It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez

bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyLun 19 Nov - 20:08



BELLE & AMAURY
❝ come on girl, easyyy ❞

« Lacroix-Davis, doucement tu vas finir par te casser la jambe et tu vas voir, le rôle de Bert, dans le cul tu vas l'avoir » Levant les yeux au ciel, je tenta de ne pas sauter à la gorge du metteur en scène. Je détestais cet homme, je le détestais, j'avais envie de l'étriper, de lui faire la peau. Une envie que je calma rapidement puisque ma partenaire – cette chère Christelle qui jouait le rôle de Mary Poppins – me faisait signe de me calmer. Il voulait que je la joue mauviette et bien, il allait être servi. Pendant quelques longues semaines, j'avais appris le rôle de Bert – puisque j'étais le numéro deux – ainsi que celui d'un simple ramoneur. J'avais donc enchaîné les heures d'entraînement, les répétitions et restreint au maximum mon sommeil ; chose qui aujourd'hui, se voyait de plus en plus. J'avais de jolies petites cernes violettes sous les yeux et cela me valait une remarque quotidienne de mes coéquipiers de NYADA. Soufflant, je continuais la chorégraphie aussi bien que je le pouvais. Jouer un tel rôle me tenait tellement à cœur, j'en avais rêvé tellement longtemps que j'avais l'impression d'être sur un petit nuage. Moi qui avait déjà la tête dans les nuages les trois quart du temps, c'était de plus en difficile de se concentrer. Je savais qu'une inattention d'une seconde pouvait me coûter ce rôle, ce rôle pour lequel je m'étais battu bec et ongle avec la moitié des personnes présentes dans cette salle. Exécutant ma routine à la perfection, je ferma les yeux un dixième de secondes et les rouvrit en entendant toute la salle hurler « Amaury ! » Tournant rapidement la tête, mon pied se posa sur une feuille volante et, dans un élan, je dérapa et me retrouva au sol. Les yeux gros comme le monde, je commença rapidement à trembler. Je venais de voir mon genou faire un mouvement tellement étrange qu'il devait être cassé, ce n'était pas possible autrement. Plus les secondes passaient et plus je voyais les gens se ruer vers moi, plus je devenais sourd et avais envie d'hurler. Non, pas maintenant, ce n'était pas possible, pas maintenant. Inspirant un bon coup, j'arrachais le bas de mon jogging à la seule force de mes mains et de ma rage. Voyant mon genou enfler, une larme coula le long de ma joue. « De la glace, pitié de la glace ! Et appelez une ambulance et plus vite que ça ! » hurlais-je sur les personnes autour de moi. Rose allait se libérer dès que possible pour venir me voir dans ce spectacle et j'avais réussi à me blesser à une petite semaine de la première. Je m'en voulais, je m'en voulais de n'avoir pas été plus attentif et j'en voulais au crétin qui avait laissé cette feuille par terre. M'aidant de deux amis pour me relever, j'arrachais la feuille des mains d'un curieux et je la lus rapidement. C'était la feuille du scénariste, de ce crétin qui m'avait dis de faire attention. Le voyant à quelques mètres du groupe, je me dirigea vers lui, grimaçant à chaque pas. Je poussais à moitié ceux qui voulaient m'aider, ceux qui semblaient vouloir me retenir – pas tant que cela à vrai dire – et attrapa le scénariste par le col. « Je vous jure que si je ne peux plus jamais danser à cause de vous, je vous ferais payer le prix fort. Vous allez souffrir vous et votre voix de merde ! » Je n'avais eu le premier rôle que grâce à une blessure et voilà que je perdais ce rôle tant attendu pour la même chose. Entendant les pompiers au loin, je jetta la feuille au loin – après l'avoir froissé – et m'appuya sur deux amis en direction de la sortie.

Voilà cinq minutes que j'étais à l'hôpital – une fois la radio faite – et la colère qu'il y avait en moi ne diminuait pas. J'en avais marre, tellement marre. J'avais envie de commettre un meurtre ou deux. Pourquoi est-ce que cela tombait sur moi, maintenant ? Je n'avais prévenu personne puisque je n'avais pas envie de voir mon père me sermonner et encore moins mon aînée me dire que j'aurais du faire plus attention. Je supportais de mieux en mieux la douleur et voulais partir lorsqu'un médecin tira le rideau des urgences pour me parler. Je devais me reposer et tout ce qui allait avec. « Veuillez m'excuser mais des anti inflammatoires feront l'affaire » Je n'étais pas quelqu'un qui usait beaucoup des cachets mais là, c'était indispensable. Croisant les bras autour de ma taille, je commença à souffler lorsque j'entendis une voix monter un peu plus loin. Cette chère demoiselle savait comment me remettre sur pieds en moins de temps qu'il en faut pour dire ouf ? Très intéressant tout cela mais ce que j'entendis par la suite ne me rassura guère. Elle n'avait aucun diplôme. La voyant s'approcher de moi, je dis « Ehoh blondie, tu m'approches pas si tu sais pas ce que tu fais. Ce genou, c'est mon gagne pain, on est d'accord ? » J'étais presque hautain et exécrable mais si elle m'abîmait plus qu'autre chose, elle serait la deuxième sur la liste des personnes que je traînerais au tribunal.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyLun 19 Nov - 22:40

AMAURY & BELLE

❝ come on girl, easyyy ❞
Une table éloignée … le plus possible. Son choix n’avait pas été anodin, bien au contraire. A défaut de pouvoir avoir du calme à cette heure-ci dans la cafétéria du Lenox Hill, elle pouvait au moins espérer un peu de solitude. Il s’agissait de l’une de ces journées où elle passait son temps à l’hôpital pour regarder les internes faire ce qu’elle-même ferait les années qui allaient suivre, tout autant surveillée par des petits nouveaux mais aussi par certains résidents pour s’assurer qu’elle n’allait pas malencontreusement tuer quelqu’un. Il était vrai qu’elle préférait largement ces journées à celles qu’elle pouvait passer à l’université, toutefois la fatigue la faisait penser autrement dernièrement et tel point qu’elle préférait s’éloigner de tout le monde et se plonger dans ses livres de cours qu’elle lisait tout aussi vite qu’un Harry Potter tout en retenant toutes les informations qu’elle y voyait coucher sur le papier. C’était sans doute l’avantage d’avoir un QI comme le sien et pourtant elle n’avait jamais mis ce dernier en avant au cours de toute sa scolarité. Elle avait préféré la tranquillité de ne pas être une tête d’ampoule alors que, visiblement, elle avait toujours surpassé toute le monde mais était très douée pour paraître aussi anodine que n’importe quel jeune adulte de son âge.

Cependant, dès qu’elle se sentait contrariée, sa particularité ressortait bien plus qu’elle le souhaitait et Belle finissait par se plonger dans ces manuels afin de se détendre, un choix quelque peu surprenant mais dont elle n’avait pas honte. « Tiens ! C’est ton ticket pour quitter les bancs de l’université et devenir interne. » Son regard quitta la page qu’elle était en train de lire pour se poser sur la jeune femme qui venait de prendre place face à elle, faisant glisser un post-it rose vers elle sur lequel était écrit une date et une heure. Les sourcils froncés, Belle releva la tête vers Tosca et lui lança un regard pour tenter de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas la moindre idée de là où elle voulait en venir. « La semaine dernière ? Pour une fille avec un QI assez haut t’as vraiment la mémoire d’un poisson rouge par moment. » Déclara Tosca en s’enfonçant un peu plus sur sa chaise, prenant même le temps de manger une fourchette de pâtes avant de reprendre. « T’as aidé Jonah avec un de ces patients. Je ne sais pas si t’es au courant, mais il en est un peu à sa troisième année d’internat … Bref, t’as fait grande impression auprès du chef qui veut te faire passer un test ce jour-là et à cette heure précise … » L’un des sourcils de l’Américaine s’arqua, mais elle ne prononça pas un seul mot, de toute manière que pouvait-elle bien dire ? Une occasion comme ça ne se refusait pas, aussi fatiguée qu’elle pouvait être si bien qu’elle se contenta de terminer son déjeuner pour ensuite rejoindre son groupe d’étudiants pour être finalement arrêtée par le chef dans son élan qui l’entraîna sans un mot vers les urgences.

« Evan ! Voici Belle McFersen, elle va être dans ton service toute la journée, je veux que tu la laisses s’occuper de quelques patients et que tu me fasses un rapport sur ses habilités à la fin de la journée. » Le fameux Evan toisa la jeune femme de la tête aux pieds et accepta sa mission d’un simple mouvement de la tête, laissant Belle seule avec ce dernier. Elle n’avait strictement rien compris de ce qui venait de passer. Les informations mettaient trop de temps à parvenir à son cerveau, à croire que c’était bien trop irréel pour qu’elle comprenne ce qui lui arrivait. Toutefois avant qu’elle n’ait pu prononcer le moindre mot, Evan posa une main sur chacune de ses épaules et la tourna de sorte à ce qu’elle regard en direction d’un patient non loin d’eux. « Montre-moi ce que tu sais faire newbie. » Belle se tourna de sorte à regarder le résident, n’ayant pas la moindre idée de ce qu’il pouvait attendre d’elle. Evan lui fit alors signe de bien regarder le patient à quelques mètres d’eux, ce qu’elle fit en poussant un soupire avant de comprendre. « À en voir la couleur de l’hématome je dirais une entorse du ligament croisé antérieur. Une bonne semaine complète de repos, d’atèle et d’antalgiques ainsi qu’une semaine de kinésithérapeute pour renforcer le ligament. » Belle se tourna alors vers Evan qui lui adressa un large sourire, apparemment satisfait des paroles de la demoiselle et il posa enfin son regard sur elle. « Bien … il est à toi. » Et sur ces mots il l’abandonna sans en dire plus, laissant l’Américaine bouche bée et incapable de faire le moindre mouvement.

Il était à elle ? Était-il suicidaire ou complètement inconscient ? Certes elle connaissait quasiment toutes les interventions par cœur, mais il y avait une grande différence entre la théorie et la pratique. Se tournant finalement vers celui qui était donc son patient, Belle fit gonfler ses poumons et le rejoignit en prenant un air le plus sérieux possible. Arrivée à sa hauteur, elle attrapa rapidement son dossier qu’elle lut en diagonale et son regard posé sur le fameux Amaury elle n’eut pas le moindre mal à sentir le fait qu’il n’avait déjà pas la moindre confiance en elle. « Ehoh blondie, tu m'approches pas si tu sais pas ce que tu fais. Ce genou, c'est mon gagne pain, on est d'accord ? » Et voilà qui confirmait ce qu’elle pensait. Levant les yeux au ciel, Belle enfila silencieusement ses gants et s’approcha du jeune homme aussi calmement que possible, se penchant légèrement au-dessus de lui. « Vous avez trois options ! Soit je vous laisse partir sans la moindre médication et là croyez-moi votre genou va s’empirer. Soit je vous endors à coup de morphine, soit vous me laissez m’occuper de vous et tout le monde repart heureux. » Son regard croisant celui du jeune homme, Belle haussa les sourcils avant de reprendre. « Ça sera quoi ? La fin de ta carrière, la piqûre ou la manière douce ? » S’éloignant légèrement d’Amaury pour lui laisser un tant soit peu d’espace vital, la jeune fille croisa les bras contre sa poitrine et attendit sa réponse. Il était son test, elle en était persuadée et elle ne comptait pas se laisser faire par lui, par alors qu’elle avait toujours eu du répondant jusqu’à aujourd’hui.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyMar 20 Nov - 16:38

Me faire mal au genou, à ce moment précis de ma vie était – de loin – ce qui pouvait m'arriver de pire au monde. Pendant le trajet vers l'hôpital, j'avais réfléchis à des tas de choses, des montagnes de choses et j'étais rapidement arrivé à un constat ; sans danse, je n'avais rien. Il fallait donc que ce genou se remette vite en place, qu'il soit guéri le plus vite possible et que la douleur que je ressentais à ce moment même disparaisse. J'en voulais au metteur en scène, cet incapable qui passait plus de temps à râler sur tout le monde qu'à aider. Aujourd'hui, je payais de sa médiocrité et de son incompétence. Qui laissait voler un papier à quelques petites semaines de la première ? Personne. Mon genou me tirait mais je savais que ce n'était pas cassé. J'avais une petite entorse tout au plus et je devrais rapidement remusclé tout cela pour être sur scène d'ici quinze jour et ce devant, une salle comble. Les pompiers avaient déjà souffert de mon arrogance sur le chemin de l'hôpital et autant le dire, le médecin qui serait en charge de mon dossier risquait de se claquer la tête contre le mur d'ici peu de temps. J'étais exécrable, invivable et hautain. Un Amaury comme personne ne l'aime. La déconne et la rigolade étaient si loin de moi que j'avais l'impression d'être un tout autre homme et il n'y avait qu'à voir la façon dont je parlais à cette jeune femme pour comprendre que la colère m'animait, et pas qu'un peu. Je n'y avais pas été de mains mortes mais, en même temps, j'avais tellement peur de ne pas pouvoir jouer dans la comédie musicale que j'avais vite mis les points sur les I. Sans compter qu'elle était très jeune, tout aussi jeune que moi, voire plus, ce qui ne me rassurait guère. Comment une demoiselle aussi petite et jeune que cela pouvait être sur mon cas, mon cas ? On ne commençait pas par recoudre les gens avant d'avoir de vrais cas aux urgences ? Telle était la question... J'avais déjà peur de la voir détruire mon genou mais sa répartie me calma rapidement. On m'avait toujours dis que si un médecin répondait avec poigne, c'était qu'il savait ce qu'il faisait. Sinon, il se serait sûrement effondré ou aurait bafouillé, chose que le jeune blonde n'avait pas fait. Me redressant légèrement, je dis « C'est qu'elle a du caractère la petite » Je lui fis un léger sourire avant de réfléchir rapidement à sa proposition. Je ne pouvais pas passer deux semaines à rien faire, c'était hors de question et encore plus, il était impossible que j'arrête de danser à cause de cette chute. Passant une main sur mon visage, je dis « J'opte pour la manière douce. Je veux être sur pieds le plus rapidement possible pour ne rien louper de mes entraînements mais aussi pour pouvoir mettre la pâté à ce pauvre con de metteur en scène et du vautour qui doit jubiler de ma chute » Je savais très bien que quelqu'un devait avoir sauté sur l'occasion et je ne pou vais pas trop lui en vouloir... J'aurais fais de même. Seulement, je n'avais pas dis mon dernier mot. Me remontant sur le brancard, je souffla lorsque je glissa à nouveau quelques peu à cause de la matière de mon jogging. La regardant, je lança « Pas la peine de rigoler la minimoys. Promis, en temps normal je suis gentil mais là, j'ai un peu de mal. C'est quoi votre remède miracle ? On s'entend que je n'ai pas deux heures à passer ici... J'aimerai bien retourner à Broadway le plus rapidement possible. Si vous me donnez des béquilles, je pourrais m'en servir pour casser la jambe de mon remplacement... Pas mal » Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je leva les yeux vers la jeune fille qui me regardait étrangement. Je venais de passer pour un fou près à tout, près à commettre un homicide par pure volonté, par pure vengeance. La regardant, je dis « Nop, je ne suis pas fou, juste un peu énervé... Mais je dois avouer que je suis un peu étrange. Tout le monde le pense alors si tu le penses, c'est normal. Je te tutoies, ça te gène ? Je trouve juste que c'est plus convivial et vu qu'on va devoir passer quelques temps ensemble » Je lui fis un léger clin d'oeil avant de laisser un petit rire échapper de ma bouche. J'étais un dragueur né et je n'allais pas m'arrêter maintenant. La regardant, je conclus « Bon alors, on fait quoi ? » Je parlais – bien évidemment – de mon genou mais j'étais impatient de voir ce à quoi elle pensait.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyVen 23 Nov - 17:52

D’aussi loin que remontait son existence – soit un peu plus dix-neuf années au jour d’aujourd’hui – elle n’avait jamais été le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds. Dernière d’une famille de quatre enfants, issue d’une grande famille très proche, très tôt elle avait fait en sorte de sortir du lot et de tenir tête à ceux qui la cherchaient un peu trop. Elle était la petite dernière – tout du moins aux dernières nouvelles – et si pour certains ce statut était parfait, c’était bien loin d’être son avis. Sa famille avait une différence parmi la plupart de celles qu’elle pouvait connaître. Pendant dix ans ses parents avaient pensé ne plus jamais revoir sa sœur aînée et même si cette dernière avait fait son retour peu de temps après sa naissance, ça n’avait en rien diminuer la paranoïa de sa mère qui avait eu comme conséquence d’étouffer un peu trop la jeune demoiselle qu’elle était. C’était avant tout la raison qui l’avait poussé à se forger un caractère assez fort, ça et le fait que ses frères ne l’avaient jamais réellement laissé tranquille et qu’ils étaient toujours prêts à la taquiner lorsqu’ils s’ennuyaient. Toutefois, l’Américaine n’était pas ce que l’on pouvait qualifier de désagréable, bien au contraire. Elle aimait plaisanter et passer du bon temps. Elle évitait les sujets sérieux comme la peste et s’efforçait de toujours venir en aide aux personnes dans le besoin. Cependant, il ne fallait pas trop la pousser à bout car même si elle n’en disait rien, Belle n’en pensait pas moins.

Bien incapable de marcher sur les autres pour parvenir à ses fins, ce n’était pas pour autant que l’inverse fonctionnait et si elle devait se battre pour réussir à obtenir un place en internat de médecine la jeune fille savait parfaitement qu’elle serait capable de le faire … du moment qu’il n’y avait personne à blesser. Ce jour précis était un test. Même si elle semblait mettre du temps à réaliser tout ce qui était en train de lui arriver – ce qui n’était pas uniquement une impression d’ailleurs – Belle avait tout de même bien compris ce point. Elle était intelligente, parfois même un peu trop, et comme Tosca le lui avait fait remarquer, elle avait fait grande impression sur le chef de cet hôpital qui souhaitait donc la tester. C’était une grande opportunité qu’elle ne pouvait pas laisser passer. Abandonner une bonne fois pour toute la théorie afin de passer directement à la pratique – plus ou moins en tout cas – ce n’était pas une chance qui se présentait tous les matins et Belle ne comptait laisser rien ni personne gâcher ça. Évidemment, ce fut beaucoup de pression sur ses épaules d’un coup, mais elle était capable d’y arriver, elle en était persuadée. Ainsi, lorsqu’Evan la laissa toute seule – bien qu’elle le soupçonnait de la surveiller de loin – la demoiselle s’avança vers son patient la tête haute et certaine qu’elle ne se laisserait pas démonter et ce fut ce qu’elle fit. Malgré l’agacement que le jeune homme éveilla en elle, Belle ne craqua pas. Elle resta ferme, à la limite du cassant, et su prouver que pour l’instant c’était elle qui avait toutes les cartes en mains quant au rétablissement d’Amaury. « C'est qu'elle a du caractère la petite » Bras toujours croisés contre sa poitrine, l’Américaine ne fit aucun commentaire.

C’était une chose qu’elle savait très bien et elle n’avait pas de temps à perdre, encore moins pour lui répondre à ce qui à ses yeux était tout à fait normal venant d’elle. « J'opte pour la manière douce. Je veux être sur pieds le plus rapidement possible pour ne rien louper de mes entraînements mais aussi pour pouvoir mettre la pâté à ce pauvre con de metteur en scène et du vautour qui doit jubiler de ma chute » Opinant du chef, Belle détourna son regard pour le poser sur les divers instruments non loin d’elle tandis qu’Amaury essayait de se remonter sur le brancard sans y parvenir ce qui la fit sourire malgré elle. « Pas la peine de rigoler la minimoys. Promis, en temps normal je suis gentil mais là, j'ai un peu de mal. C'est quoi votre remède miracle ? On s'entend que je n'ai pas deux heures à passer ici... J'aimerai bien retourner à Broadway le plus rapidement possible. Si vous me donnez des béquilles, je pourrais m'en servir pour casser la jambe de mon remplacement... Pas mal » Cette fois l’un de ses sourcils s’arqua. Elle savait qu’elle pouvait avoir affaire à des cas, mais celui-là la faisait plutôt bien sourire dans sa façon d’être et pourtant, Belle se passa de tout commentaire. Elle vérifia les radios du genou que le jeune homme avait passé à son arrivé, puis elle appliqua de nouveau de la glace sur son genou afin de diminuer la douleur mais surtout l’hématome assez important qui était présent.

« Nop, je ne suis pas fou, juste un peu énervé... Mais je dois avouer que je suis un peu étrange. Tout le monde le pense alors si tu le penses, c'est normal. Je te tutoies, ça te gène ? Je trouve juste que c'est plus convivial et vu qu'on va devoir passer quelques temps ensemble. Bon alors, on fait quoi ? » Ayant continué son travail en silence tandis qu’Amaury continuait de vaquer dans son délire, Belle leva finalement la tête vers lui, croisa à nouveau les bras contre sa poitrine et poussa un long soupire en affichant une mine grave. Elle resta ainsi quelques instants, secouant la tête de droite à gauche comme si la réponse allait être mauvaise avant qu’un sourire amusé n’étire ses lèvres. « Va pour le tutoiement. » Dit-elle en attrapant à nouveau son dossier. « Aucune allergie connue aux antalgiques ou anti-inflammatoire ? Parce que j’aimerais que vous … tu restes là encore un peu pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres lésions à ce genou. » Son regard cessa de parcourir le dossier et se posa sur le jeune homme. « Autrement, si tout va bien ça sera atèle pendant une bonne semaine, pose régulière de glace sur le genou, prise d’antalgiques pour la douleur et une semaine de kinésithérapeute pour renforcer le ligament et éviter un accident qui pourrait être bien pire. » Ceci dit elle mit le dossier contre elle, prit un stylo dans sa poche au cas où il y aurait bien une quelconque allergie et attendit la réponse d’Amaury en silence. Elle avait déjà oublié le fait qu’elle n’était qu’une petite étudiante en train de subir un test. Elle ne se croyait pas supérieure à tous les autres étudiants de son âge, Belle était uniquement entrée dans son rôle, appréciant le fait d’être utile, de savoir ce qu’elle faisait et d’aider en bon médecin qu’elle n’était pas encore.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyLun 26 Nov - 0:36

Être calme, attentif et discret n'avait jamais été mon fort. Depuis mon plus jeune âge, j'étais une vraie pile électrique et cela avait longtemps agacé mes parents. Ma mère n'avait pas voulu de moi et je me demandais même si mon caractère n'avait pas quelque chose à voir là dedans... Mon père me répétait sans cesse que ma mère n'avait pas su voir le trésor que j'étais mais pourquoi avait-elle vu le trésor qu'était mon aînée et pas moi ? Doucement, des tas e questions que j'évitais de me poser me passait en tête. Il fallait que je m'occupe, que je pense à autre chose, que je discute avec quelqu'un et sur le champ. C'était ainsi que je commençais doucement à dire tout et n'importe quoi à la jeune blonde en face de moi. Elle devait avoir mon âge voire être un peu plus jeune vu les traits de son visage... Une chose était sûre, elle n'était pas médecin et même si j'étais inquiet pour mon genou et ses méthodes pour me soigner, je tentais – tant bien que mal – de ne pas hurler dès qu'elle bougeait. Lui faire peur ne servait à rien et j'avais vu un bon nombre de séries médicales pour savoir que les emmerdeurs comme moi, on leur fait une piqûre pour qu'ils dorment quelques heures. Une chose était claire, si la blondinette n'en avait pas marre de moi à la fin de l'examen, elle allait pouvoir survivre à bien des patients. Parler dans le vide était quelque chose que je faisais assez souvent mais je ne supportais pas cela. Le jeune femme continuait son examen, de me poser de la glace sur le genou et se fichait bien de ce que je pouvais lui dire. J'aurais très bien pu lui dire que j'avais mis deux lapins et trois chats au monde qu'elle n'aurait rien capter... D'ailleurs, ce serait une bonne petite blague pour la jeune femme... Enfin, elle risquait de me prendre pour un fou pour de bons si jamais elle m'écoutait et je ne voulais pas suivre un examen psychologique, je voulais sortir de cet hôpital. Les hôpitaux, ce n'était pas pour moi, vraiment pas et quand je voyais pourquoi j'étais là, c'était encore plus frustrant. « Autrement, si tout va bien ça sera atèle pendant une bonne semaine, pose régulière de glace sur le genou, prise d’antalgiques pour la douleur et une semaine de kinésithérapeute pour renforcer le ligament et éviter un accident qui pourrait être bien pire. » Regardant la jeune femme se reculer et prendre mon dossier, je faillis exploser comme une bombe de la seconde guerre mondiale. Si tout se passe bien, je perdais deux semaines plus qu'importante de répétitions. Et si tout se passe mal, je perdais quoi ? Ma jambe ? Toute ma carrière ? Passant ma main dans mes cheveux, je manquais de m'arracher la moitié de la tignasse qui était sur ma tête. Je n'avais pas deux semaines à perdre, même pas deux heures à vrai dire et j'étais persuadée qu'elle le comprenait bien. Elle non plus n'avait pas quarante huit heures à perdre avec un cas comme moi. « Pas d'allergie, jamais, je suis l'homme parfait » lançais-je, comme si de rien n'était. Après tout, j'étais connu pour ma spontanéité et elle devait s'en être rendu compte depuis quelques minutes maintenant. « J'ai pas vraiment deux semaines à perdre en fait... Deux jours à la limite mais pas plus.. Je pourrais remonter sur scène bientôt ? Je veux dire, si je ne force pas trop sur ma jambe, fais mon trintrin et me repose tout le reste du temps ça ira ? » Et des tas de questions fusaient dans ma tête. Et si je retombais et me cassais l'autre genou ? Et si je m'endommageait la patte plus qu'autre chose ? Je savais que le métier de danseur était risqué mais j'aurais préféré prendre les risques une fois avoir décroché un emploi sûr... Même si à Broadway, les seuls emplois sûres qu'il y avait été ramasseur de poubelles et vendeur de tickets. Seulement, je ne voulais pas me rabaisser à cela, je ne voulais pas être défaitiste et j'étais plutôt persuadé que je pouvais le faire. Nous étions des battants dans la famille et nous bottions le cul de tout le monde. C'était ça être un Lacroix-Davis. Doucement, je chassa toutes les questions négatives de ma petite tête pour me concentrer sur la jeune demoiselle en face de moi. « Au passage... Vous connaissez mon nom, mon prénom et tout ce qui va avec et moi rien. Je n'aime pas vraiment être en position inférieur en temps normal mais là, c'est encore pire » Je lui fis un léger clin d'oeil avant d'attendre sa répondre. Après tout, elle avait bien un petit prénom. J'avais beau vouloir hurler au monde entier que le sort s'acharnait sur moi, je n'en perdais pas mon côté rigolo et dragueur. C'était ça ma force, réussir à inverser toute sorte de situation pour ne jamais se montrer faible. Un gagnant reste un gagnant jusqu'à ce qu'il en décide l'inverse...
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyLun 26 Nov - 21:43

De loin il n’avait été qu’un patient parmi tant d’autres, qu’un cas sur lequel travailler, rien de bien méchant en soit. Elle avait su deviner ce qu’il avait de loin et également trouver ce qui serait le mieux pour lui, pour qu’il se remette de cette entorse qui devait faire un mal de chien, elle n’en doutait pas. Bien que parfois maladroite lorsqu’elle le voulait, elle ne s’était jamais blessée très sérieusement et les seules fois où elle avait été à l’hôpital se comptaient sur les doigts d’une seule main. Elle y était allée pour sa naissance – ce qui jusque-là était parfaitement normal – mais également lorsque, quatre ans plus tôt, sa malformation cardiaque avait été découverte. Depuis, si elle s’y rendait c’était avant tout pour ses cours ou alors pour une certaine petite chose qui lui tombait sur le coin du nez sans même qu’elle s’y soit attendue. Alors, même si elle pouvait se douter du fait que la blessure qu’il subissait était loin d’être agréable elle se contentait de l’imaginer et de lui laisser la douleur. Bref, mais si pendant plusieurs instants Amaury n’avait été qu’un test, dès qu’Evan l’avait lâché elle avait véritablement eu la sensation de se trouver dans la fosse aux lions bien qu’elle ne paniquait pas pour autant. Elle était capable de rester maîtresse d’elle-même dans n’importe quelle situation, sans doute un trait de plus qu’elle tenait de ses parents, de son père sans nulle doute. Intérieurement elle s’angoissait peut-être un peu, après tout elle n’était qu’une étudiante, mais extérieurement elle s’efforçait de sembler aussi sereine que possible. Elle était capable de le faire, elle n’en avait pas le moindre doute et ce même si son patient semblait bien partit pour lui en faire voir des vertes de pas mûres. Toutefois, Belle ne se démonta pas.

Il y avait inscrit quelque part dans son caractère le fait qu’elle savait être persévérante et combattante, ce n’était pas la première épreuve qu’elle se devait d’affronter et elle savait qu’elle serait loin d’être la dernière, pas si elle tenait réellement à devenir médecin. Alors, la jeune femme usa de toutes les cartes qu’elle avait en mains, du fait qu’elle était le médecin alors qu’il n’était que le patient et que, contrairement à Amaury, elle savait ce qu’elle faisait. Belle n’avait peut-être pas beaucoup de pratique derrière elle, mais la théorie elle connaissait par cœur pour avoir cette aptitude innée à retenir tout ce qu’elle lisait … aptitude ou plus exactement un QI qu’elle ne remercierait jamais assez. « Pas d'allergie, jamais, je suis l'homme parfait » Le nez toujours dans le dossier du jeune homme, elle releva la tête pour poser son regard sur lui, un de ses sourcils s’arquant bien qu’un petit sourire étira tout de même le coin de ses lèvres. Elle referma finalement le dossier qu’elle reposa à sa place après avoir noté le fait qu’il n’avait donc aucune allergie connue et remit son stylo dans la poche de sa blouse. « J'ai pas vraiment deux semaines à perdre en fait... Deux jours à la limite mais pas plus.. Je pourrais remonter sur scène bientôt ? Je veux dire, si je ne force pas trop sur ma jambe, fais mon trintrin et me repose tout le reste du temps ça ira ? » Attentive aux paroles de celui qui était son patient pour aujourd’hui, l’Américaine croisa les bras contre son torse en le laissant presque la supplier de le laisser repartir tranquillement vers sa routine. Une légère moue prit place sur son visage et Belle ne tarda pas à soupirer pour ensuite masser doucement son front, signe qu’elle réfléchissait déjà une solution.

« Hm … très sincèrement, je préfèrerais que tu suives mon conseil. Cependant, j’ai cru comprendre que c’était assez crucial que tu remontes sur scène alors … je vais t’autoriser à sortir avec une atèle amovible. Elle maintiendra ton genou sans trop gêner les mouvements. » Commença-t-elle, un léger sourire aux lèvres. « Mais il faudra y aller doucement malgré tout, prendre les antalgiques et vraiment mettre de la glace le soir, d’accord ? » Ce qu’elle pouvait espérer qu’Evan ne soit pas dans les parages. Il s’agissait du premier patient qu’on lui confiait et elle ne trouvait rien de mieux que céder à sa demande. Bien sûr, Amaury était là de son propre choix, s’il ne voulait pas suivre ses recommandations c’était lui que ça regardait, mais elle était le « médecin » et elle était supposée le soigner et non pas céder bien que son compromis comportait malgré tout une période de soin tout aussi efficace que la première recommandation qu’elle avait pu lui faire. « Au passage... Vous connaissez mon nom, mon prénom et tout ce qui va avec et moi rien. Je n'aime pas vraiment être en position inférieur en temps normal mais là, c'est encore pire » Déjà repartit à l’assaut du dossier du jeune homme, prête à noter ce qu’elle venait de lui prescrire pour son genou, Belle redressa vivement la tête pour poser son regard sur le jeune homme sans parvenir à cacher le fait qu’elle soit gênée. « Oh … euh … Belle … enfin c’est mon prénom, je m’appelle Belle McFersen. » Dit-elle, un léger sourire parvenant à gâcher la gêne qui l’avait brusquement envahi. « Pour le reste … disons que j’ai la chance d’être dans la position du médecin et toi du patient, et non l’inverse. » Autrement dit elle ne comptait pas se dévoiler plus aussi facilement, non pas qu’elle n’ait pas confiance en lui mais … elle n’avait pas confiance en lui puisqu’après tout elle ne le connaissait que de quelques minutes et grâce à son dossier, rien de plus.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptyLun 10 Déc - 13:19

Comme à mon habitude, je jouais l'homme sur de lui, celui qui faisait tomber toutes les femmes alors que ce n'était pas vraiment le cas. C'était ce qui faisait mon charme, en quelque sorte et je n'en avais pas honte, loin de là même. C'est donc avec fierté que je vis un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Il était vraiment léger mais ça m'allait très bien ! Femme qui rit, femme dans son lit ! Je trouvais d'ailleurs ce proverbe plutôt ridicule bien qu'il s'avérait vrai six fois sur sept. Cependant, ce n'était pas mon style ou alors, j'aurais fais boire une bonne dose d'alcool à la belle pour la laisser dans les draps avec très peu de souvenirs, vraiment très peu. « Je vous ai arraché un sourire, c'est bon signe ça ! » Je lui fis un léger clin d'oeil avant de tenter de me concentrer sur ce qu'elle m'avait demandé. Je n'avais pas le temps d'attendre deux semaines... J'avais deux jours tout au plus, c'était ça les risques du métier à Broadway après tout... Tout allait si vite dans ce monde qu'il ne valait mieux pas faire un pas de travers au mauvais moment. Je me souvenais encore de ces stars montantes de Broadway qui, dans un excès de colère, avaient donné leur avis un peu trop tranché sur une question – ou sur le fait que le public chuchotait – et avaient vu leur carrière leur filer entre les doigts. Tout était dans le démesure une fois sur scène mais dès qu'on en descendait, nous n'étions plus intouchables, loin de là même. C'était mon rêve de finir ma vie à Broadway, de mourir sur scène comme ce célèbre écrivain français et je comptais mettre tous les chances de mon côté ! Bon, c'était mal parti vu la chute que je venais de faire mais il fallait y croire, il fallait que je me muscle encore plus. Quand on veut, on peut. Lorsqu'elle avoua qu'il était possible que je danse plus vite mais à conditions, je l'écoutais avec mes deux oreilles bien grandes ouvertes. Moi qui était plutôt distrait en temps normal, je faisais preuve d'une concentration sans faille quand cela touchait à mon rêve ! Secouant frénétiquement la tête de haut en bas en signe d'acceptation, je dis « Je suivrais vos indications à la lettre, pas de problèmes pour ça ! Mon genou et mes jambes en général c'est comme vos mains pour vous alors autant dire que je ferais attention à tout ça... » C'était sûrement la seule chose à laquelle je faisais attention depuis de nombreuses années... Me casser le bras, le poignet ou m'ouvrir le crâne était moins dangereux que la perte de mon genou droit – ou gauche – à mes yeux. C'était mon outil de travail, ce qui me permettait de me faire de l'argent pour subvenir à mes moyens mais aussi de vivre. Je ne voyais pas la danse et Broadway comme un travail mais bien plus comme une passion que je vivais à cent à l'heure. J'étais toute excitée à l'idée de pouvoir bientôt retourner sur les planches, sentir le bois sous mes pieds et faire ce pourquoi j'étais né... Seulement je savais pertinemment que j'allais être coincé ici entre quelques heures. Il fallait qu'ils me trouvent une atèle à ma taille, qu'ils me l'installent, me prescrivent mes médicaments et tout ce qui allait avec. Je n'aimais pas les hôpitaux mais je connaissais trop bien leur fonctionnement... Il fallait des heures pour être admis et même s'ils avaient l'habitude de foutre les gens dehors rapidement pour libérer des lits, il fallait tout de même attendre qu'ils aient tout préparé pour le départ. La voyant devenir rouge de gêne et bégayer à moitié, je me retins de rire. Elle était mal à l'aise et aussi sadique que cela pouvait être, j'adorais cela, de la voir toute gênée devant moi alors que je n'avais rien fait de mal. Souriant en entendant son prénom, je dis « Joli prénom en tout cas. Nous avons un point en commun déjà, nos prénoms ont des origines françaises et le tien te va vraiment bien » Je lui fis un léger clin d'oeil accompagné d'un sourire. Après tout, elle était plutôt belle alors bon, pourquoi me gêner ? Je ne pensais jamais à deux fois avant d'agir et ce n'était pas à moitié shooté par les médicaments que j'allais changer, loin de là même. Seulement, je fronça les sourcils en l'entendant refuser de m'en dire plus. Ce n'était vraiment pas juste et je n'aimais pas cela. J'aimais bien être celui qui contrôle tout... La voyant noter quelque chose dans le dossier, je dis « J'espère que vous n'êtes pas entrain d'écrire que je suis le patient le plus chiant de la planète hein... Vous m'avez injecté quoi comme drogue dans les veines au juste ? J'ai l'impression de vivre au pays des bisounours et dieu seul sait que c'est un peu l'impression que j'ai touuus les jours ! Mais là, c'est encore pire. Vous finissez votre service à quel heure ? Je ne suis pas votre premier patient au moins ? Au piiiire, c'est un honneur, surtout que vous avez accepté mes volontés... Vous allez faire un super docteur ! » Il n'y avait pas de doute là dessus. Elle semblait bien intelligente et tout ce qui allait avec alors bon, pas de raison que quelque chose cloche !

c'est sooooooo pourri mais je savais pas comment faire avancer le truc Laughing faudra je trouve for the next post Arrow
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptySam 5 Jan - 18:03

C’était à présent officiel : elle détestait Evan. Il était vrai qu’elle ne le connaissait que depuis aujourd’hui, mais elle le détestait quand même. De quel droit l’avait-il jeté ainsi dans la fausse aux lions ? Certes, elle semblait être bien plus douée que les étudiants en médecine de son âge – ou que certains internes en deuxième année – mais ce n’était pas une excuse valable à ses yeux. Elle avait encore beaucoup à apprendre, ou tout du moins c’était la justification qu’elle aimait donner lorsqu’on lui faisait comprendre qu’elle n’avait rien à faire sur les bancs de l’université. La vérité était qu’elle avait une peur bleue de se lancer, mais aussi qu’elle craignait les taquineries qu’elle risquerait de subir. En apparences, l’américaine s’efforçait de sembler être une jeune femme forte avec un caractère de cochon, mais sous ce masque qu’elle revêtait chaque jour se cachait une jeune femme apeurée et blessée par les moqueries qu’elle avait subi enfant. Il n’était pas tout les jours facile d’avoir une mémoire photographique comme celle de la demoiselle, encore moins lorsqu’on se trouve à l’école et que les surnoms tels que « tête d’ampoule » ou « intello » fusent à tout va. Même si elle n’en avait jamais rien dit et qu’elle avait toujours été du genre à se défendre, Belle en avait beaucoup souffert et elle n’avait pas la moindre envie de revivre ça.

Elle savait que même adultes, les gens n’étaient pas forcément plus intelligents ou plus ouverts et puisqu’en médecine la plupart des étudiants se marchaient dessus pour réussir, elle préférait d’autant plus ne rien dire, mais à présent cacher son intelligence allait être difficile. Belle savait qu’elle était en train de réussir son test. Aussi récalcitrant que soit Amaury, elle s’occupait de lui au mieux et s’assurait qu’il reparte en suivant ses indications pour guérir son genou. Rien que pour ça, les bancs de l’université elle allait pouvoir leur dire adieu et donc supporter les regards des internes bien plus vieux qu’elle. Un soupire lui échappa malgré elle à cette pensée tandis qu’elle griffonnait sur le dossier du jeune homme qui était son premier patient. Oui, les jours et les années à venir – autant voir large – allaient être difficiles, mais elle était capable de réussir à tenir le coup, après tout si elle voulait finir diplômée et obtenir son doctorat, elle n’avait pas vraiment le choix. « Je vous ai arraché un sourire, c'est bon signe ça ! » Ramenée sur terre par la voix de son patient, l’américaine arqua un sourcil. Son regard se posa sur lui et il lui fallut quelques secondes pour comprendre à quoi il faisait référence. Dès lors, un nouveau sourire étira ses lèvres. « Je souris assez facilement. » Déclara-t-elle uniquement pour le taquiner. Pourtant, ce n’était pas totalement faux. Belle avait le sourire facile. Un rien parvenait à la rendre heureuse, un petit trait d’humour, une situation comique ou souriante et même un compliment.

Ses lèvres s’étiraient bien souvent pour illuminer son visage, c’était toujours mieux que passer son temps à faire une tête d’enterrement. Cette fois c’était l’humour d’Amaury qui l’avait fait sourire, mais elle ne comptait pas lui faire le plaisir de le lui avouer. « Je suivrais vos indications à la lettre, pas de problèmes pour ça ! Mon genou et mes jambes en général c'est comme vos mains pour vous alors autant dire que je ferais attention à tout ça... » Son regard voyagea entre le genou blessé du jeune homme et ses propres mains. Elle avait compris la comparaison, mais elle se faisait passer pour bien plus bête qu’elle ne l’était. « Pour l’instant, mes mains ne me servent pas vraiment, mais j’espère bien que tu suivras mes indications à la lettre ! Si jamais j’apprends que tu as remis les pieds ici, je demanderais à ce qu’on te plâtre la jambe entière. » Déclara-t-elle plus sérieuse que jamais. L’américaine n’avait pas la moindre idée de si elle pouvait faire une telle demande, mais Amaury n’était pas supposé le savoir non plus, ce qui était un plus pour elle qui espérait bien que cette menace allait le forcer à être sérieux et à ne pas s’abîmer son genou plus qu’il ne l’était, surtout si c’était ce qui lui permettait de gagner sa vie. « Joli prénom en tout cas. Nous avons un point en commun déjà, nos prénoms ont des origines françaises et le tien te va vraiment bien » Un nouveau petit sourire étira les lèvres de la demoiselle. Elle baissa néanmoins les yeux pour cacher le fait que ses joues étaient en feu et nota une dernière petite chose sur le dossier de son patient avant de relever la tête.

« Et pourtant, je n’ai aucune origine française … » Détail très peu utile, mais qui lui avait échappé malgré elle. Sa mère était cent pour cent américaine et son père irlandais, les origines françaises il n’y avait pas de place pour elles. « J'espère que vous n'êtes pas entrain d'écrire que je suis le patient le plus chiant de la planète hein... Vous m'avez injecté quoi comme drogue dans les veines au juste ? J'ai l'impression de vivre au pays des bisounours et dieu seul sait que c'est un peu l'impression que j'ai touuus les jours ! Mais là, c'est encore pire. Vous finissez votre service à quel heure ? Je ne suis pas votre premier patient au moins ? Au piiiire, c'est un honneur, surtout que vous avez accepté mes volontés... Vous allez faire un super docteur ! » Belle fut incapable de contenir le rire qui la gagna. L’antalgique qui lui avait été administré faisait effet avec un peu de retard, mais au moins il avait eu l’esprit clair pour les indications médicales qu’elle lui avait fourni. Tout d’abord silencieuse, elle serra le dossier d’Amaury contre elle et alla près de lui, légèrement penchée au-dessus de lui. « Je crois que je vais te laisser te reposer un peu. Je repasse dans une heure … l’heure à laquelle je fini mon service. » Petit sourire aux lèvres, elle fit une légère pression sur son épaule et tourna les talons au moment même où Evan décida de refaire surface. « Tiens ! Je m’occupe de lui jusqu’à sa sortie, mais je tiens à dire que j’aime pas les coups dans ce genre ! » Sur ces mots, elle plaqua le dossier d’Amaury contre le torse du médecin et n’attendit pas qu’il s’adresse à elle pour rejoindre la salle de repos et attendre l’heure de retourner auprès de son patient.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ EmptySam 12 Jan - 0:33

Me retrouver sur ce brancard ne me plaisait guère pour ne pas dire pas du tout ! C'était un supplice pour un danseur de se retrouver avec un genou de la tête d'une roue de voiture et encore plus pour moi qui venait à peine d'avoir un rôle dans une comédie musicale. J'étais tellement heureux de pouvoir danser à Broadway que j'avais vécu ma répétition à fond et avais chuté comme une andouille. Les yeux ouverts, je l'aurais sûrement vu cette putain de feuille mais comme à mon habitude, j'avais voulu tout donner et voilà où j'en étais ! Voir la jeune étudiante sourire à mes propos me faisait doucement sourire. Il n'y avait pas à dire, si la drague et les plans réguliers et sans attache étaient ce que j'aimais, je n'aurais pas de mal à me trouver quelqu'un mais j'avais bien trop de valeurs pour penser ainsi. Mon père m'avait toujours dis d'attendre la femme parfaite, la femme que j'aimais pour passer le pas. Et franchement, je le comprenais ! Perdre ma virginité avec la première venue n'était pas franchement ce que j'appréciais, même si je faisais croire à la terre entière que je n'étais plus puceau depuis bien longtemps. La fierté masculine avant tout et étant un très bon menteur, je ne m'étais jamais fait prendre ! Sauf avec cette Athena qui avait largement – et légitimement – douté de ce que je lui avais dis. En même temps, je lui avais menti sur mon âge, ma profession et tout ce qui allait avec ! Ce n'était pas franchement grave mais j'espérais juste qu'elle n'allait en parler à personne. Je n'avais guère envie de passer pour le mythoman de service, bien que c'était ce que j'étais, quand on y pensait. Le léger sourire que j'avais sur les lèvres s'atténua lorsque je pris conscience de cette vérité. Déglutinant difficilement, je regarda la jeune femme s'approcher de moi et tenta de reprendre mes esprits ! J'étais acteur, comédien, danseur et chanteur, elle ne devait pas voir mon malaise ! « Je crois que je vais te laisser te reposer un peu. Je repasse dans une heure … l’heure à laquelle je fini mon service. » Acquiesçant légèrement, je dis « Ca marche Doc ! » Elle n'était pas docteur, du moins par pour le moment, mais c'était tout comme. Levant la main pour lui faire un signe, je la vis ronchonner et mon sourire – forcé – disparut instantanément de mon visage. J'avais presque honte d'être un emmerdeur de première. Soufflant, j'attrapais rapidement mon téléphone et composa le numéro de Laura, ma partenaire à Broadway. Je lui donna rapidement de mes nouvelles. Une entorse mais avec du repos, je serais sur pieds pour la première dans quelques jours. Je ne pouvais pas louper cela. C'était ma première, c'était le grand saut dans la fausse broadwayienne et je ne pouvais pas me rater, c'était impossible. Regardant à droite, puis à fauche, je ronchonna quelque peu. J'étais coincée entre deux grands-pères d'une soixantaine d'années. J'étais le petit jeune des urgences et franchement, je n'aimais pas ce grade. J'espérais juste que cet hôpital n'était pas connu pour sortir les pieds en avant, sur un corbillard. Stressant légèrement, je ferma les yeux avant de mon concentrer sur ma chorégraphie à Broadway. Je devais répéter les mouvements des centaines de fois dans ma tête pour être sûre de tout connaître. Je devais être le meilleur, je le devais...

rp terminé deden
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞ Empty

Revenir en haut Aller en bas

bellaury ❝ come on girl, easyyy ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» bellaury ❝ shine bright like a diamond ❞
» RUN GIRL RUN.
» R&I ~ When the crazy girl is here

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-