Shaelynn avait toujours rêvé d’avoir des enfants. Elle avait eut le cœur brisé le jour où elle avait apprit qu’elle ne pouvait pas en avoir… Elle en voulait… Toutefois, elle n’en avait jamais voulu douze ! A croire que dans la vie c’était tout ou rien, car elle se retrouvait belle et bien tutrice de douze enfants. Et le moins que l’on puisse dire c’est ce que ce n’était pas facile ! Elle avait l’impression de ne connaitre que la moitié d’entre eux. En plus elle savait qu’elle était beaucoup moins douée que sa sœur et que leurs parents leurs manquer énormément. Pour eux, elle n’était qu’une étrangère. Les pauvres souffraient de l’absence de Léana et Dylan et c’était sans nul doute pour cela qu’ils accumulaient les bêtises. Kénan s’était fait arrêter par la police, Chad s’était fait tatouer, l’une des jumelles – elle ne savait jamais laquelle – faisait des cauchemars, et Sheryl semblait en vouloir à la terre entière. Quoique c’était peut-être dût à son âge, à l’adolescence… Quoiqu’il en soit la situation était loin d’être simple et les fêtes de fin d’année n’arrangeaient en rien les choses ! Le premier Noël des enfants chez Shaelynn avait frôlé la catastrophe et la Lewis ne savait toujours pas comment elle avait survécu !
Ce samedi là, Jordie, Liam et Maeva avaient leurs spectacle de Nöel, organiser par l’école. Chad et Sherryl étaient charger de surveiller les plus jeunes à la maison et les bébés avaient été confié à la voisine pour plus de sécurité. Tout aurait pût se passer à merveille, si seulement une fois sur place le metteur en scène n’avait pas annonçait aux enfants que le spectacle était annulé… Une épidémie de gastro – dût sans doute aux gavages alimentaires des fêtes – avaient contraints la mère volontaire pour jouer le sapin de Noël à rester coucher. Sans arbre, impossible de faire la représentation… Shaelynn posa son regard sur ses enfants, Maëva commençait déjà à pleuré… Le cœur briser, la jeune Lewis se porta alors volontaire…
Tout se passa à merveille et les enfants furent ravis. Le spectacle dura toutefois plus longtemps que prévue… Shaelynn avait rendez vous le soir même avec Dillon Wolf pour assisté à une importante œuvre de charité. Autant dire qu’elle était pressée ! Elle ne pouvait pas se permettre d’arriver en retard ! Toutefois elle avait bien l’intention d’ôter son déguisement de sapin avec boule et guirlande lumineuse dans les toilettes avant de partir. Mais arriver sur place elle constata avec horreur que l’endroit était interdit d’accès. Une petite fille avait apparemment vomis un peu partout et l’endroit était en train d’être nettoyé et désinfecté. Saleté de gastro ! Shaelynn récupéra alors ses trois enfants et prit le chemin du retour, elle se changerait à la maison !
Sur la route, elle ne tarda pas à être prit dans les bouchons. Elle n’arrêtait pas de klaxonner, stressé, anxieuse. L’heure passait à une vitesse folle et rien n’agacer plus Shaelynn que d’être en retard. Si ça devait arriver, ça la rendrait malade ! Surtout si c’était pour aller retrouver cet agaçant Mr Wolf ! Il ne manquerait sans doute pas de lui faire une réflexion. Shaelynn sentit ses nerfs montait quand elle aperçut au bord de la route un homme qu’elle connaissait. Il s’agissait de Paul Steward, dont elle avait organisé le mariage. Depuis ils étaient amis. Il était en train de remorquer la voiture accidenté qui provoquer ces problèmes de circulation. La voyant s’énervé dans sa voiture il lui fit signe de baisser la fenêtre. Shaelynn s’exécuta et lui expliqua son problème. Paul lui proposa alors gentiment de ramener Maëva, Liam et Jordie chez eux. Ravie, la Lewis accepta et fit demi tour, direction la soirée de charité. C’est ainsi qu’elle arriva à la soirée… habiller en sapin ! Elle ne tarda pas à apercevoir Dillon. La tête droite, fière, elle se dirigea vers lui. « Ne faite surtout AUCUN commentaire ! » lui dit-elle sur un ton des plus froids qui ne donnait pas envie de lui désobéir. « Pouvez vous m’indiquez un endroit où je puisse me changer Mr Wolf ? »
« Mademoiselle Lewis vous rejoindra directement au gala de charité Monsieur Wolf » me confirma mon assistante avant que je ne raccroche après m’être assuré qu’elle passe de bonnes vacances. Oui, aussi étrange que cela puisse paraitre, j’aimais bien cette femme et elle m’avait été d’un grand secours quand mon père m’avait reconnu et propulsé comme co-président de son empire hôtelier. Depuis, une relation presque filiale s’était noué entre nous. Je la voyais un peu comme une mère de substitution, et elle me considérait comme le fils qu’elle n’avait jamais eu. Il faut dire qu’elle avait toujours consacré sa vie à la multinationale Wolf. Pour preuve, nous étions samedi en début d’après-midi et elle était toujours à son poste. Brave femme, employée dévouée. Une caresse sur mon épaule me tira un frisson. « Hum… Dillon je me sens seule sans toi dans ce jacuzzi » ronronna une voix bien féminine derrière moi alors que des lèvres se posaient sur mon dos. Comment s’appelait-elle déjà ? Aucune idée. Je l’avais ramassé dans un petit café où je lisais mon journal. Elle était journaliste il me semble. Bref, j’avais vu l’occasion de calmer mes ardeurs avant mes retrouvailles avec Mlle Lewis. Il me tardait de la revoir, de subir ses foudres, de parler avec elle tout simplement. Je ne parlais pas de ses courbes généreuses dont je me languissais depuis des jours, depuis notre fameuse rencontre. Bon sang, j’étais atteint ! Malheureusement pour moi, la créature de rêve qui était collée à mon dos ne me faisait plus aucun effet comme toutes les femmes étant déjà passées dans mon lit. « Un taxi t’attend en bas de l’immeuble. Prends tes affaires et merci pour ce petit moment » lâchais-je avant de me détacher d’elle et d’aller m’enfermer dans mon bureau. Ainsi était mon rapport avec les femmes : un bon moment et puis s’en vont. Je ne m’attachais à rien ni à personne.
Bon sang, où était-elle ?! Elle avait du retard et je ne supportais pas le manque de ponctualité surtout quand cela me faisait poireauté comme un con dans le hall d’un bâtiment. Je faisais les cent pas dans mon beau costument sombre Armani quand un sapin déboula sur moi. C’était quoi ce délire ??! « Bordel… » Lâchais-je entre froideur et incrédulité. Là, si elle voulait me couper toute libido, elle ne pouvait pas s’y prendre d’une autre façon ! « Je peux savoir pourquoi vous êtes attifée de la sorte ? Vous voulez me tourner en ridicule ou quoi ? » Rétorquais-je clairement furieux tout en l’empoignant par le bras pour l’amener dans une des chambres d’amis. Heureusement que je connaissais bien les lieux pour savoir où se trouvait les pièces. Il faut dire que j’étais un bon ami de monsieur le Maire et qu’il m’invitait souvent chez lui, lieu où se trouvait la réception du gala. Pour ainsi dire, la pièce où je l’avais amené était limite ma chambre attitrée. D’ailleurs, j’y passerai la nuit comme il était d’usage. « Vous avez de quoi vous changez ? La salle de bain est au fond. Je peux toujours appeler une styliste en urgence pour qu’elle vous apporte de quoi.. vous habillez » soupirais-je sentant poindre un mal de crâne tandis que je me laissais choir dans un des fauteuils composant la suite. Cette soirée commençait réellement mal. A croire qu’elle ne savait faire que des entrées fracassantes.
Dernière édition par Dillon J. Wolf le Mar 1 Jan - 18:21, édité 1 fois
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Mar 1 Jan - 15:07
SHAELYNN & DILLON
❝ mon beau sapin ❞
Dire que Mr Wolf était surpris de la voir habiller en sapin était un euphémisme… Quand il lui empoigna le bras, Shaelynn eut une légère grimace mais ne fit aucun commentaire. Il lui faisait mal… Etant donné la force avec laquelle il l’avait saisit il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il était en colère. Très en colère ! Sa tenue n’était pas du tout préméditée. Elle n’avait pas voulu le tourner en ridicule… Ils se retrouvèrent seuls dans une chambre et il la lâcha. Malgré elle la jeune Lewis avait un peu peur. Après tout elle ne le connaissait pas, il aurait très bien pût être un homme violent incapable de maitriser ses colères… « Je suis désolé… je… Je… Ce n’était pas prémédité… » Dit-elle en en se massant légèrement le bras avec sa main, son regard trahissait le fait qu’elle disait la vérité. Si à leurs dernière rencontre Mr Wolf lui était apparut quelqu’un de terriblement agaçant et désagréable, là il lui faisait l’effet d’un homme froid et impressionnant.
« Vous avez de quoi vous changez ? La salle de bain est au fond. Je peux toujours appeler une styliste en urgence pour qu’elle vous apporte de quoi.. vous habillez » « J’ai de quoi m’habiller mais ma tenue risque d’être un peu trop… simpliste pour la soirée. » Il est vrai qu’elle était allée au spectacle habillé d’un jean et d’un tee-shirt donc… Elle n’avait rien contre le fait que Mr Wolf l’aide, elle était mal placé pour faire la difficile et être trop fière pour accepter quoi que ce soit venant de lui. Le pauvre. Il l’invité à une soirée super importante, lui disant bien d’arriver à l’heure et présentable. Et elle que faisait-elle ?! Absolument l’inverse ! Bravo Shaelynn ! « Ecouter je sais que vous êtes en colère contre moi et c’est tout à fait votre droit mais… je vous pris de me croire lorsque j’affirme que ce n’était pas prémédité. J’ai eut un… problème de dernière minute à cause des enfants. Je ne me serais pas permis de ruiner délibérément votre soirée… » Elle posa son regard sur lui. Peut-être valait-il mieux qu’elle s’en aille… Ne pas avoir de cavalière était sûrement moins humiliant qu’en avoir une habiller en sapin de Noël… « Je devrais peut-être partir… »
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Mar 1 Jan - 17:30
Dire que je l’avais attendu durant plusieurs minutes et qu’elle m’était apparue non pas dans une robe qui aurait mis mes nerfs à vif mais bel et bien en sapin de noël. Pour sûr qu’elle avait réussi à me mettre sur les nerfs mais pas dans le bon sens du terme, loin de là. Qu’est-ce que j’allais faire de mon sapin maintenant ?! En plus elle avait le toupet de me parler sur un ton tranchant comme si j’y étais pour quelque chose. Ce fut, je pense la goutte qui fit déborder le vase et me poussa à me montrer plus froid que ce que je ne voulais au départ. Je la conduisis –ou plutôt, je la trainais, à la chambre qui m’était attribuée pour la nuit et cela depuis plusieurs fois. C’est fou ce que le pouvoir et l’argent pouvaient offrir à un homme. Je devais avouer que cet aspect-là de mon nouveau monde me laissait dépité. J’avais toujours connu la pauvreté et la galère et depuis ma sortie de prison, je vivais dans un luxe sans commune mesure avec mon ancienne vie. La preuve, j’étais même devenu un ami proche du Maire de New York, le monde à l’envers mais bon, cette relation me profitait largement donc je n’allais pas non plus cracher dessus. Je devais quand même reconnaître que j’appréciais cet homme qui savait se montrer aussi fiable qu’un mentor et surtout, avec lui, je n’avais pas l’impression d’être un parvenu. Enfin bref, à l’heure actuelle, je faisais face à une bête traquée, rajoutant à cela ma colère. Je ne pus m’empêcher de ressentir un élan de culpabilité en voyant la légère trace rouge sur son bras. Mais aussi de la colère à mon égard de provoquer cette peur en elle. Mal à l’aise, je me massais rapidement la nuque avant de lui demander si elle avait de quoi se changer. Réponse négative bien sûr. Et voilà qu’elle voulait me faire faux bond désormais. Et puis quoi encore ? « Vous restez ici. Quelles sont vos mensurations ? » lui demandais-je à brûle-pourpoint. Sans plus attendre, je décochais mon BlackBerry et appelais ma styliste. « Il me faudrait une robe de cocktail […] classe, sobre de préférence noire […] non c’est urgent, il me la faut dans une vingtaine de minute maximum […] je vous envoie l’adresse par mail […] peu importe le coût, dépêchez-vous, vous aurez ses mensurations avec l’adresse » puis je raccrochais avant de remettre mon Smartphone dans la poche de mon pantalon peu après avoir envoyé ce fameux mail. « Vous aurez une robe dans une vingtaine de minutes » lui expliquais-je avant de soupirer d’agacement « Et cessez donc de me dévisager comme une bête traquée. Je m’excuse de vous avoir.. Bousculé pour vous amener ici donc vous pouvez arrêter de retenir votre respiration, je n’ai pas l’intention de violer un sapin de noël »
Sans attendre de réponse, je fermai les yeux, essayant de faire passer ce mal de crâne. Il me tenait depuis le début d’après-midi et les récents évènements n’avaient fait que le renforcer. Qui avait dit que j’adorais ce genre de soirée mondaine ? Pas moi surtout depuis que mon père avait annoncé la rupture de mes fiançailles avec Jenny. Hélas, toutes les femmes de la ville semblaient l’avoir entendu car je croulais à nouveau sous les propositions de « bons partis ». « Alors comme ça, vous faites aussi dans les animations pour enfants ? » murmurais-je à son attention dans le but de faire la conversation histoire de patienter jusqu’à ce que la robe arrive.
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Dim 6 Jan - 22:37
« Vous restez ici. » Cet ordre lui donna froid dans le dos, elle n’était toujours pas rassuré, mais l’idée de partir s’effaça de son esprit. Il voulait donc qu’elle reste. Shaelynn s’imaginait déjà passait une horrible soirée si son cavalier n’y mettait pas d’avantage du sien. Elle se demandait même pourquoi elle avait accepté. Dans un sens elle n’avait pas eut le choix, elle n’avait aucune envie de revoir Scott. Mais d’un autre elle avait l’horrible impression de s’être donner en pâtures aux lions. C’est vrai qu’elle était entièrement responsable de la mauvaise humeur de Mr Wolf mais elle comprenait mieux pourquoi les femmes un tant soit peu intelligente ne se bousculer pas aux portillons pour être à son bras. Elles l’étaient suffisamment pour prendre leurs jambes à leurs cous ! « Quelles sont vos mensurations ? » La légère grimace sur le visage de la Lewis manifesta son manque d’envies à répondre, mais elle s’exécuta tout de même, n’ayant cette fois encore pas vraiment le choix, redoutant que Dillon fasse un commentaire. Il passa ensuite un coup de fil pour se faire livré une robe. Shaelynn se sentait incroyablement bête dans son costume de sapin mais malgré cet accoutrement ridicule, elle conservait sa classe et sa beauté naturelle. « Vous aurez une robe dans une vingtaine de minutes » Vingt minute à attendre avec lui… La jeune Lewis était pratiquement certaine que ces minutes seraient interminables si elle devait supporter un Mr Wolf des plus agressifs. Il dût sans doute sentir sa crainte car il ne tarda pas à reprendre la parole. « Et cessez donc de me dévisager comme une bête traquée. Je m’excuse de vous avoir.. Bousculé pour vous amener ici donc vous pouvez arrêter de retenir votre respiration, je n’ai pas l’intention de violer un sapin de noël » Shaelynn éclata de rire, sûrement à cause des nerfs, et se détendit. Elle appréciait ses excuses. Elles devaient être rares.
« Alors comme ça, vous faites aussi dans les animations pour enfants ? » « Je n’aurais pas appelé ça ainsi. Disons juste que je sais me sacrifier pour la bonne cause. C’était le spectacle de Noël des miens. Vous vous souvenez ? » Lui demanda-t-elle, souhaitant lui rappeler qu’elle était mère de douze enfant. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. « Vous devriez peut-être rejoindre la fête en attendant. Je ne voudrais pas qu’on m’accuse de vous avoir enlevé à vos admiratrices. Shaelynn avait entendu parler des fiançailles de Mr Wolf et de son annulation…
Je n’imaginais pas que le rire d’une personne puisse me combler à ce point mais pourtant ce fut le cas avec celui de mon sapin de Noël. C’était un sentiment à la fois étrange et dérangeant dans la mesure où je me refusais à l’éprouver de nouveau. Néanmoins, je ne pus m’empêcher mon regard s’adoucir alors qu’il se posait sur elle l’espace d’un instant avant de me ressaisir. Il n’y avait pas de place pour la faiblesse dans ma vie et faire preuve de gentillesse ou de compassion en faisait partie. « Oui. Je me souviens que vous avez douze enfants à charge » lâchais-je en essayant de réprimer le frisson de panique qui s’empara de moi. Mon dieu, l’espace d’un instant, la vision de douze marmots m’avait saisi l’esprit. Très peu pour moi. « Donc vous vous déguisez en sapin pour leur faire plaisir ? » lui demandais-je en essayant de saisir tous les tenants et aboutissants de cette histoire. Le fait qu’une personne puisse par amour et sens du devoir s’abaisser à se ridiculiser en public me laissait largement perplexe. Ma mère, même si elle m’aimait à sa manière n’aurait jamais eu ni le temps ni l’envie de m’accompagner à des spectacles. En réalité, elle se reposait la journée car la nuit, elle devait être en forme pour ses clients. Telle était la vie d’une prostituée. De ma mère. Désormais, elle coulait des jours paisibles à Miami grâce au chèque que je lui faisais tous les mois. Je n’avais pas réellement de lien avec elle mais elle avait toujours fait en sorte que j’ai de quoi manger et un toit sur la tête. Cela valait bien un dédommagement. Non, la seule personne que je pourrais qualifier de mère était Janice, mon assistante. Shaelynn profita de mon silence pour m’inviter à rejoindre la petite sauterie pour que mes admiratrices puissent profiter de moi. Merci mais non merci. Avec un sourire sans joie, je me redressais et m’approchais d’elle. Doucement. Lentement.
« Est-ce moi Miss Lewis où vous voulez vous débarrasser de moi ? » lui demandais-je tout en continuant de m’approcher d’elle jusqu’à la faire buter contre le mur derrière elle. Amusé, je la bloquais en plaquant mes mains de chaque côté de sa tête. Mon petit sapin de noël. « Est-ce que je vous fait peur au point que vous essayez de vous libérer de notre petit arrangement ? » murmurais-je tout en me penchant vers elle tant bien que mal car son déguisement n’était pas pratique. Avec une douceur dont je ne me savais pas capable, je glissais mes doigts sur sa joue puis descendit lentement jusqu’à son menton pour lui maintenir la tête haute, plongeant mon regard dans le sien « Sachez que je n’ai pas envie de passer ma soirée avec une de ces femmes qui n’attendent qu’une chose, que je les épouse pour pouvoir dépenser mon argent en chaussures et autres vêtements haute couture. Vous au moins, vous ne chercherez ni à me séduire, ni à m’épouser à moins que je me trompe et que vous n’ayez accepté de m’accompagner pour me mettre dans votre lit mon petit sapin de Noël ? » Terminais-je tout en l’observant avec intensité, essayant de lire en elle autant que possible.
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Ven 11 Jan - 23:06
« Est-ce moi Miss Lewis où vous voulez vous débarrasser de moi ? » « Non je… » Par instinct elle recula tandis qu’il avançait jusqu’à ce que son dos ne touche le mur froid. Mr Wolf s’empressa alors de plaquer ses mains de chaque côté de sa côté et elle déglutit avec difficulté, un certain stress commençant à s’emparé d’elle. « Est-ce que je vous fait peur au point que vous essayez de vous libérer de notre petit arrangement ? » « Sachez qu’il en faut plus pour m’effrayer Mr Wolf ! » dit-elle avec aplomb, la tête haute et avec une fierté qui lui était propre. C’est alors que Dillon avec une douceur qui ne lui ressemblait pas fit glisser ses doigts sur sa joue – ce qui la fit légèrement frissonner – jusqu’à atteindre son menton pour la forcer à le regarder dans les yeux. Il reprit la parole et l’appela même « mon petit sapin de noël. » Loin de s’offusqué, Shaelynn craqué littéralement… Ses beau yeux, sa douceur, sa façon de la regarder et ce petit surnom affectueux qu’il venait de lui donner. Tout cela faisait que la jeune mère de famille fondait comme neige au soleil, ne pouvant échapper au charme de son interlocuteur. Adossé au mur, prise au piège, elle ne pouvait éviter son regard et elle sentait son cœur battre la chamade à l’intérieur de sa poitrine. Un demi-sourire aux lèvres elle se laissa envouter jusqu’à ce que l’image de ses enfants s’impose dans son esprit. Elle ne pouvait pas leur faire ça ! Il était hors de question pour elle de commençait à avoir des sentiments pour un homme incapable de s’engager et qui donc causerait l’éclatement de sa famille ! Elle devait tomber amoureuse d’un homme qui accepterait d’élevait douze enfants et non du Don juan qui profitait de la vie et n’avait sûrement changé aucune couche de toute sous existence ! Il lui avait dit lui-même il évitait la femme qui voulait lui mettre la bague au doigt ! Aussi il était grand temps pour elle de reprendre ses esprits ! En guise de diversion elle déclara « la robe est arrivée ! » Dillon se retourna pour regarder en direction de la porte et elle en profita pour s’éloigner du mur et de son emprise. C’était un peu déloyal mais cette façon qu’il avait de la regardait l’était aussi !
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Sam 19 Jan - 3:58
La situation commençait à déraper, je perdais le contrôle de moi et de mes émotions. Comment faisait-elle pour m’attendrir au point de m’apaiser intérieurement ? Personne n’avait réussi cet exploit que de me faire oublier la colère et la violence qui régnaient en maitre sur ma personne. Je devais me détacher d’elle, la blesser, l’éloigner mais son regard me clouait sur place et je n’avais qu’une envie, lui ravir un baiser. Ses lèvres m’appelaient, son corps semblait me réclamer derrière cet affreux déguisement et dieu que je la voulais en retour. Elle et son caractère, elle et sa fragilité qu’elle dissimulait sous ses airs de sainte ni touche. Alors oui, je n’avais pas pu m’empêcher de la toucher, une simple caresse sur sa joue qui me permit d’affirmer que sa peau était aussi douce que je le pensais. Déjà j’en voulais plus. Déjà je n’avais qu’une seule envie : plonger en elle jusqu’à y perdre mon âme toutefois, je savais que je ne ferais que la détruire mais pour l’heure, cette information n’arrivait pas ou plus à mon cerveau. Je voulais continuer à être apaisé, je voulais ce calme qu’elle arrivait si bien à me procurer mais cela ne serait que me montrer faible. Cette femme n’était pas pour moi. Elle méritait bien une autre personne mais j’étais égoïste. Je la voulais pour moi, rien que pour moi au diable si je cassais mon jouet car elle n’était que ça : un vulgaire jouet. Néanmoins elle était un bien joli jouet. Le problème c’est qu’elle m’attirait comme aucune n’avait réussi cet exploit, elle me rendait dingue. Elle m’insufflait des envies de tendresse alors que je ne connaissais que les rapports brutaux, que les échanges de coups. Je n’étais pas doux avec mes maitresses : j’étais dur, fougueux, sauvage. Si bien que je savais différencier les femmes qui supporteraient les étreintes que j’offrais à celles, trop délicates qui s’en offusqueraient. Shaelynn en faisait partie. Elle devait certainement aimer qu’on lui fasse l’amour avec douceur et tendresse. Moi, je ne faisais que baiser avec mes maitresses. C’était cru. C’était cruel. C’était véridique. « Vraiment ? Est-ce une invitation pour que nous testions vos limites mon petit sapin de noël ? » murmurais-je en venant effleurer de mes lèvres, les siennes. Je rêvais de combler la distance et de la faire résolument mienne mais trois coups à la porte lui assurèrent une diversion du diable. Cette foutue robe.
Aussitôt mon regard perdit toute douceur et je m’éloignais pour aller ouvrir la porte. « Mettez cela sur mon compte.. Sans un merci, sans autre forme de salutation, je refermais la porte et tendit la robe à Shaelynn. « Dépêchez-vous de vous changer ». lui ordonnais-je d’un ton brusque et froid. Je m’en voulais d’avoir été ainsi avec elle. Je ne voulais pas qu’elle s’imagine qu’il y avait du bon en moi. Il ne fallait surtout pas qu’elle se mette cette idée en tête. Nous n’étions pas dans un remake de la belle et la bête. A la fin, je ne me changerai pas en prince charmant pour élever les douze nains.
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Dim 20 Jan - 20:54
« Vraiment ? Est-ce une invitation pour que nous testions vos limites mon petit sapin de noël ? » Elle n’avait aucune envie de testé ses limites, elle était une vraie guimauve sous ses airs de dame du monde. Elle était du genre à regarder Roméo et Juliette avec un gros pot de crème glacé en pleurant à chaude larme à la fin. Oui elle était une romantique mais elle ne l’avouerait jamais. Surtout pas à Dillon ! Puis elle n’était pas un cas unique, son amie Summer l’était et sans nul doute encore plus qu’elle ! Ce n’était quand même pas un crime ??? En tout cas le mur qui empêchait Mr Wolf d’approcher Shaelynn était en train d’être massacré à coup de catapulte et lorsque ses lèvres effleurèrent à peine les siennes, elle comprit qu’il était grand temps pour elle de se ressaisir. Il devait avoir plus de conquêtes que de chemises, hors de question qu’elle passe dans le lit de ce coureur de jupon ! Elle n’avait eut qu’un seul homme dans sa vie et elle refusait que le prochain ne soit là que pour une seule et unique nuit. Elle n’était pas ce genre fille. Mr Wolf avait assez de réputation pour n’avoir qu’à claquer des doigts pour obtenir n’importe qu’elle fille. Il n’avait qu’à coucher avec une de celles-là…
Profitant de l’arriver de la robe, elle s’éclipsa et c’est avec une certaine froideur qu’il lui remit le vêtement, lui ordonnant de faire vite. Mais si elle avait eut peur lorsqu’il l’avait brusquement attrapé par le bras quelque minute auparavant, là elle ne sursauta même pas. Il avait beau jouer les gros dur, elle n’était pas assez idiote pour y croire. L’homme qui était à deux doigts de l’embrasser était peut-être un autre et c’était celui-là qui n’était pas effrayant, mais il devait sans doute être quelque part…
« Tournez- vous ! » Lui ordonna-t-elle à son tour, loin de se douté que sur l’un des murs était accroché un miroir qui donnait ainsi tout le loisir à Dillon de voir ce qui ne devait pas être vu… Enfin, fallait-il encore qu’il remarque ce miroir… Quoiqu’il en soit, elle attendit qu’il se retourne et elle se tourna à son tour, faisant face à un mur, tout deux étant dos à dos avec une assez grande distance entre eux. Elle enleva son costume de sapin de noël et se retrouva alors en sous vêtements une ou deux minutes avant qu’elle n’enfile la robe. Elle chercha dans son sac une brosse à cheveux et elle détacha sa queue de cheval pour se coiffer élégamment. Elle fouilla encore et sortie du maquillage et un petit miroir. Elle passa sa langue sur sa lèvres inférieure pour se concentré en se remettant du mascara et du rouge à lèvres. Elle rangea ensuite ses affaires avant de dire « Vous pouvez vous retournez. » La robe n’était pas noire mais beige et lui allait à ravir…
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Mar 22 Jan - 18:25
« Tournez- vous ! » me demanda-t-elle et après l’avoir regardé une dernière fois, je me tournais sagement. Autant ne pas faire d’histoire et puis cela me permettrait de reprendre mes esprits. Dire que j’avais failli l’embrasser et m’attirer les plus gros emmerdes de toute ma vie –et pourtant, j’en avais eu des emmerdes. Les mains dans les poches de mon pantalon, j’attendais que madame se change quand mon regard se porta sur le miroir en face de moi. Un fin sourire étira mes lèvres quand je pris conscience qu’elle s’offrait en toute innocence à mon regard. Je ne perdis aucune miette du spectacle qu’elle m’offrait involontairement. Bon sang, que donnerais-je pas pour me retourner et aller à son encontre. Je savais qu’il ne me faudrait pas grand-chose pour la faire craquer. Je l’avais vu à sa manière d’être, à son regard. Avec un peu de volonté, je pouvais la mettre dans mon lit sans problème. C’était bien ça le hic. Je le désirais bien trop fort pour que ce soit une bonne chose et puis romantique comme elle était, je me doutais qu’elle ne coucherait pas sans de bonnes raisons. Bien ma veine, voilà que j’étais attiré par une femme qui ne manquait pas de me repousser ayant peur du méchant loup. Ironique quand on s’appelait Wolf. Je ne pus m’empêcher de laisser un faible soupire de frustration échapper de mes lèvres quand la robe dissimula son corps même si elle le mettait en valeur d’une agréable façon. Lorsqu’elle se retourna vers moi, je détournais le regard en espérant qu’elle ne remarque pas le miroir sinon, j’allais en attendre durant des heures et des heures. Alors, quand elle me signala que je pouvais moi-même me retourner, je fis en sorte d’attirer son attention sur autre chose. « J’avais demandé une robe noire. » fis-je la remarque d’un ton froid avant d’hausser les épaules. « Vous êtes très belle dans cette robe Mlle Lewis » la complimentais-je d’un ton radouci avant de lui présenter mon bras. « Allons affronter les requins à présent » soupirais-je avec l’air d’un condamné à mort avant que mon expression redevienne neutre. Je ne sais pas pourquoi en sa présence, je montrais autant d’émotion. D’habitude, j’étais une vraie porte de prison –toute ironie de ma vie ; mais en sa compagnie, je me ramollissais, je devenais presque gentil. Autant dire qu’il valait mieux que je ne la revois plus après cette soirée. Cependant la vision de sa chute de rein freina cette pensée. Je la voulais. Je l’aurais quoi qu’il se passe, quoiqu’il arrive. Elle était à moi. Point barre. « Ah Wolf, j’ai bien cru que vous n’alliez pas venir mais qui est cette magnifique jeune femme à votre bras » nous interpella un de mes concurrents que je ne pouvais pas encadrer. « A moins que vous vous ne vous souvenez plus de son nom ? Vous savez mademoiselle, vous ne devriez pas fréquenter ce genre de personne.. Saviez-vous qu’il avait fait de la prison ? La vie est surprenante n’est-ce pas qu’un homme tel que lui arrive à se faire une place dans notre milieu » susurra-t-il d’un ton mielleux. Ne pas le tuer. Ne pas le tuer. « Il est vrai que c’est surprenant de constater qu’un homme dont le père a payé les professeurs pour s’assurer qu’il ait ses examens tant il avait une confiance profonde en ses capacités, n’arrive pas remporter un marché aussi juteux que celui d’Hong Kong alors que moi si. Passez une bonne soirée et mes amitiés à votre père » répondis-je sur un ton frôlant les -100 degrés Celsius. Entrainant Shaelynn un peu plus loin, je la présentais à la femme du maire sans lui jeter un coup d’œil. J’attendais plutôt qu’elle explose et crie au viol ou me balance son mépris à la gueule. Une sainte ni touche comme elle allait s’insurger d’être au bras d’un ancien repris de justice non ?
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Mer 23 Jan - 21:20
« J’avais demandé une robe noire. » En bref : il détestait ! Les traits de Shaelynn se durcir, il aurait pût au moins faire l’effort de lui faire un compliment. Un tout petit, même un ridicule lui aurait suffit. Elle ne demandait pas un « vous êtes la femme la plus belle du monde » mais un « vous n’êtes pas aussi moche que ça finalement ! » . Rien que ces mots lui aurait fait plaisir. Mais non ! C’était apparemment trop demander à Mr Wolf ! « Vous êtes très belle dans cette robe Mlle Lewis » Shaelynn eut l’impression d’être pousser du haut d’une falaise. Autant dire que celle-ci elle ne s’y était pas attendu. Il avait interrompu ses protestations mentales qui n’avaient plus de raison d’être et elle resta interdite sans savoir quoi dire. C’est un peu comme si vous demandiez un vélo à Noël. Vous ouvrez tout les paquets présent sous le sapin et vous râlez parce que le vélo ni est pas, en plus vous saviez qu’il n’y serait pas ! Sauf que dans le garage il y est ce vélo… Comme quoi Mr Wolf n’avait pas fini de la surprendre. « Merci » dit-elle un peu timidement mais sans rougir, n’étant pas assez sotte pour trahir ainsi ses émotions. Sa mère le lui avait apprit.
« Allons affronter les requins à présent » Il lui tendit son bras qu’elle attrapa et ils rejoignirent les autres invités. Un homme ne tarda pas à venir à leurs rencontres. « Ah Wolf, j’ai bien cru que vous n’alliez pas venir mais qui est cette magnifique jeune femme à votre bras » Shaelynn eut un léger demi sourire. Magnifique ? C’était tout de même le deuxième compliment qu’on lui faisait de la soirée. Etait-elle si belle que ça dans cette robe ? « A moins que vous vous ne vous souvenez plus de son nom ? Vous savez mademoiselle, vous ne devriez pas fréquenter ce genre de personne.. » Mais quel odieux personnage ! Shaelynn le détesta tout de suite. Elle avait détesté Mr Wolf quand elle l’avait rencontré mais certainement pas de la même façon. L’homme écœuré presque la jeune Lewis qui avait légèrement froncé le visage à l’écoute de la remarque déplacé qu’il venait de faire.
« Saviez-vous qu’il avait fait de la prison ? La vie est surprenante n’est-ce pas qu’un homme tel que lui arrive à se faire une place dans notre milieu » Il avait fait de la prison ?!? Loin de donner envie à Shaelynn de s’éloigner le plus vite possible de Dillon, cette révélation eut plutôt l’effet contraire. Elle suscita chez elle le désir d’en apprendre plus sur l’homme qu’elle avait à son bras. Quoiqu’il en soit elle avait bien l’intention de donner une leçon à l’horrible personnage, aussi s’empressa-t-elle de répondre. « Oh j’étais au courant. C’est en prison qu’on s’est rencontré. » Dit-elle avec un sourire avant de lui tendre la main pour qu’il la serre. « Shaelynn Lewis, enchanté. » rajouta-t-elle sous le regard des plus surpris de son interlocuteur qui se vit servit le coup de grâce de Dillon qui fût nettement moins rusé et subtile qu’elle, ne se gênant pas pour dire ce qu’il pensait. Il entraina ensuite la jeune femme plus loin pour la présenté à quelqu’un. Elle tourna la tête vers lui pour parler de « l’horrible personnage. » « Je le déteste ! C’est lui qui mériterait la prison ! » Dit-elle simplement. Elle ne jugerait pas Mr Wolf. Elle ne se le permettrait pas…
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Sam 26 Jan - 12:12
La mâchoire serrée, je me demandais encore comment je faisais pour ne pas exploser la gueule de cet arriviste. Pour une raison que j’ignorais, l’opinion de cette femme sur moi comptait énormément et elle ne manquerait surement pas de me juger comme toutes les personnes de mon entourage. Je ne croyais pas à la seconde chance. Les gens vous jugeaient sur votre passé alors qu’importe ce que vous faisiez pour vous en sortir, pour vous amender, il y aurait toujours cette tâche dans votre vie. La prison était la mienne et je l’assumais. Personne ne m’avait forcé à braquer cette banque si ce n’est moi. Je pouvais toujours justifier ce choix en disant que je voulais simplement offrir à celle que j’aimais et à notre futur enfant une vie décente mais tout le monde ne choisissait pas cette solution. Ce fut la mienne et j’assumais mon choix. J’avais payé à la société mon crime mais chaque jour que Dieu faisait, je continuais de payer. C’était ma croix et je l’acceptais. Je trouvais simplement risible cette hypocrisie. Néanmoins, je ne pus que sursauter à la réponse de ma sainte ni touche. Mon sapin de Noël prenait ma défense comme une tigresse et ce fut donc la force de l’habitude que je clôturais l’échange avec ma naturelle répartie. La suite se passa dans un flou artistique. Je me vis la conduire auprès de divers invités avant de lui présenter la femme du Maire. J’appréciais grandement cette femme qui malgré la position de son mari n’était pas pourri par le système. Certes, elle savait jouer à la perfection avec ce monde mais elle conservait une certaine gentillesse. Du moins, c’est ainsi que je qualifiais son comportement. Autant dire qu’à son contact, la soirée continua à se dérouler plus calmement. J’écoutais Shaelynn et cette femme discuter mariage, orchestre, fleurs et autres balivernes romantiques d’une oreille distraite tant j’étais perdu dans mes pensées. Pourquoi avait-elle pris ma défense ? Cela ne collait pas avec ce que je savais d’elle. Elle aurait dû fuir, crier au viol mais merde, pas prendre ma défense. Elle ne m’avait rien demandé faisant comme si de rien n’était mais je ne pouvais m’empêcher de chercher le vice caché. Qu’attendait-elle de moi ? Elle n’était pas aussi stupide pour s’imaginer qu’il y avait une sordide idée de chevalier rebelle tout de même ? Elle allait rapidement déchanter si elle s’imaginait que j’étais un homme bon. Non, j’étais pourri jusqu’à la moelle. Agacé de mes propres pensées, je les laissais toutes les deux pour rejoindre la terrasse. L’air frais me fit un bien fou. J’aimais être seul avec mes pensées mais à peine dix minutes plus tard, le bruit de ses pas résonna à mes oreilles. Sans me retourner sachant bien que c’était elle, je lui demandais d’une voix grave : « Pourquoi avoir pris ma défense au point de vous compromettre ? Le deal n’était pas de profiter de cette soirée pour vous faire des clients ? Cet homme pourrait répéter vos propos Mlle Lewis alors à votre place j’éviterai d’associer votre nom au miens pour le bien de vos affaires » . Autant lui dire la vérité. Il valait mieux pour elle que personne ne l’associe comme ma compagne, elle n’avait rien à gagner dans cette histoire et je ne croyais pas aux personnes charitables. « Je vais demander à ce que l’on vous raccompagne chez vous » repris-je toujours sans me retourner. Il valait mieux pour moi que je m’éloigne de cette créature avant qu’elle… Non, c’était impensable, inimaginable que je préférais ne pas donner suite à cette pensée incongrue. Moi, Dillon Wolf tombant sous le charme de cette femme. Jamais.
Sujet: Re: Mon beau sapin {Dillon} Jeu 31 Jan - 14:31
Shaelynn était tellement passionné par sa conversation avec Madame le maire qu’elle ne remarqua pas tout de suite l’absence de Dillon. Toutefois elle finit par s’en rendre compte et elle le chercha des yeux. Elle demanda poliment à son interlocutrice de l’excuser et elle se dirigea vers un serveur pour lui demander s’il savait où se trouvait Mr Wolf. On lui indiqua gentiment la terrasse et elle se dirigea vers cette dernière, se demandant pourquoi il était partit sans même l’avertie. Ça aurait quand même était la moindre des choses ! « Pourquoi avoir pris ma défense au point de vous compromettre ? » Ah c’était donc pour ça qu’il était partit. Il lui en voulait ! Mais pourquoi ? Elle voulait juste l’aider. Avait-elle blessé l’égo du macho qu’il était, pensant pouvoir se débrouillait sans l’aide d’une femme ? « Le deal n’était pas de profiter de cette soirée pour vous faire des clients ? Cet homme pourrait répéter vos propos Mlle Lewis alors à votre place j’éviterai d’associer votre nom au miens pour le bien de vos affaires » Shaelynn n’en revenait pas ! Il ne pouvait pas juste la remercier ou lieu de s’inquiéter pour elle et de lui dire comment agir ? Elle était assez grande pour choisir ses actes et elle se fichait bien de ce qu’on pouvait dire sur elle. Il avait été bien plus gentil avec elle que l’odieux personnage alors sa façon d’agir était normal.
« Je vais demander à ce que l’on vous raccompagne chez vous » Alors là ça en était trop ! Elle se retrouvait blesser qu’il souhaite ainsi son départ comme si elle n’était qu’une vulgaire employer, une marionnette qui n’était là que par son bon vouloir et qui attendait stupidement ses ordres pour exister. Elle ne serait jamais cette marionnette ! Elle avait refuse de l’être entre les mains de sa mère, alors ce n’était certainement pas pour être celle de Dillon ! Il lui a fallu des années afin d’échapper à l’emprise de sa mère, une maladie et une thérapie. Mais elle y était arrivée. Oh bien sûr sa mère se permettait toujours de la jugeait mais au moins elle s’assumait. Enfin… Du moment que chère maman adorait restait en Irlande ! Sentant la colère montait en elle, la jeune Lewis s’empressa de répondre. « J’associe mon nom à qui bon me semble Mr Wolf, cela ne regarde que moi. De plus… je n’ai aucune envie de partir ! Cette soirée était peut-être votre idée mais maintenant que j’y suis J’y reste ! Désolé si ma présence vous importune mais vous allez faire avec car je n’ai aucunement l’intention de partir comme une voleuse !!!! » Ça, c’était fait !
J’associe mon nom à qui bon me semble Mr Wolf, cela ne regarde que moi. De plus… je n’ai aucune envie de partir ! Cette soirée était peut-être votre idée mais maintenant que j’y suis J’y reste ! Désolé si ma présence vous importune mais vous allez faire avec car je n’ai aucunement l’intention de partir comme une voleuse !!!! » s’empressa-t-elle de râler. Je fermais les yeux car décidément cette femme était une plaie mais mon sourire amusé démentait mes paroles. Ne comprenait-elle pas qu’elle me plaisait et que je désirais simplement l’éloigner pour la protéger ? Je détruisais tout ce que je touchais et elle ne ferait pas exception. Shaelynn était trop douce, trop romantique pour un homme tel que moi et je savais que je ne pourrais m’empêcher de lui faire du mal que ce soit de manière consciente ou non. Alors pourquoi s’obstinait-elle à rester ? Pourquoi ne pas me fuir tout simplement comme une personne censée ? Non, il fallait qu’elle n’en fasse qu’à sa tête comme à son habitude depuis que je la connaissais. Je me retournais donc vers elle, dardant sur elle un regard où s’entremêlaient colère, désir et une autre émotion que j’étais toute bonnement incapable de définir. Je la désirais comme je n’avais désiré aucune autre femme avant elle, et elle, elle continuait de me défier. Savait-elle ce qu’il en coutait aux personnes jouant avec le feu ? Elles se brûlaient les ailes. Or, c’était exactement ce qui allait lui arriver. Bien sûr, je pouvais toujours m’éloigner d’elle, la repousser avec plus de force mais j’étais égoïste. C’était une grande personne, une adulte, elle savait ce qu’elle faisait. Si ce n’était pas le cas, j’étais sincèrement désolé pour elle mais à présent, je ne voulais pas me battre. « Vous ne voulez pas partir Miss Lewis ? » murmurais-je d’un ton rauque tout en la déshabillant du regard. Puis, brusquement, je la saisis par le poignet et l’attirais à moi, l’emprisonnant dans une étreinte aussi brutale que passionnée. « Vous êtes une créature aussi délicieuse qu’agaçante le saviez-vous ? » poursuivais-je en ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurais pas prévenu » terminais-je avant de prendre ses lèvres pour un baiser à la fois exigeant, violent et passionné mais la douceur de ses lèvres me prit au dépourvu et malgré moi, j’adoucissais le baiser, le rendant presque tendre. Puis, peu à peu, je pris conscience de mon geste et me reculais tout aussi rapidement, la lâchant brusquement. Ces sensations… C’était impossible. « Vous êtes une petite sorcière Miss Lewis ! » murmurais-je. Cette femme m’avait jeté un charme…
« Vous ne voulez pas partir Miss Lewis ? » « Non ! Je ne veux pas partir ! » Lui répondit-elle avec aplomb, la tête haute, le dos droit et croisant ses bras contre son torse pour souligner sa détermination. Quand il lui attrapa le poigner, son regard se teinta d’une certaine inquiétude car elle crut au début qu’il allait la jeter dehors comme elle était une vulgaire esclave au service de Sir Wolf, le roi qu’il n’était pas ! Mais au lieu de ça, il se servit de cette prise pour la ramener à lui et le souffle cour, elle garda les yeux rivés sur Dillon comme une biche attendant de savoir si le vilain chasseur allait la dévorait toute crue ou épargnait sa vie, incapable de bouger… « Vous êtes une créature aussi délicieuse qu’agaçante le saviez-vous ? » Cette façon qu’elle avait d’être contre lui, son regard, l’empêchait de répondre quoique se soit. L’instant semblant comme figé, elle en retenait presque sa respiration, se demandant secrètement ce qu’il avait en tête. Un léger frisson la parcourut quand il replaça une mèche de ses cheveux derrières son oreille. A quel jeu jouait-il ? Il désirait son départ et la seconde d’après il était presque prévenant à son égard ? Elle avait du mal à le suivre… Pour la perturber d’avantage il se pencha sur elle et l’embrassa avec hargne comme avec cette fougue il voulait lui démontrait que c’était lui le maitre, lui le chasseur. Mais la petite biche ne s’effraya pas, se laissa faire, se sacrifia presque, accepta son sort et de ce fait le chasseur se radoucit, fit preuve de compassion et d’une douceur soupçonné…
Puis d’un coup il s’éloigna de Shaelynn comme si ses lèvres l’avait brulé. La jeune Lewis qui avait fermé les yeux mit bien une ou deux seconde avant de se rendre de la situation. Lorsque son regard se porta sur Dillon, de l’incompréhension trônait sur son visage. « Vous êtes une petite sorcière Miss Lewis ! » Si Mr Wolf était perturbé par ce qui venait de se passer, Shaelynn n’était pas en reste. Elle avait douze enfants. Pas un, pas deux, pas trois, mais dooooouze enfants ! Elle ne pouvait pas se permettre de fricoter avec le premier coureur venu ! « En fait vous aviez raison… Je devrais m’en aller ! » Dit-elle en faisant volt face, se mettant déjà à quitter la Terrasse. Elle slaloma entre les invités pour rejoindre la sortie et sa voiture. Dans sa course elle perdit guère loin de la terrasse, une de ses chaussures un peu trop grande pour elle…
Cette femme était le diable déguisé en ange. Il m’avait suffi d’un seul et unique baiser pour avoir envie d’elle comme il n’en était pas permis. Tout mon être se tendait vers elle pour assouvir ce désir qu’elle avait déclenché en moi sans même le vouloir. Non avec une sainte ni touche pareil, il ne pouvait en être autrement à moins qu’elle soit une excellente actrice et particulièrement désespérée pour se jeter dans la gueule du loup. En réalité, je donnerai ma main à couper en pariant qu’elle en avait tout autant envie que moi à son corps défendant. Il suffisait de voir à quel point elle s’était donnée dans un simple baiser. Une petite pensée perverse me souffla que cela devrait être très intéressant dans un lit mais je la chassais rapidement. Cette femme n’était pas pour moi, aucunement. Il valait mieux que je l’évite le plus possible pour mon propre bien. Elle était trop dangereuse. Avec elle, il n’y aurait pas de demi-mesure, elle voulait la sécurité et moi la passion, elle désirait l’engagement et moi le désengagement. Nos désirs étaient trop différents pour réussir à communier en dehors d’un lit. Malheureusement mon cœur –qui choisissait très mal son moment pour se manifester après tant d’années ; ne semblait pas du tout du même avis. Pis, il la réclamait à tort à et travers me faisant souffrir. Dire que je croyais l’avoir définitivement fait taire il y a cinq ans mais il résistait le bougre. Toutefois, de là à s’amouracher de cette femme, il y avait des limites. Il n’y avait pas marqué crétin ou suicidaire. Or, cette femme méritait largement mieux que ce à que je pouvais lui offrir. Elle le savait pertinemment car très vite, elle reprit ses esprits. « En fait vous aviez raison… Je devrais m’en aller ! »
Puis, sans que je ne puisse esquisser un seul geste, elle prit la poudre d’escampette, s’éloignant de plus en plus loin de moi. Distraitement, je portais ma main à mon cœur qui se serrait. Cela picotait, c’était désagréable au possible. Et sans en avoir conscience, je me mis à courir après elle mais la belle avait déjà disparu laissant derrière elle un simple escarpin. Je me baissais et le ramassais, souriant d’un rictus ironique et terriblement amer. « Telle cendrillon, elle s’envole avant les douze coups de minuits mais vous vous trompez Miss Lewis, je ne suis pas un prince charmant pourtant vous serez mienne un jour où l’autre » murmurais-je en regardant au loin les phares d’une voiture emmenant loin de moi cette femme qui me tourmentait. Et comme pour démentir mes paroles, l’écho d’une cloche d’église résonna dans le silence de la nuit. « Cendrillon… » Murmurais-je cette fois avec un sourire amusé. « A très bientôt ma princesse » .
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