# 18h30

Allongé sur le canapé mes pieds posés sur la partie haute de ce dernier et la tête pratiquement à l’envers je tenais entre mes mains un livre dans lequel je m’étais plongé il y a de cela une bonne heure. La musique dans mes oreilles j’étais totalement dans mon monde, la pièce faiblement éclairé, pas assez pour éclairer la totalité de la pièce mais juste ce qu’il fallait pour éclairer les pages de mon livre. Je privilégiais ces moments la, seul chez moi devant un bon bouquin avec de la bonne musique, je n’aurais échangé cet instant contre rien au monde.
Le chapitre terminé je daignais sortir mon nez du bouquin pour jeter un coup d’œil à la pendule qui affichait quinze minutes de plus que la fois précédente ou j’avais regarder. J’allais devoir m’extirper de mon livre pou me rendre à mon rendez vous que j’avais programmé pour dix neuf heure quinze à l’hôtel plaza, de nature solitaire on ma souvent dit que me couper du monde extérieur n’était pas une bonne chose et que je devais entretenir un certains contact humain, une vie sociale. Bien évidemment je ne fais jamais ce que l’on me dit mais prend tout de même en considération les conseils que l’on me donne et il est vrai qu’être trop solitaire va finir par me jouer des tours alors autant garder un minimum de contact. Sortant de mon canapé à l’aide d’une pirouette qui se voulait pas très gracieuse je posais le livre sur la table basse à côté et me dirigeais vers la penderie ou je pris de manière instinctive mon cuir noir que je mis d’un geste vif. Toujours la musique à fond dans les oreilles, je déambulais dans les rues de New York au rythme d’une musique assez rock, nombreux étaient les passant détournant le regard à égard en me voyant avancer d’une tel façon mais peu importe le regard des autres ce qui compte c’est d’abord moi. Comme on dit « avant d’être aimé des autres il faut d’abord s’aimer soit même ».

Après une bonne petite demi heure de marche j’arrivais enfin dans la hall d’accueil de l’hôtel, trêve de singerie, à présent je me trouvais dans lieux beaucoup plus distingué et il fallait agir en conséquence. Enlevant mais écouteur d’un seul et même geste je les gardais dans une main tandis que je demandais au réceptionniste la clé de la chambre que j’avais réservé pour la nuit. Prenant l’ascenseur je me rendis au douzième étage et ouvrit la porte qui correspondait au numéro de ma clé. Tandis que je me mettais à l’aise je jetais mes écouteurs sur la table ou je posais à côté mes clés et me dirigea tout de suite après au bar ou je me servis un scotch. A peine le verre eut il le temps d’être rempli que déjà quelqu’un frappait à la porte, me dirigeant vers cette dernière le verra à la main j’ouvris la porte pour tout de suite refaire demi tour sans prendre le temps de saluer la jeune femme et me contenta simplement de lui dire d’un ton qui se voulait monotone « Tu peux entrer ». A la suite de ces paroles je pris une gorgée de mon verre tandis que j’étais déjà au bar entrain de remplir un deuxième verre.

hj: comme je le précise à chaque poste, mes réponses ne sont pas super longue car je suis en période de cour donc ça met plus facile ainsi, dès que je serais en vac je me rattraperais ^^

Depuis le temps qu'elle vivait à New York, c'était devenu une habitude pour Ana de se préparer pour ses rendez vous avec ces clients. Des clients toujours plus exigeant les uns que les autres. Mais cette fois si c'était différent. Le client avec qui elle allait passer la soirée était spéciale, il était régulier, il ne demandait qu"elle. Il était totalement différent, il se contentait de passer simplement du temps avec elle et le pire s'il qu'il n'était même pas agréable. Il était toujours très froid envers elle pourtant il continuait toujours à vouloir passer du temps avec elle. Anastasy aurait comprit si l'homme était vieux et moche mais Appolon n'avait rien d'un vieux gâteux. Jeune et plein de vie, il ne semblait pas vouloir se pavaner auprès de ses copains puisqu'elle n'en avait rencontré aucun et s'il voulait une fille pour lui tenir compagnie, il aurait très bien pu en séduire une, il avait tout les atouts pour séduire n'importe qu'elle femme. Alors pourquoi tout ce cinéma? elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il faisait avec elle. S'il avait voulu assouvir des besoins sexuels, il aurait prit une prostituée.

Ana sortit enfin de ses réflexions et se précipita hors de son appartement afin de prendre son taxi, elle allait être en retard à force de rêvasser. Mais il fallait bien avoué que Appolon avait réussir à réveiller la curiosité de Anastasy et peut d'homme pouvait se venter d'y avoir réussit. Anastasy ne laissait jamais les hommes approchait de trop près et elle savait qu'en acceptant cette semi "relation" avec le jeune homme elle prenait des risques puisqu'elle ne connaissait pas ses intentions mais elle voulait en savoir plus et comptait bien le tester ce soir.

Le taxi se garra devant l'hotel Plaza est c'est précipitamment qu'elle quitta la voiture pour se diriger vers la reception. On lui indiqua le numéro de la chambre et Ana ne perdit pas un seul instant. Dans l'ascenseur, Ana réajusta sa tenue, une longue robe bleu marine moulante qui lui allait à merveille avec un décolleté plongeant, parfait pour tester les intentions de son client. Sa robe était caché par un long manteau noir...

Ana frappa à la porte et n'eut pas à attendre longtemps pour que Appolon lui ouvre, ne lui adressant aucun regard. Nullement surprise ou même déstabilisé, Ana pénétra à l'intérieur de la chambre. Observant le décor, elle en profita pour se débarrasser de son manteau, le posant sur une chaise. Un petit sourire affiché aux lèvres Ana s'approcha gracieusement de son client « bonsoir, alors comme ça on était pressé de me revoir ?? », elle lui saisit des mains le verre tout en se penchant pour déposer ses lèvres sur la joue du jeune homme en guise de salutation. Puis s'éloigna rapidement reportant son attention sur la chambre « Mmm bel endroit ».

Hrp: Pareil pour moi alors pas de soucis ^^.

Qui pouvait bien être la femme qui venait d’entrer dans la chambre, une femme qui semblait tout aussi mystérieuse qu’elle le laissait paraître, c’était elle mon fameux rendez vous, mon moyen de ne pas me couper totalement du monde extérieur et de garder un certains contact humain, finalement j’avais écouté à moitié les conseils des autres. En effet à moitié car elle n’était pas une connaissance banal, pas de la même trempe qu’une simple ami mais pas au niveau de copine, comme d’habitude je ne savais pas faire les choses de façon simple et au lieu de me trouver une copine et de me construire un cercle d’ami intime j’avais préférer m’engouffrer un peu plus encore dans la complication rendant ma vie encore plus complexe qu’elle ne l’était déjà. En effet cessons de faire durer le suspens et apprenons en un peu plus sur la relation qui nous lié. En vérité pour la jeune femme je ne suis certainement qu’un client de plus et elle pour moi elle le seul moyen de garder les pieds sur terre, officiellement elle n’est la que pour me tenir compagnie, officiellement elle n’est pas vraiment la de son plein gré et n’est attiré que par l’argent, au final pour moi elle représente peut être plus qu’une simple escorte girl, plus qu’une escorte un lien d’attache, oui mais à quoi ?

Cette femme avait des charmes indéniables auxquels peu d’hommes ont su résister mais c’est son métier de plaire, alors il semblerait que je sois comme tous les autres hommes pour avoir succomber à ses charmes, moi qui me croyais différent des autres je ne l’étais pas tant finalement.
La jeune femme sembla rapidement trouver ses marques dans la pièce et ne mettait que quelques secondes pour se mettre à l’aise en déposant son manteau sur une chaise, après tout pourquoi y aurait il une quelconque gène entre nous, elle devait avoir l’habitude étant donné la régularité de nos rencontres, à croire que j’ai de l’argent à jeter par la fenêtre. Comme d’habitude nous adoptions la même habitude, moi toujours aussi distant et froid tandis qu’elle avait toujours cette assurance si déroutante même pour moi, difficile de croire qu’elle pouvait me déstabiliser autant alors que je paraissais si inflexible. N’écoutant à peine la première phrase de la jeune femme je laissais glisser le verre de main pour qu’il aille en direction de la jeune femme qui aussitôt déposa ses lèvres sur mes joues en guise de politesse. Buvant de nouveau une gorgée de mon verre je pris de nouveau la parole tout en me dirigeant vers un fauteuil « Pressé est un bien grand mot… ». Pressé était en effet assez inapproprié à mon ressentiment à l’égard de la jeune femme, j’avais plus le besoin de la voir, certes j’avais toujours une certaine appréhension avant mes rencontres avec elle mais de la à me sentir excité et pressé, loin de la…M’asseyant sur un fauteuil je posais le verre rempli à moitié d’alcool sur la table en face de moi alors que je n’écoutais que d’une oreille baladeuse ce que la femme disais, « tu dois être habitué à ce genre de décors, à force ça doit devenir lassant de voir tout le temps le même type d’endroit… »