It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy

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MessageSujet: it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy EmptyJeu 3 Mai - 21:28

it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to Hogwart
« Alors ? T’es partant ? ». Partant pour quoi ? Pour dormir ? Ça oui il était partant, plus que partant même. Il était au bout du rouleau ou tout du moins à quelques mètres de ce dernier. Claqué était le terme qui convenait le mieux. Il en pouvait plus et la fatigue commençait à se faire sentir dans chaque parcelle de son corps et dans chacun de ses muscles pourtant il tenait toujours debout, un vrai miracle en soit. La caféine n’était pas innocente dans toute cette histoire. Sans elle l’agent n’aurait pas tenu toute une journée sans faire une petite pause pour une légère sieste … Sieste, rien que penser à ce mot lui donnait l’envie de s’écrouler sur le sol et de dormir d’un sommeil profond pour se réveiller que le lendemain soir après une journée complète de repos. Ce qu’il pouvait rêver d’une journée pareille seulement c’était bien trop beau, il y avait toujours quelque chose qui faisait qu’il ne pouvait prendre une journée entière de repos à se prélasser dans son fauteuil devant un téléfilm le plus niais de la planète. Une sortie ou de l’aide … Il y avait toujours quelque chose qui faisait que son portable se mettait à sonner et qu’il était plus ou moins dans l’obligation de répondre. Combien de fois avait-il pensé à l’éteindre ne serait-ce qu’un jour ? Plus d’une fois en tout cas et si ça continuait sur cette voie c’est ce que le jeune homme allait faire, couper son portable durant toute sa journée de repos pour être certain de ne pas être dérangé. Heureusement qu’il n’avait pas de famille, du moins pas une famille bien à lui. Avec des horaires pareilles il n’aurait jamais pu voir sa femme ou leurs enfants – enfants qu’il n’avait pas … encore tout du moins. Et puis combien de fois risquait-il de partir sans jamais revenir ? Comment Jillian avait-elle fait pour tenir durant toutes leurs années de vie de couple – mariage compris – alors qu’à chaque fois qu’il franchissait la porte de leur appartement il y avait un risque qui ne la franchisse jamais à nouveau ? Cette femme avait du courage pour l’avoir supporté et même s’ils n’étaient plus en très bons termes aujourd’hui, l’agent ne pouvait pas lui retirer cela. Mais aujourd’hui ses horaires lui semblaient bien pire que les précédentes … Que lui avait-il pris de rejoindre la CIA ? C’était comme si faire en sorte que son planning ressemble à une chaîne de montagnes faisait rire ses supérieurs, ces types avaient vraiment un humour particulier, bien plus que le sien en tout cas.

Et ce jour-là ne lui semblait pas bien différent enfin si on mettait de côté qu’il était debout depuis presque plus de vingt-quatre heures, marchant à la caféine plus que jamais mais un café bien noir, pas autre chose qui n’aurait eu strictement aucun effet sur lui. Ce qu’il pouvait être heureux à l’idée de rentrer chez lui, rien que la perspective de dormir dans son lit confortable le faisait sourire comme un idiot attirant ainsi la curiosité de ses collègues ce qui, une fois remarqué, le força à ne plus sourire sans raison, du moins sans raison apparente en tout cas. Oh oui, Leroy était heureux et il le fut d’autant plus lorsqu’il arriva chez lui, jeta ses clés sur le meuble d’entrée, ôta ses chaussures et fila droit en direction de sa chambre pour finalement se laisser tomber sur le matelas, tête la première en se moquant éperdument de tout le reste. Dieu qu’il était bien comme ça. L’agent refusait de bouger et ce même si la tête dans ses oreillers il commençait légèrement à manquer d’air, il voulait juste dormir ne serait-ce que quelques heures et si jamais c’était trop demander, juste quelques minutes. Leroy tourna sa tête sur le côté lorsque vraiment ses poumons commencèrent à manquer d’air. Son regard se posa sur sa fenêtre dont les volets étaient toujours fermés. Il avait été tellement en retard la veille – du moins à quelques heures près – qu’il avait totalement oublié de les ouvrir, enfin tant mieux ça lui évitait à se relever pour aller les fermer au moins. Puis, doucement, le jeune homme sentit ses paupières devenir de plus en plus lourdes signe que la fatigue commençait à faire enfin son bonhomme de chemin, que la caféine ne se trouvait plus dans son système et qu’il allait pouvoir dormir. Il était tellement épuisé qu’il fut même incapable de lutter quelques dernières minutes afin de se changer et de se glisser sous les couvertures, non il resta affalé sur son lit dans la même tenue en faisant disparaître toutes idées liées à une douche, lieu qui risquait de le réveiller et de l’empêcher de dormir. Et enfin il se sentit partir pour n’avoir plus conscience de quoi que ce soit, oui enfin il allait pouvoir dormir, son souhait le plus cher depuis une bonne journée de travail. Mais la tranquillité aurait été trop belle. Vraiment, il aurait dû couper ce satané téléphone car autrement il ne pouvait pas espérer avoir un peu de repos.

Leroy n’avait pas la moindre idée du temps qui s’était écoulé depuis qu’il s’était laissé aller dans les bras de Morphée, toutefois ce laps de temps lui semblait court, bien trop court à vrai dire. Lorsqu’il entendit la sonnerie de son portable – quelque peu étouffée – se déclencher dans l’une des poches de son pantalon, il ne put s’empêcher de grogner, agacé de ne pas avoir le droit de dormir qu’un tout petit peu. Il aurait pu le laisser sonner, oui il aurait pu mais il se serait très vite énervé et l’objet aurait fait le vol de sa vie à travers la pièce pour finalement se retrouver explosé contre le mur le plus proche. Alors, avec tout le self-control dont il sut faire preuve et sans réellement bouger plus que ça, Leroy glissa sa main dans sa poche et en sortit tant bien que mal son téléphone qu’il porta tout d’abord devant ses yeux avant de l’amener à son oreille – une fois avoir décroché – en poussant un soupire plein d’agacement. On lui parlait, seulement le jeune homme n’écoutait qu’à moitié. Il ne parvenait à saisir que quelques mots ici et là et lorsque la voix haussa légèrement pour le ramener sur terre, Leroy sursauta en se tournant dans son lit, le regard en direction du plafond au-dessus de lui, sa main droite maintenant le téléphone près de son oreille tandis que la gauche pinçait l’arête de son nez. « Ouais, ouais, je viens, laisse-moi juste le temps d’émerger tu veux ... ». Mais pourquoi avait-il accepter ? Il en avait pas la moindre idée, c’était comme si son corps était contrôlé par quelqu’un d’autre que lui-même. Leroy n’aspirait qu’à dormir tandis que l’autre semblait déterminer à le faire sortir, encore un peu il aurait eu l’impression d’observer son propre corps de l’extérieur. Tout en lui semblaient excités à l’idée de sortir boire un coup entre collègue mais lui-même – aussi étrange que cela pouvait paraitre de penser ainsi – ne l’était pas du tout. Il était gagné par l’étrange sensation que ce qui allait suivre n’allait pas lui plaire ou que, tout du moins, ça n’allait pas être quelque chose d’habituelle.

Pourtant, il roula en direction du petit bar où il avait rendez-vous plus gaie que jamais. Vraiment, un autre type devait être en lui, il n’était qu’un spectateur tout du moins tant que l’autre le souhaitait, à croire que ce n’était que pour le conduire à l’endroit où il devait être avant de le lâcher, de le laisser se débrouiller tout seul. Néanmoins, tout semblait comme d’habitude lorsqu’il arriva à destination. Leroy sortit de sa voiture et rejoignit le trottoir d’en face où se trouvait Matthew, l’une des personnes qu'il devait rejoindre, la seule qu’il acceptait réellement de voir à vrai dire. En tout cas c’était une bière et pas plus, après ça c’était direction chez lui pour longue et bonne nuit de sommeil où cette fois il coupera son téléphone pour ne courir aucun risque. Mais alors qu’il mit enfin le pied sur le trottoir une sensation étrange lui chatouilla l’estomac, comme dans un manège descendant trop vite. Cette fois il avait vraiment la sensation de contrôler son corps et cette expérience était des plus étranges … enfin elle l’était moins que le fait qu’en un clin d’œil il avait changé de tenu sans même passer par la case armoire. Ce qu’il avait sur le dos lui paraissait plus lourd que sa chemise et lorsque Leroy y regarda de plus près, il souleva la cape qu’il avait sur les épaules presque avec dégoût. Finalement l’agent allait peut-être se contenter d’un simple verre d’eau, c’était une bien meilleure idée. Leroy leva doucement la tête vers Matthew sans pouvoir s’empêcher de lever les yeux au ciel par la même occasion. « Pour ma défense je dormais lorsque tu m’as appelé … et non je ne vais pas à un bal masqué ! », anticipa-t-il l’index droit devant lui comme pour le couper avant même qu’il n’ouvre la bouche. Il baissa de nouveau les yeux pour regarder sa tenue et se mit à se demander si finalement son cerveau n’avait pas imaginé le fait qu’il se rendait à une soirée costumée. Légèrement agacé par ce simple bout de tissu, Leroy l’ôta bien vite et reporta toute son attention vers son collègue, vraiment il fallait qu’il retourne se coucher car entre la tenue qu’il portait et l’éléphant jaune et rose dont il apercevait le reflet, plus rien n’allait. Soudain il se figea. Son corps tout entier venait de se crisper. Pourquoi voyait-il un éléphant ? Et dans les rues de Manhattan ? Pourquoi était-il jaune et rose ? Oh mon dieu, il devait aller se coucher, réellement y aller même et pourtant il ne bougea pas, se contentant simplement de fixer le reflet de l’animal dans les vitres du bar face à lui.
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MessageSujet: Re: it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy EmptyMer 9 Mai - 1:29



Matthew manquait de sommeil, c'était un fait. Son poste à la CIA demandait souvent de lui qu'il reste éveillé pendant des heures et des heures, pour des planques ou des actions plus musclées, et il s'y était jusqu'à présent plié presque sans s'en plaindre. Il fallait avouer aussi que jusqu'à depuis peu, son travail était plus ou moins tout ce qu'il avait. Son appartement, alors vide et dénué d'âme, était le cri silencieux de sa solitude. Quitte à avoir tout quitté sur ça, il se sentait mieux en se donnant à fond pour ses missions, même lorsqu'elles ne concernaient pas directement les affaires de son père. Au-delà de ça, il le savait, il était un agent de qualité pour l'agence : son passé militaire parlait pour lui. Seulement, depuis quelques mois, tout avait changé. D'abord, Lulani et leurs enfants étaient venus vivre en ville, et maintenant c'était dans son appartement qu'ils avaient élu domicile. Ca avait changé totalement la façon de vivre de Matthew : d'un côté, il n'avait plus que quelques heures par nuit -lorsqu'il était chanceux- pour se reposer mais d'un autre, il était tellement heureux d'avoir ses enfants près de lui qu'il ne se précipitait pas non plus au lit dès qu'il passait la porte de l'ascenseur.

Ce soir-là, Matthew n'avait pas hésité à suivre son collègue lorsqu'il avait décidé de rentrer chez lui. La plupart des autres agents avaient décidé de se retrouver autour d'un verre, mais Vryzakis & Langston étaient totalement déphasés et ça se lisait sur leurs visages. Il ne savait pas exactement quelle heure il était mais ni Lula, ni les enfants n'étaient chez lui lorsqu'il y rentra, et Matthew ne s'en formalisa pas, se contentant de la note que son ex-femme avait laissée pour seule explication. Tout ce à quoi il pouvait penser, c'était à son lit moelleux et confortable, un matelas qui valait une petite fortune et que l'agence lui avait gracieusement offert en même temps que tout l'appartement. Tout son corps ne réclamait qu'une chose : un peu de repos après toutes ces aventures, ne serais-ce que quelques heures pour récupérer. Sans allumer les lumières de l'entrée, du salon, du couloir et de sa chambre, il balança sa veste sur une chaise, son tee-shirt et son jean au pied de son lit, et s'affala sur ce dernier en soupirant bruyamment. Il lui fallut un courage considérable pour passer son corps sous son drap mais dès que ce fut le cas, il n'eut pas besoin d'attendre longtemps avant de sentir ses paupières devenir totalement lourdes et son esprit s'enfoncer dans un abîme sans fin.

Matthew était au bar, avec ses collègues : un petit endroit dans Midtown où on l'avait déjà emmené plusieurs fois. Normal. N'est-ce pas ? Pour lui en tout cas, ça l'était. Une bière à la main, il riait - il ne savait pas pourquoi, peut-être Marshall avait-il encore sorti une de ses blagues hilarantes sur le patron, mais il riait. Et puis, soudainement, quelque chose le frappa. Lee, il était où ? Faisant part de son inquiétude à l'un de ses collègues, celui-ci ne put lui répondre que d'un haussement d'épaules. Oh vraiment, il devait entendre cette blague, il devait venir ! « Je vais appeler Lee, il doit venir ! » s'exclama-t-il en hochant vigoureusement la tête, sortant rapidement du bar pour sortir son téléphone de sa poche. Vraiment, qu'est-ce qu'il faisait là sans Lee ? « Monsieur l'agent ? » Soudainement interrompu alors qu'il composait le numéro de son partenaire, Matthew répondit machinalement « Oui ? » avant de relever la tête vers son interlocuteur... trice... What ? Matthew resta interdit un instant avant que son regard ne se mette à devenir fou & qu'il regarde les passants pour guetter leur réaction à eux aussi. Son regard retomba sur celui-celle-what ? qui l'avait interpellé et il se gratta la nuque, incertain. Ca ne sembla pas déranger son interlocuteur-trice-what ? qui se mit immédiatement à lui parler, le remerciant chaleureusement de bien vouloir l'aider et lui disant immédiatement qu'il-elle avait besoin de son aide pour une affaire très urgente. « Euh... Je vais, je vais appeler mon collègue, il sera plus compétent que moi pour vous aider sur le sujet. » répondit finalement Matthew, complètement dubitatif et dépassé par les évènements, lançant des regards étranges à l'éléphant coloré qui venait de lui adresser la parole & qui laissait tout le monde, sauf lui, complètement indifférent.

Il ne dévoila pas à Leroy sa découverte, lui demandant simplement de venir le plus vite possible : si il lui avait dit qu'un éléphant rose & jaune avait besoin de lui, il l'aurait sûrement pris pour un fou ! Comme il l'avait suspecté, ce chanceux était en train de dormir. Dès qu'il raccrocha, Matthew reporta son attention sur l'éléphant : il parlait, il était coloré, il n'en fallait pas plus à l'américano-grec pour se questionner en faisant les cent pas. WHAT THE FUCK ? Il était assez censé pour savoir que de telles choses n'existaient pas, c'était presque plus absurde que ce que ses enfants pouvaient bien imaginer parfois ! Leroy sembla arriver rapidement et Matthew fronça le sourcil dès qu'il le vit sortir de sa voiture : ses vêtements étaient... complètement ridicules, ils lui rappelaient les robes de sorciers du film préféré de sa fille, Toyiah. Dès qu'il arriva à sa hauteur, Matthew voulut faire un commentaire mais Leroy l'arrêta immédiatement, comme pressentant ses paroles - il le connaissait vraiment trop bien. « Pour ma défense je dormais lorsque tu m’as appelé … et non je ne vais pas à un bal masqué ! » Matthew se contenta d'un sourire amusé -il n'avait pas besoin de parler pour que Leroy comprenne parfaitement ses pensées- mais bien vite, il reprit son sérieux et, aussi dubitatif que gêné, se gratta de nouveau la nuque avant de prendre la parole. « Ecoute, je t'ai pas appelé pour qu'on aille boire un verre, je crois qu'on a... une complication, là. » Faisant un signe de tête vers l'éléphant qui patientait toujours tranquillement au milieu de la rue derrière eux, Matthew invita Leroy à se retourner. Dès qu'il sentit avoir leur attention, l'éléphant reprit. « Bon, on peut y aller maintenant ? Le meurtrier ne va pas rester à Poudlard pour toujours ! » s'exclama-t-il, laissant Matthew complètement sans voix alors qu'il lançait un regard totalement perdu à Leroy.

LOL désolée c'est vraiment nul Laughing


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MessageSujet: Re: it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy EmptyLun 14 Mai - 22:29

Fou … il était devenu complètement fou. Il aurait dû s’y attendre, avec tout ce qu’il avait traversé il était même surpris de ne pas l‘être devenu plutôt. Peut-être l’avait-il toujours été ? A présent qu’est-ce qui pouvait lui garantir qu’il n’était pas toujours assis sur son fauteuil dans le salon de son appartement à Norfolk ? Qui pouvait lui garantir qu’il était réellement sorti de ce passage sombre de sa vie, cette période de son existence qu’il s’efforçait de garder au plus profond de son être afin de ne plus y penser ? Après tout, il n’en avait pas la moindre preuve et l’agent commençait sincèrement à se poser des questions surtout à présent qu’il voyait dans le reflet du bar un énorme éléphant jaune et rose dont la présence dans les rues de New York ne semblait pas déranger qui que ce soit. Il avait beau chercher, fouiller dans son esprit, il ne parvenait pas à trouver la moindre explication à ce qui se passait à présent. Plus il se mettait à réfléchir à ce qui était en train de se produire et plus il était persuadé de ne jamais être parti habillé de la sorte, c’était comme si le simple fait d’être arrivé face à son coéquipier, le simple fait d’avoir posé le pied sur ce trottoir lui avait permis par magie de se changer, oui seulement la magie ça n’existait pas et c’était bien la seule chose dont il était certain à présent. Cependant, s’il était vraiment coincé chez lui à Norfolk comment se faisait-il qu’il soit conscient que quelque chose n’allait pas ? Et pourquoi tout lui semblait aussi réel qu’au cours de la vie de tous les jours. Il n’était pas psychologue mais il avait entendu parler de certaines personnes qui se créaient tout un monde mais tout de même, il n’était pas du genre à agir de la sorte, tout du moins il l’espérait sincèrement. En réalité, il allait devoir se contenter du fait qu’il ne parviendrait pas à trouver la moindre explication à ce qui était en train de se produire. Pour l’instant il allait devoir se contenter du fait qu’il n’aurait aucune réponse et qu’il était bien en train de voir ce qu’il voyait. Pourtant il resta figé, le regard toujours porté vers la vitre tandis que dans sa tête ses pensées fusaient à toute vitesse, ce n’était pas la première fois mais il n’aurait tout de même pas été étonné d’avoir une bonne migraine dans les minutes qui allaient suivre. Le jeune homme cilla à plusieurs reprises afin de s’assurer qu’il n’était pas en train de se faire des films, qu’il n’était pas en train d’imaginer ce qui était en train de se passer – ce qu’il aurait sincèrement préféré. Le monde ne tournait plus rond, c’était une nouvelle explication qui venait de lui venir à l’esprit ou alors il se trouvait dans un monde parallèle où tout était possible aussi inimaginable que cela pouvait être pour lui.

Malgré toute l’énergie dont il usa pour arrêter de se poser des questions, Leroy en était incapable. Il ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de comprendre ce qu’il se passait, de trouver une réponse sensée, une réponse qui allait tout expliquer mais malheureusement il n’en avait aucune et ça commençait sérieusement à l’énerver. L’agent aimait à croire qu’il était une personne saine d’esprit mais cette conviction commençait vraiment à en prendre un coup et ce un peu plus à chaque instant alors que ce fichu éléphant ne voulait pas disparaitre et qu’il continuait d’être persuadé que la tenue qu’il portait à présent n’était pas du tout celle qu’il avait mis en partant et roulant jusqu’ici après avoir été réveillé par l’appel de Matthew. Ce dernier semblait d’ailleurs très amusé de le voir ainsi vêtu mais ses paroles ainsi que les regards qu’il lui lança étaient faits pour lui faire comprendre de ne pas même essayer de le charrier là-dessus. Il le connaissait par cœur et si Matthew était capable de le taquiner surtout et n’importe quoi c’était également le cas de Leroy et pourtant ce soir il n’avait pas la moindre raison de le faire sans doute parce que lui-même se serait charrier s’il en avait eu la possibilité. « Écoute, je t'ai pas appelé pour qu'on aille boire un verre, je crois qu'on a ... une complication, là. ». Les sourcils du jeune homme se froncèrent légèrement tandis qu’il essayait de comprendre pour quelle autre raison il avait bien pu l’appeler et lui demander de le rejoindre ici, devant ce bar. Néanmoins – et pour la énième fois – Leroy fut incapable de trouver une réponse, c’était à croire qu’aujourd’hui son cerveau refusait tout bonnement de l’aider, de lui répondre et autant dire que tenter de réfléchir sans cerveau se révélait être très compliqué. Puis, l’agent réalisa enfin que son partenaire regardait une direction précise en lui faisant comprendre silencieusement de se tourner pour regarder la même chose que lui. Étrangement, il n’eut pas besoin de se retourner pour deviner. Il savait grâce au reflet qu’il apercevait toujours que Matthew montrait précisément l’éléphant auquel lui ne voulait pas croire, toujours persuadé de devenir fou. Ce fut donc avec une légère hésitation – et après avoir rassemblé toutes ses forces – qu’il se décida enfin à se tourner pour faire face au mammifère qui n’avait pas du tout sa place dans cette rue et encore moins dans ce monde. Le voir réellement avec ses yeux et non à travers le reflet d’une vitre fut d’autant plus un choc pour lui. Leroy resta silencieux et fixa l’éléphant jaune et rose face à lui. Quelqu’un l’avait peut-être drogué à son insu et c’était pour cette raison que son imagination commençait à lui jouer de sérieux tours ? Seulement, Matthew semblait aussi gêné et perplexe que lui et si ceci aurait pu l’aider à se sentir mieux ce n’était pas du tout le cas.

Etaient-ils en train de complètement délirer tous les deux ? Et cet éléphant était-il vraiment réel ? Leroy ne voulait pas y croire, il ne pouvait pas y croire. Un éléphant ! Rose et jaune qui plus est et dans les rues de Manhattan, non vraiment ce n’était absolument pas possible. « Bon, on peut y aller maintenant ? Le meurtrier ne va pas rester à Poudlard pour toujours ! ». Aussitôt, Leroy senti les dernières pensées sensées lui échapper. Son regard resta posé un long moment sur l’éléphant comme pour s’assurer qu’il avait bien parlé … comme si c’était aussi logique que sa présence. Nerveusement, il posa sa main sur sa nuque en massant cette dernière. C’était définitif ! Il était devenu fou, complètement fou, bon pour l’asile, bon pour voir des éléphants se promener dans les rues aussi naturellement que n’importe quel homme pouvait le faire. Ça n’allait plus, à trop voir des choses horribles se produire dans la vie, il en avait perdu la tête et ce de façon certaine, ce n’était pas possible autrement. Pourtant, il se risqua à regarder en direction de Matthew et senti une sensation d’apaisement et de réconfort à voir que son collège semblait aussi surpris, perplexe et perdu que lui-même. « C’est pas vrai ! Quand tu vois un éléphant dans la rue tu ne t’amuses pas à m’appeler en renfort, tu pars dans le premier hôpital pour te faire soigner ! Bordel, mais je viens de perdre la dernière trace de bon sens que je pouvais avoir là et c’est quoi Poudlard au juste ? C’est une boite de nuit pour éléphant ? ». Il perdait les pédales. Le simple fait de parler d’une boite de nuit pour éléphants en était la preuve. Comment des éléphants auraient-ils pu tenir dans une boite de nuit ? Cette dernière devait juste être gigantesque et encore le mot lui semblait faible. Leroy secoua la tête de droite à gauche à cette pensée, de toute manière les éléphants n’allaient pas en boite de nuit. Les éléphants étaient soit dans un zoo soit dans la savane, mais sûrement pas dans une boite de nuit et encore moins dans les rues d’une ville aussi grande que New York à passer inaperçu aux yeux des autres sauf d’eux deux. Levant les yeux au ciel et légèrement énervé – ce qui était visible par le fait qu’il criait sur Matthew sans aucune raison précise – son attention se porta de nouveau vers l’éléphant tandis qu’il massait ses tempes à la fois pour se calmer et faire disparaitre tout début de migraine.

« Très bien monsieur l’éléphant … je suis sincèrement désolé pour votre histoire de meurtre mais il est hors de question que je monte sur votre dos pour aller vers l’inconnu … ». Dire qu’il était en train de s’adresser à un éléphant. Le plus étrange fut sûrement de lire dans le regard de ce dernier une certaine pointe d’impatience mélangée à de l’agacement et de la tristesse. Mon dieu il lisait dans le regard d’un mammifère aussi simplement qu’il pouvait lire dans le regard d’un suspect. Complètement perdu et persuadé d’être fou, Leroy regarda brièvement Matthew pour s’assurer qu’il était toujours là et qu’il ne s’était pas évaporé par magie puisque tout semblait possible désormais. L’agent s’apprêtait à lui parler, à lui assurer que si c’était une plaisanterie il allait le regretter mais l’éléphant apparu à nouveau dans son champ de vision, le coupant dans son élan. Bon sang mais comment faisait-il pour se déplacer sans tout faire trembler autour de lui et sans se faire entendre ? « Poudlard est une école de magie située en Ecosse et Albus Dumbledore m’a assuré que vous étiez les deux meilleurs enquêteurs pour résoudre ce meurtre, maintenant pouvons-nous y aller ? ». Albus quoi ? Et une école de magie ? Génial, il manquait plus que ça pour rendre cette situation encore plus invraisemblable. Il baissait les bras, Leroy laissait tomber tout essai pour trouver ne serait-ce qu’un tout petit peu de bon de sens dans cette histoire. Il n’y avait rien de normal, rien de logique, tout ça était complètement fou mais tant pis, il ne pouvait rien faire pour le faire disparaitre et si Albus Dumbledore avez dit ça et bien Leroy – pour sa part – n’avait plus qu’une chose à répondre à cet éléphant jaune et rose … « Amen ! ».
Je me suis fait rire toute seule et pourtant je trouve cette réponse vraiment minable o.O Mais j'adore imaginer Dumbledore dire qu'ils sont les deux seuls à pouvoir résoudre le meurtre XD
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MessageSujet: Re: it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy EmptyLun 28 Mai - 20:17


Ce n'était pas tous les jours qu'un éléphant vous interpellait sous prétexte qu'il avait besoin d'aide pour résoudre un meurtre s'étant déroulé dans une école de Magie fictionnelle située sur un autre continent ! Matthew était partagé entre l'envie d'éclater de rire devant l'improbabilité du fait, et la véritable inquiétude de se dire que quelque chose ne devait vraiment pas tourner rond dans son esprit et qu'il avait clairement besoin, en plus d'une semaine de sommeil sans interruptions, de quelques séances chez un psy. Quoiqu'il en soit, même si il était sûr que Leroy ne comprendrait pas mieux que lui la situation et qu'il serait sûrement incapable de les en sortir, il était rassuré d'avoir son coéquipier près de lui : au moins, il était sûr de ne pas être le seul à avoir totalement perdu la tête.

Lorsque l'éléphant reprit la parole pour leur expliquer très énigmatiquement le but de leur mission, Matthew fut plus occupé à jauger la réaction de Leroy que de détailler plus l'éléphant qu'il ne l'avait déjà fait ces dernières minutes où il avait attendu son coéquipier. Si il regardait une seule seconde de plus l'animal, il allait faire une conjonctivite, de toute façon. Pour sa part, Matthew était autant dans le flou que Leroy concernant la raison exacte qui avait mené l'éléphant à venir les voir eux, eux deux, à New York. « C’est pas vrai ! Quand tu vois un éléphant dans la rue tu ne t’amuses pas à m’appeler en renfort, tu pars dans le premier hôpital pour te faire soigner ! Bordel, mais je viens de perdre la dernière trace de bon sens que je pouvais avoir là et c’est quoi Poudlard au juste ? C’est une boite de nuit pour éléphant ? » s'exclama subitement Lee. Malgré le fait qu'il l'engueulait clairement, Matthew était rassuré de voir que le jeune homme n'avait pas totalement perdu l'usage de la parole et qu'il réagissait à la situation à laquelle ils étaient confrontés. L'américano-grec opta d'abord pour un haussement d'épaules : quoi, lui aussi il le voyait l'éléphant, il n'était pas le seul à être complètement timbré ! Le reste de sa phrase le fit froncer les sourcils et il le fixa un instant, pas sûr de savoir si il voulait rire ou tout simplement prendre un air consterné : ce fut la deuxième option qui l'emporta, et il secoua doucement la tête, dépité. « T'es vraiment dingue, Lee, et je dis pas ça pour l'éléphant. Poudlard... Ca me dit quelque chose, mais là je saurais pas du tout te dire... » avoua-t-il en croisant les bras sur son torse, perplexe. Faisant mine de réfléchir un instant, il reprit la parole rapidement avec un sourire moqueur. « En tout cas, je crois pas que ce soit une boîte pour éléphants... » Clairement, Matthew était en train d'accuser Leroy de folie alors qu'ils se tenaient devant un éléphant bicolore fluo.

Lee semblait complètement dépassé par la situation, mais devant le nouveau mutisme de Matthew (il était sûrement aussi dépassé que lui, si ce n'est plus), ce fut lui qui reprit la parole pour s'adresser à l'éléphant. « Très bien monsieur l’éléphant … je suis sincèrement désolé pour votre histoire de meurtre mais il est hors de question que je monte sur votre dos pour aller vers l’inconnu … » Malgré la gravité de ce que semblait être cette histoire de meurtre, l'agent était incapable de garder son sérieux et, à imaginer Leroy sur le dos de l'éléphant, il ne put s'empêcher de partir dans un grand éclat de rire, qui était en réalité plus nerveux qu'autre chose : la bête devant eux était une blague à elle toute seule, mais l'hallucination semblait finalement plus réelle qu'il ne l'aurait cru et, avec Leroy près de lui qui pouvait constater tout comme lui la situation, il se retrouvait penaud à y trouver une explication plausible. Il croisa le regard perplexe de son coéquipier mais ne put s'arrêter de rire jusqu'à ce que l'éléphant vienne s'interposer entre eux, coupant par la même occasion la parole à Langston. « Poudlard est une école de magie située en Ecosse et Albus Dumbledore m’a assuré que vous étiez les deux meilleurs enquêteurs pour résoudre ce meurtre, maintenant pouvons-nous y aller ? » Matthew se stoppa dans son rire et fronça de nouveau les sourcils : magie et Dumbledore avaient sonné un tocsin dans son esprit et il commençait petit à petit à faire le rapport avec ses souvenirs. Il lui fallut tout de même un bon moment avant de trouver d'où ça venait, levant une main pour prendre la parole juste après un profond et dépité « Amen ! » de son coéquipier.

« Je crois que je sais de quoi il parle... » commença-t-il en plissant des yeux pour observer de nouveau l'éléphant, reprenant la parole sans le quitter des yeux dans l'espoir qu'il lui dise si il avait raison ou tort sur le rapprochement qui s'était opéré dans son esprit. « Toyiah m'a tanné pendant des semaines pour que je lui achète son bouquin sur le gamin sorcier là, Potter, parce qu'elle avait oublié le sien à Palapag, elle m'a même fait aller voir un des films, j'ai rien compris d'ailleurs. » « Harry Potter ! Par Merlin, béni soit-il, notre sauveur ! » s'était immédiatement exclamé l'éléphant en hochant doucement la tête, utilisant sa trompe pour donner un effet d'acquiescement. « Sincèrement... Ca n'a aucun sens. » lâcha-t-il en regardant une nouvelle fois Leroy. « Est-ce qu'on peut en discuter sur le chemin, messieurs ? » reprit immédiatement l'éléphant qui, apparemment, s'impatientait.

Que devaient-ils faire ? Suivre l'éléphant - si il était bien réel et qu'ils n'étaient pas allongés dans un sous-sol de Langley à subir des expériences neurologiques étranges - à "Poudlard" dans leurs étranges robes qu'il identifiait maintenant comme des robes de sorcier ? Aider à résoudre un meurtre qui impliquait sûrement une magie qui les ferait sûrement plus rire qu'autre chose ? Où pouvaient-ils aller d'autre de toute façon ? Se décidant enfin à agir, Matthew lança un regard vaincu à Leroy avant d'avancer d'un pas et de faire un signe de tête en direction de l'éléphant. « Bon, d'accord. Moi je suis pour qu'on aille voir ce qu'il en est. » L'éléphant n'hésita pas à l'enrouler immédiatement de sa trompe pour le poser sans effort sur son dos - ça n'étonna même pas le jeune homme, si l'éléphant parlait (!) de magie (!!) il n'y avait rien qui ne pouvait plus le surprendre. Dès qu'il fut installé, il lança un regard amusé à Leroy. « Bon, tu viens ? »
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MessageSujet: Re: it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy it's the story of a yellow & pink elephant who brought us to hogwart ❖ maroy EmptyLun 28 Mai - 22:35

Sincèrement, il était en train de devenir fou. Quelle autre explication sensée pouvait-il trouver ? De toute manière rien dans toute cette histoire ne l’était, mais vraiment rien. A peine avait-il mis le pied sur le trottoir où l’attendait son partenaire que sa tenue avait radicalement changé et à présent il était bien sûr de ne pas être venu jusque-là habillé ainsi et puis il n’avait pas ce type de vêtements dans son armoire, du moins pas aux dernières nouvelles et si jamais c’était le cas, le jour où il les avait acheté il ne devait pas être au meilleur de sa forme. Toute cette histoire n’avait aucun sens et plus le jeune homme se mettait à réfléchir plus il sentait le fait qu’une migraine n’allait pas tarder à l’attaquer faisant ainsi disparaitre toutes traces de bonne humeur même si vu à quel point il était perdu, cette bonne humeur se trouvait déjà loin. Il fallait tout de même qu’il comprenne tout cela. L’agent tenait à savoir comment une telle chose pouvait être probable car dans son esprit ça n’existait pas. Dans sa tête les éléphants étaient gris, peut-être rose au cours de certaines hallucinations d’accord, mais sûrement pas jaune et rose, d’autant plus que ces deux couleurs combinées étaient affreuses et particulièrement douloureuses au regard. De plus, un éléphant ne parlait pas, certainement pas, à part peut-être Babar mais ça n’était qu’un dessin animé et ce n’était donc que de la fiction, rien de plus. Mais quant à cette histoire d’école de magie, il crut bien que ses jambes allaient cesser de le porter tant un poids énorme venait de tomber brusquement sur ses épaules. Une école de magie … et puis quoi encore ? Il n’allait pas non plus lui dire que le père noël existait, que c’était bien des cloches qui déposaient les chocolats à Pâques et qu’il y avait bien une petite souris qui venait récolter la dent de lait d’un enfant pour en faire un royaume de dents de lait et qu’en guise de remerciements elle lui laissait un petit quelque chose ? Ça n’avait strictement aucun sens et son cerveau avait de plus en plus de mal à tout saisir. Il voulait rentrer chez lui, retourner se cacher au fond de son lit tout en prétextant que tout ceci n’était jamais arrivé, que ce n’était qu’un rêve, qu’une délire de son esprit parce qu’il n’avait que trop peu dormi dernièrement et que c’était bel et bien la fatigue qui lui jouait de mauvais tour. Oui, il voulait s’échapper loin de cette folie, loin de ce monde qui, décidément, ne tournait plus rond à moins que ça ne soit lui, mais comment expliquer le fait que Matthew le voyait également ? Ils devaient être les cobayes d’une expérience que leurs supérieurs avaient autorisée. Oui, c’était ce qui lui semblait le plus logique à présent, enfin … Pourquoi eux ? Matthew et lui pouvaient être agaçants par moment, mais tout de même. Ils étaient des bons agents, ils faisaient une très bonne équipe – bien que parfois c’était à se le demander – et il n’y avait donc aucune raison qu’ils subissent une quelconque expérience à base d’hallucinogènes.

Finalement, Leroy ne trouvait vraiment aucune réponse à son questionnement cependant il n’arrivait pas plus à accepter le fait que se tenait bel et bien devant eux un éléphant qui voulait les emmener vers une école de magie afin d’enquêter sur un meurtre parce qu’un type qu’il ne connaissait pas le moins du monde avait jugé qu’ils étaient les meilleurs pour cette affaire. Cet éléphant aussi ne tournait pas rond. Comment un homme du nom d’Albus Dumbledore pouvait-il connaitre l’existence de Matthew et la sienne ? Soudain sa question – qu’il garda pour lui – lui semblait particulièrement idiote. S’il était vraiment question de magie, sa question n’avait pas de raison d’être, c’était grâce à la magie qu’il avait su, voilà qui résolvait tout … enfin presque. Leroy avait besoin de sommeil, le plus vite serait le mieux et ce même s’il devait dormir dans sa voiture, peu lui importait du moment qu’il pouvait dormir et faire disparaitre cette hallucination de son esprit. Et puis pourquoi restait-il là d’ailleurs ? Au lieu de rester près de Matthew dans ce costume à discuter avec un éléphant – non il n’allait pas s’en remettre – il aurait dû tourner les talons et partir aussi vite que possible en direction de chez lui quoi que … cet éléphant pouvait très bien lui mettre la main dessus même chez lui, enfin main … c’était plutôt un énorme pied plus qu’une main. Voilà qu’il se mettait à délirer tout seul, un peu plus et l’agent serait parti dans un fou rire dont lui seul connaitrait la source, il était grand temps qu’il se reprenne en main. Voyant Matthew secoué la tête avec cet air qu’il connaissait si bien, Leroy su aussitôt qu’il allait y avoir le droit, que son partenaire n’allait pas se déranger pour partager le fond de sa pensée vis-à-vis de ce que lui-même avait pu dire précédemment en s’énervant contre lui. Après tout il l’avait cherché, mais il n’avait pas pu s’empêcher de s’emporter de la sorte contre lui. Il l’avait appelé pour faire face à un éléphant après tout, un éléphant qui parlait et voulait les emmener dans une école de magie, de ce point de vue Leroy avait tous les droits de s’énerver contre son collègue et il parvint même à regretter le fait d’avoir décroché et d’avoir accepté de venir. Bordel ! Un éléphant et une école de magie quoi !

« T'es vraiment dingue, Lee, et je dis pas ça pour l'éléphant. Poudlard ... Ca me dit quelque chose, mais là je saurais pas du tout te dire ... ». Évidemment ça lui disait quelque chose. En réalité, c’était dans le délire de Matthew qu’il se trouvait. Sans savoir comment, son esprit s’était connecté à celui de son coéquipier pour vivre avec lui ce moment et devenir aussi fou que lui et ce contre son gré, oui c’était une bonne explication, c’était celle qu’il préférait choisir pour le moment. « En tout cas, je crois pas que ce soit une boîte pour éléphants ... ».Leroy ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Était-ce de sa faute s’il n’avait jamais entendu parler de Poudlard et que, contrairement à lui, il n’avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait être ? Entendant Matthew partir dans un fou rire après qu’il eut parlé à l’éléphant, l’agent se tourna vers lui avec une expression qui en disait long sur ce qu’il pensait. Pourquoi était-il en train de rire au juste ? Certes, ils faisaient face à un éléphant bicolore qui parlait d’école de magie et qui voulait les emmener là-bas sur son dos et … Leroy cessa de penser à la raison qui expliquait le fou rire de son partenaire, il venait tout juste de mettre le doigt dessus. Bien sûr, il n’y avait pas plus risible comme situation. Voler sur le dos de Dumbo était une blague, une plaisanterie énorme tout comme la situation entière mais l’agent était tellement perturbé par le fait d’être certain de devenir fou qu’il n’avait même pas pris le temps de voir la situation comme amusante. Leroy préféra donc ne faire aucun commentaire et rapporta son attention vers la chose bicolore qui était face à eux en tâchant le plus possible de faire abstraction de son voisin qui ne parvenait plus à se calmer. « Je crois que je sais de quoi il parle ... ». Au moins l’éléphant marquait un point, il était parvenu à faire cesser le fou rire de Matthew et à calmer un peu cette situation qui devenait de plus en plus ridicule au fur et à mesure que le temps s’écoulait. « Toyiah m'a tanné pendant des semaines pour que je lui achète son bouquin sur le gamin sorcier là, Potter, parce qu'elle avait oublié le sien à Palapag, elle m'a même fait aller voir un des films, j'ai rien compris d'ailleurs. ». De nouveau tourné vers son coéquipier, Leroy le regarda sourcils légèrement froncés. Alors toute cette histoire était en rapport avec un livre dont il n’avait jamais entendu parler, ce qui ne le surprenait pas étant donné que la lectrice dont Matthew parlait était sa fille. L’agent s’apprêtait à répliquer, à dire à haute voix que tout ceci devenait de plus en plus ridicule maintenant qu’ils avaient connaissance de ce détail, mais l’éléphant le coupa dans son élan.

« Harry Potter ! Par Merlin, béni soit-il, notre sauveur ! ». Merlin ? Mais qu’est-ce que ce vieux fou venait faire dans cette histoire ? Leroy ne chercha pas à poser la question, il se trouvait déjà bien assez stupide avec tout cela et le fait qu’il ne connaissait pas Harry Potter, il n’avait pas besoin de s’enfoncer plus qu’il ne l’avait déjà fait. « Sincèrement... Ça n'a aucun sens. ». Là-dessus, ils étaient parfaitement d’accord, ça n’avait strictement aucun sens et peu importe ce qu’ils pouvaient entreprendre de faire pour en donner ça n’allait jamais être le cas, ça ne le pouvait pas. « Est-ce qu'on peut en discuter sur le chemin, messieurs ? ». Son attention entièrement donné à l’éléphant, Leroy resta tout de même silencieux. Alors, il était vraiment sérieux ? Il comptait réellement les emmener dans cette école de magie ? A croire le choix de Matthew, ce dernier comptait bien s’y rendre aussi fou que tout ceci puisse être. « Bon, d'accord. Moi je suis pour qu'on aille voir ce qu'il en est. Bon, tu viens ? ». Nouveau blocage. Est-ce qu’il venait ? Son côté encore un tant soit peu sensé lui hurlait de refuser mais la curiosité n’avait pas cessé de le gagner si bien qu’au final il baissa les bras et se laissa enrouler à son tour par le trompe de l’éléphant puis poser sur son dos avant de décoller – oui ce fut bien l’effet que ça lui fit – du sol et voler dans les airs sans que ça ne dérange la moindre personne en bas. Le trajet jusqu’en Écosse fut bien plus court qu’il ne l’imagina si bien qu’il fut tenté de proposer le fait de louer des éléphants bicolore aux sociétés aériennes mais il doutait d’être pris au sérieux. Le château dans lequel ils arrivèrent était magnifique et Leroy ne put cacher le fait qu’il était totalement ébahi. Le paysage était vraiment magique pour le coup, peut-être un peu effrayant à la tombée de la nuit mais tout de même magique. L’éléphant les déposa dans une petite cours carrée et pavée au milieu de laquelle se trouvait une petite fontaine et un peu plus loin un long pont sur lequel il n’avait pas du tout envie de s’engager et ce même si sa vie était en jeu. Une fois reposé au sol, il posa les yeux vers l’éléphant qui semblait avoir deviné ses pensées – à croire qu’il était télépathe, ce qui serait le comble – et lui coupa l’herbe sous les pieds. « Vous trouverez le professeur Dumbledore dans son bureau au deuxième étage de cette tour … Oh et le mot de passe à donner à la gargouille est citron sorbet, vous comprendrez … bonne chance messieurs. ». Comprendre ? Un mot de passe à donner à une gargouille ? Non, Leroy doutait sincèrement de comprendre, mais maintenant qu’il était là, il ne pouvait plus faire demi-tour.
mon dieu ... Leroy n'a même pas parlé o.O
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