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Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES

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MessageSujet: Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES EmptyLun 24 Aoû - 22:02


    Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Slk380 && Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Fpinto004
    Felicity Doyle && Esra Temekhin

Pourquoi ?!





    Esra fut réveillée par un bruit. Pas le petite bruit d'une chasse d'eau, pas le bruit d'une sirène de pompier du gosse d'en haut puis les protestations de sa mère qui le gronde, non. Elle regarda son réveil sur sa table de chevet : 6.00. Il était 6 heures du amt' && il y avait le feu dans son immeuble.
    Le son strident de l'alarme incendie lui arracha les oreilles. A peine le temps de quitter son rêve où elle était sur une île paradisiaque avec Mandar... Mais Passons. Il y avait plus important . Esra enfila sa robe de chambre par dessus sa nuisette, se chaussa de bottes de moto en daim beige clair avec talons tout en reniflant l'air cherchant à sentir la fumée de l'incendie, elle ne sentit rien. Il devait être assez loin pour l'instant évalua-t-elle, la respiration saccadée. Elle ouvrit en grand sa porte && ne vit aucune fumée grise à cet étage. Les gens mal-réveillés, en pyjama se dépêchaient de sortir de leurs appartements traînant par la main leurs gosses qui pleuraient.

    On peut les comprendre, pensa Esra, s'attendrissant un instant.

    Mais soudain, une image s'imposa à son cerveau, ses fringues brûlant dans sa penderie sans qu'une main secourable ne les sauve de leur terrible sort. Elle re-rentra dans son appartemenent, laissant la porte ouverte && les autres habitants de l'immeuble courrir sans elle, pour l'instant.
    Elle attrapa son sac Miu-Miu qui contenait son portable, de l'argent, un peu de maquillage, ses papiers, un livre, des feuilles de cours de Columbia, des chewing-gum... Elle ouvrit précipitament en grand son dressing && descendit deux grosses valises. Elle les ouvrit à terre && commença à les remplir de toutes ses fringues && chaussures.

    Je ne pourrai pas tout mettre dedans paniqua-t-elle, les mains tremblantes à l'idée d'abandonner tant de beauté...
    FLASH BACK

    - Mais enfin Esra, mon coeur, tu sais très bien que tu ne peux pas tous les enmener à New-York ! s'exclama la mère de la jeune Turque à celle-ci juste après la mort du paternel && juste avant leur départ de chez la cousine de la veuve à New-York.

    >> Mais maman, supplia Esra du haut de ses cinq ans, je ne peux pas choisir entre Tchoupi && Alama ! C'est les deux doudous préférés !

    - "Ce sont", ma chérie, pas "c'est", la reprit sa mère, lui caressant ses cheveux bruns d'un air contrit, mais il n'y a plus de place dans nos valises && nous ne pouvons pas amener trop de choses pour ne pas encombrer ma cousine, son mari && leur fils...

    Esra ravala ses pleurs. Ne jamais pleurer, un principe, une règle. A quoi cela servirait-il d'ailleurs ? Elle choisit. Cer fut difficile mais Tchoupi l'emporta. Alama resta seule en arrière, à jamais...

    FIN DU FLASH BACK

    Esra attrapa Tchoupi, le regarda avec intensité.

    Quel chemin j'ai parcouru depuis ce fameux jour ! New-York, Dominic, Columbia, Caprice, Mandar... pensa-t-elle, ça me semble être hier pourtant...

    Elle soupira mais n'eut pas le temps de pousser plus loin ses états d'âme. Une grosse voix, forte && puissante l'intima de sortir && plus vite que ça.

    - Dépêchez-vous, grogna le pompier en uniforme depuis la porte de l'appart' d'Esra. Il semblait mal à l'aise sans doute au vu de la tenue de la demoiselle...

    Un négligé sexy && une robe de chambre vintage qui ne couvrait pas vraiment tout ce qu'il fallait... Mais Esra n'en tenait rigueur, elle continua d'entasser ses vêtements si précieux à ses yeux. Elle avait travaillé pour les obtenir, elle au moins. Elle n'était pas comme ces pimbêches qui n'avait pas besoin de bosser pour s'offrir la dernière breloque à la mode...

    Elle est folle ou elle n'a pas compris ce qui se passe se demandait le pompier, interloqué.

    Il décida de prendre les choses en main, une bonne fois pour toutes. Il entra dans l'appartement, prit la jeune femme par la tailla, la souleva && l'enmena en dehors de chez elle.

    Tel un prince charmant, songea-t-il, faut vraiment que je me calme moi.

    Esra surprise, n'eut juste le temps de rattraper Tchoupi && son sac avant qu'il ne la kidnappe.

    >> Mais, qu'est-ce que vous faîtes monsieur ... ?!

    - Andrews, John pour vous servir mademoiselle.

    >> Pouvez-vous me lâcher s'il vous plaît ?

    Il la déposa dans un couloir && partit vers d'autres choses plus urgentes. Esra essaya de reprendre contenance tant bien que mal. Elle se dirigea au hasard dans le couloir non-éclairé, tâtonnant, regrettant de ne pas avoir de yeux de chat pouvant voir à travers l'obscurité.
    Soudain elle se cogna dans quelqu'un. La lumière l'éblouit,elle à terre, son malheureux cogné, debout, la main sur l'interrupteur, la mine courroucée, ne l'aida pas à se relever ce qu'elle fit donc seule.

    -Chut, lui intima ce qui s'avéra être un adolescent de quinze ans à peine.

    >> Qu'est-ce que... bredouilla Esra.

    && soudain tout s'assembla dans sa tête. le bouton où il faut appuyer pour déclencher l'alarme incendie, l'ado juste à côté avec le marteau nécessaire pour casser la petite vitre à la main... Il n'y avait pas d'incendie. C'était juste un jeu d'un gamin qui ne savait plus quoi inventer pour se faire remarquer. Elle décida de retourner chez elle vu qu'il n'y avait aucun danger mais c'était sans compter la présence du pompier Andrews - à croire qu'il n'y avait que lui sur place - qui l'empêcha de rentrer dans son appartement.

    - Sortez voyons !

    >> Mais... Il n'y a pas d'incendie !

    - Je ne veux pas le savoir, sortez !

    Esra obéit.

    Il était inutile de parlementer avec celui-là pensa-t-elle.

    Elle sortit par la petite porte de derrière, héla un taxi && monta dedans, à l'abri...





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MessageSujet: Re: Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES EmptyMar 25 Aoû - 0:35

Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES 2hi4hhi Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Rat540
Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES 2evrj0i Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Axo1s5


    C'était l'été, mais un été comme Felicity les aimait, le vent faisait voler ses cheveux autour d'elle, les deux pieds dans l'océan, elle devait retenir sa robe qui virevoltait, elle sentait les poissons passer entre ses chevilles, Fee éclata de rire sans savoir pourquoi, elle ne pouvait pas s'arrêter de rire, jusqu'à ce que ... Une sonnerie, quelque part... Son téléphone, elle avait beau regarder autour d'elle, elle ne le trouvait nulle part, la sonnerie sonnait de plus en plus fort... Jusqu'à ce que Felicity se réveille.

    Elle grogna, la tête encore enfouie dans son oreiller, elle n'avait aucune idée de quelle heure il était, elle s'en foutait, c'était dimanche, elle s'était couchée tard la veille et voulait dormir, dormir, dormir...

    Au bout de trois minutes, le silence revient dans l'appartement, même les chats restaient silencieux, endormis à ses pieds.

    Dès qu'elle se sentit replongée dans le sommeil, le bruit du téléphone revient, Fee avait l'impression qu'il allait lui déchirer les tympans.
    Doucement, elle ouvrit un oeil pour regarder l'heure... 6 heures... 6 HEURES. Qui voulait mourir à tout pris pour l'appeler à six heures du matin?
    Toujours à moitié endormie, elle allongea son bras vers sa table de nuit pour trouver son Iphone qui continuait à vibrer et émettre une sonnerie qui devait probablement réveiller tout l'immeuble.

    L'afficheur indiquait Ma'. Qu'est-ce que ça, mère pouvait bien lui vouloir à six heures du matin? Elle savait pourtant mieux que personne qui ne fallait, jamais, réveiller Felicity. Un rapide calcule, lui fit reconnaitre qu'il était surement près de midi à Londres.
    Peut-être que c'était une urgence après tout... Peut-être qu'elle ferait mieux de répondre..


- Mama ? Qu'est-ce que...
- Tu en mets du temps à répondre à ta mère Felicity Doyle!
- Mama il est 6 heures....
- Je dois t'annoncer quelque chose....
- À 6 heures du matin ?


    Les choses ne s'annonçaient pas pour le mieux, seule une mauvaise nouvelle forcerait sa mère à la réveiller... Ça où elle était enceinte.... Pitier non...


- Ta grand-mère est malade.


    Felicity retient de justesse un soupir de soulagement. Et elle s'en voulut immédiatement par la suite.


- Rien de ..Trop grave quand même?
- On n’est pas certain encore... Une mauvaise grippe, tournée en pneumonie...
- Ah ...
- Tu sais, elle est quand même vielle maintenant.
- Je suppose oui . . .
- Pourais tu me faire une faveur?
- Mama je ne reviens pas en Angleterre! Je peux pas de toute façon, je travaille demain et..
- Non non! Bien sûr que non. . . Pourrais-tu allez à la messe ce matin? C'est pour ça que je t'appelle aussi tôt...
- À la messe. . .
- Allez Fee... Pour ta grand-mère! Elle t'a donné l'argent qui t’a servie à déménager, tu sais!
- hummhumm...
- Tu vas y allez?
- Je suis déjà réveillée apparemment...
- Good girl ! Je dois partir! On se reparle!


    Sa mère raccrocha et Fee du combattre l'envie de lancer son téléphone loin..loin..loin.
    Elle détestait que ses grands parents la forcent à faire quoi que soit même si un océan les séparait. Mais sa mère avait raison, ils lui avaient donné un gros paquet quand elle finit ses études, ce qui lui avait permis de déménager ici, et lui en avait donné un autre avant qu'elle prenne l'avion. . . Elle supposa que si sa grand-mère était malade, le moins qu'elle puisse faire était de se présenté à l'église ce matin.
    Sa famille avait toujours été croyante, sa mère allait toujours à l'église toutes les semaines, tirée à quatre épingles, énorme chapeau sur la tête, gants blancs. . . Comme si elle avait été elevée dans un autre siècle. Fee croyait aussi, mais elle avait ses limites, et se contentait d'allez à l'église qu'à Noël, a peine à Pâque.

    Elle soupira un bon coup, puis, sortis du lit, Ann et Mary, ses deux chats n'avaient pas l'air d'apprécier le fait d'être debout de si bonne heure non plus. Elles tournèrent autour de Fee, en miaulant leurs rages. L'Anglaise remplit donc leurs bols rapidement, puis se servit un muffin et alla fouiller dans son walk-in.

    Elle regarda parmi ses robes, ses souliers, ce qui ferait plus convenable pour allez à l'église... Elle prit près d'une demi-heure, et deux muffins, à tout choisir. Avec une attention délicate, elle choisit; une robe en coton, un peu vintage, blanche, qui serrait à la taille, un sac fendi en forure grisâtre, comme soulier elle choisie des spartiates courtes fuchsia, et un bracelet en bois de la même couleur.


    Il était près de 7 heures quand elle sortie de son appartement, elle savait que le dimanche une messe était donnée à toutes les heures à la cathédrale Saint-Patrick, elle aurait peut-être le temps d'allez chez Starbucks... Elle marcha jusqu'au coin de la rue et héla un taxi. Deux ou trois passa devant elle, sans s'arrêter. Ça l'arrangeait à tout coup, surtout quand elle voyait qu'il était vide.

    Un taxis s'arrêta à quelque pieds devant elle, sans rien attendre, elle ouvrit la porte et s'engouffra à l'intérieur.


- Cathedrale Saint-Patrick, s'il vous plait.


    Le chauffeur la dévisagea un instant, elle s'en rendit à peine compte, à New York se faire dévisager par les inconnues est chose courante.
    Ce n’est pas avant que la voiture redémarre que Felicity remarqua que quelqu'un d'autre était déjà dans la voiture.


- Oh.


    Elle tourna la tête, l'autre passager était une jeune femme d'environs son age, Felicity ne put s'empêcher de noter qu'elle était seulement en robe de chambre avec des bottes à talons haut, mais elle préféra ne pas juger de rien, après tout..


- Désolée, je ne pensais pas. . . Je ne voulais pas déranger, je vais sortir en deuxième et je vais payer les frais de la course, ajouta'-elle pour le chauffeur, mais trouver une taxie dans ce coin-ci, c'est toujours l'enfer...
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MessageSujet: Re: Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES EmptyJeu 29 Oct - 11:55

    Esra se maudissait. Pourquoi après tout vouloir à tout prix croire qu'il y avait un incendie dans un immeuble de Brooklyn quand on voit bien qu'aucune flamme ne léchait inconsciemment la façade grise terne, quand on ne sent aucune fumée nauséabonde, quand... quand on ne voit pas de feu voilà tout ! Elle soupira. Elle serra Tchoupi dans ses bras, respirant tranquillement l'odeur de citronnelle et de cannelle que l'embaumait. Que de souvenirs cette odeur, ce ours blanc comme neige. Elle y avait veillé, ça oui, à ce qu'il reste blanc immaculé ! Elle faisait aller et retour vers la fontaine à Ankara pour le laver sans trop user d'eau et se faire remarquer...

    FLASH BACK


    5h24, Ankara.

    Elle baignait tranquillement son ours dans une eau légèrement marronâtre, lui tenait la tête comme à un nouveau-né qu'on langerait avec douceur et patience. Soudain, des bruits. Des bruits de course, de pas qui fouettent le sol et ses flaques boueuses sans se soucier du monde. Quoi y à du monde autour ? Ah bon. La toute jeune gamine se retourna et se crispa, serrant son ours en peluche toute douce contre elle sans réellement s'en rendre compte. Elle les connaissait ces gosses, ah çà oui elle les connaissait. Et ce n'était sûrement pas une bonne idée de rester là avec ce ours blanc qu'elle venait tout juste de laver sans même avoir la permission de sa mère, son père travaillant depuis très tôt le matin. C'était pour cela qu'elle était venue si tôt, pour ne pas être dérangée au moment même où tous les enfants de son âge étaient sensés dormir...
    Ils ne l'avait pas encore vue, une chance. Esra lança un regard autour d'elle, un peu affolé mais pas trop, elle savait qu'il fallait qu'elle garde son calme pour pouvoir sauver son ours en peluche, elle y tenait tellement ! Et s'ils la voyait, elle, Esra Temekhin, fille d'un vulgaire vendeur de tapis sur la place du marché la plus proche, brune, petite et faible, tenant dans ses bras tremblants un ourson... Imaginez ! Imaginez un peu ! Son regard croisa un trou dans un buisson, une aubaine peut-être ? Mais ce 'trou' était à quelque distance tout de même. Comment y arriver sans qu'elle ne se fasse remarquer parmi ces flaques d'eau tachetées de boue ?
    Un regard sur elle, elle le sentit. Elle n'osait pas se retourner mais pourtant n'entendait pas de cri tel que : " Oh ! Regardez qui voilà ! Esra Temekhin avec... avec quoi d'ailleurs ? Un merveilleux ours en peluche qui ne demande qu'à perdre la tête non ? Ce n'est pas ça que vous voyez les gars ?" ou tel que : "Quel dommage qu'un si beau ourson blanc, très blanc d'ailleurs, doive se retrouver dans une flaque. Vraiment dommage...". Non, elle n'entendait rien de tout cela. C'est peut-être ça précisément qui lui fit le plus peur, ne rien entendre. Elle n'entendait vraiment plus rien, ni course, ni jeu, ni cri... Rien.
    Et soudain...

    FIN DU FLASH BACK


    La portière du taxi s'ouvrit brusquement laissant apparaître un sac gris et des chaussures violettes qui allaient parfaitement ensemble. Une jeune femme les portait, elle entrait dans le taxi. Taxi, New-York, 2009. Tout ce remit en place dans la tête d'Esra. Il fallait vraiment qu'elle arrête de se souvenir ainsi du passé, tous ces flash backs n'étaient pas bons pour elle. Rester dans le présent, ne pas s'enfuir dans le passé. Respirer. Inspirer. Souffler.
    Esra ne comprit pas tout de suite les paroles prononcées par la jeune arrivante, une charmante rousse.
    Excuses ? Payer la course ? Sortir en deuxième ? Taxi ? Enfer ?

    >> Oh non ! Je vous en prie ! Ne payez pas la course ! Et si vous allez plus près que moi, sortez avant, ne vous en faîtes pas. Et je sais, c'est tellement dur de trouver un taxi si tôt !

    Esra sourit. Puis, prenant soudainement conscience de comment elle était habillée, essaya tant bien que mal de refermer son peignoir. Elle sentait le regard du chauffeur, un peu perplexe sur sa poitrine laissée à découvert par sa nuisette. Elle lui rendit son regard, de manière peu affable.

    >> Je vous prie, ce n'est pas grave. Partageons ce taxi ! Enfin, si vous n'avez pas honte de rester avec une jeune femme qui a des accoutrements... dirons-nous étranges ?
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MessageSujet: Re: Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES EmptyLun 2 Nov - 21:20

    Les taxis new-yorkais, c’était toute une histoire, pensa Felicity. Toutes les plus ou moins grandes villes du monde devaient avoir son système de taxis. À Londres par exemple, la rue regorgeait de classic fx4 fairway, plus ou moins entretenue où les Anglais s’engouffrait souvent trop heureux d’être au chaud après s’être fait prendre par la pluie. Mais à New York, même après presque un an, Felicity trouvait toujours les taxis aussi mythiques. Les chauffeurs conduisaient plus que mal, pour être juste la plus part des New-Yorkais conduisait tout aussi mal, la majorité ne comprenait pas l’anglais et on devait leur crier les directions à travers le plexi-glace. Ils chargeaient beaucoup trop cher, prenait souvent des détours qui faisaient monté, la notes, sous prétexte d’éviter le trafic quotidien, peu nombreux était ceux qui avait la conversation facile, souvent ils se contentaient de maugrée dans leurs barbes. Pourtant, Fee continuait de prendre un des 10 000 taxis, tous les jours.

    Ce n’était pas qu’elle ne savait pas conduire, au contraire, à Londres, elle avait sa propre voiture, une petite Volkswagen Eos décapotable, reçue a ses 16 ans. Mais comme la plupart des Anglais, elle conduisait à droite et si elle voulait conduire, à New York, elle devait sans doute repasser son permis en conduisant à gauche cette fois-ci et l’envie n’y était pas. En plus, se garer à New York était visiblement un enfer auquel elle souhaitait tout prix échappé.

    Pour en revenir aux taxis de New York, il avait beau en avoir des milliers, il fallait être chanceux pour qu’un répondre à son appel rapidement. Felicity ne comptait plus les fois où des taxis vides lui passaient sous le nez, elle reconnaissait l’air des chauffeurs qui faisait semblant de ne pas la voir à des miles. Alors quand l’un d’eu s’arrêtait devant elle, Fee ne prenait pas une éternité et s’engouffrait à l’intérieur. C’était la première fois par contre, qu’elle tomba sur quelqu’un d’autre.

      Esra : Oh non ! Je vous en prie ! Ne payez pas la course ! Et si vous allez plus près que moi, sortez avant, ne vous en faites pas. Et je sais, c'est tellement dur de trouver un taxi si tôt ! Je vous prie, ce n'est pas grave. Partageons ce taxi ! Enfin, si vous n'avez pas honte de rester avec une jeune femme qui a des accoutrements... dirons-nous étranges ?


    Felicity hocha négativement la tête. Elle détestait juger les autres. Étrangement, on attendait presque ça d’elle. C’était connu après tout, à Londres, les Doyle était stricte et ne laissait que quelque rare chanceux entré dans leur cercle social, car ils devaient être irréprochablement sans taches. Mais Fee n’était pas comme ça, d’un naturel ouvert et plus détendu que sa famille, elle se foutait de ce que les gens portaient, de la voiture qu’il avait, de la grosseur de leurs maisons ou de ceux qui fréquentaient. Elle détestait sa famille et leurs habitudes de se prendre pour la reine elle-même, ou encore mieux qu’elle.

      Fee : Il a aucun problème, avec tous les gens de New York, je me trouve déjà chanceuse d’être tombé sur quelqu’un d’habillé alors! Et puis, en fait, j’aime bien les bottes! Je m’appelle Felicity.


    Fee tandis la main souriante, après tout, c’était le matin pour tout le monde et être aimable était la moindre des choses. Elle jeta rapidement un regard au chauffeur et ne reconnut pas les rues qui l’entouraient.

      Fee : Si je peux me permettre… Où vous allez à cette heure ?
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MessageSujet: Re: Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES Pourquoi ?! FEE - OUVERT AUX AUTRES EmptyMar 15 Déc - 11:59

    Esra souriait, mal à l'aise. Comment expliquer son accoutrement à cette personne si bien habillée si celle-ci posait des questions ? Qu'elle avait crut que son appartement brûlait alors qu'en fait ce n'était qu'un amusement idiot d'un gamin de l'immeuble ? Dur à croire. N'avez-vous jamais remarqué que c'était souvent le cas, quand c'est le mensonge on y croit, la vérité rarement. Enfin. Heureusement, la passagère resta dans le taxi et ne la jugea pas. Elle ne la dévisagea pas méchamment.

      FEE - Il a aucun problème, avec tous les gens de New York, je me trouve déjà chanceuse d’être tombé sur quelqu’un d’habillé alors! Et puis, en fait, j’aime bien les bottes! Je m’appelle Felicity.

      ESRA - Vous avez raison ! A New-York, plus rien ne pourrait me surprendre ! On y croise limousine et Prada ainsi que junkies et vêtements débraillés... Je suis Esra au fait.


    La dénommée Felicity lui tendit une main que la jeune Turque attrapa et serra en souriant doucement. Elle était jolie, rousse au visage doux et au choix vestimentaire sûr. Elle sembla vouloir poser une question sans vouloir être indiscrète, une réaction typiquement anglaise d'après Esra. C'est vrai qu'à New-York il y avait de toutes nationalités, de toutes origines. Une Anglaise, c'était totalement possible. Des manières sûres et distinguées, un port de tête élégant, des vêtements classes mais discrets. Le charme à l'anglaise, sûr.

      FEE - Si je peux me permettre… Où vous allez à cette heure ?


    Esra mordilla nerveusement sa lèvre inférieure. C'est vrai ça, elle n'avait pas réfléchi où elle allait aller ! Elle n'avait pensé qu'à prendre le maximum d'affaires et à fuir un feu qui n'existait pas.

      ESRA - Huh... En fait, sincèrement, je ne sais pas. Je n'y ait pas vraiment pas songé. Si vous voulez, on vous déposera avant moi, le temps que je choisisse mon itinéraire.


    Elle rit doucettement en un signe d'excuse.

      ESRA - Vous me semblez habillée pour aller en un lieu saint n'est-ce pas ?


    Esra soupira d'un souffle imperceptible. Cela faisait combien de temps qu'elle n'avait pas été en prière, elle, fidèle croyante et fille de croyants convaincus ? Elle baissa la tête sous le poids de cette découverte.
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