2013. D’après beaucoup de personnes cette année ça serait tout ou rien. Le 13 était un nombre qui signifiait beaucoup pour les superstitieux. Est-ce que je me considéré comme superstitieuse ? Peut-être. J’ai toujours eut mon quartz rosé autour du cou et fait en sorte d’éviter les échelles. Mais de là à dépenser dix dollars un vendredi treize c’est autre chose. Il a des choses en quel je crois et d’autre que me dépasse totalement. Par exemple je me dem ande encore comment Calliopé fait pour passer une heure dans la salle de bain chaque matin, pourquoi il m’ait toujours impossible de trouver deux chaussettes identiques ou aussi pourquoi personne n’a encore assassiné les one directions ! Ce matin là d’ailleurs j’ai presque faillit massacrer la télé en tombant sur eux en zappant. J’étais d’une humeur massacrante. Le frigo faisait trop de bruit, l’appart était trop éclairé à mon gout et le café tout simplement déguelasse. Me demander pas pourquoi je faisais la gueule, c’était comme ça un point c’est tout ! J’avais cours ce matin avec Chewing-gum. C’était un surnom qu’on avait donné à mon prof d’analyse comportementale par il était super beau gosse mais qu’à force de l’entendre parler il en devenait chiant et sans intérêt. Comme un chewing-gum ! A force d’être mâché, il était à jeter ! Il était huit heure du matin et j’avais déjà hâte que les cours se terminent.

Affaler sur le canapé je jetai un œil sur mon portable en attendant que ma colocataire veuille bien se décidé à sortir de la douche pour que je puisse prendre la mienne. Pas de message de Dylan. A croire que j’avais un petit ami de décoration. A peine avais-je pensé ça que déjà je culpabiliser. Dylan était adorable avec moi, un vrai amour. Il était tellement gentil, serviable, à mon écoute. C’est juste que… J’avais peut-être besoin de plus, d’autre chose bien que j’étais incapable ne serait-ce que de l’avouer à moi-même. J’étais bien avec Dylan, il n’était pas prise de tête, on se contentait juste de sortir ensemble sans jamais se disputé. Ça devrait me suffire ? Non ? Je n’en étais pas certaine… J’avais la tête en vrac depuis j’avais revu Luca et j’avais l’impression de grogner pour tout et n’importe quoi. Même William n’était pas arrivé à me faire rire. Enfin si le temps d’une soirée mais j’avais fini saoule et cette espèce d’abrutis en avait profité pour me faire croire qu’on avait couché ensemble ! Crétin ! J’me demandais si son histoire avec Tallulah c’était arranger. Celle-là je ne pouvais sérieusement pas la blairé ! Alors que je pensais à l’Africaine la porte de la salle de bain s’ouvrit – ENFIN !!!! - et je pût aller me préparé. Dix minutes plus tard j’étais enfin prête à me rendre à la fac de Columbia. Tout ça pour me rendre compte sur place que mon prof n’était pas là et que donc mon cour était annulée… Cooool !

Dégouté, je décidai donc de me rendre au starbucks pour aller prendre le petit déj que j’avais sauté. Encore un peu endormi je regardai à peine en traversant et j’entendis le crissement des pneus d’une voiture. Je tourna alors la tête remarquant que j’avais faillit me faire écraser par une voiture. Ceci n’aidant pas à ma mauvaise humeur, je décida de me défouler sur le conducteur ! « Non mais vous pouvez pas faire un PEU attention ??? Okays New-York est une grande ville mais est-ce une raison de conduire n’importe comment ??? Vous l’avez eut où votre permis ??? Dans une pochette surprise ?!? Je devrais porter plainte !!!! » dit-je avant que le conducteur ne sorte de sa voiture et j’aperçoive a son visage. Caine… Oh putain ! Le rouge me monta au joue et je cacha mon visage avec mes deux mains, morte de honte. « Oh non pourquoi toi » marmonnait-je plus pour moi qu’autre chose…

« Kenny ??Mais… » Alors que des voitures commençaient à Klaxonner Kennedy resta là en plein milieu de la route sans bouger, se cachant le visage avec ses mains espérant qu’ainsi, si sa marraine la bonne fée avait l’extrême gentillesse de ramener ses fesses dans le coin elle finirait par disparaitre. Pouf ! Plus de Kennedy. Disparue ! Mais cette satanée bonne fée devait avoir autre chose à faire ! Impossible également de transplaner, tout le monde ne s’appelle pas Harry Potter ! Du coup Kennedy n’avait pas d’autre choix que d’affronter Caine et ses moqueries. Seulement elle n’en avait aucune envie ! Aussi restait-t-elle sans bouger, vraiment vraiment morte de honte ! Qu’est-ce qui lui avait prit ??? Elle s’était comportée comme une vraie folle furieuse ! Il fallait sérieusement qu’elle apprenne à contrôler ses nerfs si elle ne voulait pas se retrouver en Asile psychiatrique ! Mon dieu quel honte !

Caine était son ex petit copain. Ils étaient sortis ensemble pendant trois mois, c’était avant Luca, il ne l’avait pas touché. A l’époque elle n’avait que 19 ans et lui en avait déjà 26… Il n’avait pas sue son âge au début de leur relation et il avait rompu, jugeant leurs écarts d’âge trop important. Une fois encore elle était trop jeune ! Kennedy avait souvent l’impression d’être trop jeune pour beaucoup de chose… Surtout d’après son père ! Caine était bien la dernière personne qu’elle voulait voir là. Il la prenait sans doute déjà pour une gamine, ce n’était vraiment pas la peine d’en rajouter en faisant ainsi une crise de nerf ! Une gosse capricieuse, voilà comment il la qualifierait quand il parlerait d’elle à sa future copine. « Mon ex ? Oh t’inquiète pas, tu risque rien. J’me remettrais jamais avec elle, elle est complètement taré, elle se jette sous les roues des voitures pour se suicider et elle insulte les passants. Une vraie folle ! » Kennedy en était malade.

C’est William qui allait bien se foutre de sa gueule quand elle allait lui raconter l’histoire. Son meilleur ami et Caine était comme tic et tac ou Starsky et Hutch, des vrais inséparables qui se compléter à merveille. L’un Don Juan, l’autre romantique. Le surexcité et le calme. « Tu comptes te cacher encore longtemps ? » « Oui » répondit Kenny du tac au tac, les mains toujours plaquer sur son visage et incapable de les enlever. Le rouge lui était monté aux joues, elle devait ressembler à une grosse tomate. Hors de question d’enlever ses mains ! Elle préférait mourir là ! Il n’avait qu’à l’écraser ! Ce sort lui semblait moins cruel que celui qui l’attendait…

« Je ne vais pas me moquer de toi Kenny, allez, c’est dangereux de rester sur le bord de la route » « Je ne suis pas au bord. Je suis en PLEIN milieu ! Et je n’ai pas peur ! » Marmonna-t-elle entre ses mains, toujours décidé à ne pas les enlever. « Me force pas à jouer à qui est là ? Ou à où est le bébé ? Pour le dernier m’en veut pas mais Connor a vu récemment l’Age des glaces et depuis j’ai le droit à ce truc ! Bref. » Kennedy adoooorait l’âge de glace ! Surtout Diego. Et surtout le passage avec « Il est où le bébé ? Il est où ? Il est làààà ». Ça et « Maintenant vous m’appellerez prince des flammes ! » « Hey prince des Flammes, t’a la queue qui crame ! » ça l’a faisait mourir de rire. Entendre Caine parlait d’un de ses dessins animé préféré aider Kennedy à se détendre un peu et à se sentir moins conne. Peut-être qu’après tout il ne se moquerait pas ? C’était le « peut-être » qui l’empêcha de bouger. « Je prendrais bien un café.. Je fais quoi ? Je te laisse sur le trottoir ou je t’embarque sur mon épaule et je te mets devant une table en potiche ? Remarque cela ferait une jolie potiche » Cette fois le caractère de feu de Kennedy prit le dessus. Elle enleva ses mains, piquées au vif et s’empêcha de répondre. « Je ne suis pas une potiche ! » it-elle en lui adressant un regard noir avant de se mettre à rire. Elle était ridicule. Le PIRE c’est que ridicule ou pas, Caine avait l’air d’en avoir rien à faire.

Les voitures klaxonnait, un homme sortit même de son véhicule et lança un « Prenait donc une chambre ! » aux deux adultes qui bloquer la circulation. La réflexion fût loin de plaire à la Canadienne qui s’empressa de répondre. « JE SUIS LESBIENNE!!!!! » d’un ton des plus agacé, n’en revenant pas que deux adultes ne puissent pas discuter ensemble sans que de suite on fasse des sous entendu. Caine ne l’avait pas toucher pendant les trois mois où ils étaient sortis ensemble – elle s’était d’ailleurs même demandé s’il n’était pas gay – alors ce n’était certainement pas maintenant qu’ils étaient des ex qu’ils allaient couché ensemble !

« Ah ? Tu as changé de bord ? C’est une nouvelle intéressante » Kennedy le fusilla du regard. « Pourquoi ? Comme ça tu culpabilise moins de m’avoir largué ? » Lui demanda-t-elle agressive, s’en prenant maintenant à Caine. Le pauvre n’avait rien fait ! Personne n’avait rien fait en fait. Kennedy était juste à bout de nerf, trop de chose lui trotter dans la tête. Elle regretta ses mots à l’instant même ou elle les prononça mais c’était trop tard. Elle était un monstre ! Une horrible fille hargneuse, rien de plus ! Elle méritait d’être pendu haut et cour… « Ça te dit un petit café ? » « Quoi ??? » lui demanda-t-elle incrédule. Elle était méchante, horrible, détestable ! Il aurait dût se barré en la traitant de folle et certainement pas l’invité à boire un café. Ce type était maso ! Elle l’avait su le jour même où il était devenu son petit-ami. Elle n’avait pas d’autre explication rationnelle quand à son comportement envers elle.

« Cela fait longtemps qu’on n’a pas passé un peu de temps ensemble. » Kennedy eut un sourire, une certaine joie pouvant se lire sur son visage. Il avait envie de passer du temps avec elle ?! C’était plaisant à entendre, savoir que quelque part elle avait encore une place dans sa vie. « Je suis sûr que tu as beaucoup de chose à me raconter comme ce qui t’a mis en rogne pour que tu veuilles ruer dans les brancards comme ça. » C’était marrant. Ils n’étaient sortis que trois mois ensemble et pourtant il la connaissait presque autant que William. Presque… « Je suis une hystérique Schizophrène à tendance suicidaire, j’avais oublié de te le dire ? » répliqua-t-elle avec sarcasme toujours aussi à cran. Elle poussa un soupir. Il avait raison, elle avait besoin d’en parler, de vider se qu’elle avait sur le cœur sinon elle allait finir par devenir folle ! Elle s’apprêtait à accepter son invitation quand… « A moins que tu ne doives rejoindre une maîtresse ? » Kennedy lui adressa une grimace, souriant lèvres fermé. « Ahah ahah Ahah ! TRES drôle ! » Dit-elle toujours aussi de mauvais poil. « Elle devra attendre. » dit-elle simplement, acceptant ainsi de boire un café avec lui. Il se gara et ils se rendirent au café le plus proche et bien évidemment… Ce fût celui où elle était allée avec Luca !!!! La Canadienne hésita à entrée, son cœur se serra et elle resta immobile, déglutissant avec peine…

« Je le déteste ! » dit-elle une première fois, hargneuse avec la même colère dont elle avait fait preuve dans la rue vis-à-vis des passants. Son cœur toutefois se serra. « J’le déteste… » Dit-elle cette fois presque en murmurant sur un ton qui trahissait sa tristesse, les larmes commençant à lui monter aux joues. Elle fit demi-tour faisant dos à Caine, il était hors de question qu’il la voit pleuré. Elle expira inspira pour essayer de reprendre une contenance. En ce moment elle réagissait au quart de tour, elle avait du mal à géré ses émotions. Elle ignorait si tout ça avait vraiment un rapport avec Luca mais son début d’états de stress coïncider à merveille avec le jour où elle l’avait revu. Son caractère de cochon, son envie de tout envoyer boulet, de hurler, de crier, rager c’était transformer en une tristesse profonde… Elle serait volontiers partit mais elle n’en avait pas la force. Puis elle connaissait assez Caine pour savoir qu’il l’aurait suivit. Expire. Inspire Kenny. Un dernier soupir, elle déglutit avec difficulté pour ravaler ses larmes et finit par faire demi -tour, faisant face à Caine. Elle passa une main dans ses cheveux comme elle faisait toujours quand elle était stressée. « Bon on va le boire ce café ? » lui demanda-t-elle comme si de rien n’était avant de passer devant Caine pour rejoindre le fond du bar, prenant bien soin d’évité les banquettes où elle s’était assise avec Luca. Elle avait l’impression comme une tornade. Avant son passage tout était si normal, simple et après c’était un vrai ravage, tout en dessus dessous… Il n’avait pourtant pas fait grand-chose, ils n’avaient pas parlé longtemps. Pourtant ça avait suffit pour raviver les sentiments qu’elle avait pour lui et la faire douté de ses sentiments pour Dylan. Dylan… Lui qui était si gentil et qu’elle avait agilement évité pendant ce dernier mois. Le pauvre… Il ne méritait vraiment pas ça. Le pauvre ne devait même pas savoir ce qui se passer dans sa tête. Parfois elle se disait qu’elle aurait bien eut besoin de voir un psy , à moins que Caine n’ait envie d‘endosser ce rôle…

Kennedy un soupir. « Tu m’explique pourquoi il faut TOUJOURS que je craque sur le mauvais garçon ? Celui que je ne peux pas avoir ? Oh bien sûr celui qui est tout gentil, souriant prêt à me décrocher la lune LUI il va venir me coller aux basques y’a de soucis ! Mais pourquoi MOI je ne peux pas avoir celui que j’veux ? Pourquoi je dois toujours être celle qui est choisit et non celle QUI choisit ?» Kennedy poussa un soupir et posa ses coudes sur la table pour laisser retomber lourdement sa tête entre ses mains. « La vie est injuste ! » lâcha-t-elle plus pour elle-même qu’autre chose. « Oui Kennedy Prudence Kérrigan se prend la tête comme une vrai fille ! » dit-elle s’exaspérant lui-même. « Je t’interdis de le souligné et de te moquer ! » s’empressa-t-elle de rajouter à l’intention de Caine, levant son index vers lui d’un air menaçant. De nouveau elle laissa retomber sa tête sur ses mains en poussant en « brrrr » faisant vibrer sa lèvre inférieure pour manifester son mécontentement. Un soupir, elle finit par enlever ses coudes de la table pour regarder Caine. « J’en est marre d’avoir l’impression de n’avoir aucune emprise sur ma vie amoureuse. Ellyot est trop occupé avec sa blonde pour se rendre compte qu’il me plait et Luca… Luca est un crétin !!! » Luca n’était pas le prénom du petit ami actuel de Kennedy, aussi Caine aurait eut toute les raisons du monde de ce demander qui était ce Luca. De plus, le jeune McDouglas ne savait d’ailleurs sûrement pas que Kennedy sortait avec Dylan ou même avec quelqu’un… Elle passa nerveusement sa main dans ses cheveux comme elle faisait souvent quand elle était stressée. « J’devrais peut-être réellement devenir lesbienne. Au moins je serais tranquille ! J’suis sûre que ma colocataire serait d’accord. » Dit-elle presque sérieuse. Devant l’air de son interlocuteur, la Canadienne comprit qu’elle lui devait un minimum d’explication. « Depuis que j’ai revu Luca j’ai l’impression d’être tout le temps en train de râler pour un oui et pour non. » Elle entendait presque William lui balançait un « Oh comme d’habitude » . Celui-là il ne perdait rien pour attendre. Faure une crise cardiaque à 25 ans, elle allait lui foutre son pied au cul oui ! « Et toi sinon, La vie ça va ? » demanda-t-elle comme pour changer de sujet, détestant se plaindre.

« Il ne me viendrait même pas à l’idée de me moquer. Je crois que toi et moi, nous sommes dans le même bateau » « Ah ? » demanda-t-elle soudainement intéressé, bien qu’elle n’avait au fond pas envie de savoir qui avait prit sa place dans le cœur de Caine. Dans un sens il serait toujours « son » Caine sans l’être, parce qu’ils étaient sortis ensemble. Kennedy qui était de nature plutôt jalouse ne pourrait donc s’empêcher de maudire la pauvre innocente, même si elle n’avait plus de sentiment amoureux pour le McDouglas. En fait c’était juste… Par principe ! Il était de son devoir de la détesté ! Puis au moins ça l’empêcherait de trop penser à ses propres problèmes… « Je te propose qu’on ouvre un groupe tous les deux. Les pas doués de l’existence » « Check ! Je me porte volontaire pour être la présidente ! » Lui répondit-elle avec sarcasme. « Mais tu sais, quoique tu prétendes, tu es une magnifique jeune femme. » « Quand est-ce que j’ai que j’étais un boudin ?!? » lui demanda-t-elle véritablement choquer, écarquillant les yeux, ne comprenant pas pourquoi il disait ça. Okays elle ne se considéré pas comme une pouffiasse à la pointe de la mode qui attirait tous les pervers en manque de sexe, mais ce n’était pas pour autant qu’elle se trouvait moche ! Elle était dans la moyenne et c’était son caractère qui faisait son charme, ça elle le savait.

« Ce n’est pas parce que tu ne parles pas de vernis, de coiffures ou de sac que tu n’es pas une femme. Alors pourquoi je me moquerai hein ? » « Parce que même si je suis une femme parlait de garçons c’est être une femme superficielle, et ça je ne veux surtout pas l’être ! » Lui dit-elle pour préciser sa pensée bien qu’elle appréciait le soutien de Caine. Il avait toujours été très gentil avec elle et leur rupture ne changeait rien à cela. « Les relations ne sont pas simples sinon elles perdraient de leurs couleurs. Si l’amour se contrôlait, il n’y aurait pas autant de malheureux sur terre bien au contraire mais c’est ce qui en fait sa beauté et qui donne envie de se battre pour justement en avoir le droit » Elle comprenait ce qu’il disait, sa façon de pensée et il avait tout à fait raison. Kennedy avait beau se prendre la tête, au fond elle préférait de loin cela à vivre sa vie sans rien ressentir. Elle préférait le compliquer à la simplicité. « Es-tu toujours amoureuse de ce fameux Luca ? » Eh bien qu’on puisse dire c’est qu’il n’y allait pas par quatre chemins ! « Oui. Non. J’en sais rien » dit-elle en grimaçant. « Définie " Amoureuse " ? J’ai un peu du mal avec ce mot ses derniers temps. » Un soupir, elle semblait complètement perdue. Etait-elle encore amoureuse de Luca ? Très bonne question ! Mais elle n’avait pas la réponse… Elle avait toujours des sentiments fort pour le jeune homme mais étant donné qu’il était le premier avec qui elle avait fait l’amour c’était normal non ? On dit toujours que le premier dans un sens on ne l’oublie jamais…

Ras de bol de trop réfléchir, elle s’empressa de détourner la conversation sur Caine et le jeune homme se laissa faire, lui épargnant un regard plein de reproche qui aurait pût signifier « On parle de toi là ! » . En l’écoutant, elle apprit ainsi qu’il cherchait du travail. « J’ai besoin de monde à Kerrigan’s Investigation, j’t’embauche ? » lui demanda-t-elle avec humour. A la base elle disait ça pour rigoler, mais maintenant qu’elle avait lancé l’idée, elle se disait qu’au fond elle n’avait rien contre…

« Tu sais j’ai rencontré deux femmes dernièrement. L’une bloque sur le fait que je sois père et l’autre bloque sur le fait qu’elle soit mère. Ce sont deux personnes totalement différentes et pourtant je n’ai de cesse de penser à elle. D’ailleurs, j’héberge la première à l’appartement et ça colle bien entre nous. » Le cœur de Kennedy se serra, elle aurait préféré ne pas le savoir… Entendre Caine parlait des femmes qui passaient dans sa vie c’était… trop bizarre ! C’était entre eux que ça coller bien avant… En même temps elle lui avait parlé de Luca alors ça aurait été égoïste d’interdire à Caine de parler de ses histoire de cœur à son tour. Mais… ça la faisait grave chier ! « Enfin je ne sais pas, j’ai envie de la découvrir, de passer du temps avec elle mais de l’autre, il y a cette autre femme. C’est idiot mais je crois que j’aime deux femmes à la fois » « Tu crois que c’est possible ça ? Aimer deux personnes à la fois ? Si c’est le cas j’suis dans la merde ! » Pour Kennedy c’était blanc ou noir. Soit elle aimer Dylan. Soit elle aimer Luca. On ne pouvait pas aimer la vanille ET le chocolat ! C’était juste… immoral ! « Oublie ce que je viens de dire, je crois que je déraille complètement et puis là n’est pas le sujet. C’est de toi qu’on parle ! » « Heureusement hein ? » Lui demanda-t-elle avec malice, heureuse de voir qu’elle n’était pas la seule à se prendre la tête avec le sexe opposé.

Caine lui parla ensuite de son problème de travail et Kennedy lui proposa de l’embaucher. Le jeune homme accepta. « D’accord. Mais à une seule condition. Je veux tout savoir des défauts de notre cher William ! » Dit-elle avec un sourire malicieux. « Et par " défauts " j' entend bien sûr n’importe quel anecdote ou dossier compromettant, photo, sous vêtements douteux, magasine.... Maintenant qu’tu vis avec lui, tu risque d’en savoir beaucoup plus que moi ! » Lui dit-elle presque envieuse. William était son meilleur ami, si elle demandait ça à Caine c’était dans le seul but de charrier un peu le jeune Slayers et non pour lui porter préjudice. « J’en reviens pas qu’il ne m’ait pas dit qu’il vivait avec toi et… une fille ! Surtout que j’ai été la dernière au courant avec l’autre idiote d’Africaine. Soit sympa, la prochaine fois que tu le vois, dis lui que j’le déteste ! » Dit-elle n’en pensant bien sûr pas un traitre mot.

Quoiqu’il en soit discuter un peu avec Caine avait réellement permit à Kennedy d’évacuer un peu la pression et déjà elle se sentait mieux. C’était bête parce qu’au final elle en était toujours au même point : Luca ou Dylan ? Mais rien que d’en avoir parlé lui permettait de mieux supporter les diverses question qu’elle se posait. C’était comme s’il avait vidé l’eau du vase, l’empêchant de déborder. Elle était contente au final que ce soit lui qui est faillit l’écraser. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. « J’ai un cour dans 15 minute » dit-elle simplement à Caine pour expliquer son geste. « Merci pour le café mais j’vais devoir y aller. Bon courage pour ton Triangle amoureux et rendez vous à l’agence jeudi a 8h30, j’te ferais signer ton contrat. » Elle se leva et prit ses affaires avant de se pencher vers Caine pour lui faire un bisou sur la joue. « Encore merci. Pour tout. » Dit-elle avant de quitter le café.