It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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running down the street.

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MessageSujet: running down the street. running down the street. EmptyDim 12 Juil - 14:27



    theme song : oomph! - supernova.
    first answer for Aaron
    rp free after all.

Qui aurait pu penser que mes actions m'auraient mené ici, en plein cœur de Tribeca, dans les quartiers les attrayant de Manhattan, de New-York, à cause de ces célébrités qui vivent ici ? Moi, je n'y aurais pas cru. Ce que j'y faisais ? J'y bossais. J'étais avec Frantz, un ami, et surtout, un collègue de boulot de mon entourage, observant les alentours, près d'une petite maternelle de quartier, à veiller. A surveiller. Cela faisait peut être une semaine, où l'on venait chercher des gamins pour des parents que l'on avait payé, pour notre couverture. Vous l'aurez très vite bien compris, on était là pour notre boulot. Pas pour faire du babysitting. Ça, on le voit qu'au cinéma. La sonnerie sonne, je sors d'une manière décontracté de mon pick-up noir, retirant mes lunettes de soleil, que je portais souvent au volant de n'importe quel voiture, d'ailleurs. Rapidement copier par Frantz, nous nous approchâmes l'un de l'autres, pour nous saluer comme deux pères venus chercher leur propre gamin. Ce que nous avions pensé, c'était qu'il allait frapper ici. Nous avions trouvé assez de preuves sur lui, sur son passé, et tout ce qui s'ensuit, pour comprendre qu'il comptait s'en prendre à cette école en particulier. Les autres n'avaient été que des tests... De quoi se mettre en confiance pour son plus grand coup du siècle : sa vengeance. Il en avait après un certain professeur qui avait été viré, suite aux attouchements qu'il avait subit durant son enfance... Je dois dire que cela ne peut que déranger un gamin dans son évolution... L'on ne pouvait réellement le bannir, car il ne faisait que répéter des pulsions, des envies, des besoins de reproduire ce qu'il l'avait marqué durant son enfance. Quelque chose l'avait secoué... Et nous...

- Je viens de voir Justin, Finch.
- Sérieux ? Où ça ? fis-je, l'air surpris.
- Regarde.

Automatiquement, Frantz plongea sa main sous son pull au couleur des Chicago bulls, et en retira son pétard. L'imitant, nous nous séparâmes doucement, tandis que je voyais Frantz levait la main à son oreille, prononçait quelques paroles à nos coéquipiers du bureau, qui se trouvait en faction, prêt à intervenir. Faisant le tour, je m'introduis dans l'école, en grimpant un petit mur, dans une des ruelles qui bordait cette dernière à l'abri des regards, pour pénétrer dans l'école sans me faire repérer. Un professeur me vit atterrir dans la cour. Je sortis automatiquement ma plaque, le priant de garder silence, avant de longer le mur, pour pénétrer dans le hall. L'idée, c'était de le suivre, de le laisser prendre un gamin pour lui tomber dessus dans les toilettes, là où généralement, il changeait les habits du gamin qu'il kidnappait, pour ensuite, s'en aller au loin. 10 enfants avaient été retrouvé mort le long de la rive du fleuve d'Hudson. Des gamins portant des marques de coups, de violence, mais aussi de violes. Ce n'était que des petits garçons... Ce qui nous avaient renseigné sur le sexe du criminel. Mais aussi ses actes qui nous dévoilaient ce qu'il avait subit, et enfin, le fleuve, le cours d'eau, où il avait été retrouvé, alors qu'il avait été laissé pour mort par son agresseur. Je le vis entrer au même moment où je me baissais pour saluer "mon" gamin qui sortait de l'école, avec une véritable joie. Visiblement, les gamins étaient aussi bon que nous pour jouer des rôles. Et lorsque je l'embrassa sur le front, il comprit automatiquement le geste ( nous en avions parlé pendant des heures pour qu'il soit réellement prêt ) et il saisit la main de son camarade pour sortir vivement. Il était passé à côté de moi sans se rendre compte de ma personne. Je soupira doucement, avant d'aller me planquer rapidement en direction des toilettes, à l'ouest de l'entrée. Je referma la porte derrière moi, abaissant la cuvette, pour me mettre dessus, mes pieds désormais invisible si il devait observer les cabines.

Quelques minutes après, j'entendis des gémissements, et des ordres secs. Je sentis automatiquement mon coeur se serrait, et le stress montait. Je sortis délicatement mon gun de mon dos, retenant ma respiration, et j'attendis le moment propice. Il allait sûrement ouvrir la porte. Puis, les portes s'ouvraient doucement. Je ferma les yeux, respirant un dernier coup, avant...

... Il ouvrit la porte de ma "cachette' et là, je sus qu'il fallait qu'on agisse vite avec Frantz. D'ailleurs, je l'espérais pas trop loin de moi, car...

- N'avancez pas où je le tue !

Ce fut sa première phrase qu'il dit après avoir eut un sursaut de frayeur. Je baissais automatiquement mon arme, sautant de mon perchoir tandis qu'il reculait avec le gamin contre lui qui se mettait à pleurer en tentant de se débattre.

- TA GUEULE !

Il s'énervait. La situation lui échappait. Il devenait dangereux. Je continuais de m'avancer doucement, tandis qu'il reculait. Visiblement, il semblait réfléchir rapidement.

- Pose cette enfant.
- Impossible ! Il faut qu'il paye ! Il faut qu'il paye autant que j'ai souffert ! Il faut ! Il LE FAUT !
- Très bien, très bien... Mais il ne t'a rien fait... Laisse le vivre. Laisse avoir une vie.
- Non. Et n'avance plus où je lui brise le cou.
- Tu ne le feras pas. Ce n'est pas ta façon de faire. Tu vas te rater, et ne pas y arriver. Au pire, le petit aura une servicale de déplacer. Tu es perdu. Pose-le.
- Ce 'nest pas ma faute ! C'est... C'est de leur faute à EUX !
- Lâche-le, donne le moi.

Il continuait de reculer jusqu'à atteindre la barrière. Là, tout se passa très vite. Il me lança le gamin que je rattrapa à bout de bras, en tombant au sol, tandis que j'entendais un coup de feu, et un gémissement de profonde douleur précéder un bruit sourd, comme quelqu'un qui tombe au sol. Le gamin s'aggripa à moi, pleurant à chaude larmes. Les gémissements ne cessèrent pas, et j'en déduis rapidement qu'il n'y avait pas de mort. J'entendis :

- Chester ! ça va ? Le p'tit n'a rien ?
- Une bonne frayeur.

Je me relève, et le regarde, avant de lui baiser le front.

- Allez, c'est fini, maintenant ! Je te ramène à tes parents.

A peine eus je le temps de dire cela que j'entendais des bruits de pas précipités. Je me retournai, et je vis des agents du F.B.I accourrient, armes au poing, en compagnie de ce qui semblait être...

- Mon fils ! Oh, mon dieu mon fils !

Le petit que j'avais dans les bras, se mit aussitôt à glisser à bas, pour se mettre à courir dans les bras de sa mère. Un agent me posa une question, mais je secoua la tête, préférant ne pas répondre maintenant. Je rentra mon arme dans sa protection, après l'avoir ramassé, et je partis de la scène, ayant le besoin de me vider un peu l'esprit.

Sortant rapidement de l'école, tentant de fuir la rue, également, je m'engagea rapidement dans Canal street. BING ! Je recula sous le choc. Je venais de percuter quelqu'un. Je relève la tête, l'air sonné, avant de regarder qui c'était. Et tout en faisant cela, je commençais à bredouiller des excuses.

- Excusez moi, je ne.... TOI !

Aussitôt, ce dernier se mit à courir, prenant les jambes à son cou. Et... Chester qui lui courait après.

(hj, c'est nul... désolé. y a pas grand chose pour toi.)


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MessageSujet: Re: running down the street. running down the street. EmptyDim 12 Juil - 18:25

running down the street. Dcv608_running down the street. 359js5v
Duel. Formalité préliminaire à la réconciliation de deux ennemis.





    -Un paquet de trente News.

    Pas de bonjour. Pas de s'il vous plaît. Et puis quoi encore? Le marchand acquiesça d'un signe de tête, silencieusement, se retourna et chercha des yeux le paquet de cigarettes que désirait Aaron. Pendant ce temps, ce dernier tourna la tête sur sa droite afin de croiser le regard d'une jolie demoiselle. Elle lui adressa un sourire terriblement charmant, lui, se contenta de continuer de froncer les sourcils, d'un air peu aimable. Bon, il n'était pas dans son meilleur jour. La jeune femme, vexée par si peu de sympathie, finit par faire volte-face et prendre la direction de la sortie. Notre irlandais laissa échapper un soupir de ses lèvres entre-ouvertes, tandis qu'il tapotait ses doigts contre le comptoir, signe d'impatience. Le jour où il ne sera plus un ours mal léché, il neigera en plein mois d'août. Finalement, un paquet de cigarettes fut placé sous son regard puis la voix du marchand parvint jusqu'à ses oreilles.

    -Voila monsieur. Ça fera dix dollars quarante s'il vous plaît.

    Aaron se redressa afin de se tenir droit. Il plongea sa main dans la poche arrière de son jean pour en ressortir son porte-feuille. Lorsqu'il l'ouvrit, il en sortit un billet ainsi que quelques pièces. Le compte bon, il fit glisser la somme sur le comptoir, attrapa le large paquet de cigarettes puis quitta le petit bar tabac sans répondre au :

    -Bonne journée.

    Désormais à l'extérieur, le soleil brûlait légèrement sa peau, d'une façon très agréable. Ne se faisant pas prier, il ouvrit la paquet et porta une cigarette jusqu'à ses lèvres qu'il alluma à l'aide d'un zippo noir. Prenant une longue bouffée il prit la direction de Tribeca, afin de voir une de ses amies. D'ailleurs, tandis qu'il marchait d'un pas peu rapide, car rien d'important de l'attendait, son portable se mit à sonner. Un nouveau soupire s'échappa de ses lèvres, alors qu'il attrapait son portable. Le nom de Keira fut affiché sur le petit écran. Quelques secondes plus tard, Aaron portait le cellulaire jusqu'à son oreille, après avoir appuyé sur une touche.

    -Oui?
    -Aaron? T'arrive bientôt?
    -Dans cinq minutes pourquoi?
    -Magne toi, y a des types bizarres.
    -Mais tu m'as pas dit pourquoi t'es pas avec ton prince?

    Sans faire exprès, il bouscula -ou bien fut bousculé- par une personne. Aaron tourna la tête et cracha sur un ton peu aimable :

    -Tu peux pas regarder où tu vas idiot?!

    En échange, il se prit un simple doigt d'honneur et enfin, Aaron esquissa un sourire. Néanmoins, son amie au téléphone le rappela à l'ordre :

    -Aaron? Aaron ! Tu m'écoutes?!
    -Quoi?
    -Je t'ai dis que le type s'est pas pointé au rendez-vous l'enfoiré. Ça fait trente minutes que j'attends !
    -Il a peut-être comprit ton manège. Oui, il a dû comprendre que tu voulais lui prendre tout son fric.
    -Ta gueule !
    -Je ne dis que stricte vérité.
    -Bon, magne toi !
    -J'arrive... !

    Ah les femmes ! Et lui comme un idiot, il capitulait. Complètement soumis par la gante féminine... c'était pathétique. Rangeant son téléphone portable dans sa poche, il reprit une bouffée de sa cigarette puis souffla la fumée par ses lèvres ainsi que par ses narines. Comme convenu, cinq minutes plus tard, il se trouvait à l'endroit du rendez vous, à quelques mètres d'une école primaire. Là, il avança jusqu'à son amie et collègue, si légèrement vêtue qu'Aaron ne put s'empêcher une remarque :

    -Tu m'étonnes qu'il y a des types bizarres. A ce stade, c'est même plus une mini-jupe.
    -Tu t'es vu avec ton vieux T-shirt tout délavé?
    -Je t'emmerde ma belle.

    Nouveau sourire, puis Aaron s'approcha d'elle pour déposer un baiser sur sa joue. Geste affectif, qui l'aurait crû? Tout d'un coup, un coup de feu se fit entendre. Notre irlandais fronça les sourcils, ça venait de l'école primaire visiblement. Il se retourna, fit quelques pas en avant pour voir cela de plus près.

    -Merde ! Les flics ! Y a aussi Chester. On se casse !,lança Keira.
    -Vas y, j'te rejoins.

    La jeune femme ne se fit par prier. Elle prit les jambes à son cou et disparue rapidement. De là où il se trouvait, Aaron observait la scène sans trop se faire remarquer. Un gosse pleurait. Il lui était difficile de comprendre ce qui avait bien pu se passer. Quand l'action sembla s'apaiser, notre irlandais comprit qu'il était temps de mettre les voiles, au risque de se faire repérer. Il tourna donc à une petite ruelle où il fut aussitôt accosté par un des fameux types qui avaient effrayé Keira.

    -C'était ta copine la petite traînée?

    Sourcils froncés, Aaron ne bougea pas d'un poil, se contentant tout simplement de répondre.

    -Va jouer ailleurs gamin.

    Et sans comprendre ce qu'il lui arrivait, quelqu'un lui fonça dessus, dans son dos. Aaron fit un léger bond en avant pour se rattraper, puis fit volte-face en lâchant :

    -Mais c'est pas possible à la fin ! Regardez où vous marchez merde !
    - Excusez moi, je ne.... TOI !

    Puis le silence s'installa, à la seconde même où Aaron comprit que celui qui l'avait involontairement bousculé n'était autre que Chester. Aïe... Cette fois ci, sourcils haussé, il reprit son sang froid, puis fila très rapidement, sous le regard ahuri du troisième type. Il savait que son « rival » le poursuivait. Pour cause, il ne se retourna pas pour vérifier. Il continua sa course dans la petite ruelle qui se trouvait être un cul de sac. Un immense grillage bouchait l'accès. Petit regard en arrière. Chester arrivait à grand pas.

    -Et merde...

    Puis notre irlandais commença à monter le long du grillage. Ça semblait tellement simple dans les films... il manqua de glisser à deux reprises, et une fois au sommet, il s'écorcha légèrement la main, descendit un peu de l'autre côté puis sauta sur le sol. Une affreuse douleur monta dans ses pieds une seconde après avoir touché le sol. Puis il reprit sa course, cette fois ci dans une ruelle plus grande qu'il connaissait être avec une issue. Il courait, courait. L'adrénaline luttait contre l'épuisement d'une telle course. L'espace d'un instant, il se crut dans un parcours du combattant dans Koh Lanta. Il aurait gagné, à coup sûr ! Sauf qu'il n'avait pas prévu que lorsqu'il traverserait une petite route, un taxi arriverait au même moment. Aaron se le prit de plein fois. Après un petit vol plané, il s'écrasa contre le sol. Probablement plus de peur que de mal. Heureusement pour lui, le véhicule n'allait pas assez vite pour lui infliger la mort où une paralysie. Juste sonné, notre irlandais lâcha un gémissement, allongé sur le dos, yeux fermés avec force par la douleur qu'il ressentait dans ses jambes et dans ses bras, mais rien en comparaison de celle qu'il ressentait au niveau de son ventre.

    -Je me serais jamais fait autant culbuté en si peu de temps.

    Chuchota-t-il pour lui même alors que le chauffeur de taxi se précipitait vers lui.

    -Monsieur ! Vous allez bien? Oh mon Dieu ! Je suis désolé !

    Aaron aurait volontiers répondu qu'il allait bien s'il ne devinait pas Chester à quelques pas de lui.
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MessageSujet: Re: running down the street. running down the street. EmptyMar 14 Juil - 15:12



- Et merde...

C'était ce que j'entendis faiblement, à travers mes respirations plus ou moins saccadés, suite à cette course poursuite à travers le canal street. Ce n'était pas la première fois que je courais après quelqu'un, mais à chaque fois, j'avais cette impression bizarre que mes poumons allaient se mettre à sortir de mes lèvres, à chaque expiration. Les inspirations sont douloureuses, et les expirations vous fatiguent encore plus. En sommes, je n'ai jamais aimé courir. Néanmoins, je dois dire que cela me permet d'entretenir mon corps d'athlète. rire. Alors qu'Aaron atterrissait de l'autre côté, je sauta sur la grille, m'y agrippant pour commencer mon ascension avec pour seul compagnon l'adrénaline et... La haine que j'avais pour ce type. Tentant de caler mon pieds, puis l'autre, dans le grillage de façon rapide pour passer de l'autre côté, je manqua de me faire un trou dans le pantalon, tout en me plantant une tige dans la main, la douleur ne se faisant, cependant, pas sentir. L'adrénaline était là. Mes pieds heurtèrent le sol lorsque je sauta, puis, me rattrapant par mes mains pour éviter de m'écraser comme une merde, je me releva avec rapidité, pour le rattraper sans jamais m'arrêter. Peut être que ma vitesse diminuait car un point de côté naissait sur mon flanc gauche, je le vis traverser la ruelle.

Tout se passa très rapidement. BANG ! Ou plutôt PAF ! comme la blague du chien paf. Okay, je sais, ça vous fait pas rire, mais moi... Ma fille dit toujours que mon humour est à pleurer. Il se fit propulser à quelques mètres au delà de la voiture de Taxi qui fit grincer ses pneus en appuyant comme un dérater sur ses freins. Cela ne m'arrêta pas dans ma course, bien au contraire. Trouvant de l'énergie dieu seul sait où, je me rua rapidement sur Aaron, qui était sonné. En même temps, on ne pouvait qu'être sonner. Il gazouilla :

- Je me serais jamais fait autant culbuté en si peu de temps.

Je fermai les yeux. Blasé. Je le saisis par la chemise, et alors que derrière moi, un type demandait si tout allait bien, je me mis à hurler sur Aaron.

- ESPECE DE PETIT CON ! Je te l'avais dit que si je te retrouvais, je te tuerais !

Je me releva, tout en le relevant dans ma lancé, pour le plaquer contre le mur.

- TU SAIS QU'A CAUSE DE TES CONNERIES DEUX AGENTS DE POLICE SONT MORTS !

J'étais très en colère.




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MessageSujet: Re: running down the street. running down the street. EmptyMar 14 Juil - 16:09

running down the street. Dcv608_running down the street. 359js5v
"Duel. Formalité préliminaire à la réconciliation de deux ennemis."




    Aaron fronçait les sourcils car la douleur le gagnait. Néanmoins, il n'irait jamais jusqu'à crier, restant un semblant silencieux malgré quelques gémissements de souffrance. Lorsque Chester empoigna son vieux T-Shirt, le soulevant légèrement du sol, notre irlandais lâcha un léger râle. Dans ce genre de moment, il regrettait la douceur des femmes.
    -ESPECE DE PETIT CON ! Je te l'avais dit que si je te retrouvais, je te tuerais !
    Allez savoir pourquoi. Peut-être qu'Aaron était d'un naturel masochiste, ou bien il adorait être détesté, mais ce dont on pouvait être sûr, c'est que la remarque de Chester laissa un très fin sourire amusé se dessiner sur le visage de notre irlandais. Ce même sourire qui se transforma derechef en une grimace à la seconde même où il se sentit décoller du sol pour être plaqué contre le mur, de façon violente, comme si Chester souhaitait l'achever. Il venait de se faire renverser par un taxi, et cet homme trouvait encore le moyen d'augmenter sa douleur. Il lui aurait volontiers répondu "Tu veux me tuer? Continue comme ça, t'es bien parti... !", si seulement ce type n'avait pas reprit la parole, dans un hurlement :
    -TU SAIS QU'A CAUSE DE TES CONNERIES DEUX AGENTS DE POLICE SONT MORTS !
    Un léger filet de sang coulait d'une blessure artificielle sous l'oeil droit d'Aaron, venant s'écraser sur sa barbe naissante. Il aurait volontiers montré un signe de résistance, se serait débattu, aurait tout simplement répondu s'il n'était pas totalement sonné par cet accident. D'ailleurs, c'est à cet instant précis qu'il se dit qu'il voyait des étoiles partout. Il aurait probablement rit s'il avait été en bon état. Néanmoins, Aaron se contenta de fixer Chester, sans l'ombre d'une agressivité, plutôt avec une mine faible, accompagnée de ses yeux légèrement plissés, montrant qu'il n'était probablement pas en mesure de tenir une longue conversation. Une nouvelle fois, il grimaça de douleur avant de répondre :
    -Ca fait bien longtemps que je n'ai plu de sang sur les mains. Alors... si tu me lâchais deux secondes pour éviter que je ne te vomisse dessus, et après, on en parle tranquillement... d'accord?
    Aaron voulait en effet savoir comme ces deux agents de police étaient morts. Le fait est qu'il ne devait pas être le premier responsable car il n'avait tué dans sa vie qu'un seul homme et cela remontait à ses dix-sept ans. Et tandis qu'il attendait que Chester décide de le lâcher, Aaron ferma doucement les yeux, sourcils froncés pour lutter contre la douleur.
    -Tu pourrais mieux te comporter avec un pauvre infirme qui vient de se faire renverser tout de même...
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