Installé sur la table du salon, tôt ce matin, j'étais en train de remplir le fiches pour les produits de la semaine. Une quarantaine de produits étaient étalés sur la table, si bien qu'on reconnaissait à peine la dite table sous cet amas de produit féminin. Je soufflais déjà en voyant le gros bloc en face de moi. Et l'autre petit calepin dans lequel je notais toutes mes observations. Si tout ce que je renvois on des avis positifs, en général, si le positif l'emporte, le produit peut-être commercialisé. Mais je ne sais jamais ce que ça va être au final, pour quelle marque, comme ce nommera le produit. Et si, il sera commercialisé. Je suis juste un simple intermédiaire, parmi tant d'autres femmes dans ce pays. Mais cela me permet de m'entretenir à ce sujet à moindre frais. C'était ça l'avantage, d'autant plus qu'on me payait pour jouer les filles. Si ce n'est pas rêvé ? Enfin, rêvé, quand on n'a pas accepté trois cartons entier pour donner un avis assez rapide. Il faut toujours que je fasse attention à tout, noter chaque remarque, ne pas me mélanger dans les numéros des produits,... c'est pas si facile que cela quand on en a une centaine au final dans le petit appartement. Et c'est toujours plus contraignant quand on fait une réaction indésirable, et qu'il faut aller faire des tests chez un allergologue pour dire qu'elle produit provoque quoi, et informer ceux qui m'envoient tout ça que je ne supporte pas tel produit. C'est parfois une course tout ça, et je dois tenir des délais tout en n'oubliant pas de dormir pour paraître 'fraiche' comme ils le disent si bien devant l'antenne. J'ai des doutes quant à mon salaire, si je suis réellement bien payé par rapport à l'audience, mais, bon j'y ai mes petites habitudes, et surtout j'y ai rencontré des personnes réellement formidables. Après avoir réussi à remplir quelques fiches de produits j'entendis Nina pleurer alors pas automatisme je lâchais ce que j'étais en train de faire. En me rendant dans la chambre de la petite, qui était aussi la mienne, en essayant de ne pas me prendre les pieds dans les câbles ou les trous dans le parquet. Quand j'aurais les moyens je ferais faire des travaux, enfin non, je déménagerais, c'est pas convenable d'élever un enfant dans une boite à chaussure en piteuse état. J'en étais bien consciente, et j'essaye de faire le maximum pour y remédier. Je penchais ma tête au-dessus du lit de la petite perle blonde jusqu'à ce qu'elle capte mon visage. S'arrêtant de brailler quelques secondes, puis repartant de plus belle. Même après l'avoir co-élever plus de deux ans et élevé à temps plein pendant quelques mois. J'avais l'impression que mon visage lui faisait horreur et qui lui manquait celui qu'elle aimait tant. Je la soulevais délicatement du lit, prenant soin à ne pas lui faire de mal, ou quoi que ce soit. Puis je la posais contre mon buste sa tête dans mon cou, elle la balançant tout doucement de droite à gauche lentement plaquant ma main à plat dans son dos, caressant ce dernier. Puis je fredonnais une petite chanson à l'oreille pour tenter de la calmer. « Allez Nina du calme, je suis là, ça va passer. » je lui déposais un baiser dans les cheveux la serrant un peu plus contre moi. Rien y faire elle pleurait toujours. Je tendis les bras pour voir son petit visage, elle scruta le mien, avant de fermer les yeux, les larmes mouillaient son petit visage rose. Je la re-plaquais contre moi, en essuyant une de ses larmes sa peau était brulante, mais vraiment très brulante. Je la remise dans son lit, elle s'agita dans tous les sens hurlant de plus belle. Puis je pris un thermomètre pour bébé et je pris sa température. Le verdict tomba, elle avait pas mal de température. Elle s'agita, puis s'arrêta, au moins une dizaine de fois. Je le regardais une nouvelle fois désespérait en impuissante. « Qu'est-ce que tu essayes de me dire, qu'est-ce qui t'arrive, je sais pas moi. » Je commençais moi aussi à me sentir mal, comme à chaque fois que je me sentais nulle avec elle, encore et encore. 'était grave ? Il fallait peut-être que j'appelle un docteur ? Mais je n'ai pas les moyens en cette fin de mois... Et si c'était grave ? Mais merde, je suis encore mal assurée, ça risquerait de me coûter un bras... Je regardais son petit corps, qui semblait agoniser. Je commençais à trembler et j'avais les larmes qui me montaient. Je pris mon téléphone dans la pièce d'à côté et je composais le numéro de Nora tremblante. « Allô Nora ! C'est moi, désolé de te déranger, il est encore assez tôt, mais c'est Nina, je sais pas ce qu'elle a, elle est toute bizarre pas comme d'habitude, elle tremble partout, elle est brulante, et arrête pas de pleurer, puis elle s'arrête, re pleure,.... Enfin c'est horrible j'en peux plus je sais pas quoi faire, je sais pas ce qu'elle a, puis je peux vraiment pas l'emmener chez le médecin. Tu voudrais pas passer ? »

« Solveig ! » Disait on amie dernière le combiné, elle avait une voix radieuse, pleine de joie, avec une pointe de libération, comme si mon appel matinal était le bienvenu. J'avais un peu honte d'enchainer ce sur quoi j'allais enchaîner, mais il le fallait bien, je n'allais pas rester là, à lui débiter d'une voix enjouée à mon tour que tout allait bien, pour ne pas lui miner le moral. Et puis ce n'était pas la première fois que je faisais appel à elle. Heureusement pour moi, elle était là, et vraiment j'avais plus l'impression de la gêner plus qu'autre chose, mais 'est toujours le sentiment que je ressens quand je demande un service à quelqu'un, et il y a des services plus importants que d'autres... Sans lui laisser entendre la moindre phrase de complaisance, j'étais trop affolée pour ça, je lui déballais toute l'histoire oubliant de prendre mon souffle entre chaque phrase. Une fois le tout déballé je pris une grande inspiration, un léger silence s'installa, surement le temps à Nora de digérer et de comprendre un peu mieux tout ce que je venais de lui sortir en un éclair. Parfois je m'en voulais, j'aimerais aussi qu'on se voit pour autre chose que Nina, comme avant, mais bien qu'elle n'ait pas d'enfant, elle a déjà plus la fibre maternelle que moi. Est-se peut-être parce que ça m'est tombé dessus comme ça, sa naissance, le départ de sa mère, l'arrivée à New York, mon nouveau boulot, les lettres de menaces, mon autre boulot, tout ça pour en revenir continuellement à elle, cela allait trop vite pour moi, je perdais déjà la face, et ça devenait réellement problématique. Je m'en voulais, pour les autres que je devais déranger tout le temps, mais aussi pour Nina, qui n'a pas vraiment un super environnement pour s'épanouir. « Tu ne me déranges pas ! J'arrive tout de suite d'accord, panique pas ! » Me fit-elle assez détendue, bien que dans sa voix on décelait une légère pointe de panique, dû au fait que je venais de lui faire un résumé assez affolé de la situation. Je pense qu'avec les nombreuses fois où j'avais fait appel à elle pour la petite, elle a surement dû s'attacher un peu à Nina. « Merci beaucoup tu es un amour. » Réussi-je à glisser avant que ne le combiner raccroche du côté adverse. Je voyais déjà Nora courant héler un taxi dans une rue de Manhattan, se dirigeant jusque que dans mon piètre appartement dans le Bronx. Je posais le téléphone, restant dans la chambre de Nina, la prenant dans mes bras pour essayer de la calmer. Elle était toujours chaude, et tressauté, elle me faisait de la peine, je la berçais horizontalement essayant de la calmer un peu, espérant que ça n'allait plus dure.

Une demi-heure après, la sonnette retentit dans l'appartement ce qui m'agita d'une part moi et aussi Nina. Je la reposais dans un lit avant de lui murmurer doucement de se calmer, qu'il n'y avait rien à craindre et que je revenais vite. Je sortie de la chambre avant de souffler un grand coup un peu désespéré. M'avançant vers la porte, j'étais heureuse de savoir que Nora serait là, mais en même temps j'aurais préféré que cela soit dans une autre situation. Je lui ouvris soulagée de la voir, lui souriant sincèrement, bien que ça ne soit pas le plus beau sourire que je lui ai fait jusqu'à présent. « T'es vraiment un ange, d'être venu jusqu'ici. J'espère que t'avais pas des trucs super important ce matin, je veux pas te déranger tu sais... »Bien qu'elle m'avait dit un peu plus tôt que je ne la dérangeais pas, c'était dans mes habitudes d'être toujours gêné de peur d'embêter que qu'un, même lorsqu'il affirme le contraire, les mots ne sont que des mots. Avais dit un peu gêné, mais bien qu'un peu paniqué elle aussi, elle me demanda assez calmement. « Que se passe-t-il exactement ? Elle a eu le temps de se calmer ou il n'y a pas eu d'évolution ? » Je tournais le pied -à-terre, je veux surtout pas qu'on me prenne pour une mauvaise 'mère', mais je sais pas pourquoi ça ne marche pas entre nous, alors qu'avant le départ de sa vraie mère tout allait très bien. « Je peux la voir ? » J'hochais la tête avant de nous diriger vers la chambre de la petite qui était aussi la mienne. « C'est exactement ce que je t'ai dit par téléphone, elle tremble elle pleure s'arrête et repart et elle est brûlante... J'ai l'impression de ne jamais être à la hauteur avec elle, j'arrive plus à la comprendre, plus comme avant. »

« Hey, tu ne me déranges jamais. Je t'ai déjà dit de m'appeler dès que tu en aurais besoin et tu as bien fait de le faire puisque clairement tu as besoin d'aide. T'inquiète pas d'accord ? » Je me sentais mal, tout ce que j'entreprenais semblait m'échapper d'un rien. C'était assez insupportable depuis quelques mois. Déjà qu'après je départ surprise de Maj, j'étais tellement déprimé que j'avais fait d'innombrables conneries me réfugiant dans des bars, voulant essayer de refiler Nina à une famille digne de ce nom qui voudrait l'adopter. Avec l'assistante sociale, ça c'était assez mal passé, pendant un mois je n'étais plus avec Nina, et je trouvais réconfort dans l'alcool et tout ce qui va avec. J'avais faillit me faire virer de la chaîne, je ne rentrais plus chez moi, j'avais même essayé de chercher Maj partout, en vain. Après, grâce à certaines épaules auprès de moi, j'avais réussi à m'en sortir et même à récupérer Nina, ce ne fut pas mince affaire, car on m'avait jugé inapte à l'élever dans de bonnes conditions, elle n'était pas encore 'ma fille' si je puis dire, je ne l'avais pas adopté, j'étais dans une sorte de période d'essais pour montrer que j'arrivais à monter la pente, et quand elle sera passée, je pourrais réellement l'adopter, mais au moindre faux pas, on me la retire définitivement. Et bien que je n'y arrive, bien qu'elle me rende folle, je l'aime tellement. Je me sentais pas qu'on me la retire vraiment, même si je voulais le meilleur pour elle, j'espérais juste qu'elle y arrive, qu'elle arrive à m'accepter et voir qu'elle ne reverra surement pas sa vraie mère de si tôt, voir que je l'aime cette que je suis prête à tout pour l'aimer, la chérie et lui offrir une belle vie. Même si pour le moment j'ai pas trop les moyens, j'étais en recherche d'un(e) colocataire pour alléger un peu ma part dans le loyer, comme quand Maj était ici, et j'allais essayer d'économiser pour peut-être reprendre les études, avoir plus de qualifications, tout c'était passé si vite entre la Suède et New York, ou alors finirais-je par être plus connue, je devais m'investir plus au sein de la chaîne, peut-être que je serais augmenté, dans tous les cas, je n'allais pas réussir à faire ce que je veux réussir à faire pour Nina en me lamentant comme cela. Je soufflais pour essayer de me calmer avant de sourire à Nora. « Je ne m'inquiète pas, encore merci. » Je la serrais dans mes bras, elle me réconfortait, et c'était une des rares personnes en qui j'avais une pleine confiance, dire qu'à la base, on était simplement correspondantes.

« Elle doit sentir que tu es fatiguée et que tu es mal. Puis elle sait que tu n'es pas sa mère, et bien sûr elle la veut auprès d'elle... C'est aussi difficile à vivre pour elle que pour toi-même si elle est petite. Et pour la fièvre, il vaut mieux l'emmener chez un médecin pour être sûre mais je peux m'en occuper si tu veux. » Je regardais Nina dans les bras de Nora, puis elle me la tendit et je la prise à mon tour, la berçant tendrement et lui déposant un baiser sur le front. Elle était si petite à mes yeux, une petite perle, toute innocente, toute fragile, quand elle sera en âge de comprendre tout ça, j'ai du mal à l'imaginer. « Parfois je la sens plus en confiance avec des personnes comme toi, ou comme Caleb. Je sais pas. Tu sais que pendant un mois je l'ai laissé, je m'en veux tellement de ça, c'est une connerie que j'aurais jamais dû faire. Puis Maj venait à peine de partir, j'étais seule et j'ai enchaîné conneries sur conneries. Maintenant je l'ai auprès de moi, mais pour combien de temps ? S'ils voient que je ne suis pas à la hauteur, ils me la retirent, et j'aurais pas de deuxième chance t'y crois toi ? Après je veux qu'elle ait une meilleure vie, peut-être sera-t-elle mieux auprès d'autres, mais ça me briserait, je pourrais pas, jamais. Mais si ça continue comme ça, je l'aurais plus Nora. Je pourrais pas moi, Maj, Nina, après il y aura qui ? Cette idée qu'a eu Maj de m'inscrire à ce foutu casting, c'était débile, merde ! » Je reposais Nina dans son lit essayant de ne pas me mettre à pleurer pour tout ça. « J'aimerais Nora, mais je peux pas te laisser l'emmener chez le médecin, si on apprend que je suis pas capable de le faire moi-même, j'ai pas envie de la perdre. Je vais téléphoner...»

Nora était si gentille avec moi, elle m'accordait du temps, de sa patiente, après tout, c'est ce que font les amies, mais je déteste me mettre dans des états comme ça devant eux, mais en même temps, je n'ai pas envie que ça soit d'autres personnes que des gens comme elle qui me voient dans cet état. C'était un peu paradoxal sur le coup. « Hey. » Me dit-elle pour commencer d'une voix rassurante après notre étreinte. « Tout le monde fait des erreurs. Personne n'est parfait tu sais, tu as le droit d'en faire aussi. Puis depuis ça, tu fais des efforts non ? Tu fais tout ce que tu peux pour elle, regarde tu t'en veux et tu fais tout pour te rattraper donc tu dois arrêter de te sentir coupable parce que tout ce que tu fais pour elle ça rattrape ce que tu as pu faire au départ. Et ce que tu as fait était compréhensible, ça t'est tombé dessus comme ça, tu n'as pas su quoi faire. Arrête de te blâmer et quand ils vont voir tous les efforts que tu fais pour elle, ils ne vont pas te la reprendre, je te le promets. Elle est bien là, elle ne craint rien et elle a tout ce qu'il lui faut. » Elle avait raison, mais parfois les gens ne voient pas les chose de la même façon, ils voient ça totalement différemment et c'était ça qui me mettait mal alaise. Elle aura beau être tout à fait adorable avec moi, certains ne sont pas des enfants de coeur, et c'est véritablement ça que je trouve injuste. « Oui, tu as raison, j'aimerais bien que ces personnes voient ça de la même façon que toi, mais j'ai le sentiment qu'ils vont simplement se fier au résultat. À quoi bon remarquer les efforts si le résultat est inchangé, même si on a tenté. Et là, le feeling ne passe toujours pas, voilà ce qu'est le résultat. » Je crois que je commençais vraiment à être sur les nerfs de cette situation, les nuits de sommeils impossibles, Nina, le boulot, mon retard, et moi qui disais que je lui offrais une vie meilleure sous peu, je parle trop rapidement peut-être. Il ne fallait pas que je me décourage, mais disons que j'étais à bout, vraiment. « Hm, tu as peut-être raison mais au fond je ne pense pas que ce soit qui fasse toute la différence, au contraire. Tu ne serais pas la première « mère célibataire » à se faire aider pour s'occuper d'un enfant, c'est très courant et ce n'est pas pour autant qu'elles se font retirer la garde de leurs petits. Comme tu veux. » Je fis un mou désespérée avant de reprendre une grande inspiration pour essayer de me vider la tête, chasser les idées noires et essayer de ne plus penser à ce qui pourrait arriver, mais juste à l'instant présent. Ce que je me tue à me répéter sans cesse, mais cette notion me dépasse trop rapidement. « Tu sais quoi, tu as raison, je vais arrêter de me lamenter, appeler le médecin, et puis essayer d'oublier tout ça, il arrivera ce qu'il arrivera ! » Je pris le téléphone, en composant la numéro du médecin, tout en scrutant ma montre. L'heure qu'on me proposa tomba dans mes heures de travail, mais j'essayai de négocier le tire pour voir s'il n'avait pas un peu plus tôt, vers 11h ou midi, quelque chose dans le genre. Au final la secrétaire me trouva un petit temps 11h45, mais il ne fallait pas être en retard. Je raccrochais en la remerciant avant de retourner auprès de Nora. « Rendez-vous à 11h45, tu viendras avec moi ? »


désolé c'est vraiment à chier

Je me prenais surement trop la tête avec cela, mais... Enfin c'est pas ma fille alors je sais pas si on peut dire que s'il lui arrivait quelque chose de grave je m'en voudrais encore plus que si c'était la mienne, par peur d'avoir échoué, de ne pas avoir montré le bon exemple, ou de décevoir Maj. J'aimerais tellement qu'elle revienne. Je sais que ce qu'elle a est tellement aléatoire, elle pourrait en mourir dans peu de temps, ou encore vivre tellement d'années si c'est bien pris en charge et qu'elle fait attention. Certes je n'étais pas en restant dans notre taudis miteux qu'elle n'allait pas chopper quelque chose pour l'achever, mais on aurait déménagé dans l'urgence, et j'aurais tout fait pour elle, parce que c'est tout de même ma meilleure amie. Je veux juste des nouvelles qu'elle soit bonnes ou mauvaises, si elle venait à mourir j'aimerais tant le savoir, juste pour me dire que maintenant, je sais où elle est ou ce qu'elle fait. C'est horrible que je me mette à penser ça mais il faut aussi que je pense à Nina. C'est bien d'avoir sa garde, mais il faudrait peut-être que je l'adopte, mais je ne peux rien lancer sans nouvelles, ce qui est débile, mais on ne rigole pas avec les enfants comme ils le disent si bien. « Mais bien sûr qu'ils voient les efforts. Sinon comme je te l'ai dit, des tas de mamans célibataires comme toi se verraient retirer la garde de leurs enfants. Or, ce n'est pas le cas. Si tu dois subvenir aux besoins de l'enfant et que tu ne peux pas t'en occuper parce que tu te déchires pour lui offrir une vie décente, ils vont en tenir compte. Et ils vont bien voir que tu l'aimes. » Je me demande parfois ce que je serais si je n'avais pas des personnes comme Nora avec moi, ben la réponse serait à peut près, pas grand-chose. Enfin je serais devenue folle et dépressive depuis longtemps, et je n'aurais pas Nina avec moi. C'est ce que je pense, c'est ce soutien qui me permet de me relever, bien que je peux être insupportable, quelque chose dont j'ai horreur, ben Nora sera toujours là même si je peux l'énerver, parce qu'elle est là, et elle n'hésite pas à laisser de côté ses cours, sa vie juste pour moi. Parfois je m'en veux de lui faire ça, comme si j'abusais de sa gentillesse, mais ça ma rassure quand elle est là, elle me redonne du courage. Et je n'hésiterais pas une seconde à faire la même chose pour elle. « Calme-toi d'accord ? Respire, prend du temps, ça va aller. » Je relevais la tête en lui souriant sincèrement, après un soupire pour me re-motiver. « Oui tu as raison, je me battrais pour elle, coûte que coûte ! » Dis-je avec poigne et motivation. « Bien sûr que je viendrais. Tout ce que tu veux. » Je la prise dans mes bras le serrant bien fort contre moi, étant moins déprimé et vraiment re-motivé. « Que ferais-je sans toi Nora ? Tu es vraiment la crème des crèmes. Je te revaudrais ça tu sais que tu peux compter sur moi ! » Lui dis-je toute souriante comme avant. En parlant de crème j'entraînais mon amie dans le 'salon' ou traînait encore des produits que j'avais testés et déjà noté. J'en pris un pour le tendre à Nora. « Je suis sûre que tu vas adorer celle là, j'avais pensé à toi, elle est vraiment magique. » Je faisais souvent ça, ce n'était pas la première fois que j'en proposais à Nora, comme c'était à moi puisque je ne rendais que les avis, il me restait une sacrée collection. Je n'ai pas le droit de savoir le nom du produit, à vrai dire jamais je ne le connaîtrais, mais quand j'apprécie vraiment ce que je teste, je bataille pour retrouver le nom du produit, ce qui était parfois compliqué et faisais partager tout ça.