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Comme un air de déjà vu | Cloé

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MessageSujet: Comme un air de déjà vu | Cloé Comme un air de déjà vu | Cloé EmptySam 13 Avr - 15:18

Comme un air de déjà vu | Cloé Tumblr_lzoqbtkeYf1qfjvjfo1_500

Il y a de cela une semaine, Nate appelait en urgence le médecin pour Lukyan qui ne cessait de pleurer en se tenant les oreilles, et maintenant c’était au tour d’Ilian. Décidemment, les changements de température ne réussissaient pas vraiment aux deux petits garçons qui se révélaient être assez fragile au niveau santé, ou alors s’était Nate qui n’était pas du tout doué dans son rôle de père et qui ne savait pas habillé ses deux enfants pour qu’ils aient assez chaud et ne prennent pas froid. Non, il n’était tout de même pas dépassé à ce point. Il acceptait d’être dépassé lorsque l’un des deux était malade, ne faisait que pleurer et que l’autre s’y mettait aussi comme la dernière fois où il s’était vu obligé d’appeler à l’aide auprès de Deirdre mais ce n’était pas non plus un mauvais père. Il ne savait juste pas tout faire tout seul… D’ailleurs la petite brune devrait peut-être se préparer à passer sa soirée chez lui si cela faisait comme la semaine dernière. Ilian était cependant plus calme que son frère, il souffrait en silence mais ses yeux fiévreux en disaient long sur son état. Avec un peu de chance, il serait calme jusqu’au soir pour s’endormir et les médicaments du médecin ferait rapidement effet sur lui… Enfin encore fallait il aller chez ce fameux médecin, le pédiatre plus précisément. Nate avait donc récupérer les deux petits à la crèche vers seize heures, lorsqu’il en avait eu terminé de préparer pas mal de choses concernant son travail chez lui et que l’assistante maternelle l’avait appelé pour l’avertir. En effet, autrement, les petits restaient jusqu’à dix sept heures, pour les habituer aux dures journées d’école mais aussi pour leur apprendre à voir d’autres personnes que leur père. Cette technique fonctionnait d’ailleurs assez bien, ils ne se méconnaissaient pas trop, lorsqu’ils ne connaissaient pas ils restaient assez près de leur père, mais ne se mettaient pas à hurler non plus ce qui était le cas pour certains enfants. Bref, après cet appel de la crèche, Nate avait pris rendez vous c’est le pédiatre et s’était préparé pour aller chercher tout le petit monde. Une petite heure plus tard, il se trouvait dans la salle d’attente du médecin, qui était assez pleine pour ne pas rassurer le jeune homme qui avait peur d’attendre trop longtemps et que les petits s’impatientent et se mettent à hurler. Pour le moment, les jumeaux étaient calmes, chacun assis sur une jambe de Nate et se reposant sur le torse de leur papa. La scène était assez touchante à voir mais il fallait surement en profiter car Lukyan ne resterait pas longtemps ainsi, il en mettrait sa main à couper. Il resta cependant bien plus longtemps qu’il ne l’aurait cru dans cette position et ce ne fut que lorsqu’une jeune femme entra avec ses enfants qu’il sauta de ses genoux pour se diriger vers les jeux qui étaient dans la pièce. Le jeune père se demandait bien pourquoi il faisait cela à ce moment précis d’autant plus que plusieurs enfants jouaient déjà, ce n’était donc pas pour imposer sa loi mais il laissa faire le regardant du coin de l’œil pour qu’il ne tape personne, chaque petit avait cette période assez difficile à passer et c’était celle de Lukyan. La jeune femme qui venait d’entrer prit place à côté de lui, la seule chaise qui restait de libre dans la salle d’attente. Ce visage lui disait quelque chose mais le jeune papa ne remit pas de prénom sur celui-ci, il préféra attendre et ne pas se jeter à l’eau de peur de se tromper.

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MessageSujet: Re: Comme un air de déjà vu | Cloé Comme un air de déjà vu | Cloé EmptyDim 14 Avr - 18:30

Comme un air de déjà vu | Cloé Tumblr_mjrhr7bnFQ1s591tdo1_500 Allongée sur les draps, Thayer à côté de moi, Mathys dans son cosy, je réfléchis. Une nuit d'hôtel, une. Je n'ai voulu d'aide de personne hier quand l'appartement a pris feu par on ne sait quel procédé. Tout était aux normes, j'avais bien fait attention à tout avant de prendre cet appartement. Tout était nickel et pourtant... Je me retrouvais à la rue avec presque plus rien. Je n'avais réussi à récupérer que le doudou des garçons, le cosy de Mathys et puis c'est tout. Aujourd'hui, il fallait que j'aille faire des courses mais surtout trouver un appartement. Cette fois-ci, je regarderais à deux fois avant de signer un contrat. Bien entendu, l'assurance me dédommageait comme elle le pouvait mais je ne pouvais pas rester éternelle dans cette chambre d'hôtel miteuse. Tournant la tête vers mon portable, je glissa mes doigts dessus et vu qu'il était l'heure de lever le plus grand, de le doucher pour ôter l'odeur de feu qu'avait ses cheveux et l'emmener à l'école. Me frottant grossièrement les yeux, je me pencha au dessus du plus grande de mes garçons et lui fit un léger bisou sur le front. « Thayer mon grand, c'est l'heure d'aller se laver et d'aller à l'école » Il devait se dire qu'il échapperait à l'école aujourd'hui mais non. Je préférais décompresser seule et ne pas avoir le grand dans les pattes. Il allait être surexcité par ce changement et j'allais avoir du mal à le supporter puisque j'avais les nerfs à vif. Ronchonnant légèrement, le petit monstre sorti du lit et se dirigea machinalement vers la salle de bain. Il n'était pas de mauvaise humeur c'était déjà ça. Je glissa mes yeux vers Mathys qui dormait toujours. Me levant à mon tour, je m'étira légèrement et me dirigea vers la salle de bain. Eau qui coule, odeur de savon ; c'est parti pour la bonne douche.

Assise à la terrasse d'un café, Mathys en face de moi, j'attrape mon téléphone et compose le numéro du pédiatre. Faisant claquer mes doigts sur la table, je souffle en entendant les nombreuses tonalités du téléphone. Je n'arrêterais pas de composer ce numéro avant d'avoir eu quelqu'un au bout du fil. Après une longue minute d'attente, je respire enfin. Quelqu'un me répond machinalement, tel un automate. « Bonjour, c'est mademoiselle Rhodes. On a été victime d'un incendie hier et Mathys ne se sent pas très bien. Il tousse un peu trop à mon goût » En même temps, il était prématuré de deux mois et n'avait que huit petits mois. Ce n'était rien de grave mais il était un peu incommodé et je n'aimais pas cela. La secrétaire me propose de venir vers dix sept heures et elle n'a qu'un ronchonnement en guise de réponse. Pas de place avant et elle n'entend pas le petit tousser ce qui montre qu'il n'est pas si atteint que cela. Sa remarque me fait sursauter et je raccroche précipitamment, confirmant notre venue. Non mais pour qui elle se prend ? Énervée comme pas possible, je paye ma boisson et quitte le bar pour aller chercher Mathys à l'école. Une fois avec lui, le petit garçon me raconte sa journée, ce qu'il a fait avec ses copains et cetera. Machinalement, je me porte et le pose sur le marche pied derrière la poussette. Je ris légèrement en me disant qu'aujourd'hui, il a fait un petit bisou à sa chérie. « Et elle n'a rien dit ? » Non, rien, elle est trop amoureuse. Quelle idée ! « On va où maman ? » Le petit se tourne et me regarde d'un air interrogateur. « Chez le docteur pour Mathys, il a mal à la gorge à cause d'hier » Il se penche en avant et caresse les petits cheveux bruns de son frère. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. En deux minutes, on se retrouve chez le médecin et Thayer descend rapidement de son marche pied et part vers les jeux. Glissant les yeux sur la salle, je ne vois qu'une chaise libre. À droite un femme, à gauche Nate. Je déglutis. Comme par hasard. Je pose mes fesses sur la chaise et sors Mathys de sa poussette. Il comate à moitié et toussote de temps en temps. Je fis un léger sourire au jeune Lennox-Baxter. Lui ne semble pas me remettre. Après tout, j'étais plus proche de Mary que de lui. Quelques longues secondes passent et je me décide à lui faire un léger sourire. « Salut Nate » Simple comme bonjour mais mieux vaut commencer tranquillement quand on voit comment notre relation est aujourd'hui. Une grosse prise de tête était encore en suspens. Je le pensais capable de s'occuper seul de ses enfants, lui non et nous avions mal terminé.
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MessageSujet: Re: Comme un air de déjà vu | Cloé Comme un air de déjà vu | Cloé EmptyMar 16 Avr - 19:14


Préoccupé par l’état de son petit bout mais aussi un peu dans ses pensées, Nate n’avait pas remis tout de suite un prénom sur la personne qui venait d’entrer dans la salle d’attente. Il ne faisait pas spécialement à elle non plus à vrai dire mais il n’eut pas d’autre choix que de la regarder lorsqu’elle le salua. Lorsqu’il la vit de face, il put mieux l’analyser et là, il se remit bien en tête la jeune femme. Elle était une amie de sa femme. Une amie de sa femme qui avait eu une facilité plutôt déconcertante pour lui à le juger. En effet, elle lui avait clairement dit qu’il n’était pas un empoté qu’il pouvait se débrouiller avec ses deux enfants seuls, qu’il n’avait pas besoin que Winnie s’installer avec lui… Il n’avait pas demandé cette petite morale et il n’avait voulu que respecter la volonté de sa femme mais cette jeune femme n’avait pas l’air tellement d’accord. Le jeune policier qui avait peu de temps pour lui et à accorder à ses enfants à l’époque n’avait pas pris en compte ce que la demoiselle lui avait dit. En plus, il ne l’avait finalement jamais revu à part aujourd’hui. Cependant, ce n’était pas pour cela qu’il ne l’aimait pas, qu’il gardait un mauvais souvenir d’elle. Il s’en fichait bien, il avait juste été surpris qu’elle donne son avis si facilement sur la situation mais il ne lui en tenait pas rigueur, loin de là, il lui en fallait bien plus pour en vouloir à quelqu’un. « Bonjour … Cloé c’est ça ? » Son prénom, il n’était pas très sûr de s’en souvenir car il n’avait que très peu côtoyé la jeune femme mais il pensait tout de même ne pas être trop loin de l’exactitude. Il regarda ensuite un peu les deux petits qui l’accompagnaient avant de lui demander, et oui, il n’était pas incivilisé non plus et puis si il y avait de l’attente il fallait bien qu’il la passe plutôt agréablement en papotant plutôt qu’en s’embêtant. « Un problème avec l’un des petits ? » En les voyant comme cela aucun des deux enfants n’avaient l’air vraiment mal en point mais l’un d’entre eux semblait toussoter. Cloé était surement une mère très attentive, elle voyait surement plus vite lorsque quelque chose clochait chez ses enfants qu’il ne pouvait le faire. En effet, c’était souvent l’assistante sociale de la crèche qui lui signalait les problèmes soit parce qu’elle les voyait mieux que lui, soit parce que les maladies se déclaraient toujours là bas.
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MessageSujet: Re: Comme un air de déjà vu | Cloé Comme un air de déjà vu | Cloé EmptyMar 16 Avr - 19:54

Juger n'a jamais été mon fort, absolument jamais. Beaucoup de jeunes filles fortunées se permettent de juger tout le monde sur tout et n'importe quoi. Ce n'était pas mon cas. Je ne cherchais pas à me donner bonne conscience mais les jugements faciles étaient bien quelque chose que je ne pouvais pas accepter. C'était plus fort que moi, je voulais que tout soit juste et droit mais mon caractère bien trempé me jouait parfois des tours, ce qui était le cas avec Nate. Je n'avais pas voulu le juger en lui donnant mon avis sur sa volonté d'accueillir Winnie chez lui à la mort de sa femme. J'avais juste voulu lui dire ce que j'en pensais. J'étais mère célibataire avec deux enfants, avec un travail bien prenant et j'étais persuadée qu'il pourrait très bien s'en sortir ! Voilà ce qu'avait voulu dire mes attaques, à l'époque. Seulement, voilà sept mois que je n'avais plus aucune nouvelle de lui et, dès que Thayer me demandait des nouvelles des enfants Lennox-Baxter, j'inventais un petit mensonge, rien de très grave. Ils allaient bien, ils allaient à l'école et adoraient ça ! Thayer me croyait sur paroles, n'ayant que moi comme modèle. Sur ce coup, je craignais vraiment et était lâche. Donner un coup de téléphone ne m'aurait pas tuer et cela m'aurait permis de prendre de leurs nouvelles, à tous les trois. Le voir aujourd'hui montrait que tout allait bien, enfin pas tant que cela puisqu'il était chez le pédiatre et ce n'était pas pour lui, ça c'est clair ! « Bonjour … Cloë c’est ça ? » Je lui fis un léger sourire et acquiesça légèrement. Nous n'avions jamais été très proches, je l'étais bien plus de Mary. Dieu qu'elle me manquait alors je n'imaginais même pas ce que c'était pour lui.. Déglutinant difficilement, je me tourne légèrement vers Mathys et passe ma main sur ses petits cheveux bruns. Alors qu'il se mit à tousser, je fronce légèrement les sourcils. J'espérais vraiment que cette toux n'était qu'un petit rhume et non pas un problème avec ses poumons. En tout cas, dès que j'allais passer, la salle d'attente pourrait entendre le petit hurler à l'autre bout de la ville. Thayer était un amour avec le pédiatre mais Mathys, toute une autre histoire. Je ne savais pas pourquoi mais c'était ainsi. Entendant un léger raclement de voix, je relève la tête vers l'australien. « Un problème avec l’un des petits ? » Glissant mes yeux sur Thayer, je soupire légèrement. Fichu incendie ! « Oui... Mathys tousse depuis quelques heures et ça ne me plait pas vraiment... » Dis comme ça, j'avais l'air d'une mère poule, ce que j'étais à vrai dire... « L'appartement où on vivait a brûlé hier et il a un peu été exposé. Les pompiers n'ont rien vu d'alarmant parce que ça a été super rapide de les sortir mais je ne serais pas rassurée avant qu'on m'explique pourquoi il tousse » J'étais ambulancière et les accidents du feu étaient toujours très dangereux pour les enfants de cet âge. Les pompiers les sortaient des flammes et nous, nous les conduisions vers l'hôpital le plus proche. Je soupire légèrement avant de tourner la tête vers les trois petits garçons. Thayer était content et ça me faisait plutôt plaisir. « Et toi ? Vaccin ou maladie ? » Simple question mais je voulais en savoir plus avant de m'excuser...
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MessageSujet: Re: Comme un air de déjà vu | Cloé Comme un air de déjà vu | Cloé EmptyLun 22 Avr - 19:24

Nate ne savait pas vraiment comment se positionner dans la conversation face à la jeune femme. Cependant, il n’était pas rancunier et était un jeune homme assez simplet, il préférait donc parler normalement même si il gardait une certaine réserve tout de même car ils n’avaient pas gardé les cochons ensemble non plus. Le jeune homme voulait donc s’intéresser un minimum à ce qui l’amenait ici, ce qui ferait aussi passer le temps plus vite car le médecin avait l’air d’avoir un peu de retard. Et puis, la jeune femme était une ancienne amie de Mary qu’il avait quand même un peu côtoyé alors il ne pouvait pas non plus l’ignorer totalement. Lorsqu’il lui eut demandé ce qu’il se passait avec les petits, il fut surpris par la réponse, leur appartement avait brûlé. Ce n’était pas courant même si cela arrivait de plus en plus avec le nombre d’appareils électriques que chaque ménage accumulait mais aussi les installations électriques n’étaient pas toujours très récentes. Enfin, ses anciens collègues détermineraient surement rapidement l’origine du feu et heureusement pour eux ils n’avaient pas de constat triste à faire. Cette partie du métier, les constats, parfois tristes, était bien celle qui manquait le moins à Nate. Finalement, la seule chose qui manquait au blondinet dans son ancien métier était bien de rendre service aux gens. « Tu fais bien de t’assurer que tout va bien, les signes apparaissent parfois plus tard… Mais un incendie… J’espère que ça n’arrivera pas à mon appartement. Tu sais ce qui a mis le feu ? » Nate avait toujours été curieux et cela n’allait pas changer maintenant juste parce qu’il avait eu une légère altercation avec la demoiselle dans le passé. « Enfin, ses enquêtes de routine pour savoir comment est parti le feu ou ce genre de truc ne me manqué pas… » Le blondinet n’avait pu s’empêcher de dire cela car c’était quand même un soulagement pour lui que de ne plus avoir tant de responsabilités, enfin la responsabilité de vie entre ses mains car dans son nouvel emploi il avait tout de même des responsabilités. « Maladie… Après l’otite de Lukyan la semaine dernière, c’est Ilian qui couve quelque chose maintenant… Depuis qu’ils sont à la crèche ils sont plus exposés à tous les virus ! » Et oui maintenant qu’il était tout seul il était obligé de faire garder les petits et comme ils vivaient déjà qu’avec lui il ne voulait pas les faire garder à une nourrice mais plus es faire côtoyer beaucoup d’autres enfants.
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MessageSujet: Re: Comme un air de déjà vu | Cloé Comme un air de déjà vu | Cloé EmptyMar 23 Avr - 18:02

Me retrouver ici ne me rassurait pas mais alors pas du tout. Je savais bien que j'étais ici pour prendre soin de mon fils mais je détestais ce genre de lieu. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais guère confiance en ces professionnels de santé qui enchaînent les consultations sans réellement faire attention à leurs patients. C'était d'ailleurs pour cela que j'avais pour habitude d'emmener les garçons dans un pensionnaire, là où il avait des tas d'infirmiers et de médecins en cas de problèmes. Seulement, aujourd'hui, j'avais choisi l'intimité d'un cabinet pour voir si Mathys n'avait rien. Logiquement, il était en pleine forme mais sa toux m'inquiétait. Peut être qu'il ne s'agissait que d'un petit rhume mais au moins, il était déclaré dès le début et les antibiotiques pourraient le soigner en deux-deux. Je ne supportais pas voir mes enfants souffrir, comme tout parent censé à vrai dire. « Tu sais ce qui a mis le feu ? » Je lève les yeux vers le jeune australienne et secoue la tête de gauche à droite. Absolument aucune idée. J'étais devant la télévision lorsque j'ai vu de la fumée et je n'ai pensé qu'à une chose : sortir les garçons de l'appartement. Maintenant, je laissais les enquêteurs faire leur travail et trouver pourquoi l'appartement – pourtant aux normes américaines – avait pris feu en pleine journée. Heureusement que ce n'était pas le soir... « Enfin, ses enquêtes de routine pour savoir comment est parti le feu ou ce genre de truc ne me manqué pas… » Je le regarda et arqua un sourcil. Il n'était plus policier ? Pourquoi avait-il abandonné son travail qu'il aimait tant ? Lui et Mary avaient fait des coéquipiers hors pair toutes ces années et là.. Peut être que son travail lui rappelait trop la femme qu'il avait perdu et la vie qu'il n'avait plus. Ce constat me fit me sentir mal pour lui mais je tenta de ne rien montrer. La piété n'est pas quelque chose d'agréable pour qui que ce soit, encore moins pour un homme que j'ai plus ou moins critiqué pour son manque de confiance en lui. « Tu as arrêté ton boulot à cause des garçons ? » C'était plus fort que moi. Après tout, il était curieux alors je n'allais pas me gêner. « Enfin, pour les garçons » Rectifiais-je rapidement. Lui comme moi pensions d'abord à nos enfants. J'avais quitté mon job d'infirmière pour devenir urgentistes pour mes enfants, pour être plus présente dans leur vie, ce qui n'était pourtant pas gagné d'avance. J'avais réussi – en six mois – à me faire une place dans le milieu et à avoir les faveurs de mon patron ; ne pas m'appeler le soir ou la nuit si je ne suis pas de garde. Quand j'étais susceptible d'être contactée, je prenais mes dispositions mais sinon... Je l'écouta rapidement et haussa les épaules. « Ce sont les risques des crèches en effet mais c'est plutôt sympa d'être au calme quelques heures ! » Je lui fis un large sourire. Je comprenais totalement qu'il se 'décharge' quelques heures. C'était fou ce que c'était agréable d'être seule et de pouvoir réfléchir ou mieux encore, se reposer. J'aimais mes fils mais le repos m'était plus que vitale, surtout en ce moment. J'en avais tellement besoin et j'attendais déjà avec impatience que Thayer retourne à l'école pour que je sois tranquille toute la journée dans ma recherche d'appartement. Eh oui, avec un bout en train pareil, il m'était impossible de me concentrer. Il avait de l'énergie à revendre ! « Je touche du bois, Mathys n'a encore rien choppé à la crèche mais Thayer est un vrai nid à microbes ! Dès qu'il y a quelque chose dans l'air, il le choppe... C'était déjà le cas à la crèche mais alors à la maternelle, c'est encore pire... Surtout qu'il expérimente l'étape bisou avec sa petite chérie alors je vais prendre un abonnement chez le pédiatre » lançais-je, souriante comme jamais. Mon bébé grandit... Un léger silence parcourt la pièce et je me tourne vers le jeune Lennox-Baxter. « Dis Nate, je suis désolée pour l'autre fois... J'ai pété les plombs, je voulais juste que tu vois que tu étais capable d'élever tes mômes tout seul. Et puis, regarde, ils s'en sortent bien, ils sont tout beau tout propre et en bonne santé ! Enfin, presque mais ça, c'est pas de ta faute » Je lui adresse un léger sourire, glissant mes yeux sur les trois garçon qui jouent ensemble. Thayer cinq ans, Lukyan et Ilian, deux ans.
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