It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez

In the air tonight [Psychalya]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyMar 14 Juil - 22:40

  • Le guitariste parcourt le terrain des yeux et fronce les sourcils. Pas de cette façon qui démontre que les gens sont en colère, simplement pour mieux voir. Son case de guitare sur l'épaule, il traverse la pelouse verte de toute cette pluie qui est tombé les derniers jours, et il a rapidement les chaussures humides. Il s'assoit sur le sol, en plein dans l'herbe, pourtant, et ferme les yeux un moment tandis que le vent se lève pour souffler dans le parc. Ses cheveux sont balayés eux aussi par la brise, et des mèches châtains et brunes se mêlent devant ses yeux gris-vert. Il ne fait pourtant rien pour y remédier et sa main vient frôler l'étui où il a rangé son instrument après le concert. Les autres membres du groupe lui ont demandé s'il venait au bar lui aussi, mais il a préféré partir seul de son côté ce soir. Il a cru apercevoir un regard familier dans la pièce durant le spectacle, et une boule s'est formée dans sa gorge. Cette boule est encore présente alors qu'il caresse le manche légèrement, empoignant l'instrument entre ses mains, le déposant sur ses genoux. Il sort un calepin et un stylo qu'il dépose, pour griffonner plus tard s'il a l'inspiration. Le vent souffle plus fort, sans doute la pluie se joindra-t-elle plus tard à lui. Sparks n'en a que faire. Ses doigts se baladent lentement sur les cordes et instinctivement, il ferme les yeux et gratte quelques accords, humant une mélodie imaginaire, comme chaque fois qu'il compose. Ce soir, il n'a pourtant pas le groupe en tête lorsqu'il compose, mais il se repasse les même scènes pénibles en tête. Il sait qu'il ne devrait pas penser à ça et se faire du mal, et pourtant, il lui semble qu'elle était là ce soir, tout près de lui.

    Il lui semble encore l'appeler par son prénom, tenter de la raisonner et de la retenir. Qu'il peut encore sentir son poignet fragile au creux de sa paume alors qu'il lui supplie de rester et qu'il ne veut pas d'une simple nuit. À cette simple pensée, le rythme de l'air qu'il joue sur la guitare accélère. Sa respiration aussi, et il lui semble que son coeur bat au même tempo que la musique, alors que les images défilent dans sa tête. Chaque fois que ses doigts tremblent sur les cordes, il peut sentir le tremblement de son ventre sous ses doigts revêches, et alors les pincements et les grattements sur les cordes semblent se transformer en caresses. Il garde les yeux clos, comme si se remémorer ces évènements qui semblent pénibles aujourd'hui était une pénitence, une façon de se faire pardonner d'un quelconque péché qu'il aurait commis. Et lorsque quelques secondes, le tempo est plus doux, il inspire difficilement, se rappelant très clairement du goût de sa peau sous sa langue, de ses jambes resserrées à son bassin alors qu'ils atteignaient tous deux un énième climax. Alors qu'il prend une pause de quelques secondes, et que les cordes résonnent, il a l'impression d'entendre son gémissement plaintif, et nerveusement il pause ses doigts sur le manche pour cesser la raisonnance, comme il le faisait avec elle, la faisant taire d'un baiser. Il a un goût amer à la bouche à ce moment-là, mais ne peut se résoudre à déposer la guitare.

    Comme il n'aurait pu se résoudre à la quitter de lui-même. Il gratte à nouveau, durement. Comme il aurait voulu la saisir, pour la garder avec lui. L'air qui était doux auparavant devient rude, et il observe l'air fouetter l'herbe. Il enlève sa veste et a chaud, et se passe la langue sur les lèvres. Il aurait besoin de se rouler un joint, mais c'est trop compliqué. Il pince une nouvelle fois les cordes, rudement, et il sent quelque chose de tremper rouler sur sa joue. Il lui semble sentir des gouttes aussi, mais il ne sait pas trop s'il s'agit de larmes ou de la pluie qui se met à tomber. Il range son calepin et le stylo, mais pas la guitare. Il se lève et prend son case, il veut s'éloigner, aller sous un arbre. Il ne veut pas abîmer la guitare. Se dirigeant sous un grand chêne, il ferme les yeux quand il s'est une nouvelle fois installé, et il se demande s'il hallucine lorsqu'il voit une silhouette plus loin. La sienne. Il se pense fou, mais c'est la deuxième fois ce soir, et il est à jeun. Sans même réfléchir à ce qu'il fait, il se lève et laisse sa guitare et son case sous le chêne. Il se précipite vers la silhouette trop familière qui le hante depuis des semaines si ce n'est un mois déjà. Son regard croise le sien, et sa gorge se serre. Il est maintenant face à elle. Il n'a pas halluciné. Il avance plus vite, il n'est qu'à quelques mètres maintenant. Il sait qu'elle va s'enfuir, s'il ne se dépêche pas, et plus brusquement qu'il ne l'aurait voulu, sa main attrape la sienne et il la serre pour l'arrêter. Il voudrait lui hurler de rester, mais ses paroles sortent en un souffle, en un murmure.

    « Reste s'il te plaît. »

    Il lui a murmuré les mêmes mots le matin avant son départ, alors qu'il la serrait encore une fois contre lui dans le lit défait, dans la chambre en désordre. Alors qu'elle avait encore les joues rosées par l'effort, et que leurs cheveux étaient emmêlés à tous les deux. Il avait mordillé son nombril, tendrement, et c'était avec le regard candide qu'il lui avait supplié de rester. Rien à voir, ce soir. Il serrait peut-être trop fort sa main, et tentait de la retenir. Il réussirait sans problème, il le savait, mais il voulait qu'elle reste de son plein gré. Les paroles étaient difficiles à prononcer, et la boule qui semblait s'être formée dans sa gorge durant le concert avait visiblement pris du volume, puisqu'il répéta ses mots avec cette voix étouffé qu'il ne s'était jamais encore entendu.

    « S'il te plaît. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyMer 15 Juil - 0:01

    Central Park faisait ces derniers temps office de Morphine dans le coeur de Psychalya . Elle avait l'impression que ce dernier avait la capacité de détruire sa cage thoracique pour sortir de son corps . Tremblante , la jeune femme s'arrêta prêt d'un arbre . Elle ne pouvait plus fermer les yeux depuis quelques jours . Les mêmes images s'enchaînaient sans cesse dans son esprit , ne lui laissant que peu de seconde de répit . Elle entendait encore sa voix résonner dans sa tête , ses lèvres sur les siennes et son souffle dans le creux de sa nuque . De dépit , Psychalya s'agenouilla et attrapa avec violence son visage entre ses deux mains . Pourquoi fallait-il que sa maladie gâche les plus beaux moments de sa vie ? Pourquoi fallait-il qu'elle renonce à ses sentiments pour protéger ceux qu'elle aime ? Une pensée des plus sombres traversa l'esprit de la jeune femme . Laissant échapper une larme , elle se laissa basculer en arrière , son dos cogna violemment le tronc de l'arbre . Elle prit une grande bouffée d'oxygène avant de rapprocher ses jambes de son corps .

    Elle arrivait à sentir de nouveau l'odeur de son corps . Malgré elle , les images de son torse parfait et la douceur de ses caresses l'assaillirent . Elle avait trop lutté pour les repousser , à présent , elle se sentit presque libérée . Elle l'avait trouvée étonnamment tendre . Pas une seule fois il n'avait été brutal ou trop rapide . Chaque mouvement avait été coordonné , presque rythmé par une musique inaudible . Sûrement son âme de musicien . Il avait capturé son coeur , mais celui-ci était aujourd'hui contraint au supplice . Le temps de quelques heures il n'y avait plus eu de différence entre elle et lui . Ils avaient formé un tout . Leurs corps semblaient être conçus pour s'imbriquer . Rien ne semblait les éloignés . Pour la première fois depuis qu'elle était arrivée , Psychalya céda et finir par clore ses paupières . Elle se mordit doucement la langue en ce remémorant son visage . Il était beau , il la regardait . Après tout , ils avaient convenu d'une nuit . Elle a , en quelque sorte , tenu sa promesse . Les yeux de la jeune femme étaient humides , mais pourtant elle se sentait comme revigorée . En laissant tombée les barrières qu'elle s'était fixée elle avait , par la même occasion , redonner un nouveau souffle à son coeur .

    Retrouvant un semblant de sourire , Psychalya se leva . C'est alors qu'elle le vit . Il était assis à quelques pas seulement de la jeune femme . Des mots résonnèrent alors dans l'esprit de cette dernière . Elle le revoyait la supplier de rester . Suffocant , Psychalya recula . Elle butta dans une poubelle . Consciente qu'elle avait surement attiré son attention , elle lui tourna le dos . Dans un dernier soupir , elle lui lança un dernier regard avant de partir d'un pas rapide . Elle ne pleurait pas , elle n'en avait même pas la force . Une main la saisit alors au niveau du poignet , puis descendit jusqu'à encercler chacun des doigts de la jeune femme . Elle l'entendit murmurer . Le son de sa voix lui donna un frisson . Elle résista , serrant les lèvres . Il répéta son supplice une seconde fois .

      ▬ « Reste s'il te plaît . »


    Cédant , Psychalya se retourna . Néanmoins , elle ne leva pas les yeux vers lui préférant se cantonner à fixer sa main dans la sienne . Elle perçue le saccadement de sa respiration . Elle sentit une multitude de paroles lui venir en tête , elle les bloqua toutes , s'interdisant de dire quoi que ce soit . Elle ferma les yeux . Elle sentit alors sa main glissée le long de ca joue , repoussant au passage une ou deux mèches cendrés qui trônaient sur le visage de Psychalya . Ce contact eu un effet électrisant . Ne pouvant plus en supporter d'avantage , la jeune femme s'écarta violemment de son ancien amant .

      ▬ « Pete , je .. S'il te plaît ... »


    N'écoutant pas le faible murmure de la jeune femme , le jeune homme avança de nouveau . Cette fois , il l'a prit dans ses bras . Son étreinte était à la fois ferme , mais remplie de douceur . Psychalya ne trouva pas la force de se débattre . Elle céda , déposant sa tête contre le torse du jeune homme . Celui-ci passa délicatement ses mains dans les cheveux de la jeune femme . C'est alors que la jeune femme murmura doucement quelque chose . Les quelques mots qu'elle avait tant envie de lui dire .

      ▬ « Je suis désolée »


    Il ne devait pas avoir entendu , mais au moins , elle l'avait dit .

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyMer 15 Juil - 7:52

    À ce moment-là, il aurait très bien pu pleurer. Éclater en sanglots et tomber à genou pour lui supplier de rester, cette fois. En quelques minutes, secondes même, la jeune femme avait réussi à saboter tous les efforts qu'il avait fait pour éviter de penser à elle. Il fallait d'ailleurs avouer que l'équilibre psychologique de Peter Sparks était reconnu pour être relativement très instable. Effectivement, on pouvait comparer son équilibre mental à un château de cartes. Addict à des drogues plus que nocives, très perdu dans sa vie personnelle, Peter avait la manie plutôt fâcheuse de s'attacher trop rapidement aux gens, et c'était précisément pour cette raison qu'il avait été persuadé lors de leur week-end, que leur histoire était faite pour durer. Pour tout dire, il y croyait encore, et la jeune femme aux yeux trop bleu et à l'aspect si fragile et frêle venait une nouvelle fois de débarquer sans crier gare. Et lorsqu'elle se serait enfuie à nouveau, quelqu'un devrait encore ramasser les morceaux de l'ordre de Peter qui se serait une nouvelle fois fait balayé, tel ce vulgaire château de cartes. Le vent souffla, et des gouttes d'eau lui brouillèrent la vue quelques secondes, et comme un aveugle se cherchant un repère, il balaya sa joue d'une main revêche qui se voulait douce, et il était persuadé d'avoir arrêté de respirer durant un moment. Il cru que ses supplications ne serviraient à rien. Qu'elle s'évanouirait dans la nature une nouvelle fois.

    Elle le repoussa après qu'il eut remis en place des mèches de sa chevelure qu'il avait humé à quelques reprises déjà. Il aurait pu parier pouvoir encore reconnaître son parfum s'il le voulait. Elle le supplia, et il constata que tous deux murmuraient, comme de peur qu'on les surprenne. Il prit peur à nouveau qu'elle ne décide de partir, et il la saisit, l'amenant vers lui. En le voyant en temps normal, Peter Sparks n'avait pas l'air d'un romantique. Et pourtant, Dieu seul savait que le britannique savait traiter les femmes. Instinctivement, il l'entraîna dans ses bras et fit preuve de cette fermeté mêlée de douceur dont il usait de par l'instinct. Il voulait la faire sentir en sécurité, qu'elle sache qu'il ne lui voulait aucun mal et avait simplement besoin d'elle plus près encore, tout près de lui. Elle céda finalement, et il soupira, rassuré, lorsqu'il sentit sa tête reposer contre son torse avec douceur. Le musicien caressait à présent la chevelure de Psychalya, muet comme une tombe. Les doigts tremblant, il gardait le silence, caressant ses cheveux, et une fois de plus les souvenirs assaillaient son esprit, et il la resserra un peu plus contre lui, pour se prouver qu'il ne rêvait pas. Jouer dans sa chevelure bouclée avait été une routine lorsqu'elle était apparue dans sa vie. Et il pouvait la voir, allongée contre lui, appuyée sur son épaule. Encore endormie, et lui qui nouait ses doigts aux cheveux rebelles, s'y perdant parfois. En deux jours, il s'était entiché d'elle, et ce soir, il avait la douloureuse impression d'être marqué au fer rouge.

    Elle s'excusa, sa gorge à lui se serra une nouvelle fois, plus qu'elle ne l'était déjà. Il aurait voulu lui dire qu'elle n'avait pas à s'excuser, qu'elle était déjà pardonnée, mais il préférait rester muet et ne rien dire, caressant sa chevelure avec tendresse. On pourrait le traiter de fou, mais il ne voulait pas s'embarquer dans un débat avec elle. Il voulait simplement qu'elle revienne. Que ce ne soit pas que pour une nuit. Le vent se mit à souffler plus fort, la pluie à tomber plus fort. Il ne prit pas la peine de lui murmurer de venir sous l'arbre avec elle, et se contenta de l'entraîner avec lui, resserrant ses doigts aux siens, ne brisant le contact que lorsqu'il fut certain qu'elle serait en sécurité sous l'arbre avec lui. La guitare était toujours hors de son étui, et il la rangea avec douceur, avant de prendre sa veste et de la tendre maladroitement à Psychalya. Avec elle, il lui semblait qu'il agissait comme un gamin. Il aurait fait des pieds et des mains pour elle, c'est précisément ce qu'il réalisa à ce moment-là. Son regard se perdit dans le sien, et il lui souffla, presque timidement :

    « Tu veux ma veste ? J'ai pas envie que tu tombes malade... »

    Il ne savait pas à quel point ses paroles pouvaient être ironiques dans une telle situation, et il se contenta de déposer doucement la veste sur les épaules de la jeune femme, se retenant tant bien que mal de déposer ses lèvres sur sa nuque comme il l'aurait fait si elle n'était pas partie après la violente dispute parce qu'il ne voulait pas qu'elle s'en aille. Il lui avait promis que ce serait un coup d'un soir, et n'avait pas été capable de tenir sa promesse. Tremblant alors que ses doigts frôlèrent sa peau, il ressemblait à cette image typique de l'amoureux transi. Il repoussa à nouveau une mèche de cheveux du visage de la jeune femme, son pouce caressant ses lèvres sans même y penser, et il s'arrêta dans son geste avec maladresse, la questionnant, le souffle coupé, la voix un peu cassée. Il pouvait bien se mettre à pleurer. Il était à jeun depuis une journée ou presque, ayant vendu même ce qu'il gardait pour sa consommation personnelle.

    « Tu étais à Heltersprings ce soir? Je...Je t'ai vue.. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyMer 15 Juil - 14:16

Fermant les yeux , Psychalya se retrouva propulsée dans un tourbillon d'émotions plus puissantes et déstabilisantes les une que les autres . Elle arriva à percevoir les battements irrégulier de son coeur . Les mains du jeune homme jouèrent pendant quelques instants avec la chevelure bouclée de la jolie blonde . Elle avait l'impression d'être de nouveau chez elle , d'être de nouveau entière . Comme si Pete faisait office de port d'attache . Elle était à présent incapable de se dégager de son étreinte . Elle se sentait tellement en sécurité que de le repousser aurait été un véritable supplice . Aucun des deux amants n'osèrent prononcer la moindre parole de peur de briser ce moment de pur osmose . Psychalya fit glisser ses doigts le long du dos du jeune homme . Elle dût lutter contre son fort intérieur pour ne pas redresser la tête et effleurer ses lèvres . Elle n'avait pas le droit de lui faire ça , pas encore une fois . La jeune femme serra les dents . Elle savait à quoi il pensait . Lui aussi se remémorait ce fameux week-end . Se sentant brutalement coupable de l'avoir fait souffrir , Psychalya resserra encore un peu leur étreinte . Ses courbes épousèrent avec brio celles du jeune homme . Elle était beaucoup plus petite que lui . Qu'importe , elle enfonça son visage dans le torse du jeune homme . Sa main droite remonta le long des abdominaux de son amant , retrouvant les mêmes sensations que leur de leur première nuit ensemble . Soudain , le vent et la pluie redoublèrent de force . Les gouttes d'eau eu un effet de décharge électrique pour la jeune femme . Elle se détacha instantanément de Pete gardant néanmoins sa main serrée dans la sienne .

Psychalya entraîna Pete sous l'arbre . Elle se refusa d'abord à relâcher a main . La chaleur qui en émanait , sa douceur était devenue comme une drogue pour elle . Son contact , elle en avait besoin . Pourtant , elle se résigna et relâcha sa prise . Pete en profita pour ranger sa guitare . Elle aurait voulu lui demander de lui jouer une ballade . De ce lover contre son corps et d'écouter juste la mélodie , se laissant transporter dans un autre espace temps . Toutefois , elle se tû pensant que son coeur ne pourrait pas supporter de souffrir une nouvelle fois . Il représentait tout ce que la jeune femme s'interdisait . Après sa première histoire d'amour , Psychalya s'était refusé de tomber amoureuse . Repoussant sans cesse ses sentiments , se persuadant qu'elle n'y avait pas le droit . L'arrivée de Pete dans sa vie avait tout chamboulé . Elle n'était plus sûre de rien . En seulement deux jours , il avait fait voler en éclat tous les interdits de la jeune femme . Avant lui , elle était comme à la dérive , cherchant sans arrêt une raison de rester en vie , ne comprenant pas pourquoi tout cela devait lui arriver à elle . Puis , il a illuminé son ciel . Elle a recommencé à y croire . Ses baisers ont eu raison de sa résistance . A quoi bon lutter , l'amour ne s'explique pas . Si seulement , elle pouvait . Se reculant contre le tronc de l'arbre , Psychalya s'y adossa , observant du coin de l'oeil Pete .

Les doigts tremblant , ce dernier pris avec délicatesse sa veste entre ses doigts et la tendit vers la jeune femme . Il se contenta d'abord de la regarder . Sans bruit la jeune femme avança vers lui . D'un regard elle lui fit comprendre de déposer la veste sur ses épaules . Ses doigts effleurèrent l'épaule de la jeune femme . Les nerfs de cette dernière furent alors comme électrisé . Elle trembla . Son souffle se saccada , elle n'avait qu'une envie , accrocher ses lèvres pour ne jamais les relâcher . Percevant le danger de ce geste , Psychalya recula d'un pas .

    ▬ « Tu étais à Heltersprings ce soir? Je...Je t'ai vue.. »


La jeune femme releva la tête . Elle pensait qu'il ne l'avait pas vu . Il lui avait longtemps parler de cet événement durant leur week-end . Même si elle savait que c'était mal , elle n'avait pas pu s'empêcher d'y aller . Elle s'était d'abord poster en retrait , histoire de pouvoir juste l'apercevoir . Elle n'avait pas imaginé que son regard avait agi comme un aimant . Elle avait cru le voir la regarder à un moment donné . Elle n'avait donc pas rêver . Son regard avait croisé celui azur de la jeune femme .

    ▬ « Je n'aurais pas dû . J'avais juste envie de te revoir , une dernière fois . Je ne voulais pas te faire te remémorer toute cette histoire ... »


Prise d'un puissant sentiment de culpabilité , la jeune femme se détourna du regard persistant de Pete . Elle s'en voulait d'avoir provoqué comme ça . Pourquoi le Destin était si cruel . Elle fût parcourue de tremblement , elle voulait tellement ce lover dans ses bras , mais sa maladie lui interdisait . Elle allait partir , inutile d'entrainer la mort d'un autre coeur que le sien dans sa descente aux enfers . Elle continua d'éviter le regard du jeune homme sachant pertinemment que si elle croisait une nouvelle fois son regard rempli de tendresse , elle allait céder .

    ▬ « Psychalya ... »


Le prénom de la jeune femme sonnait dans la bouche de Pete comme un supplice . Un murmure à briser le coeur de n'importe qui . Sa voix laissait transparaître toute la douleur et tout le désir que lui inspirait la jeune femme . Refusant de laisser quelqu'un souffrir pour elle , Psychalya se détourna . Elle le recula puis avança jusqu'à lui . Elle s'arrêta lorsque leurs lèvres furent à quelques millimètres les unes des autres . Plongée dans le regard de son amant , la jeune femme se dressa sur la pointe des pieds . Elle enveloppa la nuque du jeune homme de sa main et l'attira vers elle . Doucement elle déposa un baiser mêlant tristesse et violence sur le front du jeune homme . Elle crut percevoir le souffle du jeune homme se saccader . Les mains de ce dernier se plaquèrent avec désir sur les reins de Psychalya .
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyMer 15 Juil - 23:50

    Alors qu'il était sur scène, il avait été persuadé de la voir, là dans la pièce. Parmi tous ceux qui se trouvaient là ce soir là, il n'avait pas manqué de la voir elle. Leurs regards s'étaient croisés, et il avait eu toutes les difficultés du monde à jouer la carte de l'indifférence tout le reste de la soirée, ne pouvait savoir s'il avait halluciné ou non de la voir là-bas. Et son coeur lui faisait mal simplement à penser à cette histoire. Il persistait à la serrer contre lui, et elle tentait de le fuir, et finalement elle se décida à lui avouer la vérité. Effectivement, elle avait été là. Elle regrettait de s'être présentée à la soirée, qu'elle avait envie de le voir une dernière fois, et le fait qu'elle pensait le revoir seulement pour la dernière fois lui faisait mal au ventre. Il ne voulait pas que ce soit pour la dernière fois, il ne voulait pas qu'elle disparaisse une nouvelle fois. Et elle s'en voulait de lui faire remémorer ' cette ' histoire. La façon dont elle disait ça, c'était comme si elle avait honte de ce qui s'était passé. Et étrangement, ça le torturait, lui faisait mal qu'elle agisse ainsi, tente de tout oublier alors que tous les deux, ils savaient très bien que ce n'était pas qu'une histoire de sexe. Du moins, lui, il le savait. Il savait qu'elle et lui, c'était plus qu'une aventure et qu'ils auraient pu avoir tellement plus si elle n'était pas partie comme ça. Il ne voulait pas qu'elle reparte une nouvelle fois, d'ailleurs. Une fois, c'était déjà trop. Lorsqu'elle se détacha de lui, il su qu'il ne supporterait pas le choc.

    Elle s'éloignait et il savait qu'elle se sentait coupable, pourtant, même s'il savait que tout était de sa faute à elle, il ne voulait pas qu'elle se torture. Il aurait voulu lui dire de rester, la retenir. La garder avec lui, la ramener à l'appartement comme la première fois. Il voulait lui dire qu'il avait besoin qu'elle reste, qu'elle revienne. Et alors qu'elle s'éloignait, il fut pris de panique. Il voulu lui dire de rester et la supplier, mais les mots ne voulaient pas sortir. Il voulait lui dire qu'il ne voulait pas la voir partir une nouvelle fois, car c'était ce qu'elle ferait. Elle partirait et ne reviendrait plus jamais. C'était ça qu'il voulait? Qu'elle parte pour de bon? Non. Il s'approcha d'elle, lentement, pour ne pas la brusquer. Il ne voulait pas la brusquer, tel un petit animal qui craignait qu'on le blesse, et avec lequel il fallait être très doux pour ne pas le brusquer.

    « Psychalya ... »

    Il souffla son prénom, tristement, et sa voix laissait transparaître qu'il avait besoin qu'elle reste. Sa voix laissait transparaître l'envie qu'il avait par rapport à elle, ce besoin de la savoir près de lui. La seule façon dont il disait son prénom reflétait à quel point il avait envie de la voir revenir avec lui, à quel point il voulait la serrer contre lui, lui murmurer toutes ces choses qu'il se plaisait à lui murmurer. Soudainement elle recula et s'approcha de lui, se serrant contre lui. Sa main contre sa nuque, leurs lèvres étaient à présent à proximité, mais il ne voulait pas l'embrasser. Elle déposa bientôt ses lèvres sur son front, et il pu ressentir la tristesse et la violence de la jeune femme. Il la garda contre lui, immobile, et bientôt, il soupira, glissant ses mains sur les reins de la jeune femme, tremblant, et bientôt, il l'embrassa tendrement, ses lèvres venant frôler les siennes doucement, la serrant contre lui un peu plus.

    « Ne pars pas encore. Reste, je supporterai pas. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyJeu 16 Juil - 0:35

Ils étaient bien trop proche à présent . A la seconde même où les lèvres de Psychalya se détachèrent avec délicatesse du front de Pete , la jeune femme su qu'elle ne pourrait plus lui résister longtemps . Leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres les unes des autres . Le souffle de la jeune femme se saccada . Elle ferma les yeux , gardant sa main posée sur la nuque du jeune homme . Le souffle de celui-ci effleura la joue droite de la blondinette . Le temps s'arrêta subitement . Au diable la pluie , la maladie et tout le reste . Oubliez les pleurs et les cris , la douleur ressentie . A présent , il ne semblait n'y avoir plus qu'eux deux . La main libre de Psychalya se posa avec peur sur la joue du jeune homme . Son pousse caressa les lèvres de ce dernier , insistant sur chaque détail . Pete la fixa un quart de seconde avant le rompre l'infime distance qui les éloignaient encore . Ses lèvres se posèrent sur celle de la jeune femme . Elles étaient presque interdites , ne sachant pas vraiment s'il fallait . Le contact de la bouche de son amant sur la sienne procura une instantané montée de chaleur dans le corps de la jeune femme . Ne pouvant , de toute façon plus lui échapper , elle resserra leur étreinte . Jouant avec sa langue , elle caressa le coin de la lèvre supérieure de Pete . Ce dernier resserra son étreinte de nouveau . A présent , ses mains remontèrent le long de la colonne de la jeune femme . Avides , elles reprenaient leur marques . Un baiser fougueux et amplifiée par le désir prit forme . Les doigts de Psychalya agrippèrent avec avidité le visage du jeune homme . Elle se lova d'autant plus contre lui .

Même si elle savait que c'était mal , elle ne pût s'empêcher de se laisser aller . Elle sentit le souffle de son amant se saccadé , ses lèvres devenir de plus en plus présentes contre les siennes , ses mains tremblées . Leur baiser devint presque morsure . Comme si tout le désir , toute la peine et la souffrance des deux amants se déversaient à travers lui . Sans crier gare , la jeune femme se recula brutalement . Son souffle se saccada d'autant plus , comprenant ce qui lui arrivait , elle tituba vers l'arbre , laissant un Pete ébahi . Appuyée contre le tronc , elle sentit la main de ce dernier se déposer sur ses reins pour se déplacer vers le ventre de la jeune femme . Il déposa ensuite son menton au creux de la nuque de Psychalya et respira avec douceur l'odeur de ses cheveux . Tentant de reprendre ses esprits , la jeune femme ferma les yeux .

    « Psy , tu es sûre que ça va ... »


Incapable d'ouvrir la bouche par peur de vraiment faire une crise , la jeune femme acquiesça d'un bref signe de tête . Elle ne pouvait pas flancher devant lui . Ça allait passer . Elle se contenta de déposer sa main sur celle du jeune homme qui était toujours plaqué contre son ventre . Une fois de plus elle ressentit un immense sentiment de peine . Elle ne savait plus où elle en était , ni ce qu'elle voulait . Elle savait qu'elle était amoureuse de Pete , mais elle savait aussi qu'elle ne pourrait de toute façon pas lui donner une vie de couple normal . Elle ne pourra surement jamais donner la vie , ni assumer un jour son rôle d'épouse . Puis il y avait Josh qui occupait toujours une grande partie de son coeur . Devant cette accumulation de ressentiments , Psychalya secoua violemment la tête pour remettre ses idées en place . Elle respira un bon coup , sentant qu'elle était encore faible , elle se retourna quand même vers Pete . ébahi . Appuyée contre le tronc , elle sentit la main de ce dernier se déposer sur ses reins pour se déplacer vers le ventre de la jeune femme . Il déposa ensuite son menton au creux de la nuque de Psychalya et respira avec douceur l'odeur de ses cheveux . Tentant de reprendre ses esprits , la jeune femme ferma les yeux .

    « Tu .. mérites tellement mieux . Pourquoi me vouloir moi ? Je te ferais plus souffrir qu'autre chose . »


A peine eu-t-elle prononcer ces paroles que la jeune femme s'en voulu instantanément . Elle aurait voulu qu'il ce battre pour elle , qu'il veuille la garder . A quoi bon . Elle allait partir un jour ou l'autre . Elle ne voulait pas le voir en deuil . Pas lui , elle l'aimait trop .

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] EmptyDim 26 Juil - 6:11

    Elle se laissa finalement aller contre lui, et soudainement leur étreinte se resserra. Il n'allait pas s'en plaindre, c'était ce qu'il espérait. Il voulait la garder contre lui longtemps, mais ce fut seulement l'espace d'un baiser qu'il eut l'illusion qu'elle lui appartenait. Illusion qui ne dura pas longtemps bien entendu. Seulement le temps de sentir sa langue jouer avec la sienne, seulement le temps de respirer son parfum. Avant de la sentir flancher. Il n'était pas la raison de cette réaction abrupte, elle s'éloigna rapidement de lui, le laissant seul, désarmé. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle lui faisait le coup. Ou que n'importe qui le lui faisait. Il sentait déjà la distance s'instaurer, ce même écart qui le rendait malade, et qui lui donnait plus envie que jamais de s'enfouir dans les vappes toxiques de la fumée des joints, du goût de l'alcool brûlant dans sa gorge, c'était dans ces moments où on le repoussait qu'il ressentait le besoin de se faire tout petit et de s'injecter une dose considérable de paradis artificiel dans les veines, et peut-être bien d'en succomber, pourquoi pas. Il se dressait à quelques pas de la jeune femme blonde, immobile, sans dire un mot ou même ne laisser une expression quelconque passer sur son visage. Il n'était qu'un pantin sans fil après tout, un pauvre type sans espoir. Il avait dû être idiot de penser une seule seconde qu'elle voudrait de lui. Ils étaient de jolis contrastes sous la pluie battante. Lui, les cheveux trempés, ses vêtements tranquillement innondés, dont on pouvait à ce moment-là douter du battement de coeur qui pourtant restait constant, tout comme cette respiration qui paraissait ne pas avoir lieu à chaque seconde. Elle, elle était sous l'arbre, appuyée sur le tronc, respirant d'une façon saccadée qui inquiétait Peter, même s'il ne disait pas un mot. Elle semblait si faible, malade. Son esprit à lui, le martelait de la même chanson. Qu'il en avait déjà assez fait comme ça, et qu'il devrait la laisser à elle-même. Mais en tant qu'artiste sensible, Peter s'approcha d'elle, silencieusement, troublé parce qu'il voyait. Ses mains se glissèrent à la chute de ses reins, remontant jusqu'à son ventre en douceur. Il y allait doucement, comme s'il avait peur de se brûler, comme s'il avait peur de la briser, elle qui semblait aussi fragile qu'une poupée de porcelaine.

    Instinctivement plus qu'autre chose, il enfouit son visage dans son cou, comme hypnotisé. Il était amoureux d'elle et ne pouvait supporter de la voir dans un tel état. Sans même attendre de réponse de sa part, il lui demanda, soufflant contre la peau de son cou, si elle allait bien. Ses lèvres effleuraient sa nuque, et son coeur s'emballa peut-être un peu trop aux souvenirs qui lui revenaient en tête. Elle dans son lit, dans une position à peine descriptible, et qui murmurait son prénom sur un ton si joli qu'il aurait aimé pouvoir le reproduire sur sa guitare. Lui, ses mains pressant sa poitrine fortement, alors que son visage était enfuit sur sa nuque, à ce même endroit. Mordillant sa nuque, seulement, cette fois. Ce soir, il ne considérait pas que ce serait quelque chose à envisager. Pas vraiment. Il frôlait simplement sa peau avec la nostalgie de ce moment-là, où ils étaient deux amants qui ne se quittaient plus. Un frisson le parcourut. Il s'éloigna d'elle, alors qu'elle lui disait qu'elle allait bien d'un signe de tête. Bientôt, elle hocha brusquement la tête, tentant visiblement de chasser quelqu'un ou quelque chose de ses pensées. Avec sa façon d'agir et les phrases qui vinrent quelques secondes plus tard, il sut que, visiblement, il y avait quelqu'un d'autre. Le britannique recula encore de quelques pas à ses mots, comme si elle venait de l'insulter, il pinça les lèvres.

    Ces paroles, il les connaissait trop bien. Pour les avoir entendu trop de fois, pas pour les avoir prononcé lui-même. Peter se contentait de penser ce genre de chose, parce que bien sûr, il savait que c'était plutôt lui qui ne la méritait pas. Trop de jeunes femmes lui avaient répété ces mots qui semblaient à force déjà mâchés pour qu'il ne lui reste qu'à les avaler. Pourtant comme à chaque fois, il semblait s'étouffer avec ces paroles. Elle ne le méritait pas... Et si lui jugeait qu'il la méritait? Et s'il décidait que c'était elle qu'il voulait? Elle prétendait qu'elle le ferait plus souffrir qu'autre chose. Bien entendu, ça aussi c'était plutôt facile à dire, quand on y réfléchissait un instant. Elle le faisait souffrir juste en le lui disant. Juste en tentant de le repousser. Il ne se doutait pas une seconde qu'elle voulait qu'il se batte pour elle. Non. Ces mots pesaient à ce moment-là sur sa confiance, une nouvelle fois, comme le gong ultime. La fin d'un procès interminable où il perdait une nouvelle fois. Lors d'un orage dans la nuit déserte à Central Park, Peter Sparks avait été éconduit comme tant d'autres fois dans tant d'autres conditions. Il leva son regard vers elle, quelques mèches de cheveux dégoulinantes sur ses joues, donnant l'impression qu'il pleurait, et il acquiesça, comme s'il approuvait ses paroles. La gorge nouée, la mâchoire serrée, il s'efforçait de garder le peu de fierté qu'il lui restait et de ne pas pleurer, comme un homme au fond. Il se dirigea vers son case de guitare, et ramassa ses affaires. Il lui laissait son manteau, il n'en avait pas besoin. Pourtant, alors qu'il allait partir sous la pluie, il jugea qu'il était bon qu'il lui dise au moins quelque chose, qu'il lui réponde.

    « Je me battrai pas, Psychalya. En fait, je vais te croire, même si je crois que l'inverse pourrait s'appliquer. Je pensais que tu étais un peu différente. Peut-être qu'il y a autre chose, au fond... Tu as peut-être déjà un petit ami? Forcément, regarde-toi. C'est ça, Psychalya? Tu as quelqu'un dans ta vie? »

    Ses mots étaient amers et il ne quittait pas la jeune femme des yeux. Il ne comptait pourtant pas la blesser. Il n'était pas homme à faire du mal. Il était plutôt de ceux qui étaient blessés. Une infime partie du genre masculin. Une minorité invisible, dont on avait peine à croire l'existance quand on pensait aux hommes. Et pourtant, Peter Sparks était de cette minorité. Malgré ses airs de tombeur, ou ses habitudes sexuelles mouvementées, il n'était pas un mauvais type. Il était peut-être seulement très malheureux. Il n'attendait pas de réponse de la part de la jeune blonde, et il reprit la parole.

    « Je viendrai pas t'embêter. Je suis pas un gars comme ça. J'espère qu'il te traîte bien, peu importe qui c'est. Et j'espère qu'il va te rendre heureuse, j'aurais bien aimé te rendre heureuse. Je te dis bonne nuit et adieu alors? Tu peux garder ma veste, tu n'as pas l'air très bien. »

    Il se détourna, sans s'éloigner bien vite. Il attendait de voir si elle aurait au moins la décence d'avoir une réaction. Quoiqu'il était habitué à cette absence-là aussi. Avec le temps, on s'habituait à tout. Même aux choses les moins agréables.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: In the air tonight [Psychalya] In the air tonight [Psychalya] Empty

Revenir en haut Aller en bas

In the air tonight [Psychalya]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» speak hurt nobody [ Psychalya l. Nárwen ]
» « Let's get down tonight (free) ! »
» pegan ☇ 2.01, be mine tonight.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-