Il portait une paire de jeans noirs tout simples avec un t-shirt rouge et bleu qu’il aimait beaucoup, c’était son papa qui lui avait acheté il y a quelque semaine, c’était devenu son t-shirt préféré. C’était donc lui qu’il décida de mettre avec son petit manteau par dessus dont il ne ferma pas la fermeture éclair. Sa mère avait pris son sac avec ses médicaments en cas d’urgence et lui donna juste avant de sortir de leur petit appartement. C’était bizarre de vivre dans un appartement parfois et un grand manoir le reste du temps. Il était un peu plus à l’aise dans l’appartement comme il est habitué de vivre dans de petits logements depuis sa naissance. Bref, il était donc sorti et il avait mis son sac sur son épaule pour se rendre au centre commercial. Il était maintenant arrivé au centre commercial, la première fois qu’il y revenait depuis son enlèvement, sa maman avait des courses à faire et cette fois-ci elle ne lui lâcha pas une seule seconde sa main. Elle ne voulait pas que ça arrive de nouveau, de toute façon Madison n’avait pas envie de revivre ce qu’il avait vécu. Il suivait sa mère et parfois elle le prenait dans ses bras pour ne pas qu’il se fatigue trop et ne marche pas trop longtemps de suite à cause de sa maladie. Madison n’était pas du genre à se plaindre par contre ou s’il le faisait c’était parce qu’il était totalement crevé. Il avait passé dans un magasin de jouet et elle lui avait acheté une nouvelle peluche, c’était une peluche Captain America, son héros préféré. C’était rare que sa maman lui achetait des jouets, mais depuis son père aidait ça était un peu et elle avait moins de choses à payer donc elle se permettait de lui faire des petits cadeaux à l’occasion ce qu’elle ne pouvait pas faire maintenant. Il tenait sa peluche d’une main et l’autre tenait celle de sa mère. Il marchait quand un jeune homme arriva vers eux, Madison le regarda, mais se cacha un peu derrière sa mère comme il était timide. Il se tenait au pantalon de celle-ci et regardait l’homme en se cachant un peu derrière sa nouvelle peluche. Sa mère semblait connaître le jeune homme, mais Mads lui ne le connaissait pas, il ne l’avait jamais vu et il fut encore plus gêné quand il lui affirma qu’il était mignon. Sa mère prit parole : « Oui je me souviens de vous, vous m’avez prévenu pour mon fils, merci encore, sans vous on aurait perdu beaucoup de temps à le chercher dans le coin alors qu’il était parti avec l’homme… »  Elle poussa un peu Madison dans le dos pour le faire avancer afin qu’elle puisse le présenter. « Je vous présente Madison, mon fils… par contre, je ne connais pas votre nom… » Madison restait accroché à la jambe de sa mère et dit malgré tout un petit «  Bonjour… » Timide à l’homme, il n’avait pas trop l’habitude avec les étrangers en fait, il aimait pas trop les étrangers, il préférait les personnes qu’il connaissait, mais une fois qu’il apprenait à connaître la personne il était beaucoup plus à l’aise donc il fallait lui laisser le temps d’apprendre à connaître surtout après l’enlèvement. Il pensait pouvoir faire confiance à l’homme et finalement il s’était trompé et le pire c’est qu’il connaissait cet homme! Il releva la tête vers sa maman pour voir si elle semblait lui faire confiance, en tous cas elle ne semblait pas méfiante. Elle s’était présentée elle aussi, comme elle ne l’avait pas fait avant, son prénom était Jessica, mais pour Madison son nom serait toujours maman! Il regardait l’homme et attendait qu’il se présente, il semblait gentil, mais fallait voir, il ne pouvait pas le dire tout de suite.

Il fut très enjoué quand il parla de ce super-héro, il aimerait être un super-héro comme celui-ci ou du moins qu’il en existe et pas que dans les BD qu’il pouvait lire parfois comme c’était facile à lire, c’était surtout des images et quelques phrases. Donc un bon moyen de commencer à lire et d’y prendre goût. Mettez le devant un lire de 500 pages avec aucune image, il va se sauver en courant! Il perdrait tout goût à la lecture et n’aurait pas envie de persévérer non plus. Bref, il avait ensuite aborder le sujet de la piqure et que lui n’aimait pas trop les piqures, il n’aimait pas vraiment voir son sang remplis les petits tube d’analyse. Il eu un petit sourire alors que celui-ci parla de dentiste. « T’aime pas les dentistes? Pourquoi ? Il donne des cadeaux! » Il eu un petit sourire, alors que lui quand il quittait la salle du dentiste il avait un jouet pour le récompenser de son calme et d’avoir été sage et de bien s’être brosser les dents entre ses rendez-vous. Il avait eu un petit avion une fois en genre de carton qu’il avait assemblé et il s’était bien amusé à le faire voler. Il ne savait pas que l’homme devant lui avait déjà tué des personnes, mais il était mieux qu’il ne soit jamais au courant, on peut dire qu’il aurait peur et n’aimerait pas trop. Surtout que sa mère non plus ne le laisserait plus s’approcher de Madison. Sa mère lui demanda de le surveiller une trentaine de minutes comme il avait une course urgence à faire, Mads le vit vérifier son téléphone pour finir par accepter. Sa mère remercia rapidement celui-ci, lui promettant de ne pas être longue. Madison n’était pas encore totalement à l’aise, mais le fait de parler d’un sujet intéressant, qu’il aimait l’avait aidé à être plus en confiance avec cet homme. Curieux, une fois sa mère partie il demanda à Oswald : « C’est quoi tu fais comme métier ? » Comme un peu tout les enfants, il pouvait poser des dizaines de questions, sur différents sujets, tout ce qu’on lui disait pouvait amener une question. Il n’était pas du genre à se satisfaire d’une réponse du genre « Tes trop jeune pour comprendre » non il voulait le savoir tout de suite. Surtout qu’il faut le dire il ne sait pas combien de temps il va vivre s’il n’a pas de greffe, alors attendre n’était pas une bonne idée. Les glaces? Quel enfant n’aime pas les glaces? Alors c’est avec un sourire intéresser qu’il répondit : « Ouii j’aime! Surtout celle aux chocolats ! » Il eu un sourire alors qu’il pris un des sac qui semblait pas lourd de celui-ci pour l’aider comme il l’empêchait d’utiliser ses mains et parfois il aidait sa maman ou son papa en transportant les sac qui n’était pas trop lourd. C’est donc ce qu’il décida de faire sans même le demander, lui faisant un petit sourire. Mads n’est pas comme les autres enfants, faut dire que sa santé était aussi différente de celle des autres. C’est pourquoi il aimait aider les autres et se plaignait pratiquement jamais, surtout pas de sa maladie, il avait appris avec la douleur des respirations difficiles, la fatigue, l’épuisement suite à un effort physique. Bref, il s’installa à la table dans ce petit café pour prendre le cornet qu’il lui tendit une fois qu’Oswald l’avait acheté. « Merci » Il lui fit un petit sourire et commença à manger ce cornet de crème glacé doucement pour ne pas se geler les dents non plus!

Madison avait peut-être de la chance d’avoir ce dentiste, mais on peut aussi voir les choses différemment, c’était peut-être Oswald qui n’avait pas eu de chance avec son dentiste. Tous les enfants au cabinet qu’il allait avait des cadeaux, mais pas les adultes, c’était peut-être pour ça qu’il n’avait pas de cadeau. C’est pourquoi l’enfant ajouta : « Ma maman non plus a pas de cadeaux, il en donne juste aux enfants… si t’aimes pas ton dentiste tu peux venir voir le mien, il est gentil et tu pourrais lui demander un cadeau. » Le petit garçon eu un sourire, c’était un enfant, laisser lui la chance d’être un peu naïf, de découvrir la vie et son fonctionnement à son rythme.

L’enfant fut un peu surpris par la réponse de celui-ci, il venait de dire son patron, mais à la connaissance de l’enfant les étudiants n’ont pas de patron, mais plutôt des professeurs, non ? Mais peut-être qu’il se trompait, c’est pourquoi il dit : « Les étudiants ont un patron? J’pensais que c’était des professeurs… » Il réfléchi, celui-ci ne lui mentait sûrement pas, pourquoi il lui mentirait? Mais bon, peut-être qu’il ne voulait pas lui en parler, Mads ne pourrait le forcer, il était curieux, mais il respectais quand on lui disait non, il ne faisait pas le difficile, le capricieux, ce n’était pas dans sa nature.

Madison avait jamais gouté à de la glace à la vanille-rhum, vanille oui, mais pas avec du rhum c’est sûrement normal vu son âge. « J’aime aussi la vanille, le mieux c’est une boule de vanille et une de chocolat ! J'ai jamais goûté elle vanille-rhum. » C’est parfois ce qu’il demande, mais il ne voulait pas sembler difficile ne demandant deux saveurs. Il avait ensuite pris l’un des sacs de celui-ci. Il releva la tête vers celui-ci comme il lui demandait si le sac était trop lourd, Madison fit non de la tête ce n’était pas trop lourd. Il voulait aussi lui rendre service, par contre, ça le stressa un peu de savoir que c’était du parfum et c’était fragile. « Ohh d’accord, j’peux prendre un autre sac alors… » Il échangea le sac avec un autre, il voulait être sur de ne pas briser la bouteille de parfum de celui-ci, c’était un plan pour se faire détester par celui-ci alors qu’il venait tout juste de le rencontrer. Il le suivit dans le petit café et s’installa sur une table, glissant une jambe sous ses fesses pour être un peu plus grand sur la chaise et il commençait à manger la glace au chocolat. « Bon appétit ! » Il lui adressa un petit sourire, il aimait beaucoup la glace et ça devait se voir, lui qui n’avait pas souvent faim, la glace passait très bien, après tout faut pas avoir faim pour manger une glace! C’est froid, ça fait du bien, sa mère lui en donne souvent quand il n’arrive pas à manger de la journée ou une journée où il a trop mal. Le froid de la glace lui fait souvent beaucoup de bien.

Madison fini sa glace pas trop rapidement, il voulait en profiter et il toussa un peu ensuite, c’était pas à cause de la glace, mais plutôt qu’il eu un peu de difficulté à respirer, mais il allait bien quand même, c’était une journée relativement facile aujourd’hui, il se sentait pas aussi fatigué et arrivait à respirer plutôt normalement… Il regarda celui-ci finir sa glace alors que Madison lui demanda : « T’as des enfants toi ? Ou un petit frère ou une petite sœur? » Il était curieux et il voulait apprendre à le connaître. Quoi de mieux que de lui demander s’il avait des personnes de son âge dans sa famille.

Le petit ne comprenait pas pourquoi il n’était pas amoureux de lui, après tout celui-ci était gentil, donc pourquoi son patron ne l’aimait pas, en tous cas lui il l’aimait bien, peut-être pas comme un amoureux, mais comme un ami alors le petit lui dit : « Moi j’t’aime bien! » Le petit lui fit un sourire alors qu’il était content de passer un moment avec celui-ci, s’il était timide au début, maintenant il était à l’aise et parlait beaucoup plus alors que lui était caché derrière sa maman lorsqu’il l’a rencontré. Le petit hocha la tête quand il lui affirma qu’il allait sûrement changer d’idée. Puis, comme il demandait à Madison si lui avait une amoureuse, il lui répondit que non, qu’elles ne voudraient pas être avec lui. Pourquoi elles ne voudraient pas être avec lui ? Parce qu’il était malade, parce qu’il n’était pas comme les autres petits garçon de sa classe ou les filles, il pouvait pas jouer comme il voulait… « Parce que j’suis malade… » D’ailleurs en parlant de sa maladie, il lui tendit le petit pot de médicaments qu’il devait prendre, mais il y avait cette protection contre les enfants et il ne pouvait pas l’ouvrir seul c’est pourquoi il demanda à Oswald d’ouvrit le pot s’il pouvait. Celui-ci le fit et lui tendit le pot et Madison en pris un pour l’avaler avec de la glace fondue. Il fut surpris alors que celui-ci lui dit de bien se soigner, le petit haussa les épaules et lui dit : « C’est pas moi qui décide… me faut de nouveau poumon et un nouveau cœur pour guérir… » C’était pas simple, au début il n’avait besoin que d’un nouveau poumon, puis deux et finalement son cœur avait affaibli de pus en plus. C’est ainsi qu’il se retrouvait à attendre aussi un cœur… Il parlait du livre, le petit voulais savoir c’était quoi, quand il lui affirma que c’était un classique, Madison se demanda ou plutôt lui demanda c’était quoi un classique, affirmant en même temps que lui il avait du mal à bien lire l’anglais alors il serait pas capable de lire ce roman! Il écouta les explications que de celui-ci alors qu’il lui affirmait que lui non plus lorsqu’il était petit, mais qu’avec le temps il était devenu meilleur, même qu’il avait appris à lire dans différente langue, comme islandais et que c’était une belle langue. Ce qui fit sourire l’enfant, bien content de se dire qu’il pourrait apprendre à lire d’en d’autres langues. « Je vais me pratiquer pour arriver à lire plein de langue, comme toi ! » Il lui adressa un sourire alors qu’il finissait sa glace pour aller jeter le petit bol qui contenait un peu plus tôt la glace qu’il avait mangé. Les sujets changeaient alors qu’ils parlaient maintenant de famille, puis d’animaux, écoutant celui-ci il compris que ça ne devait pas être évident de devoir travailler autant et ne pas pouvoir avoir d’animaux. « Mon papa il a un refuge, y’a plein d’animaux! Et chez lui y’a des chevaux et plein d’autres animaux, de chiens, des chats! Avec ma maman j’avais pas d’animaux, elle pouvait pas en avoir dans son appartement et les autres places où on a habité. » Il ne précisa pas qu’il avait vécu durant un moment dans la rue, ce n’était pas très utile, mais il eu un petit rire quand il affirma que son animal de compagnie pourrait pas payer le loyer, mais au moins, il aurait de la compagnie! C’est vrai qu’il devrait penser à retourner où ils avaient quitter sa maman pour ne pas qu’elle s’inquiète c’est pourquoi il eu un hochement de tête et reprise le sac avec le livre pour l’aider et pris la main de celui-ci afin de retourner voir sa mère qui devrait ne pas tarder à revenir, d’ailleurs il la vit arriver. Quand il fut à sa hauteur il eu un sourire et lâcha la main du jeune homme pour dire : « Maman!!! On est aller manger une glace! » Il lui fit un sourire alors qu’il alla dans la bras de sa maman content de la retrouver. Dans les bras de sa mère il demanda au jeune homme : « On va pouvoir se revoir ? » Il eu un sourire puis sa mère le remercia d’avoir surveiller son fils durant sa commission. C’est vrai que ça pouvait être surprenant qu’elle laisse son fils avec un quasi-inconnu, mais ce jeune homme lui avait fait bonne impression, il semblait être une personne digne de confiance et c’est ce qu’il venait de lui prouver, le petit fit un câlin au jeune homme alors qu’il était dans les bras de sa mère, il s’était penché de côté pour faire le câlin. Il espérait pouvoir le revoir un jour, mais bon ça ne dépendait pas vraiment de lui!