Il était enfin arrivé ! Après avoir quelque difficulté à trouver le N°5, William se trouvait enfin au N°5 5e avenue Midtown Manhattan ! La raison de sa venue ici ? Il devait rencontrer Mr Williams au sujet d’une éventuelle colocation entre les deux hommes. Eh oui William s’était enfin décidé à quitter le campus de Colombia pour avoir son propre appartement. Enfin presque. Il n’avait pas vraiment l’argent nécessaire pour s’installer seul à Manhattan. Il avait alors pensé à de la colocation et avait recherché les demandes actuel. L’annonce de Mr Williams l’avait alors interpellé. Puis William… Williams… c’était assez ressemblants alors ils étaient sûrement fait pour s’entendre. En cas William l’espérait car il avait vraiment besoin de ce trouvait un appart. Il avait un tout nouveau boulot, il ne lui manquait plus que l’appart pour prouver à son père qu’il n’était plus un enfant. Puis ça avait beaucoup plus de classe de ramener une fille à son appart que dans sa chambre étudiante… Le jeune Slayers avait vite fait réfléchit à ses qualités et à ses défauts afin de pouvoir répondre aux questions que son peut-être futur coloc allait lui posait.
Il frappa à la porte, tranquille détendu et attendit qu’on lui ouvre. Un jeune homme semblant un poil plus âgé que lui fit alors face. « Bonjour, on avait rendez vous. Je suis Mr Slayers » se présenta-t-il. Bon d’accord il était en retard, mais à peine d’une dizaine de minute. A croire que ces derniers temps à chaque fois qu’il avait un rendez vous important il lui était impossible d’être à l’heure. D’abord pour son entretien d’embauche et maintenant ça ! Peu importe il était confiant et ce n’était sûrement pas ce petit détail qui allait tout faire foiré. Enfin il l’espérait…
« 9h00 au boulot filston, tu as intérêt d'être à l'heure. » Je lui ai pourtant déjà dis hier, j'ai rendez-vous avec l'homme qui est peut-être mon futur colocataire. Et oui, Aaron David Williams en a marre d'être seul à la maison, autant partager son bel habitat avec quelqu'un non? On est toujours mieux accompagné, du moins c'est mon optique. « Papa je t'ai déjà dis que j'ai rendez-vous aujourd'hui, tu peux te débrouiller tout seul non? C'est important. Je rattraperai mes heures plus tard! Maintenant fait pas chier, fou moi la paix, merci bien. Et au passage, un tonne de dossiers t'attend sur mon bureau, tu t'es charge s'il te plait! Encore merci héhé! » J'ai raccrocher et j'ai balancer le téléphone contre le mur, hum ça fait mal quand tu vois ton téléphone qui coûte super cher se fracasser au mur, mais quand tu es un Williams tu en as rien à faire. Des téléphones tu peux t'en acheter tous les jours si tu es comme moi. Toujours le don pour me mettre en colère ce type là, c'est mon père et je parle de lui ainsi vous vous demandez sûrement pourquoi? Il est toujours derrière mon dos, à ma place vous en feriez autant je pense. Après avoir pris une bonne douche bien chaude, avoir enfiler de beaux vêtements et avoir appliquer une pointe de gel sur mes cheveux, je suis près à attendre l'homme qui va sûrement poser ses affaires chez moi. A ce que je sache il s'appelle William, et son nom est sûrement Slawers ou Slayers, j'ai un trou de mémoire.
Cela fait déjà cinq minutes que William est censé être là, et toujours personne. Je ne suis pas quelqu'un de patient, et tout homme qui me connaît le sait. Après ces quelques pensées, ça frappe à la porte: Soulagé. Je n'ai pas répondu méchamment à mon père sans rien en retour. Je me lève pour aller ouvrir, en face de moi se trouve un homme qui est sûrement plus jeune que moi. Celui-ci me lance « Bonjour, on avait rendez vous. Je suis Mr Slayers. » Ce n'est donc pas Slawers, mais Slayers, j'étais pas loin. Un sourire amical aux lèvres, je lui serrai la main pour ensuite dire à mon tour « Nous avions effectivement rendez-vous. Enchanté, je suis Aaron Williams, comme vous le savez sûrement déjà. Entrez je vous en pris. » En refermant la porte derrière son passage, je l'invitai à prendre place sur le sur le fauteuil par un signe de la main, là où deux cafés chaud nous attendaient.
La porte s’ouvrit et un homme qui devait à peine être plus âgé que William lui fit face. A le regarder, il semblait être de ceux qui prenne bien soin de leurs apparence. Mr Williams n’était certainement pas le genre de gars à trainer en caleçon toute la journée sur le canapé avec une bière et en train de mater un match de foot. Enfin c’est l’impression qu’il donna à William. Il se présenta et le jeune Slayers saisit la main qu’il lui tendait avant de rentré dans la maison. A l’intérieur tout était ordonné avec pas mal de noir dans la décoration. C’était classe et sombre. Un petit peu comme l’homme avec qui le jeune étudiant avait rendez-vous. Il prit place sur un fauteuil où était posé juste en face deux café qui leurs étaient sûrement destiné. William attendait. Il attendait que son peut-être futur coloc lui pose des questions sur sa façon de vivre, son caractère, n’importe quoi qui aurait pût l’aider à l’accepter ou non. Le jeune Slayers n’avait jamais vécu avec quelqu’un d’autre. Oh si une fois il avait partagé sa chambre avec Willara sa jumelle mais ça ne s’était pas vraiment bien fini. C’était sa faute bien évidemment. Si elle n’avait pas essayé de lui faire peur pendant la nuit avec le croque mitaine, il n’aurait pas mis de poil à gratter sur son oreiller. C’était la vilaine pas belle pas lui. Inutile de préciser qu’ils étaient à l’époque que des enfants bien évidemment. Depuis, William n’avait partagé sa chambre avec personne. Il avait la chance d’être seul dans sa chambre du campus de Colombia où il vivait actuellement et il ne s’ennuyait pas vraiment. Il sortait beaucoup, voyait des tas de filles alors il n’avait pas le temps de souffrir de la solitude. S’il recherchait un colocataire c’était tout simplement parce qu’il n’avait pas assez de tune pour s’installer tout seul et qu’il était grand temps qu’il quitte le campus universitaire. Il avait tout de même vingt deux ans ! En bref William faisait toujours face à Mr Williams, un sourire désormais crispé sur les lèvres attendant toujours qu’on lui pose des questions pour entamer la conversation. Comme le silence commençait à se faire pesant, ce fût finalement lui qui y mit fin. « Très jolie maison. »
Pour combler le silence qui s'installait, William me fit un compliment concernant l'habitat « Très jolie maison. » J'en ai mis de l'argent dans cette décoration, heureusement que celle-ci est belle. C'est toujours plus agréable d'avoir une jolie décoration, on se sent mieux chez soi. Puis, concernant celle-ci j'ai opté pour le moderne et non pour l'ancien, ça attire davantage les yeux par rapport aux couleurs, j'ai accordé le noir avec plusieurs couleurs, cela donne quelque chose de très beau. Donc le fait qu'il venait de me dire ça ne m'étonnait pas, c'est ce que la plupart des gens me disent lorsqu'ils rentrent. En guise de remerciement je me contentai d'un sourire. Nous étions là pour apprendre à se connaître, savoir si oui ou non la cohabitation serait agréable par rapport à nos habitudes. J'ai un tas de questions à lui poser, car oui je ne veux pas d'un abruti à la maison. Au premier abord, William à l'air d'un homme sympathique et calme: mais n'oublions pas que les apparences peuvent être trompeuses, donc, méfiance. Je ne supporte pas le désordre, je suis assez manique oui: les chaussettes qui traînent ou encore une trace de chaussure au sol me met dans tous mes états, je ne supporte pas non plus le bruit: il ne va pas falloir qu'il utilise des machines bruyantes tard le soir ou même tôt le matin. C'est simple, il me faut quelqu'un de calme, de minutieux qui prend soin des choses. Ce n'est pas grand-chose de demander que ce que je sache, et l'homme face à moi n'a vraiment pas l'air d'être un idiot. « pour commencer, je vous invite à boire le café devant vos yeux. J'ai beaucoup de questions, j'espère que vous avez du temps devant vous. Puis vous aurez aussi le droit de poser les votre évidemment. » j'enchaînai ensuite, « Donc, j'aimerai savoir le métier que vous exercer, vos horaires, savoir si vous êtes du genre à rentrer tard le soir. Hum, ce serait plus simple si on se tutoyait non? ça ne vous gêne pas? » C'est vrai que le vouvoiement commence vraiment à me saouler, c'est une règle de politesse je suis d'accord, mais pour parler de chose comme celles-là ce n'est pas vraiment nécessaire, nous ne sommes pas en train de négocier la vente d'une de mes Mercedes après tout. Puis si William devient l'homme avec qui je partage mon habitation, nous n'allons pas nous vouvoyer sans arrêt. C'est toujours plus agréable de parler en disant tu. Pour le commencement, je vais poser mes questions et lui posera les siennes après. J'attrapai ma tasse, et la portait à mes lèvres pour en boire une gorgée.
« Pour commencer, je vous invite à boire le café devant vos yeux. » William attrapa la tasse qui lui était destiné et commença le liquide chaud même s’il préférait les capuccino. Il adorait la chantilly. « J'ai beaucoup de questions, j'espère que vous avez du temps devant vous. » « Allez y, je ne suis pas pressé. » « Donc, j'aimerai savoir le métier que vous exercer, vos horaires, savoir si vous êtes du genre à rentrer tard le soir. Hum, ce serait plus simple si on se tutoyait non? ça ne vous gêne pas? » « Oh carrément pas. J’attends qu’tu me demande ça depuis au moins cinq minute ! » Lâcha-t-il visiblement soulagé. William avait toujours détestait ce genre de politesse. Aaron devait avoir pratiquement son âge alors lui dire vous c’était un peu comme s’il parlait à son père. Et encore à son père il n’avait jamais dit vous. Parfois il l’appelait même Thomas, comme ça juste pour l’embêter. Enfin une fois et le regard du paternel Slayers ne lui avait pas vraiment donné envie de recommencer. « Alors tu me demandais quel métier j’exerce, donc j’ai vingt deux ans j’suis encore étudiant à Colombia dans le domaine des sport. J’ai une bourse mais je travaille aussi, à l’Awesome, c’est une boite à la mode sur Broadway. Je bidouille un peu dans un garage aussi quelque fois. » Dit-il avec un léger sourire. Woé en gros je ne roule pas sur l’or quoi ! C’était un peu la traduction qu’on pouvait faire des paroles de William et la raison qui le pousser à vouloir vivre avec quelqu’un, manque de moyen c’était évident. Aaron lui par contre, à en croire la décoration de la maison pouvait sans mal subvenir à ses propres besoin. Alors pourquoi cherchait-il un colocataire ? La maison appartenait-elle à ses parents qui avaient décidé de lui couper les vivres ? Ou alors il était gay refoulé et cherchait dans sa démarche une façon de trouver le partenaire idéal sans avouer ses préférences sexuel ? Non ça c’était une idée tordu. Arrête de déliré Slayers. Et si c’était possible ???? Il chassa cette désagréable idée de sa tête pour continuer à décrire ce qu’il faisait dans la vie. « Donc oui je rentre tard, surtout les weekend mais je sais être discret. En général on me remarque à peine ». Si Willara, sa jumelle, avait était dans cette pièce à ce moment précis elle se serait sûrement étouffé avec sa propre salive. On remarquer à peine William ??? La blague ! Le jeune homme ne passait jamais inaperçu tant il se débrouillait toujours se faire remarquer. Ça ne voulait pas dire qu’il n’arriverait pas pour autant à rentré sans faire de bruit. Ça il savait le faire. Il était un champion du jeu « réveille pas papa » façon vie réelle. Il s’était nombre de fois faufiler jusqu’à sa chambre avec une fille en essayant de ne pas réveillé Sawyer qui s’indignerait de sa volage attitude. Mais non on ne le remarquer pas à peine, on le remarquer tout simplement !
L'homme face à moi attrapa sa tasse, ce n'est pas une coincé qui n'ose toucher à rien, déjà un bon point. Chaque chose que l'on fait révèle quelque chose sur notre personnalité, c'est comme ça. Il me répondit quelques secondes après « allez y, je ne suis pas pressé. » Il n'est pas pressé, tant mieux car j'ai beaucoup de choses à lui dire. « Bon, c'est cool alors! » lui lançai-je en souriant. Peu après, William enchaîna sur un ton soulagé peu après que je lui ai parler de tutoiement « Oh carrément pas. J’attends qutu me demandes ça depuis au moins cinq minutes ! » Nous sommes deux êtres qui se ressemblent apparemment, nous ne supportons pas le vouvoiement. Bon, je vais arrêter de diagnostiquer tout ce qu'il dit, je n'ai pas fini sinon! J'éclatais de rire à l'annonce de ses mots, nous avions l'air de deux débiles, c'est vrai. « Ouais, ça commençait à être lourd là! » lui disais-je en rigolant de nouveau.
Bon, il est peut-être temps de passer aux choses sérieuses. « Alors tu me demandais quel métier j’exerce, donc j’ai vingt deux ans j'suis encore étudiants à Colombia dans le domaine des sports. J’ai une bourse mais je travaille aussi, à l’Awesome, c’est une boîte à la mode sur Broadway. Je bidouille un peu dans un garage aussi quelquefois. » J'en apprends déjà beaucoup de lui d'un seul coup, ce n'est pas un garçon timide, il me parle de lui très facilement, c'est quelque chose de très bien. Il est donc comme je le pensai, plus jeune que moi: personnellement ça ne me gêne pas. Par rapport aux choses qu'il exerce professionnellement, j'en déduis que ce n'est pas un homme riche, il doit avoir des revenues convenables sans être trop importantes.Le seul point qui cloche est le fait qu'il travaille dans une boîte de nuit, et ça sûrement la nuit: Je ne supporterai pas de me faire réveiller à cinq heures du matin par sa faute, et il est préférable de ne pas me voir énervé. « Donc oui je rentre tard, surtout les weekends mais je sais être discret. En général on me remarque à peine. » Voyant ma tête au début, et à la fin ou il parle de boîte de nuit, il y a un grand changement. Il a réussi à voir que ce détail me déplaît, c'est pour ça qu'il vient d'ajouter cette phrase. Le fait qu'il me dise qu'il est discret me rassure, car dans tous les cas s'il ne l'est pas je ne me gênerai pas à le dégager de l'habitat. Puis il faut laisser sa chance à toute personne, ce n'est pas un boulot qui va tout foutre en l'air. Je lui réponds « D'accord, si tu ne fais pas de bruit en rentrant ça devrait le faire. Je te fais confiance là-dessus. » je ne m'étais pas présenté, autant le faire maintenant après lui « bon, je pense que tu n'ignore p as qui je suis. Rapide résumé, Propriétaire de la concession Mercedes, Allemand, héritier, et tout le blabla qui va avec. Rien qu'à la télé, tu as déjà dû entendre mon nom. » Moment de gloire hé hé, j'insiste bien sûr le mot héritier, une façon de me vanter, et oui je suis prétentieux et je l'assume totalement d'ailleurs. « On continue. Hm, je suis quelqu'un de maniaque, rien qu'en voyant cette pièce tu as dû le remarquer. J'ai horreur du bordel, t'es pas quelqu'un de bordélique rassures-moi? »
« D'accord, si tu ne fais pas de bruit en rentrant ça devrait le faire. Je te fais confiance là-dessus. » Ces mots attirèrent l’attention de William. « Il lui faisait confiance ». Sérieusement ? Ou il disait ça comme ça pour le prévenir que s’il foirer il dégageait ? C’était rare qu’on fasse confiance à William. Même les gens qui le connaissaient – surtout les gens qui le connaissaient en fait – avaient tendance à se méfier de lui. Enfin c’est qu’il pensait. Oh pas qu’il n’était pas quelqu’un de confiance, il connaissait les valeurs de la famille et de l’amitié et leurs étaient fidèle. Seulement parfois William ne se rendait pas bien compte des conséquences de ses actes et c’est sur ce fait qu’on ne lui faisait pas confiance. Dans son entourage beaucoup – surtout son grand frère en vérité - le voyait encore comme le gosse de six ans capricieux qui aurait facilement pût se faire écraser juste parce qu’il était allé récupérer un de ses jouets au milieu de la route. Il n’y pouvait rien il était comme ça, imprévisible, impulsif, passionné. Tant et si bien que parfois pour certaine personne il était en effet dur de lui faire confiance. Son père par exemple n’avait aucune confiance en lui. William en était certain. Son propre père n’avait aucune confiance en lui mais un inconnu à qui il parlait depuis moins de dix minutes lui en avait. Waw. Décidément le monde était rudement mal foutu.
« Bon, je pense que tu n'ignore p as qui je suis. Rapide résumé, Propriétaire de la concession Mercedes, Allemand, héritier, et tout le blabla qui va avec. Rien qu'à la télé, tu as déjà dû entendre mon nom. »
Pour l’heure ce que William n’ignorait surtout pas c’était la prétention et la fierté de son futur coloc. Et dire qu’on avait déjà donné ces défauts à William ! A côté d’Aaron il passait pour quelqu’un de modeste. Ça ne l’avait pas frappé lorsqu’il avait lu l’annonce mais maintenant qu’il en parlait en effet William avait déjà lu deux trois truc sur Aaron sans connaitre pour autant son visage. « Désolé mais non. Jamais. Je n’ai jamais rien entendu ou lu sur toi. » Lui dit-il avec un air désolé. Ça avait était plus fort que lui ! Aaron semblait si fier de sa popularité que le jeune Slayers était curieux de voir comment il réagirait face à l’anonymat. En fait ils se ressemblaient beaucoup. William détestait qu’on l’ignore, il fallait toujours qu’il soit au centre de l’attention. Il n’ignorait pas que sur tout le campus de Colombia toutes les filles connaissaient son nom, même celles que lui-même ne connaissait pas. Et c’est ce qu’il voulait ! L’ignorance c’était pire que tout….
« On continue. Hm, je suis quelqu'un de maniaque, rien qu'en voyant cette pièce tu as dû le remarquer. J'ai horreur du bordel, t'es pas quelqu'un de bordélique rassures-moi? » William ne l’aurait pas formulé de cette manière. Il n’était pas bordélique, disons que dans sa chambre il y a avait parfois du… « bordel organiser ». Mais s’il fallait ranger un petit peu il le faisait. « Je ne suis pas maniaque. » dit-il simplement sans vraiment répondre à la question. Conscient que ça ne satisferait peut-être par intérieurement son interlocuteur, il rajouta. « Les pièces où tu circule, salle de bain, salon, couloir, elles seront rangé. » Sourire. En même temps si la chambre de William était en bordel qu’est-ce que ça pouvait faire à Aaron ? Si ce n’était que sa chambre, ce n’était pas important, non ?
« Désolé mais non. Jamais. Je n’ai jamais rien entendu ou lu sur toi. » Étonné, voilà comment je peux me décrire à cet instant. C'est vrai quoi, tous les gens connaissent le bel Aaron David Williams, impossible qu'il n'ait pas entendu mon nom une seule fois, que ce soit à la radio ou à la télévision, je passe partout. J'en déduis donc que William n'est pas un homme qui suit l'actualité, rares sont les gens comme ça de nos jours d'ailleurs. C'est vrai que j'ai du mal à croire qu'il ne me connaisse pas, peut-être fait-il ça car, il a bien vu que je suis fier de moi et essaye de me rabaisser. Je laisse ce sujet sur le côté et ne prends pas la peine de répondre, ça ne mènera à rien de bon si j'ouvre mon grande gueule, car oui je suis un gueulard. Je le laisse donc répondre à ma question suivante « Je ne suis pas maniaque. » ce n'est pas vraiment une réponse. Je pense que si c'est un bordélique il dégagera vite de chez moi, en espérant pour lui que ses réponses seront à la hauteur de mes exigences. Voyant la tête que je tire, il essaye de se rattraper et dit « les pièces où tu circules, salle de bain, salon, couloir, elles seront rangé. » si j'ai bien compris, en gros les pièces de la maison seront toutes bien rangées sauf sa chambre car cette pièce sera entièrement à lui. Il prendra donc le soin de laisser les pièces où moi aussi je circule rangées, en bon état. Heureusement pour lui, il vient de se rattraper. Il est vrai que monsieur Slayers ne donne pas une très bonne image de lui, rien qu'à ses réponses: je pense peut-être ça parce qu'il a essayé de me rabaisser. Si cela commence ainsi, je pense que les choses vont mal se passer. Je ne suis pas le genre d'homme qui va se laisser marcher dessus, s'il ne me connaît pas il apprendra à me connaître. Je garde mon calme et réponds à mon tour d'un ton sévère « Ok, car pour moi c'est important. Je ne tolérerai aucun débordement. J'espère me fait comprendre correctement. » s'il n'est pas content, il bouge point final. Je ne me prendrai pas la tête pour des bêtises pareilles.
Je veux éclaircir le sujet sur les amis aussi, pas question qu'il organise des fêtes ou même des soirées à jouer à la console, de nos jours c'est le passe-temps de la plupart des hommes: mais c'est loin d'être les miens pour autant. « Je continue, hors de question que tu invites des amis à faire la fête ici le soir, car je sais que beaucoup d'hommes font ça. En journée, tu peux passer avec un d'eux, mais pas de bordel, la règle reste la même. Mais le soir, personne! Je ne supporte pas le bruit non plus. Je parais chiant, mais je suis chiant. Après à toi de voir si ça te pose problème, dans ce cas-là tu pourras chercher un autre colocataire. »
« Ok, car pour moi c'est important. Je ne tolérerai aucun débordement. J'espère me faire comprendre correctement. » Oh oui il se faisait comprendre. William avait beau être un garçon parfois – très souvent – immature quand il le voulait il pouvait faire des merveilles. Quand il voulait ! Hors par chance là ce qu’il voulait vraiment c’était rester dans cet appart donc tout se passerait bien. Enfin il se conduirait de sorte que ça se passe bien. « Je continue, hors de question que tu invites des amis à faire la fête ici le soir, car je sais que beaucoup d'hommes font ça. En journée, tu peux passer avec un d'eux, mais pas de bordel, la règle reste la même. Mais le soir, personne! Je ne supporte pas le bruit non plus. Je parais chiant, mais je suis chiant. Après à toi de voir si ça te pose problème, dans ce cas-là tu pourras chercher un autre colocataire. » A entendre Aaron c’était à ce demander s’il voulait vraiment un colocataire. Comme si son discours était destiné à faire peur à William, à le faire partir au plus vite. Lui qui avait l’esprit de contradiction avait dans ce cas là plutôt envie de rester. Si ça se trouvait Aaron avait déjà essayé d’avoir un coloc par le passé et la pauvre personne fêtarde avait craqué et était partit. Le jeune Slayers voyait cela comme un défi, arrivait à habiter avec quelqu’un qui lui semblait plus coincé que son père. Même s’il est vrai que son père n’était pas vraiment quelqu’un de coincé pour un homme de la quarantaine. Quoiqu’il en soit les règles qu’il venait d’entendre ne le gêner nullement parce qu’il préférait squatter chez les autres que ramener du monde chez lui. Comme ça ce n’était pas lui qui faisait le ménage. Bin quoi !? « Ça pose pas de problème. » dit-il sur un ton détendu. « Ça te gêne si j’fais un tour des lieux ? » William était conscient que peut-être Aaron avait encore plein de question à lui poser mais déjà il ne tenait plus en place. Il se trouvait dans un lieu inconnu, un lieu qui serait peut-être son futur chez lui alors il était trop curieux de découvrir chaque pièce. S’il était pris une chose était sûre, ça allait le changer de sa petite chambre étudiante. « Et toi tu ramène jamais personne ici ? Jamais ? Même pas des filles ? » Il était curieux. Ça faisait partit de ses défauts, ça et le fait de dire ce qu’il pensait. C’est vrai autant être honnête Aaron n’était désagréable à regarder et il avait une certaine popularité, de nombreuses filles devaient courir après lui. Non ? Sans compter sur ses amis, il ne les voyait jamais ? Il n’en avait pas ? Aaron pouvait très bien juste détester le bruit comme il lui avait dit mais William trouvait cela étrange…
Je viens de m'adresser à lui d'une façon assez sévère mais William me répond calmement, d'un air détendu « Ça pose pas de problème. » c'est évidemment la réponse que j'attendais. Je n'ai encore jamais eu de colocataire, je n'en avais pas envie à l'époque où je suis arrivé sur New York, je n'étais déjà pas très enthousiaste à quitter l'Allemagne pour rependre la concession, je me suis habitué. Mais en y réfléchissant plus longuement: marre d'être seul, puis c'est toujours plus agréable d'avoir de la compagnie chez soi. Je ne prends pas la peine de répondre oralement et fais un signe de tête pour lui faire comprendre que c'est d'accord, tant mieux si ça ne lui pose pas de problème. « Ça te gêne si je fais un tour des lieux ? » Je le vois déjà en train de revenir de sa petite visite et de me dire que la décoration est magnifique, que c'est grand et bien propre. Question propreté, monsieur Slayers n'a pas de soucis à se faire, il y a une femme de ménage qui passe tous les matins pour remettre de l'ordre. Il n'est pas question que je fasse le ménage, jamais. Me payer une femme de ménage pour prendre soin de mon habitat ce n'est pas grand-chose pour moi par rapport à tout l'argent que je possède. « pas de soucis, je te laisse découvrir les pièces. Tu reviens faire ton petit bilan dans cinq minutes hé hé. » Je ne m'inquiète pas à savoir si ça va lui plaire, cette décoration plaît à tout le monde donc bon, pas d'inquiétude. Et au pire des cas, si ça ne lui plaît pas, il fera avec. « Et toi tu ramène jamais personne ici ? Jamais ? Même pas des filles ? » je ne considère pas la curiosité comme étant un défaut, tout dépend de comment l'on se comporte, si ce que l'on pose comme question est déplacé ou non. Je ne prends pas mal la question de William, c'est une question comme une autre.Je suis moi-même curieux et je ne me gêne pas pour poser des questions, déplacées ou pas, je suis direct et on me le reproche un peu trop souvent, je pose trop de questions. « Je te rassure j'ai des amis, beaucoup d'amis. Mais rares sont ceux qui rentrent chez moi, ma meilleure amie le plus souvent. Après ma copine, si je peux l'appeler comme ça. » concernant Skye, je suis perdu. Je ne sais pas si je dois me considérer comme célibataire ou étant en couple. C'est compliqué, quand elle veut parler sérieusement j'évite toujours le sujet. J'y arrive pas, je n'arrive pas à parler sérieusement de nous deux, de placer un mot sur notre histoire. C'est compliqué l'amour.
Je me lève pour entraîner William à me suivre, de façon à découvrir les autres pièces.
« Pas de soucis, je te laisse découvrir les pièces. Tu reviens faire ton petit bilan dans cinq minutes hé hé. » William n’eut pas besoin de se l’entendre dire deux fois. Il trouva sympa qu’Aaron ne trouva pas nécessaire de l’accompagner dans sa visite. C’est vrai après tout il aurait très pût fouiller là où il n’aurait pas dût et découvrir des choses compromettantes. William n’était pas comme ça. Fouiner, manipuler, calculer ce n’était pas son truc. Lui il agissait et réfléchissait ensuite. Mais s’il n’était pas quelqu’un de fourbe, Aaron n’avait aucune façon de le savoir puisqu’il le connaissait à peine. Cela signifiait-il qu’il lui faisait déjà confiance ? Le jeune Slayers en restait sur le cul. Quoiqu’il en soit l’appartement était vraiment très beau. Tout semblait classe, propre et net. Il finit pas arrivait à sa futur chambre et déjà il imagina la déco qu’il pourrait y faire. Il s’y sentirait bien. En fait il s’y sentait déjà bien. Il ne manquait plus que l’accord d’Aaron pour qu’il puisse emménageait. Il revint ensuite vers le salon et interrogea Aaron quand aux aller et venu des personnes dans l’appart. « Je te rassure j'ai des amis, beaucoup d'amis. » « J’ai jamais dit le contraire » commenta-t-il avec un léger sourire amusé. « Mais rares sont ceux qui rentrent chez moi, ma meilleure amie le plus souvent. Après ma copine, si je peux l'appeler comme ça. » C’est étrange comme William se reconnu dans les propos de son peut-être futur colocataire. Lui-même n’avait jamais fait dans le facile question histoire de cœur, la plupart du temps c’était sa faute. Bien qu’il ne le reconnaîtrait pas si on lui posait la question. « Compliqué n’est-ce pas ? » demanda-t-il seulement. Avec ces mots il ne forçait pas Aaron à se confier mais lui tendait juste une perche s’il voulait le faire. Lui-même avait du mal à parler de ses sentiments en règle générale donc… Aaron se leva ensuite voulant apparemment lui faire découvrir les autres pièces. Il lui avait donné quartier libre pour le faire seul quelque minute auparavant et ne comprenait pas pourquoi il voulait lui faire visiter de nouveau mais soit, pourquoi pas. « Alors, pour l’instant je correspond au style de mec que tu aimerais ? » William ne pût s’empêcher de penser que formuler ainsi ça faisait légèrement…gay. Aussi rajouta-t-il « Enfin je ferais un bon coloc ? ».
« Compliqué n’est-ce pas ? » Effectivement c'est compliqué. Dans ma vie presque tout est compliqué, j'ai l'habitude des situations compliquées. Financièrement je n'ai pas à me plaindre, tout va pour le mieux, c'est déjà ça de bien. « Oh oui, très compliqué. » Je ne vais pas commencer à me confier, nous ne nous connaissons que depuis quelques minutes et je ne suis pas le genre d'homme à donner ma confiance si facilement. William deviendrait sûrement un bon ami, s'il emménage chez moi évidemment. Si j'ai bien compris pour lui aussi, c'est compliqué. Quelle vie. De nos jours, beaucoup d'hommes souffrent sentimentalement, ça semble fou. Après lui avoir dit que j'aie beaucoup d'amis, William me répond « JE n'ai jamais dit le contraire. » Il y a intérêt. Je ne réponds pas et fais un signe de tête pour me faire comprendre comme il faut. William vient de visiter la côte droit de l'appartement, pas le gauche. L'habitat est si grand, on s'y perd quand on ne connaît pas. J'aime le grand espace, et je pense que si je vivais dans un petit espace, j'en deviendrais complètement fou Il me lança « Alors, pour l’instant je corresponds au style de mec que tu aimerais ? » phrase surprenante, assez étrange. Il avait dit ça d'une façon... Il m'avait fait penser à un gay.Le doute s'installait. Mais je n'eus pas à stresser trop longtemps, se rendant compte de la situation assez... gênante. Le jeune Slayers rajouta « enfin je ferais un bon coloc ? » Vu comme ça, ça me rassure, beaucoup. Je ne suis pas homophobe loin de là, mais déjà d'un mon père n'apprécierais pas que je vive avec un gay et il faut avouer qu'avant de m'endormir j'aurais toujours peur qu'il vienne me rejoindre dans mon lit en pleine nuit. Vous n'êtes pas étonnés quand je vous dis que j'aime les femmes donc. Je souris soulagé et répond « Hum, je pense que oui. Tu fais l'affaire. Après à voir comment tu es à la maison, mais dans tous les cas je te laisse une chance, tu peux emménager quand tu veux si évidemment l'appartement te plaît. Et pour supporter un homme comme moi, je te souhaite du courage. » Je dis ça pour plaisanter évidemment, je ne suis pas si horrible que ça... Quoi que.
J'entraîne William du côté gauche de l'appartement. En ouvrant la porte, le jeune Slayers y découvre une salle de billard, baby-foot, cinéma. Eh oui, quand on a l'argent, on se fait plaisir.
« Et pour supporter un homme comme moi, je te souhaite du courage. » « J’pense que ça devrais aller. » dit-il sur le même ton qu’Aaron comprenant que c’était de l’humour. « J’ai quatre petites sœurs » ajouta-il pour justifier ses propos. Il était de notoriété publique que les filles étaient deux fois plus insupportables que les garçons. Elles trouvaient toujours mille et une raison pour se prendre la tête, n’étaient jamais contente et râler souvent. Enfin ça c’était Willara, sa jumelle, à elle toute seule. A côté Mélusine, Nymphadora et Orphée étaient des anges. Enfin peut-être…
Aaron l’emmena ensuite visiter un endroit de l’appartement qu’il n’avait pas imaginé. William pensait que derrière la porte se trouvait un placard à balai et non une immense salle contenant un billard, un cinéma et un bowling ! Waaaaaw !!! William se retourna vers son futur coloc, une lueur dans les yeux comme si c’était le jour de Noel. « SI l’appartement te plait ??? Sérieux ??? Faut vraiment être fou pour pas que se soit le cas !!! » Ne pouvant pas s’en empêcher, William se dirigea vers le baby foot et commença à toucher les manettes. Il avait toujours rêvé d’avoir ce genre de truc dans son appart. Aujourd’hui c’était chose faite ! Tout ça le motiver amplement à être le colocataire parfait, irréprochable en toute circonstance. Puis qui sait s’il avait de la chance peut-être qu’Aaron et lui deviendrait ami. Il l’espérait en tout cas. Pas qu’il manquait d’ami, William avait toujours était un garçon très populaire mais à choisir il préférait vivre avec un garçon avec qui il lui arrivait de déconner plutôt qu’avec un pseudo inconnu. « Y’a pas de doute, je le prends ! Tu verras je serais le colocataire idéal » dit-il avec un enthousiasme non camouflé. Si Willara l’avait entendu elle aurait sûrement éclaté de rire à ce moment là, mais elle n’était pas là et William avait bien l’intention de prouvé de tout les membres de sa famille qu’il était désormais un adulte qui menait bien sa vie. Il n’était plus l’enfant capricieux ou l’adolescent inconscient d’autrefois. S’il y mettait un peu du sien, tout se passerait à merveille, il en était certain !
William découvre la salle. Des étoiles dans les yeux, comme la plupart des gens qui pénètrent dans mon habitat. L'homme étant tout excité me lance « SI l’appartement te plaît?? Sérieux? Faut vraiment être fou pour que se ne soit pas le cas ! » comme je le dis depuis le début, cet appartement plaît à tout le monde. J'ai dépensé beaucoup d'argent pour que cette habitation soit l'une des plus belles, et j'ai réussi. L'appartement est tout à fait à mon goût, il y a tout ce que j'aime. Mais ce qui ressort le plus de cette décoration, de cette technologie, c'est l'argent: en voyant cela, on se dit tout de suite que je suis riche. « Bon tant mieux mec! » je souris.
« Y A pas de doute, je le prends ! Tu verras je serais le colocataire idéal. » Je suis content que monsieur Slayers décide d'emménager. Ça me fait plaisir, le courant est tout de suite passé, hormis le fait qu'il ne me connaissait pas, le seul point négatif... J'aime être reconnu, mais je laisse passer la chose après tout, le monde entier n'est pas obligé de me connaître. « Super gas, je suis content que ce soit toi. Tu comptes t'installer quand? Hum, dans combien de temps je veux dire? Que je sois présent à ce moment-là. Je suis souvent en déplacement et du coup il faudrait que tu me dises à l'avance la date. Un emploi du temps très chargé, surtout en ce moment... Avec mon père qui me tire dans les pattes, la misère. Bon je parle un peu trop, désolé. Je t'ai préparé une petite feuille avec mon numéro de téléphone, les endroits où tu peux me joindre, la ligne directe de mon bureau chez Mercedes. » Je suis heureux, et ça se voit. En à peine une minute je viens de faire passer le temps à moi tout seul. L'idée d'avoir un colocataire me met de bonne humeur, moi qui semblais assez froid depuis le début. Je pense que moi et William va très bien nous entendre, il a l'air un type sympa, cool.
Nous avons tous deux finit notre café. « Tu veux un autre café? »
« Super gas, je suis content que ce soit toi. Tu comptes t'installer quand? Hum, dans combien de temps je veux dire? » « A la fin du mois sans doute. Le mois est payé pour ma chambre à la fac de Columbia donc t’en qu’à faire… » C’est vrai que même si William aurait volontiers déménagé le plus rapidement possible il n’avait pas vraiment les moyens de jeter l’argent par les fenêtres. Payer sa chambre du campus pendant tout le mois d’Avril en vivant ailleurs le faisait royalement chier ! Puis ça lui laisserait un peu de temps pour faire ses cartons. Bon il n’avait pas énormément d’affaires mais surtout du tri à faire. Il devait y avoir dans sa chambre des tas de choses dont il ne servait pas et dans son armoire un max de vêtement qu’il ne portait pas. Pour ça William pouvait parfois être pire qu’une fille. Il était abonné au « mon armoire est pleine de j’ai rien à me mettre » . Il espérait qu’Aaron ne serait pas déçu de le voir débarqué qu’à la fin du mois car il semblait quand même assez enthousiasme quand à leurs prochaines colocations. Ça faisait plaisir d’ailleurs.
« Je suis souvent en déplacement et du coup il faudrait que tu me dises à l'avance la date. » « Bon bin dans ce cas là, le 28 avril. » « J’ai un emploi du temps très chargé, surtout en ce moment... Avec mon père qui me tire dans les pattes, la misère. Bon je parle un peu trop, désolé » « Oh non t’inquiète, les pères casse pied je connais ! » dit-il simplement. Et le mot était faible ! William ignorait si c’était parce qu’ils avaient les mêmes gênes ou le même caractère mais il n’arrivait pas à s’entendre avec Thomas. Quand il n’était pas face à lui c’était bien moins douloureux pour lui de le nommer dans sa tête par son prénom…. « Je t'ai préparé une petite feuille avec mon numéro de téléphone, les endroits où tu peux me joindre, la ligne directe de mon bureau chez Mercedes. Tu veux un autre café? » « Pourquoi pas, mais juste un parce qu’après je dois filer malheureusement. Je bosse dans une boite et il y a pas mal de monde le dimanche. Tu connais l’Awesome ? Quand tu parle de ton bureau chez Mercedès tu parle du grand hyper classe avec les statues ? » Aaron sembla surpris qu’il connaisse un tel détail sur son bureau aussi William rajouta « Ils l’ont montraient dans un reportage qu’il faisait sur toi. »
« A la fin du mois sans doute. Le mois est payé pour ma chambre à la fac de Columbia donc t'en qu'à faire. » William semble être déçu en prononçant ces quelques mots, l'envie de s'installer vite se lie sur son visage. Qui ne rêverait pas de s'installer le plus vite possible dans mon bel habitat? Je suis très fier que mon appartement plaise autant, je ne pensais pas que les yeux des gens brilleraient autant. J'aime beaucoup plaire et que mes créations plaisent elles aussi. Je n'aime pas la banalité, il faut que tout soit fait à ma sauce, avec le petit détail qui donne une tout autre image de la chose. J'aime personnaliser les choses à ma façon. Après avoir préciser que je suis souvent en déplacement, monsieur Slayers me fixe une date précise et commente alors ce que je viens de dire sur mon père « Bon bin dans ce cas là, le 28 avril. Oh non t’inquiète, les pères casse pied je connais ! » Nous allons donc bien nous entendre sur ce sujet-là, les pères chiants sont au pouvoir décidément. Pourquoi ne pas faire une manifestation, à deux on devrait y arriver facilement, deux grandes gueules -plaisanterie évidemment-. « Va pour le 28 alors, génial. On va pouvoir bien parler sur ce sujet, alala, les pères chiants c'est toute une histoire! »
« Pourquoi pas, mais juste un parce qu’après je dois filer malheureusement. Je bosse dans une boite et il y a pas mal de monde le dimanche. Tu connais l’Awesome ? Quand tu parle de ton bureau chez Mercedès tu parle du grand hyper classe avec les statues ? » J'ai vaguement entendu parler de cette boîte, je ne fais pas vraiment parti du style d'homme qui fréquente ce genre d'endroit. Je suis plutôt branché soirée entre les personnes connues, ou l'argent coule à flot. Plus jeune, je me rendais souvent dans ce style de boîte, mais c'est désormais fini... Il m'arrive parfois de regretter ces années-là. A mon plus grand étonnement, monsieur Slayers me fait comprendre qu'effectivement il connaît mon bureau avec ces grandes statues disposées à l'entrée. Je suis content, il connaît donc. Je suis tout souriant, puis voilà que William ajoute « Ils l'ont montré dans un reportage qu'il faisait sur toi. » Alors, comme cela il ne me connaît pas le petit Slayers. « Tu as très joliment décrit mon bureau, c'est gentil! Et tu vois que tu me connais, tu as apparemment regardé un reportage qu'ils faisaient sur moi. Cachotier va, tu commences déjà à faire ton malin c'est pas bon ça! » ces mots prononcés sur le ton de la rigolade. Je sers un petit fond de café dans chaque tasse en rigolant.
William se mit à rire. « Commence ? Tiens j’me rappelais pas avoir arrêté » répliqua-t-il avant de se mettre à rire. L’entretient était désormais terminé et le jeune Slayers sachant qu’il convenait se détendais un peu et redevenait un peu plus lui-même. « J’avoue coupable » dit-il, avouant ainsi qu’il avait déjà entendu parler d’Aaron. « Mais c’était trop tentant. T’aurais vu la tête que t’a fait quand j’t’ai que j’te connaissais pas. C’est juste My-thi-que ! » Il n’était pas en train de ce moquer de lui, juste de le charrié un peu comme s’il avait était avec un pote à lui. « A charge de revanche ? » ajouta-il avant d’attraper la tasse de café qu’il venait de lui servir. Il était délicieux. William avait du mal à réaliser que dans un petit mois à peine il emménagerait ici avec lui. Adieu petite chambre étudiante. Ça allait lui faire un bien fou et il allait enfin ce sentir adulte. Habiter à la fac c’était comme garder un pied dans l’enfance, avoir la chance de ne pas devoir tout géré. Bon là il pourrait sans doute compter sur Aaron pour la paperasse courante car c’était avant tout son appart donc il avait l’habitude. Mais n’empêche qu’il aurait déjà d’avantage de responsabilité. Cet appart c’était peut-être un petit pas pour l’humanité mais un grand pas pour William. Il jeta alors un coup d’œil sur sa montre, cela faisait un petit moment qu’il était là et même si contrairement à son futur coloc il n’avait pas un emploi du temps de Ministre il était grand temps pour lui d’y aller. Il finit son café d’une traite. « Bon écoute on aura l’occasion de discuter quand je vivrais là donc excuse mais je suis obligé de te fausser compagnie. » Il se releva et récupéra sa veste et se dirigea vers l’entrée accompagné d’Aaron. Il lui dit la main pour qu’il la serre. « A bientôt ». Sur ce William quitta l’appartement qui serait bientôt aussi le sien….
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» concernant Skye, je suis perdu. Je ne sais pas si je dois me considérer comme célibataire ou étant en couple. C'est compliqué, quand elle veut parler sérieusement j'évite toujours le sujet. J'y arrive pas, je n'arrive pas à parler sérieusement de nous deux, de placer un mot sur notre histoire. C'est compliqué l'amour.
