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gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞

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MessageSujet: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyLun 15 Sep - 13:21

gaya & ashley

❝ three weeks without you ❞


La valise posée sur le lit, je me décidais enfin à ranger les affaires qu’elle contenait. Une partie de moi avait envie d’attendre que la nouvelle femme de ménage s’en occupe, et l’autre n’avait pas envie qu’elle touche à mes affaires. Et cette dernière partie prit le dessus. Après tout, je ne la connaissais pas, c’était donc parfaitement logique que je ne veuille pas qu’elle fouille dans ce qui m’appartenait, non ? Probablement pas. Mais c’était comme ça. L’Australie me manquait déjà, il fallait bien l’avouer. Y passer trois semaines n’était clairement pas suffisant, et je me demandais pourquoi je n’y retournais pas plus souvent, plutôt de me cantonner aux vacances d’été. Surtout que là-bas, les vacances d’été étaient plutôt des vacances d’hivers, et ce n’était donc pas la meilleure saison pour profiter de ce magnifique pays. Peut-être que je pourrais y passer les fêtes de Noël ? J’en parlerais à mes parents, en espérant qu’ils n’avaient pas prévu de réception comme les fois précédentes. Et puis, comme ça, je pourrais leur présenter Gaya officiellement, aussi. C’était étrange qu’ils ne l’aient pas déjà rencontrée d’ailleurs. Enfin, en même temps, niveau sentimental, j’étais plutôt réservé, il fallait bien l’avouer. Et s’ils avaient rencontré Madison à l’instant où j’avais appris que ce bout de chou était mon fils, c’était différent pour ma petite amie. Petite amie qui m’avait atrocement manquée durant ce séjour, d’ailleurs. Pensant qu’elle serait en vacances scolaires, je l’avais invitée à venir avec moi, dans mon ancienne maison familiale, mais elle avait déclinée l’invitation, ayant elle-même des obligations de son côté. J’aurais probablement dû la prévenir avant, au lieu de m’y prendre à la dernière minute. Je n’étais clairement pas un bon petit ami. Ou en tout cas, c’était l’impression que j’en avais. J’aimais vraiment Gaya, plus que toutes les autres femmes avec qui j’avais été. Et je voulais changer pour elle, devenir une meilleure personne, une personne qu’elle méritait. Et si j’essayais de faire des efforts pour être plus ouvert sur les autres, j’avais toujours tendance à mal m’y prendre. Et inviter sa petite amie à la dernière minute pour un voyage de trois semaines, c’était clairement mal s’y prendre. Donc oui, si j’organisais un autre voyage pour Noël, je m’y prendrais plusieurs mois à l’avance, pour qu’elle puisse elle-même s’organiser. Il fallait peut-être que je me le note quelque part, histoire de ne pas l’oublier. Plus tard, là il fallait vraiment que je finisse de ranger mes affaires. Ou alors non, maintenant. Un maniaque qui détestait voir des affaires éparpillées, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour Gaya. Il fallait que je fasse plus d’efforts que ça. Même si elle m’acceptait comme j’étais, je ne savais pas pour combien de temps. Et si je voulais réellement que ça marche, commencer par des petites choses comme ça ne pourrait pas me faire de mal, non ? Je sortais donc mon téléphone de ma poche, détournant mon regard du lit en désordre, avant de me noter un rappel pour l’organisation du voyage, ainsi qu’un autre pour inviter ma petite amie. Mi-octobre, cela lui laisserait le temps de s’organiser, non ? Puis un peu trop rapidement à mon goût, je me remettais à ranger.

Une bonne heure plus tard, j’étais enfin satisfait et prenais la direction de la cuisine, avant de soupirer en remarquant que le frigidaire était bien sûr vide. Je passais rapidement une commande dans mon restaurant végétarien préféré, avant de m’avachir dans le canapé pour sérieusement réfléchir à ce qu’il fallait que j’améliore chez moi pour devenir l’homme de sa vie. Ma parano, déjà, ce serait bien. C’était le plus gros, et mon plus gros défaut. Et vue sa réaction lorsque je m’étais caché dans une ruelle avec elle simplement parce que j’avais cru qu’on était suivis, modifier ce comportement serait une bonne chose. Peut-être que voir un psy me ferait du bien. J’en avais vu une lorsque j’étais adolescent, après … enfin j’en avais vue une. Et même si ça n’avait pas été concluant, j’avais évolué, non ? J’avais grandi. Mais la simple idée de parler à une inconnue de toute ma vie, de tout mon passé et de lui donner toutes ces informations qu’elle pourrait ensuite utiliser contre moi me donna des sueurs froides. Ce n’était clairement pas une bonne idée. Je soupirais, à la recherche d’une autre idée, mais fut interrompu par la sonnette de l’interphone. Je regardais l’heure. Cela ne pouvait pas être déjà la livraison. Fronçant les sourcils, j’allais répondre, avant de me détendre en voyant la chevelure de feu de celle qui occupait mes pensées. Je lui ouvris, et quelques instants plus tard, elle se retrouva dans mon hall d’entrée. Je l’embrassais timidement, avant de me mordiller la lèvre inférieure tout en la regardant. « Tu m’as vraiment manquée.  » commençais-je dans un petit sourire. « Comment ça va ? Tu as passé un bon été ?  » lui demandais-je tout en prenant délicatement sa main dans la mienne.

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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyDim 21 Sep - 18:48

Trois semaines de vacances, c’était reposant, souvent trop court, même si l’on était bien content, en règle générale, de retrouver son chez soi. Sauf que Gaya n’avait pas eu trois semaines de vacances, contrairement à ce qu’elle avait pu dire à son petit ami. Elle avait passé trois semaines à bosser à fond sur son enquête. Elle en avait enfin vu le bout. Mais ces trois semaines avaient été intenses. Sur tous les plans. Autant émotionnellement parlant que physiquement. Elle était éreintée. Etre sous couverture, ce n’était pas seulement jouer à être quelqu’un… Se pointer au boulot, faire semblant et serrer quelques mains tout en observant la personne sous surveillance. Non, l’italienne devait réellement enseigner, corriger des copies et prendre part aux différentes activités qui allaient avec. Personne ne devait savoir que tout ça n’était qu’un rôle. Mais mentir à tout le monde commençait à lui peser. Elle n’était pas habituer à être immergée aussi longtemps. La plupart du temps, elle n’avait besoin de jouer son rôle que pendant deux heures d’affilés et elle était à nouveau elle-même. Mais avec cette affaire, c’était complètement différent.

Le professeur Wagner était un passionné d’histoire. Mais pas seulement. Il était tout aussi intéressé par sa coke et par le fric qu’il en retirait en la vendant. Ca faisait des mois que la DEA essayait de le coincer, mais il réussissait toujours à rester clean. Mais Gaya avait maintenant la preuve. Elle avait réussi à l’amadouer, à avoir sa confiance –ou presque- et il l’avait pris avec elle pour ce qui devait être sa prochaine vente. Un dealeur de New York qui revendait –principalement- aux étudiants friqués de l’Upper East Side. Tout c’était accéléré lorsqu’une de ses anciennes étudiantes –et consommatrice- avait décidé que s’en était trop. Elle était dans un état pitoyable et voulait être de nouveau clean. Elle avait accepté de jouer les indics, infiltrée qui plus est… Ce qui avait été loin de plaire à la rouquine. Ca faisait prendre des risques inutiles, et cette fille mettait sa vie en danger. Le début de la rencontre s’était passée des plus normalement –du moins autant que ça pouvait l’être- et puis, des mecs que Gaya n’avait jamais vu avaient débarqué et ouvert le feu. Gwen se prit une balle perdue et l’italienne se retrouva avec son soi-disant collègue en train de lui mettre son poing en plein visage. Tout se passa vite. Elle roula à terre et en profita pour alerter l’équipe tactique. Ils arrêtèrent toutes les personnes présentes, et d’après son supérieur, la mission était une réussite. Gaya se retint de ne pas lui mettre son poing en pleine figure. Ils avaient perdu Gwen, elle n’appelait pas ça une réussite.

La jeune DeMarco n’avait certainement pas envie de rentrer chez elle. Elle avait reçu les félicitations de son boss, mais qu’est-ce qu’elle s’en foutait. Complètement. Elle n’était pas de ces agents qui n’avaient que peu de considération face à la vie d’autrui. La seule personne qu’elle avait envie de voir, c’était son petit-ami, Ashley. Il avait ce sourire qui lui était propre, qui avait le don de tout lui faire oublier en quelques instants. Et pourtant, au fond, elle savait qu’elle allait devoir lui expliquer l’état dans lequel elle se trouvait. Et cette fois, sans lui mentir. Sa joue était plus qu’éraflée, et elle pouvait être sure qu’une marque bleutée allait apparaitre sous son œil d’ici quelques jours. Sans parler de la coupure près de sa lèvre. Mais plus que tout, c’était son état moral sur lequel elle n’en pouvait plus de mentir. Pourtant, elle le savait, son métier impliquait des mensonges à son entourage, pour les protéger, mais aussi pour faciliter ses missions lorsqu’elle était sous couverture.
Gaya arriva devant chez Ashley, épuisée, il lui manquait un nombre d’heures de sommeil assez conséquent. Il ne fallut pas longtemps pour que l’australien ne lui ouvre. « Tu m’as vraiment manquée. » lui dit-il une fois qu’elle fut arrivée dans le hall d’entrée. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la rouquine. « T’as pas idée à quel point TU m’as manqué… » « Comment ça va ? Tu as passé un bon été ? » demanda-t-il tout en prenant sa main dans la sienne. Gaya se stoppa subitement, se tourna vers Ashley et passa ses bras autour de son cou. Elle n’en pouvait plus, elle avait un besoin viscéral d’être dans ses bras, là où elle se foutait du monde qui l’entourait. « Un été de merde. » réussit-elle à articuler, se demandant si elle n’allait pas simplement craquer. « Je suis désolée. Tu m’as vraiment manqué. Et je suis épuisée. » ajoua-t-elle, la tête dans le creux de son cou.
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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyDim 28 Sep - 11:30

gaya & ashley

❝ three weeks without you ❞


Depuis que j’étais avec Gaya, j’étais … heureux, tout simplement. Réellement heureux. Je n’avais pas le souvenir de l’avoir déjà été autant. Le simple fait de penser à elle me donnait un immense sourire, ainsi que des papillons dans le ventre. Sérieusement, oui, des papillons. Je n’avais jamais ressenti ça pour personne auparavant. Elle me rendait heureux. Elle me mettait sur un petit nuage dont je n’avais jamais envie de descendre. Et ces trois semaines sans elle m’avaient parues tellement longues, tellement difficiles. Bien sûr, revoir mes amis d’enfance m’avait fait du bien aussi, et puis malgré la faible température à cette période de l’année, la plage était toujours aussi magnifique, comme dans mes souvenirs. Mais si j’avais passé de bonnes vacances, j’étais persuadé qu’avec Gaya à mes côtés, elles n’auraient pas été que belles, mais merveilleuses, parfaites. C’était pour cela qu’il fallait que je change un peu, que je m’améliore, pour elle. Je voulais la garder auprès de moi pour toujours. Et pour cela, il fallait que j’arrête avec mes névroses. Ou du moins que j’essaie de m’en débarrasser. Mais comment ? Comment arrêter alors que le moindre bruit me faisait sursauter ? Comment alors que je me sentais incapable de parler à un psy, puisque cela signifierait lui donner toutes les informations utiles pour me blesser par la suite ? J’en avais vraiment envie, pourtant. Pour elle, pour qu’elle ait un homme qu’elle mérite. Parce que je ne voyais pas ma vie sans elle. Et aussi parce qu’elle me donnait envie d’être un homme meilleur. Elle me donnait envie d’être la meilleure version de moi-même. Elle m’avait vraiment manqué. Et si j’étais dans cet état de manque après seulement trois semaines, je n’imaginais pas ce qu’il en serait pour toute une vie. Oui, il fallait vraiment que je fasse des efforts pour elle, que je devienne le meilleur de moi-même, et que je lui offre tout ce que j’avais à offrir.

Et comme si l’univers avait compris à quel point elle me manquait, la voilà qui était à présent là, dans mon hall d’entrée. Un immense sourire éclaira mon visage à cette simple vision, et si ce fut timidement que je l’embrassais, les papillons au creux de mon ventre n’avaient jamais virevolté aussi puissamment. « T’as pas idée à quel point TU m’as manqué… » me répondit-elle. Je lui demandais comment s’était passé son été, tout en prenant sa main dans la mienne. Comment un simple petit contact comme celui-ci avait-il pu autant me manquer ? Comment est-ce que c’était physiquement possible ? Je resserrais son étreinte dans un grand sourire, bien qu’elle ne le vit pas. Je ne voulais jamais la lâcher. Oui, rester ainsi, dans cette position, toute ma vie, me convenait parfaitement. Bon, ce serait compliqué de manger, de boire, de m’occuper de mon fils et de mes animaux dans cette position, mais quand même, ce serait une belle vie, non ? « Un été de merde. » lâcha-t-elle, me faisant perdre instantanément mon sourire. Je resserrais un peu plus mon étreinte, si tant est que ce soit possible, tout en commençant à caresser mes cheveux. « Je suis désolée. Tu m’as vraiment manqué. Et je suis épuisée. » Je bougeais un petit peu, sans la lâcher pour autant, pour déposer un baiser à l’entrée de son cou. « Qu’est-ce qui s’est passé ?  » lui demandais-je doucement, tout en caressant son dos dans un espoir de réconfort. « Tu veux m’en parler ? » lui proposais-je, sans m’arrêter. Je voulais qu’elle sache que j’étais là pour elle. Peu importe ce dont elle pouvait bien avoir besoin, je ferais en sorte de le lui apporter. Elle était ma petite amie, elle était la femme que j’aimais, plus que tout. « Tu sais que tu peux tout me dire, hein ? » Et c’était la vérité. Du moins, c’était ce que je croyais, c’était ainsi que je le voyais. Elle était parfaite, la perfection incarnée, je le savais. Et elle était à moi, du moins en quelque sorte. Donc, forcément, peu importe ce qui se passait, je serais là pour elle. Je voulais lui proposer de nous installer dans le canapé, ce qui serait mieux pour parler. Mais en même temps, je ne voulais pas bouger d’un millimètre. Et puis, elle semblait avoir besoin d’être dans mes bras, et rien ne pourrait me rendre plus heureux que cette observation-là. En fait, elle me rendait heureux, tout simplement.

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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyMer 22 Oct - 14:39

Elle sentit les lèvres d’Ashley se glisser dans son cou. Elle frissonna. Il ne manquait pas grand-chose pour qu’elle foute tout dans un coin de sa tête, et qu’elle ne se concentre que sur l’aspect charnel de leur relation. Elle en aura bien besoin. C’était un remontant plutôt efficace. « Qu’est-ce qui s’est passé ?  » Elle devait lui en parler. Elle n’allait plus tenir comme ça bien longtemps. Et puis, cette mission… Un vrai désastre. Elle avait besoin d’en parler. Elle avait besoin de partager ce qu’elle voyait et ressentait avec quelqu’un. Et pourtant, c’était proscrit. C’était simplement la base de ce qu’on lui avait appris. « Tu veux m’en parler ? » Euh oui ? Non ? Elle ne savait plus. Entre ce qu’elle avait envie, ce dont elle avait besoin et ce qu’elle devait faire… Il y avait une marge assez énorme. Elle s’enfonça un peu plus dans l’étreinte de son petit-ami, heureuse d’y être. A y réfléchir, c’était sans doute quand même moins compliqué quand elle n’avait que sa famille à gérer. Et pas le boulot. Elle se prenait moins la tête. Ce n’était pas rose tous les jours, bien au contraire, mais elle n’avait pas ce duel constant qui avait lieu dans sa tête. « Tu sais que tu peux tout me dire, hein ? » Elle l’espérait. Elle l’espérait sincèrement. Elle se recula légèrement pour planter son regard dans le sien. Elle se demandait s’il la regarderait toujours comme ça. Avec ce regard là. Comme si elle était pour lui.

Ils se dirigèrent vers le canapé alors qu’elle passait ses mains sur son visage. « Je t’ai pas tout dit Ashley. Au niveau professionnel. » Gaya faisait les cent pas. Elle ne se voyait pas s’asseoir, elle ne tenait pas en place. « Enfin, je veux dire… J’étais bien professeur de psycho à l’université mais… Enfin c’était une couverture. » Une fois de plus, elle passa ses mains sur son visage et soupira. « J’espère vraiment que je peux tout te dire. » Elle se retint d’ajouter que si ses supérieurs savaient ce qu’elle s’apprêtait à dire, elle pouvait faire un trait sur sa carrière. « Je bosse pour la DEA. Et je devais infiltrer l’université en tant que prof. Et ça fait des mois que je bossais dessus. Et on a enfin fini par boucler ce bordel. Mais… Je suis à bout. » Elle sentait les larmes monter. Elle était épuisée. Physiquement et moralement. « Il y avait cette fille, Gwen, une étudiante, ancienne junkie qui s’était décidée à jouer les indic’. Et elle est morte, à cause de cette opération. Parce qu’il y a une putain de fuite. » Une larme perlait au coin de son œil, mais elle continua son récit. « Mais parce qu’on a arrêté cette enflure de prof et de dealer, le bureau considère ça comme une réussite. » Elle essuya ses larmes d’un revers de main. « C’est pas une réussite putain !! On a perdu une fille innocente qui voulait seulement s’en sortir et faire ce qui était juste ! » hurla-t-elle à bout de nerfs. Elle pétait complètement les plombs. Elle voulait rester calme. C’était peine perdue. Cette affaire l’avait bouffé.
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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyDim 26 Oct - 11:11

gaya & ashley

❝ three weeks without you ❞


Voir Gaya dans cet état me faisait vraiment mal au cœur. Elle était tellement magnifique quand elle souriait. Et je voulais tout faire pour qu’elle sourie à nouveau. Je ne supportais pas l’idée qu’elle puisse être triste. Je commençais par l’enlacer fortement, pour bien lui faire comprendre que j’étais là pour elle, avant de lui dire qu’elle pouvait me parler, qu’elle pouvait tout me dire. Elle s’écarta un peu de moi et on se dirigea vers le canapé. C’était mieux pour parler. Et elle en avait clairement besoin. « Je t’ai pas tout dit Ashley. Au niveau professionnel. » annonça-t-elle en faisant les cent pas. Comment ça ? Qu’est-ce qu’elle ne m’avait pas dit ? « Enfin, je veux dire… J’étais bien professeur de psycho à l’université mais… Enfin c’était une couverture. » De quoi est-ce qu’elle voulait parler ? Je me le demandais vraiment. Je ne comprenais rien. « J’espère vraiment que je peux tout te dire. » Pour seule réponse, j’hochais de la tête. Pas certain finalement que ce soit une bonne idée. « Je bosse pour la DEA. Et je devais infiltrer l’université en tant que prof. Et ça fait des mois que je bossais dessus. Et on a enfin fini par boucler ce bordel. Mais… Je suis à bout. Il y avait cette fille, Gwen, une étudiante, ancienne junkie qui s’était décidée à jouer les indic’. Et elle est morte, à cause de cette opération. Parce qu’il y a une putain de fuite. Mais parce qu’on a arrêté cette enflure de prof et de dealer, le bureau considère ça comme une réussite. C’est pas une réussite putain !! On a perdu une fille innocente qui voulait seulement s’en sortir et faire ce qui était juste ! » finit-elle par craquer.

Je ne comprenais rien. Rien du tout. Qu’est-ce qui se passait ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Mais pour le moment, ce n’était pas important. Je me contentais d’essuyer ses larmes lentement, tout en lui caressant la joue. Je ne voulais pas qu’elle pleure. Je détestais la voir comme ça. Et puis je percutais. Je comprenais. Et ma main en l’air, à deux millimètres de sa joue, je me stoppais. Elle m’avait menti. Elle n’était pas qui elle avait qu’elle était. Elle m’avait menti depuis le début. Tout était faux. Pourquoi est-ce qu’elle m’avait menti ? Pourquoi est-ce qu’elle m’avait dit qu’elle était professeur si elle ne l’était pas ? Sur quoi d’autre est-ce qu’elle m’avait menti ? Je la regardais, les larmes commençant à me monter aux yeux. Qui était-elle vraiment ? « Tu m’as menti … » commençais-je d’une petite voix. « Tu … tu … tu n’es pas professeur ? » continuais-je, avant de baisser le regard. « Pourquoi tout le monde me ment ? Je croyais que, toi, parmi tous les autres, tu ne me mentirais jamais. » Une larme coula sur ma joue. Larme que j’essuyais rapidement. Je tentais de la regarder à nouveau, avant de rebaisser les yeux et de fixer le sol. Elle n’était plus Gaya. Je ne savais plus qui elle était.

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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyJeu 20 Nov - 11:51

Gaya n’avait jamais franchement réfléchi à la manière dont elle aurait fini par lui avouer la vérité. C’était prévu, mais elle ne savait pas quand, ni même comment. Mais l’état actuel de ses nerfs avait quelque peu précipité les choses. Elle n’en pouvait plus de garder tout ça pour elle. Les missions, la difficulté, la peur, le danger… Alors voilà qu’elle était là, face à Ashley, complètement vulnérable, à lui avouer ce qu’il en était vraiment de son activité professionnelle. « Tu m’as menti … » commença-t-il faiblement. « Tu … tu … tu n’es pas professeur ? » il baissa le regard avant d’enchainer. Elle déglutit. « Pourquoi tout le monde me ment ? Je croyais que, toi, parmi tous les autres, tu ne me mentirais jamais. » Une larme coula sur sa joue alors qu’il continuait de fixer le sol. Visiblement, elle avait eu tort. Tort de tout lui avouer et de croire que ce qu’ils avaient pouvait dépasser ça. Il ne s’agissait pas d’un mensonge lui sauvait la mise parce qu’elle n’était pas là où elle aurait dû être, ou parce qu’elle l’avait trompé ou tout autre connerie dans le genre. Non, c’était pour son métier. Son putain de métier dont le principe même était de garder les choses secrètes. La jeune italienne se leva soudainement, passant ses mains sur son visage. La tristesse commençait à laisser place à la colère. Ses nerfs lâchaient bien trop facilement en ce moment. Et si même Ashley la laissait tomber, elle n’avait plus que sa famille. Aussi dysfonctionnelle soit-elle. « Sérieusement ? Après tout ce que je viens de te dire, la seule chose que tu retiens c’est que je t’ai menti ? » Elle rigola nerveusement. « Putain mais merde ! Une fille que je, qu’on devait protéger est MORTE. »  Elle essuya une larme qui coulait sur sa joue, d’un revers de main. « C’est mon boulot Ashley ! Mon boulot ! Je dois mentir pour protéger ceux qui m’entourent, mentir pour arrêter toutes ces ordures qu’il y a dehors. C’est mon métier putain ! Quand on s’est rencontré, j’étais déjà sous couverture. Ça aurait pu tout faire foirer que je te dise la vérité. » Elle commença à faire les cent pas. Elle avait besoin de bouger, de se défouler. Elle ne pouvait définitivement pas rester en place, sans rien faire. Encore moins regarder Ashley lui en vouloir, qui restait focalisé sur le mensonge qu’elle lui avait servi. « Tu sais, je me doutais que ça serait pas simple à te dire… Mais j’étais vraiment très loin de la vérité. » Peut-être que finalement, il n’était pas celui qu’il lui fallait. Il n’était peut-être pas prêt à supporter tout ce qu’elle accumulait, tout ce qu’elle avait en elle. Il n’avait peut-être pas les épaules pour, ou même la volonté.
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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyDim 23 Nov - 21:36

gaya & ashley

❝ three weeks without you ❞


Je détestais voir Gaya ainsi. Plus que tout au monde. Bon, peut-être pas autant que lorsque j’avais vu Madison évanouit après sa crise respiratoire. Mais c’en était pas loin. Gaya, c’était mon rayon de soleil. Elle illuminait une pièce simplement en y pénétrant. Oui, elle était magnifique, tout simplement. Et voir des larmes couler sur ses joues me serrait le ventre comme jamais. Je m’efforçais donc de sécher ses larmes dès qu’elles tombaient, les unes après les autres, tandis qu’elle parlait, qu’elle se confiait à moi, comme je le lui avais demandé. Elle pouvait tout me dire, rien ne me ferait changer d’avis sur elle. Je l’aimais. Elle était la femme de ma vie. Je voulais passer le restant de ma vie avec elle. Je voulais m’améliorer pour elle. J’étais même prêt à me confier à une totale inconnue, qui pourrait donc utiliser ce que je lui dirais contre moi, simplement pour devenir l’homme qu’elle méritait. Mais alors qu’elle continuait de me parler, je percutais ce qu’elle venait de dire. Elle n’était pas celle que je croyais. Depuis le début, elle m’avait menti. Elle m’avait raconté une histoire. Je stoppais mes gestes, avant de baisser la tête. Elle m’avait menti. Elle était celle à qui j’avais toujours fait confiance, depuis le début. Jamais je n’avais autant fait confiance à une personne comme je lui avais fait confiance. Jamais je n’avais douté de sa sincérité, de ce qu’elle me disait. Pourtant, je le faisais toujours. Mais pas avec elle. Mon ventre se serrait, mais pour une autre raison maintenant.« Sérieusement ? Après tout ce que je viens de te dire, la seule chose que tu retiens c’est que je t’ai menti ? Putain mais merde ! Une fille que je, qu’on devait protéger est MORTE. » Je secouais la tête, et serrais des dents. Elle m’avait menti. Et oui, tout ce que je retenais, c’était ça. C’était qu’elle n’était pas celle que je croyais qu’elle était. Elle m’avait trompé, depuis le début. Et si elle m’avait menti sur ça … Sur quoi d’autre est-ce qu’elle avait bien pu me mentir ? Qu’est-ce qu’elle me cachait, encore ? « C’est mon boulot Ashley ! Mon boulot ! Je dois mentir pour protéger ceux qui m’entourent, mentir pour arrêter toutes ces ordures qu’il y a dehors. C’est mon métier putain ! Quand on s’est rencontré, j’étais déjà sous couverture. Ça aurait pu tout faire foirer que je te dise la vérité. » « Tout faire foirer que tu me dises la vérité ? Parce que tu crois que je l’aurais répété ? » répondais-je d’une petite voix, la tête toujours baissée. Je n’arrivais pas à retenir les larmes de couler sur mes joues, et ma respiration commençait à s’accélérer. Comment avait-elle pu me faire ça ? Je lui avais toujours fait confiance. J’avais pris ses paroles comme acquises. Je relevais la tête pour la regarder de nouveau, avant de la rebaisser presque immédiatement, les dents serrées. « Tu sais, je me doutais que ça serait pas simple à te dire… Mais j’étais vraiment très loin de la vérité. »  « Comment est-ce que tu croyais que j’allais le prendre ? Qu’est-ce qui me dit que là tu n’es pas en train de me mentir ? Qu’est-ce qui me dit que c’est la seule chose sur laquelle tu m’as menti ? Comment tu veux que je te crois, alors que depuis le début, tu me mens ? » Je ne ressentais même pas de la colère. Je ne lui en voulais même pas. Oh non, ce serait tellement plus simple si, simplement, je pouvais lui en vouloir et m’énerver un bon coup. Ainsi, tout redeviendrait comme avant. Mais j’en étais incapable. Je ne voyais même pas comment je pourrais croire un seul des mots qu’elle me dirait à présent. Comment lui faire confiance après ça ?

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MessageSujet: Re: gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ gaya & ashley ❝ three weeks without you ❞ EmptyMar 6 Jan - 22:02

Gaya pouvait aisément comprendre que les mensonges n’étaient pas appréciés par l’Australien, mais il fallait remettre les choses dans leur contexte. Elle devait mentir. C’était son job, sa mission. Garder ses missions sous silence garantissait la sécurité de nombreuses personnes, et l’arrestation de certains. En bref, ça garantissait le bon fonctionnement de ce qu’elle faisait. L’italienne avait choisi de lui dire la vérité quant aux activités professionnelles de sa famille. Elle lui avait parlé de son père, de son arrestation, de son grand-père qui était le parrain de la mafia calabraise. Elle avait mentionné ses frères, leurs activités illégales, mais malgré cela, les liens étroits qu’ils partageaient encore. Elle lui avait parlé de la mort de son frère, de la drogue et du rapport avec son père. Elle avait fait le choix d’être complètement franche à propos de son passé –même si certaines choses avaient été passées sous silence à ce moment là- au lieu de lui mentir délibérément. Ou alors elle aurait pu ne pas lui en parler, choisir de se taire, ou d’éviter le sujet. Au lieu de ça, elle avait pris l’initiative de lui en parler clairement. Elle avait eu le choix. Pour son boulot, c’était complètement différent. Elle ne pouvait partager ses informations avec lui. Surtout lorsque sa couverture avait débuté. Elle ne pouvait se permettre de compromettre ça. Elle n’était pas seule sur cette affaire, elle ne pouvait prendre une décision pareille. « Tout faire foirer que tu me dises la vérité ? Parce que tu crois que je l’aurais répété ? » Gaya soupira. Évidemment qu’elle avait confiance en Ashley. Mais à l’époque où ils s’étaient rencontrés, elle avait déjà commencé sa couverture elle ne pouvait s’assurer de sa confiance. « Bien sûr que non ! Mais à l’époque, j’étais pas capable de prendre la décision. J’suis pas la seule concernée ! Alors non, on est censé ne rien dire. Et puis… si tout le monde faisait pareil ? en faisant par la même occasion des erreurs de jugement ?! » Elle secoua doucement la tête. « Je suis désolée, mais c’était pas envisageable. » La colère commençait doucement à redescendre, mais la déception était bien présente. Elle ne comprenait pas vraiment sa réaction, qu’elle soit aussi virulente. Elle s’attendait, évidemment, à une réponse quelque peu négative et pas franchement ravie… Mais vraiment pas aussi vive. « Comment est-ce que tu croyais que j’allais le prendre ? Qu’est-ce qui me dit que là tu n’es pas en train de me mentir ? Qu’est-ce qui me dit que c’est la seule chose sur laquelle tu m’as menti ? Comment tu veux que je te crois, alors que depuis le début, tu me mens ? » « Pas bien c’est certain… Mais certainement pas de manière aussi virulente ! Enfin tu pourrais essayer de comprendre que c’est pas un choix. C’est mon boulot. C’est comme ça. Il y a d’autres choses dont je t’ai parlé que j’aurais pu taire. Parce que j’en avais le choix, et j’ai choisi d’être franche. Mais ça, ça te passe au-dessus, tu te concentres sur le seul truc sur lequel j’ai pas franchement de marge de manœuvre. » Elle attrapa son sac qu’elle avait laissé sur le sol, replaça quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles et soupira. Elle avait clairement fait une erreur en venant ici. En plus de ça, elle allait devoir quelques antidouleurs tellement son visage la lançait. « Arrête de voir tout en noir Ashley. Je t’ai menti sur une chose, et une chose seulement. Et si t’es pas capable de comprendre pourquoi et que ce n’était pas complètement de mon ressort… Alors je suis vraiment désolée pour toi, mais je vois pas ce que je peux faire de plus. » Elle essuya la dernière larme qu’elle avait le long de sa joue avant d’ajouter. « Je ferai mieux de te laisser. »
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