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MANUELA&MATTHEW• there's still hope

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MessageSujet: MANUELA&MATTHEW• there's still hope MANUELA&MATTHEW• there's still hope  EmptyMer 18 Jan - 0:40

J’avais soigneusement prévu mon coup. Depuis des semaines déjà, je m’étais préparé. Mais qui aurait pu dire qu’aujourd’hui serait le jour où j’allais la revoir? Elle. Voilà des semaines que je songeais à cette fille. Manuela Ayxeres. En effet, depuis un moment, je me surprenais à penser à cette fille, qui depuis faisait battre mon cœur à une vitesse folle dans ma poitrine. Cette sensation était quasiment nouvelle pour moi. Je n’avais jamais eu le coup de foudre pour personne. J’avais toutefois été souvent amoureux. Étrange. Je m’étais souvent demandé pourquoi. Pourquoi maintenant? Pourquoi elle? En fait, maintenant, je crois savoir ce qui m’avait attirée chez elle, ce jour-là au magasin. C’était ce sourire rayonnant, ce regard où j’y avais lu une grande tristesse- je me demandais toujours pourquoi elle l’était d’ailleurs-, puis cette aura, ce je ne sais quoi qu’elle dégageait. Je n’avais pourtant pas manqué de remarquer sa grande beauté, mais aussi qu’elle se trouvait en chaise roulante. Peut-être était-ce qui la rendait malheureuse ou encore il y avait-il quelques autres tristes évènements qui l’avaient marqué…. En tout cas, ce détail, car c’en était un ne m’avait pas contrarié, oh non ! Au contraire, je ne l’aimais pas moins. Eh oui… Je dois l’admettre, je suis amoureux d’elle, aussi insensé que cela puisse paraître. Une simple rencontre avait suffit pour que je tombe sous son charme. J’ignore pourtant encore aujourd’hui si cet amour est réciproque ou non, si j’ai mes chances ou non, car avant même que je puisse m’en assurer, elle s’était sauvée, comme si sa vie en avait dépendu. Au début, je m’étais senti blessé dans mon estime. Je n’étais pourtant pas repoussant, alors « pourquoi était-elle partie ? » Je m’étais posé la question pendant une bonne semaine. Puis Je m’en étais remis finalement et la semaine après, je n’avais eu qu’une seule idée en tête : la retrouver. Ce fût extrêmement facile pour moi, puisque je connaissais son nom complet. J’utilisai alors Internet et trouvai après avoir fait le tri, la bonne Manuela. Je voulu la confronter à la seconde même où je l’avais retrouvé, mais je n’osai pas. Pour la première fois de ma vie, je fût indécis. J’aurais bien pu la contacter, mais que lui aurait- je dis après ? Habituellement, je m’en sortais bien dans ce genre de situation, mais cette fois-ci, je manquais de ressources. J’avais perdu mes moyens, depuis la première fois. C’était elle. Manuela me faisait perdre mes moyens. J’étais impuissant, mais je ne comptais pas le rester longtemps. Je n’allais pas abandonner.

Puis voilà, deux semaines environ sont passés, moment où je dus me battre avec moi-même, pour reprendre confiance en moi, sortir de ma torpeur et faire le premier pas. Je me fis un compte Facebook, bien que je déteste l’idée- puisque j’ai toujours privilégié les contacts « face à face » aux conversations sur le net- et j’ajoutais Manuela à mes contacts.

Je m’étirais sur mon fauteuil.

*Une idée stupide…. À quoi je pensais? * songeai-je en baillant.

Évidemment, un fois cela fait, je notai toutes ses coordonnées, puis silence… Aucun mots, aucun commentaire, aucun message, aucune conversation, pas même un «Like» ou encore un «Poke». Je ne lui ai rien dit.

Je soupirai, ce qui attira l’attention de mon père, qui se trouvait à ma gauche autour de la grande table. Pourquoi étais-je encore venu à cette réunion, si ce n’était que pour être dans la Lune et ne pas prêté attention à ce qui se disait à l’instant ? J’aurais pu tout simplement me défiler en disant à mon père que j’avais une grosse livraison à recevoir à la librairie ou un autre truc du genre. Je détestais lui mentir cependant.

- Matthew ? murmura-t-il à mon oreille. Je sursautai.
- Hein? Euh…Oui ? balbutiai-je.
Je revins finalement sur Terre. J’avais l’air vraiment confus. Il me lança un regard songeur. Encore. Je n’étais pas vraiment dans ce qu’on pourrait appeler mon état normal en ce moment et ça, il l’avait assez bien remarqué. Il m’avait d’ailleurs plusieurs fois fait part de son inquiétude à mon égard et moi j’avais tout fait pour le rassurer, en vain.

- Matty? Je crois que tu devrais prendre quelques jours de congé … À partir de maintenant. déclara-t-il d’un ton plus paternel que conseillé, après avoir répliqué suite à l’intervention d’un des autres hommes assis à la table.
Je lui fis un sourire. Il me couvait encore, comme il le faisait si bien. Je ne comptais pas le laisser faire pourtant. Pas question de prendre un autre congé. Je revenais d’ailleurs de vacances depuis quelques jours.

- Pas question … commençai-je. Il me coupa alors en poursuivant :
- Je t’ai observé depuis quelques jours. Tu ne m’as pas l’air bien mon fils. Quelque chose te perturbe et je le sais. TOUT le monde le sait. Ta mère et tes sœurs ne disent rien, mais elles aussi l’on remarqué …Alors que se passe-t-il ? Aurais-tu des ennuis mon fils? Je peux t’aider tu sais ?
- Non non… Je n’ai… pas besoin de…
commençai-je, puis je me refermai comme une huître, Je ne veux pas en parler.
Il soupira.
- D’accord…Alors si tu ne veux ni en parler ni de mon aide, puis que tu ne me sembles pas très attentif à ce qui se passe autour de toi ces temps-ci … Vas-y, il pointa la porte de sortie de son menton, seulement, je veux que quand tu reviennes la semaine prochaine, tu sois apte au travail. Alors, débrouilles-toi, règle tes problèmes même si tu peux, mais je veux voir un changement d’attitude chez toi. Pour le meilleur.
Ce n’était pas mon père qui parlait, mais le patron. J’hochai la tête. Je murmurais ensuite un « Merci » avant de quitter la pièce.
Avant un rien de temps, je me retrouvais derrière le volant de ma berline noire de luxe. J’étais libre et pressé de partir. Il était presque dix-huit heures.
*Mais où ?* pensai-je alors que le moteur de ma voiture vrombissait. Je me rappelais alors des dernières paroles de mon père. « Règle tes problèmes » avait-il dit. J’eus alors une idée de fou. Je regardais alors ma montre.

- Humm… Le temps que je m’y rende, elle risque de fermer… Je vais y arriver!

Et en un crissement de pneu sourd, je quittai le stationnement de l’entreprise de son père, situé dans le Financial District afin de m’engager dans les rues de New York, en direction de Brooklyn. Je roulai respectueusement dans les rues, mais une fois que j’eus rejoint la bretelle de l’autoroute, je devins un vrai délinquant.
Ayant rencontré quelques embouteillages sur la route, j’arrivai dix minutes en retard à ma destination. Une boutique de vêtements féminins prénommée Maligne & Coquine. SA boutique. Je croyais être arrivé trop tard, mais remarquai à ma surprise qu’il y a avait toujours quelqu’un à l’intérieur. Je tentai alors ma chance, plein d’espoir et allait frapper à la vitrine du magasin afin que cette personne puisse m’ouvrir.
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MessageSujet: Re: MANUELA&MATTHEW• there's still hope MANUELA&MATTHEW• there's still hope  EmptyJeu 19 Jan - 22:16

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THERE'S STILL HOPE _ MATTHEW AND MANUELA
Une journée comme une autre avait suivi son cours. Une journée de plus. Une journée plus paisible, plus belle aussi. Une journée pleine d'espoir. L'espoir. C'était tout ce qu'il me fallait au fond. J'avais juste besoin d'y croire; une nouvelle fois. Encore une fois. Au jour d'aujourd'hui, je crois que dire que j'avais eu mon lot d'épreuves difficiles et de tourments, n'était pas un euphémisme. J'avais perdu ma mère, que dis-je, elle m'avait renié. J'avais grandi sans elle. Je m'étais brouillé avec ma famille, droguée. J'en suis presque morte, mais Adan m'a sauvé. Puis, je l'ai perdu à mon tour. A ce moment-là, une partie de moi s'est brisée. Je ne saurai me l'expliquer, mais la flamme qu'il avait allumée dans mon cœur, son souffle, s'est brusquement dissipé. J'ai très mal réagi à tout ça, je me suis sentie vide, comme inanimée. Alors, j'ai paniqué. Sur un coup de tête je me suis envolée à l'autre bout de monde et c'est à partir de ce moment-là que j'ai véritablement changé. Je me suis crus au-dessus de tout et, j'ai sérieusement dérapé. J'étais belle, jeune, désirée. J'avais la vie devant moi et tous les hommes à mes pieds. Ma vie était parfaite. J'avais tout ce que je voulais. Du moins, ma vie semblait parfaite et, je refusais de mettre un nom sur ce qui me manquait. Je me croyais incapable d'aimer à nouveau. De ressentir un vrai désir, une sensation. Une connexion. Mon corps s'enflammait à chaque fois, brûlait sous le contact de leurs doigts, de tous ces hommes qui ont pu profiter ou faire les frais de mes nombreux états d'âme; mais mon cœur, lui, ne réagissait pas. Il était froid. Glacial. J'avais essayé, tout du moins j'y avais songé; mais jamais personne encore ne m'avait semblé à même de le réanimer. Bien sûr ma fille, mon père et mes amis le réchauffaient chaque jour un peu plus, mais une partie de lui demeurait close, inaccessible. C'était comme si je refusais de l'exposer. Comme si je voulais me préserver. Le préserver. Pour lui. A lui. Pour toujours. Parce que mon cœur qui, par je ne sais quel miracle avait continué de battre, lui appartenait. Par ce qu'il ne ferait rien d'autre que de lui appartenir, à tout jamais. « Adan... » soupirais-je à ces pensées, tandis que je me repassais mélancoliquement le sombre film de ma vie « si seulement tu étais encore à mes côtés je... ». Je m'interrompis brusquement, étouffant mes mots dans un sanglot. Pourtant, je m'étais interdit de pleurer. Une des fameuses résolutions de la nouvelle année. Je ne m'étais que trop laissé aller ces derniers-temps. Ça ne pouvait plus continuer. D'ailleurs, je pensais peu souvent à lui. Je crois même que je me l'interdisais. Mais, depuis cette veille de Noël, je ne pouvais m'en empêcher.

FLASH BACK. 24 décembre 2011.
« Allô ? Oui. Non, non ne t'inquiètes pas j'arrive. Je termine les achats de Noël. Une broutille pour une amie et les cadeaux de Noël de Mathis, Emma et Lou. Oui, Papa. Je conduirai prudemment. Je sais. Oui si je n'y arrive pas tout de seule, je demanderai de l'aide. Aucune imprudence, je te le promet. Moi aussi. Tiens Soraya à distance de ma chambre surtout, les cadeaux sont dans le placard et... bref. A tout à l'heure ». Et je raccrochais. C'est fou ce que mon père pouvait être protecteur ces derniers-temps. Vous allez me dire, il l'avait toujours été, mais c'était assez surprenant et délicat de nous retrouver si proches, alors que nous avions été si longtemps éloigné. S'il m'avait manqué ? Évidemment. Quoi que j'ai pu en dire par le passé, il restait mon père et je l'avais toujours aimé. Mais en cette veille de Noël, il était beaucoup trop inquiet et me téléphonant sans arrêt, il avait tendance à m'étouffer. Plus touchée par ses petites attentions qu'autre chose, j'avais préféré m'en amuser. D'ailleurs je lui avais fait un énorme cadeau pour le remercier, il allait adorer, j'en étais persuadée. Quoi qu'il en soit, j'étais venue dans cette boutique pour acheter une paire de bottes à l'une de mes plus proches amies. La plus proche. Lou. Je n'étais pas sans connaître son amour pour les chaussures et, j'avais repéré cette petite paire dans la vitrine, celle-là même dont elle n'avait cessé de me parler. J'avais beau être maussade, j'écoutais quand même tout ce qu'elle pouvait me raconter. Mes articles sur les genoux, je tentais tant bien que mal de déambuler entre la masse de personnes qui s'était entassée dans la boutique. Achats de dernières minutes. Foule oppressante, critique. Un véritable cauchemar pour une fille en fauteuil roulant. Et c'est alors que je le vis. Comment ? Pourquoi ? Ce n'était pas possible ? Je... Adan? « Mademoiselle, tenez vos... ». Trop tard. J'avais pris la fuite. Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Sans même demander mon reste. J'avais roulé. Aussi vite que possible. Tans pis pour les bottes. Elle les aurait un peu plus tard. Je ne pouvais pas. S'en était trop. Je perdais les pédales.
FIN DU FLASH BACK.

Son portrait craché. Traits pour traits. Cet homme avait les mêmes yeux qu'Adan, le même menton, le même front, la même taille. TOUT ! Cet homme, c'était: Adan ! Mais Adan était mort, alors comment ? Pourquoi ? J'avais beau me dire que j'étais folle, tentée de m'en persuader, je ne pouvais oublier ce visage, cette image. Pourtant, je n'en avais parlé à personne, craignant que l'on ne s'inquiète pour ma santé mentale. TOCTOC ! Occupée dans la réserve, je me demandais qui pouvait bien m'importuner à cette heure là. D'autant plus que le magasin était fermé depuis un bon quart d'heure déjà. La lumière à peine visible, on me distinguait difficilement dans l'entrebâillement de la porte de l'arrière boutique. Pensant alors que cette personne ne pouvait que me connaître intimement pour savoir que j'étais encore là, je sortais sereinement de la réserve et me dirigeais précautionneusement vers l'entrée du magasin. Sait-on jamais si j'avais laissé traîner un carton et que je venais à le heurter avec mon fauteuil roulant. Manquerait plus que je tombe tiens ! « Une minute, j'arrive ! » m'exclamais-je, distinguant à peine cette mystérieuse silhouette masculine dans la pénombre. C'est alors que j'ouvris la porte. Mon visage se figea. De stupeur, je crois. « Vous » soufflais-je, hébétée. Deux minutes passèrent, puis trois, puis quatre. Nous nous fixions sans rien dire. Tous deux pris d'un mutisme soudain. Je n'avais plus aucune envie de rire. Je n'avais plus envie de rien, à vrai dire. Je nageais en plein cauchemar, pour ainsi dire. Au bout de la cinquième minute, cependant, je me décidais à réagir. « Qu... qu'est-ce que vous faites-là ? La boutique est fermée. Je... je dois y aller. Excusez-moi » balbutiais-je en tentant de refermer là porte. Mais il m'en dissuada d'un geste furtif, mais prudent du bras.

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