plus en plus épaisse. Portant une main à son cou, elle essaya de tourner la tête légèrement pour voir d’où ça venait, prenant conscience pour la première fois d’où elle était exactement. Une crique, des arbres, puis de tas de morceaux en métal… L’hélico donc. Une minicrise de panique s’empara de la rousse, en se rendant compte à quel point elle avait été proche de finir dans le lac. Essayant de contrôler sa respiration le plus possible – Elle n’avait pas besoin d’une deuxième raison pour suffoquer – elle posa la main solidement sur le sol et se poussa un peu, essayant de se relever. Elle dût s’y reprendre à deux fois et s’appuyer sur ce qui restait de son siège, mais une fois debout, elle se sentit un peu mieux. Elle attendit tout de même quelques secondes que le monde arrête de tourner avant de commencer à s’éloigner du calvaire. Elle essaya de crier un coup, pour alerter les autres, pour qu’on lui vienne à l’aide, pour se défouler, mais sa voix était encore beaucoup trop enrouillé pour que le tout soit conclusif. Pour le moment, elle essaya donc tout simplement de s’éloigner. Mais un bruit retient son attention et la rousse – se rappelant soudainement de tout les épisodes de LOST qu’elle avait regardés avec sa sœur – se retourna brusquement, pas certaine d’être prête à se défendre contre une bête (ou pire.) Tout de suite. Heureusement pour elle, elle se retrouva tout simplement devant un des autres passagers de l’hélicoptère. Au moins ils étaient deux debout… Les yeux de Gemma balayèrent les alentours, elle ne pouvait pas voir rien d’autre bouger. Soulager de ne plus être seule, elle entreprit quelques pas difficiles vers l’homme, mais celui-ci lui jeta un simple regard avant de se mettre dos à elle. Charmant. « Hey… ! » Elle essaya de se rappeler de son nom, mais une douleur lancinante lui traversa le front et rien d’autre ne lui vient. « Dude! » Sa voix en arrachait encore, mais elle était certaine que l’autre avait pu l’entendre. « Are you okay? » Il pouvait être désorienté ou perdu… On le serait à moins.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore EmptyJeu 14 Nov - 21:46


Crash, crash, burn, let it all burn.


(Baudelaire) ▽ Fait couler le rocher et fleurir le désert devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert l'empire familier des ténèbres futures.
C'était quand même dingue de constater que, même dans une telle situation, ma seule envie était celle de demeurer seul. Alors même qu'il aurait été plus logique que j'accepte l'aide et la compagnie de quelqu'un d'autre. Histoire de ne pas sombrer dans je ne savais quelle folie plus ou moins douce, du à ce terrible accident. Notre hélico venait de crasher en plein milieu de nulle part et je n'étais pas le seul survivant. Pourtant, tout ce à quoi je pensais, c'était mon envie de m'éloigner de ce drame et ... Et trouver un truc où me bourrer la gueule tiens, pourquoi pas ? Ouais, histoire de jouer au type qui se morfondait en se noyant dans l'alcool. C'était tout moi ça. Mais alors que je faisais quelques pas pour m'éloigner de la jeune femme qui titubait tant bien que mal hors de la carcasse de la bestiole de fer, une douleur me traversa le crâne. Je grimaçai et portai une main à ma tempe droite. C'était chaud et poisseux. Et rouge, comme je pu le constater en baissant ma main pour regarder mes doigts couverts de sang. Je marmonnai dans ma barbe et m'essuyai sur mon gilet vert et noir, à carreaux.  Et puis je n'avais plus mes lunettes sur mon nez. En même temps, elles ne m'étaient pas d'une importance capitale, je pouvais très bien faire sans. C'était juste que j'étais habitué à ce tic nerveux qui consistait à les replacer, du revers de mon index, un peu plus haut sur mon nez. Tant pis, pas pour ce jour ci, je ferais sans. A l'instant, la voix de la jeune femme rousse me rappela dans mon dos, que j'étais toujours en vie. Et qu'elle aussi d'ailleurs. Putain. Pourquoi n'étais-je pas le seul survivant ? Peut-être que si je l'achevais, personne ne se douterait qu'elle n'était pas simplement morte dans l'accident en lui même ... Oui, non, je n'allais pas tenter un truc pareil. Je n'oubliais pas le fait que j'avais cessé toutes ces conneries, quelques années plus tôt. Ainsi marmonnai-je dans ma barbe, pour dire tout bas ce que je ne pouvais faire.

C'était mieux que rien pour ressortir tout ça. Enfin, je pivotai pour lui faire face et l'étudier du regard. Elle semblait dans un plus mauvais état physique que moi. Chouette. Finalement, elle allait juste me rester sur les bras et point barre. Voilà qui n'allait pas être des plus plaisants en soit. Je soupirai et passai ma main -propre- dans mes cheveux emmêlés au possible et partant dans tous les sens pensables et inimaginables. « Je suis debout, c'est qu'ça va. » Remarquai-je sur un ton mordant, avant de faire une sorte de révérence ironique. « Et vous même ? Vous m'allez l'air en grande forme ! » Me moquai-je l'air de rien, avant de m'éloigner à nouveau de quelques pas. Pour finalement m'adosser à un arbre, au pied duquel je finis par poser mes fesses. J'extirpai tant bien que mal, le paquet de clopes sagement rangé dans la poche arrière de mon pantalon. Grand Dieu, il ne s'en n'était pas échappé ! Je l'ouvris, en sortis une cigarette que je portai à mes lèvres, puis le briquet qui s'y trouvait également rangé. Une fois ma clope allumée, je tirai longuement dessus avant d'expirer longuement la fumée. J'étais accro à bien des choses, ouais. La clope et l'alcool étaient tout en haut de ma liste d'ailleurs. Je fis un bref signe en direction de la jeune femme, paquet en main, pour savoir si elle en voulait une. Oui, après un grave accident qui avait manqué nous tuer, rien de tel qu'une clope. Et puis ? Rien de bizarre là dedans. Enfin moi je ne trouvais pas en tout cas. N'en déplaise à autrui. « J'crois qu'on est seuls. J'ai pourtant pas trouvé d'cadavre. » Remarquai-je sur le ton de la conversation. Avant de hausser brièvement les épaules, comme si je m'en foutais royalement. Et en un sens, c'était bel et bien le cas. Mais ça, il ne fallait pas être devin pour s'en rendre compte. J'étais le type louche de base, que l'on pouvait repérer au premier coup d'oeil. Et pour sûr, j'assumais cet état de fait ...
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore EmptySam 16 Nov - 18:51

Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Tumblr_inline_mqq3buSzjV1qz4rgpGemma chancelait en essayant de rester debout. Sa tête lui faisait horriblement mal. Elle ne pouvait pas se souvenir d’une fois où elle avait eu un truc du genre, et pourtant, elle avait connue quelques lendemains de veille assez époustouflant quand elle habitait à Amsterdam. Les yeux de la rousse avaient de la difficulté à se focaliser sur quoi que ce soit. Elle avait mal au cœur, mal au poumon, mal partout en fait. On aurait dit qu’un tambour jouait près de ses oreilles et elle avait mal à se concentrer sur quoi que se soit d’autre. Elle n’était pas spécialement d’accord avec le principe de la médecine moderne qui voulait qu’on goinfre les gens de n’importe quoi de chimique pour endormir leurs maux, mais en ce moment, elle aurait renier tous ses principes pour qu’un médecin l’assomme avec des drogues puissantes et qu’elle ne ressente rien du tout. Elle appuya sur sa tempe avec ses mains. Elle avait l’impression d’être engourdie que son cerveau entier se retrouvait dans la ouate et elle n’arrivait pas à réfléchir à autre chose qu’au fait qu’elle avait mal. C’était peut-être une chance en fait. En marchant, elle trébucha sur des morceaux d’hélicoptère explosé au sol. À chaque fois qu’elle se rappelait ce qui s’était passé, ce que ça impliquait, les autres personnes qui avaient été avec elle, etc. Elle pouvait sentir la bille lui monter dans le fond de la gorge et devait se concentrer pour ne pas vomir et paniquer. Elle se sentait perdue et isolée. Elle n’arrivait pas à trouver son téléphone sur elle et elle pouvait qu’espérer que les secours étaient en chemin, parce qu’elle ne pensait pas s’en sortir par elle-même.

Sa marche la mena à un bruit et le bruit la mena à un homme. Cependant, elle n’eut pas le temps d’être soulagée de ne pas être la seule survivante qui lui tourna le dos. La rousse pinça les lèvres avant de l’appeler. Elle voulait bien lui laisser une chance. Peut-être qu’il ne l’avait pas vue, peut-être qu’il était un peu perdu, etc. Personne ne pouvait être aussi cruel dans un moment de besoin. Elle essaya de le rattraper en lui demandant si tout était okay. C’était peut-être une question un peu stupide, mais bon, elle n’était pas certaine du protocole à suivre là tout de suite. « Je suis debout, c'est que ça va. » La jeune femme arrêta de marcher à son ton. Bon, c’est vrai qu’on serait énervé à moins, mais elle se sentait tout de même un peu agresser. « Et vous-même ? Vous m'allez l'air en grande forme ! » D’accord… Il se moquait définitivement d’elle. « Jamais sentie mieux… » Elle avait malgré sa phrase, serrant des dents. Elle était contente que quelqu’un d’autre ait été épargné. Elle espérait franchement qu’ils ne soient pas les deux seuls survivants. Elle aurait juste préféré tomber sur quelqu’un de plus sympathique en premier. Elle comprenait maintenant pourquoi les ambulanciers, et tout le reste distribuaient des petites couvertures métalliques après un accident traumatisant. L’homme s’assit au pied d’un arbre et fit un geste presque sympathique en voulant partager ses cigarettes. La rousse fit une grimace, incapable de hocher la tête. Fumer ne la répugnait pas, même si elle préférait son propre stock à la maison, mais elle savait que si elle portait cette chose à ses lèvres en ce moment, elle ne pourrait plus arrêter de vomir. Puis, elle n’était pas certaine qu’allumer quoique ce soit, si près d’un lieu qui empestait le gaz, était prudent. « J'crois qu'on est seuls. J'ai pourtant pas trouvé d'cadavre. » Elle le regardait – interdite – pendant plusieurs secondes avant de réussir à ouvrir la bouche. « C’est sensé être drôle? » La rousse eut un regard dégouter avant de se tourner vers les restants de l’appareil. De ce qu’elle pouvait voir, la plus grande partir avait été propulser dans le lac et ce qui restait au sol était remplis de fumés. Elle eut un haut de cœur en regardant tout ça et du presser sa main contre sa bouche pour s’empêcher de vomir. Et l’autre, il trouvait ça drôle.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore EmptyDim 17 Nov - 0:34


Crash, crash, burn, let it all burn.


(Baudelaire) ▽ Fait couler le rocher et fleurir le désert devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert l'empire familier des ténèbres futures.
Je devais être le seul type sur terre qui ne se mettait pas à paniquer dans une situation aussi merdique que celle dans laquelle je me trouvais actuellement. Plutôt que de prendre peur et de faire une crise de panique phénoménale, je demeurais parfaitement calme et posé. A m'installer contre un tronc d'arbre pour fumer tranquillement ma clope, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dans le fond, c'était un peu le cas d'ailleurs. Moi, quand c'était la merde comme ça, j'étais heureux et me sentais vraiment à ma place. Beaucoup plus que dans un contexte totalement joyeux et plein de bonnes choses. Je supportais bien moi tout ça. Parce que ce n'était pas mon univers du tout et que je ne m'y sentais donc pas à l'aise. Mais jamais aucune scène ne serait à la hauteur de celles de mon passé. Violence, sang, meurtres, supplications, tortures, fric, drogues et j'en passe. Tout ça, ça me manquait vraiment beaucoup. C'était peut-être un peu -beaucoup- pour ça que je me réjouissais presque de cet accident pourtant grave, qui aurait pu m'ôter la vie. Le fait était que ça faisait de l'action dans ma vie. Et c'était là un point non négligeable. Contrairement à la jeune femme qui était en train de tituber sous mes yeux. Elle, par contre, elle ne semblait vraiment pas du tout s'amuser de la situation. En même temps, elle avait prit un sacré coup sur la caboche. Bien plus que moi en tout cas. Un tel coup, qu'elle voulu prendre de mes nouvelles. Alors quoi, je n'avais pas l'air assez associable, pour qu'elle m'aborde de la sorte ? Ca ne se voyait pas du tout que je ne souhaitais parler à personne mais plutôt me barrer d'ici par mes propres moyens, et sans chercher à aider mon prochain ? Apparemment pas. En tout cas, je ne comptais pas me taper la conversation du siècle avec cette nana. Je fis mine de m'intéresser assez à sa santé et son état actuel, en lui retournant sa question. La vérité, c'était bien que je m'en fichais.

Sans véritablement prendre la peine d'écouter sa réponse à ma question, je m'installai plus confortablement pour sortir et allumer une clope. Avant de mentionner l'absence de cadavre, sur le ton le plus normal qui soit. Presque le ton de la conversation. Oui, je parlais bel et bien de cadavre. Et alors ? Rien de plus normal pour moi. Si de son côté ça la choquait ... Eh bien c'était triste et dommage pour elle. Moi, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Raison pour laquelle je ne compris pas bien sa question. J'arquai un sourcil, clope entre les lèvres, et posai le regard sur elle. Bah quoi ? Je pris le temps de tirer une latte, avant d'ôter la cigarette entre mon index et mon majeur, pour hausser les épaules. « J'ai l'air d'être en train de plaisanter ? Ou même, d'avoir la tête d'un type qui raconte des blagues ? » Demandai-je sur un ton plus désabusé qu'autre chose finalement. Avant de me détourner à nouveau d'elle, et poser cette fois mes fesses à même la terre. Ce n'était pas comme si je pouvais encore me permettre de faire des chichis quant à la propreté de mes fringues. Disons que le voyage ne leur avait pas été très favorable. Trous, brûlures et autres dégradations, venaient leur proposer une incroyable customisation. Après quelques secondes de silence le plus complet qui soit, je posai vivement les yeux sur la jeune femme qui semblait être sur le point de rendre son repas. Ou l'absence de repas avais-je plutôt envie de penser, tant elle avait la peau sur les os. Enfin, ce n'était que mon avis. Il comptait fort peu ici, aux Etats-Unis. Bien moins qu'en Russie ou en Afrique du Sud. « Hey. Si vous comptez gerber, prière d'aller plus loin. » L'apostrophai-je froidement. L'idée de tomber nez à nez avec un cadavre, ça ne me dérangeais pas du tout. Mais le vomis, non merci. C'était un coup à ce que je surenchérisse par dessus. Et comme ça, on pouvait aller loin. Bref, cette nana était vraiment désespérément faible. Je levai les yeux au ciel, avant de me redresser, balancer ma clope, l'écraser de mon pantalon, puis entreprendre de faire une ronde entre les arbres. « J'suppose que le pilote n'est pas bien loin. S'il est en vie, il doit être blessé, et donc pas bien loin. S'il est mort ... Bah il devrait techniquement pas avoir pu s'barrer. »
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore EmptySam 30 Nov - 1:27

Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore Tumblr_inline_mqq3buSzjV1qz4rgpL’odeur… Gemma était certaine qu’après que tout ça suis fini, quand elle serait chez elle, rétablis, à échanger des calins avec Win ou Tiger et a fumer un peu pour se relaxer, ce donc elle allait se rappeler le plus, c’était l’odeur. Un mélange de bruler, de fumé, de gaz, la forêt, le lac et d’autres choses que la rousse n’était pas capable (et ne pensais pas avoir envie) d’identifier. Elle avait l’impression que ça lui collait à la peau et aux cheveux et qu’aucun lavage ne suffirait à l’effacer. Elle aurait voulu fermer les yeux, juste une demi-seconde, et oublié où elle était et ce qui l’entourait, mais l’odeur rendait le tout impossible. L’odeur et le sentiment de culpabilité. Ils avaient été plus que deux dans l’engin et elle était debout, sur ses jambes et pas en train de chercher les autres. Elle avait l’impression qu’elle devait faire quelque chose, que c’était urgent, chaque minute comptait. Mais ses pieds et son corps ne se décidaient pas. Elle était beaucoup trop sonner et tremblante pour tenter de jouer au héros. Elle voulait juste vomir, dormir… Peu importe l’ordre. Et puis apparemment, elle était aussi la seule à partager le concerne. L’homme devant elle ne semblait pas en avoir grand-chose à faire. Même qu’il était fort déplaisant face à la chose, ce qui dégouta Gemma, un peu. « J'ai l'air d'être en train de plaisanter ? Ou même, d'avoir la tête d'un type qui raconte des blagues ? » Elle le regarda d’un air blasé. Il fallait l’excuser en ce moment si elle ne prenait pas conscience de l’air des gens. Elle avait espérer pour une blague, parce qu’elle ne voulait pas admettre qu’il y avait des gens avec un taux si élevé de cynique dans leurs veines. « Oui. » Si elle se sentait assez forte, elle partirait et commencerais à marcher pour trouver une route ou quelque chose, mais seule, elle ne se rendrait pas loin et elle le savait. Juste à regarder autour d’elle suffisant pour lui donner envie de vomir. Marcher en pleine forêt, toute seule, était une condamnation à mort. « Hey. Si vous comptez gerber, prière d'aller plus loin. » La rousse lui lança un regard noir. Si elle était pour vomir, elle s’assurait de bien viser tient. « Je suis désolée si ma commotion gâche votre heure de thé, tiens. » Si sa vie avait été un film, elle aurait écrasement avec un docteur qui aurais pris soin d’elle et l’aurais amené en sureté. Pas qu’elle aurais aimé être traite comme une demoiselle en détresse – pas du tout – mais au moins elle ne serait mieux qu’ici. « J'suppose que le pilote n'est pas bien loin. S'il est en vie, il doit être blessé, et donc pas bien loin. S'il est mort ... Bah il devrait techniquement pas avoir pu s'barrer. » La rousse figea, mi mouvement, pendant quelques secondes avant d’éclater de rire. Ce n’était pas drôle du tout, mais elle ne pouvait plus s’en empêcher. Mettant ça sur le compte de la nervosité, elle s’y laissa aller pendant plusieurs secondes avant de se reprendre tranquillement, le souffle court. « Et s’il est tombé dans le lac? » Sa tante était morte noyée. Pendant une promenade en bateau en famille, un verre de trop dans le nez, elle était passée par-dessus bord. Elle avait tout de suite callé. Gemma ne se rappelait pas de grand-chose, mais quand ils avaient retrouvé son corps, deux semaines plus tard sa mère était allée l’identifier. Elle se souvient que sa maman avait fait plusieurs cauchemars, pendant longtemps, tellement le choc avait été grand. Rien ne lui disait de vivre ça maintenant. « On aurait dû entendre quelques choses non? Les autres… Un hélicoptère de recherche? N’importe quoi… » Elle espérait que quelqu’un, quelque part, sache où ils étaient.
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