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Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ?

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MessageSujet: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyVen 2 Mar - 22:23

Bonnie venait de trouver un agenda en cuir qui ne lui appartenait pas. Elle avait voulu changer de sac ce matin, pour aller avec son nouveau manteau beige acheté la veille, et en faisant le transfert d’un sac à l’autre, elle avait remarqué l’objet qui ne lui disait absolument rien. C’était assez imposant comme objet, et elle s’étonna de ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Bon en même temps son sac était gigantesque et il y avait un foutoir pas possible à l’intérieur. C’était le sac à main typique d’une femme. Elle décida de le feuilleter rapidement et s’aperçut ainsi très vite que l’agenda appartenait à Lynch. Une lueur d’incompréhension illumina son visage et elle arqua un sourcil. Lynch ?! Ils ne s’étaient pas revus depuis le soir où ils étaient tous les deux restés coincés dans les vestiaires d’un grand hôtel. Ils n’avaient pas vraiment échangé de paroles – des banalités – ni ne s’étaient vraiment approchés. Comment son agenda avait-il pu atterrir dans son sac alors ? Elle avait dû le prendre par mégarde en partant… Mais là encore, cela lui semblait assez incompréhensible. Soit. L’important était qu’elle avait en sa possession quelque chose qui lui appartenait, et qui devait lui être assez utile pour son travail. Elle devait le lui rendre. Ni une ni deux, la jeune femme enfila son nouveau manteau et accrocha son sac tout neuf autour de son épaule. Ce ne serait l’affaire que d’une dizaine de minutes, le temps de faire l’aller-retour entre Broadway et la 5th Avenue.

Quand le chauffeur de taxi lui demandait où elle devait l’emmener, elle répondit « P. Sherman 42 Wallaby Way, Sydney. » d’un ton d’abord très sérieux, puis se mit à rire. Allez comprendre. Elle-même ne savait pas ce qui lui avait pris, elle était juste de très bonne humeur – ce qui était assez rare ces jours. Peut-être étaient-ce les hormones qui lui jouaient des tours. Enceinte depuis presque deux mois, elle n’avait pas pris beaucoup de ventre, à son grand soulagement, et les nausées matinales n’étaient pas aussi horribles qu’elle l’avait pensé. Bon par contre elle ne s’était toujours pas faire à l’idée d’être mère, mais n’avait pas pu avorter. Elle avait découvert sa grossesse trop tard. Il lui restait donc la solution de l’adoption. Elle n’avait peut-être pas la fibre maternelle, mais elle était assez humaine et mature pour se dire qu’il était préférable que son enfant grandisse dans une famille qui l’aime. Parce qu’elle saurait l’élever, c’était certain. Chez elle, il ne manquerait de rien. Du coup, cette idée lui avait permis d’accepter un peu plus facilement de vivre une grossesse et ses contraintes. Devint l’incompréhension du chauffeur, après s’être enfin arrêtée de rire, Bonnie finit par indiquer sa réelle destination au chauffeur, Broadway. Lui n’avait rien demandé, le compteur tournait pendant ce temps-là, et ça lui faisait toujours de l’argent en plus.

Agenda bien en main, sac sur l’épaule, Bonnie sortit du taxi qui s’était arrêté juste en face de l’entrée de l’immeuble de Lynch. La jeune femme fonça droit sur l’interphone et leva sa main pour appuyer sur le bouton qui appellerait l’appartement du jeune homme, mais une personne sortit au même moment et elle n’eut donc qu’à retenir la porte pour se faufiler à l’intérieur. Elle monta les escaliers menant au premier étage et frappa à la porte du premier appartement. Elle savait juste que Lynch vivait au numéro 1. Elle rangea ensuite ses mains dans ses poches et attendit. Elle ne savait pas vraiment comment elle serait accueillie ou comment Lynch réagirait : leur relation en était toujours plus ou moins au même point depuis la dernière fois.


Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Mar 3 Avr - 13:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyVen 2 Mar - 22:42

Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? 2004912988650_tumblr_ljgumldmqg1qa9jn1o1_500
Neuf heure du matin et Lynch commença à se réveiller tout doucement à se lever. Il était serein et n'avait aucun pression à se dépêcher de sortir de son lit, chose qui était plutôt bizarre. Ça changeait des autres matins. Il posa ses deux pieds au sol et passa ses deux mains sur son visage pour se réveiller complètement. Il se sentait bizarre, comme si il avait un trou noir dans sa mémoire. Pourtant, la veille il n'était allé à aucune soirée. Ou alors il ne s'en souvenait pas du tout. Sans vouloir chercher plus loin, il se leva complètement de son lit, tel un ours mal réveillé, et prit directement direction vers la salle de bain où il laissa couler l'eau de sa douche. Lynch avait l'impression de sentir le phoque. Sans plus attendre il passa sa main devant sa bouche et souffla de l'air chaud dessus. Le but ? Sentir son haleine. Le jeune homme fit une grimace et se précipita vers le lavabo pour se laver les dents. * Il en conclu qu'il était un peu malade. Il se déshabilla de son caleçon qui lui avait fait office de pyjama cette nuit et entra dans la douche. [Je t'épargne les détails trèèès sexy, mais je suppose que tu t'imagines bien la scène.] Il ne se sentait pas très bien sous la douche, mais il ne se sentait pas mal non plus. Juste bizarre. Son téléphone sonna mais il n'y fit pas attention, bien trop occupé à se demander ce qu'il ferait de sa journée. Après s'être lavé, il sortit de la cabine, s'essuya et en guise de bas il mit une serviette autour de ses hanches. Il s'en foutait après tout, il était seul et chez lui. Direction la cuisine maintenant, pour faire son petit déjeuner. En ouvrant les placards on pouvait y découvrir de bons et saints produits, comme des fruits, du pain etc. Au lieux de ça il se servit un bol de céréales bien trop flemmard pour se préparer quoi que ce soit. Il s'installa devant sa télévision tout en mangeant ses céréales. Le programme ne l’intéressait pas, il n'y avait que ça à la télévision. Bob l'Eponge, non ? Il ne savait pas, les dessins animés de ce genre il n’appréciait pas vraiment puisque ce n'était pas de sa génération. En attendant, il n'y avait rien d'autre à regarder. D'un point de vu extérieur, on pouvait remarquer qu'il ressemblait presque à un zombie à fixer la télévision en silence, le regard presque vide. C'était plutôt flippant. Pendant presque une heure il était resté comme ça, son bol fini dans mains. Il allait se rendormir si ça continuait. On frappa à la porte ce qui le fit sortir de ses pensées. Il fronça les sourcils, se demandant bien qui cela pouvait être. Il n'attendait pourtant personne. Sans prêter attention à sa tenue il se leva et alla ouvrir à la porte d'entrée. Il cligna des yeux rapidement, dévisageant Bonnie. Ça faisait un « bail » qu'il ne l'avait pas vu. A vrai dire depuis qu'ils furent piégés dans les vestiaires à une soirée privée. Leur relation s'était légèrement améliorée, car il avait un peu de sympathie et de pitié pour elle, mais rien d'extraordinaire. Pour lui, la demoiselle lui en voulait toujours. En fait, il ne se souvenait plus très bien de ce qui s'était passé à cette soirée. Il se souvenait juste qu'elle ne voulait plus lui parler ou le revoir. Étrange. Il fronça les sourcils et chercha ses mots. « Euh... Je... hum... toi ? » balbutia t-il. Décidément, qu'est ce qu'il avait aujourd'hui ? Même pas capable de prononcer une phrase de salutation.

* excuse moi de ce passage c'était pour montrer qu'il était malade quoi 63 ce n'est pas très sexy et ça fait creepy, je le sais Arrow
et pardon pour ce post, je ne savais pas du tout quoi dire, vu qu'il venait de se reveiller et que devais faire les liens avec les maladies, ettttt 28 pardon Crying or Very sad


Dernière édition par Lynch Greenwalt le Sam 3 Mar - 18:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyVen 2 Mar - 22:42

Le membre 'Lynch Greenwalt' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Maladie' :
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyDim 4 Mar - 1:38

La porte s’ouvrit sur un Lynch à moitié nu, portant pour unique vêtement une serviette enroulée autour de la taille. Comme elle était surprise et ne s’attendait pas à un tel accueil, son regard se figea sur ladite serviette. Lynch semblait ne pas s’en être rendu compte, et la jeune femme pria pour qu’elle ne tombe pas. Elle se sentit rougir et mit fin à ces quelques secondes gênantes, qui lui semblèrent une éternité, en relevant la tête aussi vite qu’elle le put. Elle essaya de ne pas croiser le regard du jeune homme et fixa le coin de la porte. Elle dut même se mordre la lèvre pour ne pas rire. C’était extrêmement gênant, ce qui était étonnant quand on parlait de Bonnie. Quand un homme se présentait dans une telle tenue face à elle, elle ne détournait pas le regard, loin de là ! Elle en profitait et n’hésitait pas à laisser parcourir son regard sur le corps de son interlocuteur, ne se souciant guère de la gêne que cela pouvait occasionner pour l’intéressé. Mais là, c’était juste impensable et impossible. Il s’agissait de Lynch, et avec tout ce qui s’était passé, elle ne pouvait pas vraiment se le permettre. La jeune femme finit tout de même par en avoir marre d’éviter de le regarder, et reposa son regard sur lui. Elle roula les yeux et le désigna d’un geste de la main. « Sérieux tu voudrais pas… T’habiller ? Pas que ce soit désagréable… » Au contraire ! se retint-elle de dire. « Mais je préférais que tu enfiles quelque chose. » Elle se mordit la lèvre une nouvelle fois… En fait elle venait de lui demander de faire l’opposé de ce qu’elle voulait vraiment qu’il fasse. Enfin, elle ne voulait pas passer pour une profiteuse, une fausse gêne passerait mieux.

Après ça, en attendant qu’il s’exécute – elle ne savait même pas s’il allait le faire – elle fixa son regard sur le visage du jeune homme. Ce n’était pas spécialement une bonne idée non plus, elle avait toujours autant de mal à maintenir un contact visuel avec lui. Bonnie put cela dit remarquer qu’il n’était pas dans son assiette. Il avait une sale tête et semblait complètement déboussolé. La phrase qu’il prononça, enfin la chose qu’il voulait être une phrase et qu’il essaya de prononcer, finit d’inquiéter la jeune femme. Elle fronça les sourcils. « Tu es sûr que ça va ? » demanda-t-elle en s’avançant, ne se souciant plus de sa presque nudité. Elle hésita à le toucher, mais d’un peu plus près, elle arriva à détailler encore plus ses traits. Ils étaient tirés et il avait l’air fatigué. Très fatigué. Un peu plus et il aurait gagné le premier prix à un concours de déguisement pour Halloween tant son apparence de zombie était réaliste. « Gueule de bois ? » commença-t-elle par lui demander. C’était une des premières explications qui lui vinrent en tête. Elle n’avait même pas pensé au fait qu’il puisse simplement être malade. Elle le connaissait assez bien quand même. Il sortait pas mal, et aimait en profiter. Il avait raison après tout, il était jeune, beau et riche, il pouvait se le permettre. Elle se mit alors à se foutre légèrement de lui. Un truc tout gentil hein, ça arrivait à tout le monde de se retrouver dans un tel état les lendemains de soirées. Enfin, sauf à elle. Bonnie savait toujours s’arrêter au bon moment. Elle détestait perdre le contrôle d’elle-même et avait peur de faire des choses qu’elle pourrait regretter. « Moi Bonnie, toi Lynch ? » finit-elle par dire, en réponse à sa drôle de salutation. Son ton se voulait moqueur, il ne pouvait pas lui en vouloir de le charrier un peu – et ce même si c’était elle qui l’avait forcé à se présenter de cette façon, il aurait très bien pu faire comme s’il n’était pas chez lui s’il n’avait pas voulu se montrer dans un tel état.

Oubliant ce pourquoi elle était venue à la base, Bonnie rangea l’agenda dans son sac et s’avanca encore plus jusqu’à entrer dans l’appartement de Lynch sans y être invitée. Elle avait un peu de temps devant elle, elle comptait bien l’aider à refaire surface. Il lui faisait quelque peu pitié de cette façon. Cela dit elle ne lui avouerait jamais cette pensée qu’elle eut à son propos, ce n’était jamais une chose qu’on aimait entendre. « Nan mais sérieux, t’as foutu quoi hier ? T’es vraiment pas beau à voir, je suis légèrement inquiète. » lui demanda-t-elle alors qu’elle était en place visite de l’appartement, qui était encore inconnu pour elle. Elle n’y avait jamais mis les pieds, n’ayant jamais dépassé la porte d’entrée de l’immeuble. C’était tout drôle comme impression. Elle se retourna ensuite vers lui, poings sur les hanches. Le pauvre avait l’air d’une loque, et elle finit par s’approcher de lui puis posa une main sur son épaule, compatissante. « C’est pas grave hein, ça arrive à tout le monde. »


Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Mar 3 Avr - 13:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMar 6 Mar - 21:21

La première réaction qu'eut Lynch fut de froncer encore plus des sourcils. Il suivit ensuite le regard de Bonnie qui s'était arrêté au niveau de son bassin. De toute évidence elle était en train de juger sa tenue. Lynch soupira. Il voyait bien que sa seule envie était de rire. Lui ne voyait pas pourquoi. Après tout ce n'était qu'une serviette, et si le voir à demi nu la faisait rire... Alors il ne la pensait pas très mûre dans sa tête. D'autant plus qu'elle l'avait déjà vu de cette manière, même voir sous des angles encore plus intimes. Enfin il fallait dire que le jeune homme était de mauvaise humeur, car à sa place, lui aussi aurait souri amusé par la situation. Il commença légèrement à s'impatienter, mais heureusement pour lui elle osa enfin lui demander de s'habiller. Il lâcha un long soupir sans rien dire -au moins elle ne le trouvait pas dégueulasse, et se recula de l'entrée pour la laisser passer. Sa voisine elle au moins appréciait lorsqu'il se retrouvait avec pour seul vêtement sa serviette. Il ferma la porte juste derrière elle et croisa les bras. Peut être qu'il ne fallait pas qu'il bouge de trop, au cas où que la serviette tombe et révèle ses parties intimes. « Pour... sais pas. » répondit il en buguant. Vraiment, il ne savait pas ce qui se passait, mais ça l'inquiétait. Une fois que Bonnie serait partie de chez lui, il essayerait de contacter un médecin, car ce n'était pas normal. Ou alors il attendrait le lendemain, car ça pouvait être aussi que passager. Il aurait pu se lever trop vite, ou quelque chose dans le goût, ce qui lui aurait causé quelques troubles. Ça arrivait quand on essayait de se mettre debout trop rapidement. Certains tournaient de l’œil, alors sa théorie était tout à fait plausible. Après, Lynch n'avait jamais fait d'étude de médecine, donc... Elle se rapprocha alors de lui. Surpris Lynch recula sa tête, tirant légèrement la grimace. C'était assez perturbant ce genre d'approche. Ça lui rappelait sa nourrice qui prenait soin de lui lorsqu'il était malade. Elle l'examinait comme une bête curieuse, et Lynch avait toujours détesté ça. C'était comme si deux yeux globuleux vous lorgnaient à l’affût de tout mauvais signe. Comme réponse, il fit un signe négatif de la tête, même si c'était une question tout à fait pertinente, connaissant Lynch. Il aurait bien aimé que ce soit le cas, vraiment. En plus si ça avait été une gueule de bois, il ne serait pas devant elle. Il aurait été dans son lit en train de dormir profondément. A chaque lendemain de soirée il s'autorisait toujours de longues grasses matinées. Puis vint enfin ce que Lynch attendait. Bonnie se foutait désormais de sa poire en faisant une grande référence à l'homme le moins civilisé de l'histoire du cinéma ou dessin animé, peut importe, soit Tarzan. Il leva les yeux au ciel, et contrairement à ce qu'il s'attendait, il eut un petit sourire en coin. En guise de réponse il se contenta d'un petit grognement. Maintenant il allait se limiter à ça. De réponses courtes ou d'onomatopées. Ils avancèrent dans l'appartement, et Lynch, sans s'arrêter se dirigea dans sa chambre pour enfiler quelque chose pour lui. Se débarrassant de sa serviette au sol, il enfila rapidement un caleçon et d'un grand t-shirt. Ce n'était pas très classe, lui qui était habitué à ses costumes. Il revint dans le salon où se trouvait Bonnie. « Mais... Je sais pas... peut être.. Je ... une indigestion. » Il passa ses mains sur son visage peu convaincu de ce qu'il venait de répondre. Il avait choppé une saloperie et puis c'était tout. Il se rapprocha une fois de plus vers lui, mais cette fois ci en plaçant une main sur son épaule. Il leva un sourcil. « C'est ça... fous toi de moi. » Il se dégagea et décida de retourner au niveau de la télévision qui se trouvait dans la pièce d'à côté, et se laissa tomber comme une loque dans le canapé. « Pourquoi... t'es là ? » Il avait toujours des difficultés à trouver ses mots, mais il allait finir par s'habituer.
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMer 7 Mar - 22:50

Bonnie avait certes une attitude d’adolescente - ou pire pré-pubère n’ayant jamais vu un homme torse nu n’osant même pas s’imaginer un homme torse nu – à rire de cette façon, mais ce n’est pas pour ça que c’était une gamine. Elle était très mature du haut de ses vingt-deux ans. Il fallait quand même avouer que la situation était plutôt comique. Comique pour un sadique au moins. Vu ce qui s’était passé entre eux quelques semaines auparavant il était quelque peu dangereux pour l’un comme pour l’autre que Lynch se retrouve à moitié nu, seulement vêtu d’une serviette de douche qui ne laissait que très peu de place à l’imagination. Bon, ce n’était pas non plus comme s’ils ne s’étaient jamais retrouvés dans une telle position. C’était arrivé une fois, une seule et unique fois, le soir de Noel. Et ça avait été totalement consenti. Si cette nuit ne s’était pas produite, rien de tout ce qui les avait conduit-là ne serait arrivé. Foutu Noel. Toujours est-il qu’elle n’aurait pas dû rire et se montrer un petit peu plus adulte. Mais… les hormones… C’était entièrement de la faute des hormones. Seulement Lynch avait l’air très mal en point, et cette tenue était peut-être la seule qui le soulageait. Peut-être aussi qu’il sortait à peine de la douche – logiquement, c’était le cas – et qu’il n’avait pas eu le temps de s’habiller avant de venir ouvrir. Bonnie pouvait se montrer trop insistante et trop impatiente parfois, et là, elle n’avait pas prévu de s’attarder plus d’une dizaine de minutes. Pourtant là, elle était bien partie pour rester un peu plus longtemps.

Lynch, en guise de réponses à ses différentes questions, ne lui offrit que grognements et signes de la tête. L’ours semblait mal léché, et imaginer Lynch en ours était très comique pour la jeune femme, qui dû une nouvelle fois se retenir de rire. Le jeune l’abandonna quelques secondes, secondes durant lesquelles elle s’autorisa à continuer sa visite. Elle était arrivée dans le salon quand il revint, vêtu d’un caleçon et d’un t-shirt. Elle n’était pas habituée à le voir dans une telle tenue, et pour être honnête, cela changeait beaucoup des habituels costumes, qui lui allaient nettement mieux. Mais c’était toujours mieux que de le voir à moitié nu. Elle eut un sourire de compassion en le voyant galérer à trouver ses mots. Puis il essaya de la rassurer – ou pas, mais c’est comme ça qu’elle le ressentit – en lui disant que c’était probablement juste une indigestion. C’était plausible. Toute maladie était plausible de toute façon. « Elle cuisine si mal que ça ? » se risqua-t-elle à demander, sur un ton légèrement moqueur. Elle n’avait pas voulu être méchante en tout cas. La jeune femme faisait bien évidemment référence à Kyah, la récente petite amie de Lynch. Bonnie ne savait pas comment il allait réagir suite à cette petite pique, et elle craignait cette réaction justement. Elle ne voulait pas qu’il ne lui adresse plus la parole. Bien sûr qu’elle ne voyait pas leur relation d’un très bon œil, mais que pouvait-elle y faire ? Elle s’était promis qu’elle ne ferait rien, qu’elle n’espérerait rien. De toute façon, elle n’était même pas sure de la nature de ses sentiments envers lui. Elle avait juste dit ça comme ça, parce que les deux éléments pouvaient aller de pair… Elle faisait juste des hypothèses. Après tout, ce qu’elle voulait, c’était que Lynch se sente mieux. Si si.

La mauvaise humeur de Lynch se confirma lorsqu’il se dégagea brusquement de l’emprise que Bonnie avait sur lui. Elle eut un léger mouvement de recul, et rangea son bras le long de son corps, légèrement déçue. Mais bon, il avait des circonstances atténuantes, et elle l’excusait facilement. « Je ne me fous pas de toi ! J’essaye juste de t’aider. Pour que tu te sentes mieux. C’est ce que les amis font non ? » Amis. Bonnie ne savait pas très bien s’ils pouvaient se considérer comme des amis. La seule chose qui était sure était qu’ils n’étaient pas que de simples connaissances. Elle le suivit du regard quand il alla s’installer sur le canapé. Elle ne bougea pas, l’observant de là où elle était. Sa question la fit immédiatement réagir, et elle se souvint de ce fait de la raison de sa visite, qu’elle avait oubliée depuis qu’elle était entrée. Elle porta une main à son sac, et en sortit l’agenda. « Oh ! Je… » Elle s’approcha du canapé et fit par prendre place aux côtés du jeune homme. « Je voulais simplement te rendre ça. » Elle lui tendit l’objet en cuir. « C’était dans mon sac, je l’ai retrouvé par hasard ce matin… Je ne sais pas comment il s’est retrouvé là mais ça doit remonter à la soirée où… où nous nous sommes retrouvés coincés dans ces vestiaires, tu sais ? » Comme s’il pouvait oublier une telle chose.


Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Mar 3 Avr - 13:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyVen 9 Mar - 19:47

Lynch fronça les sourcils. « Elle ? » De qui Bonnie pouvait bien parler ? De sa mère ? Impossible, elle se trouvait en France. Il mit du temps avant de comprendre de qui elle faisait référence. « Oh... Bah, je ne sais pas en fait. » Évidement, elle parlait de Kyah, son actuelle petite amie. Durant un instant il l'avait oublié. Il n'avait même pas l'impression de sortir avec elle. Ce qu'il venait de répondre était vrai. Kyah n'avait jamais cuisiné pour lui pour le moment. Ils s'étaient juste contentés de manger dans des restaurants, vu les moyens du jeune homme. Et puis, ils n'était pas encore à ce stade là. Ils étaient certes ensemble, mais Lynch n'était pas encore amoureux d'elle et il supposait que c'était la même chose du côté de la blonde, donc les petits plats cuisinés, ce n'était pas pour tout de suite. Il dévisagea Bonnie. C'était de toute évidence qu'elle venait de lancer un pique, mais il allait passer outre. Il ne se sentait pas très bien, donc il voulait faire autre chose que de commencer à débattre sur le sujet. De toute façon, Bonnie n'avait pas l'air d'aimer les femmes qui entouraient le jeune homme. Lui n'aimait pas le fait qu'elle fréquente son principal concurrent, Michael Fitzgerald. Enfin, fréquenter... Après il ne savait pas très bien les relations qu'elle entretenait avec son nouveau patron. Le fait était qu'il l'avait perdu face à lui.
Lynch prit une longue inspiration. « Amis ? » Il la regarda droit dans les yeux. Son regard était pesant, voulant lui faire passer toutes sortes de messages. En même temps il cherchait ses mots. « Vraiment ? » Il ne cilla pas. Il ne souriait pas car pour lui ce que venait de raconter la demoiselle était simplement que des bobards. C'était elle qui avait voulu ne plus le revoir, ne plus lui adresser la parole. C'était elle qui l'avait mis dans une situation délicate le soir du gala de charité. Maintenant elle se considérait comme son amie ? Ils n'avaient pas la même définition du mot "amitié". Il fallait savoir. Cette femme ne savait vraiment pas ce qu'elle voulait. Elle était bien trop compliquée pour lui. Il détourna son regard sur l'objet qu'elle lui tendait. Son agenda. Ah oui, c'est vrai qu'il l'avait cherché durant des jours. Comment ce faisait il qu'elle l'avait ? Il fronça les sourcils en le récupérant. Après l'avoir tourné dans tous les sens pour s'assurer que c'était bien le sien, il le posa en le jetant à moitié sur la table basse qui se trouvait devant eux. Puis elle évoqua une histoire de vestiaires. Il lui lança un regard d'incompréhension. Il ne se souvenait pas de ça, pourtant il était du genre à avoir une bonne mémoire. Sauf lorsqu'il s'agissait de soirées bien arrosées, mais là c'était compréhensif. « Non... » répondit il à son 'tu sais'. Sa phrase semblait cependant relever de l'évidence. Donc peut être qu'à ce moment là il était complètement défoncé. « C'était... quand ? J'étais comment ? » demanda t-il en faisant référence à son état et non pas à son apparence physique. Il voulait juste savoir si il était plutôt alcoolisé à ce moment là ou sobre. Si il avait été sobre, eh bien ça l’inquiéterait de ne plus se souvenir de ça, car la situation semblait tout de même bien trop grosse pour être oubliée. Être coincée avec Bonnie, vraiment ça ne lui disait rien.
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptySam 10 Mar - 4:21

Comment ça il ne savait pas ? Il ne sortait pas vraiment avec elle ou quoi ? Bonnie était bien consciente du fait que Lynch était un homme riche qui pouvait payer le restaurant à sa petite amie, mais de là à ne toujours dîner que dans trois ou plus étoiles ? Bon en même temps ils ne sortaient ensemble que depuis peu, et ils n’en étaient surement qu’au stade découverte de l’autre, mais elle concevait mal le fait que Kyah n’ait toujours pas cuisiné pour lui. Même quand elle sortait avec Pablo, la jeune femme lui avait fait quelque chose, un soir. C’était un plat de pâtes, soit, mais quand même, elle s’était servie de sa plaque chauffante. Pour la première et la dernière fois de sa vie. Peut-être que la blonde était comme elle… Ou alors elle cuisinait VRAIMENT mal et elle n’avait pas voulu faire fuir Lynch. Ce qui était compréhensible. Si c’était elle qui sortait avec lui, Bonnie mettrait ses atouts en avant. Sa grand-mère disait souvent que le meilleur chemin pour gagner le cœur d’un homme était de passer par son estomac. Or, pas sure qu’elle aurait pu lui faire plaisir avec ses plats carbonisés. Seulement, elle n’était pas à la place de Kyah. Cette pensée lui fit un petit quelque chose, un petit coup au cœur. C’était stupide. Elle allait bien, elle n’était plus confuse, elle ne voulait pas de Lynch. Kyah pouvait le garder pour elle toute seule. « C’est bien de t’en convaincre ! » lui murmura une petite voix dans sa tête. Voix qu’elle fit taire immédiatement en se focalisant à nouveau sur le jeune homme assis à ses côtés. Elle n’ajouta rien au sujet petite-amie. Cela ne lui plaisait pas de parler d’elle. Déjà parce qu’elle passerait pour une grosse hypocrite – qui trompait-elle ? – et ensuite parce qu’elle ne voulait plus y penser. Sur le coup, elle voulut bien reconnaitre qu’elle était jalouse. Rien qu’un peu, tout au fond d’elle-même. Mais elle était tout de même contente qu’il ne s’offusque pas et ne la foute pas dehors.

Bonnie se mordit la lèvre. Au ton que Lynch prit, elle comprit qu’elle n’aurait pas dû utiliser le mot « amis » pour les qualifier. En tout cas, lui n’était pas persuadé qu’ils l’étaient. En même temps, en y réfléchissant bien, il n’avait pas tort. C’était elle qui leur avait imposé de ne plus se voir. Ils étaient revenus au stade « inconnus » par sa faute. Avant ça, c’était elle qui avait mis à mal leur relation en l’humiliant devant tout un tas de personnes importantes, pour lui et sa société, et pire encore devant tous un tas de journalistes, de vautours. A chaque fois qu’elle repensait à ce qui s’était passé ce soir-là, elle regrettait son geste. Mais il l’avait tellement agacée ! A promener Alexandra à son bras, à la provoquer en insistant sur ses qualités… Elle ne l’avait pas supporté et n’avait pas été capable de se maitriser. Ça avait bien été la première fois que quelqu’un la mettait dans un tel état. Et ce fait l’avait totalement paniqué. C’était cette peur qui l’avait conduite à agir comme une gamine… Il n’y avait pas d’autre mot. Une gamine et son caprice parce que ce n’était pas elle qui « avait » Lynch. Le regard du jeune homme était pesant et bien accroché. Comme si rien ne pouvait le faire ciller. Bonnie essaya de le fuir en fixant un point invisible derrière lui. Mais c’était tout simplement impossible. Elle sentait qu’il la regardait et elle ne pouvait s’empêcher de le regarder aussi. Puis cela paraitrait vraiment suspect. Elle hocha donc la tête, d’un air pas franchement convaincu. « Ce que je voulais dire c’est que… » Sous la pression, elle n’arrivait pas à trouver ses mots. C’est que son regard se faisait très insistant. « Laisse tomber. » Elle abandonna, espérant qu’il laisserait vraiment tomber. Cependant, de ça non plus elle n’en était pas convaincue. « Je veux juste t’aider à te sentir mieux, amie ou pas. » Oui, elle n’était définitivement pas son amie. Elle se forçait à l’être juste parce qu’il lui avait manqué les quelques semaines où ils ne s’étaient pas parlés.

A présent, elle était vraiment gênée. La tension était déjà palpable et elle ne savait plus quoi dire ni quoi faire. Peut-être qu’elle devait simplement partir. Elle se haïssait. Elle avait le don pour choisir ses mots ! Elle qui était de si bonne humeur en arrivant était devenue toute blême. Le fait qu’il changea de sujet la rassura un peu. Alors comme ça il ne se souvenait pas de leur soirée dans les vestiaires ? Il la faisait marcher non ? C’était une technique pour la vexer ? Ça marchait en tout cas. Comme si c’était le genre de truc que l’on pouvait oublier : toute cette tension qui le suivait toujours tous les deux, être coincés ensemble, ne pas pouvoir se parler ou se regarder. Bonnie arqua un sourcil. « Tu te fous de moi c’est ça ? C’est pas possible que tu aies pu oublier, je n’y crois pas une seule seconde. » Il n’avait pourtant pas bu ce soir-là. En tout cas pas au point de tout oublier. Cependant, il avait l’air très sérieux. « Tu ne te souviens vraiment ? Enfin je veux dire… ce qu’il s’est passé… Entre toi et moi… C’est pas quelque qu’on peut oublier facilement. Et je dois dire que tu étais en grande forme. Plus en forme que moi en tout cas. » Plaisanter un peu détendrait surement l’atmosphère. Elle espérait au moins que cela occupe l’esprit du jeune homme assez longtemps pour qu’il en oublie la grande question « amis ou pas ».



Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Mar 3 Avr - 13:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyDim 25 Mar - 4:09

Bonnie voulait juste l'aider, comme ça. Lynch était surpris par cette révélation. Que voulait elle ? Il y a quelques semaines, elle ne voulait plus le revoir, et aujourd'hui, elle voulait prendre soin de lui. Bonnie était une femme compliquée, Lynch se l'était toujours dit, mais là, c'était tout de même étrange. Ou bien alors, elle les pensait réellement amis, et lorsqu'il lui à fait remarqué que c'était plutôt déplacé de dire ça, elle s'est sentie ridicule et essayait de le cacher comme si c'était sa bonne action de la journée. Oui, ça devait être ça, car on ne souhaitait du bien qu'aux gens qu'on aimait, qui étaient nos amis. Pas ceux qu'on avait rejeté quelques semaines plus tôt, sans de réelles raisons. Enfin, pour Lynch c'était toujours flou cette histoire. Elle n'avait pas vraiment répondu à la question qu'il lui avait pausé, et il n'avait pas insisté. Il ressentait cependant toujours cette tension entre eux. Elle voulait être là, mais pour lui, elle ne devait pas l'être. Ça devait être Kyah à sa place. Ou alors, elle pouvait être là, si elle était vraiment son amie, pas parce qu'elle avait pitié de lui. Mais avait il réellement besoin d'une présence à ses côtés ? La télévision et son bol de céréales lui suffisaient jusqu'à ce qu'elle arrive. Enfin, au moins il avait récupéré son agenda, qu'il n'avait au passage pas consulté, et ce même si il pouvait s'y trouver des rendez vous importants. Lynch était vraiment à côté de ses pompes.
Le jeune homme plissa les yeux, suspicieux des dires de Bonnie. Qu'est ce qu'elle pouvait bien sous entendre par là. Avaient-ils couché ensemble ? Non, ce n'était pas possible. Tout d'abord parce qu'ils étaient en froid, et Lynch n'était pas trop du genre à aller séduire une femme qui ne voulait pas ou plus de lui, et ensuite parce que tout simplement il s'en souviendrait. Même au bord d'un coma éthylique, le jeune homme aurait toujours en mémoire d'avoir passé la nuit avec une femme. Enfin, rappelons qu'il avait complètement oublié d'avoir couché avec Ariana. Enfin, il n'avait pas oublié en soit, si on lui rappelait il aurait tout de suite des images, mais il ne pourrait pas donné de visage à la jeune femme. « Tu … plai.. rigoles ? » Oui, ça devait être ça. Lynch s'éloigna d'elle puis finit par se relever, tout de même peu sûre qu'elle plaisantait. « Pas encore ? » Il avait beau ne plus se souvenir de la dernière fois qu'ils s'étaient vu, enfin ce qu'elle lui faisait croire, mais il avait toujours en mémoire la soirée de Noël. Ou du moins quelques brides. Il ne savait plus si ça s'était bien passé ou pas, et dans quelles conditions. Il se souvenait juste qu'il y avait eu quelque chose dans ce goût là entre eux. Si ils avaient vraiment couché de nouveau ensemble, alors ça l'embêterait grandement. Non pas qu'il la trouvait désagréable ou quoi, mais il ne voulait pas que ça se reproduise, pour la simple et bonne raison qu'il ne souhaitait pas lui donner de faux espoirs ou quelque chose comme ça. Enfin, faux espoirs... C'est juste qu'il avait eu l'impression que leur nuit ensemble avait changé pas mal de choses, notamment le regard de Bonnie envers lui. Il n'y avait qu'à voir sa jalousie envers Alexandra lorsqu'elle était pendu aux bras de Lynch au repas de charité. Lynch se passa une main dans ses cheveux pour se les tirer. Il n'arrivait plus à réfléchir. Tout se mélangeait dans sa tête. « Et toi...,il la montra du doigts, toujours à chercher ses mots, tu n'as rien fait pour nous arrêter ? » demanda t-il sur un ton de reproche. Si ils «étaient allés jusqu'au bout, c'est qu'il avait eu une grande ose d'alcool dans le sang.


j'ai ecrit ca pour le clash (6) héhé
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMar 3 Avr - 15:25

A son grand soulagement, Lynch n’avait pas insisté sur la grande question qui les suivait depuis un petit moment déjà : amis ou pas ? Ils n’étaient pas de simples connaissances, c’était certain. Ils n’étaient pas non plus plus que des amis, c’était sur aussi. Alors qu’étaient-ils ? Leur relation était tellement difficile à définir… Bonnie ne savait pas du tout comment la qualifier. Ils avaient commencé par être collègues, enfin employée et patron, leur relation était purement formelle et professionnelle. Ils ont ensuite commencé à se fréquenter en dehors du bureau et des différentes obligations liées au travail et sont devenus amis, pour de vrai cette fois, puis amants d’un soir, à Noel, puis ennemis le temps d’une soirée, jusqu’à redevenir étrangers l’un pour l’autre. Là ils en étaient au stade bizarre, où chacun faisait de son mieux pour oublier leur passé commun, chose qu’au fond ils n’arrivaient pas à faire. Il y aurait toujours des a priori, des questions sans réponses, de la gêne. S’ils ne mettaient pas les choses au clair une bonne fois pour toute, leur relation ne serait jamais stable et sincère. Or, Bonnie n’avait pas envie d’en parler, elle n’avait pas envie d’une grande discussion, le genre de discussion qui faisait prendre conscience de certaines choses, qui faisaient souvent plus de mal que de bien, qui était aussi très gênante. Heureusement, Lynch n’avait pas l’air en état de pouvoir parler sérieusement. De toute façon, qu’aurait-elle dit ? Qu’elle ne savait pas ? Encore ? Elle aurait fui, purement et simplement.

Tandis que la jeune femme évoquait leur soirée passée ensemble, enfermés dans des vestiaires trois semaines plus tôt, un air de panique s’emparait du visage du jeune homme. C’était normal en même temps, vu les sous-entendus de Bonnie… Ce petit mensonge avait eu le mérite de lui montrer qu’il ne mentait pas. Non mais vraiment, il la croyait ? Après ce qui s’était passé entre eux ? C’était très peu probable. Sauf si l’alcool était entré en jeu. Ou si une discussion avait eu lieu – ils auraient pu coucher ensemble en signe de réconciliation, ça par contre ça pouvait être plausible. Or, il n’y avait rien eu de tout ça. La situation était à présent assez drôle, l’air était moins pesant, la tension beaucoup moins palpable... Le ton était à la légèreté. La jeune femme avait le pouvoir et elle comptait en profiter, pour s’amuser un peu et retrouver sa bonne humeur. Elle se força à prendre une expression sérieuse, grave. « J’ai l’air de plaisanter ? » Intérieurement, elle avait envie de rire, mais son expression ne changea pas, elle resta stoïque et impassible. Bonnie était une grande actrice, elle aurait dû persévérer dans cette voie. Pas encore ? Leur première fois avait été si horrible que ça pour qu’il en vienne à dire ça, comme si c’était la chose la plus affreuse au monde ? Elle, elle avait apprécié. Peut-être un peu trop certes, mais ça avait été une bonne soirée dans l’ensemble… Puis elle en avait eu envie depuis un moment, sans forcément se l’être avoué plus tôt, mais c’était quelque chose qu’elle ne regrettait pas, même si elle s’était légèrement monté la tête après coup. Cette nuit avait changé beaucoup de choses, surtout du côté négatif, mais elle referait la même chose si l’occasion de revenir en arrière lui était présentée. Elle pensait que c’était aussi le cas de Lynch, qu’il avait lui aussi apprécié leur ‘moment’. Elle s’était peut-être trompée… « Ouah. Ok. Je dois avouer que… » Elle le regarda s’éloigner d’elle en se levant. « C’est presque blessant. Déjà que tu ne t’en souviennes pas, ce n’est pas super, mais si en plus l’idée te dégoute tant que ça… Ca me fout un sacré coup. » Elle exagérait un peu, évidemment, même si ce n’était pas une sensation agréable qui l’habitait à ce moment-là. Elle hésita même à faire mine de bouder, mais elle vit bien vite que Lynch n’était pas d’humeur aux enfantillages. Il avait l’air réellement paniqué.

Fallait-il qu’elle arrête tout de suite ou qu’elle continue ? Bon… quitte à être déçue de sa réaction après, autant aller au bout. L’air de reproche de Lynch était loin de la stopper. C’était même encore plus drôle. « Drôle ». Elle leva la tête vers lui, avec un air faussement gêné, puis se mordit la lèvre. « Et bien… Non… Enfin, pourquoi aurais-je fait ça ? » Si cela c’était vraiment produit, elle ne savait pas quelle aurait été sa réaction. Déjà, elle ne se serait pas jetée spontanément sur lui. Il fallait donc que l’initiative vienne de lui. Ensuite, suivant cette seconde hypothèse, elle l’aurait surement freiné au départ, mais elle aurait fini par abandonner à son tour. Parce que mine de rien, il y avait toujours une pointe d’envie quand elle pensait à lui. Et ça, elle le reconnaissait facilement. Ce n’était pas la même chose d’avoir envie de quelqu’un, et d’avoir des sentiments pour ce ‘quelqu’un’. « C’est si dérangeant que ça ? Je veux dire… Je suis désolée mais à ce que je sache, on était deux, donc tu pouvais tout aussi bien agir toi aussi. »
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptySam 7 Avr - 2:50

La façon dont Bonnie agissait lui faisait croire, qu'en effet, elle ne plaisantait pas et ce au grand désespoir de Lynch. Finalement, le jeune homme ne la connaissait pas si bien que ça, sinon il aurait pu deviner qu'elle jouait la comédie. Il partait du principe que le mensonge était plus que mauvais dans toute relation, et pas spécialement que dans une relation amoureuse, il avait aussi les relations amicales. Enfin, si ils étaient « amis », cette question restait encore floue. Bref, Lynch Greenwalt détestait les mensonges, et ce n'était pas du tout son genre d'en raconter (de plus, il mentait très mal). Il plaça ses deux mains sur son visage pour couvrir la moitié du bas. Il était en train de réfléchir tout en faisait les quatre cent pas. Enfin, il tentait plutôt. Il ne savait pas ce qui lui arrivait, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Le pire, c'est que ce n'était pas même pas la révélation de Bonnie qui le chamboulait le plus. C'était plutôt cette sensation bizarre de ne plus rien savoir. Il n'y avait pas de doute, il était malade. Son regard se baissa sur elle et il la fixait. La voilà maintenant vexée par sa réaction. Peut être qu'il en avait fait trop, mais pour lui, en ce moment même c'était un peu comme la fin du monde. Comme si il n'avait que ça en tête. En soit, l'image d'eux deux en train de coucher ensemble ne le dégouttait pas, loin de là, mais c'était plutôt le contexte qui le dérangeait. Non seulement, il ne voulait pas qu'ils recouchent ensemble car c'était comme pour lui dire qu'entre eux il pourrait se passer quelque chose, ce qui n'est pas le cas puisqu'il se trouve être en couple avec Kyah, mais aussi, vu qu'il ne s'en souvenait pas il avait l'impression d'être facilement manipulable et d'avoir été manipulé, et ça l'énervait. (désolée, je m'embrouille un peu.. il pète un câble pour rien quoi~) Ça l'énervait qu'elle ait le dessus, surtout pour une histoire comme ça. Il répondit cependant pas à sa confession d'avoir été touchée par ses propos puisqu'il ne savait pas du tout quoi répondre. Il en perdait ses mots. Ça aussi ça lui était insupportable.
Bonnie avoua ensuite de n'avoir rien tenté pour les arrêter durant leurs ébats, ce qui déstabilisait encore plus le jeune homme. Il ne comprenait donc pas comment fonctionnait son ancienne assistante. Il retira ses mains de visage doucement tout en fronçant les sourcils. Elle se foutait de sa gueule, ou bien ? Il lâcha un soupir très agacé. Le temps qu'il retrouve ses mots, la jeune femme avait déjà enchaîné, en lui reprochant d'avoir lui aussi été fautif de leurs pseudo actes. « Tu sais vraiment pas ce que tu veux Bonnie ! Tu... tu te fous de... moi, ou je ne sais pas quoi ! Un coup tu ne veux plus...me revoir, et l'autre on couche ensemble ! Donc, oui... T'aurais dû nous stopper... » Il se tourna pour lui faire dos. Il avait du mal à la regarder en face, d'autant plus qu'il avait l'air d'un idiot à ne pas savoir parler correctement. « Peut importe ce qui s'est passé ce soir là... Je n'étais pas dans... mon état normal... Ce n'est pas... Possible. Sache que je n'aurai jamais recouché avec toi… Pas une deuxième fois. Pas après la scène que tu m'as sorti l'autre fois... » Il s'était finalement remis à sa position initiale, plongeant son regard dans le sien. Lynch ne plaisantait pas, il n'avait pas encore oublié comment tout s'était déroulé et comment elle s'était terminée. Elle avait été clair, elle ne voulait plus le revoir, donc pourquoi avoir accepté de coucher avec lui une nouvelle fois ?

(il est 3h du mat et ;-; ... voila quoi)

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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptySam 7 Avr - 16:21

Lynch paraissait totalement paniqué. Il tournait en rond tel un lion en cage, il ne semblait pas réussir à réfléchir, il ne trouvait pas ses mots, il hésitait, bafouillait, il était pâle. Bref, c’était loin d’être la grande forme et il paraissait si chamboulé que Bonnie doutait que seule sa révélation ait eu le pouvoir de le mettre dans cet état. Elle se sentait quand même coupable, parce que son mensonge y avait quand même contribué. Même si c’était un tout petit mensonge, plus une sorte de plaisanterie et de taquinerie. Elle ne pensait pas qu’il le prendrait aussi mal, et qu’il la croirait aussi bien surtout. Peut-être devait-elle avouer tout de suite ? La tension retomberait peut-être un peu. Parce que là, Bonnie avait le souffle presque coupé tant elle avait été surprise par la réaction de son ancien patron. Elle n’osait même plus le regarder en face. « C’est bon, c’est bon, calme toi ! Je plaisantais vraiment, je voulais juste voir si tu ne mentais pas en disant que tu ne te souvenais de rien. Respire, la catastrophe a été évitée. » La jeune femme finit par baisser la tête. Sa bonne humeur disparaissait au fur et à mesure que le temps passé avec Lynch avançait, elle était loin de s’être imaginé ça en se levant ce matin. Ce qu’elle voulait c’était juste l’aider, lui rendre service, et détendre l’atmosphère au passage. Au lieu de ça, elle avait réussi à l’embrouiller et à l’énerver. Elle était stupide. Et naïve.

Elle n’arrivait pas vraiment à digérer le fait qu’il lui ait crié dessus. Certes, il était mal, certes elle lui avait fait peur, mais la haïssait-il à ce point-là ? Il avait remis sa grande scène sur le tapis, encore. Ils n’avaient pas encore tout réglé par rapport à ce soir-là, la jeune femme ne s’était pas excusée et n’avait pas expliqué son comportent, mais était-ce bien nécessaire d’en reparler ? Ils devaient en parler c’était certain. Mais un jour, pas maintenant. Pas alors que l’ambiance était tendue comme ça. Ils ne semblaient pas réussir à communiquer à cet instant précis, alors comment pourraient-ils régler la situation avec un tel contexte ? C’était franchement compromis. Pourtant il le fallait, Bonnie savait que tant qu’ils ne se seraient pas parlé franchement, leur relation serait toujours aussi chaotique. Mais elle n’en avait pas le courage maintenant. « Je suis désolée d’accord ? Vraiment désolée. Pour ce que je t’ai fait subir le soir du gala, désolée pour l’humiliation publique, désolée pour ta chemise, désolée de m’en être pris à Alexandra aussi. C’était loin d’être prémédité, et je n’ai aucune explication à te donner donc tu devras te contenter de ces excuses, que tu es libre d’accepter ou non. » Des excuses, c’était tout ce qu’elle pouvait lui offrir. Et ce n’était pas rien quand on la connaissait bien. Bonnie ne s’était excusé que deux fois dans sa vie. La première fois c’était pour Pablo après l’avoir malmené pendant plusieurs mois. La deuxième, c’était là.

S’approchant du canapé, et de Lynch par la même occasion, elle récupéra son sac toujours posé sur celui-ci puis fit demi-tour pour gagner la sortie. Elle n’avait pas lancé un seul regard à Lynch après avoir parlé et ne comptait pas le faire avant de partir définitivement. « Je pense qu’il vaut mieux que j’y aille, désolée pour le dérangement. Et j’espère que tu te rétabliras vite et que Kyah prendra bien soin de toi. » Fuir était tout ce qu’elle savait faire depuis quelques temps. Elle avait fui la première fois, lors de ce fameux gala, puis avait fui quand ils s’étaient revus à l’hôtel. Et là, elle fuyait encore. Elle n’avait pas la force de faire ça maintenant, il était donc préférable qu’elle parte. Elle était mal ; honteuse plutôt. Lynch n’avait pas vraiment mâché ses mots et il avait été très clair sur le fait qu’il ne voulait plus rien avoir à faire avec elle. Et ça la tuait parce qu’elle ne voulait pas arrêter de le voir. Pourquoi avait-il fallu qu’elle lui dise qu’elle ne voulait plus le voir ? Elle avait agi muée par la panique et la honte, c’étaient elles qui avaient parlé. Mais maintenant elle regrettait terriblement de ne pas avoir pu prendre sur elle. « J’imagine que tu avais raison, nous ne sommes pas amis. Au revoir Lynch. » dit-elle avant de sortir et de refermer la porte derrière elle. Là c’était clair, elle ne reverrait surement plus Lynch. Il fallait qu’elle commence à tirer un trait sur lui, pour de vrai.

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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMar 10 Avr - 4:43

Le cœur de Lynch qui avait fait un bond en apprenant la nouvelle, retombait peu à peu suite à la révélation de Bonnie. Ce n'était qu'une plaisanterie. Une simple et stupide plaisanterie. On pouvait dire qu'il était rassuré. Mais en même temps, ne serait ce pas une tactique pour l'endormir ? Au final, il ne savait plus qu'est ce qu'il devait croire. Mais en même temps, il ne se souvenait de rien. Et puis comment avait elle eu son agenda ? Ils s'étaient forcement vu entre temps. Lynch ne répondit rien. Il avait besoin de se remettre de ses émotions, et la maladie n'arrangeait rien. La jeune femme avait la tête baissé. Peut être que Lynch avait été un peu trop excessif ? Il ne savait pas trop. Il ne savait pas comment doser ses réactions ce matin. Il restait devant elle légèrement bête, les lèvres pincées. Après qu'il ait reparlé de cette fameuse soirée, elle lui répondit :  « Je suis désolée d’accord ? Vraiment désolée. Pour ce que je t’ai fait subir le soir du gala, désolée pour l’humiliation publique, désolée pour ta chemise, désolée de m’en être pris à Alexandra aussi. C’était loin d’être prémédité, et je n’ai aucune explication à te donner donc tu devras te contenter de ces excuses, que tu es libre d’accepter ou non. » Des excuses. Lynch s'était également excusé au gala, mais est ce qu'elle l'avait pris en considération ? Non. Elle avait fuit, et laissé Lynch comme ça, sur le trottoir. On disait « mieux vaut tard que jamais », mais dans ce cas précis, pour le jeune homme, c'était beaucoup trop tard, et ça revenait au « jamais ». Le mal avait été fait. Il s'était autant remis qu'elle de tout ça, donc les excuses maintenant, c'était bien trop facile et il pouvait très bien s'en passer. Maintenant ce qu'il voulait, c'était des explications. Il allait répondre à tout ça, mais la demoiselle ne lui en laissa pas le temps. Elle s'était levée pour récupérer son sac qui se trouvait en face d'elle. « Où tu vas ? » avait il demandé, tout en connaissant la réponse. Elle allait s'en aller, c'était évident. Il fronça les sourcils. Alors c'était comme ça ? Elle voulait partir après lui avoir donné ses excuses, qui au fond, étaient elles vraiment sincères ? A ce qu'il en savait, la raison de sa visite n'était pas celle ci. Limite Lynch avait du, sans vraiment le vouloir, les réclamer. Bonnie se dirigea par la suite vers la porte d'entrée où elle lui dit au revoir en lui faisant comprendre qu'en effet, ils n'étaient pas amis. « No-. » Il tenta de s'opposer à ce départ, mais elle sortit de son appartement en lui claquant la porte au nez. Le jeune PDG donna un coup de poing sur la porte, énervé que ça se termine comme ça. Il n'avait toujours pas la réponse qu'il souhaitait. Si il voulait autant insister là dessus, c'était pour leur permettre d’avancer, de passer à une relation plus amicale que maintenant, histoire qu'il ne refasse pas les mêmes erreurs. Il ne pouvait décidément pas s'en arrêter là. Décidé, Lynch ré-ouvrit la porte. Une chance pour lui, Bonnie était encore devant. « Tu ne... comprends pas ? » Il passa sa main sur son visage, se sentant stupide de parler comme un dégénéré. Dans une discussion comme celle ci, avoir ce genre de problème n'était pas vraiment souhaité. « Je... m'en contre fou... Tes excuses... Veux pas. » Ça allait de plus en plus mal. Il marqua une pause pour se concentrer et ainsi former une vraie phrase, pas balancer des mots comme ça. « Je veux que... tu m'expliques. J'en ai marre de... de... de nous voir comme ça !  » C'est tout ce qu'il trouvait à dire.
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMar 10 Avr - 18:33

Bonnie n’était pas encore partie. Elle n’avait pas bougé de devant la porte. Qu’attendait-elle ? Elle n’en savait rien. Il y avait juste quelque chose qui la retenait. Il fallait déjà qu’elle reprenne ses esprits. Comme souvent, cet échange avait été assez éprouvant, et elle avait voulu fuir avant que tout ne remonte, que tout ce qui lui avait fait si mal et qui l’avait tant remuée ces dernières semaines ne réapparaisse. Puis elle n’avait pas envie de s’expliquer. C’était pour ça qu’elle avait fui. Seulement là, alors qu’elle soufflait et se remettait les idées en place, tout était en bonne voie pour refaire surface. En fait, ce qu’elle avait voulu éviter se produisait malgré elle, et les efforts qu’elle avait fournis avaient été vains. Il y avait aussi… peut-être un espoir, ou un instinct… elle ne savait pas comment le qualifier mais c’était peut-être plus son instinct qui lui disait que Lynch n’allait pas la laisser partir, s’enfuir devant lui à nouveau sans rien faire. Un bruit sourd la fit sursauter. Il avait frappé dans la porte ou quoi ? Si c’était le cas, il devait être de plus en plus en colère… Et ça lui faisait presque peur. Elle ne l’avait jamais vu dans cet état, et savoir que c’était à cause d’elle lui fit un petit coup au cœur. Ses doutes se confirmèrent lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir, suivit par la voix de Lynch. Elle se retourna aussitôt, leurs regards s’accrochèrent. Pour le coup, il avait raison. Elle ne comprenait pas. Qu’est-ce qu’elle devait comprendre au juste ? La jeune femme lui lança un regard interrogateur, espérant qu’il continue à parler. Ce qu’il fit. Il ne voulait pas de ses excuses. Bien. Très bien. De toute façon il était libre de les accepter ou de ne pas le faire. Des excuses ne pouvaient rien changer, et elle l’avait fait parce qu’elle pensait que c’était nécessaire, puis pour faire amende honorable. Visiblement, ses actions avaient été une fois de plus inutiles. Elle faisait tout de travers. Mais elle avait cru bien faire, et ses excuses étaient sincères. « Bien, comme tu veux. Je t’ai dit que c’était tout ce que tu aurais de toute façon. »

Lynch semblait aller de plus en plus mal. Il semblait aussi désemparé face à la situation que face à son évidente maladie. Bonnie avait voulu l’aider, c’était pour ça qu’elle était restée plus longtemps que prévu. Mais il l’avait rejetée. Maintenant elle n’allait pas le supplier pour qu’il la laisse l’aider. Il n’y avait pas meilleur moyen pour faire pitié. Rassemblant tous les efforts dont il était capable, il forma enfin une phrase. Une phrase qui fit son effet puisque Bonnie se figea à nouveau, ne sachant que dire, quoi penser ou quoi faire. C’était pour ça qu’il était en colère. Il les voulait ces explications qu’elle refusait de lui donner. « Je ne suis pas sure que les choses s’arrangent si je t’explique. Je ne suis même pas sure de pouvoir t’expliquer. » Mais peut-être qu’il serait temps qu’elle le fasse. Peut-être qu’il était temps qu’elle se lance et que la situation s’arrange enfin. Même si ça devait lui demander encore plus d’efforts pour prendre sur elle. Après tout, elle avait assez fui. Ses deux tentatives l’avaient toujours ramenée vers lui. C’était inévitable. Puis peut-être que si elle parlait, Lynch serait soulagé. Elle baissa le regard puis le releva aussitôt. Elle soupira un coup, puis se lança. « Je pense que… » Elle se mordit la lèvre inférieure, hésitante. « Je pense que je me suis un peu emballée, ce soir-là. Comme je te l’ai déjà dit, c’est de te voir avec Alexandra à ton bras, si vite remplacée qui a allumé la mèche... Et c’est stupide mais… » Elle baissa de nouveau la tête. Elle ne s’était jamais retrouvée dans une telle position, à devoir avouer tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle avait toujours tout fait de manière détachée et cachée. Là, elle ne pouvait pas. « Je me suis vraiment emballée. J’ai cru qu’il pouvait y avoir quelque chose de plus… Mais non. On n’aurait jamais dû coucher ensemble. Et moi j’ai fini par me rendre compte que j’avais exagéré et surévalué ce que je pensais ressentir pour toi. Je m’étais trompée. Et je regrette vraiment d’avoir agi comme je l’ai fait ce soir-là. Je me suis montée la tête toute seule. » Une fois son « discours » fini, elle releva enfin la tête. Il ne lui restait plus qu’à attendre sa réaction, qu’elle craignait quelque peu. « A ton tour maintenant. Qu’est-ce que tu attends de moi exactement ? Pourquoi tu ne m’as pas laissé m’enfuir ? Tu viens de dire qu’on n’était pas amis, et là tu sembles vouloir que les choses s’arrangent. Alors explique-moi. Et cesse de te mettre en colère…» Elle ne voyait pas pourquoi elle devait-être la seule à sa livrer.


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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMar 17 Avr - 5:00

Lynch était un peu surpris qu'elle reste. Après tout, elle aurait très bien pu fuir cette conversation, et partir sans lui dire un mot. Bon en même temps, il l'obligeait un peu, mais bon, elle était là. Le jeune homme la regardait, toujours les sourcils froncés, en l'écoutant. Il la laissait parler car de toute façon il ne savait pas trop quoi dire, et le langage et lui ça faisait deux à cet instant.  « Je me suis vraiment emballée. J’ai cru qu’il pouvait y avoir quelque chose de plus… Mais non. On n’aurait jamais dû coucher ensemble. Et moi j’ai fini par me rendre compte que j’avais exagéré et surévalué ce que je pensais ressentir pour toi. Je m’étais trompée. Et je regrette vraiment d’avoir agi comme je l’ai fait ce soir-là. Je me suis montée la tête toute seule. » C'était juste ça. Elle s'était juste emballée car elle pensait que leur relation aurait pu aller plus loin. Elle aurait pu dans le fond, si elle n'avait pas fait sa crise de jalousie ce soir là et qu'ils auraient continué à se fréquenter. Lui à la soirée, il n'avait fait qu'inviter Alexandra pour l'accompagner. Après, peut être qu'il avait un peu joué avec Bonnie, mais c'était surtout sur le plan professionnel. Lynch n'avait eu que très rarement d'attache avec ses relations d'un soir, et il pensait que c'était également le cas de Bonnie lorsqu'ils avaient couché ensemble. Ce n'était donc qu'un « petit égarement ». Il avait quand même eu raison. Bonnie avait eu au moins une once de sentiments pour lui. « Oh. » Pour le moment, c'était tout ce qu'il arrivait à dire. Elle semblait sincère, et c'était tout ce qu'il voulait de sa part, la vérité. Le jeune homme pouvait pas être ami avec une personne qui lui mentait. Et encore là, il était loin de s'imaginer qu'est ce que la jeune femme cachait vraiment, c'est à dire son premier but lorsqu'elle avait passé son entretient. Maintenant elle voulait savoir ce que lui attendait d'elle. Lynch soupira bruyamment. « Juste ça. » Il voulait juste connaître la vraie raison de leur embrouille. « Ça me saoulait... Ne pas savoir pourquoi tu ne voulais plus me voir... » Ça aurait énervé tout le monde de toute façon. Il était toujours frustrant de ne pas savoir qu'est ce qu'on avait fait de mal lorsqu'une personne nous en voulait. « Puis... Je te signale que c'est toi en premier lieu... qui voulait plus me voir. Donc... J'ai trouvé ça un peu... déplacé de me considérer comme ton ami... Alors que tu m'avais bien fait comprendre qu'on ne se verrait plus... » Il marqua une pause pour réfléchir un peu sur ses mots. « Je n'avais rien contre toi, moi. » Il la regardait droit dans les yeux. Lynch se calmait peu à peu maintenant qu'il avait eu sa réponse. Son regard se baissa ensuite vers son ventre. Le jeune PDG ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais s'arrêta deux secondes n'étant pas sûr que ce soit vraiment approprié. Finalement, il tenta quand même. « T'es... Enceinte ? » Il venait tout juste de remarquer, mais la demoiselle avait un ventre un peu plus rond que d'habitude. Ceci dit, elle avait peut être tout simplement pris du poids, mais ça l'étonnerait beaucoup. Quand on était assistante à Dior, on ne pouvait pas se permettre de prendre du poids étant donné que l'on devait être présentable et être aux côtés du PDG à chaque événement. Puis, elle n'avait pas l'air d'avoir vraiment de gras, donc pour lui il n'y avait que ça de possible. Une idée lui vint alors. Et si c'était le sien ? Non... Non, ce n'était pas possible... Enfin, il n’espérait pas.
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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptyMer 18 Avr - 21:44

Bonnie n’en revenait pas d’avoir réussi à lui dire tout ce qu’elle venait de dire, tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle avait réussi à se replonger dans l’enfer qu’avait été la soirée du gala de charité, dans le bordel qu’avait été son esprit, et elle avait réussi à en ressortir une explication, chose qu’elle n’avait pas réussi à faire jusqu’ici. La jeune femme craignait la réaction de Lynch, qui ne répondit qu’un « oh ». Elle ne savait pas vraiment comment l’interpréter, et resta donc silencieuse, espérant qu’il continuerait à parler. Après, son manque de réaction suite à ses paroles pouvait être un bon signe. Il ne s’était pas mis encore plus en colère, ou ne lui avait pas ri au nez. C’était déjà ça. Il ne fit pas un seul commentaire de plus quant aux révélations de la jeune femme. Elle ressentait un mélange de déception et de soulagement. Déception parce que ne confirma pas qu’il y aurait pu, éventuellement, avoir quelque chose de plus entre eux. Elle n’avait définitivement été qu’un de ses nombreux coup d’un soir, une fille de plus à ajouter à la liste de ses conquêtes. Mais bon, comme déjà dit, elle était soulagée parce qu’il ne semblait pas lui en vouloir non plus, puis parce que l’incident était clos. Il n’y aurait plus cette tension étrange quand ils seraient tous les deux, quand ils se parleraient ou se regarderaient tout simplement. Il n’y aurait plus de non-dits, de colère, de culpabilité. Ils avaient mis les points sur les i et avaient agi comme deux adultes responsables, et non les deux adolescents qu’ils avaient en quelque sorte été ces dernières semaines. Enfin, surtout Bonnie. A ne pas savoir ce qu’elle voulait, à faire comme si rien ne s’était passé, et à se faire des films comme une idiote. « J’avais besoin de mettre les choses au clair, pour moi. J’étais vraiment perdue. Je ne me suis pas reconnue tu sais. Ce n’était pas moi. Enfin… » Elle baissa une nouvelle fois la tête, rapidement, se mordit la lèvre, puis la releva. « Quand on m’énerve vraiment, quand on m’attaque de cette façon, je peux être une vraie garce, je l’ai toujours été. Ça c’était moi. Mais après, quand ça a dégénéré… Avec la coupe de champagne, l’humiliation publique… Je ne voulais pas vraiment faire tout ça. Je n’ai jamais été jalouse d’une autre fille, jamais. Je sais bien que c’est moi qui a provoqué tout ça, mais au départ ce n’était qu’un jeu. Je ne pensais pas et ne voulais pas que ça prenne de telles proportions. Donc voilà, je suis vraiment désolée. Je te promets que ça n’arrivera plus, si tu acceptes qu’on soit amis. De vrais amis. » Elle finit par sourire, pour appuyer sur la sincérité de ses propos.

A un moment de la conversation, elle sentit le regard du jeune homme se poser sur son ventre. Elle n’avait pas encore remis sa veste, puis le t-shirt qu’elle avait mis n’était pas si ample qu’il pouvait paraitre. En fait il était ample avant, quand elle était encore fine. Mais là, son ventre avait un peu grossi, et sa grossesse commençait à se remarquer. Elle n’y avait pas vraiment attention, et à vrai ce sujet était sorti de sa tête depuis qu’ils avaient amorcé l’étape « explications ». Elle pria fort pour qu’il ne remarque rien et ne lui pose pas de question. Elle aurait bien sûr fini par lui en parler, mais ce n’était pas vraiment le moment. Une seule révélation choc à la fois. Puis avec tout ce qui s’était passé ces derniers mois, Lynch pouvait facilement croire que l’enfant était de lui. Après tout, ça aurait pu être une bonne explication du comportement de la demoiselle. Malheureusement pour elle – elle devait être énorme ou alors il avait un œil de lynx – il le remarqua. Et il semblait vouloir s’embarquer dans ce nouveau sujet puisqu’il lui demanda si elle était enceinte. Aussitôt, Bonnie toucha son ventre, baissa la tête en sa direction, puis croisa ses bras sous sa poitrine ; bras qui tenaient sa veste, cachant de cette façon la bosse qui déformait son t-shirt. Ce qui était inutile en un sens puisqu’il l’avait déjà remarqué. « Euh… Oui... » Voyant son air déconcerté et surprise, Bonnie secoua la tête de gauche à droite. « Il n’est pas de toi, hein. » La jeune femme avait bien sûr eu un doute quand elle l’avait appris, parce qu’elle avait couché avec Pablo pas très longtemps après. Les dires de son médecin avaient fait disparaitre ce doute, et confirmé que le père était le latino. Ca, elle se garda bien de le préciser. Mais si le bébé avait été de Lynch… Eh bien, elle aurait encore plus paniqué qu’elle ne l’avait déjà fait. Avec Pablo, ça avait été dur, mais il l’avait bien pris. Pas sûr que ça aurait été la même chose avec le PDG. « Vision apocalyptique, pas vrai ? » finit-elle par dire en essayant de détendre l’atmosphère, avec un air semi amusé. Bonnie mère ? La bonne blague. Bon elle acceptait un peu mieux sa grossesse à présent, mais ne se voyait toujours pas en tant que mère.



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MessageSujet: Re: Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ? EmptySam 21 Avr - 22:20

Lynch fit un léger sourire suivit d'un léger mouvement de tête, montrant qu'il comprenait et que finalement, il ne lui en voulait pas. « Je suis désolé aussi... Je dois t'avouer que je n'ai pas été très fin avec toi, à la soirée. Je t'ai un peu provoqué et... Je n'ai pas été très cool. Et comme... je ne te l'ai pas dit l'autre fois... Félicitation... » Il marqua une pause, plutôt fier d'avoir sorti tout ça d'une traite. « … Pour ta place chez Dior. » Ca, il avait eu du mal à le sortir. Non pas parce qu'il cherchait ses mots mais plutôt parce qu'il avait du mal à se faire à cette idée. Bonnie chez Dior. Bon en même temps, elle faisait ce qu'elle voulait. Il l'avait aussi cherché. Et puis, maintenant qu'il avait Alexandra et qu'il n'avait rien à lui reprocher, il ne pouvait plus reprendre la demoiselle. Mais bon, maintenant, ils étaient amis, et en tant qu'ami, il ne pouvait pas vraiment la blâmer. C'était donc son premier effort comme ami.

Bonnie confirma ensuite ses doutes. Elle était bel et bien enceinte. Oh. Ça lui faisait bizarre. Elle avait quoi ? Vingt deux ans ? Pour Lynch c'était tellement jeune... Il y avait tellement d'autres choses à faire que s'occuper d'un bébé. S'amuser, faire la fête, travailler, sortir, glander, avoir une vie sociale, dormir, manger... Alors que quand sa grossesse sera avancée et qu'elle aura son bébé, elle ne pourra plus faire tout ça. Ou si, mais à petite dose. Enfin, c'était si elle comptait garder son enfant. Après bien sur, si elle enfantait et qu'elle choisissait l'option de l'adoption, elle était tranquille. En fait, Lynch était un petit peu sous le choc. Cependant, elle comprit tout de suite la grande question qu'il se posait, sûrement grâce à son incompréhension qui pouvait se lire sur son visage. Était il de lui ? Elle s'empressa de répondre par un mouvement de négatif de la tête et une affirmation. Il n'est pas de lui. D'un coup, le jeune homme se sentit soulagé. Il lâcha un d'ailleurs un long soupir bruyant pour relâcher la pression. « Ouf. » Il marqua une pause, puis se rattrapa, car il avait peut être un peu trop montré son soulagement, et que ce n'était pas très cool pour elle. « Enfin... Je veux dire… C'est trop tôt pour être... enfin... de toute façon, on est qu'amis. » finit il par dire pour ne pas trop s'embrouiller. Mais, si il n'était pas de lui, de qui était il ? Il n’espérait pas que ce soit une conception de Michael. Il se demandait si maintenant Bonnie était casée, pour avoir un enfant dans le ventre. Un court silence s'était installé, mais la demoiselle finit par le briser « Vision apocalyptique, pas vrai ? » Lynch sourit amusé. Il est vrai qu'il aurait jamais imaginé la jeune femme enceinte, un enfant sur les bras. Mais qui sait ? Il ne la connaissait pas assez, et si ça se trouvait elle pouvait être une excellente maman. En tout cas, l'enfant avait intérêt à ne pas l'emmerder. Il l'imaginait bien maintenant courir un peu partout après un môme ou à crier. « Ouais. » dit il dans un petit rire. Il se calma et lui adressa un sourire sincère. « Félicitation... pour ça aussi. » Il se rendit compte qu'ils étaient tous les deux dans le couleur de l'immeuble. D'autant plus que lui était en sous vêtement. « Tu veux... » Lynch allait dire le mot « revenir », mais il n'y arrivait pas. Il se força, mais sa langue ne voulait pas articuler, et aucun son ne sortait. Qu'est ce qu'il lui arrivait ? Après avoir eu du mal à trouver ses mots, il n'arrivait plus du tout à parler.
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Ca veut dire que tu es un babouin et moi pas ?

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