It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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thom&hazel ▽ the very first talk.

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MessageSujet: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptyMar 22 Jan - 0:00

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8 A.M. C’était l’heure à laquelle Hazel se trouvait à son nouveau poste de responsable de crèche en attente de pouvoir réintégrer son poste de chirurgienne en pédiatrie. Certes, la crèche n’ouvrait pas avant un moment, mais l’australienne avait encore de nombreuses choses à faire pour préparer l’arrivée de ses collègues et celles enfants, par chance, le mercredi était la journée la moins chargée de la semaine. C’était en partie pour cela que ce jour avait été désignée comme celui de l’accueil des petits nouveaux : il y avait moins d’enfants et cela facilitait l’adaptation des nouveaux protégés en question. Aujourd’hui, Hazel était chargée d’accueillir Cameron, une petite fille de 3 ans. En lisant son dossier dans son intégralité pour s’assurer que celle-ci n’avait pas d’allergies ou d’autres antécédents (déformation professionnelle oblige), la jeune femme avait lu que la petite Cameron vivait seule avec son père – le nouveau médecin légiste - depuis que sa mère était morte dans l’exercice de ses fonctions. Hazel s’était arrêtée à ce passage et en avait aussitôt éprouvé un pincement au cœur suivit d’un profond sentiment d’injustice : la pauvre enfant devrait grandir sans sa mère. Son regard se posa alors sur Alexis qu’elle avait déposé dans un parc et elle repensa à Scott qui les avait lâchement abandonnées. Sa lecture terminée, l’australienne rangea le dossier de Cameron et quitta son bureau pour venir s’agenouiller auprès de sa fille avec qui elle discuta un moment, profitant du calme avant la tempête.

Elle resta agenouillée un moment avant de s’asseoir complètement à terre, une joue posée sur les barreaux de parc tandis qu’Alexis s’amusait avec les quelques jouets qui l’entouraient. Un sourire étira ses lèvres. Il lui suffisait de plonger ses yeux dans le regard quasiment identique de sa fille pour chasser toutes les pensées néfastes qui parasitaient son moral d’ordinaire jovial. Cependant, elle fut tirée de sa contemplation par la petite mélodie annonçant l’arrivée d’un visiteur et jeta aussitôt un coup d’œil à l’horloge sur laquelle Hazel constata qu’il était encore assez tôt. « Sois sage, Lexi. Je reviens. » murmura-t-elle à sa fille qui semblait bien plus intéressée par son tapis d’éveil que par sa mère. Hazel déposa une légère caresse sur son visage et se redressa pour se diriger à l’entrée de la garderie. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle se trouva nez-à-nez avec l’homme qui lui avait demandé son chemin quelques jours plus tôt et Cameron qui lui tenait fièrement la main. Dès que la jeune femme apparut dans son champ de vision, Hazel nota que la petite avait serré un peu plus la main de son père : c’était typique d’un premier jour à la garderie ou à l’école. Par chance, elle était spécialisée en pédiatrie et, avec le temps et l’expérience de la maternité, Hazel avait développé un certain savoir-faire : un sourire à la fois rassurant et chaleureux se dessina sur son doux visage tandis qu’elle s’approchait un peu plus lentement pour ne pas l’effrayer davantage.

« Bonjour ! » commença-t-elle simplement à l’adresse du père et de la fille qui chercha aussitôt à se cacher dans les jambes de Thom. « On dirait que votre entretien avec le Dr Harper s'est bien déroulé. Bienvenue au New York Presbyterian Hospital, Dr Ioannis. » dit-elle, de son accent australien. Hazel savait que le fait de connaître Thom – ne serait-ce que de vue – allait rendre Cameron un peu moins méfiante. La chirurgienne s’accroupit alors pour se mettre au même niveau que sa nouvelle protégée. « Hi Cameron ! » reprit-elle d’un ton plus doux. « Je m’appelle Hazel. C’est moi qui vais m’occuper de toi pendant que ton papa travaille. ». En voyant que son père serrait également la main de sa fille avec possessivité, Hazel leva les yeux vers lui et sourit d’amusement. « Mais je vois qu’il a aussi le trac du premier jour, alors je suis sûre qu’il viendra te voir pendant sa pause. ». Elle se redressa pour faire face à Thom qui la dépassait de plusieurs têtes. « Je suis sérieuse, Dr. Vous pouvez venir passer un peu de votre temps libre avec votre fille ; vous ne seriez pas le premier. ». Elle comprenait parfaitement la réaction de Cameron et de Thom pour être passée par là. Fort heureusement, l'hôpital lui offrait l'opportunité de travailler tout en étant proche de sa fille. « Une visite ? » proposa-t-elle en désignant la garderie d'un geste de la main en espérant les rassurer davantage.
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptyMer 23 Jan - 0:43

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Un petit sourire timide étira ses lèvres. Il trouvait toujours aussi adorable le fait de voir sa fille jouer tranquillement dans son parc tandis que son père se dépêchait de se préparer pour sa première journée au sein du New York Presbyterian Hospital. Comme chaque jour, Thom s'était réveillé assez tôt - bien plus tôt qu'il n'était obligé de se lever - et il avait commencé à préparer le biberon de sa fille dans le calme le plus total de son appartement, Cameron dormant paisiblement dans sa chambre. Il eut même le temps de préparer une nouvelle cafetière pleine avant que la petite ne commence à grogner pour attirer l'attention de son père. Ce ne fut qu'une fois le ventre de Cameron plein et lorsqu'il eut pris le temps de la préparer pour sa journée loin de lui qu'il put avaler une tasse de café et l'observer jouer innocemment dans son parc avant de prendre la direction de la salle de bain pour une bonne douche chaude. Jean enfilé, un tee-shirt banal par-dessus lequel il mit une chemise, Thom termina de se préparer, habilla chaudement sa fille et après un bref regard aux alentours pour s'assurer qu'il n'oubliait rien il quitta son appartement pour gagner sa voiture où il installa patiemment Cameron dans son siège-auto. Durant tout le trajet, il fut incapable d'ôter de son esprit l'angoisse qui le gagnait à l'idée d'abandonner Cameron et ce même si ce n'était que pour quelques heures.

Depuis la mort de Kennie, le grec avait pu profiter d'un long congé pour s'occuper de sa fille, congé au cours duquel il avait également fait le choix de demander sa mutation afin de se donner l'impression d'aller de l'avant, de changer de perspective en quelque sorte. Malheureusement, Thom s'était également habitué à passer tout son temps avec son enfant et la simple idée de la laisser loin de lui l'inquiétait au plus au point et ce même si elle ne se trouvait qu'à quelques étages au-dessus du laboratoire où il allait travailler. Arrivé sur le parking réservé aux employés de l'hôpital, le moteur coupé, Thom lâcha un soupire avant de détacher sa ceinture, de prendre les clés de sa voiture pour ensuite aller sortir sa fille, l'amenant contre lui. Sa voiture verrouillée, il se dirigea à grands pas vers l'entrée de l'hôpital pour protéger sa fille du froid et prit la direction de la crèche, se souvenant assez bien des indications donnés par le chef de l'enceinte hospitalier. Une fois devant la porte, il laissa Cameron descendre et s'agenouilla devant elle pour être un tant soit peu à sa hauteur. « Bon ... on va être forts d'accord ma chérie ? » Cameron leva les yeux vers son père, fronça son petit nez et opina du chef, faisant sourire Thom qui tendit sa main vers sa fille, la paume vers le plafond. « Give me five ! » La petite tapota doucement au creux de la main du médecin légiste qui aussitôt se releva, prenant tendrement la main de Cameron avant de sonner pour prévenir de son arrivé.

Il n'eut pas à attendre bien longtemps avant de voir la porte s'ouvrir sur la jeune femme qu'il avait pu croiser la première fois qu'il était venu dans cet hôpital, mais si lui souriait, Cameron serra sa main pour exprimer sa peur. « Bonjour ! » Thom s'apprêtait à lui répondre lorsque sa fille le força à se tordre le bras tandis qu'elle allait se cacher derrière lui. Le grec baissa la tête afin de regarder l’enfant en lui adressant un sourire pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à avoir peur, mais rien à faire. « Désolé, elle est un peu timide. » Avoua-t-il en reposant son regard sur la jeune femme. « On dirait que votre entretien avec le Dr Harper s'est bien déroulé. Bienvenue au New York Presbyterian Hospital, Dr Ioannis. » Cet accent qu'avait la jeune femme il le connaissait si bien. Les trois quarts des membres de sa famille avait vu le jour en Australie et même si sa mère avait longtemps vécu en Grèce, elle avait toujours gardé son accent, informant ainsi Thom des origines de la jeune femme avant qu'il ne se concentre sur ses paroles. « Merci beaucoup, apparemment vous manquiez cruellement d'un médecin légiste. » Ce que Thom trouvait à la fois surprenant et normal. Derrière lui, il sentit Cameron se détendre légèrement. A nouveau, il posa son regard sur sa fille. Cette dernière pencha sa tête sur le côté pour observer la jeune femme et un petit sourire apparu au coin des lèvres du grec qui ne fit aucun commentaire.

« Hi Cameron ! Je m’appelle Hazel. C’est moi qui vais m’occuper de toi pendant que ton papa travaille. » Voilà, à présent il connaissait enfin le prénom de la jeune femme, mais si son sourire resta peint sur ses lèvres, les paroles d'Hazel le firent revenir bien vite à la réalité. Pendant quelques instants Thom avait oublié le fait qu'il allait passer la première journée loin de sa fille depuis bien longtemps et comme par automatisme ce fut à son tour de serrer un peu plus fort la main de Cameron dans la sienne. « Mais je vois qu’il a aussi le trac du premier jour, alors je suis sûre qu’il viendra te voir pendant sa pause. » Un sourire nerveux passa sur ses lèvres. En effet, il était nerveux. Il avait peur de l'avoir loin de lui, peur de la perdre elle aussi alors qu'elle était tout ce qui lui restait à la fois de Kennie mais aussi de cet amour qu'ils avaient pu partager aussi longtemps qu'elle avait été en vie et près de lui. « Je suis sérieuse, Dr. Vous pouvez venir passer un peu de votre temps libre avec votre fille ; vous ne seriez pas le premier. Une visite ? » Avant de répondre à Hazel, Thom se pencha sur le côté pour attraper sa fille qu'il porta contre lui, puis il reporta son attention sur la jeune femme face à eux. « Avec grand plaisir, du moment que ça me laisse plus de temps avec elle. » Il ne voyait pas l'intérêt de ne pas être sincère avec elle. Il adorait son métier et attendait avec impatience le fait de gagner son "bureau" pour tenter de découvrir la mort de pauvres personnes, mais il avait sincèrement envie de passer encore le maximum de temps possible avec son bébé.
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptyVen 25 Jan - 19:34

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La réaction de Cameron était si prévisible. Prévisible parce qu’Hazel l’avait vu des millions de fois. Que ce soit en tant que chirurgienne, que responsable de crèche ou que maman, les enfants réagissaient tous de la même manière lorsqu’ils se trouvaient face à des inconnus. Hazel allait devoir gagner la confiance de la petite fille et savait que cela viendrait progressivement. « Désolé, elle est un peu timide. ». Hazel esquissa un petit sourire et effectua un petit geste de la main pour lui faire savoir que ce n’était pas grave. C’était plutôt totalement typique des enfants de cet âge qui mettaient les pieds en territoire inconnu pour la première fois et la dernière chose à faire était de la brusquer. Elle savait que leur faire visiter l’endroit serait une bonne initiative pour les mettre en confiance tous les deux. Thom n’aurait pas l’impression d’avoir abandonné son enfant à une inconnue et Cameron seraient un peu plus rassurée en voyant son père partir l’esprit tranquille. « Merci beaucoup, apparemment vous manquiez cruellement d’un médecin légiste. » reprit-il, après qu’elle lui eut souhaiter la bienvenue au sein de l’établissement de soin. Elle ne put qu’approuver d’un signe de tête : il était vrai que les médecins légistes se faisaient rares. Preuve en était la difficulté que le Dr Harper avait eu de trouver quelqu’un pour remplacer l’ancien. « Oui, votre prédécesseur était proche de la retraite et il a choisi de terminer sa carrière sous le soleil d’Hawaii, on ne peut pas vraiment lui en vouloir. » répondit-elle. Ce n’était pas vraiment un scoop ici. Tout le monde le savait puisque tous avaient assisté au pot de départ donné en son honneur quelques jours plus tôt. Il leur avait alors expliqué pourquoi il tenait tant à vivre là-bas, leur avait raconté comment un membre de sa famille avait péri lors de l’attaque de Pearl Harbor, mais surtout combien il aimait le paysage et la pêche. Hazel avait parfaitement compris son besoin de s’y établir. Le soleil de Melbourne lui manquait énormément, ses parents lui manquaient – d’ailleurs ils avaient fait connaissance avec leur petite fille par le biais de Skype - mais, ce qui lui manquait aussi c’étaient les discussions avec son meilleur ami. Même s’il était six pieds sous terre et qu’elle s’adressait la plupart du temps à un bloc de marbre froid et sans vie, cela avait tout de même quelque chose de libérateur. Et puis, il y avait Alexis aussi. Elle voulait qu’Alexis connaisse son oncle, celui dont elle portait fièrement le prénom. « Avec grand plaisir, du moment que ça me laisse plus de temps avec elle. ». Hazel ne put s’empêcher de pouffer légèrement et, d’un geste de la main, leur fit signe d’entrer.

« La crèche du New York Presbyterain Hospital est la plus spacieuse de celles des autres hôpitaux de New York, on y accueille aussi temporairement les enfants des patients qui arrivent ici en urgence. » précisa-t-elle. Hazel se doutait que ce n’était pas une anecdote d’une importance vitale et qu’il n’en avait probablement rien à faire, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Elle analysait beaucoup trop. C’était un défaut qui faisait d’elle une très bonne chirurgienne. Mieux encore : c’était une qualité non négligeable avec les jeunes enfants puisqu’ils ne savaient exprimer leur douleur autrement qu’en pleurant. La porte vitrée s’ouvrit alors sur une vaste salle de jeux étrangement vide à cette heure de la matinée. « Comme vous pouvez le constater, le mercredi est plutôt calme, c’est pour ça qu’on le réserve généralement à l’accueil des petits nouveaux. D’ailleurs aujourd’hui, Cameron sera la seule petite nouvelle, mais ne vous en faites pas, mon équipe fera en sorte de l’intégrer aux autres enfants. ». Son regard se posa sur Alexis qui gigota au son de sa voix faisant sourire Hazel. « Je reviens. » dit-elle en s’approchant du parc pour venir prendre sa fille dans ses bras. « Hey Monkey. ». Elle déposa alors une dizaine de petits baisers sur sa joue douce et potelée, faisant sourire le bébé de 6 mois. « Alexis, ma fille. » précisa-t-elle au médecin légiste comme si elle cherchait à se justifier de son comportement un peu trop maternel. « Say hi. Hi Cameron. Hi Doctor. » dit-elle en prenant la main de sa fille pour lui faire faire le geste. Alexis resta stoïque un petit moment, intriguée par les deux visages inconnus, mais le son de la voix de sa mère suivit à lui arracher une nouveau sourire et quelques petits gazouillis avant qu’elle ne cherche à se nicher dans le creux de son cou. « La mienne aussi est un peu timide. » sourit-elle. Hazel fronça légèrement le nez en riant doucement et, passé ce moment mère-fille, se concentra de nouveau sur ce qu’elle faisait. Elle continua finalement la visite avec sa fille dans les bras. « Donc où en étais-je… Oui. Il y a beaucoup animations prévues dans le courant de la journée. Là vous avez la pièce réservée aux activités manuelles et aux goûters, ensuite une pièce un peu plus calme où les conteurs viennent de temps en temps pour raconter des histoires, mais elle sert aussi à projeter des dessins-animés et enfin les dortoirs pour la sieste des plus petits. » expliqua-t-elle, ouvrant chaque porte au fur et à mesure de sa progression. « En général, lorsqu’un parent veut passer un peu de temps avec son enfant, on leur réserve un endroit au calme, mais ce n’est pas toujours évident avec une vingtaine d’enfants. » termina-t-elle. « Bon et bien, je pense qu’on a fait le tour, désolée si ce fut un peu plus court que vous l’avez espéré. Si vous avez d’autres questions ou informations à me transmettre sur Cameron, please let me know. ».

Je te l'avais dit : c'est un vrai moulin à paroles ! xD
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptySam 2 Fév - 12:53

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UCameron était son tout ou tout du moins elle n’avait pas mis de temps à le devenir. Il se souvenait encore de l’angoisse qui l’avait gagné un peu plus chaque mois après que la mère de sa fille lui ait annoncé sa grossesse. Il avait toujours eu peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être digne de son défunt père qui avait su s’occuper de sa tribu même une fois divorcé. Il voulait tant le rendre fier même si Zéphyr n’était plus de ce monde depuis plusieurs années déjà. Lorsque sa fille avait vu le jour, le grec avait craint de ne pas savoir s’y prendre avec elle et il se souvenait parfaitement des moqueries de Kennie qui trouvait plutôt hilarant de voir le jeune père faire attention au moindre de ses gestes pour ne pas blesser l’enfant qui lui avait semblé être en verre. S’il avait été protecteur dès la naissance avec sa fille, la mort de Kennie l’avait sans doute poussé à devenir légèrement étouffant avec Cameron. Il avait sans cesse peur que sa fille soit victime d’un accident quelconque et il avait su dès la demande de mutation qu’une fois de retour au travail il allait avoir bien du mal à se concentrer totalement sur ce qu’il avait à faire. Il n’avait pas la moindre envie de laisser son enfant toute seule, il voulait pouvoir garder tout le temps un œil sur elle comme lorsqu’il avait été en congé, mais l’avoir avec lui à la morgue était loin d’être une bonne idée, ce n’était pas du tout un endroit qui convenait pour un bébé de son âge. Sa rencontre avec le chef de l’enceinte hospitalière avait débouchée à cette peur qui lui lacérait l’estomac à chaque fois qu’il était trop faible pour la combattre, mais son nouveau patron n’avait pas tardé à le rassurer en lui assurant que sa fille serait admisse dans la crèche de l’hôpital et que, donc, il aurait la possibilité de la voir à chaque moment libre.

Thom devait bien avouer que cette nouvelle le réjouissait quand bien même n’avait-il toujours pas la moindre envie de laisser Cameron loin de lui. Cependant, le fait de savoir que la petite ne serait pas loin de lui, qu’à chaque pause il allait pouvoir la prendre dans ses bras et lui déposer des milliers de baisers sur le visage le rassurait. Toutefois, l’heure de confier sa fille étant venue, il se sentait aussi angoissé qu’un écolier à la rentrée. Il sentait son estomac se tordre douloureusement et son rythme cardiaque accélérer. Il savait qu’il se devait d’être digne et parfaitement apaisé pour ne pas inquiéter son enfant, seulement c’était plus fort que lui et Thom se maudissait d’être aussi faible à cet instant. Néanmoins, l’arrivée d’Hazel le fit sortir de sa torpeur et il ne put que s’amuser de la réaction de Cameron face à la jeune femme, une réaction qui exprimait tout aussi bien la peur du père de famille. L’enfant de nouveau dans ses bras – comme s’il voulait encore plus profiter des derniers instants avec elle avant d’aller retrouver les corps qu’il devait autopsier – Thom suivit la jeune femme en silence à l’intérieur de la crèche tout en sentant les petits bras de sa fille se nouer autour de son cou alors qu’elle posait sa tête sur l’épaule de son père. « La crèche du New York Presbyterian Hospital est la plus spacieuse de celles des autres hôpitaux de New York, on y accueille aussi temporairement les enfants des patients qui arrivent ici en urgence. » Sans prononcer le moindre mot, le grec continuait de suivre la jeune australienne en opinant du chef lorsqu’elle lui donna divers détails concernant la crèche où sa fille allait passer beaucoup de temps.

« Comme vous pouvez le constater, le mercredi est plutôt calme, c’est pour ça qu’on le réserve généralement à l’accueil des petits nouveaux. D’ailleurs aujourd’hui, Cameron sera la seule petite nouvelle, mais ne vous en faites pas, mon équipe fera en sorte de l’intégrer aux autres enfants. » Son regard passa d’Hazel à Cameron qui n’avait pas bouger d’un millimètre, toujours fermement accrochée à son père tel un Koala à son arbre. Il appréciait le fait d’apprendre que l’intégration de sa fille allait se faire en douceur car, quand bien même n’avait-il pas la moindre envie de s’en éloigner, Thom ne voulait pas qu’elle s’isole, c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait pour son enfant. « Je reviens. » Les gazouillements d’un enfant ne lui avaient pas échappé si bien que le médecin légiste fronça légèrement ses sourcils en suivant du regard Hazel qui se pencha au-dessus d’une petite fille, l’embrassant de milles baisers, faisant sourire le grec malgré lui. Cameron aurait dû avoir tout autant le droit à l’amour d’une mère que ce que l’enfant d’Hazel pouvait avoir le droit et à cette pensée, Thom sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. « Alexis, ma fille. Say hi. Hi Cameron. Hi Doctor. » La réaction d’Alexis fit de nouveau sourire le jeune homme tandis qu’il saluait l’enfant. Cameron, quant à elle, fixa la nouvelle venue avec curiosité mais resta silencieuse, elle se contenta de cacher d’autant plus son petit visage au creux du cou de son père.

« La mienne aussi est un peu timide. Donc où en étais-je… Oui. Il y a beaucoup animations prévues dans le courant de la journée. Là vous avez la pièce réservée aux activités manuelles et aux goûters, ensuite une pièce un peu plus calme où les conteurs viennent de temps en temps pour raconter des histoires, mais elle sert aussi à projeter des dessins animés et enfin les dortoirs pour la sieste des plus petits. En général, lorsqu’un parent veut passer un peu de temps avec son enfant, on leur réserve un endroit au calme, mais ce n’est pas toujours évident avec une vingtaine d’enfants. Bon et bien, je pense qu’on a fait le tour, désolée si ce fut un peu plus court que vous l’avez espéré. Si vous avez d’autres questions ou informations à me transmettre sur Cameron, please let me know. » Thom était attentif aux moindres paroles de la jeune femme et se donnait vraiment l’impression d’être un écolier qui buvait toutes les paroles de son professeur. Il imprimait chaque détail dans son esprit et se sentait un peu plus rassuré au fur et à mesure qu’Hazel lui décrivait les lieux. Il n’avait pas vraiment eu peur de laisser sa fille entre de mauvaises mains – pas dans cet hôpital – mais il avait tout de même eu besoin de voir les lieux par lui-même, comme n’importe quel parent finalement. « C’est parfait, je n’avais pas besoin de plus. C’est la première fois que je laisse Cameron toute seule depuis … un petit moment. » Parler de la mort de Kennie lui donnait toujours l’impression que sa langue et ses lèvres allaient finir écorché si bien qu’il se passait d’en parler même si sa famille ne cessait de lui répéter qu’en agissant ainsi il serait incapable de surmonter totalement sa mort. Son regard se reporta sur Hazel. Un sourire timide étira le coin des lèvres du grec comme pour s’excuser de cette crainte de laisser sa fille toute seule.

« Je suis certain qu’elle est entre de bonnes mains. Pour les informations la concernant, il me semble que tout est dans son dossier, y compris son allergie aux poissons … » Une légère grimace déforma son visage. La seule fois où il avait essayé de faire manger du poisson à sa fille – en petit pot ou mixé – avait éveillé en lui un vent de panique avant qu’il ne comprenne ce dont il s’agissait, depuis lui-même avait banni le poisson de son alimentation. « Oh, et elle ne quitte pas sa peluche par contre et je préfère vous prévenir que le simple fait qu’elle tombe par terre lorsqu’elle fait la sieste la fait pleurer comme si quelqu’un essayait de la lui voler. C’est assez impressionnant mais une fois sa peluche de retour dans ses bras c’est comme si rien ne c’était passé. » En clair, sa fille était une véritable comédienne bien qu’il fasse tout pour corriger ce petit défaut. Un sourire mal à l’aise reprit place sur ses lèvres, il avait l’impression de donner tous les défauts de Cameron alors qu’à ses yeux sa fille était parfaite. Thom massa nerveusement sa nuque de sa main libre. « Mais, je vous avoue que finalement ce n’est pas vraiment la crèche que j’aimerais mieux connaître. » Commença-t-il avant de se rendre compte de ses insinuations. « Enfin, ce que je veux dire c’est que j’aime bien en savoir plus sur la personne qui s’occupe de ma fille, je ne voulais pas dire quoi que ce soit de mal placé. » Pourquoi avait-il la sensation de s’enfoncer encore plus ? Il avait beau avoir trente ans, il agissait toujours comme un adolescent dans les moments de malaise comme celui-ci. Bien sûr, il était vrai que déjà Hazel ne le laissait pas indifférent – il n’était qu’un homme après tout – et il se souvenait très bien s’être retourné la première fois qu’il l’avait croisé dans cet hôpital, mais ce ne justifiait pas le fait de lui donner l’impression de lui faire du rentre dedans alors qu’il ne le faisait pas – du moins pas consciemment en tout cas.
et lui un boulet thom&hazel ▽ the very first talk. 1656269883 & je pensais pas avoir autant écris pour rien dire, désolée 56
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptyDim 3 Fév - 23:11

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Hazel était vraiment attendrie par la relation qui unissait Thom à sa fille. Comment ne pas l’être ? Ils avaient l’air tellement proches tous les deux. Dans le fond, ça n’avait rien d’étonnant puisqu’elle avait lu dans son dossier que Cameron était orpheline de mère depuis quelques mois. La vérité, c’était que les voir aussi complices tous les deux lui rappelait Scott et son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine. L’espace de quelques secondes, le regard d’Hazel sembla lointain tandis qu’elle imaginait l’enfance d’Alexis sans son père et il lui fut impossible de ne pas repenser à la discussion animée que l’australienne avait tenu avec son ami Rafael. Au début, la jeune femme n’avait pas vraiment apprécié que son ami s’immisce ainsi dans sa vie sentimentale – surtout lorsqu’on considérait l’état de la sienne – cependant, lui aussi avait un enfant avec qui sa mère lui refusait tout contact. Hazel pouvait comprendre les raisons qui le poussaient à défendre Scott, mais d’un autre côté, la chirurgienne éprouvait toujours une rancœur tenace envers son ex. Elle n’était pas sûre de vouloir le faire entrer dans la vie de Lexie. Lorsqu’il y avait eu cet accident, Hazel l’avait mis au pied du mur en lui demandant de faire un choix, et ce choix s’était transformé en un ultimatum - qui n'était pas censé en être un - pour le sportif de haut niveau. Scott avait tout simplement disparu sans laisser d’explications et Hazel en avait déduit qu’entre la famille et la drogue, il avait choisi la deuxième option. L’australienne ne cessait de répéter qu’elle ne voulait pas d’un camé chez elle, cependant elle ne voulait pas que sa fille grandisse sans figure paternelle. Ses pensées étaient tellement contradictoires. « C’est parfait, je n’avais pas besoin de plus. C’est la première fois que je laisse Cameron toute seule depuis … un petit moment. ». Hazel sembla soudainement revenir à la réalité et afficha un sourire visant à sauver les apparences. « C’est une réaction typique chez les parents. Il n’y a pas si longtemps, j’ai confié ma fille pour la première fois à sa marraine et même si j’ai une totale confiance en celle-ci, j’ai… pleuré comme un bébé. » avoua-t-elle, toujours un peu coupable. Ana Lucia adorait sa filleule et Hazel n’avait pas hésité à lui confier la prunelle de ses yeux pour quelques heures, mais être ainsi séparée de sa fille après tant de temps passé rien que toutes les deux le temps d’un entretien avec le Dr Harper avait suffit à la culpabiliser. C’était comme si on lui avait arraché une partie d’elle. « Je suis certain qu’elle est entre de bonnes mains. Pour les informations la concernant, il me semble que tout est dans son dossier, y compris son allergie aux poissons … Oh, et elle ne quitte pas sa peluche par contre et je préfère vous prévenir que le simple fait qu’elle tombe par terre lorsqu’elle fait la sieste la fait pleurer comme si quelqu’un essayait de la lui voler. C’est assez impressionnant mais une fois sa peluche de retour dans ses bras c’est comme si rien ne c’était passé. ». Hazel esquissa d’un petit sourire, soulagée de voir que sa visite avait eu l’effet escompté et que Thom avait l’esprit tranquille. Pour avoir consulté son dossier, elle savait que Cameron était allergique aux poissons, mais nota mentalement l’information sur la peluche qui la fit sourire de plus belle et l’amusa. Jusqu’à présent, aucun des enfants qu’elle gardait ne venaient ici sans son doudou. « Mais, je vous avoue que finalement ce n’est pas vraiment la crèche que j’aimerais mieux connaître. Enfin, ce que je veux dire c’est que j’aime bien en savoir plus sur la personne qui s’occupe de ma fille, je ne voulais pas dire quoi que ce soit de mal placé… ». Le début de la phrase de Thom la laissa interdite quelques instants. Peu sûre de comprendre où il voulait en venir, l’australienne afficha une moue suspicieuse et sentit le sang affluer jusqu’à ses joues pour leur donner une légère couleur rosée. Puis, Thom se rendit compte de son insinuation et se corrigea d’un air si maladroit qu’Hazel ne put s’empêcher de pouffer d’un rire qu’elle peina à contrôler sous le regard quelque peu hébété de sa fille. « Ca va, ne vous en faîtes pas. C’est juste que d’ordinaire c’est plutôt moi qui fais ce genre de gaffe et… excusez-moi. » dit-elle, entre deux rires. Elle inspira, expira, se racla la gorge et tenta de faire disparaître la petite moue moqueuse peinte sur son visage, mais ne parvint pas à se défaire d’un demi-sourire. « J’aurais dû commencer par les présentations, sorry my bad. Je suis le Dr Hazel Danaé, chirurgienne en pédiatrie et responsable de la crèche. » se présenta-t-elle. Elle se doutait que quelque chose clochait et s’empressa d’ajouter. « Et là vous vous dîtes que je fais un peu tache ici, mais pour tout vous avouer, il y a six mois j’ai eu un accident de voiture à cause duquel je n’ai pas pu mener ma grossesse à terme et suite à une blessure dont je ne suis pas totalement remise la médecine du travail ne m’autorise pas à encore retourner au bloc opératoire. Le Dr Harper avait besoin de quelqu’un ici, j’avais besoin de travailler, d’être auprès de mes internes et de ma fille donc on a trouvé un compromis : win-win. ». Hazel s’efforça d’être la plus claire et la plus concise possible. « Mis à part ça, je suis native de Ballarat, mais j’ai grandi à Melbourne en Australie, j’ai fais mes études de médecine à Columbia, je suis allergique aux piqûres d’abeilles, je parle trop, je suis mère célibataire et mon casier judiciaire est vierge si ça peut vous rassurer. » le taquina-t-elle.
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptyMar 5 Fév - 21:40

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« C’est une réaction typique chez les parents. Il n’y a pas si longtemps, j’ai confié ma fille pour la première fois à sa marraine et même si j’ai une totale confiance en celle-ci, j’ai… pleuré comme un bébé. » Le jeune homme ne put empêcher un léger sourire d’étirer le coin de ses lèvres à l’entente de cette révélation. Quelque part ceci avait quelque chose de rassurant, au moins il avait moins l’impression d’être totalement un papa poule avec sa fille – même s’il l’était totalement. Et bien vite, son sourire s’estompa lorsqu’il laissa malencontreusement s’échapper une phrase qu’il aurait mieux fait de construire correctement avant de la prononcer. Thom avait parfois l’impression qu’à force d’être resté enfermer longtemps chez lui il avait commencé à régresser. Pourtant, les situations sous pression ça le connaissait. Il avait vécu dans une famille de douze enfants alors autant dire que les moments stressant il avait connu d’autant plus lorsqu’il avait dû gérer les plus jeunes – étant le troisième ça faisait un bon nombre d’enfants. Pourtant, il avait la sensation d’avoir tout perdu le même jour que la mort de Kennie et il peinait à s’en relever quand bien même essayait-il de le faire pour sa fille. Il savait que la petite avait besoin que son père soit à cent pour cent présent pour elle, mais souvent son esprit vagabondait ici et là, imaginant ce qu’aurait put être sa vie si la mère de sa fille n’était pas morte dans l’exercice de ses fonctions.

Sans son frère aîné et quelques-unes de ses sœurs vivant également à New York il savait qu’il n’aurait jamais tenu le coup, pas alors que sa famille semblait être maudite depuis plusieurs années déjà. Les Ioannis avaient tragiquement perdu leur père – plus ou moins assassiné par leur oncle – leur mère était morte emportée par la maladie et ils avaient également perdu deux de leurs frères dans un crash. Par moment, il comprenait que trop bien la crise de folie qui avait gagné l’une de ses petites sœurs et c’était probablement la raison pour laquelle le grec était incapable d’en vouloir à Arizona pour les choix qu’elle avait pu faire plusieurs mois auparavant – même s’il n’était pas contre le fait de frapper son cousin pour avoir accepté de l’entraîner dans ses magouilles. Néanmoins, il tenait le choc pour Cameron et pour le reste de sa famille ayant toujours pris à cœur son rôle d’aîné, il se devait donc de garder la tête haute et ce même s’il souffrait. Seulement, cette fois il lui avait fallu un petit moment et Thom avait passé tellement de temps chez lui uniquement en présence de sa fille – voire parfois d’un membre de sa famille – qu’il avait presque oublié ce qu’était de communiquer avec le monde extérieur. Il n’avait en rien voulu prononcer quoi que ce soit de déplacer ou mettre la jeune femme mal à l’aise, mais les mots lui avaient échappé bien plus vite qu’il ne l’aurait voulu.

« Ca va, ne vous en faîtes pas. C’est juste que d’ordinaire c’est plutôt moi qui fais ce genre de gaffe et… excusez-moi. » Sa main libre alla se perdre à l’arrière de sa nuque que le jeune homme massa nerveusement tandis qu’un sourire timide étira le coin de ses lèvres. Même si Hazel avait semblé surprise elle ne tarda pas à lui assurer qu’il n’avait pas à s’en faire, mais c’était plus fort que lui. Il savait que ses paroles avaient eu quelque chose d’assez incommodant et aimant faire bonne impression la première fois qu’il s’adressait à quelqu’un – d’autant plus une personne qui allait s’occuper de sa fille – il ne pouvait que s’en vouloir et ce qu’importe ce que l’australienne pourrait dire. « J’aurais dû commencer par les présentations, sorry my bad. Je suis le Dr Hazel Danaé, chirurgienne en pédiatrie et responsable de la crèche. » Thom s’apprêtait à lui dire qu’elle n’était pas obligée de se présenter, mais la jeune femme semblait déjà être lancée coupant toute envie au grec de l’arrêter. À la place, il l’écouta en silence tandis que leur fille respective semblaient être fascinées l’une par l’autre sans même que leurs parents ne s’en rendent compte. « Et là vous vous dîtes que je fais un peu tache ici, mais pour tout vous avouer, il y a six mois j’ai eu un accident de voiture à cause duquel je n’ai pas pu mener ma grossesse à terme et suite à une blessure dont je ne suis pas totalement remise la médecine du travail ne m’autorise pas à encore retourner au bloc opératoire. Le Dr Harper avait besoin de quelqu’un ici, j’avais besoin de travailler, d’être auprès de mes internes et de ma fille donc on a trouvé un compromis : win-win. »

Une grimace déforma le visage du médecin légiste. Même s’ils ne se connaissaient pas, il était assez humain pour éprouver de la compassion vis-à-vis de ce par quoi elle était passée. Il y avait probablement le fait que sa petite sœur – Arizona – ayant elle aussi été victime d’un accident de voiture au cours duquel elle avait perdu son fiancé et une partie de sa mémoire qui expliquait qu’il ressente autant de compassion face à son court récit. « Mis à part ça, je suis native de Ballarat, mais j’ai grandi à Melbourne en Australie, j’ai fais mes études de médecine à Columbia, je suis allergique aux piqûres d’abeilles, je parle trop, je suis mère célibataire et mon casier judiciaire est vierge si ça peut vous rassurer. » Un petit rire lui échappa attirant immédiatement l’attention de Cameron qui leva la tête vers son père, le pouce dans la bouche, sa peluche contre elle avant de regarder Hazel pour tenter de savoir ce qui avait pu faire rire son père. « Pour l’Australie, je l’avais deviné à l’accent. Les trois quarts de ma famille – ce qui fait beaucoup de monde – sont natifs d’Australie où nous avons pas mal vécu avant de partir en Grèce. Ma mère était elle-même australienne. »

Oui, lui aussi avait parfois tendance à trop parler, mais il aimait donner des explications sur tout, sans doute le fait d‘être médecin légiste, un métier dans lequel les détails étaient cruciaux. « Mais pour le casier judiciaire, je trouve ça rassurant … au moins ma fille ne risque pas d’être enlevée pour vous nuire. » Et quand bien même était-ce le cas, Thom doutait qu’Hazel y serait pour quelque chose et de toute manière il ne préférait même pas envisager le fait que quelqu’un soit assez fou pour enlever sa fille. « C’est plutôt sympa comme compromis, je connais pas beaucoup de chef d’hôpital qui en ferait autant, pour la plupart c’est qui va à la chasse perd sa place. » Cependant, Thom n’avait jamais eu à se plaindre, parce qu’à bien y regarder, les médecins légistes ne courraient pas les rues et qu’il n’avait eu aucun mal à obtenir sa place dans celui-ci. « Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez savoir à mon sujet et qui pourrait être utile concernant Cameron ? Hm … comme une autorisation quelconque pour l’un de mes frères ou l’une de mes sœurs qui passeraient la prendre au cas où je serais pris, parce que la liste est assez longue. » Un petit sourire amusé étira ses lèvres. Le plus souvent, les personnes à qui il parlait de sa famille comprenaient qu’il venait d’une famille nombreuse mais tombaient des nues lorsqu’il leur énumérait tous les noms de ses frères et sœurs, car après tout personne n’étaient supposer deviner le nombre de paires de jumeaux qui existaient au sein de la famille Ioannis.
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptyMer 6 Fév - 18:56

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Enfant, Hazel avait toujours été une petite fille discrète et peu bavarde, mais avec le temps on pouvait dire que l’australienne s’était considérablement rattrapée ! Sans doute était-ce le fait de s’être lancée dans une carrière médicale. Devenir chirurgienne était l’une des meilleures choses qui lui soit arrivée dans sa vie. Ce métier lui avait permis de gagner en assurance, en maturité et en responsabilité. Ca n’avait pas toujours été une promenade de santé. Hazel se souvenait encore de ses années d’internat durant lesquelles la chirurgienne en devenir avait dû subir l’humeur exécrable de son mentor. Un comportement qu’elle avait eu tendance à reproduire avec ses propres internes. Fort heureusement, Dolce lui avait un jour fait comprendre que ce n’était pas forcément la meilleure manière d’enseigner ou que cela ne fonctionnait pas pour tout le monde. Personne ne réagissait de la même manière face à une situation d’urgence. La jeune femme avait donc réussi à convaincre sa supérieure de revoir sa méthode d’apprentissage et depuis, ses internes venaient plus facilement à elle et ce, même si elle passait journées dans une crèche. Hazel était une personne qui se remettait perpétuellement en question lorsqu’elle sentait que quelque chose clochait dans son comportement et elle était très fière de ce qu’elle était devenue aujourd’hui. Certes, sa vie n’était pas tous les jours toute rose, mais elle faisait de son mieux pour voir le verre à moitié plein. Etrangement, Hazel sentait que Thom n’était pas si différent d’elle. « Pour l’Australie, je l’avais deviné à l’accent. Les trois quarts de ma famille – ce qui fait beaucoup de monde – sont natifs d’Australie où nous avons pas mal vécu avant de partir en Grèce. Ma mère était elle-même australienne. ». La surprise passa sur le visage de la chirurgienne qui s’autorisa par la suite un sourire ravi. Depuis qu’elle vivait aux Etats-Unis, elle avait rarement croisé ses patriotes et savoir que Thom y avait vécu pendant quelques années semblaient lui mettre du baume au cœur. Hazel pouvait enfin discuter de son pays avec quelqu’un qui comprendrait pourquoi sa patrie lui manquait tant. « Zut, moi qui comptait sur l’effet de surprise, c’est raté. En tout cas, votre accent est irréprochable, j’aimerais bien en dire autant du mien. » dit-elle en grimaçant. Son accent était la chose qu’elle détestait le plus. Hazel avait beau être fière de ses origines, elle n’appréciait que très peu l’étiquette qu’on lui collait dès qu’elle ouvrait la bouche. Elle fut tentée de lui poser quelques questions sur la Grèce, un pays qu’elle rêvait de visiter un jour, mais Hazel doutait que le moment soit opportun et se contenta de noter l’anecdote dans un coin de sa tête. « Mais pour le casier judiciaire, je trouve ça rassurant … au moins ma fille ne risque pas d’être enlevée pour vous nuire. ». Hazel esquissa un petit sourire en acquiesçant d’un signe de tête. Elle songea un instant à Scott. Le fait qu’il n’ait plus donné signe de vie depuis six mois l’intriguait au point qu’elle craignait des représailles de sa part. Et s’il venait un jour lui enlever leur fille ? C’était tout ces petits détails qui obligeaient Hazel à revoir sa position. Devait-elle le faire de nouveau entrer dans leur vie ? Elle avait tellement peur d’être déçue que cette idée la freiner à chaque fois qu’elle songeait à le recontacter, mais Rafael avait marqué un point en mentionnant le fait que toute personne a le droit d’avoir une seconde chance dans la vie. « C’est plutôt sympa comme compromis, je connais pas beaucoup de chef d’hôpital qui en ferait autant, pour la plupart c’est qui va à la chasse perd sa place. ». Hazel afficha une grimace qui voulait dire que Thom n’avait pas entièrement tort. Elle estimait être chanceuse. Son poste était momentanément occupé à titre momentané, mais le Dr Harper lui avait assuré que celui-ci lui serait rendu lorsqu’Hazel serait de nouveau apte à opérer. « Le Dr Harper est un très bon chef de service, je peux vous assurer que vous ne serez pas déçu de travailler sous ses ordres. » assura-t-elle. Loin d’elle l’idée de faire du lèche-bottes à son patron, mais Hazel l’appréciait énormément. Il se souciait beaucoup de ses employés et les défendaient bec et ongles en cas de plaintes. Thom avait sans aucun doute frappé à la bonne porte. « Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez savoir à mon sujet et qui pourrait être utile concernant Cameron ? Hm … comme une autorisation quelconque pour l’un de mes frères ou l’une de mes sœurs qui passeraient la prendre au cas où je serais pris, parce que la liste est assez longue. ». Sursautant comme si un insecte venait tout juste de la piquer, Hazel sembla se souvenir de la raison de sa venue à la crèche. « L’autorisation, bien vu ! J’allais oublier de vous en parler. Il me faudrait effectivement une liste de personne à qui vous m’autorisez de la confier. » dit-elle en ouvrant un tiroir pour en tirer le précieux formulaire, tout en tenant toujours Alexis dans ses bras. « Vous pouvez le remplir dans votre bureau et me le rendre toute à l’heure, ça vous donnera une bonne excuse pour venir voir Cameron. » dit-elle en souriant à l’intéressée avant de lui adresser un petit clin d’œil complice. « N’oubliez pas de leur dire d’amener une pièce d’identité pour la première fois. ». Sur ce, elle lui tendit le document.
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MessageSujet: Re: thom&hazel ▽ the very first talk. thom&hazel ▽ the very first talk. EmptySam 9 Fév - 19:02

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Parler de l’Australie. Parler de sa famille. Tout ça avait souvent tendance à le rendre nostalgique. L’époque où son seul souci était sa colère envers sa mère suite au divorce de ses parents lui manquait. L’époque où il n’était qu’un frère de plus devant surveiller ses cadets suite au départ de London et de Georgia lui manquait. L’innocence lui manquait, sa famille au grand complet lui manquait. Qu’avaient-ils fait pour mériter autant de souffrance ? Qu’avaient-ils fait pour hériter d’une telle famille ? Entre le côté mafieux et le côté maudit, autant dire que les Ioannis étaient servi et pourtant chacun d’entre eux avaient su se relever même si aux yeux du grec cela relevait souvent du miracle. Il n’était pas le seul à ne pas avoir été gâté par la vie. Tous y avaient plus ou moins eu le droit. Si ça n’avait pas touché leur vie à proprement parler, la mort de leurs parents – meurtre et maladie – les choix de l’une de leurs sœurs, les mensonges concernant la naissance d’une autre et le fait qu’ils avaient pensé un moment avoir perdu leurs petits frères pour en retrouver un amnésique était beaucoup pour toute sa famille qui pourtant arrivait à se relever à chaque fois. Même la mort de Kennie n’était pas parvenue à l’abattre totalement alors qu’à de nombreuses reprises des idées noires l’avaient gagné lorsqu’il avait été un peu trop submergé par la tristesse et la colère.

Toutefois, il avait pu compter sur sa famille. C’était probablement de là qu’ils tiraient tous leur force : du lien fort qui les unissait. Les Ioannis étaient une grande famille dont les membres se connaissaient par cœur – du moins plus ou moins concernant la petite dernière et Théo – et jamais ils n’auraient envisagé d’abandonner l’un des leurs, jamais ! Secouant la tête de gauche à droite dans un mouvement quasiment imperceptible, Thom chassa bien vite toutes ces pensées de son esprit. Ce n’était pas le moment de se mettre à réfléchir à toutes les épreuves que sa famille et lui avaient eu à passer, il était là pour sa fille et il devait se concentrer pour elle et ne pas avoir l’air absent dès la première rencontre avec la jeune femme qui allait s’occuper d’elle toutes les semaines. « Zut, moi qui comptait sur l’effet de surprise, c’est raté. En tout cas, votre accent est irréprochable, j’aimerais bien en dire autant du mien. » Un sourire apparu sur ses lèvres tandis qu’il haussait un sourcil comme pour lui faire comprendre qu’il était très doué après quoi il laissa place à une moue légèrement mal à l’aise – les compliments lui faisaient toujours cet effet là. « Oh … je m’adapte assez vite et pourtant j’ai parfois tendance à me mélanger entre l’anglais et le grec ce qui peut être assez hilarant par moment. » À vrai dire, lorsqu’il employait le grec c’était avant tout pour s’énerver. Il avait vécu à Corinthe bien plus longtemps qu’en Australie et la langue de son pays natal était celle qu’il avait le mieux maîtriser pendant longtemps même en étant bilingue depuis tout petit.

« Le Dr Harper est un très bon chef de service, je peux vous assurer que vous ne serez pas déçu de travailler sous ses ordres. » Thom acquiesça d’un bref mouvement de la tête. Là-dessus, il ne pouvait que lui faire confiance. Hazel travaillait dans cet hôpital depuis un petit moment, lui venait seulement d’arriver et ce jour-ci était son premier jour. Elle connaissait bien mieux le Dr Harper que lui alors, si elle lui disait qu’il était un très bon chef de service et qu’il n’allait pas être déçu de travailler sous ses ordres, le médecin légiste la croyait sur parole. « L’autorisation, bien vu ! J’allais oublier de vous en parler. Il me faudrait effectivement une liste de personne à qui vous m’autorisez de la confier. » Le regard du grec suivit l’australienne qui se dirigea vers le bureau afin de sortir de l’un des tiroirs un formulaire et même s’il ne voyait pas ce qui pouvait être écrit dessus, il savait très bien de quoi il s’agissait. « Vous pouvez le remplir dans votre bureau et me le rendre toute à l’heure, ça vous donnera une bonne excuse pour venir voir Cameron. » Thom posa les yeux sur sa fille qui, sentant son père bouger, tourna la tête vers lui comme pour essayer de comprendre ce qui se passait autour d’elle. Délicatement, il pencha sa tête et déposa un baiser sur le sommet de celle de sa fille avant de détourner son regard vers Hazel.

« N’oubliez pas de leur dire d’amener une pièce d’identité pour la première fois. » Le jeune homme attrapa le formulaire que lui tendait la jeune femme. Après un bref regard à ce dernier, il opina du chef tout en redressant la tête, petit sourire aux lèvres. « Je n’y manquerais pas, même si je pense que le plus souvent mon frère sera celui qui viendra la chercher. » À vrai dire, aussi nombreuse que soit sa famille, tous n’étaient pas en ville. Suite à l’accident qui avait causé la perte des jumeaux, Georgia était repartie pour Seattle, Arizona avait changé radicalement de caractère avant de s’envoler pour la Grèce. Sydney était sur un site archéologie Dieu sait où et il n’avait pas eu de nouvelles de Charlotte depuis un petit moment. London et Ella étaient les seuls qui risquaient de venir chercher Cameron ou peut-être Toscane et Théo, mais là il ne pouvait rien affirmer. Un soupire lui échappa. Thom posa les yeux sur Cameron, un petit sourire désolé aux lèvres et la posa par terre, restant accroupi devant elle. « Je dois y aller ma chérie, mais je reviens très vite d’accord ? » Peluche cachant le bas de son visage, pouce toujours dans bouche, la petite fille fit quelques pas et serra son père dans ses petits bras avant que celui si ne se redresse. « Je vous la confie. » Sa voix trembla légèrement, mais il cacha le tout par un léger sourire avant de se détourner et de quitter la crèche de l’hôpital où il n’allait revenir qu’à sa prochaine pause bien que son cœur lui semblait être plus lourd que jamais.
THE END
to be continued...
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