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unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya

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MessageSujet: unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya EmptyDim 3 Nov - 18:45


❝ unexpected turns ❞



Il n’y avait pas à dire, Gaya s’emmerdait royalement depuis plusieurs semaines. Le monde de la drogue était comme… endormi. Du moins, rien de franchement notable. Ce qui faisait que le moindre petit trafiquant apparaissait sur leur radar… A vrai dire, c’était plus histoire de se bouger un peu le cul que par réel intérêt dans leur business. Ça passait leurs journées… Plus ou moins. Aujourd’hui, la jeune italienne s’octroyait une pause déjeuné plus longue que d’habitude. De toute façon, les dealers n’étaient pas en grande effervescence, et ses indics n’avaient tout bonnement aucune utilité ces derniers temps. Elle en profitait que Bran soit sur le continent américain pour passer un peu de temps avec lui, tout en le gardant en dehors des radars du gouvernement et des journalistes. Elle avait beau adoré son frère, il fallait reconnaitre que les voir ensemble n’était pas forcément très bon sur son image.

Comme à son habitude, Bran jouait le curieux sur son métier. Il n’était pas entièrement ok sur le fait que sa petite sœur soit un agent du gouvernement américain, mais il comprenait parfaitement ses motivations. Et peut-être qu'au fond, il l’enviait d’avoir osé franchir le pas. « Et donc, tes affaires du moment ? » Un sourire amusé se dessina sur les coins de ses lèvres. « Tu lâcheras pas hein ? » Il sourit. « Nah. Tu me connais. » Elle ne pouvait décemment pas parler de ses affaires, encore moins à un gars faisant parti de la mafia, même si c’était son frère. Une sonnerie les sortit de leur conversion. Gaya décrocha son téléphone. « Ouais ? » Elle fronça les sourcils. « Vous êtes sur ? Parce que c’était silence radio depuis plus d’une semaine. […] Ok, I’m on my way. » La rouquine laissa tomber son téléphone dans son sac et se tourna vers son frère. « Le devoir t’appelle ? » « C’est ça » répondit-elle avec une mine désolée avant de l’embrasser sur la joue. « Je t’appelle. Promis. » ajouta-t-elle avant de fuir en direction de sa voiture.

Assise à l’avant d’un de leurs véhicules de fonction, une équipe se dirigeait vers Murray Hill. Ils venaient d’obtenir l’adresse d’un dealer local. Seulement, aux yeux de l’italienne, quelque chose clochait. Silence radio pendant plusieurs jours, et voilà que ces infos se pointaient comme une fleur. Elle avait appris à se méfier de ce qui était trop beau ou trop simple. Mais comme son boss semblait légèrement sur les nerfs et qu’il réclamait des résultats –c’était plus pour tromper son ennui qu’autre chose- elle avait arrêté de chercher à le convaincre de creuse un peu plus.
Une fois arrivée devant l’appartement, l’équipe se fit discrète. L’un de ses équipiers, un grand gaillard qui manquait bien trop souvent de discernement à son gout, lui fit signe qu’il rentrait. Gaya était derrière, aussi armée. Tout se passa vite, si bien qu’elle n’eut pas le temps de tout réellement assimilé. Ce qu’elle comprit par contre, c’est qu’ils étaient censés tomber sur un dealer, pas une dealeuse. Le fait est que le flingue que pointait l’agent Davies droit sur elle n’allait surement pas l’aider à avoir une réaction raisonnée. Les coups de feu partirent avant même qu’elle ne le réalise vraiment. Gaya se colla contre le mur pour avoir une protection, tout en ayant une vue d’ensemble pas trop mauvaise. Un autre agent venait de faire son entrée dans la pièce, et Gaya bougea essayant de couvrir son idiot de collègue qui essayait de poursuivre la jeune femme. « DAVIES ! Arrêtez de tirer bordel ! » Cette opération était un véritable fiasco. Elle aurait aimé, par la même occasion, raisonner cette jeune femme, mais comment le faire, quand cette foutue équipe continuait de se prendre pour des cowboys. Seulement tout s’arrêta lorsque l’italienne tomba à la renverse. Elle porta instinctivement sa main où une douleur se faisait sentir. Son épaule la lançait, et visiblement la lançait. « DeMarco ? » « J’suis ok ! » Les coups de feu avait totalement cessé, alors que Gaya se relevait, la main sur sa blessure. Elle fit signe à ses coéquipiers de ranger leurs armes. « Je suis l’agent DeMarco. Nous sommes désarmes. Veuillez mettre vos mains en évidence, doucement. »

hm généralement j'écris pas autant unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya 1656269883
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MessageSujet: Re: unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya EmptyJeu 7 Nov - 20:57



unexpected turns
(thirty seconds to mars) ▽ a warning to people, the good and the evil : this is war. To the soldier, the civillian, the martyr, the victim : this is war. It's the moment of truth and the moment to lie, and the moment to live and the moment to die.
Le moins que l'on puisse dire, à mon propos, c'est que je n'avais pas une vie mouvementée. Je pourrais très bien dire qu'elle ne l'avait jamais vraiment été, mais ce serait mentir parce que, quoi que je dise et quoi que j'en pense, j'étais passée par de nombreuses épreuves, et je n'avais pas toujours pu vivre une vie calme, paisible, et sans troubles apparents. Et j'aurais beau tout tenter pour oublier tout cela, je ne pourrais jamais totalement y parvenir : cela faisait désormais partie intégrante de qui j'étais. C'est le pourquoi du comment de chacune de mes actions, et de chacune de mes pensées. Je ne pouvais rien faire pour changer ce fait et, bizarrement, je ne cherchais pas à arranger les choses. Je préférais très largement vivre ma vie dans mon coin, ne rien faire d'autre que ce qui était nécessaire et prendre des nouvelles de mon frère de temps à autre. Ma vie, ainsi disposée, me convenait à la perfection, et jamais je ne pourrais envisager de changer quoi que ce soit. Car au final, je ne vivais jamais rien de palpitant -hormis au boulot de temps à autre- et cela m'allait très bien ainsi. J'estimais avoir déjà assez de choses sur la conscience à supporter et à garder en moi, pour le meilleur mais surtout pour le pire. La seule chose qui pouvait encore faire défaut à la vie tranquille à laquelle j'aspirais, était le métier de mon frère.

Je ne pourrais sans doute jamais oublier le premier jour où il avait commencé à dealer. A l'époque, je n'étais encore rien d'autre que la fille unique d'une très, trop, grande famille. J'étais innocente, perdue, et encore attristée par la mort de l'un de mes plus proches frères. Qu'aurais-je pu faire ou lui dire pour l'empêcher de se lancer là-dedans ? Rien du tout. J'étais trop mal placée pour cela et de toute façon, il n'aurait jamais accepté que je me mêle de ses affaires. Je savais qu'aujourd'hui, il était encore temps pour moi d'intervenir, de le faire revenir à la raison. Mais je ne le pouvais tout simplement pas. Il menait sa vie comme il l'entendait et, par-dessus le marché, dealer lui permettait de vivre et de faire vivre sa famille. Je ne pouvais pas, ne serait-ce que penser à lui ôter cela. Du coup, nous continuions, chacun de notre côté à vivre nos vies comme nous l'entendions. Il était hors de question d'interférer dans quoi que ce soit, n'importe quand et n'importe comment. Cela ne nous empêchait néanmoins pas d'être en excellents termes. Mais la famille Viscenti était ainsi faite, dévoiler ce que nous pensions réellement n'était jamais simple, surtout quand il s'agissait de Rafaello, qui avait toujours été très renfermé sur lui-même.

Aujourd'hui, j'étais de congé. Autant dire qu'il n'y avait pas de grand changement dans mes habitudes, je ne comptais pas faire quoi que ce soit de plus que traîner, regarder des films, et ce serait déjà pas mal. Pour le dîner, plutôt que d'aller faire des courses, je commandai une pizza. Encore une fois. Aucun doute-là dessus, Raf' râlerait s'il voyait de quoi mon repas était de nouveau composé. Une fois que mon ventre fut suffisamment plein, j'attrapai la boîte et décidai de l'apporter dans la cuisine. Autant la débarrasser maintenant ou Raf' ferait définitivement un arrêt cardiaque s'il passait dans le coin. Je n'avais pas encore passé la porte de la cuisine quand un bruit soudain en direction de la porte d'entrée me fit sursauter. Je tournai vivement la tête et en fit tomber ma pizza quand j'aperçus qui se tenait pile à l'endroit où avait jadis été ma porte. En fait le problème ne venait pas vraiment de qui était là, mais bel et bien de l'arme pointée dans ma direction. Merde, c'était quoi ce bordel encore ? A peine avais-je eu le temps de me faire à l'idée de cette arrivée inopportune, que les premiers coups de feu avaient déjà été tirés. Sans prendre trop le temps de réfléchir, je me décalai rapidement sur le côté et entrai dans la cuisine, seul endroit qui pouvait m'abriter, et qui était à ma portée. C'est seulement là, alors que j'étais à l'abri des balles qui continuaient de pleuvoir dans ma direction que je sentis la douleur. Je baissai la tête et me rendis compte qu'une des balles m'avait touchée à la cuisse. Merde. Je posai ma main dessus et jetai un regard affolé autour de moi. Mon portable n'était pas à ma portée. Mais alors pas du tout. Triple merde. Enfin, les coups de feu s'arrêtèrent. Je ne sortis pas pour autant de ma cachette. Il n'était pas nécessaire de prendre des risques inutiles. « Vous êtes désarmés ? Vous n'en avez pas l'air pourtant. », répliquai-je d'une voix suffisamment forte pour me faire entendre, avant de ricaner. De peur plus qu'autre chose, en réalité. Un agent ? Qu'est-ce que venait foutre un agent chez moi ? « Est-ce que je peux savoir ce que vous me voulez ? », demandai-je aussi calmement que possible, en ne daignant pas bouger. En fait, je n'étais même pas certaine d'en être capable.
(c) AMIANTE




HJ : c'est trop nul, j'suis désolée ArrowArrow
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MessageSujet: Re: unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya EmptyLun 11 Nov - 22:29


❝ unexpected turns ❞



Si on lui avait dit que la partie la plus calme de sa journée serait de passer sa pause déjeuner avec son frère, Gaya ne l’aurait jamais cru. A vrai dire, tous les moments passés avec lui, finissaient d’une façon des plus surprenantes… Ce n’était jamais de tout repos, même quand elle le désirait. C’était comme s’il avait un don pour attirer les catastrophes (ou les évènements sérieusement étranges) à lui… Mais non, aujourd’hui était une journée totalement différente. Et certainement pas dans le bon sens du terme. Un raid qui tournait au bordel le plus complet, et pour couronner le tout, elle venait de se faire tirer dessus par un suspect qui à la base n’en était pas un… Et, il fallait l’avouer, dont la faute n’était que partielle, la majeure partie reposant sur cet idiot d’agent qu’on lui avait collé pour la journée. « Vous êtes désarmés ? Vous n'en avez pas l'air pourtant. » lâcha-t-elle avant de ricaner. Un sourire presque amusé se dessina sur les lèvres de la jeune italienne. Elle aurait pu trouver cela encore plus drôle si elle n’avait pas été blessée. Ok, ils n’étaient clairement pas désormais, ils avaient seulement abaissés leurs armes, et ne comptaient pas s’en resservir tant que ça ne serait pas nécessaire.  « Et vous déduisez ça comment, vu que vous restez planquée ? » Après quelques instants, la jeune femme reprit la parole. « Est-ce que je peux savoir ce que vous me voulez ? » Oui, il était légitime qu’elle se pose la question. Gaya l’avait rapidement identifié comme n’étant pas leur suspect, puisque celui-ci était supposé être de sexe masculin. Seulement tout avait dérapé, et beaucoup trop vite.  « Nous sommes de la DEA, le département anti-drogues. Connaissez-vous un dénommé Rafaello Viscenti ? » Elle tourna la tête et posa son regard sur l’agent Davies qui semblait totalement ailleurs, elle leva les yeux au ciel, voyant qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même.   « Il y a visiblement eu une grande confusion. Et je m’en excuse pour ça. » ‘même si je n’y suis pour rien et que cet idiot d’agent semble écervelé’ se retint-elle d’ajouter. Son épaule la lançait horriblement. Elle grimaça en portant sa main à sa blessure avant de voir sa main recouverte de sang. Elle s’appuya alors contre le mur en soupirant. Davies regarda nerveusement dans sa direction. Oh oui, il allait devoir répondre de ce fiasco devant leur supérieur, il n’allait clairement pas devoir compter sur elle pour le sortir de ce foutoir. Une idée germa rapidement dans l’esprit de la rouquine.  « Etes-vous blessée ? » Après tout, elle aurait pu recevoir, comme elle, une balle au cours de cet adorable échange.  « Si vous pouvez bouger, encore une fois, mettez doucement vos mains en évidence. » Davies s’approcha d’elle et se pencha étrangement près d’elle. Il lui désigna sa plaie d’un geste de tête. « J’vais appeler le 911. C’est pas joli du tout, vaudrait mieux qu’ils se pointent au plus vite. Et puis, c’est pas comme si on allait à voir notre gars aujourd’hui de toute façon. » Pour une fois, elle devait admettre qu’il n’avait pas tort. Ce n’était pas aujourd’hui qu’ils allaient mettre la main dessus. Et même si ce Rafaello comptait se pointer, ils lui avaient surement fait peur… Cette journée était définitivement pire que prévue. A y réfléchir, elle aurait sérieusement préféré qu’on ne la prévienne pas du mouvement de ce dealer. En fait, en règle général, personne de son bureau n’y aurait même prêté attention… Mais ils se faisaient royalement chier, alors ils étaient à peu près tous prêts à se jeter sur tout et n’importe quoi.  Quand elle avait signé pour ce job… Elle avait signé pour mettre les barons de la drogue derrière les barreaux (et du coup l’une de ses sœurs et une partie de sa famille par la même occasion), pas les petits dealeurs qui occupaient les flics de cette ville. Si la DEA se mettaient à arrêter leur délinquant, ils leur resteraient quoi ?

j'suis désolée c'est naze unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya 1656269883
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MessageSujet: Re: unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya EmptySam 16 Nov - 17:55



unexpected turns
(thirty seconds to mars) ▽ a warning to people, the good and the evil : this is war. To the soldier, the civillian, the martyr, the victim : this is war. It's the moment of truth and the moment to lie, and the moment to live and the moment to die.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'étais pas attendue à vivre une telle situation. En fait, c'était pire que cela, même. Je comptais passer une fin de journée extrêmement calme, et paisible comme toutes les autres. Je n'avais rien demandé à personne, pas à même à Raf', pour une fois, et tout ce que je souhaitais, c'était m'avachir sur mon canapé pour m'endormir devant un film. Certainement pas ... Tout cela. J'avais donc été plus que surprise - oh oui, ce mot était faible pour décrire mon état d'esprit sur le coup - quand ils avaient débarqué, armés et apparemment bien décidé à en finir avec ce qu'ils avaient d'ores et déjà entamé. Qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Pourquoi mon appartement ? Je n'en avais pas la moindre foutue idée et pour tout dire, ce n'était pas la première chose qui me venait en tête. Tout ce que je voulais, et tout ce que je fis en fait, ce fut de me mettre à l'abri. Je n'avais pas franchement envie de me faire tirer dessus alors que je ne savais absolument pas ce qu'ils foutaient tous là. Malfaiteurs ? Cambrioleurs ? Ils n'en avaient pourtant pas l'air, d'après ce que j'avais vaguement pu voir. « Et vous déduisez ça comment, vu que vous restez planquée ? » Je me retins difficilement de ne pas exploser de rire - le moment était définitivement mal choisi-.

« Je suppose que je le déduis en voyant ce que vous avez fait de mon appartement. », répliquai-je, légèrement agacée, et sans doute un peu énervée aussi. En fait, il était hors de question que je sorte de ma cachette, pour l'instant en tout cas. Je ne pouvais pas me permettre de leur faire confiance, ils étaient encore bien loin de m'avoir prouvée leur "bonne foi". Je voulais d'abord savoir ce qu'ils faisaient là, et puis ... Je verrai bien après ce que j'étais supposée faire pour me sortir de cette situation plus que compliquée. « Nous sommes de la DEA, le département anti-drogues. Connaissez-vous un dénommé Rafaello Viscenti ? » Evidemment ... J'aurais sans doute dû y penser. Ou non, en fait, il avait beau être mon frère, je n'avais jamais trempé dans ses magouilles. Je n'avais absolument rien à avoir avec son "boulot". « Non. » Ce fut tout ce que je me permis de répondre. Je n'allais certainement pas leur donner une quelconque piste. Il était hors de question que je laisse Rafaello se faire attraper, ni maintenant ni jamais. Alors peu importait à quel point j'étais blessée, ce qui comptait, c'était que je couvre Raf'. « Il y a visiblement eu une grande confusion. Et je m’en excuse pour ça. »

Je ne répondis rien, peu désireuse d'entamer un débat quelconque pour l'instant. Tout ce que je savais, c'était que j'étais plus qu'énervée, et que je ne comptais pas leur dire quoi que ce soit à propos de Rafaello. « Etes-vous blessée ? » Je haussai la tête, avant de me rappeler qu'elle ne pouvait pas me voir. Elle reprit la parole, et je finis par me décider à m'extirper de là. Elle n'avait pas l'air bien méchante, et, de toute façon, je n'avais pas trente-six possibilités pour me sortir de là. « Je sors, et je suis blessée, alors ne tirez pas. » J'attrapai un torchon qui traînait là, et l'enroulai autour de ma blessure, histoire d'arrêter les écoulements de sang. Je l'attachai en m'aidant de mes deux ans et, les mains ouvertes face à moi, je me décalai de quelques pas, pour me retrouver face à la gentille bande venue saccager mon appart'. « Vous m'excuserez, je ne m'attendais pas à avoir de la visite, l'appartement n'est pas vraiment propre. », dis-je ironiquement. La situation ne prêtait pas vraiment la rigolade, mais c'était aussi, et surtout, un peu tout ce que j'avais trouvé à dire ... Tout cela était foutrement bizarre.
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MessageSujet: Re: unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya EmptyDim 24 Nov - 22:37


❝ unexpected turns ❞



« Je suppose que je le déduis en voyant ce que vous avez fait de mon appartement. » Gaya se retint de ne pas rigoler. Ce n’était vraiment pas le moment. Et puis, elle perdrait le peu de crédit qui lui restait… Seulement, il fallait avouer que la situation pouvait être pire, et au fond, elle trouvait cela presque drôle. Ils cherchaient tellement à s’occuper dernièrement, que le jour où ils obtiennent finalement un semblant de dossier ils foirent totalement tout. Il fallait qu’elle pense à remercier Davies plus tard dans la journée. « Fair enough. » se contenta-t-elle de dire avec néanmoins, un sourire en coin. La jeune italienne décida de désamorcer cette situation, autant qu’elle le pouvait. Elle présenta son équipe, ou du moins d’où ils venaient et ce qui les intéressait vraiment, puisqu’elle n’était vraisemblablement pas de sexe masculin, cette jeune femme n’était donc pas leur suspect. Mais peut-être savait-il qui il était et où il se trouvait… Peut-être, qu’après tout, leur journée n’aura pas été une totale perte de temps.  « Non. » répondit alors la jeune femme quand Gaya l’interrogea sur le dénommé Rafaello Viscenti. Elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Elle n’était pas franchement convaincue, et elle n’aurait su expliquer pourquoi. Sa réponse était trop brève, trop concise… Comme quelqu’un qui voulait se débarrasser de ça au plus vite par peur de lâcher quoique ce soit. Ou… comme elle lorsque la hiérarchie lui posait des questions sur ‘la famille’. Elle ne répondait que par des phrases courtes pour éviter tout sous-entendus, e surtout, pour éviter de mettre son frère, Bran, dans la merde, encore plus qu’il ne l’était. Alors se pouvait-il qu’il en soit de même et que ce dénommé Rafaello fasse parti de sa famille ?  Elle mit cependant cette idée dans un coin de sa tête préférant, pour le moment, se concentrer sur son hypothétique victime. « Je sors, et je suis blessée, alors ne tirez pas. » Visiblement pas qu’hypothétique, la jeune femme était blessée. Les deux jeunes femmes faisaient la paire. L’une blessée à la cuisse, l’autre à l’épaule. Elle s’avança doucement vers elle, lui présentant son bras sain, pour qu’elle s’appuie. « Vous ne m’avez pas loupé… » dit-elle en déposant l’inconnue sur le canapé avant de reporter sa main à son épaule en grimaçant.  Elle ne lui en tenait pas pour autant rigueur. C’était Davies qui avait dégainé le premier et foutue cette pagaille monstre. Au final, c’était de sa faute si elle s’était faite tirer dessus !  « Vous m'excuserez, je ne m'attendais pas à avoir de la visite, l'appartement n'est pas vraiment propre. » Une nouvelle fois, un sourire en coin se dessina sur les lèvres de la rouquine. « A qui le dites-vous. Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester coucher. » Elle prit une chaise qu’elle plaça face à sa nouvelle ‘connaissance’ et prit place. « L’ambulance ne va pas tarder à se pointer. On les a appelés. Mais avant… J’aurais quelques questions. A commencer par votre prénom ? » demanda-t-elle avec une légère grimace, due à la douleur dans son épaule. Elle allait devoir justifier de ce bordel, et cette fois, Davies pouvait être sûr qu’elle n’allait pas omettre son degré d’implication dans le rapport pour le couvrir. « Je vais être franche… Habituellement, on se fout des dealers comme Rafaello. Et puis… sans eux, on n’aurait personne pour jouer les indics… » commença-t-elle en haussant les épaules. Il était vrai que la moitié du temps, ils laissaient les dealers sans grand intérêt gérer leurs petites affaires en échange de quelques services… D’un plus gros poisson. «  Là, on nous a plutôt foutu sur sa piste. C’est… inhabituel et plutôt louche. Aucune activité, et d’un coup, pouf, tout se trouve sous notre nez. Pour moi, ça ressemble plutôt à un règlement de compte et à quelqu’un qui veut foutre la merde dans le business de notre petit dealer. » Finit-elle d’expliquer en appliquant une légère pression sur son épaule alors que l’agent Davies lui apportait d’autres torchons. Elle les tendit à la brune. « Faudrait resserrez votre garrot. » Elle soupira avant de reprendre. « Donc ça nous aidera franchement que vous nous ne racontiez pas de conneries. Donc je vais vous reposer la question, dans des conditions moins… stressantes qu’il y a quelques instants. Connaissez-vous ce Rafaello Viscenti ? »

tellement désolée pour le temps que je mets à répondre unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya 1656269883
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MessageSujet: Re: unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya unexpected turns ⊹ Katerina & Gaya EmptyMer 27 Nov - 14:25



unexpected turns
(thirty seconds to mars) ▽ a warning to people, the good and the evil : this is war. To the soldier, the civillian, the martyr, the victim : this is war. It's the moment of truth and the moment to lie, and the moment to live and the moment to die.
La situation était vraiment ... Hors de contrôle. Tout s'était passé beaucoup trop rapidement, c'était à peine si j'avais eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait. Mon appartement était en ruines. Mais ce n'était pas vraiment ce qui me préoccupait le plus. Ma blessure saignait abondamment, malgré le bandage que j'avais enroulé autour. Je n'avais plus vraiment de choix : il fallait que je sorte de là, qu'ils soient armés ou non. Je n'allais quand même pas rester là éternellement. Face à moi, tout un tas de gens armés. Je tâchai de ne pas m'arrêter trop longuement sur chacun d'eux, par peur de frôler la crise cardiaque, et me contentai de poser mon regard sur celle qui me parlait depuis tout à l'heure et qui, du coup, semblait diriger l'opération. Je réussis à faire quelques pas dans leur direction, finis par lâcher l'affaire. Je n'allais pas encore un peu plus aggraver ma blessure. Finalement, la rousse s'approcha de moi d'elle-même et me proposa son bras. Je mis une longue minute, avant de me décider à m'aider d'elle. Je n'étais toujours pas en confiance, ce qui pouvait franchement se comprendre. Néanmoins, la blessure que je repérai sur son autre épaule, me confirma qu'elle n'allait pas me faire de mal. Elle était dans un aussi sale état que moi, de toute façon. Je soupirai de soulagement en m'installant sur le canapé - tout aussi en ruines que le reste -.

« L’ambulance ne va pas tarder à se pointer. On les a appelés. Mais avant… J’aurais quelques questions. A commencer par votre prénom ? », poursuivit-elle, installée sur une chaise juste en face de moi. Je passai une main dans mes cheveux, et retins difficilement une grimace de bordel. Bordel, ça me lançait. Comment elle faisait pour tenir une conversation ? Enfin, c'était surtout que j'appréhendais ses questions à venir sur mon frère. « Katerina. », me contentais-je de répondre en tournant vaguement la tête sur le côté. Je ne voulais pas être surprise par qui que ce soit, voilà tout. Je me tournai de nouveau en direction de la rousse, plantai mon regard dans le sien. Non sans difficultés, je réussis à ne pas broncher quand le nom de mon frère sortit de nouveau de sa bouche. Croyaient-ils réellement que j'allais leur parler de lui ? Non, parce que si c'était le cas, ils risquaient d'être déçus. Pour interroger des "suspects", ils entraient dans les apparts' et tiraient sur tout ce qui bougeaient, maintenant ? Quelle méthode ! « Merci. », dis-je en attrapant les torchons -rip torchons- qu'elle me tendait, avant de les enrouler autour de ma blessure. Autant éviter de me vider de mon sang sur mon propre canapé, au beau milieu d'un bordel monstre, tout ça parce qu'ils n'avaient pas su faire leur boulot correctement. Enfin, si j'en croyais ce qu'elle tentait de m'expliquer, ce n'était pas de sa faute à elle, qui ne savait absolument pas dans quoi elle mettait les pieds en arrivant là.

Ceux qui avaient tirés sitôt la porte ouverte, en revanche, n'étaient pas franchement doués. Quand bien même ils étaient là pour un dealer, à quoi bon le tuer avant d'avoir pu lui soutirer quelques informations ? Je n'étais pas prête de comprendre la logique dans tout cela ... « Donc ça nous aidera franchement que vous nous ne racontiez pas de conneries. Donc je vais vous reposer la question, dans des conditions moins… stressantes qu’il y a quelques instants. Connaissez-vous ce Rafaello Viscenti ? », me demanda-t-elle de nouveau. Par un miracle, je réussis à ne pas broncher, ni même à ciller. Il fallait que je les aide en plus ? « Non, je ne le connais pas. », lâchai-je, avant de me pencher légèrement en avant pour la regarder. « Si c'est un petit dealer, comme vous le dites, pourquoi vous vous entêtez à vouloir le retrouver ? », demandai-je, sourcils haussés, vraiment intéressée. Je ne comptais pas leur parler de quoi que ce soit à propos de mon frère et ce, même si elle se doutait peut-être déjà que je mentais. Après tout, mon nom était écrit au moins sur ma boîte aux lettres, si je ne me trompais pas. Les familles italiennes ne sont pas rares à New-York, non ?
(c) AMIANTE


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