Vendredi, 00h20. J’étais sortis du boulot assez satisfait de mon travail de la journée. J’avais fait quelques maquettes pour un particulier pour sa futur maison. Oui je n’avais pas fini mes études, mais j’avais déjà une certaine côte de popularité, je ne m’en plaignais pas. Au contraire ça me faisait plaisir de voir que des personnes s’intéressait à mon travail. Bref, tout ça pour vous dire que j’étais en route pour le métro afin de rentrer chez moi. Depuis l’apparition de mon père, je ne savais plus trop où mettre de la tête, j’étais fatigué puis en prenant place sur l’un des sièges, je sentais mes paupières s’alourdirent. Mon carnet de dessins finit par m’échapper des doigts et je m’assoupis un instant. Je pensais bien que la voix du métro me réveillerais quand je serais arrivé à mon arrêt. Non je dormais paisiblement, il n’y avait plus de bruit, seulement les rails qui freinaient en un grincement sourd. J’étais ailleurs, absorbé par mes rêveries. Revoir ma mère, oublier cette histoire avec mon père et vivre ma vie. J’enlevais inconsciemment mes lunettes et les garda machinalement dans ma main. Ma tête prit appuie sur mon épaule et je continuais à dormir. A l’intérieur du métro, tout était calme, les gens ne disaient mots, peut être trop fatigué pour dire quoi que ce soit, impatient de retrouver leur logis, leur famille. Les lumières berçaient l’ambiance calme et tranquille ce qui dans la journée ne l’était pas, imaginez une multitude de gens telle une fourmilière qui empruntait toute les deux minutes le métro pour allez je ne sais où. Chaleur, tension, et compression XD.
Non le soir c’était bien mieux, on pouvait penser librement sans chercher à critiquer les autre « Non, mais t’as vu comme il te regarde ? », « Et lui là, c’est quoi cette tenue ? … », « Rah vivement que je rentre chez moi ». Voilà trois quart d’heure que je dormais, j’avais loupé mon arrêt et le terminus n’allait pas tarder à arriver.

Je dormais comme une marmotte, ne pensant maintenant plus à rien pour me vider l'esprit. J'étais vraiment fatigué, surtout qu'il me restait pas mal de chose à faire pour la semaine à venir, je devais vraiment penser à faire une bonne sieste pour me remettre d'aplomb."« Euh...Excusez moi mais... Le Terminus et... » Je ne bougeais pas d'un pouce, j'étais resté inerte peut être parce que j'étais vraiment entrain de dormir profondément. Je n'avais même pas remarqué que le métro c'était arrêté, c'est comme si je transplanais dans une autre dimension, avec plus rien autour, juste l'infini. « Monsieur... » Je sentis une chaleur sur mon épaule, pas désagréable mais cela me surpris, peut être pensant à une bête ou un autre truc de ce genre. Je rouvris les yeux en sursautant légèrement sur place et regarda mon interlocuteur quelque peu perdu. C'était une belle femme, blonde aux yeux clairs et avec un sourire charment. Etais-je encore dans mon rêve où était-ce la réalitée ? Je regardais autour de moi et vit toute les portes des wagons ouverte sur le terminus. Je compris alors que j'avais loupé mon arrêt et que j'avais dormi bien trop longtemps. Misère, c'était le dernier métrode la soirée, comment j'allais faire pour rentrer ? A pied ? Mon appartement se trouvait à plus de vingt kilomètre d'ici ! Je soupirais et enleva mes traces de fatigue sur le visage à l'aide de mes mains. Je me levais alors puis attrapa mes affaires pour sortir aux côtés de la jeune femme. Encore un peu dans les vaps, je devais tout de même la remercier.

JESSY: Merci, je ... sans vous j'aurais surement couché à l'intérieur jusqu'à six heure du matin.

J'essquissais un sourire amusant puis entendit la sonnerie des portes. Oh, non mon carnet ! Je lâchais mes affaires au sol puis rentra de nouveau dans le wagon en courant, je chippais mon calpin puis sortis de justesse avant que les portes ne se referment sur moi. Voilà de la chance ! Finallement tout cette histoire m'avait donné du punch. je m'étais rattrapé à la rampe d'escaliers à cause de mon élan qui m'avait envoyé un peu plus loin que prévu. Je glissais une main dans mes cheveux puis la replaça sur ma hanche en m'adressant de nouveau à elle.

JESSY: Je ferais pas ça tout les jours ... euh, bonsoir, je suis Jessy Joys, futur architecte. A qui ais-je l'honneur ?

Je lui tendis ma main puis attrapa la sienne pour la lui serrer sagement.