It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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• at home, with a friend • || R. Matthew

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MessageSujet: • at home, with a friend • || R. Matthew • at home, with a friend •  || R. Matthew EmptyMer 15 Juil - 23:01


• at home, with a friend •  || R. Matthew John-john-cusack-307734_100_100 • at home, with a friend •  || R. Matthew Newyorkfashionweek2
« Sometimes I feel like I don't have a partner ;
Sometimes I feel like my only friend...
Is the city I live. »







      Harlem - Hamilton Heights - Manhattan - NY ; 8:45 pm.



    « Non, je suis navrée Barry, je ne peux pas ce soir. »
    - Pourquoi ? Vous savez que c'est important ce projet, Carrie.
    « Je le sais très bien, je vous assure. Mais je ne peux pas m'en occuper ce soir, je suis désolée. »
    - Bon très bien. Bonne soirée à vous.
    « Merci, vous aussi Barry. »

    Carrie raccrocha. C'était Barry, qu'on pourrait rattaché au mot 'patron'. Or, elle était sa propre patronne. On pourrait donc dire que Barry était comme son bras droit, quelqu'un de haut placé dans la hiérarchie, mais également collègue de travail, à un même niveau. Ils étaient en train de travailler sur un nouveau dossier. En effet, l'équipe de Carrie était sur le qui-vive en ce moment. Ils préparaient un dossier retraçant les évenements qui s'étaient déroulés, à New York, pour le 4 juillet. Certes, c'était déjà passé, mais ils travaillaient sur ce que NY a pu connaitre, en terme de fête, de célébration, de festivités en ce jours anniversaire de l'indépendance des Etats Unis. Ce n'était pas comme à l'étranger. Vis à vis de ce 4 juillet passé, l'équipe du journal voulait également s'attarder un peu, histoire de faire des clins d'oeil, aux différentes fêtes nationales du pays, tel que le Colomb Day ou le Martin Luther King Day. Qu'est-ce que cela crée chez l'Americain moyen ? Qu'est-ce que ce jour avait de plus que les autres de l'année ? Pourquoi des fêtes de ce genre, et pas d'un autre ? Bref, des petites questions, qui pouvaient paraitre plutôt bêtes sur le premier coup d'oeil, mais dont beaucoup d'américains pourraient se poser.

    Carrie avait débauché vers 19h00 ce soir. On était samedi soir, et elle était enfin en week end, si l'on pouvait dire ça. Elle avait du travail à faire chez elle, mais elle se devait bien de se garder une bonne soirée à ne rien faire, comme la passer avec un ami. Cela faisait des semaines qu'elle ne s'était accordée aucune soirée tranquille, même pas de soirées DVD, en vieux tee-shirt à l'effigie de Madonna, ni de sorties en boites avec ses amies, histoire de rire un peu, ou même de sorties près du port de NY avec Lily. D'ailleurs, la petite fille était à Londres en ce moment. C'était les vacances scolaires, et la petite puce était partie chez ses grand-parents pour deux semaines. Ce n'était pas vraiment sympa d'être donnée à une baby-sitter pendant les vacances d'été. C'est pourquoi, quelques jours à Londres avait été une bonne idée ; de quoi faire des activités, aller au restaurant, se baigner etc. Carrie avait eu un pincement au coeur lorsque son petit bijou était parti, mais c'était le meilleur moyen pour la petite fille puisse profiter de ses vacances, vu que la jeune femme était débordée par son travail.

    Un peu plus tôt dans la journée, alors qu'elle pouvait récupérer quelques minutes, Carrie avait reçu un SMS de Matthew, ce jeune homme qu'elle avait rencontré il y a maintenant 2 ans, lors d'un évenement organisé par MTV, société dans laquelle il travaillait. Qui disait 'évenement musical', disait MTV et NY Times. Ces deux personnes avaient sympatisées, discuté musique, concerts, et j'en passe. Après ça, ils s'étaient revus quelques fois, et avaient ainsi crée une jolie relation d'amitié.
    Le SMS de Matthew disait :

    Citation :
    Hey ! Samedi soir = Repos forcé. Que dis-tu de pizzas, bouteille de vin, musique déprimante et délire de gamins ? Reponds moi vite. A+

    Carrie avait répondu directement :

    Citation :
    Pas de problème. Je t'attends à la maison vers 21h. Tu sais que c'est du Bordeaux que je préfère. A ce soir !

    C'est alors qu'elle s'était empressée de rentrer chez elle, tout ranger - pour le peu qu'il y avait, mais étant de nature maniaque, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle s'était changée rapidement ; ce n'était que Matthew après tout. Il l'avait déjà vu en pyjama, ou non maquillée. Mais, elle avait fait un petit effort de tenue ; jean propre, non troué, tee shirt bouffant, sur lequel elle portait un gilet sans manche très sympa. Elle s'était attaché les cheveux à l'arrache, et ne s'était pas remaquillée, jugeant que c'était bien comme c'était déjà.

    La jeune femme s'empressa de mettre un fond sonore, détestant qu'il n'y ait aucun bruit dans la maison. Elle ne voulait pas entendre de politiques ou d'autres choses venant de la télévision. La musique, c'était la chose qui lui plaisait d'entendre.


    [PS : Si tu n'aimes pas la musique, tu peux le dire, je changerais Very Happy]


Dernière édition par Carrie Prescott le Ven 17 Juil - 20:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: • at home, with a friend • || R. Matthew • at home, with a friend •  || R. Matthew EmptyMer 15 Juil - 23:42

    Ah... Samedi... Début du week-end et jour béni pour tous les fonctionnaires new-yorkais qui ne travaillait pas en ce jour. Tous ces petites gens qui somnolaient aux premiers rayons du soleil pendant que d'autres étaient déjà sur la route pour le travail, tel que notre cher Matthew. Pour cet animateur radio, il était hors de question de prendre des congés ou des week-ends à tout va. Il avait cinq émissions durant la semaine, l'ultratop le samedi en fin de matinée et un jour de repos le dimanche. Pour beaucoup, il fallait être totalement fou pour vivre de cette manière et passer plus de temps à travailler qu'à se reposer dans son canapé comme si de rien n'était. Cela dit, Matthew ne se sentait pas fou, bien au contraire. Il travaillait comme un acharné mais adorait son métier. Lorsque vous aimez la musique comme la plus grande des maîtresses et que faire le pitre derrière un micro était une passion innée, vous ne pouviez que vous sentir mieux dans une station radio, cela en devenait même vital. Puis, pour un homme vivant seul dans un petit appartement bien modeste, passer le plus clair de son temps dans un studio d'enregistrement ne posait pas de problèmes quelconques !

    Onze heures timpantes ! Après quelques directives de dernières minutes, Mat' pu enfin prendre les rennes et rester scotcher à l'antenne jusque 13h pour faire partager au citoyen toutes les tendances des ventes musicales de la semaine. Une occasion pour lui de pouvoir également dialoguer avec quelques auditeurs qui téléphonaient pour partager à l'un ou à l'autre concours et, parfois, même pour venir simplement saluer notre cher DJ Coleman. Un phénomène qui le faisait rire à chaque fois. Mais cela faisait plaisir, même si Mat' était du genre à être trop modeste et à ne pas porter attention à la notoriété qu'on lui prétait, il ne pouvait s'empêcher de succomber à une douce vague de chaleur et de plaisir lorsqu'on le félicitait et qu'on venait dire qu'on l'adorait. Une réaction quelque peu démesuré puisqu'en réalité, il était assez bizarre et étrange de considérer qu'on le connaissait et qu'on l'adorait. Mais soit !

    Comme à l'accoutumée, l'émission se passa pour un mieux et, une fois treize heures venu, notre cher monsieur Coleman raccrocha de l'antenne pour terminer officiellement sa semaine. Qu'allait-il faire maintenant ? Passer son après midi chez un disquaire ? Se siffler un demi casier de bière jusqu'à s'endormir ou bien tout simplement se vautrer dans son canapé devant un énième DVD qu'il connaissait déjà par coeur ? Pour une fois, la réponse ne fut aucune de ces solutions. Et pour cause, il envoya un texto à une très bonne amie qu'il n'avait plus vu depuis plusieurs semaines déjà et, ce, à son plus grand regret. Une grande amie qu'il connaissait depuis un peu plus de deux ans maintenant et envers laquelle il ne savait plus ce qu'il ressentait réellement. Amour...? Amitié...? Telle était la question mais il préférait ne pas y répondre pour le moment. Son amitié avec elle était trop importante pour risquer de tout perdre, enfin pour le moment...

    Elle, c'était Carrie Prescott, une remarquable journaliste du Times qu'il admirait et en compagnie de laquelle il ne s'ennuyait tout simplement jamais. Une rencontre professionnelle qui avait su se transformer en une relation plus intime et plus forte avec le temps. Aujourd'hui, elle faisait partie du cercle très privés des amis proches de Matthew et il n'était pas question qu'il la laisse filer, oh non ! Les vrais amis, avec qui l'on peut s'entendre aussi bien, c'était bien trop rare...

    20h45. Matthew arriva avec un petit quart d'avance sur ce qui était prévu. Quoi de plus étonnant ! Il y avait trois types de personnes. Premièrement, les retardataires, les plus courant, ceux qui arrivaient toujours à la bourre quel que soit le rendez-vous. Ensuite, les ponctuels, ceux qui étaient réglés comme des horloges et qui se présentaient à un rendez-vous à l'heure fixé à la seconde près. Et pour finir, la dernière catégorie, celle dont faisait partie Matthew, étaient ceux qui ne pouvaient s'empêcher de débarquer toujours en avance. Pour Mat', l'on pouvait parler de déformation professionnelle mais également d'amusement. Et oui, comme une infime trace de plaisir sadique, il adorait débarquer toujours à l'improvite. Ainsi était-il fait.

    Face à la porte d'entrée, notre ami s'était vêtu d'une tenue parfaite pour une soirée déprime et totalement juvénile, autrement dit : un jean's bleu clair, un t-shirt à l'effigie d'un vieux groupes des années '80 avec, par dessus ce dernier, une chemise noire dont les manches étaient repliées au niveau des coudes. Bien évidemment, s'il était l'invité, il se devait de venir avec des cadeaux sous le bras ! Voilà pourquoi il se trouvait avec un sac en plastique contenant deux bouteilles de bordeaux et l'intégrale des Cranberries qu'il avait promis de prêter à Carrie. Dans son autre main, fièrement tendue, reposait deux cartons de pizzas qui venaient d'être servis une demi douzaine de minutes plutôt. C'est donc les mains encombrés que notre ami vint frapper légèrement à la porte à l'aide de son genoux. Se doutant que cela ne serait pas suffisant, il se recula alors de trois pas pour venir crier sa présence auprès de sa charmante amie.

    "Livraison pour Miss Prescott ! Deux pizzas chaudes et un homme tout charmant tout beau se livrant corps et âmes pour la soirée !"

    Lança-t-il fortement, quitte à réveiller les couches-tots du quartier et, ce, le sourire aux lèvres bien évidemment.
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MessageSujet: Re: • at home, with a friend • || R. Matthew • at home, with a friend •  || R. Matthew EmptySam 18 Juil - 14:33


    « J'ARRIVE ! », s'exclama-t-elle dans le studio.

    Carrie se regarda une dernière fois dans le miroir, afin de tout contrôler. Tout semblait bien, plutôt acceptable. Elle se depêcha d'ouvrir la porte d'entrée, à laquelle elle vit un Matthew plus qu'encombré. Elle le regarda, d'un air moqueur, tout en s'appuyant sur le côté de la porte, mais s'empressa de le debarasser de ce qui le dérangeait. Il portait ainsi une bouteille de vin, un Bordeaux comme les aimait la jeune femme. Ce n'était pas souvent qu'elle buvait du vin. Elle était plutôt bière, et autre alcool à moindre frais. Mais, un bon verre de vin était plaisant, et puis, ça la changeait un peu. Deux pizzas se tenaient sous le bras de Matthew, et Carrie les prit directement. Elles étaient bel et bien et chaudes, et se depêcha donc de les apporter sur la table du salon.

    « Vas y, rentre. »

    Carrie mit la bouteille de vin sur le comptoir, et sortit deux verres ballons qu'ils utiliseront. Elle invita son ami à venir s'installer sur un des tabourets qui entouraient le comptoir américain - une partie du mur de la cuisine était ouvert sur le salon. Carrie avait fait installer une planche en bois, pour pouvoir s'en servir comme pour prendre l'apéritif, ou un café. La jeune femme était côté cuisine, et Matthew prit place sur un des tabouret, côté salon.

    « Bon sang, ça fait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Ca me fait tellement plaisir de te voir ! », fit-elle en enlassant son ami.

    En effet, cela faisait des semaines qu'elle ne l'avait pas vu. Certes ils se téléphonaient souvent, pour prendre des nouvelles - de leur boulot, leur vie respective etc - et n'avaient jamais un moment pour se voir. Matthew était pris par son boulot, et Carrie se tuait au bureau, non pas par force, mais par passion. De nature très miticuleuse, carriériste, ambitieuse, elle donnait tout le temps à 200 %. Mais heureusement, Lily la faisait redescendre sur terre comme pour lui dire ; 'Hého, je suis là Maman, tu me vois ? Y pas que le journal dans la vie !'. Pour la faire sortir, ses amis devaient se démener assez, lui dire que c'est pas une soirée de décrochage qui la feront virer, ou qui entâchera son boulot. Loin de là. Une soirée détente est conseillé pour tous - que ce soit pour les hommes politiques, les artistes, ou les médecins. Ce n'est pas parce qu'on passe la moitié, voir les trois quarts de son temps au boulot, qu'on ne peut pas se réserver une soirée sympa, avec ses amis, à parler de tout sauf de boulot.

    Carrie se dirigea au salon, et prit les pizzas qui refroidissaient. Elle les mit au four, histoire de les garder au chaud un peu plus longtemps. Puis, elle alla vers le frigo. Elle ne voulait pas entammer la bouteille de vin tout de suite :

    « Bière ? Comme au bon vieux temps.. ! »
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MessageSujet: Re: • at home, with a friend • || R. Matthew • at home, with a friend •  || R. Matthew EmptyMar 21 Juil - 23:45

A peine venait-il de crier que la voix de l'amie de notre cher Matthew se fit clairement entendre. Un 'J'arrive' qui arrivait à point nommé pour ce cher animateur qui commençait à se sentir d'avantage chargé. Il faut dire qu'une demi-douzaine de cd's et une bouteille de vin dans un sac, tenu d'une main, alors que dans l'autre se trouvait des pizzas bien chaudes qui vous parfumait de bolognese et autres fromages avaient de quoi devenir pesant pour notre ami !

"J'ai pas toute la nuit non plus !"

Cria-t-il en attendant que la porte vienne s'ouvrir et, ce, plus pour taquiner son amie que pour lui reprocher quoique ce soit. Un aspect presque inconnu dans la personnalité de Matthew. En effet, son aspect introverti donnait l'image d'un homme solitaire, parfois ennuyeux et n'étant guère habitué à la plaisanterie. Toutefois, lorsqu'on le connaissait d'avantage, que l'on passait au delà des apparences, on pouvait aisément se rendre compte qu'il adorait taquiner, charrier et discuter à merveille en utilisant le second et, parfois même, le troisième degré. Une marque qui faisait son charme pour certaines personnes et qui le rendait horripilant pour d'autres.

"Ouf, enfin !"

Soupira-t-il de soulagement au moment même où Carrie vint ouvrir la porte. Bien sûr, il oublia aussitôt tous les désagréments du sac de course et des pizzas lorsqu'il aperçut le sourire et le visage de sa charmante amie. Un sourire accompagné d'un clin d'oeil pendant qu'il était débarassé des courses et, hop, Matthew entra dans la place. Cela lui faisait plaisir de revenir chez Carrie bien qu'il connaissait déjà la maison comme sa poche. Combien de soirée n'avaient-ils pas passé ensemble l'un chez l'autre depuis qu'ils se connaissaient ? Il ne les comptait même plus à vrai dire. La seule chose qu'il devait s'avouer, c'est qu'il désirait partager d'avantage de soirée en compagne de sa si chère amie...

"Moi aussi ma belle, tu m'as énormément manqué tu sais."

Confia-t-il, toujours en souriant, venant également enlacer Carrie. Pour ne pas changer, il frotta son dos de manière amicale avant d'interrompre son étreinte en venant l'embrasser sur la joue. Lorsque ce fut fait, il lui offrit un nouveau clin d'oeil, la laissant chercher les pizzas pendant qu'il prit place autour du comptoir, côté salon.

"Alors, dis moi, qu'est-ce qui t'empêchait de voir l'un des hommes les plus importants dans ta vie ?"

Demanda-t-il, l'observant s'atteler à la tâche alors qu'il se pencha sur le comptoir, y posant ses coudes tout en venant nouer ses mains l'une à l'autre par la même occasion. Matthew s'amusait souvent à se mettre dans une position dés plus importantes dans la vie de Carrie, sans savoir qui avait la place numéro, sans savoir pour son mari. Il faisait juste cela par taquinerie, par jeu et pour ce plaisir d'entretenir une ambiguité qui, finalement, était loin d'être présente... A moins que ?

"Va pour la bière !"
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