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Nostalgie d'un été - Appolon Harper

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MessageSujet: Nostalgie d'un été - Appolon Harper Nostalgie d'un été - Appolon Harper EmptyMer 15 Juil - 17:17

Nostalgie d'un été - Appolon Harper 2qappxyNostalgie d'un été - Appolon Harper Ian5
                  « J'ai observé que, d'ordinaire, on se dit "au revoir" quand on espère bien qu'on ne se reverra jamais - tandis qu'en général on se revoit volontiers quand on s'est dit " adieu ". »


      Un jour de vacances, un jour d'été. Certes, cela pourrait faire rêver, n'est-ce pas ? Lorsqu'on entend « été »; on perçoit alors le soleil, la chaleur, les tropiques, ou du moins l'idée climatique. Malheureusement, en ce jour d'été, de lourds nuages planaient au dessus de la tête des new-yorkais. La température quant à elle restait tout de même assez élevée, on atteignait les 26 fahrenheit, ce que les new-yorkais ne regrettaient pas durant leur journée. Certains, malgré le temps décevant, bronzaient sur la verdure de Central Park alors que d'autres préféraient faire les magasins par ce « temps de chien » comme ils l'appelaient. Les rues étaient bondées par moment, dès qu'un rayon de soleil pointait le bout de son nez à travers ces épais nuages. Et puis, durant d'autres périodes, les rues étaient quasiment désertes, seules une ou deux personnes, courageuses, osaient sortir sous la pluie.


    « Je vais sortir, me balader, tu viens avec moi Kaylee ? »
    « Mmm..Mmm... »
    « Alors ? Oui ou non ? »
    « Euh, ouais. Nan. »
    « Comme tu veux. »
    « T'as vu ce temps ? »
    « Eh bien ? »
    « Le ciel est couvert de nuages gris. Je suis sûre qu'il va pleuvoir. »
    « Je crois pas, non. »
    « Tu paries ? »
    « Tout ce que tu veux ! »
    « 10 $ ça te tente ? »
    « Ouais ! Je vais gagner ! »
    « C'est ce qu'on verra à mon retour cocotte. »

    Caprice sortit de l'appartement en claquant la porte. Comme pour prouver à sa soeur que c'était elle qui allait gagner ce pari. Elle en était certaine. Pourquoi ? Elle le sentait c'est tout. Caprice fait tout par instinct. Lorsqu'elle se retrouva dans la rue, son sac à main à l'épaule, face au trottoir d'en face, elle commença à réfléchir sur sa destination. Comme je vous l'ai dit précédemment, elle fait tout par instinct, par envie. Et elle avait envie de sortir dehors. Elle s'énuméra divers lieux par pensée, jusqu'à ce qu'elle tombe sur un endroit où elle ne mettait pratiquement jamais les pieds. Non pas qu'elle n'apprécie que peu l'art, seulement elle n'a pas vraiment eu le temps depuis son arrivée si précipitée à New-York. C'était le moment où jamais de se cultiver un peu n'est-ce pas ? Un sourire convaincant au lèvre, Caprice se dirigea vers le métro le plus proche de chez elle, afin d'arriver le plus vite possible au lieu tant convoité.

    « Wow »

    Tel fut le mot employé par Caprice lorsqu'elle arriva à SoHo. Différentes galeries d'art étaient disposées les unes à la suite des autres sur chaque trottoir. Mais laquelle choisir ? Caprice comprit bien vite qu'il ne fallait pas qu'elle se complique la tâche. Il y en avait tellement, autant commencer par celle qui se trouvait juste devant son nez. S'en approchant de plus en plus, elle parvint à pousser la porte délicatement, espérant ne pas faire trop de bruit et de passer inaperçue. Ce qu'elle ne remarqua pas auparavant, c'était la petite sonnette en haut de la porte, qui tin tillait dès qu'un potentiel client entrait dans la boutique. Un petit sourire gêné apparu sur le visage de la douce Caprice. Le propriétaire, quant à lui la regardait les yeux pétillant, tel un aigle sur sa proie. Maintenant qu'elle était entrée, autant qu'elle aille jusqu'au bout de l'exposition, non ? Faisant comme si de rien n'était, elle marcha dans l'allée centrale et tournait la tête de chaque côté, tout en avançant. Elle ne voulait pas non plus y passer des heures, à décortiquer chaque coup de pinceau. Elle lisait à peine le nom de l'auteur ainsi que le titre de la peinture, ne donnant que peu de son intention aux détails, qui pourraient changer le point de vue de chaque peinture.

    Une fois le petit tours terminé, il était temps de sortir de la galerie, n'est-ce pas ? Ce qui n'allait pas être chose simple à voir le regard appuyé du propriétaire. Caprice s'avançait d'un pas vif vers la porte d'entrée, jusqu'au moment où l'homme s'avança vers elle afin de lui parler.

    « Comment trouvez-vous les tableaux ? »
    « Très jolis. »
    « Vous souhaiteriez en acheter un ? »
    « Pas vraiment. »
    « Pourquoi ? Ne sont-ils pas à la hauteur de vos espérances ? »
    « Si bien sûr mais.. »
    « Alors prenez en un, ils n'attendent que ça. »
    « Je suis désolé, mais je peux pas. »
    « Vous êtes sûrs ? Je peux vous faire un prix. Une réduction si vous voulez. Puis même.. »
    « Désolé, je vais être en retard ! Je repasserais ! »

    Caprice ouvrit rapidement la porte, sortit vivement, on aurait presque pu croire qu'elle s'apprétait à courir. Lachant la porte, elle tourna à droite, l'opposé de la station de métro, faignant savoir où elle se dirigeait. Ne se retournant pas, elle continuait son chemin d'un pas rapide.
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MessageSujet: Re: Nostalgie d'un été - Appolon Harper Nostalgie d'un été - Appolon Harper EmptyVen 17 Juil - 16:02

    Avec son âme d'artiste, Appolon aimait énormément vivre à Soho. Même si ce quartier était réputé pour ses galeries d'art, et non pour ses ateliers d'écritures, Appolon s'y sentait vraiment chez lui. Il avait trouvé sa place dans New York, et par conséquent dans l'univers. Tranquillement installé dans son appartement, Appolon appuya une bonne dizaine de fois de suite sur la touche « actualiser » de son ordinateur portable. Bon sang ! Les résultats n'étaient toujours pas affichés alors qu'ils auraient du l'être il y a une heure. Il poussa un long soupir, puis se décida à sortir de chez lui, pour se changer les idées. Attrapant sa veste, il claqua la porte derrière lui, et vérifia que ses clés étaient bien dans la poche de sa veste. Dieu merci, c'était le cas. Il aurait été obligé d'aller chercher le double des clefs chez Josh, le cas contraire. Il tate les potes de son jean à la recherche de son téléphone portable pour faire une petite frayeur à ce dernier – lui faire croire qu'il avait échoué, alors qu'en réalité, il n'avait aucune idée du résultat. Son samsung ne se trouvant dans aucune de ses poches, il abandonna cette idée, et descendit quatre à quatre les marches de son appartement. Arrivé en bas de l'immeuble, il salua la concierge qui le reluqua un peu trop à son doux, et se dirigea vers le métro, direction Ellis Island. Faux New Yorkais qu'il était, Appolon ne se lassait jamais de visiter la Statue de la Liberté, cadeau de leur chers amis les français. Alors qu'il arrivait au coin de la rue, une silhouette familière manqua de le percuter. N'arrivant pas immédiatement à resituer la jeune femme, il marqua une pause. Pourquoi ce visage lui disait-il quelque chose ? Il ferma les yeux une seconde et se retrouva projeter six ans auparavant. Caprice avait 20 ans, et lui, 17. C'était un bel été comme ceux qu'on trouve en Californie. Chaud, peut-être un peu trop, mais qui faisait rêvé. Les deux jeunes gens fréquentaient les même personnes, Caprice étant amie avec l'un des meilleurs amis de Appolon de l'époque. Alors qu'il se perdait dans ses souvenirs, il entendit sa voix raisonner dans la rue.

    APPOLON
    - « Caprice ! »

    Ce n'était pas une supplique, non. Une simple interpellation. Pourtant, le jeune homme était plus que chamboulé. Le peu de temps que leur histoire avait duré, elle n'en était pas moins sincère et profonde. Mais les amours de vacances ne sont pas fait pour durer, c'est bien connu. Après avoir passé un été assez intense émotionnelle ment parlant, Caprice dut retourner à la vie New Yorkaise. Un frisson parcourut l'échine d'Appo au souvenir de leurs adieux. Ils s'étaient promis de s'écrire, de s'appeler. Pourtant, aucun des appels ne lui avaient été retournés, et les lettres qu'ils avaient pu recevoir n'étaient autre que les siennes avec la mention « n'habite plus à cette adresse ». Pourtant, Appolon ne ressentait aucune amertume envers la jeune femme. Alors qu'elle se retournait vers lui, un sourire illumina chacun de leur visages, et, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, une étreinte les réunit. Un « tu m'as manqué pendant toutes ces années » silencieux semblaient se poser dans leur étreinte. Ils avaient leur vies respectives, probablement avait-elle également quelqu'un dans sa vie, et pourtant... Il ne savait si c'était l'émotion de la revoir ainsi, toujours aussi belle, aussi peu sûre d'elle – à en juger son pas pressé -, mais Appolon lui aurait bien promis le monde là maintenant, si ça n'avait tenu qu'à lui. Doucement, il se détacha de la jeune femme afin de pouvoir mieux la contempler. Elle était aussi rapidement ravissante qu'auparavant. Du moins, c'était ainsi qu'elle était dans ses souvenirs. Évidemment, il avait six ans de plus, mais elle était devenu la femme qui l'avait imaginé, et il retrouvait en elle l'air espiègle qu'elle avait cet été-là... Appolon mesurait la chance qu'il avait. Combien de chances y avait-il qu'il la retrouve ici à Soho ? Il existait des tas de quartiers différents dans New York, des millions de gens y vivaient, et parmi tous ces gens, il avait réussi à tomber sur Caprice. Évidemment, il devait avouer que cette folle idée lui avait traversé l'esprit lorsqu'il s'était installé à New York, mais plus comme une douce chimère. Il n'avait même pas pris la peine de prononcer ce vœu à voix haute. Et pourtant, il s'était réalisé. New York, la ville de tous les rêves... A croire que ce n'était pas qu'une légende... Après les retrouvailles, naturellement la gêne apparut. Que dire ? Que faire ? Ceci était loin d'être évident, mais c'était simplement un mauvais moment à passer. Appo' hésita une seconde, puis décida de l'inviter à boire un café chez lui. Après tout, il pouvait se considérer comme d'anciens amis, et ils semblaient tout deux avoir envie de rattraper le temps perdu. Il invita Caprice à se décaler d'un geste e la main avant d'éviter de gêner les passants, puis, après qu'un ange fut passé, il se lança.

    APPOLON – Que dirais-tu de venir boire un café chez moi ? Si tu as le temps bien sûr... J'habite à cinq minutes à peine.
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Nostalgie d'un été - Appolon Harper

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