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❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek

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MessageSujet: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 18 Nov - 23:46

Aleksei & Sutton

❝ after all, you're good to me... ❞


Qui aurait pu croire que Sutton allait, un jour, consulter un psy ? Pas grand monde, ni même elle-même. Et pourtant, c’était bel et bien le cas. En soi, ce n’était pas quelque chose d’énorme ou de sensationnel. Beaucoup de personnes en voyaient un, pour des problèmes plus ou moins importants et difficiles à gérer. Pour Sutton, c’était principalement sa difficulté à communiquer, à exprimer ce qu’elle ressentait, et tout ce qu’elle gardait au fond d’elle depuis des années. Il paraît qu’être un enfant adopté n’aidait pas vraiment. Peut-être bien. En tout cas, elle avait fini par y penser sérieusement. Après tout, pourquoi pas ? Elle était prête à reprendre sa vie en main. Plus ou moins. Et puis, il parait que se faire soigner et voir un psy, c’était le dernier must have. En fait, c’était surtout Mia qui lui avait dit que ça lui ferait du bien. Qu’elle devait au moins essayer. C’est comme ça qu’elle l’avait orienté vers un de ses amis, Aleksei Paolucci. Il avait un cabinet à Manhattan, pas très loin de chez elle. Elle avait plutôt bien accroché avec. En fait, elle ne pensait pas réussir à parler aussi facilement. Quoiqu’avoir un psychologue pour le moins canon aidait. Parfois. Parce qu’à d’autres moments, elle restait simplement fixé, à le regarder, à se demander si se taper l’une de ses clientes le gênerait ou non. Oui, il fallait l’avouer Aleksei était particulièrement canon. Et Sutton affreusement reconnaissante envers sa sœur jumelle de l’avoir trainé jusqu’à son cabinet.
Enfin en dehors de son physique ravageur, le docteur Paolucci avait réussi à lui extirper des informations qu’elle ne pensait pas divulguer un jour. Suite à cette séance quelque peu inhabituelle. Elle et lui, dans un stand de tir. Un hobby qu’ils avaient visiblement en commun. Un tir, une confession. Chaque tir effectué semblait correspondre à un moment de sa vie, à un sentiment, à une blessure. L’adoption, les mensonges, Tyler, sa fausse couche, Ronon, son cœur brisé, son manque de confiance dans la gente masculine, ou dans à peu près tout le monde de manière plus générale. Elle avait beau affiché une certaine assurance et respirer la suffisance, Sutton n’en était pas moins fragile et peu sure d’elle dans certains domaines. Dans celui qui touchait à la famille, et aux relations dites sincères et longues.

Et voilà, elle y était de nouveau, dans ce cabinet de Manhattan, à livrer ses états d’âmes à un homme qui lui était étranger il y de cela quelques semaines. Et voilà que maintenant, elle en était à tisser une relation amicale avec. Elle n’avait jamais pensé sympathiser autant avec son psychologue, mais parfois, les choses se faisaient juste… naturellement.
Assise dans la petite salle d’attente, elle releva la tête lorsque la porte s’ouvrir, laissant ainsi apparaitre Aleksei et l’une de ses patientes. Une fois cette dernière partie, Sutton se leva pour rentrer à son tour « Docteur » dit-elle avec un signe de tête, et un sourire amusé, avec une révérence nettement exagérée. Ce n’est qu’à sa hauteur, qu’elle murmura à son oreille, taquine, « On va finir par croire que vos patientes sont sélectionnées selon leur physique. »
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyLun 19 Nov - 13:27

SUTTON & ALEKSEÏ

❝ after all, you're good to me... ❞
C’était le bordel … que ça soit dans sa tête, dans son bureau ou encore dans sa vie. Il était capable de venir en aide aux autres, de les aider à parler et à se libérer, mais il était incapable de le faire pour lui-même. Consulter n’aurait sans doute pas été de trop pour lui non plus et pourtant il s’y refusait. Il avait besoin de parler, de déballer ce qu’il avait sur le cœur, sur la conscience, cependant il était trop fier pour le faire, pas même à sa mère … encore moins à cette dernière en fait. Il aimait sincèrement Zoya, elle avait toujours été là pour lui – ou pour sa petite sœur – mais rien n’y faisait. Il savait qu’elle était proche de la famille McFersen et étant la marraine de Zeppelin, elle avait parfois tendance à lâcher des informations involontairement. C’était ce qu’elle avait fait récemment lorsqu’elle avait parlé à celle qui, fut un temps, était la personne dont il était le plus proche. Sa mère avait involontairement avoué à Zeppelin que le jeune homme avait fait un séjour en France pour voir leur fils, ce petit garçon que l’Américaine avait fait adopter à la naissance sans même juger utile de prévenir le père de l’enfant de son existence. Jamais le Brésilien n’avait souhaité que Zeppelin l’apprenne, tout du moins pas par une autre personne que lui-même et pourtant c’était le cas expliquant cette sensation de malaise qui lui retournait tous les jours l’estomac au réveil.

Il savait qu’il devait en parler, mais il refusait et se plongeait corps et âme de son travail à défaut de pouvoir surmonter sa fierté. Ce jour-là ne dérogea pas à la règle. Pour une fois, Alekseï fut capable de se réveiller à l’heure et avala un petit-déjeuner digne de son nom puis fila en direction du cabinet après s’être préparé. Sur place, il avait discuté un temps avec Charlotte, la secrétaire, puis avec sa mère en évitant soigneusement tous les sujets fâcheux dans lesquels risquaient de se trouver les noms « Zeppelin » et « Noël » bien qu’il savait pertinemment que sa mère n’attendait que ça. Puis, vint l’heure des premières consultations. Alekseï occulta sans le moindre mal tous ses problèmes personnels pour se concentrer sur ceux de ses patients, aidant ces derniers à se libérer comme il savait si bien le faire. Les heures défilèrent ainsi que les patients et régulièrement le jeune homme consultait son agenda pour vérifier quel était son prochain patient et plus son regard descendait plus il se rapprochait d’un nom qui le fit immédiatement sourire. Se concentrant tout de même sur les dernières notes qu’il tenait à prendre pour éviter de les oublier le soir venu, le psychologue referma le dossier de sa précédente patiente – une jeune femme d’une vingtaine d’années ayant une forte dépendance à l’alcool et qui faisait malheureusement la une des journaux – qu’il rangea soigneusement dans un tiroir avant de se lever de son fauteuil pour gagner la porte de son bureau.

« Mademoiselle Webster-Monroe » Annonça-t-il doucement, son regard balayant la salle d’attente pour trouver sans difficulté Sutton qui s’était déjà levée une fois sa patiente précédente partie. « Docteur » Un léger sourire aux lèvres, Alekseï laissa échapper un léger rire en secouant la tête de gauche à droite tout en laissant la jeune femme entrer dans son bureau. « On va finir par croire que vos patientes sont sélectionnées selon leur physique. » Ne faisant tout d’abord aucune remarque, son sourire fut d’autant plus présent tandis qu’il fermait la porte derrière eux pour ensuite aller prendre de nouveau place sur son fauteuil face à Sutton. « Dans ce cas … il faut prendre votre présence comme un compliment. » Même s’il n’en disait rien, il n’en pensait pas moins. Sutton était une jeune femme charmante, voire même très charmante pour le jeune Brésilien qui pourtant se comportait comme un parfait professionnel. Croisant ses mains sur son bureau, son regard posé sur la jeune femme et son sourire toujours aux lèvres, Alekseï tâcha de reprendre son sérieux au plus vite. « Alors, question bateau oblige : comment allez-vous en ce moment ? » Pour être bateau, elle l’était totalement, toutefois il posait cette question à chaque début de séance pour savoir où en était son patient – enfin sa patiente en l’occurrence – et où lui-même devait commencer.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyMer 21 Nov - 0:11

En voyant la porte s’ouvrir, et donnant ainsi directement vu sur son psychologue, Sutton ne put s’empêcher de sourire. Aleksei Paolucci… Etait-ce mauvais signe d’avoir des idées pas franchement catholique envers son psychologue ? Freud aurait surement dit que oui, Sutton, elle, pensait simplement qu’elle était égal à elle-même. Alors forcément, passer une heure en tête avec lui, ça la mettait plutôt de bonne humeur. Elle ne pouvait d’ailleurs pas s’empêcher de le taquiner. L’humour, toujours l’humour, même si elle en pensait chaque mot. « Dans ce cas … il faut prendre votre présence comme un compliment. » « Moi qui pensait être l’expression de votre sublime liste… » dit-elle taquine, en toute fausse modestie. Manquerait plus qu’elle se qualifie de banale. Ça serait la cerise sur le gâteau. Sans pour autant se vanter –quoique- Sutton savait parfaitement que son physique était un atout et qu’elle avait été plutôt gâtée à la nature. Contrairement à beaucoup d’autres. Enfin, tout le monde ne pouvait pas posséder un physique avantageux. De un, parce qu’il fallait pouvoir l’assumer, et de deux, parce que, franchement, il y aurait-il des beaux, s’il n’y avait pas de, disons… personnes moins remarquables ? Non. Comme il ne pouvait y avoir de riches sans avoir de pauvres.
Prenant place dans l’un des fauteuils présents, Sutton s’installa confortablement, tandis qu’Aleksei faisait de même à son bureau. Elle n’avait jamais pensé venir consulter en étant de si bonne humeur, encore moins de revenir de son plein gré avec cette même humeur. Comme quoi, il était peut-être temps qu’elle s’ouvre un peu plus. Ce n’était pas pour autant qu’il lui était aisé de parler de tout, ou de se confier. Ca l’était sans aucun doute plus qu’avec n’importe lequel de ses proches. Mais il y avait des sujets qu’elle abordait encore difficilement. Et puis, les aborder ne suffisait pas, elle devait aussi travailler sur elle-même pour trouver des solutions à ses problèmes. « Alors, question bateau oblige : comment allez-vous en ce moment ? » Effectivement, pour être bateau, ça l’était, mais elle y était habituée. Après tout, il fallait bien commencer quelque part. La jeune américaine prit une inspiration avant de réfléchir par où débuter. « Je ne ressens toujours aucune culpabilité à mentir à ma mère lorsqu’elle m’appelle pour me demander comment ça se passe. Je ne lui ai toujours pas mentionné l’existence de Mia. » Elle laissa alors sa tête retomber en arrière en soupirant. Par contre, elle en voulait toujours à ses parents, sans savoir réellement pourquoi. Son adoption, un gros mensonge, une arnaque sans nom, et elle était persuadée qu’ils savaient forcément quelque chose. Et elle leur en voulait pour ça, pour ne pas lui avoir dit la vérité, toute la vérité. Avoir été séparée de sa sœur jumelle, elle ne se pensait définitivement pas capable à pouvoir les pardonner un jour. « Et puis j’ai toujours cette surprenant capacité à… comment dire… » commença-t-elle avant de réfléchir pour trouver les bons mots et la bonne manière de les formuler. « On m’approche… Je m’éloigne. C’est devenu un réflexe. Même quand j’aimerai faire l’inverse, je sais pas, je suis bloquée. » Elle pensait à Trevor, entre autres. En tout cas, il en était l’exemple le plus flagrant. Il était le genre d’hommes qui lui plaisaient, ténébreux, et beaucoup trop mystérieux. Un peu trop comme Ronon. Ils avaient beau être des opposés physiquement, il le lui rappelait étrangement. C’était sans doute même pour cette raison qu’elle le fuyait autant. Oui ils parlaient, oui ils rigolaient… Mais il suffisait qu’elle se sente un peu trop bien pour qu’elle se mette subitement à fuir.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptySam 24 Nov - 18:41

Sutton avait parfaitement raison de souligner le fait qu’à en voir les clientes qui ressortaient de son bureau c’était à croire qu’il les sélectionnait spécialement sur leur physique. Ce n’était pas le cas, aussi intéressé qu’il puisse être pour la gente féminine, il n’en restait pas moins professionnel, mais le hasard semblait bien faire les choses et surtout s’amuser avec lui – bien que sur certains points tous les deux n’avaient pas la même définition de l’humour. Toutefois, justement parce qu’il savait se comporter comme un parfait professionnel il ne s’était jamais rien produit avec une seule de ses clientes et le jeune homme espérait qu’il en soit ainsi un long moment pour éviter tout jugement à son sujet. Il aimait son travail. C’était en partie ce qui lui permettait de tenir chaque jour. Il aimait cette sensation de pouvoir venir en aide aux autres, de leur être d’un soutien mais surtout de pouvoir tenter de faire en sorte que les choses aillent mieux pour eux. Il tenait un tant soit peu à sa réputation et il n’avait pas la moindre envie de la salir même si, autant le dire, un accident pouvait si vite arriver. Cependant, il savait se tenir et il savait que c’était un point que ses patientes appréciaient et que certains de ses patients le respectaient pour savoir aussi bien tenir en place alors que, sans le cacher, il aimait que trop avoir une belle femme dans son lit instable comme il pouvait l’être depuis plusieurs années. Bien qu’il aurait pu éviter d’entrer dans le jeu de la jeune femme et lui assurer avoir également des hommes comme clients, Alekseï n’en fit rien tout simplement parce qu’il appréciait ce petit jeu entre eux même si par moment il en venait à se demander si à trop jouer avec le feu il n’allait pas finir par se brûler.

Sutton faisait partie du type de femme qui l’attirait. Son regard suffisait à faire céder ses barrières et il appréciait le fait qu’ils ne soient pas trop proches évitant ainsi tout risque car il se connaissait et dans le cas contraire il aurait bien vite craqué. « Moi qui pensait être l’exception de votre sublime liste… » Un léger sourire étira les lèvres du Brésilien. Il était probable qu’elle le soit. Aussi charmantes que pouvaient être les femmes qui venaient dans ce bureau, elles n’avaient pas cette particularité qui avait poussé le jeune homme à pousser la séance au-delà de son bureau, il n’y avait qu’avec Sutton qui s’était permis de le faire. « Je ne ressens toujours aucune culpabilité à mentir à ma mère lorsqu’elle m’appelle pour me demander comment ça se passe. Je ne lui ai toujours pas mentionné l’existence de Mia. » Alekseï se contenta d’acquiescer et s’enfonça dans son fauteuil, les bras croisés contre son torse et son regard se portant toujours sur la jeune femme. « Et puis j’ai toujours cette surprenant capacité à… comment dire… On m’approche… Je m’éloigne. C’est devenu un réflexe. Même quand j’aimerai faire l’inverse, je sais pas, je suis bloquée. » Ce réflexe à repousser les gens étaient commun à bien des personnes, bien plus que l’on pourrait l’imaginer, Alekseï était bien placé pour le savoir. Silencieux, il se redressa et se pencha en avant sur son bureau, bras croisés sur ce dernier. « Je vois … Concernant votre mère, lui parler de Mia ne sera pas une bonne idée temps que vous ne vous sentirez pas prête à le faire, il y a des chances que ça finisse en dispute. » Commença-t-il tranquillement, s’assurant ainsi de ne rien oublier concernant ses problèmes. « Pour le reste … il y a eu un évènement récent où vous avez encore fait preuve de ce rejet ? » Si Sutton venait à lui parler d’un moment où elle avait nouveau expérimenté cette sorte de barrière qu’elle dressait entre elle et les autres, Alekseï serait sans doute plus en mesure de l’aider, de la conseiller sur ce qu’elle devait faire pour tenter de passer outre même si ce n’était que petit pas par petit pas.
je voulais tellement répondre & au final c'est un truc tout moche, pardon 63
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 25 Nov - 18:58

Et voilà, c’était parti, la séance venait de commencer. C’était le moment où Sutton devait prendre sur elle, laisser tomber ses barrières et confier ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même. « Je vois … Concernant votre mère, lui parler de Mia ne sera pas une bonne idée temps que vous ne vous sentirez pas prête à le faire, il y a des chances que ça finisse en dispute. » Ce n’était définitivement pas la meilleure des idées. Mais plus le temps passait, plus l’omission de ce léger détail semblait lui peser. Et pourtant, elle ne se voyait pas lui en parler. Elle ne s’y sentait pas prête. Tout comme elle ne se sentait pas prête à répondre à toutes ses questions, au pourquoi du comment et à entrer dans cette discussion à propos de son adoption. Et puis, ça exposerait Mia tout autant. Ses parents étaient capables de se ramener à New York illico presto pour la voir de leurs propres yeux, pour la questionner et Dieu savait quoi encore. Alors oui, ça finirait surement en dispute. Parce que Sutton reprocherait à sa mère –quoiqu’à son père aussi- leur manque d’honnêteté vis-à-vis de son adoption et de ces mensonges dits au fil des années. Elle leur demanderait des explications valables et plus de pitoyables excuses. Et au fond, elle savait que jamais elle ne les aurait. Pas venant d’eux en tout cas. Elle devait se débrouiller toute seule. Et une fois qu’elle saurait la vérité, toute la vérité, elle leur parlerait de Mia et de la véritable raison de sa venue à New York. « Effectivement, ça vaudrait mieux. » lâcha-t-elle finalement, pensive. « Pour le reste … il y a eu un évènement récent où vous avez encore fait preuve de ce rejet ? » Un long soupir s’échappa de la bouche de l’américaine. « Pas plus tard que la semaine dernière en fait. » Elle s’en souvenait parfaitement. Une fois de plus, elle était dans ce bar du Bronx, où elle avait pris l’habitude de jouer de la guitare, devant un public visiblement ravi de ses prestations. Enfin, ce n’était pas grand-chose. Seulement quelques morceaux de musiques réinterprétés par ses soins. Pas de quoi soulever des foules. « Il y a cet homme, que j’ai rencontré, il y a quelques temps maintenant… vraiment séduisant… » commença-t-elle en souriant en repensant au sourire de Trevor. Son sourire et son regard. « Un peu trop sans doute. Il me rappelle tellement Ronon. Non pas parce qu’il lui ressemble physiquement. Mais il y a ce quelque chose qui me fait penser que si j’en deviens trop proche… et bien, ça finira de la même manière. » A savoir, elle et un cœur brisé. Et elle ne voulait définitivement pas que ça recommence. Non pas qu’elle était amoureuse de Trevor ou quoique ce soit, mais il lui plaisait. Et à vrai dire, elle ne lui laissait pas franchement la chance de pouvoir mieux se connaitre, préférant fuir à chaque fois. « Il a ce truc dans le regard qui fait que… j’peux pas avoir confiance. Pas assez pour le laisser rentrer. Alors dès qu’il me propose quoique ce soit, je fuis, je trouve une excuse, peu importe… » Une fois de plus, Sutton laissa retomber sa tête en arrière, toujours peu habituée à se livrer autant. Encore plus à parler d’un homme à un autre homme… qui soit dit-en passant lui plaisait tout autant. Seulement Trevor et Docteur sexy étaient passablement différents. Pour commencer, Aleksei n’avait pas ce truc dont parlait Sutton, ce truc qui la faisait se méfier plus qu’à l’accoutumé de Trevor. Et elle était plutôt déterminée à mettre le doigt dessus. « Enfin c’est pas pour autant que je repousse chaque homme m’approchant… Les séduisants du moins. » lacha-t-elle en rigolant avant de relever la tête face à son psy.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 2 Déc - 13:40

Pas un seul instant il ne dévia son regard. Il n’ouvrit pas non plus la bouche pour lui laisser tout le temps nécessaire pour qu’elle parvienne à s’exprimer. Il n’était pas du genre à pousser ses patients à parler, bien au contraire. Il était un homme très patient – tout du moins, surtout dans son travail – et ses limites étaient bien plus difficiles à atteindre que le reste du temps. Il changeait de méthode avec chacun de ses patients car après tout ils ne réagissaient pas tous de la même manière, mais s’il devait bien y avoir une similitude avec chacun d’entre eux c’était sans aucun doute cette patience dont il savait faire preuve à chaque fois. Il était également un psychologue très attentif à ses patients. Il prenait chacun de leurs problèmes très cœur et s’évertuait toujours à faire en sorte de les aider à aller mieux même si pour cela il devait se contenter d’écouter sans prononcer le moindre mot. C’était actuellement ce qu’il était en train de faire avec la jeune femme. Le Brésilien savait qu’elle éprouvait quelques difficultés à s’exprimer concernant des sujets trop personnels et il savait également que dans ce genre de situation forcer la personne à parler était la dernière chose à faire.

Si Sutton devait parler, se serait d’elle-même et si jamais elle refusait de le faire, Alekseï ne ferait pas le moindre commentaire, se contentant d’un petit sourire comme pour prouver que son silence n’était pas bien grave. Toutefois, en bon psychologue il savait qu’elle avait déjà confiance en lui. Il ne s’agissait pas du genre de confiance sans limite entre deux personnes très proches, mais le jeune homme était tenu au secret professionnel et surtout il n’émettait aucun jugement, deux bons points qui allaient toujours en faveur de la confidence. Il tenait beaucoup à l’aider, peut-être même un peu plus qu’avec ses autres patients, persuadé qu’il y avait tout de même un lien qui s’était créé entre eux lors de leur dernière consultation et Alekseï voulait continuer à l’entretenir, à s’assurer qu’il serait toujours là et qu’ainsi il lui permettrait d’aider l’Américaine au mieux. « Effectivement, ça vaudrait mieux. » Alekseï acquiesça d’un simple mouvement de la tête. Il se doutait que se disputer avec ses parents, et plus précisément avec sa mère, était la dernière chose dont Sutton avait besoin et pour ça il n’avait pas besoin d’être psychologue pour le deviner. « Pas plus tard que la semaine dernière en fait. » Ses avant-bras toujours en appuient sur son bureau et ses mains croisées, Alekseï regarda la jeune femme sans rien ajouter, un léger sourire aux lèvres et plus attentif que jamais à ce qu’elle allait à présent lui confier.

« Il y a cet homme, que j’ai rencontré, il y a quelques temps maintenant… vraiment séduisant… Un peu trop sans doute. Il me rappelle tellement Ronon. Non pas parce qu’il lui ressemble physiquement. Mais il y a ce quelque chose qui me fait penser que si j’en deviens trop proche… et bien, ça finira de la même manière. » Cette fois, le psychologue se redressa pour se laisser tomber contre le dossier de son fauteuil, croisant ses bras contre son torse et ne cessant de l’écouter, sans prendre le temps de noter ce qu’elle disait. Doté d’une excellente mémoire, c’était toujours ainsi qu’il fonctionnait. Il passait sa séance à écouter son patient et ne mettait ses notes par écrit que lorsqu’ils avaient terminés sachant pertinemment que le contraire aurait attiré la personne en face de lui à tenter de déchiffrer ce qu’il écrivait. « Il a ce truc dans le regard qui fait que… j’peux pas avoir confiance. Pas assez pour le laisser rentrer. Alors dès qu’il me propose quoique ce soit, je fuis, je trouve une excuse, peu importe… » Le silence reprit place entre eux sans qu’Alekseï n’ouvre la bouche, attendant simplement le signal qui lui démontrerait que Sutton en avait fini pour le moment. « Enfin c’est pas pour autant que je repousse chaque homme m’approchant… Les séduisants du moins. ».

L’un de ses sourcils s’arqua sans qu’il ne parvienne à s’en empêcher tandis que la jeune femme reposait son regard sur lui, un sourire finissant par étirer le coin des lèvres du Brésilien. « Mmh … Et pourquoi ne pas essayer de surmonter ce blocage la prochaine fois qu’il propose quelque chose ? Un regard dit beaucoup de choses, mais ça peut tout autant mentir que des paroles. » Commença-t-il en attrapant l’un des stylos sur le bureau avec lequel il commença à jouer. « Pour être sûre qu’il est indigne de confiance il faut déjà lui laisser une chance de faire ses preuves … sans toutefois trop s’investir, ça il faut le laisser pour les hommes séduisants qui ne sont pas repoussés. » Un sourire amusé remplaça le précédent sur ses lèvres. Même s’il se permettait de plaisanter quelque peu avec Sutton il n’en restait pas moins sincère car, pour lui, pour surmonter une peur il fallait tout d’abord tenter de l’affronter à petites doses pour finalement se rendre compte que ce n’était pas aussi horrible que ce que l’on pensait au départ. Dans le cas de la jeune femme, elle devait surmonter sa crainte d’avoir le cœur brisé en donnant un peu de sa confiance aux hommes qui s’approchaient d’elle sans pour autant se donner corps et âme dans ces histoires. « Par exemple … si je vous invitais à boire un café, ne me repoussez pas, sinon vous ne pourrez pas savoir ce que je vaux et vous perdrez peut-être quelque chose. » Et par moment il manquait des occasions de se taire bien qu’il ne put s’empêcher d’être fier de lui alors qu’il n’y avait pas de quoi, pas alors qu’il s’agissait de l’une de ses patientes – aussi attirante soit-elle.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 2 Déc - 19:01

Malgré sa difficulté à s’ouvrir autant, il y avait une chose que Sutton appréciait particulièrement en venant chez le Dr. Paolucci : son absence de jugement. Elle pouvait parler de tout sans crainte d’être jugée. Et ça, ça changeait radicalement du reste de la population new yorkais qui ne cessait d’épier, commenter et juger vos moindres faits et gestes. Qu’elle parle ou non, il restait là, à attendre qu’elle se sente prête sans lui mettre une quelconque pression, qui, au final, aurait pu la pousser dans ses retranchements comme ce fut longtemps le cas.

Aujourd’hui elle avait réussi à rentrer dans l’un de ses plus gros ‘problèmes’. Son manque de confiance dans la gente masculine et sa peur de s’investir. Peur qui au final c’était révélée tout de même assez exacte. « Mmh … Et pourquoi ne pas essayer de surmonter ce blocage la prochaine fois qu’il propose quelque chose ? Un regard dit beaucoup de choses, mais ça peut tout autant mentir que des paroles. » Elle fronça les sourcils, quelque peu sceptique. Alors il s’agissait seulement de ça ? ‘Faire un effort’, aller au-delà de son regard ? Elle n’en savait trop rien. Sutton avait toujours appris à se fier à son intuition. Elle ne savait décrire ce qu’elle voyait dans le regard de Trevor. Elle pouvait lui faire confiance, jusqu’à un certain degré. « Pour être sûre qu’il est indigne de confiance il faut déjà lui laisser une chance de faire ses preuves … sans toutefois trop s’investir, ça il faut le laisser pour les hommes séduisants qui ne sont pas repoussés. » Nouveau froncement de sourcils de la part de la jeune Américaine. Comment faire pour s’arrêter, pour se contrôler à partir du moment où elle commençait à le laisser rentrer ? Comment ne pas trop s’investir tout en le faisant un minimum ? Sutton n’était définitivement pas la plus douée dans les relations humaines. Voilà ce qu’elle voyait avec Trevor : un mec plutôt bien au premier abord, charmeur et charmant, souriant, agréable, mais avec une part de mystère et de secrets non négligeables. Le genre de secret qui pourrait tout remettre en question. Le genre de secret et de passé qui serait susceptible, une fois de plus, de lui briser le cœur. Mais son psychologue avait raison sur le fond. Sutton devait affronter ses peurs. Quelles qu’elles soient. Sinon, comment les vaincre ? « Par exemple … si je vous invitais à boire un café, ne me repoussez pas, sinon vous ne pourrez pas savoir ce que je vaux et vous perdrez peut-être quelque chose. » Sutton posa son regard sur son psychologue, se mordant légèrement la lèvre inférieure, comme par réflexe dès qu’elle était intriguée et amusée. « C’est une proposition ? » demanda-t-elle en ayant un sourire s’étirant sur ses lèvres. Peut-être espérait-elle que ça soit en soit une. Après tout, aller boire un café avec son psychologue, c’était pas grand-chose ? Il n’y avait rien de contraire à la déontologie, c’était rien, non ? « J’imagine que si vous m’invitiez… Je dirais oui sans réellement y réfléchir… » Ca, ça ne lui demandait définitivement aucun effort. Elle ne risquait pas de le repousser. Comme il le disait, elle ne savait pas ce qu’elle pourrait perdre si jamais elle refusait son hypothétique invitation. Son regard était toujours posé sur celui de son psy, guettant la moindre réaction. Ou alors c’est qu’elle ne pouvait réellement s’en détacher. Peu importe, elle était là à attendre, désormais plus préoccupée par cette pseudo invitation que par leur séance de confessions ‘professionnelle’. Elle était prête à abandonner ce cabinet pour qu’ils aillent dans les rues de Manhattan sans la moindre hésitation, étant nettement plus à l’aise à l’extérieur qu’ici à se confier. « Et peut-être que si c’était seulement un exemple, je finirai par en faire une réelle proposition. » Définitivement, cette séance chez son psy tournait à tout autre chose. Quoi ? C’était bien là la question.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 9 Déc - 20:58

Par moment il en venait à se demander s’il ne ferait pas mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Il avait cette habitude de dire ce qu’il pensait depuis quelques années. Il n’avait jamais spécialement été un grand adorateur du mensonge, bien au contraire – et surtout avec un métier comme le sien – mais depuis le mensonge (ou l’omission selon les points de vue) de Zeppelin concernant leur fils, il supportait de moins en moins le fait de garder ce qu’il pensait pour lui. Parfois, la vérité pouvait être blessante, il en avait bien conscience, mais selon lui il n’y avait rien de mieux que de savoir ce qui était vrai ou pas, que cela fasse mal ou non, dans tous les cas on savait à quoi s’attendre. Pourtant, pendant des années il n’avait pas été franc avec tout le monde et il avait préféré de loin l’idée de préserver les gens plutôt que leur faire du mal ce qui avait bien changé aujourd’hui. Ce n’était pas pour autant que le brésilien ne faisait pas attention aux paroles qu’il prononçait, ce n’était pas non plus un salaud, mais il était rare qu’il ne soit pas sincère envers une personne … ou dans le cas contraire c’était uniquement parce que le jeune homme pensait avoir été assez clair sans avoir besoin de rentrer dans les détails ce qui n’était pas toujours le cas. Alekseï était également franc avec ses patients mais d’une façon plus modérée.

Il avait appris à les analyser puisqu’après tout il était supposé leur venir en aide et il parlait avec franchise avec chacun d’entre eux tout en s’efforçant d’user d’une subtilité différente selon chaque personne. Parfois ça demandait beaucoup de travail, parfois non mais c’était là ce qu’il aimait par-dessus tout dans son travail, le fait qu’il ne soit jamais monotone étant donné que chaque personne qui prenait place face à lui dans ce bureau était différente de la précédente et de la suivante. Cependant, aujourd’hui concernant la subtilité il n’avait pas été très doué … peut-être même avait-il été un peu trop direct mais il ne parvenait pas à le regretter. Même s’il n’avait jamais voulu aller plus loin qu’une bonne relation presque amicale avec ses patients, concernant Sutton tout semblait être différent pour le brésilien. Alekseï aimait les femmes, ce n’était pas un secret pour personne depuis quasiment huit ans, néanmoins il s’efforçait toujours d’être un tant soit peu sérieux, un sérieux qui semblait s’être envolé au moment même où il avait ouvert la bouche. Il ne pouvait pas le nier, la jeune femme avait tous les atouts pour le faire craquer. La nature l’avait gâté et Sutton savait parfaitement en jouer, mais ce qui le faisait fondre c’était avant tout ce regard à se damner pour lequel il serait prêt à tomber. « C’est une proposition ? » Quand bien même essayait-il de reprendre son sérieux, son sourire ne tarda pas à le trahir tandis qu’il se redressait dans son fauteuil sans détourner son regard de la jeune femme.

Alekseï ne prononça toutefois aucune parole, se rappelant que si Sutton était dans ce bureau c’était avant tout pour une consultation et non pour obtenir un quelconque rendez-vous en sa compagnie. « J’imagine que si vous m’invitiez… Je dirais oui sans réellement y réfléchir… » Voilà qui l’aidait un peu plus à se remettre sur les rails, à redevenir professionnel. Acquiesçant d’un bref mouvement de la tête, il se mura dans son silence pour laisser tout le temps nécessaire à l’américaine de continuer une nouvelle fois sur sa lancée. « Et peut-être que si c’était seulement un exemple, je finirai par en faire une réelle proposition. » L’un de ses sourcils s’arqua une nouvelle fois et bien malgré lui il sentit à nouveau le coin de ses lèvres se soulever en un sourire. Il appréciait que trop la tournure que prenait cette consultation même s’il n’avait pas la moindre idée de là où ça pourrait bien les mener. « Dans ce cas … autant que je transforme ça en une véritable demande. » Son regard tenta de croiser celui de Sutton. Alekseï se redressa dans son fauteuil et jeta un bref coup d’œil à cet agenda que pourtant il connaissait par cœur. « Je vous proposerais même d’y aller sous peu étant donné que vous êtes la dernière cliente … et j’irais peut-être même jusqu’à proposer d’arrêter ce vouvoiement qui semble bien trop professionnel pour deux personnes allant boire ensemble. » Oui, décidément ce rendez-vous n’allez absolument par se terminer de la manière qu’il avait pu l’envisager même si ce n’était pas pour lui déplaire. Il dérogeait à la règle qu’il s’était fixé et qui le poussait à ne jamais aller trop loin avec une cliente, mais encore une fois il se damnerait sans le moindre mal pour ses beaux yeux.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyLun 17 Déc - 21:07

La jeune américaine avait toujours aimé jouer. Une manière d’affirmer son caractère et son aptitude à séduire. Cette habitude avait pourtant été mise de côté depuis quelques temps. Bien qu’aujourd’hui, elle semblait de nouveau d’humeur. Après tout, qui ne le serait pas face à un homme comme le Dr Paolucci. Il avait un sourire… Un sourire à se damner pour lequel Sutton était bien malgré elle, et sans forcément en être consciente, prête à tomber. « Dans ce cas … autant que je transforme ça en une véritable demande. » Comme à chaque fois qu’elle était amusée par une situation, Sutton se mordit la lèvre inférieure, avant d’afficher un léger sourire en coin. Ce rendez-vous entre le psychologue et sa patiente tournait définitivement à tout autre chose. La jeune américaine le vite jeter un coup d’œil sur son agenda, ayant pour effet de la faire sourire de plus bel. « Je vous proposerais même d’y aller sous peu étant donné que vous êtes la dernière cliente … et j’irais peut-être même jusqu’à proposer d’arrêter ce vouvoiement qui semble bien trop professionnel pour deux personnes allant boire ensemble. » Voilà qui lui plaisait énormément. En venir à tutoyer son psychologue marquait sans doute un tournant non négligeable et annonçait un tout autre type de relations. « Je me demandais quand… t’allais le suggérer. » Son regard ne quittait pas celui du Dr Paolucci alors qu’elle se demandait par la même occasion ce qui se passait bien dans sa tête. Où était passée la jeune femme refusant chaque proposition, préférant désormais s’enfermer dans son appartement plutôt que de se rendre dans les derniers lieux branchés tout en recherchant le meilleur célibataire de la semaine ? Visiblement Aleksei Paolucci avait opéré bien des changements en elle. Il la faisait se confier, reprendre confiance en elle, et surtout avancer. Sutton se métamorphosait en laissant derrière elle, et sans le moindre regret, cette fille superficielle qu’elle avait eu l’habitude d’être. Mais même au-delà de ça, elle ne semblait pas se questionner sur ce que ce rendez-vous pouvait apporter. Il n’y avait aucune crainte vis-à-vis de ce café en tête avec, il faut l’avouer, l’un des hommes les plus séduisants de la ville. Alors qu’il y a peu, elle semblait réticente à l’idée de laisser les hommes l’approcher, par peur d’être, une fois de plus, blessée. Elle savait pourtant ce genre de choses, à savoir un docteur et sa patiente allant en rendez-vous, en inadéquation totale avec leur déontologie. Et pourtant, son psychologue ne semblait pas le moins du monde perturbé. A vrai dire, ça lui convenait parfaitement. Si lui n’y voyait rien à redire, qui était-elle pour émettre un quelconque jugement ?

La jeune Webster-Monroe se leva doucement du fauteuil sur lequel elle avait pris place pour se poster juste devant le bureau d’Aleksei, un sourire amusé sur les lèvres. Se penchant légèrement, elle posa ses mains sur le bureau, s’y appuyant, son visage désormais à quelques centimètres de celui du beau brun. « Et on attend quoi ? » demanda-t-elle, le regard amusé posé sur Aleksei. La jeune femme avait toujours été du genre à foncer, plutôt tête baissée à vrai dire. Du genre à se soucier des conséquences ou à ne pas s’en soucier du tout. Jusqu’à il y a quelques mois, en rencontrant Ronon. Réfléchir avant d’agir… Elle réfléchissait désormais trop. Tellement qu’elle finissait par ne plus agir du tout. Seulement là, au contact de son psychologue, elle semblait être de nouveau elle-même, préférant profiter du moment présent plutôt que de se poser quarante mille questions sur les hypothétiques conséquences de ses actes.

j'suis désolée c'est pas terrible ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek 1656269883
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyVen 4 Jan - 21:42

À quoi était-il en train de jouer ? D’ailleurs, jouait-il, tout simplement ? Il ne savait pas même quelle pouvait être la réponse à ces deux questions. Il n’avait pas bien conscience de ce qu’il était en train de faire. Il allait contre ses propres règles sans même sembler sans soucier, sans même réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir si ça venait à s’apprendre. Il s’en moquait, c’était sans doute la raison pour laquelle il agissait presque sur un coup de tête. Pourtant, ce n’en était pas tellement un à bien y réfléchir. Le brésilien souhaitait réellement sortir de son cabinet et passer du temps avec sa jeune et charmante patiente qui, clairement, ne le laissait pas indifférent. Alekseï était devenu ce type d’homme à enchaîner les relations sans vraiment réfléchir à ce qu’il pouvait faire subir aux jeunes femmes qu’il quittait le lendemain – du moins le plus souvent. Il avait cette peur viscérale de s’attacher à une personne pour finir par souffrir un jour ou l’autre, une expérience qu’il avait déjà vécue dans le passé et qu’il n’avait pas la moindre envie de réitérer. Il préférait passer pour un salaud plutôt que de se risquer à souffrir et même s’il n’aimait pas agir ainsi avec les femmes et que ses parents l’avaient tout de même mieux élever que ça, ce n’était pas ce qui l’empêchait de continuer sur cette voie. Très vite, et après le mensonge de Zeppelin, le brésilien avait commencé à enchaîner les conquêtes et rares étaient les fois où il finissait seul dans son lit, à croire que la solitude était sa plus grande hantise désormais. Aujourd’hui, il n’avait pas réellement changer ses habitudes hormis que tous les soirs il ne rentrait pas avec une charmante demoiselle au bras, à la fois parce qu’il s’efforçait d’être un tant soit peu plus sérieux, mais également par respect envers son cousin avec qui il vivait en colocation.

Toutefois, cette fois il semblait définitivement vouloir mettre ses bonnes résolutions de côté afin de profiter pleinement de la chance qui s’offrait à lui. Il y avait déjà un petit moment que le regard, le sourire et tout en Sutton lui faisaient de l’œil si bien que le psychologue ne comptait pas manquer l’occasion de se rapprocher de la jeune femme. Cependant, étant son psychologue et connaissant donc une grande partie des choses que l’américaine n’aimait pas, il ne comptait pas être un goujat avec elle sans savoir s’il s’agissait de son côté psychologue qui parlait ou s’il y avait plus que ce qu’il pouvait déjà réaliser. Jamais Alekseï ne serait capable de blesser la jeune femme. Quand bien même était-elle sa patiente depuis quelques temps déjà, il avait appris à l’apprécier, à aimer les quelques consultations qu’ils avaient tous les deux et il n’était pas prêt à détruire ça uniquement pour son instinct animal qui était prêt à tout pour le pousser à passer la nuit avec Sutton pour finalement se révéler n’être qu’un con parmi bien d’autres comme lui. « Je me demandais quand… t’allais le suggérer. » Ramené à la réalité par la voix de l’américaine, Alekseï leva à nouveau les yeux vers la jeune femme et lui adressa un sourire en coin. Il n’était pas non plus un grand adepte du vouvoiement, mais puisqu’il s’agissait d’un signe de respect envers ses patients – et envers les personnes qu’il ne connaissait pas – il s’appliquait à l’utiliser bien qu’il se sentait soulager à chaque fois qu’il pouvait tutoyer quelqu’un. Pouvoir le faire avec Sutton était sans doute un pas en avant pour eux deux même si, quelque part, il craignait que ce changement ait trop d’influence sur leur relation psychologue/patient.

Il jouait probablement avec le feu à cet instant et même si en apparences il n’en laissait rien paraître, à l’intérieur il ne cessait de réfléchir aux conséquences que pourraient avoir ses actes pour finalement balayer tout ceci de son esprit afin de se focaliser sur l’instant présent. Voyant Sutton se lever et s’approcher de lui, Alekseï la suivit silencieusement du regard, son sourire étirant d’autant plus le coin de ses lèvres lorsque son visage fut tout près du sien, leur regard se croisant pour son plus grand plaisir. « Et on attend quoi ? » La brésilien arqua tout d’abord un sourcil puis, toujours en silence, il recula son fauteuil, se leva et attrapa sa veste avant de prendre la direction de la porte de son bureau qu’il ouvrit en faisant signe à la jeune femme de passer devant lui. « Absolument rien. » Une fois à l’extérieur, il suivit de près Sutton jusqu’à la sortie du bâtiment où se trouvait son bureau et après une bref discussion avec la secrétaire pour lui signaler qu’il partait, il quitta les lieux en compagnie de l’américaine qu’il emmena dans un café non loin et qu’il connaissait pour être calme et convivial. À l’intérieur, il salua le propriétaire des lieux d’un mouvement de la tête et guida Sutton – une main dans son dos – vers une table tranquille dans le fond du petit café où tous deux prirent place l’un en face de l’autre. « Prends ce qui te plaira, j’invite et donc j’offre. » Mains croisées et posées sur la table, son regard se posa à nouveau sur la jeune femme tandis que son sourire semblait refuser de quitter ses lèvres. Cette consultation prenait une tournure totalement inattendue et le plus surprenant était sans doute qu’Alekseï y prenait un grand plaisir. Il ne parvenait pas à regretter ce qu’il faisait même s’il avait conscience d’allait contre l’éthique, sans doute à cause son côté coureur de jupons – ou ce fut tout du moins ce qu’il préféra penser pour ne pas s’avouer la vérité.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 6 Jan - 21:39

Aller prendre un café, voilà une proposition qui ravissait la jeune femme. Ils sortaient du contexte du psychologue et de sa patiente. Sans doute même un peu trop. Mais ce n’était pas pour déplaire à la californienne. Alors qu’elle lui demandait ce qu’ils attendaient donc pour y aller –oui elle était du genre impatiente- elle vit le Dr Paolucci se lever pour aller jusqu’à la porte d’entrée, sans un mot, qu’il finit par ouvrir. « Absolument rien. » finit-il par dire en faisant un geste à Sutton pour l’inviter à sortir. Un large sourire s’afficha alors sur ses lèvres, réellement ravie de la tournure que ça prenait.

La jeune femme se dirigea vers la sortie du bâtiment, avant qu’elle ne s’arrête, attendant Aleksei, qui avait une brève conversation avec ce qui semblait être sa secrétaire. Après quelques instants, tous deux s’aventurèrent dans la rue en direction d’un petit café. A vrai dire, Sutton suivait son docteur, plus qu’elle ne menait, ne sachant pas vraiment ce qu’il avait en tête. Elle le découvrit bien rapidement. L’établissement dans lequel il les emmena n’était pas bien loin, et aussi surprenant que cela puisse être, Sutton n’y avait jamais mis les pieds. Au contraire du brésilien, qui, de par la façon dont il venait de saluer celui qui semblait être le propriétaire des lieux, avait l’air d’être habitué à cet endroit. C’est avec une main dans le dos de la jeune femme, que son psychologue la guida à travers le café, jusqu’à un coin reculé, plus calme que le reste de la pièce. Sutton se débarrassa de son manteau avant de s’installer face au jeune homme. « Prends ce qui te plaira, j’invite et donc j’offre. » Et gentleman en plus de ça. Sutton ne put s’empêcher de sourire. Ses yeux avaient dû mal à se défaire d’Aleksei, tant à cause de sa beauté que de ce sourire radieux qu’il affichait depuis plusieurs minutes. Au même moment, un serveur arriva près de leur table pour prendre leurs commandes. « Alors ça sera un cappuccino et un muffin amandes, pour moi » dit-elle avant de lever la tête vers l’employé, avec un sourire poli. Une fois la commande de son psychologue passée, le serveur repartit, les laissant ainsi de nouveau en tête. Le regard de nouveau posé sur Aleksei, Sutton ne semblait pas se départir de son sourire. « Je crois que j’ai une préférence pour l’extérieur plutôt que ton cabinet… » lança-t-elle alors. Au moins ici, ils pouvaient laisser de côté le statut de docteur et patiente. Bien qu’il n’y avait pas de grande différence dans le comportement de la jeune femme. Elle ne se gênait pas pour faire certaines allusions lors de leurs séances, ce n’était pas maintenant qu’elle allait s’abstenir. Ca donnait juste un caractère moins étrange à leurs échanges désormais. Parce qu’il fallait bien avouer que draguer son psychologue en pleine séance n’était sans doute pas le meilleur des plans. Elle aurait pu rester là, des heures, simplement à le regarder, souriant ou non. Enfin, il aurait sans doute trouvé ça quelque peu étrange, mais elle se sentait bien. Etrangement bien en fait. Elle n’avait pas ressenti ça depuis des mois. « … même si, les deux filles de l’autre côté ne font que te regarder depuis qu’on arrivé. » ajouta-t-elle d’un signe de tête, désignant deux blondes, à l’autre bout de la pièce. « Désolée… J’partage pas vraiment. » avoua-t-elle avec un sourire en coin. Elle aurait dû s’en douter… Elle était la première à le trouver bel homme, alors pourquoi s’étonner qu’il se fasse reluquer par ces deux là ?

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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyVen 11 Jan - 21:50

Oh il avait conscience que si jamais ce petit tour dans le café du coin venait à s’apprendre il allait entendre parler du pays et avoir la désagréable sensation de n’avoir plus que huit ans, mais pour le moment il n’avait pas la moindre envie d’y penser, il voulait juste profiter de l’instant présent. Être en charmante compagnie était loin d’être désagréable et il n’avait pas pu refuser une telle occasion de passer du temps avec Sutton, pas alors que, clairement, la jeune femme l’attirait sans le moindre mal. Il aurait pu rester des heures à contempler son regard profond, à admirer son sourire et la grâce naturelle que se dégageait d’elle. Peut-être n’était-elle pas la première femme à attirer son regard – pas alors qu’il aimait collectionner les conquêtes depuis plusieurs années – mais le psychologue devait tout de même avouer que l’américaine était la première à avoir un tel effet sur lui. Jamais il n’aurait risqué sa place au sein du cabinet de sa mère pour les beaux yeux d’une femme. Jamais il n’aurait été allé contre ses principes en prenant un café avec une cliente puisqu’il était clair que ce café n’avait strictement rien d’innocent. Oui, jamais il n’aurait fait tout cela, sauf pour les beaux yeux de Sutton et même s’il ne doutait pas un seul instant qu’elle méritait l’attention qu’il lui portait, Alekseï se serait gifler pour son imprudence s’il s’était écouté. Cependant, toute son attention se tournait vers la jeune femme et uniquement vers elle, ce qui avait quelque chose de frustrant pour lui qui aimait avoir l’air détaché pour éveiller une pointe d’agacement chez les jeunes femmes avec qui il passait du temps.

Toutefois, le fait de remarquer que Sutton ne semblait pas plus apte à détourner son regard que lui-même le fit sourire, un de ces sourires dont lui seul avait le secret même s’il continuait d’ignorer ce que ce dernier pouvait avoir de si … magique pour charmer autant les femmes. Malheureusement, il fut arrêté dans sa contemplation par l’arrivée du serveur à qui il ne put s’empêcher de lancer un regard agacé comme si ce jeune homme avait définitivement brisé cet instant entre lui et sa patiente alors que le pauvre petit ne faisait que faire son travail. « Alors ça sera un cappuccino et un muffin amandes, pour moi » Son regard se reporta brièvement en direction de la carte qu’il tenait entre les mains tandis qu’il laissait le temps à Sutton de passer sa commande et au serveur de la noter. À vrai dire, Alekseï n’avait pas la moindre idée pour laquelle il venait de mettre son nez dans la carte, il connaissait l’endroit par cœur, était l’un des habitués des lieux et donc il connaissait chacun des mots écrit sur cette carte, mais sans doute était-ce pour cacher sa frustration due au fait d’avoir été coupé dans ses pensées et dans son contemplation. « Pour moi ça sera aussi un Cappuccino et un muffin aux Myrtilles … s’il vous plait. » Il avait beau être agacé – même s’il se demandait pour quelles raisons il prenait tant mal la chose – le brésilien n’en restait pas moins poli. Le serveur termina de noter les commandes passer par les deux jeunes gens et s’éclipsa en vitesse au plus grand bonheur du psychologue qui posa à nouveau son regard sur Sutton. « Je crois que j’ai une préférence pour l’extérieur plutôt que ton cabinet… » Un léger rire lui échappa. Il était vrai que le cabinet dans lequel ils se voyaient pour leurs séances avait un côté bien trop professionnel, surtout pour deux personnes clairement attirées l’une par l’autre, autant dire les choses comme elles étaient.

Alekseï ne se cachait pas de cette attirance qu’il éprouvait pour elle et même s’il n’avait pas la moindre envie de se révéler être un goujat avec la californienne, il avait au fond de lui cette crainte de la blesser ce qui était la dernière chose qu’il souhaitait … décidément, le brésilien commençait à se ramollir. « … même si, les deux filles de l’autre côté ne font que te regarder depuis qu’on arrivé. Désolée… J’partage pas vraiment. » Alekseï arqua tout d’abord un sourcil, puis il se pencha et tourna la tête en direction des deux jeunes femmes qui, visiblement, le dévoraient du regard, un sourire satisfait étirant le coin de ses lèvres avant d’être captivé par les paroles de Sutton. Son regard de nouveau posé sur la jeune femme, son sourire se fit plus large et plus amusé. « Oh vraiment ? Mais il n’y a pas besoin de me partager, elles ne sont pas du tout à mon goût … je préfère largement les jeunes femmes ayant du caractère et un regard à sa damner. » Alekseï appuya ses mots à l’aide d’un regard lourd de sens. Si jamais il n’était pas entré dans ce café en compagnie de la jeune femme, si jamais il ne l’avait pas connu, il était clair pour lui que la seule personne qui aurait attiré son attention aurait été elle et non pas les deux poupées Barbie un peu plus loin. « Ceci dit, si tu préfères un endroit où tu seras certaine d’avoir d’autant plus mon attention, il me semble qu’à cette heure-ci mon appartement est vide. » Enzo devait être … quelque part. D’ailleurs le jeune homme trouvait bien malheureux de ne pas avoir la moindre idée de ce que son cousin pouvait faire de ses journées – à part hurler sur des soldats – mais il fallait avouer que depuis leur retour de France Alekseï prenait de la distance pour essayer de combler le trou laisser par son fils.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyMar 15 Jan - 18:49

Une fois de plus, le Dr Paolucci dégaina l’un de ces sourires. L’un de ceux que Sutton pouvait contempler pendant plusieurs minutes sans réellement s’en apercevoir. Elle pouvait rester là, à admirer ce sourire, tout en prenant conscience –ou non d’ailleurs- de l’effet qu’il semblait avoir sur elle. Il n’y avait pas à dire, Aleksei l’attirait sans aucun doute. A quel point, elle n’aurait su le dire. Ou peut-être ne préférait-elle simplement pas le savoir par peur de se voir, une fois de plus, partir en courir.

Assis face à elle, souriant pour une raison qui lui était inconnu, elle n’arrivait à détacher son regard, seulement ils furent tous deux tirés de leur contemplation par l’arrivée désolante d’un pauvre serveur qui ne faisait que son job. « Pour moi ça sera aussi un Cappuccino et un muffin aux Myrtilles … s’il vous plait. » Une fois les commandes prises, le serveur tourna les talons pour s’afférer à leur préparation, laissant par la même occasion les deux gens de nouveau seuls. Sutton aurait bien repris là où elle en était, c’est-à-dire à sa contemplation du sourire parfait de son psychologue, mais c’était sans compter sur les deux greluches du fond qui le mataient sans la moindre direction. Et si elle avait été sa copine ? N’aurait-elle eu aucune gêne à agir de cette façon ? A vrai dire, si ça avait été le cas, Sutton ne se serait définitivement pas gênée pour l’ouvrir. Seulement aujourd’hui, elle se contenta de le souligner auprès d’Aleksei. Ce qui était aussi une manière détournée de lui montrer sa possessivité. Bien qu’elle n’en avait sans doute pas besoin. Après tout, il était son psychologue et il connaissait un bon nombre de ses défauts, coups de gueules et pétages de cable. « Oh vraiment ? Mais il n’y a pas besoin de me partager, elles ne sont pas du tout à mon goût … je préfère largement les jeunes femmes ayant du caractère et un regard à sa damner. » Un large sourire s’afficha malgré elle sur son visage. « Tu vas être servi. » répondit-elle avec un sourire en coin. Elle avait toujours mis un point d’honneur à contenir ses réactions face à des compliments. Compliments qui ne lui avaient d’ailleurs fait ni chaud ni froid pendant un moment. Encore une chose qui changeait avec New York. Elle aurait presque même pu en rougir face à Aleksei. Mais le fait est qu’elle savait pertinemment les yeux qu’elle avait. Ils n’étaient pas seulement bleus. Ils étaient profonds, perçants. Une fois son regard croisé, il était difficile de s’en détacher. Mais c’était surtout la remarque face à son caractère qui l’avait amusé. Il n’allait pas être déçu. Sutton en avait à revendre. Peut-être était-elle-même trop caractérielle. Tellement qu’il était parfois difficile de la suivre. « Mais ravie de savoir qu’elles ne sont pas à ton goût. » Ou manière plus subtile d’avouer que ça lui faisait moins de concurrence. Il fallait être honnête, avec un physique comme celui du Dr Paolucci, elle en avait de la concurrence. Elle ne serait pas étonnée que chaque femme se retourne sur son passage lors de balade en ville. La preuve, ils étaient là depuis cinq minutes à peine, et il se faisait déjà dévoré des yeux par ces deux Barbies. Sutton en ressentit d’ailleurs une pointe de jalousie, et pourtant, ça aurait dû être l’inverse. C’était elle qui était assise là, à jouer avec le feu, face à Aleksei, à se demander à quoi ils pouvaient bien jouer tous deux. « Ceci dit, si tu préfères un endroit où tu seras certaine d’avoir d’autant plus mon attention, il me semble qu’à cette heure-ci mon appartement est vide. » Elle baissa la tête, souriante et amusée. « Ca me plairait bien. » répondit-elle en relevant la tête. « Tu le sais… J’aime être le centre de l’attention… » ajouta-t-elle en rigolant mais néanmoins sérieuse. « En particulier lorsqu’il s’agit de la tienne. » Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Amusée qu’elle arrive finalement à se retrouver après ces quelques mois où elle ne se reconnaissait même plus. Où l’idée même d’être face à un homme semblait la repousser. Elle se retrouvait, souriante, taquine mais surtout séductrice. Elle avait retrouvé un minimum de son attirance, et ça lui plaisait. Elle avait réussi à obtenir du temps de la part d’Aleksei, malgré le fait que ça soit loin de suivre sa déontologie, alors elle n’allait définitivement pas le lâcher maintenant.

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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyMer 16 Jan - 16:38

À peine avait-il laisser la voix libre à ses sombres pensées que ces dernières s’étaient brutalement insinuées en lui pour l’empêcher de penser à autre chose qu’à son fils. Il n’aimait pas le fait d’être loin de lui même s’il n’avait pas réellement le choix. La décision que Zeppelin avait prise huit ans plus tôt le forçait à devoir se plier au fait que son petit garçon continuerait de vivre en France avec ses parents jusqu’à ce qu’il en décide autrement, soit pas avant des années. Néanmoins, il ne pouvait pas totalement se plaindre. Dylan et Alwena avaient accepté que Noel puisse rencontrer ses parents biologiques, ils avaient même été jusqu’à accepter qu’il puisse venir passer du temps à New York à chaque vacances s’il le désirait, mais pour le brésilien ce n’était tout de même pas pareil. Lui, ce qu’il souhaitait était d’avoir tous les jours Noel près de lui et de le voir grandir à défaut d’avoir pu le faire au cours de huit premières années de sa vie et pour ça il risquait d’en vouloir encore longtemps à la mère biologique du petit garçon. On l’avait privé de son fils sans qu’il puisse dire quoi que ce soit. Zeppelin l’avait mis au monde sans même l’avertir et il s’était tout simplement retrouvé au pied du mur, incapable de prendre la décision de reconnaître son propre enfant puisque ce dernier avait déjà été adopté.

Mais, même s’il désirait sincèrement l’avoir prêt de lui il n’était pas non plus capable d’entamer les démarches judiciaires pour le récupérer. Il refusait d’imposer ça au garçon et encore moins à ses parents adoptifs qui étaient tous les deux adorables et élevaient son fils avec tellement d’amour qu’il aurait été un monstre s’il avait décidé de les séparer. Cette trahison était sans le moindre doute la pire qu’ait pu affronter Alekseï, elle était également responsable de son manque de confiance quant au fait d’avoir une relation sérieuse avec une femme. L’engagement lui faisait monstrueusement peur si bien que sa plus longue relation n’avait tenu que quelques mois, trois si ses souvenirs étaient encore bon. Le regard posé sur la table devant laquelle il était assis en compagnie de Sutton, le brésilien mit quelques instants à revenir à la situation présente. Il n’avait pas la moindre envie de donner l’impression de ne pas porter d’intérêt à la californienne – ce qui était loin d’être le cas – mais le simple fait de penser à Noel l’emmenait bien loin de l’endroit où son corps pouvait se trouver. « Tu vas être servi. » Il ne fallu que quelques secondes de plus à Alekseï pour comprendre qu’elle faisait référence à ce qu’il avait dit un peu plus tôt concernant les femmes à fort caractère et, sans qu’il n’ait besoin de se forcer, un large sourire étira ses lèvres tandis qu’il se laissa perdre dans le regard de Sutton.

Si c’était un défi, le brésilien était prêt à le relever même si le simple fait d’aller aussi loin avec sa patiente en était également un. Il ignorait ce qu’il essayait de se prouver, probablement le fait que finalement il était capable d’être autre chose qu’un goujat, qu’un coureur de jupon et qu’il pouvait essayer de faire les choses bien même s’il était déstabilisant de ressentir tout ceci pour une jeune femme qu’il connaissait par cœur uniquement parce qu’il était son psychologue. « Mais ravie de savoir qu’elles ne sont pas à ton goût. » Alekseï se pencha à nouveau en tournant la tête pour regarder derrière lui les deux jeunes femmes qui gloussèrent en remarquant qu’il les regardait. Il leva les yeux au ciel en reposant son regard sur Sutton, secouant la tête de gauche à droite tout en soupirant. Non, elles ne l’étaient réellement pas, sauf s’il avait un coup de trop dans le nez ou si vraiment il se sentait seul, mais ce n’était pas le cas, absolument pas. « Ca me plairait bien. Tu le sais… J’aime être le centre de l’attention… En particulier lorsqu’il s’agit de la tienne. » De nouveau, le brésilien arqua un sourcil tandis qu’un sourire amusé prenait place sur ses lèvres. Il ne pouvait qu’être flatté par les propos que l’américaine tenait, flatté du fait qu’elle aimait être au centre de son attention, ce qui n’était pas bien difficile pour tout dire.

Son petit sourire toujours au coin de ses lèvres, Alekseï regarda en direction du serveur qui s’occupait rapidement de leur commande, puis il fouilla dans la poche arrière de son jean pour en sortir son portefeuille duquel il sortit de quoi payer – plus un petit pourboire – et déposa le tout sur la table en relevant les yeux vers Sutton. « Dans ce cas, laissons tomber le café et allons-y. » Déclara-t-il en se levant de sa chaise pour remettre se veste, tendant ensuite sa main à la jeune femme pour l’aider à se relever et quitta ensuite le café sous le regard des deux jeunes femmes qui continuaient de le dévorer des yeux – il préférait ne pas penser aux idées qu’elles pouvaient se faire les concernant tous les quatre. Le chemin menant à sa voiture fut bien plus rapide que celui conduisant à son appartement, mais pour une fois, Alekseï resta parfaitement calme au volant et se gara en bas de l’immeuble où il vivait sans avoir pousser un seul juron envers l’un des chauffeurs qui avaient pu être devant lui. Sortit de la voiture, il guida Sutton jusqu’à la porte de l’appartement qu’il ouvrit avant de se décaler sur le côté pour la laisser entrer. « Et voilà ! Un appartement uniquement habité par des hommes, mais totalement propre. » Sans doute parce qu’il avait une sainte horreur du bordel ainsi que la manie de toujours vouloir que ses affaires soient à leur place. Néanmoins, Enzo et lui-même étaient malgré tout habitués à tenir correctement l’appartement dans lequel ils vivaient, même si parfois quelques trucs traînaient ici et là, après tout personne n’est parfait.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyVen 18 Jan - 14:46

Pendant quelques instants Aleksei sembla être un peu perdu dans ses pensées. Certaines auraient pu se vexer, ce ne fut pas le cas de la Californienne. Elle était la première à voir son esprit dériver bien loin à la moindre petite chose qui venait interférer. Elle se retint cependant de lui demander de quoi il s’agissait, mais il était sans doute préférable qu’elle garde sa curiosité pour elle, pour le moment. Il sembla revenir à lui lorsque Sutton fit mention de son caractère un peu trop affirmé. Et visiblement, ça le fit sourire. Elle était plutôt contente de voir que les femmes de caractère lui plaisaient, même si elle restait persuadée qu’il fallait avoir un sérieux souci pour supporter, sur le long terme, une femme comme elle, à savoir avec beaucoup trop de caractère. Et puis, ce n’était pas que ça, Aleksei connaissait tous les travers de la jeune femme, ou du moins une grande partie, elle se demandait comment elle pouvait –du moins c’est qui semblait- l’attirer. Un autre trait de la personnalité de la jeune femme pouvant se révéler gênant était sa jalousie. Comme celle dont elle venait de faire preuve, même si c’était léger, avec les deux filles du fond du café. Bien qu’il lui assurait qu’elles n’étaient pas à son goût, sa jalousie n’arrivait pas à totalement s’en aller. Elle était comme ça, et visiblement, elle ne changerait pas de si tôt. En lui faisant remarquer qu’il était devenu plus que son centre d’attention à elle, elle ne pensait pas qu’il lui proposerait aussi vite d’aller visiter son appartement. Elle accepta cependant aussitôt, ravie qu’il le fasse.
Le serveur était en pleine préparation, alors pour ne pas lui avoir fait perdre son temps, Aleksei déposa un pourboire. « Dans ce cas, laissons tomber le café et allons-y. » Un large sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune femme. Visiblement il osait prendre les devants, et ça lui plaisait. Peu importe sa profession ou les problèmes que ça pouvait poser, il osait lui proposer un café –même s’ils ne le buvaient pas- et maintenant même, de le suivre chez lui. Se levant de sa chaise, il mit sa veste avant de lui tendre la main pour l’aider à se lever. Elle enfila sa veste à son tour, attrapa son sac, avant de le suivre jusque dans la rue. Une fois dans sa voiture, elle fut impressionnée de voir le calme olympien avec lequel il conduisait. Depuis qu’elle était à New York, elle conduisait nettement moins puisque les trois premiers mois avaient été passés à insulter des chauffards.

« Et voilà ! Un appartement uniquement habité par des hommes, mais totalement propre. » Sutton jeta un coup d’œil aux alentours. Effectivement, il n’y avait rien à redire. Son appartement était parfaitement propre, et rangé qui plus est. Chose qu’elle avait rarement dans un appartement habité uniquement par des hommes. « Je dois dire que là… Tu m’impressionnes ! » lâcha-t-elle en rigolant. A vrai dire, il était peut-être même mieux rangé que le sien. Sutton n’avait jamais réellement été branchée nettoyage. Elle était plutôt même du genre bordélique. Mais elle arrivait à se faire régulièrement violence pour mettre un peu d’ordre dans son appartement. Pour ce qui était du nettoyage, elle faisait appel à des services quelques peu plus… professionnels, qui venaient une fois par semaine. Pour être honnête, elle admirait les gens faisant leur ménage d’eux-mêmes. De un, parce que c’était d’un ennui total, de deux parce qu’elle détestait réellement la poussière en plus d’y être allergique, et de trois parce qu’elle trouvait régulièrement quelque chose de mieux à faire.

Sutton se rapprocha de son psychologue, presque amusée par la situation et le fait de se retrouver dans un lieu aussi personnel. « Alors Mr Paolucci… Est-ce que c’est une habitude de ramener ses patientes chez soi ? » demanda-t-elle avant de se mordre la lèvre inférieure, réflexe qu’elle avait dès qu’elle semblait amusée. Elle n’était qu’à quelques centimètres de lui, la tête relevée et son regard plongé dans le sien. C’était sans aucun doute la plus belle vue à laquelle elle avait eu droit depuis un moment.

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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyDim 20 Jan - 19:18

Il faisait probablement avancer la situation trop vite, mais il la faisait avancer à leur avantage. Il était psychologue – peut-être pas télépathe – et il savait reconnaître lorsqu’une personne était attirée par une autre. Il avait su comprendre les signaux que la jeune femme lui envoyait et autant dire que lui-même y était très réceptif. Sutton pouvait probablement le mener à sa perte, avec un regard comme le sien il n’y aurait rien eu de plus normal, mais c’était agréable, tellement agréable qu’il refusait de laisser passer sa chance. Il connaissait les risques, il n’était pas idiot, mais ça n’avait réellement pas la moindre importance pour lui. Pourtant, le jeune homme n’était pas capable de se dire qu’enfin il pourrait faire confiance à quelqu’un, mais il acceptait de jouer le jeu si on le lui donnait la possibilité. Il connaissait la jeune femme, il était fou de voir combien il pouvait la connaître grâce aux quelques séances qu’ils avaient pu passer ensemble. Des deux, Alekseï était probablement celui qui avait le plus de secrets pour elle même s’il était certain de ne pas tout connaître sur la belle Sutton Webster-Monroe, mais il était prêt à essayer d’en apprendre plus par lui-même et hors de son bureau. Il voyait déjà la réaction de sa mère et collègue si elle l’apprenait. Il l’imaginait parfaitement lui remonter les bretelles comme s’il n’était âgé que d’une quinzaine d’années, comme s’il était toujours un éternel adolescent, ce qui était probablement le cas quelque part. Cependant, il voulait essayer d’avancer et ce même s’il ne pouvait pas être certain que cette envie soit partagée. Qu’est-ce qui lui garantissait qu’il n’était pas simplement un jouet pour la jeune femme ? Rien, absolument rien en effet. Elle avait souffert et il la comprenait très bien pour être plus ou moins passé par la même situation quelques années auparavant.

Elle avait souffert et elle avait peur de s’attacher à une nouvelle personne, il n’y avait rien de plus normal que ça et le brésilien se sentait prêt à l’aider en sortant de son rôle de psychologue s’il le fallait, ce qu’il avait déjà commencé à faire pour tout dire. Il était vrai qu’il éprouvait une certaine crainte à aller trop vite, cependant il parvenait à la faire disparaître en s’assurant qu’il ne pouvait pas laisser passer sa chance, pas alors que, clairement, Sutton semblait tout aussi intéressée par lui que lui pouvait l’être par elle. Alors, ils abandonnèrent l’idée de boire un café, idée qu’ils pourraient réitérer chez lui puisque ce n’était pas le café qui manquait en grand accroc qu’il pouvait être. Cependant, à la fois pour se faire pardonner de la manière dont il s’était adressé au serveur et pour lui éviter d’avoir préparé la commande pour rien, il s’empressa de la payer en laissant un pourboire avant de quitter les lieux en compagnie de la californienne pour prendre la direction de son appartement. Durant tout le trajet, il ne put s’empêcher de penser aux applaudissements ridicules auxquels il aurait pu avoir le droit si l’un de ses proches l’avait vu aussi calme au volant alors que ce n’était pas son genre. Alekseï était un nerveux, aussi surprenant que cela puisse être. La patience n’était pas forcément l’une de ses grandes qualités lorsqu’il se retrouvait derrière un volant et il perdait vite le contrôle lorsqu’un chauffeur roulait à la même vitesse qu’un escargot pouvait avancer et encore ! Par moment le jeune homme était persuadé qu’un escargot irait bien plus vite que les chauffeurs qu’il devait parfois supporter devant lui. Mais aucune insulte ne lui échappa et Alekseï resta parfaitement calme également lorsqu’il permit à la jeune femme de pénétrer dans son « antre ». Beaucoup étaient celles qui avaient pu découvrir l’endroit – parfois au grand damne de son cousin – mais rares étaient les fois où il avait senti une nette angoisse à l’idée de montrer son chez lui à une femme.

« Je dois dire que là… Tu m’impressionnes ! » Alekseï laissa une petite moue vexée prendre place sur son visage l’espace de quelques secondes avant de reprendre son sérieux. « Avoir une mère comme la mienne ça aide, d’autant plus lorsqu’elle s’énerve en russe, ça donne un petit côté plus … effrayant. » Avoua-t-il dans une légère grimace rien qu’à l’idée de penser à toutes ces fois où Zoya Udinov avait pu s’énerver contre ses enfants qui laissaient leurs affaires traîner partout. Puis, il ôta sa veste qu’il accrocha au portemanteau et en fit de même avec celle de la jeune femme lorsqu’elle se débarrassa également de la sienne. De nouveau face à Sutton, il la regarda s’avancer vers lui sans être capable de faire disparaître le petit sourire amusé qui prit doucement place au coin de ses lèvres. Il ne fit aucun mouvement, pas même un pas en arrière ou en avant, il la laissa juste s’approcher de lui sans la quitter du regard. « Alors Mr Paolucci… Est-ce que c’est une habitude de ramener ses patientes chez soi ? » Son sourire se fit plus imposant. Si c’était une habitude ? Absolument pas. Aucune de ses patientes n’avaient mis les pieds chez lui, réellement aucune … du moins jusqu’à ce jour. Lentement, le brésilien approcha à son tour son visage de celui de la jeune femme, ancrant son regard dans celui de Sutton. « Non … tu es la première. » Souffla-t-il. Puis, ce fut comme s’il perdait totalement le contrôle de son corps, comme si son cerveau agissait pour lui et faisait tomber toutes les barrières qu’il avait pu dresser. Il ne put lutter contre sa pulsion et ce malgré les promesses qu’il se faisait sans cesse de ne jamais aller trop loin et trop vite. Délicatement, une posa l’une de ses mains sur la joue de Sutton et approcha son visage si près que leurs lèvres se frôlèrent. Il resta ainsi quelques secondes de plus, non pas parce qu’il hésitait mais pour la taquiner un peu avant de s’emparer une bonne fois pour toute de ses lèvres qu’il rêvait de goûter depuis un petit moment déjà.
c'est nuuuuulle =(
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyLun 21 Jan - 0:40

« Avoir une mère comme la mienne ça aide, d’autant plus lorsqu’elle s’énerve en russe, ça donne un petit côté plus … effrayant. » lacha-t-il vis-à-vis de la propreté de son appartement lorsque Sutton lui fit savoir qu’elle était impressionnée. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la californienne en voyant la réaction d’Aleksei à l’évocation de ses souvenirs. « Oh, effectivement. Alors excuse-moi de ne jamais vouloir voir ta mère s’énerver. Encore moins en russe. » lança-t-elle en rigolant. A vrai dire, Sutton ne savait pas ce que c’était qu’avoir une mère qui s’énervait pour du rangement ou de la propreté. Dans sa famille, du moins sa famille adoptive, le problème ne se posait. Plusieurs femmes de ménages avaient été engagées. Certes, Sutton s’occupait tout de même de ranger ses affaires, en particulier ses vêtements hors de prix, mais pour ce qui était du reste, elle ne s’était jamais réellement bougée. Quant au fait d’avoir une mère qui s’énerve… La jeune femme n’était pas sure d’avoir une seule fois sa tutrice s’énerver. En tout cas pas à cause du nettoyage. Pour un tas d’autres raisons sans aucun doute, à commencer par les horaires pas franchement décentes auxquelles Sutton les avait habitué à rentrer, ou lors de la fois où elle avait quelque peu cabossé leur voiture. Quoique cabosser était un bel euphémisme. La voiture était littéralement pliée en deux. C’était sans doute l’une des rares fois où elle avait vu sa mère s’énerver autant après elle. Enfin jusqu’à ce qu’elle ne joue la carte de la victime d’un accident, qui avait d’ailleurs marché à merveille.

De nouveau son regard plongé dans celui de son psychologue, Sutton s’avança vers lui, alors qu’il restait sans bouger, à la regarder venir vers lui. Elle jouait sans aucun doute avec le feu, et ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pris quelques risques. Il le lui avait dit lui-même, si elle ne tentait rien, elle pouvait passer à côté de quelque chose. Et il était indéniable qu’elle avait ‘quelque chose’ pour son psychologue, elle se refusait à trouver quoi, ne serait-ce, même, qu’à y réfléchir. Sans doute par peur de la vérité, de voir que tout ça allait trop vite. Il y a quelques temps, rien de tout celui ne l’aurait réellement effrayé. Elle avait toujours été du genre à sauter tête la première sans penser à la suite ou aux conséquences. Et elle avait fini par changer au contact de cette ville. Mais là, face à Aleksei, elle avait presque envie de mettre dans un coin de sa tête toutes ses foutues interrogations et peur. Elle lui demanda alors si c’était une habitude de ramener ses patientes chez lui. Elle espérait bien que la réponse soit négative. « Non … tu es la première. » Un sourire satisfait mais néanmoins amusé s’afficha une fois de plus sur le visage de la Californienne. La suite arriva sans qu’elle n’y fasse réellement attention, trop absorbée par son admiration d’Aleksei. Il rapprocha son visage encore un peu plus du sien, et elle n’arrivait définitivement pas à détacher son regard de celui du brésilien. Puis délicatement, il posa l’une de ses mains contre la joue de Sutton, la faisant ainsi frissonner. Ses lèvres frôlaient celles d’Aleksei, elle mourrait d’envie de l’embrasser, depuis un moment en fait, mais elle semblait comme hypnotiser. Son souffle était comme retenu de par la proximité de son psychologue, attendant le moment fatidique qui ne tarda pas arriver. Après cette lente et douce torture, Aleksei finit par sceller leurs lèvres. Un baiser dans lequel Sutton déversa toute la frustration qu’elle avait pu ressentir face à attente, ainsi que le désir qu’il lui inspirait. Après quelques secondes, leurs lèvres se séparèrent, et un sourire en coin apparut sur les lèvres de Sutton alors que leurs visages étaient toujours aussi proches. « Je crois que j’aime me différencier des autres. » lacha-t-elle vis-à-vis du fait qu’elle était sa première patiente à mettre les pieds dans son appartement. La première et la dernière, elle espérait. L’une des mains de Sutton glissa jusqu’à la nuque d’Aleksei, l’amenant ainsi, une fois de plus, à capturer ses lèvres. Elle ne voulait pas s’arrêter. Après avoir cru qu’elle pourrait passer des heures à le regarder, ce n’était rien comparer à ce qu’elle ressentait maintenant. Elle pouvait passer son temps collé à ses lèvres si c’était possible. Sans réellement qu’elle n’y fasse attention, la jeune Webster-Monroe sembla guider le Dr Paolucci jusqu’à son canapé sans pour autant augmenter l’espace qu’il y avait entre eux. C’est comme si elle n’arrivait plus à réfléchir de manière cohérente. Elle avait Aleksei pour elle tout seule, lui ses lèvres, son corps. C’est comme si lorsqu’il avait scellé leurs lèvres, il avait déclenché ce truc à l’intérieur d’elle qui faisait que ses instincts les plus primaires prenaient le dessus sur tout le reste. Une fois devant le canapé, elle le poussa légèrement avant qu’il ne se laisse tomber. Elle resta debout face à lui quelques instants, le sourire aux lèvres. Elle était réellement bien. Pas seulement ravie de voir qu’elle lui plaisait physiquement, ou qu’enfin elle avait pu gouter à ses lèvres. Non, c’était plus que ça, elle se sentait vraiment bien. Sutton s’approcha de nouveau, s’asseyant à califourchon, face à Aleksei avant de l’embrasser une nouvelle fois. Elle finit par écarter son visage du sien, l’une de ses mains toujours logée sur la nuque du brésilien. Elle se contentait de le regarder, comme pour profiter du moment présent et être sûre de pouvoir s’en souvenir. Elle en était désormais certaine, elle voulait Aleksei et ce peu importe les complications que ça pouvait entrainer de par leurs statuts.

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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyLun 21 Jan - 16:41

Il avait perdu tout contrôle et se laissait aller sans s’en plaindre. Il n’avait pas tant lutté que ça finalement. Il avait laissé parler sa pulsion, il l’avait laissé prendre le contrôle de lui et plus rien ne répondait comme ça aurait dû être le cas. Il n’avait pas envie de suivre les conventions, il n’avait pas la moindre envie de rester dans le droit chemin, pas alors qu’il avait accès à ce qu’il désirait, qu’il touchait du bout des doigts ce qu’il voulait déjà depuis un petit moment. Même s’il était très doué pour chasser les pensées qui polluaient son esprit, même s’il s’acharnait à n’être qu’un crétin avec les femmes, il y avait toujours une part de lui irrémédiablement attirée par Sutton, quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise et quoi qu’il en pense. Elle le hantait bien qu’il réussissait à faire comme si de rien n’était. Son regard, son corps – surtout son regard – son tempérament, son sourire, sa fragilité qu’elle cachait derrière un caractère bien trempé, même la jalousie qu’il avait pu découvrir quelques minutes plus tôt, tout chez elle semblait l’attirer tel le fer avec un aimant. Il la connaissait bien mieux qu’il avait connu ces nombreuses femmes qui étaient passées dans son lit et à qui il avait permis de goûter au plaisir de la chair. Il la connaissait bien moins qu’il avait pu connaître Zeppelin, mais la sensation restait la même, elle restait intense quand bien même essayait-il de lutter contre. Quelque part, il aurait voulu être plus fort que ça, être plus sérieux et faire taire cette peur de la blesser en n’allant pas aussi loin, mais il en était incapable car trop faible pour ça.

Il la désirait, lui et tout le reste de son corps, comme si chaque parcelle de ce dernier le poussait d’autant plus à céder, à faire tomber les barrières une bonne fois pour toute. Il ne voulait pas jouer. Il ne voulait pas se servir d’elle et être un nom de plus à la liste des personnes qui avaient pu la blesser. Il voulait son bien, simplement son bien, rien d’autre. Il voulait s’assurer qu’elle ne serait plus blessée car le simple fait d’avoir été son psychologue, d’avoir appris à la connaître l’avait aidé à avoir envie de la protéger du monde entier, à la protéger de la douleur. Seulement, il ne pouvait pas être certain de ne pas être l’élément déclencheur d’une nouvelle douleur, d’une nouvelle blessure dans sa poitrine. La stabilité l’effrayait toujours autant comme le fait de s’attacher. Il avait déjà essayé plus ou moins par le passé, de façon maladroite mais le dénouement avait été si douloureux qu’il n’avait plus jamais voulu réessayer. Peut-être seraient-ils capables de se soigner mutuellement ? Peut-être allait-elle parvenir à lui faire oublier ses doutes, à le rassurer et à lui donner la confiance nécessaire pour aller de l’avant ? Peut-être allait-il parvenir à effacer la rancœur qu’elle pouvait éprouver envers les hommes et l’aider à avoir de nouveau confiance elle aussi ? Comment était-il supposé savoir alors que son avis était si peu objectif à présent ? Tout ce qu’il voulait être l’avoir contre lui, goûter à ses lèvres et ne pas laisser passer sa chance. Tout un tas de pensées tournaient en boucle dans sa tête et Alekseï n’arrivait pas à les mettre en ordre, il n’arrivait pas à savoir ce qu’il devait faire ou ne pas faire.

Il sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. L’air lui manquait et son sang affluait avec une telle force dans ses veines qu’il en devint presque sourd et il pouvait sentir ses veines cogner au niveau de ses tempes. Son regard ne parvenait pas à se détacher de celui de Sutton. Dieu ce qu’il pouvait aimer ce regard. Il pouvait passer des heures à le fixer sans s’en lasser, tout comme admirer son doux visage n’aurait pas été plus un problème. Pourtant, durant toutes ces secondes qui s’écoulèrent avant qu’il ne lâche prise, il continua à hésiter, à se poser des tas de questions auxquelles il ne parvenait pas à trouver de réponse. Alors, il s’avoua vaincu une bonne fois pour toute. Il oublia les règles qui concernaient la relation qu’un professionnel devait avoir avec son patient. Il oublia son devoir qui consistait à ne pas faire l’idiot. Il oublia le fait qu’il allait probablement trop vite et il oublia également tout ce qui les entourait, l’endroit où tous les deux se trouvaient pour s’embarrer des lèvres de l’américaine et satisfaire ce désir qui le rongeait de l’intérieur. Toute sa frustration sembla s’envoler d’un coup, se briser en éclats lorsque enfin il put l’embrasser, profitant de chaque seconde qu’elle lui donna avant que leurs visages ne s’éloignent de quelques centimètres, son regard allant de nouveau s’ancrer dans celui de la jeune femme. « Je crois que j’aime me différencier des autres. » Son sourire reprit place au coin de ses lèvres juste le temps qu’elle lui laissa pour respirer et réagir à ses propos. Puis, il eut le droit de goûter à nouveau à ses lèvres et il savait à présent qu’il serait incapable de s’en passer.

La main de Sutton dans sa nuque provoqua un long frisson qui parcouru tout son dos et, docilement, il la laissa les guider en direction du canapé, remerciant intérieurement sa mère de lui avoir apprit à toujours tout ranger et ainsi leur éviter des embûches sur leur chemin. Alekseï la garda près de lui, une de ses mains allant de perdre dans le bas du dos de la californienne pour la rapprocher d’autant plus avant de sentir son canapé à l’arrière de ses mollets. Pousser par Sutton, il se laissa tomber sur divan sans la quitter du regard, un sourire satisfait ne tardant pas à illuminer son visage avant que la jeune femme ne prenne place sur lui, assise à califourchon. Leurs lèvres de nouveau scellées, il glissa sa main dans les cheveux de la jeune femme comme pour l’approcher de lui plus qu’elle ne pouvait déjà l’être, intensifiant ce baiser uniquement entrecoupé par les moments où ils purent reprendre un minimum leur souffle et ce jusqu’à ce qu’elle décide de s’éloigner légèrement. Alekseï humecta ses lèvres et tandis qu’elle le regardait sans rien dire, sans rien faire, sa main glissa sur la joue de la jeune femme qu’il caressa du bout du pouce sans être capable de la lâcher du regard. « Je crois que je pourrais me perdre pour toi … » Souffla-t-il, cherchant à retrouver une respiration correcte. Le brésilien laissa juste quelques secondes de plus s’écouler, le temps de retrouver une respiration un tant soit peu correcte avant de se pencher vers elle, attrapant doucement les lèvres de Sutton entre les siennes. Lentement, il dévia vers sa mâchoire et glissa jusqu’au cou de l’américaine où il s’attarda, sa seconde main allant se perdre sous son haut tout en effectuant une légèrement pression sur son dos pour l’amener d’autant plus contre lui.
et ... ça y est tu m'as perdu ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek 1656269883 je viens de m'auto-suicider :sisi:
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyLun 21 Jan - 22:26

Ca y est, toutes les barrières étaient tombées. Des deux côtés. Au revoir la déontologie, les peurs et les questionnements en tout genre. Certes, ils étaient toujours présents dans un coin de leur tête, du moins dans celle de Sutton c’était le cas, mais elle avait étrangement réussi à s’en débarrasser momentanément, à en faire abstraction pour se laisser totalement aller. Elle savait pertinemment qu’en ne prenant aucun risque, il n’arriverait rien. Ca pouvait être simple pour certaines personnes de se laisser aller à ce genre de moments, aucune question, aucun doute… Pour Sutton ça ne l’était plus vraiment, ça avait arrêté d’être simple le jour où elle avait dit stop à toute cette douleur. Ça avait arrêté d’être simple le jour où elle en avait eu marre de cette souffrance gardée au fond d’elle.

Sa respiration se calmait légèrement au contact de la main d’Aleksei sur son visage. Une caresse douce comme ça faisait longtemps qu’elle n’en avait pas reçu. Elle ferma alors brièvement les yeux, pour en profiter davantage avant de les rouvrir, posant son regard sur celui du brésilien. « Je crois que je pourrais me perdre pour toi … » Et rien qu’avec ces quelques mots son rythme cardiaque s’accéléra de nouveau. Ils avaient provoqué un subtil mélange de peur et de réelle excitation. Comme son frère ne cessait de lui répéter, two people, one feeling. Elle l’avait su dès qu’elle l’avait vu. Lors de leur première rencontre, de ce premier rendez-vous arrangé de psychologue à patiente, elle avait su en le voyant que rien ne se passerait comme prévu. Un regard, un sourire, et elle avait su qu’ils étaient foutus. Une première séance pour arranger ce bordel qu’était sa tête mais surtout son cœur. Une deuxième séance parce qu’elle s’était dit que la première n’avait pas été catastrophique. Une troisième parce qu’elle avait envie de revoir le sourire d’Aleksei, et toutes les autres parce qu’elle ne voulait pas admettre qu’attendre, à chaque fois, la prochaine séance provoquait un réel vide chez elle. Et toutes ces séances les avaient amenés là. Peut-être devait-elle remercier sa sœur jumelle ? Après tout, c’était elle qui avait incité Sutton à voir un psychologue, lui conseillant sans la moindre hésitation le docteur le plus attirant de cette ville. Des fois, elle se demandait si Mia la connaissait réellement. Ou peut-être était-ce le but ? Le regard de la californienne était toujours ancré dans celui d’Aleksei, alors qu’un sourire se dessina lentement sur ses lèvres. Elle n’aurait su lui dire à quel point ses paroles avaient de l’importance pour elle, à quel point ça comptait. Sutton restait plus douée dans des démonstrations physiques plutôt que par les mots qu’elle n’arrivait pas toujours à organiser et assembler pour leur donner la réelle signification qu’ils avaient pour elle. Aleksei l’embrassa alors délicatement, un baiser doux et tendre qui la fit se perdre un peu plus dans ce moment. Les baisers du brésilien se dirigèrent le long de sa mâchoire puis doucement vers son cou, alors qu’elle sentit une des mains d’Aleksei se glisser contre son dos, la rapprochant un peu plus de lui en imaginant que cela soit possible. Elle se laissait faire, elle se laissait aller à ses baisers, sa tête se laissant légèrement retomber en arrière, profitant de chaque contact de sa peau contre la sienne. Son corps entier frissonnait de plaisir. Se redressant légèrement, elle planta ses lèvres sur celle d’Aleksei avant de laisser ses mains vagabonder sur son torse, en détachant un à un les boutons de sa chemise. Sa main experte acheva le travail rapidement et elle l’en débarrassa tout aussitôt, laissant apparaitre un torse parfait. A croire qu’elle savait vraiment les choisir. Aleksei Paolucci pouvait rivaliser avec le stéréotype qu’on avait des dieux grecs. Ces dieux parfaitement dessinés, à l’allure irréprochable. Ses mains ne se lassaient pas d’explorer chaque parcelle dénudée de son torse alors que ses lèvres semblaient continuelle redemander celles du brésilien. Alors, c’était ça ? Elle allait revenir dans cette spirale ? Cette spirale où le corps de l’autre s’apparentait à une drogue, ou chaque espace entre eux était une véritable torture et ce sentiment d’être totalement accro à sa présence ? Elle s’arrêta pourtant quelques instants de l’embrasser, ses lèvres frôlaient celles d’Aleksei et leur front étaient collés l’un à l’autre. « Pour moi je crois que c’est déjà trop tard… » souffla-t-elle avec un léger sourire sur ses lèvres. En se laissant totalement avec Aleksei, elle avait ainsi laissé la porte ouverte à tous ses débuts de sentiments. Elle avait souvent comparé ces sentiments qui s’immiscent dans ses veines et dans tout son être, tel un poison. Mais aujourd’hui, même si la comparaison tenait toujours, puisque pour elle les sentiments s’apparentaient toujours à une longue souffrance, elle ne voulait réellement en tenir compte. Rien ne garantissait qu’on ne souffre jamais. Et même si l’on souffrait un jour, c’était loin d’être comparable aux regrets que l’on pouvait éprouver quand on a laissé passer quelqu’un. Et cette souffrance vaut cent fois mieux que celle d’un regret. Elle était loin de savoir où les mènerait, elle n’en avait réellement aucune idée, mais ça lui importait peu tant qu’elle essayait. Quelque chose, n’importe quoi. Mais elle devait essayer. Parce que tout ce qu’elle désirait maintenant, c’était Aleksei. L’une des mains de la californienne abandonna son torse pour aller se glisser sur sa nuque, le ramenant ainsi vers elle pour l’embrasser une fois de plus, de manière plus pressante, plus fougueuse. L’attente n’avait définitivement jamais été pour elle.
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MessageSujet: Re: ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek ❝ after all, you're good to me... ❞ ft. Alek EmptyLun 4 Fév - 21:17

Ce sentiment de bien-être était si agréable qu'il était surpris de ne pas avoir voulu l'éprouver par le passé. Il se sentait bien, comme dans une petite bulle dans laquelle le reste du monde n'avait pas la moindre importance. Il n'y avait plus que Sutton et lui, le reste ne semblait plus avoir la moindre importance aux yeux du jeune brésilien qui profitait de chaque seconde en présence de la jeune femme. Il n'avait pas la moindre envie que cet instant se termine, il voulait qu'il dur encore et encore sans jamais avoir à se séparer d'elle. Il la voulait près de lui un peu plus à chaque instant qui s'écoulait et il trouvait cette sensation tellement déroutante. Il n'était plus le genre d'homme à s'attacher à qui que ce soit, c'était bien trop effrayant et il savait que sur ce point il était plus proche de Sutton que ce que tous les deux pouvaient imaginer. Il avait peur de souffrir comme il avait pu le faire par le passé si bien que désormais s'attacher était comme une faiblesse aux yeux du jeune homme. Il en était même venu à la conclusion qu'aimer c'était détruire aussi malsain que ça pouvait être de penser de cette manière. Il savait également que penser ainsi ne plaisait pas forcément à ses proches, surtout pas à ses parents qui espéraient voir un nouveau petit enfant agrandir leur famille - plus présent que Noël pouvait l'être, ce qui n'était pas bien difficile - et encore moins à sa petite sœur qui le considérait comme le dernier des idiots d'agir de la sorte. Malheureusement, Alekseï était incapable de penser autrement. L'amour était bien trop douloureux, il apportait bien trop de prises de têtes, l'affaiblissait et le brésilien n'avait pas la moindre envie d'être faible, pas une nouvelle fois.

La sensation de trahison était ce qu'il avait connu de pire jusque-là. Pourtant, une partie de lui-même rêvait d'être heureux, de se poser une bonne fois pour toute. Il voulait trouver la bonne personne, celle qu'il allait chérir jusqu'à devenir vieux et uniquement capable de se balancer sur un rockingchair sur une terrasse quelque part dans la campagne du Texas. Il voulait aimer et être aimé en retour. Il rêvait d'avoir une famille, une belle et grande famille, la sienne. Il voulait choyer ses enfants, terrifier les garçons qui oseraient s'approcher de sa fille ou prévenir son fils de ne pas jouer à l'idiot avec les filles - comme lui pouvait le faire. Oui, le brésilien rêvait de bien des choses sans l'avouer à qui que ce soit, pas même aux personnes qui lui étaient le plus proches. Toutefois, Alekseï était conscient que pour parvenir à réaliser un tant soit peu ce rêve il lui faudrait cesser d'être un goujat et arrêter de ramener chez lui une fille différente quasiment toutes les semaines, cesser d'avoir une petite amie uniquement pour le plaisir de la chair. Mais la peur de se faire avoir semblait vouloir le ramener sur Terre à chaque fois qu'il se risquait à rêver. Néanmoins, toutes ses craintes s'étaient envolées au moment où ses lèvres avaient capturé celles de Sutton. Il ne voulait plus les quitter même si pour ça il devait ne plus jamais respirer. Il la voulait près de lui, il la voulait pour lui et pour personne d'autre. Qu'elle accepte la moindre de ses caresses, le moindre de ses baisers ne pouvait que le satisfaire. Avec elle, il s'efforçait d'être doux, de ne rien précipiter quand bien même les choses allaient déjà bien vite entre eux. Il s'efforça d'être tendre, s'amusa à la faire frissonner grâce à chaque baiser qu'il déposa le long de sa mâchoire et jusque dans son cou.

Mais ce fut à son tour de sentir de nombreux frissons secouer son corps en sentant les mains de Sutton sur lui. Un nouveau sourire amusé étira le coin de ses lèvres en la sentant déboutonner sa chemise jusqu'à l'en débarrasser. Leurs lèvres séparées, le front de la californienne en appuie sur le sien, Alekseï ne décrocha pas son regard de celui de la jeune femme. Il humidifia ses lèvres, passant doucement sa main sur la joue de Sutton, la caressant une nouvelle fois avec tendresse, son souffle quelque peu saccadé. « Pour moi je crois que c’est déjà trop tard… » Largement satisfait des paroles de la jeune femme, touché par ce qu'elle venait de dire, Alekseï sentit son cœur s'accélérer de plus en plus et il manqua d'imploser lorsque Sutton l'embrassa à nouveau de façon plus pressante, plus passionnée. Tandis que l'une de ses mains se glissa dans la nuque de la jeune femme, sous sa longue chevelure, l'autre glissa lentement le long du tronc de Sutton pour s'arrêter au niveau de son bassin. Elle glissa finalement jusque sur la cuisse de la californienne alors que son autre main alla lentement dans le bas de son dos, l'amenant un peu plus contre lui avant de la faire basculer sur le canapé en prenant appuie au-dessus d'elle en faisant bien attention à ne pas l'écraser. Ses lèvres restèrent suspendues à quelques centimètres de celles de Sutton pour aller à nouveau se promener le long de sa mâchoire et jusque dans son cou. Sa main qui ne le maintenait pas à quelques centimètres du corps de la jeune femme alla chercher le bas de son haut afin de lui enlever avec douceur avant d'aller déposer plusieurs baisers sur la peau de son ventre pour remonter jusqu'à ses lèvres. « Si jamais tu as le moindre doute ... c'est maintenant ou jamais. » Chuchota-t-il au creux de son oreille regrettant presque immédiatement ses paroles de peur qu'elle décide de tout arrêter alors qu'il n'en avait pas la moindre envie.
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