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bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind

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MessageSujet: bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind  EmptyDim 8 Mar - 11:54


∞ deep inside...

Blake & Bailey




8 mars, 23h46 Comme je l'avais si bien prévu... j'avais fini par retrouver la totalité de mes souvenirs. J'aurais tellement aimé continuer de vivre dans l'ignorance. Il y aurait tant de choses que je n'aurais plus su. Au vu des paroles de Hae-Jin, j'avais pu imaginer que ma vie n'avait pas été si horrible que ça après la mort d’Élisa. Je me trompais sur toute la ligne. Cet abruti de M. Reynolds m'avait effectivement fait m'occuper de son enterrement. Je n'avais pas fait de tentative de suicide juste après car je m'étais effondré avant dans les bras de ma mère. Mais lorsque l'on m'a appris qu'elle était morte, une fois rentré chez moi, j'avais bien évidemment tenté de me suicider. Ma belle-mère m'avait appelé en pleine nuit juste parce qu'elle se sentait terriblement mal. Je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi elle avait cru que je serais en mesure de la consoler. Et en plus j'étais sous coke quand elle m'a appelé. Autant dire que je ne savais absolument pas quoi faire, ou plutôt quoi dire. Ma dernière tentative de suicide remontait à juillet. Ça faisait quelques temps, oui. Je tenais et continuais de prendre sur moi pour Meo, c'était tout. Désormais que j'avais retrouvé la mémoire, je m'étais aussi souvenu de Dawson. Et ça, je devais l'avouer, ça me faisait un bien fou. Après avoir passé plusieurs semaines à chercher l'identité de ce brun inconnu, je m'étais souvenu qu'il s'agissait de mon petit ami. Enfin, c'était tout de même vite dit car nous ne nous étions jamais vraiment remis ensemble. Vers la fin de la matinée, je m'avais pris une rapide douche, m'étais habillé et étais parti voir chez Billy, histoire de prendre des nouvelles. April n'avait pas l'air de s'être rendue compte que ça faisait deux mois et demis qu'elle n'avait pas eu de mes nouvelles, et quant à Billy, elle n'avait toujours pas redonné signe de vie. J'avais préféré repartir aussitôt, avec dans les mains deux lettres m'étant destinée. L'une venait du Laos, l'autre n'avait pas de timbre. Simplement mon nom, Bailey T. Hollande, écrit au stylo noir d'une écriture qui m'était familière. Sitôt l'air frais retrouvé, je rangeai la lettre de Meo dans la poche de ma cape et ouvrit la seconde lettre. Dès les premiers mots, je reconnus l'écriture de Dawson. Arrivé à la dernière ligne, j'étais sur le point de m'effondrer. J'attrapai le premier rebord que j'avais sous la main, le rebord d'un banc, et restai incapable de bouger pendant plusieurs instants. On récolte ce que l'on sème. Cette phrase prenait tout son sens. Je m'en voulais tellement. Jamais je n'avais voulu ça, jamais. J'étais incapable de me contrôler, et je me retrouvais souvent à faire des choses que je regrettais aussitôt. En l'occurence, mon infidélité. J'avais fait souffrir Élisa à cause de ça, même si elle ne m'en n'avait jamais rien dit. Dawson, lui, avait eu l'intelligence de faire cesser ses souffrances. Je venais de me faire larguer et cette fois, il n'y avait plus aucune chance que je réussisse à la récupérer. Quand moi, je l'avais quitté, pour l'éloigner de la persécution de M. Reynolds, on continuait de se voir au travail et on était restés amis. Enfin, des exs devenus des amis toujours amoureux l'un de l'autre. Là, il avait quitté New York. J'avais eu ce que je méritais, après tout. Mais désormais, le seul réel repère qui me restait n'était plus qu'un souvenir. Je ne pouvais pas m'accrocher à Hae-Jin comme je le faisais avec Dawson. Ce n'était pas du tout pareil. Hae-Jin, c'était mon meilleur ami et voilà tout. Je ne pouvais pas débarquer chez lui complètement bourré à chaque fois que ça n'allait pas. J'étais rentré chez moi, enfin, dans l'appartement de la famille à Belle Harbor, encore perdu, et avait passé l'après-midi à errer entre les pièces. Je m'étais effondré dans le canapé, une bouteille dans les mains. Le début de la soirée, je l'ai passé à vider cette bouteille. Lorsque je la reposai, il n'en restait plus que la moitié. Enivré par l'alcool, je restais immobile durant plusieurs instants. Ça n'allait pas. J'avais mal à la tête. Mais ma souffrance était surtout psychologique. Je venais de me faire abandonner par cet homme qui m'avait juré qu'il resterait toujours avec moi, enfin, jusqu'à ce que je le souhaite. L'alcool ne me suffisait plus pour planer. Il me fallait de la drogue. En plus, si je ne me trouvais pas une dose rapidement, les symptômes de manque allaient commencer à venir. Je me relevai difficilement, renfilai mes rangers, mis ma cape ainsi que la capuche, qui me tombait sur le nez, et sortit en quête d'un dealeur. Au bout d'une vingtaine de minutes d'errance dans Queens, je finis par trouver ce que je cherchais. De la cocaïne. Great. N'ayant pas le courage de rentrer, je me mis à la recherche d'une ruelle à l'écart des passants, civils ou policiers. Normalement, jamais personne ne passait dans celle où je m'engouffrai. Et de toutes façons, dans ce genre de quartiers, personne ne sortait le soir, c'était presque un miracle que j'ai trouvé un dealeur... Je me laissai tomber sur un banc et sortit la pochette de ma psp, où je disposai trois rails de coke. À travers un billet de deux cents dollars enroulé sur lui-même, je sniffai la première ligne, puis la seconde, et décidai d'attendre les premiers effets de ce doux poison pour terminer de le consommer.

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Dernière édition par Bailey T. Hollande le Dim 15 Mar - 10:53, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind  EmptyLun 9 Mar - 22:35






Deep inside, where nothing's fine, I lost my mind

Blake
Bailey



Vivre et mourir. Deux opposés qui ont tellement de sens. Vivre sa vie, profiter du bon temps, profiter de sa jeunesse, réussir sa vie, avoir des gosses, une belle maison, une maison de rêve, des amis sympa. Puis mourir, entouré de sa famille, avec des sanglotements à son oreille, des mains chaudes qui se posent sur son torse, des dernières paroles émouvantes. Ou alors mourir seul, dans le froid, dans le noir qui nous engloutit, dans la peur qu'on ne soit jamais retrouvé, dans l'angoisse de mourir lentement. S'éteindre peu à peu, la lumière qui s'éteint comme notre cerveau, nos membres qui s'engourdissent, des dernières pensées. Deux façons de mourir, l'une joyeuse - en bien tout est relatif - dans un certain sens, l'autre dans le désespoir le plus total. Pourtant le résultat est le même, notre âme s'évade, s'envole, on part soit au paradis, soit en enfer, ou plus simplement dans une tombe. Et une fois qu'on est mort, on ne ressent plus rien.

Mais quand on est vivant, on ne ressent pas rien, et perdre un proche est bien la plus horrible chose sur Terre. Tous les scientifiques vous diront que nous passons par cinq étapes bien distinctes : d'abord le choc, puis le déni, la colère, la tristesse, l'acceptation. Ces étapes durent plus ou moins longtemps, elles ne sont pas délimitées. Un deuil peut durer quelques mois comme quelques années. Au début on est dévasté, on ne réalise pas, on divague en voulant faire payer la Terre entière. Puis on en devient dépressif et enfin on accepte. Peut-on dire que la mort peut être réellement acceptée? Blake n'en était pas sûre.

C'était la nuit, la nuit plus noire que noir. Les lumières des rues tamisaient le paysage sombre et effrayant. Blake s'était retrouvée dans le Queens, sans réellement savoir pourquoi. Elle avait commencé par juste vouloir sortir, visiter New-York, puis elle était rentrée dans un bar, une salle de jeu, un cinéma, et la voilà dehors à quasiment minuit. Elle pensait encore et encore, elle avait encore le blues de la mort. Une de ses vieilles gouvernantes l'avait quitté voilà huit mois de cela. Ce n'était pas n'importe laquelle, c'était celle qui lui avait toujours enseigné les valeurs de la vie, de l'argent, de la bonté, du savoir. Une crise cardiaque. Un infarctus du myocarde. Elle avait pleuré, encore et encore, elle n'avait pas réellement accepté cette mort, mais elle vivait juste avec. Cependant quelques fois, elle avait juste envie de tout relâcher, d'effacer ce souvenir de sa mémoire. Les yeux de Blake lui piquèrent, des flash-backs lui revenaient, sa respiration était saccadée, elle ne marchait plus vraiment droit. Sa vision était floutée par les larmes qui perlaient sur ses joues. Elle sanglotait si fort qu'on l'entendait du bout de la rue.

Il fallait que ça cesse. Elle posa brutalement une main sur sa bouche, et se retira dans une petite ruelle sombre, qui n'avait pas l'air d'être occupée. Elle se colla au mur et cria aussi fort qu'elle le pouvait entre ses mains. Blake ne pensait plus, elle était juste là, désespérée. Elle s'accroupit pour se calmer, et sécha difficilement ses larmes. Elle entendit du bruit, un son qu'elle avait connu. Quelqu'un venait de sniffer un rail, là, tout près d'elle. Elle sécha rapidement ses larmes et s'approcha discrètement derrière une poubelle. Ses yeux s'écarquillèrent directement après avoir reconnu le mystérieux drogué. Bailey. C'était lui qui s'était occupé du corps de sa gouvernante, il avait même aidé Blake à surmonter son deuil, il avait été là, il n'avait pas été juste une rencontre comme ça, il était devenu son ami. Il lui avait parlé de ses problèmes, de sa fragilité psychologique, de ses tendances dépressives. Elle l'avait aidé autant qu'elle pouvait, elle l'avait à son tour soutenu. Il allait bien ces derniers temps.
Elle s'approcha encore furtivement de Bailey. Il s'était déjà sniffer deux rails, et devant lui était posé un dernier rail de coke. Elle ne pouvait le laisser le consommer. Elle se leva et se positionna devant lui en lui arrachant le dernier rail par terre, et le jeta au loin.

- Bayley tu peux pas faire ça! T'as travaillé dur pour plus replonger, pour te modérer, tu crois vraiment que c'est cette merde qui va te faire sentir mieux? Regarde autour de toi, à force de consommer ces produits tu vas juste te bousiller et toi comme moi on sait très bien que tu vaux bien mieux qu'une vieille ruelle pour te défoncer !



© REIRA
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MessageSujet: Re: bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind  EmptyDim 15 Mar - 10:55


∞ deep inside...

Blake & Bailey




Lentement mais sûrement, je sentais ces sensations si famillières revenir. Désormais, pour les retrouver, je devais consommer toujours plus souvent, toujours plus. Mais ces quelques instants où je planais complètement étaient mes seuls moments de répit dans cette vie toujours plus insupportable. J'avais ma famille, de l'argent, un travail. Je trouvais pourtant toujours le moyen de me plaindre. Je pourrais sûrement avoir le bonheur. Mais J avait raison. Je ne faisais pas assez d'efforts. Cette rencontre sur cette plage avec cette fille aurait pu réellement m'apporter quelque chose, quelque chose de réellement utile. J'avais eu un déclic, j'avais eu envie de m'en sortir. Les jours et semaines suivants, j'avais même redoublé d'efforts pour ne pas boire excessivement. J'avais besoin de quelques verres d'alcool, je ne pouvais pas m'en empêcher, mais je m'étais retenu de me soûler pour oublier. Au loin, il me sembla entendre des pas se rapprocher. Non, ce n'était pas une impression, j'étais sûr d'avoir entendu quelqu'un. Je me redressai d'un mouvement, attentif au monde qui m'entourait, à la recherche de l'origine de ce bruit. Et soudain, je vis une fille sortir de l'ombre et balancer mon dernier rail de poudre blanche. Stupéfait, je posais mon regard sur la perturbatrice. Merde. Blake. « Bayley tu peux pas faire ça! T'as travaillé dur pour plus replonger, pour te modérer, tu crois vraiment que c'est cette merde qui va te faire sentir mieux? Regarde autour de toi, à force de consommer ces produits tu vas juste te bousiller et toi comme moi on sait très bien que tu vaux bien mieux qu'une vieille ruelle pour te défoncer ! » Avant de répondre quoi que ce soit ou même de réfléchir à ma réponse, je ris jaune face à ses déclarations. Tellement naïve. Pourquoi avais-je eu la folie de lui parler de mes problèmes ? Je ne m'en souvenais plus très bien. Des vagues souvenirs. Fallait dire que je n'étais pas en état de réfléchir, et mon sourire béat montrait que je me sentais trop bien pour penser à ce genre de choses. Sourire que je perdis aussitôt lorsque je réalisais ce que Blake venait de faire, sans une once de gêne. Je posai la pochette de ma console à côté de moi et me levai, non sans mal. J'attrapai les poignets de Blake pour l'empêcher de faire autre chose sans mon consentement, et plongeai un regard noir dans ses yeux. « Ça fait plus de cinq ans que je me drogue. Tu crois que tu m'apprends quelque chose en me disant que je me détruis la santé ? T'as jamais songé que j'en étais conscient, ou que c'était justement mon but ? », questionnai-je en serrant mon emprise sur ses poignets, m'efforçant de ne pas hurler, de parler du ton le plus calme possible. Malgré ces efforts, j'entendais de la colère dans ma voix et mon rythme cardiaque accéléré par la coke ne m'aidait pas à réussir à rester calme. Je marquai une pause puis ricanai légèrement avant de reprendre. « Tu as tort sur toute la ligne. Je n'ai jamais travaillé dur pour ne pas replonger, je ne suis jamais allé mieux. C'est ce que je te faisais croire pour que tu arrêtes de vouloir jouer les héros. Tu crois que tu es quoi, pour moi ? Juste une fille dont j'apprécie plus ou moins la compagnie, par moments. À part ça, rien. Absolument rien. Et tu crois que ce ''rien'' réussirait à ce que je veuille m'en sortir ? » Je sentais mon regard et ma voix se remplir toujours plus de colère. Je ne lui en voulais pas parce qu'elle m'avait empêcher de finir de prendre ma dose, mais plus parce qu'elle se trompait. Ce que je lui reprochais, en fait... je le reprochais à tout le monde. Depuis que j'avais rencontré J, je réalisais petit à petit certaines choses. Et, ce soir... je venais de me rendre compte que j'en voulais à tout le monde, pour la même raison. Je passais mon temps à cacher que j'allais mal. Personne ne le voyais. Tout le monde croyait à mes paroles. « Tu ne peux rien faire pour moi, tu perds ton temps. » Malgré tout, je n'arrivais pas à avouer qu'au fond, très profondément, j'aimerais que quelqu'un m'aide.

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MessageSujet: Re: bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind bailey&blake ~ deep inside, where nothing's fine, i lost my mind  EmptyMar 17 Mar - 19:18






Deep inside, where nothing's fine, I lost my mind

Blake
Bailey



Elle était là, face à lui, le maquillage défait par la tristesse, mais qu'importe. Elle était là pour l'aider, quoi qu'il advienne. Elle ne pouvait le laisser se détruire, se défoncer, se laisser mourir à petit feu. Elle ne pouvait rester à regarder ce morbide spectacle. Quand elle se positionna devant Bailey, il eut d'abord un air surpris, au bord de la stupéfaction. Ses yeux s'étaient complètement ouverts, il devait se penser seul, ce qui est compréhensible à minuit dans une ruelle bien sombre et angoissante. Il se mit à rire, encore et encore, le visage de Blake était perplexe, pourquoi se comportait-il de la sorte? Pourquoi avait-il son visage peint par des émotions noires?

Il se leva difficilement, à sa vitesse. Dans l'état où il était il ne devait pas être dans son état normal. Il s'accrochait à ce qu'il pouvait pour relever le poids de son corps. Mais quand il fut debout, il se dirigea de manière assez brusque vers Blake. Bailey était à seulement quelques centimètres. Il lui pris les poignets si fortement qu'elle ne pu retenir un souffle de surprise. Il ne lâchait pas, il serrait, toujours plus fort. En fait, il lui faisait tellement mal que sa respiration devenait saccadée. Elle baissa les yeux l'espace d'un instant pour y découvrir sa peau rouge, au bord d'hématomes. Quand elle les releva, le regard sombre et terrifiant de Bailey s'était plongé dans le sien. Ses pupilles étaient légèrement dilatées. « Ça fait plus de cinq ans que je me drogue. Tu crois que tu m'apprends quelque chose en me disant que je me détruis la santé ? T'as jamais songé que j'en étais conscient, ou que c'était justement mon but ? » Plus il parlait, plus il serrait, Blake ne pouvait plus résister à cette douleur constante qui lui traversait le corps, elle n'en avait plus la force. Pourtant elle ne se démonta pas devant lui, elle soutenait son regard, même si celui du japonais était terrifiant. En avait-il conscience? Il parlait d'une voix colérique, il essayait de se calmer mais rien n'y faisait, il continuait. Appuyée contre le mur, les poignets serrés d'une main forte, elle ne parvint à dire un mot, elle était comme muette. Il était clairement dans un état second.

Elle ferma les yeux, espérant qu'il ait une lueur de bon sens, qu'il remarque qu'il lui faisait mal, qu'il se reprenne, mais rien n'y fit. Elle perçut un petit ricanement dans son oreille, ouvrant directement ses yeux. « Tu as tort sur toute la ligne. Je n'ai jamais travaillé dur pour ne pas replonger, je ne suis jamais allé mieux. C'est ce que je te faisais croire pour que tu arrêtes de vouloir jouer les héros. Tu crois que tu es quoi, pour moi ? Juste une fille dont j'apprécie plus ou moins la compagnie, par moments. À part ça, rien. Absolument rien. Et tu crois que ce ''rien'' réussirait à ce que je veuille m'en sortir ? » Ses mots étaient de plus en plus durs à encaisser, la tonalité de sa voix prenait de l'ampleur, la colère le dominait. Même si Blake avait conscience qu'il n'était pas vraiment lui, elle ne pu s'empêcher d'être blessée par ses propos. Alors c'était comme ça qu'il la voyait? Comme une vulgaire compagnie qu'on prend et qu'on jette? Elle était pourtant persuadée d'être plus, jusqu'à maintenant. Toutes les fois ou il lui avait garanti que tout allait bien, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter mais qu'elle l'avait fait. Elle n'avait donc servi à rien? Elle l'avait aidé à surmonter ses quelques envies de drogues, ses troubles de la personnalité, mais apparemment ce n'était qu'un berceau d'illusions qui se rompait là, maintenant. Ses mots avaient l'effet d'un coup de fouet sur elle. Ce devenait difficile de les entendre.

La douleur émotionnelle, la douleur des poignets qui persistait. La douleur. Elle ne ressentait plus que ça.« Bayley tu me fais mal, lâche moi ! » Elle repoussa aussi fort qu'elle pu. Le soulagement de ne plus avoir cette compression sur ses avant-bras lui fit se sentir mieux. Avant qu'elle n'ait pu s'en rendre compte, elle se retrouva au sol. Son collant se déchira légèrement sur les genoux avec en prime des égratignures sur ses genoux ainsi que sur la paume de ses mains. Elle sanglota la tête tournée vers le sol, les larmes tombant sur celui-ci. Avant qu'elle ne s'extirpe de son emprise il lui avait balancé qu'elle perdait son temps. Perdre son temps, c'est une blague? Elle serra les poings prise par une rage intérieure, elle avait subit depuis ces dernières minutes, elle ne pouvait continuer ainsi « Arrête donc de tout le temps te plaindre, si tu te drogues c'est juste parce qu tu es trop con pour comprendre que la vie est faite d'obstacles, tu te casses la gueule et tu remontes la pente ! Tu crois toujours que toute la misère pèse sur ton dos mais tu te trompes, des gens sont là pour toi, pour t'aider, mais tu n'en fais qu'à ta tête, tu ne veux rien comprendre ! Tu veux continuer comme ça, vas-y continue je t'en prie, mais ne t'étonne pas d'avoir une vie de merde, c'est la seule chose que tu récolteras! » Elle se leva dans un élan de fureur pour se mettre face à lui, elle ne craignait plus rien, son regard était également devenu noir, Bailey ne lui faisait plus peur. Etait-ce l'adrénaline de la situation ou alors l'envie de lui coller une bonne raclée? Dans les deux cas, la suite fut la même, elle lui claqua la joue comme elle ne l'avait jamais fait « Tu vois ça, j'aurais toujours voulu l'éviter, mais tu ne m'en laisses pas le choix Bailey. Même si cette claque ne te remets pas en place j'espère qu'elle te fera réfléchir ! Regarde un peu comment tu deviens? Un mec violent, c'est ça que tu veux? » Pour corroborer ses paroles, elle tendit ses poignets qui étaient devenus bleus et ses paumes. Seule une preuve visuelle le ferait réfléchir. Du moins, elle l'espérait.



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