Jon était loin d'être guéris, mais il avait eu l'autorisation de son médecin pour quitter la clinique. A présent, il était un patient externe, avait le droit de passer ses soirées chez lui avec Sasha, mais devait tout de même revenir voir un psychiatre tous les jours. Pour lui c'était un petit pas en avant, mais c'était toujours mieux que de rester toute la journée là bas. Le médecin du vétéran n'avait pas choisis n'importe quel jour pour le relâcher, c'était le 24 décembre et il allait pouvoir passer Noël avec sa belle. Sa première visite fut chez sa sœur et ils purent parler - longtemps -, puis il passa dans les magasins pour acheter des cadeaux et surtout un repas de fête... Et il finit par aller chez lui prendre des affaires avant de se diriger vers leur maison. Il entra chez lui, chez eux, mais il se sentit immédiatement comme un étranger. La maison était vide, sans décoration et comme lui avait dit sa belle, Sultan vint lui faire sa fête. La belle bête lui sauta dessus en gémissant pour avoir des caresses. Il était heureux de voir cet homme qu'il ne connaissait au fond que si peu. En le voyant excité comme ça, il décida qu'ils devaient tous l'être. C'était Noël. Il allait faire en sorte de célébrer cette fête avec Sasha et le chien. Jon trouva la laisse et emmena le chien avec lui pour acheter un sapin et pleins de décorations. Ça ne lui prit pas longtemps et quand il rentra, il n'y avait toujours personne à la maison. Sash' devait faire une longue journée pour que ses collègues ayant une famille puissent rentrer plus tôt. Du coup, il installa tout. Il commença par le sapin, les décorations dans toute la maison, le gui au dessus de la porte, puis il alla dans la cuisine pour faire le repas. Heureusement pour lui qu'il y avait des choses à faire cuir parce qu'il n'avait pas eu le temps de faire ses paquets. Chose pour lequel il n'était vraiment pas doué. Sultan le regardait avec un petit air moqueur et il en rigolait. Ce n'est que lorsqu'il eut finit, qu'il se rendit compte qu'il était temps de préparer la fin du repas. Le plat principal était prêt et l'entré aussi, il n'avait plus qu'à faire le gâteau. Pour ça, il n'avait rien prit, il voulait faire un gâteau de a à z tout seul. C'était comme lorsqu'il le faisait avec Jenny. Bientôt, il fut plus que prêt, tout était au bon endroit, mais Sasha n'était toujours pas là. Il s'installa sur le canapé et attendit. Jon s'endormit et lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit une grande brune devant lui.
Travailler, voilà le mot d’ordre de la jeune femme. Ses collègues partaient et fur et à mesure de la journée. Chacun avait les derniers préparatifs de Noël à organiser. Du coup, elle restait la dernière ici. Quelques jours avant Savanah l’avait invité à venir diner chez elle, mais elle avait refusé. Elle ne serait pas d’humeur de fête. Mais elle expliqua qu’elle passerait le 26 ou le 26 pour les cadeaux. Elle avait acheté pour Jenny, mais aussi es parents et Max. Mais nous étions le 24 et elle avait deux choses à faire. Finir son travail et aller voir sa mère. Après cela, elle rentrerait chez elle. Cette année, elle aurait du le faire avec tout le monde, mais les choses avaient changés et elle finit son travail et fila chez sa mère. Elle avait amené son cadeau et elles s’échangèrent leurs cadeaux. Discutant, elles parlèrent de Jon. Sasha aurait aimé que ce dernier soit là ce soir. Elle aurait aimé passer les fêtes avec lui, mais elle ne le pouvait pas. Sasha était triste, mais elle espérait voir son homme au centre dans peu de temps. Après avoir été chez sa mère, elle était partit en ville. Elle n’avait rien prévu pour le repas, elle partit donc acheter quelques petits trucs. Elle ne savait pas trop quoi prendre, mais finalement, elle opta pour une petite buche de foie gras, du pain. Elle ne mangerait que ça. De toute façon, elle n’avait pas très faim, parce qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Traînant un peu en ville, elle finit par rentrer chez elle. Seulement, elle fronça les sourcils en voyant de la lumière. Main sur son arme de service, elle ouvrit la porte et vit toutes les décorations. Qui avait fait ça ? Entendant son chien venir, ce dernier tira sur sa manche de veste pour l’amener dans le salon. Jon était allongé dans le canapé. Souriant, elle resta le regarder un long moment avant de le voir ouvrir les yeux.
Joyeux Noël à toi aussi.
Ne lui laissant pas le choix, elle vint s’allonger sur le canapé à ses côtés. Elle l’embrassa. Ca lui faisait du bien de le voir et surtout aujourd’hui.
Si j’avais sû que tu venais je serai rentrée bien avant.
Caressant la joue du jeune homme, elle l’embrassa à nouveau. Elle retrouvait le sourire et le bonheur de Noël.
Tu restes jusqu’à quand ?
Elle avait besoin de savoir s’il devait partir d’ici quelques heures ou s’il serait là jusqu’au lendemain matin.
Jon avait un peu perdu espoir de voir sa compagne revenir avant de s'endormir, mais il n'aurait pas du. Parce qu'en ouvrant les yeux, elle était là. Et il n'eut pas le temps de tout replacer dans sa tête, parce qu'elle lui sautait dessus, lui volait ses lèvres et le réveillait d'un coup. Il retrouva alors ses esprits et il l'entoura de ses bras pour qu'elle reste là. S'embrasser et profiter l'un de l'autre, c'était tout ce qu'il demandait à présent. Puis le corps de Sasha était froid, alors il voulait la réchauffer.
Je reste pour toujours si tu le veux bien.
Le jeune homme se redressa en l'amenant avec lui, plus moyen de le faire la lâcher. Il était avec sa belle pour Noël. D'ailleurs en parlant de Noël, il était surement temps d'ouvrir les cadeaux. Il avait dormi et il faisait à présent nuit noire. Jon embrassa sa belle et la fit s'assoir sur le canapé pour aller chercher tous les cadeaux qu'il lui avait acheté. Il revint donc avec cinq paquets, plus ou moins gros. Il avait voulu lui faire plaisir. Le premier paquet qu'elle se mit à ouvrir était un landau pour jumeaux. C'était assez grand et il y avait deux couffins très confortables pour les petits. Il les avait choisi rouge parce qu'il pensait que sa belle aimerait. Puis pour être franc, c'était la couleur qui lui avait le plus plut, fin avec le bleu. Mais il avait fini par choisir le rouge. Il l'observait, il voulait voir ses réactions. C'était peut être trop tôt et si c'était trop tôt, deux autres de ses cadeaux tomberaient à l'eau. Car il avait acheté de tonnes de vêtements pour les petits et d'autres pour sa compagne. En fait, il n'y avait que deux paquets qui ne concernaient pas la grossesse de Sasha. Les deux plus petits. Un livre sur le FBI, des touts débuts à maintenant. Et une bague en or blanc, avec des diamants et de la poussière de diamant. Mais ils n'en étaient pas à là. Elle était toujours en train de déballer la poussette et il attendait anxieusement qu'elle dise quelque chose.
Je peux la ramener si elle ne te plait pas, mais j'ai pensé qu'elle pourrait faire l'affaire. Elle est confortable pour les petits et je ne la trouvais pas si moche.
En fait, il l'aimait bien, il l'avait essayé et pouvait la conduire sans difficulté. Cette poussette avait été sa préférée dans un grand nombre de choix. Il voulait que sa belle aime ce qu'il avait choisit. Mais elle ne disait toujours rien et il commença à s'inquiéter vraiment.
Quoi ? Qu'est ce qu'il ne va pas ? J'ai trop fait ? Je peux ranger le diner et mettre le sapin au garage si c'est trop. Puis cette poussette je peux la faire disparaitre... C'est trop tôt c'est ça ? Tu ne te sens pas prête pour tout ça et moi je t'étouffe en t'offrant des cadeaux qui ne font référence qu'à ta grossesse. Ouvre plutôt celui là.
Et il poussa le landau plus loin avant de lui mettre le petit écrin entre les mains. La bague.
Ce n'est pas ce que tu crois, fin si, mais non. Ouvre.
Ca lui faisait très plaisir de le voir là. Elle avait pensé le voir quelques jours plus tard et tenté de lui donner son cadeau de Noël, mais le voir ce soir lui faisait vraiment du bien et les cadeaux passaient après. Se retrouvant finalement assise sur le canapé, elle regarda le jeune homme partir, pour revenir ensuite avec un tas de cadeaux. Elle n’en avait pas autant pour lui. A vrai dire, elle en avait deux. Un cahier vierge pour qu’il puisse écrire, elle pensait que ça l’aiderait peut-être d’écrire ses pensées ou tout ce qu’il voulait, sur la thérapie, leur couple, les bébés, Jenney, Savanah. Le second cadeau est un album photos, avec des photos d’eux, de la famille de Jon, Jenny, la mère de Jon et de Sasha, ainsi que les échographies des petits. Elle avait tenté de faire de son mieux et elle avait mit des photos d’eux deux et aussi de Sultan. Elle voulait qu’il puisse le remplir ensuite comme il le souhaitait comme bon lui semblait. Elle en avait parlé au centre et on lui avait dit qu’il pourrait l’amener avec lui s’il en ressentait le besoin. Evidemment, il y avait aussi un troisième cadeau qui lui avait trotté dans la tête pendant un temps, mais avec tout ce qui se passait, c’était une très mauvaise idée. C’était de la domination, le fait que lui la domine elle et du coup, elle mettait cette idée de côté pour plus tard. Se levant alors du canapé, elle regarda Jon lui indiqué le premier cadeau. Il était immense. Déchirant le papier, elle finit par voir la poussette et elle resta le fixer. Il était sortit aujourd’hui et il avait acheté ça ? Sasha devait avouer que c’était vraiment inattendu. Elle écouta le jeune homme parler, mais elle en resta clairement sans voix. Il prenait son rôle de père très au sérieux et il ne pouvait pas imaginer à quel point ça la rendait heureuse. En sentant quelque chose dans ses mains, elle se retourna vers le jeune homme et vit ensuite qu’il lui avait donné un écrin. Elle pensa alors au mariage, mais il lui avait dit qu’il l’amènerait près de la piscine, donc ça ne devait pas être ça. Mais elle comprit qu’en ayant pas parlé, elle avait mit Jon très mal à l’aise. Du coup, elle se rapprocha de lui, mit l’écrin dans sa poche et posa ses mains sur ses joues pour qu’il se concentre sur elle.
La poussette est super. C’est juste que tu vas mal et pourtant tu penses aux bébés et à me faire plaisir. Tu es super papa et un super compagnon.
Embrassant le jeune homme, elle se mit à sourire. Reprenant l’écrin dans ses mains, elle l’ouvrit et resta à nouveau figée.
Whoua !
Elle ne s’était pas attendue à cela et c’était magnifique. Levant les yeux vers le jeune homme, elle resta toujours aussi surprise.
Ca a dû te coûter une fortune.
Elle ne voulait pas qu’il dépense autant pour une bague. Elle ne voulait pas qu’il dépense son argent pour elle d’ailleurs. Même si la poussette était des plus utiles.
Je n’ai pas de cadeaux à la hauteur pour toi.
Elle se sentait mal, parce qu’elle aurait voulu lui faire un cadeau aussi beau que ces deux là.
Avec ce qu'il avait acheté, il avait prit des risques et il le vit tout de suite lorsque Sasha ne parla pas. Elle observait l'énorme poussette qu'il avait choisi sans dire un mot. Alors il tenta de lui glisser l'écrin qui contenait la bague dans ses mains, mais elle le mit de côté. Elle aimait la poussette et il souffla, soulagé de l'entendre dire qu'elle aimait. Puis elle ouvrit l'écrin et découvrit la bague.
Je voulais un beau cadeau pour toi.
Il lui prit délicatement la bague des mains et lui enfila à l'annuaire droit. Ça lui allait vraiment bien et il était un peu fier de lui. C'était sacrément joli sur elle.
Laisse moi juger de ça. Je suis sur que ça va être parfait.
Le grand brun attrapa sa compagne et passa un bras autour d'elle avant de lui donner ses derniers cadeaux. Il la laissait s'en occuper pendant qu'il se baissait pour parler aux jumeaux. Jon savait à présent que tout le reste serait au gout de sa compagne, alors il pouvait se détendre. Il trouva sa place, visage face à ventre, et il se mit à parler de la plus simple des manières.
L'année prochaine vous serez là et je pourrais vous faire des cadeaux comme à maman. Mais se sera un peu différent parce qu'on essayera de faire venir tout le monde ici... J'ai vraiment envie de vous présenter tout le monde. Surtout Jenny. Elle est géniale. S'il y a une petite fille la dedans, j'aimerai que tu sois un peu comme elle, pas exactement pareil, mais un peu... Parce qu'elle est heureuse et cultivée. De toute façon avec une maman comme la votre, il y a peu de chance pour que vous ne soyez pas heureux... Puis elle est beaucoup plus que belle et heureuse... Elle est intelligente. Votre maman est la meilleure. Pour rien au monde je n'aurais choisi une autre femme pour vous portez.
En relevant les yeux, il vit qu'elle était en train de regarder les vêtements pour bébé qu'il avait pris. C'était des couleurs neutres et surtout de petites tailles. Il avait demandé au vendeur pour cette dernière chose, car il ne savait pas que les jumeaux avaient tendance à être plus petits que la moyenne à la naissance.
Je voulais vraiment leur trouver des petites tenues sympas. Je sais qu'on ne pourra pas leur mettre tout de suite, mais j'avais besoin que tout soit plus réel. J'ai envie de m'impliquer. Plus que lorsque j'étais à la clinique. Je veux pouvoir te voir grossir et râler tous les jours, même si ça veut dire aller te chercher de cornichons à une heure du matin toutes les nuits.
Elle sourit aux propos de son partenaire et le regarda lui passer la bague au doigt. Elle sourit, fière de porter un tel bijou et elle le laissa voir. Puis, elle se mit près de lui et commença donc à ouvrir les autres cadeaux. Il avait acheté vraiment beaucoup de choses et du coup sa curiosité était de sortie. Ce fut des vêtements qu’elle trouva et elle les regarda attentivement. Elle entendit en même temps les propos de son partenaire pour les jumeaux et elle souriait tout en continuant de regarder les achats du jeune homme.
Il est vrai que je suis assez cornichon. Tu t’impliques déjà beaucoup Jon. Tu as accepté de les reconnaître et de ne pas les laisser. Tu as accepté d’être leur père et c’est déjà énorme pour moi.
Souriant à son homme, elle regarda les paquets qui restaient et elle se retourna vers lui.
Ne bouges pas, j’ai également des cadeaux pour toi.
Filant dans la chambre, elle prit les deux cadeaux et attrapa celui qu’elle comptait offrir à Sultan. Revenant dans le salon, elle posa les deux cadeaux pour Jon sur la table basse.
Ca c’est pour toi.
Elle lui sourit et alla voir Sultan, déballant son os et le lui donnant. Souriant quand le chien commença à se faire les dents sur l’os, elle revint vers Jon qui ouvrait les paquets. De son côté, elle trouva celui du livre.
Tu es la première personne qui m’offre un livre sur le FBI.
Il est vrai qu’elle aurait pensé que plusieurs l’aurait tenté, mais apparemment l’idée ne leur était pas venue. A moins qu’ils se soient dit qu’elle l’aurait mal prit. Mais au contraire, ça l’amusait et elle comptait bien le lire. Puis, ouvrant un paquet pour des vêtements pour elle, elle devait avouer qu’ils étaient vraiment beaux. Il avait bon goût et il semblait vraiment bien connaître ses goûts vestimentaires. C’était agréable d’avoir un homme qui connaissait ses goûts. Puis, elle jeta un œil vers Jon pour savoir si les cadeaux qu’elle lui avait fait lui convenaient ou pas.
Jon avait fait quelques folies pour sa compagne et ses enfants. C'était pour prouver qu'il voulait vraiment s'impliquer et qu'il en était capable. Il voulait pouvoir être présent durant toutes les étapes de la grossesse, en particulier lors des épreuves difficiles, pour ne pas qu'elle ai à supporter tout cela seule. Il était quelqu'un de bien et il était temps de le prouver. Mais à peine lui avait il glisser la bague au doigt qu'elle partait lui chercher ses cadeaux. Il ouvrit le plus petit paquet en premier. Un cahier vierge. Sasha ne le connaissait pas beaucoup, mais elle le connaissait assez pour savoir qu'il aimait écrire et que ça lui faisait du bien. Et avec un cahier comme celui ci, il n'allait plus se priver. Il allait écrire encore et encore jusqu'à en avoir des crampes dans la main.
Pourtant c'est ton boulot. C'est ce que t'aime.
Pour lui, ça lui avait paru logique. Il avait vu le livre et avait décidé de le prendre. Si elle n'aimait pas son boulot, elle aurait pu changer depuis longtemps. Car elle était intelligente et avait beaucoup de ressources. Mais le vétéran passa à vite à autre chose, l'envie d'ouvrir son deuxième paquet le titillait. Il ne résista pas plus longtemps et se débarrassa du papier qui entourait un bel album photo. D'abord un peu réticent à l'ouvrir, il le fit et découvrit tout plein de photos qui le touchèrent beaucoup.
Sash', c'est vraiment ce dont j'avais besoin.
La brunette avait fait bien plus que de coller des photos dans un album, elle avait mit pleins de petits mots et du coup il prenait son temps pour tous les lire. Il avait prit du matériel pour elle, elle lui avait donné quelque chose de bien plus personnel. Et il en avait vraiment besoin après ces quelques semaines en enfer.
Tu m'aidera à le continuer.
Jon prit l'album et le serra contre lui. Il y tenait beaucoup. Comme sa belle continuait de regarder ce qu'il lui avait offert, il se leva - toujours avec l'album en main - et partit en cuisine. Il avait un peu faim, mais comme il ne savait pas si elle avait mangé, il ne ramena que du gâteau. Il y avait mit beaucoup de chocolat, car il était gourmand, elle aussi. Elle devait. Les enfants devaient être accro au chocolat comme lui. La brunette n'eut même pas à bouger, car il lui amena une fourchette pleine de gâteau jusqu'à ses lèvres.
C'est des vêtements de grossesse mais tu dois déjà pouvoir en mettre certains.
Par là, il ne voulait pas dire qu'elle était grosse, mais il ne pouvait pas lui mentir non plus. Elle avait prit du ventre, beaucoup pour juste trois mois... Ça lui allait bien. C'était pour deux petits. Mais ça restait impressionnant. Jon se retrouva encore à lui toucher le ventre, il avait envie que sa bouge, de tout sentir, mais ça n'arriverai pas aujourd'hui. C'était beaucoup trop tôt. Cependant, il pouvait sentir la respiration sereine de sa compagne. Il espérait que se soit un peu grâce à lui qu'elle soit aussi calme.
Est ce que tu me voudras avec toi le jour ou tu accoucheras ?
Il avait raison c’était son métier, mais personne ne lui avait offert de livre sur le FBI. De son côté, elle regarda les vêtements qu’il lui avait offert et visiblement il avait vite cerné ses goûts vestimentaire. Jetant un coup d’œil au jeune homme, elle fut contente d’avoir réussit à le rendre heureux pendant quelques minutes. Il semblait apprécier le cahier et l’album.
Avec joie.
En effet. Ca serait avec plaisir qu’elle continuerait l’album photo. Elle prendrait des photos de leur famille, les clichés des échographies. Bref, ils mettraient le plus de choses possibles à l’intérieur. Sasha regarda encore les vêtements et sourit. Elle aimait beaucoup ce qu’il lu avait prit, mais aussi pour les jumeaux. Seulement, elle fut coupée quand Jon lui amena à manger. Appréciant le gâteau, elle hocha la tête.
Très très bon.
Elle n’avait pas mangé et ce gâteau était vraiment très bon et du coup son appétit était en train de se mettre en éveille. En écoutant les propos du jeune homme, elle se disait qu’en effet les vêtements lui iraient. Certains en particuliers. Seulement, elle fut surprise par la question de son partenaire et elle haussa les sourcils en le fixant.
Tu crois vraiment que je dirai non ?
Elle se mit à lui sourire. Laissant les vêtements de côté, elle entoura le cou de son partenaire de ses bras et se colla à lui.
Je te voudrais le plus souvent possible auprès de moi, non seulement jusqu’à l’accouchement, mais aussi après.
Embrassant le jeune homme, elle soupira ensuite doucement.
Tu as déjà dîné ? Pour ma part je ne l’ai pas encore fait. Mais tu veux peut-être aller passer Noël avec ta famille ?
Elle ne voulait pas l’empêcher d’aller voir les siens si c’était ce qu’il préférait. Elle pourrait attendre pour le voir.
Ce Noël était vraiment bien pour Jon. C'était la première fois depuis qu'il était revenu de la guerre qu'il n'avait pas l'impression d'être forcé d'aller à une soirée dont il ne voulait pas entendre parler. Ce soir, son premier Noël avec Sasha, il recevait des cadeaux supers et amenait des étoiles dans les yeux de sa belle. C'était aussi l'occasion de parler bébés et grossesses. Leurs sujets favoris depuis qu'elle lui avait annoncé sa grossesse. Il avait ses peurs, mais il ne pouvait pas lui montrer, c'était à lui de la rassurer. Fin ça aurait du. Sa maladie l'empêchait de garder ses peurs pour lui et il était obligé de tout dire à voie haute.
Tu aurais pu vouloir ta mère avec toi.
Savanah avait été avec leur mère en salle d'accouchement, pas son mari. C'était un truc de femmes l'accouchement. Lui, il avait un peu peur d'y aller, de voir des choses qui pourraient le traumatiser. Mais si elle avait besoin de lui, si elle le voulait lui et personne d'autre, il serait là.
Tu es ma famille maintenant... Alors je veux manger ce repas avec toi.
Jon comprit que sa compagne avait faim alors il se leva et lui tendit la main. L'attrapant, il la tira jusqu'à la cuisine et la fit assoir sur le comptoir. Il fallait réchauffer des trucs, mais c'était presque prêt. Et en quelques minutes, il réussit à faire une belle assiette pour sa compagne. L'assiette de gâteau, même pleine, se retrouva posée sur le côté.
J'ai fait simple, l'année prochaine on fera notre menu, on commencera de nouvelles traditions. Puis on sera obligé de faire un vrai Noël magique parce que se sera le premier Noël de nos monstres.
Des qu'il parlait de ses enfants, ses yeux brillaient de bonheur.
Tu devrais manger tant que c'est chaud, je vais me faire une autre assiette, à moins que je puisse piquer chez toi... J'ai envie de piquer chez toi.
Un peu joueur, il lui vola un morceau de viande qu'elle tenait entre ses dents. Il en profita pour l'embrasser, glissant ses mains sous les fesses de sa belle pour la soulever et l'amener plus prêt de lui. Sauf qu'après ce qu'il s'était passé la dernière fois, il se bloqua. De toutes façons, depuis qu'il avait frappé sa belle, leur ami commun ne s'était plus réveillé, pas même lorsqu'il avait eu des rêves érotiques avec sa belle en personnage principale.
Je préfère que ça soit toi qui sois à mes côtés. Mais tu ne te sens pas à l’aise, je demanderai à ma mère.
C’est vrai qu’elle avait tout de suite décidé que ça serait Jon à ses côtés. Mais peut-être que le jeune homme ne serait pas à l’aise, face à la situation et au sang et tout cela. Du coup s’il préférait rester à l’extérieur, elle ne dirait rien, mais elle voudrait voir le jeune homme assez rapidement après pour qu’il puisse voir les jumeaux. Sasha fut contente de l’entendre dire qu’elle était sa famille. Souriant, elle attrapa la main que le jeune homme lui tendait. Se retrouvant assise sur le comptoir, elle le regarda s’occuper du dîner et préparer une assiette pour elle. La jeune femme hocha la tête à ses propos. C’est vrai qu’ils ne devaient pas être ensemble cette année, donc le repas serait simple. Moins élaboré que s’il était tous réunit. L’entendant parler de piquer dans son assiette, elle haussa un sourcil, mais il en piqua avant qu’elle n’ait pû parler et elle s’en amusa. Il semblait joueur ce soir et elle se laissa faire quand il vint l’embrasser. Elle en laissa l’assiette de côté, mais avant qu’elle ait pû le toucher, il se stoppa dans ses mouvements. Elle fut surprise, mais en croisant son regard elle comprit ce qui se passait. Du coup, elle attrapa un nouveau morceau de viande et le donna au jeune homme.
Ca peut attendre Jon.
Elle caressa doucement sa joue et lui sourit.
De toute façon, il vaut mieux manger pour l’instant.
Lui demandant de reculer, elle fit une assiette pour son partenaire également et lui prit la main. Elle vérifia que Sultan allait bien et elle prit son assiette, faisant signe à Jon de prendre la sienne. Elle les amena alors près de la piscine. Déposant l’assiette près du jacuzzi, elle regarda son homme.
Mangeons là.
Elle se déshabilla rapidement et entra dans l’eau. Puis, elle prit un peu à manger, restant sur le bord et attendant que son partenaire en fasse autant. Elle ne le regardait pas, le laissant faire comme bon lui semblait, mais elle finit par le sentir venir dans l’eau et elle tourna la tête vers lui.
Je ne sais pas si je devrai te le dire, mais j’avais eu une autre idée de cadeau de Noël.
Se rapprochant du jeune homme, elle lui donna un nouveau morceau de viande et le regarda.
C’était par rapport à la domination. Tu te souviens de la fois où on était dans ton appartement et que tu m’avais plaqué au mur ?
Elle avait été surprise et s’était crispé d’un seul coup.
J’avais eu peur, parce que ça m’avais rappelé ce que mon ex mari m’avait fait subir. Seulement depuis j’y ai réfléchit et je m’étais dis que pour Noël je te demanderai qu’un jour tu le refasses. Un jour, quand tu l’aurais décidé, tu rentrerais à la maison et tu prendrais les commandes. Tu ne me laisserais pas le choix.
Avec tout ce qui se passait désormais, elle n’était pas certaine que ça soit le bon moment.
Je me disais que ça me ferai surmonter mes peurs et que ça nous aiderait.
Je viendrais, mais il ne faudra pas m'en vouloir si je tourne de l’œil à cause de l'émotion.
S'il pouvait la mettre en confiance pour ce grand jour, il le ferait, parce qu'il savait que ça n'allait pas être simple. Un bébé déjà c'était dur, mais là, il y en aurait deux... Puis c'était une première pour eux deux. Ils allaient être parents. Bientôt. Sasha avoua avoir faim alors il la conduit à la cuisine, mais rapidement il se retrouva à côté du jacuzzi. Elle nue dedans, lui à hésiter devant. Mais il décida de la suivre, il se mit en boxer et entra dans l'eau. Jon n'était pas à l'aise et encore moins lorsqu'elle se mit à parler de domination. C'était un terrain glissant, il ne voulait plus jouer avec elle. La blesser lui avait donné trop de plaisir alors il refusait de lever la main sur elle à nouveau.
Je ne veux plus jouer. C'est trop dangereux.
Il put voir un peu de déception dans les yeux de sa compagne mais il ne pouvait vraiment plus. La dernière fois il s'était arrêté à la fessée, qu'est ce qui arriverai s'il se mettait à l'étrangler, où à la rouer de coup. Il se connaissait assez pour savoir qu'il n'était pas encore assez fort pour contrôler toutes ses émotions. Puis de toute façon, leur ami commun ne semblait plus vouloir se réveiller, trop effrayé pour se montrer. Car si tout avait été normal pour lui, la conversation lui aurait fait avoir une énorme érection. Pour éviter de se sentir mal plus longtemps, il attrapa son assiette et se mit à manger. Très concentré sur ce qu'il faisait, il ne regardait pas sa belle, et ne pensait surtout pas à la domination. Il avait tellement peur que ça les sépare à nouveau. Pourquoi fallait il qu'elle ai parlé de ça ? Alors qu'il sortait tout juste de la clinique.
Tu n'as peut être pas peur, mais moi si.
Jon se mordit la lèvre. Il n'aurait jamais du parler. Il aurait du continuer de manger et se taire, parce que maintenant elle pouvait voir qu'il n'était pas sur de lui. Le vétéran voulait pourtant être la base solide de sa petite famille.
De toute façon, notre ami commun ne fonctionne plus alors je ne peux pas te dominer.
Elle se mit à sourire à ses propos. S’il tournait de l’œil, elle aurait peur pour lui, mais elle savait qu’ils seraient entourés de médecins compétents, donc elle n’aurait pas de souci à se faire pour lui. Finalement, alors qu’ils mangeaient, Sasha fit en sorte de les amener au jacuzzi. A l’intérieur, elle parla de la domination, elle pensait qu’en parler serait une bonne chose et finalement ça n’était pas du tout le cas. C’était tout le contraire. Dangereux. Oui, elle le savait et le voir s’appliquer à manger lui fit mal. Non pas parce qu’il refusait de lui faire ce qu’elle avait dit, mais parce qu’il avait peur de lui-même. En l’écoutant parler, elle se rapprocha de lui. Elle enleva l’assiette qu’il avait dans les mains et elle posa les siennes sur ses joues. Elle le fit la regarder dans les yeux.
Je ne te demande pas de le faire.
Elle devait être claire sur ce qu’elle avait voulu dire.
Je pensais que ça me ferais du bien, mais après tout ce qui s’est passé, je me rends compte que la domination ça n’est pas notre truc. Tu as été trop loin, tu le sais. J’aurai dû t’en empêcher et je ne l’ai pas fais, je le sais. On a fait des erreurs tout les deux et ont les reconnaît.
L’un comme l’autre savaient les erreurs qu’ils avaient faits et pouvaient les réparer aujourd’hui.
On sait que ça n’est pas pour nous ou alors peut-être un jour. Mais pour l’instant tout ce que je veux, c’est profiter de toi, de ta présence. Je veux pouvoir être dans tes bras, pouvoir t’embrasser. Même pouvoir faire l’amour avec toi. Cela seulement quand on sera prêt tout les deux.
Elle déposa un léger baiser sur les lèvres du jeune homme. Puis, elle reprit son assiette et la lui donna.
Jon ne pipa pas un mot pendant qu'elle parlait, il avait trop peur de dire une bêtise. Il avait déjà fait trop de mal à leur couple. Entre la battre et la mettre enceinte alors qu'elle ne le voulait pas, il ne voulait pas en rajouter une couche. Il resta silencieux et accepta de reprendre son assiette. Il mangeait et au moins il ne disait pas de bêtises pendant ce temps là.
Je ne suis pas capable de faire tout ça. Je ne sais pas quand j'en serais capable ou même si je le serais un jour...
Le jeune homme se retrouvait comme à ses débuts avec Sasha. Avec la peur de ne pas pouvoir la satisfaire au lit, il n'était pas idiot, il savait que c'était essentiel dans la vie d'une femme. Encore plus lorsqu'elle était enceinte. Les hormones allaient se battre dans son corps et il allait devoir la satisfaire. Il savait juste une chose, physiquement tout allait bien - sinon Sash' ne serait pas dans l'état ou elle était -, son blocage était dans sa tête. Et c'était le plus difficile à résoudre.
J'ai tellement peur de te faire mal que ça me bloque.
Jon reposa son assiette une nouvelle fois, elle était presque vide de toute façon et se tourna vers sa belle. Il devait lui parler sérieusement pour qu'elle sache dans quoi elle s'aventurait. Pour ne pas qu'elle retombe à nouveau dans un truc auquel elle ne s'attendait pas.
Sasha, je veux que tu m'écoutes et que tu comprennes bien tout ce que je vais te dire. C'est pas que la domination qui va nous poser problèmes, c'est tout ce qu'il y a entre nous. J'ai mes rituels et mes moments ou tu ne pourras pas entrer dans ma bulle. Je n'arriverai peut être pas à te faire l'amour avant des mois... Je suis peut être l'homme que tu veux, mais je suis loin d'être parfait.
Il avait beaucoup de mal à la regarder dans les yeux, mais il se força à le faire pour ne pas qu'elle pense qu'il ne faisait pas d'effort. Puis, il l'avait promis à son psychiatre. Introduire de la conversation sérieuse plutôt que du sexe, du sexe et rien que du sexe. Mais même s'il osait parler, ça ne résolvait pas tout.
Tu devrais être celle qui fais la demande en mariage. Quand tu sentiras que je suis un homme à la hauteur pour toi. Quand tu en auras envie, même si ça doit être dans plusieurs années.
A l’écoute de ses propos, elle arrêta de manger et elle fut attentive. Elle comprenait qu’il n’était pas sûr de lui et qu’il avait peur pour eux deux. Il avait peur de lui faire mal et quand il eut terminé de parler, elle savait qu’elle devait répondre à ce qu’il venait de dire, mais elle avait une autre question en tête. Seulement, elle devrait attendre quelques minutes avant d’être posée.
Je ne t’ai jamais demandé d’être parfait. Je ne le suis pas non plus.
Personne n’ait parfait, ça c’est une chose sûre.
Je peux faire la demande en mariage, mais si ça ne tenais qu’à moi je la ferais maintenant.
Restant à sa place, elle fixa le jeune homme.
Je sais que tu vas devoir suivre une thérapie qui pourra durer très longtemps. Les jumeaux seront peut-être à l’école que tu ne seras pas encore guérit. Mais j’aurai pû partir déjà. Si je ne l’ai pas fais, c’est parce que je t’aime. Alors ne pas être parfait, ne pas pouvoir faire l’amour ou ce genre de choses, ça devient secondaire pour moi.
Elle l’aimait vraiment. Elle savait qu’il était malade et elle ne l’abandonnerait pas. Il ne lui avait donné aucune raison pour le faire. Elle aurait pû partir après les fessées, mais elle ne l’avait pas fait, parce qu’elle ne voulait pas l’abandonner.
Que s’est-il passé le jour où tu as perdu ta jambe ?
Voilà la question qu’elle avait en tête et qu’elle pouvait enfin poser.
J’ai vu ton psychologue, il m’a dit qu’on devrait en parler. Ca serait une première étape que tu acceptes de m’en parler. Tu as le temps d’y réfléchir, mais quand tu seras près on en parlera.
Sasha n'essayait pas d'éviter les conversations, elle y allait juste doucement pour ne pas qu'il se sente mal à l'aise. Du coup, il avait un peu plus de facilité à s'ouvrir à elle. Elle réussit même à lui arracher un sourire lorsqu'elle lui avoua qu'elle l'aurait demandé à cet instant en mariage si elle avait eu le choix. Mais apparemment, elle voulait toujours qu'il soit celui qui demande, et il n'était pas prêt. La conversation glissa doucement vers son accident et même s'il avait du mal à en parler, il savait que c'était essentiel. Il devait lui raconter cette terrible journée...
Le jour de l'accident on était sur une mission qui n'était pas sensée être dangereuse. On approvisionnait une école en fourniture scolaire et un hôpital en vaccins pour des enfants. J'étais le chef de mon groupe, le plus haut gradé... J'étais là pour les protéger, les guider dans cette mission. J'ai vu un enfant hors de la route, là bas on a ordre de rester sur les routes, parce qu'en dehors il y a pleins de mines. Je n'ai pas écouté mon équipe, je suis parti le chercher, mais c'était un appât. J'ai marché sur une mine antipersonnelle. En une seconde ma jambe n'existait plus... Et dans les marins on ne laisse jamais personne derrière. Mes hommes ont essayé de venir me chercher, mais à être trop prudent envers les mines, ils sont tombés sous les feux de l'ennemie. Une autre équipe est intervenu et on est trois à s'en être sorti, sur sept. J'avais perdu ma jambe, et mes deux autres hommes étaient gravement touchés par des tirs de fusils automatiques. Ils se sont suicidés en rentrant aux États Unis. Je suis le seul à être en vie... Alors que c'est moi qui les ai attiré dans cette embuscade.
En reparler était douloureux pour lui, il se sentait coupable, mais ça lui faisait du bien. Il avait l'impression qu'on lui enlevait un gros poids de ses épaules. Sasha aurait pu partir en entendant ça, mais elle restait à le regarder.
J'ai l'impression de les avoir tué. Tous. Je l'ai fait en quelque sorte.
Jon se laissa glisser un peu plus dans l'eau pour se détendre, essayer de gérer son calvaire. Puis il se rappela que Sasha ne partait pas, qu'elle restait avec lui, alors il alla un peu plus prêt d'elle, posa sa tête sur son épaule et resta là, sans bouger. Il se rassurait et voyait qu'elle resterait avec lui malgré tout - fin pas tout... -.
La brunette se retenait. Jon avait voulu sauver un enfant et à cause de cela il avait perdu sa jambe. Mais le pire était que cet enfant était un appât. C’était horrible. La jeune femme ne comprendrait sûrement jamais comment des terroristes pouvaient utiliser des enfants dans une guerre. C’était les adultes qui devaient y participer et de toute façon, les guerres n’amenaient jamais rien de bien. Voyez le 11 septembre. L’entendre dire que c’était de sa faute était sa façon de se punir. Elle pouvait comprendre pourquoi, mais ça n’était pas de sa faute. En le voyant venir poser sa tête sur son épaule, elle l’écouta parler et passa ses bras autour de lui pour l’amener contre elle.
L’armée recrute jeune, c’est comme ça. Mais ça n’ait pas de ta faute s’ils sont morts.
Caressant doucement le jeune homme pour tenter de le faire aller mieux, elle ferma les yeux.
Ce sont les personnes qui ont dit à ce petit garçon d’aller en dehors de la route qui t’ont fait perdre une jambe et qui ont tués tes hommes.
Ouvrant les yeux, elle déposa un baiser sur la tête de son homme.
Toi tu voulais juste aider un enfant, tu ne pouvais pas savoir que c’était un piège. Tu as fais ce que tu pensais être juste Jon. Je peux comprendre que tu t’en veuilles, mais c’est l’homme bon en toi qui a voulu aider un enfant.
Caressant son bras, elle resta contre lui. Elle comprenait pourquoi il s’en voulait. Il avait mal et elle savait qu’elle ne pourrait rien faire contre ça. Même ce qu’elle venait de dire ne devait pas aider son homme, mais elle ne le laisserait pas sombrer alors que ça n’était pas de sa faute.
Tu as rencontré les parents de ces soldats ? Tu as été sur la tombe de ces soldats pour leur parler ?
Elle ne savait pas si ça serait une bonne idée, mais peut-être que ça serait un début. Après face aux parents ça serait plus dur, vu qu’ils pourraient le blâmer, mais elle serait là pour lui.
En parler aidait vraiment. Ce n'était pas comme lorsqu'il parlait avec son psychiatre, là il avait vraiment l'impression de se libérer d'un poids. Il était dans ses bras et elle l'aidait à se calmer, car raconter son histoire faisait mal. Elle ne le lâchait pas et le consolait, lui disait que ce n'était pas de sa faute. Venant d'elle, il la croyait...
Je leur avait promis de leur ramener leurs fils. Certains ont accepté que je vienne m'excuser, d'autres ont dit que c'était ma faute... Je ne peux pas les obliger à me pardonner, si la situation avait été inversé, je ne suis pas sur que j'aurais pu pardonner.
Jon la regarda alors dans les yeux. Il comprenait que pardonner n'était pas une chose facile lorsque l'on était dans le deuil. Il ne passait pas au premier plan. Il ne le voulait pas. Maintenant il devait se pardonner, et avancer dans sa vie. Ça lui prendrait du temps, mais il continuerai de se battre pour faire en sorte que Sasha soit heureuse.
Est ce qu'on peut parler d'autres choses ? C'est Noël, je devrais pas te raconter une histoire triste aujourd'hui... Je veux te faire sourire et te prouver qu'être avec moi, ce n'est pas que triste.
Le jeune homme se redressa et prit sa belle dans ses bras. Il la serrait et au milieu de ce câlin, il la remerciait d'être autant à l'écoute, de le rassurer et de le consoler. Il se mit à embrasser sa compagne, d'abord tous petits baises, cela se finit en baisers passionnés. Puis il la fit venir sur lui, continuait de l'embrasser. Ses mains se mirent à jouer à leurs tours sur le corps fins de la brunette. Mais lorsqu'il vit qu'il n'arrivait pas à avoir une érection il ralentit, et sa main se posa sur le ventre de sa compagne. Comme si de rien n'était, il passait de mâle en rûte à papa gâteau. Sasha devait le voir, mais il n'osait rien dire.
T'es toute ronde pour juste trois mois. Tu manges pour trois ? Tu sais qu'ils sont tout petits pour le moment.
Les mots étaient blessants, même si ça n'avait pas été le but.
Ca se comprend. C’est vrai que les familles ne devaient pas apprécier cela. Mais ça n’était pas non plus Jon qui les avaient forcés à devenir militaire. En tout cas, elle ne le pensait pas. Le fixant dans les yeux, elle voyait qu’il était blessé, mais il y avait une lueur qui faisait qu’il voulait s’en sortir. Elle le savait, c’était une certitude et elle espérait qu’il parviendrait à se pardonner. Ca ne serait sans doute pas facile, mais il le faudrait bien. Elle sourit à ses propos avant qu’il ne l’embrasse. Elle finit par se retrouver face à lui. Participant au baiser, elle sentait les mains de son homme contre elle. Ca lui faisait du bien de le sentir présent avec elle. Puis, il parla des rondeurs de la jeune femme.
J’avais compris.
Elle sourit amusée.
En fait je n’avais pas prit pleinement conscience de ma grossesse.
En effet, elle avait eu la tête ailleurs pendant un moment et du coup elle n’avait pas totalement accepté les jumeaux.
Je ne mange pas plus que d’habitude, c’est juste que comme j’ai pleinement accepté a grossesse, les jumeaux prennent plus de place.
Elle savait qu’elle allait prendre beaucoup de poids, mais là c’était quand même plus que ce qu’elle avait imaginé.
Mais ça devrait te faire plaisir. Il me semble qu’il y a quelques temps tu voulais que ça se voit, pour que les hommes ne m’approchent pas.
Souriant, elle déposa un baiser sur le nez du jeune homme. Gardant ses bras autour du cou du jeune homme, elle fronça les sourcils.
Le gâteau au chocolat me tente. Tu en veux aussi ?
Elle comptait aller en chercher. D’ailleurs, elle déposa un léger baiser sur les lèvres de son partenaire et sortit de l’eau, allant se sécher avec une serviette qui n’était pas loin. Passant la serviette autour d’elle, elle fila chercher le gâteau et deux petites cuillères. Revenant ensuite dans l’eau, elle en prit dans sa cuillère et en mangea un morceau avant de faire de même avec Jon.
C’est toi qui l’as fait ? Parce que si c’est le cas, je t’en demanderai souvent et surtout pour mon anniversaire.
Jon ne savait pas tenir sa langue, il n'essayait pas toujours de le faire parce qu'au fond il était quelqu'un de très honnête - un peu trop parfois -. Il venait de dire à sa compagne qu'elle avait prit beaucoup de ventre et elle ne s'énerva pas. Ouf. Elle en souriait même avec lui, elle comprenait exactement ce qu'il voulait dire par là.
Bien sur que j'aime tes nouvelles rondeurs. Tout ça devient plus réel.
Il se permit de faire une caresse un peu plus longue sur le ventre rond de Sasha. Elle était sacrément douce. Et gourmande. Elle décida qu'elle voulait du gâteau et il la laissa y aller. A peine était elle partie qu'il commença à se toucher par dessus son boxer pour essayer d'avoir une érection. Il n'avait pas réussi avec Sash' sur les genoux, alors il se frictionnait l'entre jambe dans l'espoir de voir un miracle. Mais rien ne se passait et lorsque sa belle revint, il était tout rouge. Les yeux baissé vers l'eau. Elle lui parla du gâteau et il se glissa dans la conversation parce qu'il ne voulait pas s'enfermer dans son malaise. De toute façon, il avait 0 érection à cet instant.
Je t'en ferais autant que tu veux.
Cette fois, il la regarda droit dans les yeux, ses joues étaient rouges et il avait les yeux brillants. Parce qu'il avait eu envie de sa brunette, il avait toujours envie, mais son corps ne répondait pas comme il l'aurait du. Les nouvelles courbes de sa belle le rendait dingue. Il avait envie de la toucher et de prendre son temps pour la redécouvrir. C'était tentant et s'il avait eu l'aide de leur ami commun, il aurait probablement tenté sa chance dans le jacuzzi.
Tu m'en voudrais beaucoup si je partais faire un tour au jardin pour me calmer les idées ?
Le pauvre homme avait déjà besoin de s'écarter d'elle pour gérer ses émotions. L'envie, la frustration, la peur, tout commençait à s'accumuler et il n'était pas capable de gérer tout ça d'un coup. La température devait redescendre dans son cerveau, dans son boxer aussi. Il n'attendit pas de réponse et fila, sans même prendre de serviette. Il se retrouva dans le froid glacial de la nuit New-yorkaise à grelotter. Il s'en voulait de ne pas tenir, mais il ne pouvait pas la repousser. Pas encore. Alors il rentra et retourna devant le jacuzzi.
J'ai envie de te faire l'amour Sasha. Mais je n'y arrive pas. Alors tu vas me suivre, on va monter dans notre chambre et je vais m'occuper de toi, je vais te donner du plaisir.
La jeune femme le regarda caressa son ventre. C’est vrai que son ventre montrait bien ces deux vies qui prenaient formes en elle. Il y en avait encore pour un moment avant qu’elle n’accouche, mais ça donnait déjà une idée qu’elle n’était pas libre. Mais elle savait que la bague qu’il lui avait offerte lui donnait également une preuve comme quoi elle était plus que prise. Puis, elle fila prendre du gâteau avant d’en donner à son homme et d’en manger également. C’est seulement à ce moment là qu’elle vit que son partenaire était rouge. Que se passait-il ? Il n’en avait pas la moindre idée. Alors quand il parla de sortir de là, elle comprit que ça n’allait pas du tout. Elle ne l’en empêcha pas, préférant le laisser gérer les choses comme bon lui semblait. Il savait comment faire, du coup, elle continua de manger du gâteau. Quand il revint, elle fixa son regard dans celui de son partenaire. Ce qu’il lui disait était très surprenant, il devait bien l’avouer. Elle ns ‘était pas attendue à cela et elle ne sû que dire. Du coup, elle sortit de l’eau, elle ne pû s’empêcher de prendre le gâteau avec elle et ils montèrent dans la chambre.
J’aimerai essayer quelque chose. Rien avoir avec ce que je t’ai dis tout à l’heure, c’est totalement différent.
Posant le gâteau sur une des tables de chevet, elle se rapprocha de son partenaire.
Tu acceptes de te laisser faire ?
A vrai dire, elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Elle l’amena sur le lit et lui demanda de ne pas bouger. Elle fila ensuite vers l’armoire. Il avait acheté plusieurs choses il y a plusieurs mois de cela. Il lui avait expliqué que c’était un de ses patients qui lui avait indiqué quoi prendre. Trouvant ce qu’elle voulait, elle prit le masque. Revenant vers le jeune homme, elle se mit à sourire.
Je sais que tu veux retrouver des sensations et j’ai une idée. Si ça ne marche pas, tu le feras à ta façon.
Elle lui mit le masque. Elle le laissa livre de ses mouvements et elle fila chercher la plume. Elle la déposa sur le côté du lit. Montant sur le lit, elle vint se mettre sur le côté et prit la plume. Levant les yeux vers lui, elle voyait qu’il était un peu tendu, mais elle commença par déposer la plume sur sa nuque. Elle la fit aller de droite à gauche et descendre sur son torse. Elle descendit vers son ventre. Elle faisait tout en fonction des réactions de son partenaire. Puis, elle descendit sur ses cuisses, avant de venir déposer ses lèvres dans la nuque du jeune homme. Faisant remonter la plume sur son torse, elle y alla doucement et mordilla la peau de son cou. Elle voulait qu’il ressente quelque chose, mais elle ne savait pas comment faire, alors elle faisait à l’aveugle.
Jon était un peu perdu et pourtant il la suivit. Il écouta son instinct et décida de faire confiance à sa compagne. Il voulait lui donner du plaisir, et au début, il avait pensé que se ne serait que ça. Mais elle en décida autrement. Il s'allongea et elle partit dans les placards, dans ce qu'il avait acheté bien plutôt dans leur relation... Elle revint avec de quoi se cacher les yeux et une longue plume, elle voulait le faire réagir. Le vétéran se laissa faire, il sentait l'envie revenir en lui, il voulait faire l'amour à sa belle, mais il sentait qu'il ne se passait rien au sud. Pourtant son cœur battait la chamade, sa respiration était superficielle, il avait envie ! Il retira le masque et fit venir sa compagne à ses côtés.
Ce n'est pas grave, ce n'est pas toi. Tu es magnifique, j'ai juste un problème.
Malgré qu'il soit très déçu de lui même, il tentait de la rassurer, d'être doux avec elle pour lui faire oublier, puis il sentit qu'il se passait quelque chose. A moins y penser, il y était arrivé, alors il profita du fait que Sash' n'ai rien vu pour se remettre à jouer. Il ne lui mit pas le masque, il lui laissa la plume, mais il glissa le long de son cou pour atteindre le haut de sa poitrine qu'il caressa avec douceur du bout des lèvres. Il prenait son temps, parce que celle ci était enflée, beaucoup plus volumineuse que la dernière fois, c'était tentant de juste les prendre à pleine dents et de les mordre. Mais ce soir, il voulait de la tendresse avec sa belle. Il continua sa descente avec une lenteur extrême pour arriver au ventre de Sasha. Il prit encore plus son temps, il câlina cette partie du corps de sa compagne pendant cinq bonnes minutes avant de reprendre sa descente. Il lécha l'intérieur des cuisses de sa belle avant d'atteindre le saint Graal. Elle était prête pour lui et pourtant il continua à prendre son temps et jouer avec elle. Tout en douceur, il se mit à jouer avec le bout de sa langue, goutant la moiteur de son intimité. Ça, ça n'avait pas changé, toujours pareil. Il conduisit Sasha à l'orgasme de cette manière, avant de se rallonger à ses côtés, tout aussi essoufflé qu'elle par l'intensité des émotions qui venaient de le traverser.
Presque tout son corps réagissait. Mais la partie qui devait réagir le plus n’en fit rien. Elle fut un peu déçue, elle pensait que ça l’aurait aidé, mais ça n’était pas le cas. Du coup, elle l’écouta parler et resta près de lui. L’avoir près d’elle était déjà une bonne chose. Soupirant doucement, elle resta contre lui, avant de le sentir bouger. Fronçant les sourcils, elle le vit descendre et s’occuper d’elle. Elle fut surprise, mais elle se laissa faire. Surtout qu’il prenait son temps et elle n’eut aucun problème pour réagir à ce qu’il lui faisait subir. Une douce torture. Elle n’avait rien fait depuis son départ. Même pas elle seule. Alors le fait qu’il la touche et l’embrasse ainsi, elle en était complètement retournée. Il était toujours aussi doué et elle dû s’agripper aux draps quand il descendit toujours plus. Elle se retint comme elle pû, mais sa gorge laissait échapper de longs gémissements. Elle ferma les yeux et se laissa aller. Pourtant, elle aurait préféré qu’il puisse en profiter également. Mais ça ne fut pas le cas. Il préféra lui donner du plaisir à elle et quand il eut terminé, elle ouvrit les yeux et hocha la tête en le regardant, tentant de reprendre sa respiration.
Tout le plaisir est pour moi.
Elle sentait sa gorge sèche et elle tenta vraiment de calmer sa respiration. La tête toujours tournée vers son partenaire, elle se mit à sourire.
Tu devrais rentrer plus souvent à la maison.
Elle se mit à rire légèrement et elle s’allongea sur le côté pour regarder son partenaire.
Tu me manques Jon. Je sais que c’est dur pour toi de rester là-bas et je sais que je ne peux pas venir te voir tous les jours, mais quand trois jours passent, tout ce que j’ai envie de faire c’est de partir de la maison pour passer la journée avec toi là-bas et laisser le travail de côté.
Elle avait juste envie de passer tout son temps avec lui ces jours là. Les seuls jours où ils pouvaient se voir jusqu’à présent. Mais aujourd’hui il avait le droit de sortir et elle comptait bien profiter de chaque instant avec lui.
La voir prendre autant de plaisir ne le laissait pas indifférent. Il en prenait aussi, mais il voulait la voir encore plus. Il la conduisit jusqu'à l'orgasme avant de venir se remettre à ses côtés pour qu'elle puisse reprendre ses esprit dans ses bras. Avec toute sa douceur, il la touchait doucement et la 'berçait' tout en l'écoutant. Jon savait qu'il l'avait blessé en partant vivre dans cette clinique, ça avait été nécessaire, mais ça ne voulait pas dire qu'elle l'avait bien vécu. La brunette reçut un baiser sur le haut du crâne avant qu'il ne lui rende son je t'aime.
Je suis là à présent. Ne t'inquiètes plus... Tu n'as plus à compter les jours.
Sasha était sa vie maintenant. Il ne comptait plus la laisser tomber. Comme elle s'était mise sur le côté, il fit pareil et colla son corps au sien. Elle était brulante et il se sentait bien à cet endroit. Et son érection était calé contre le bas ventre de la jeune femme, mais il n'y pensait même plus. Le vétéran remit une mèche de cheveux en place avant d'approcher son visage de celui de sa belle et de lui faire une petite déclaration d'amour, mignonne et surtout sincère.
Je t'aime aussi ma puce.
Pour une fois, ce n'était pas à propos de leurs enfants, mais bien d'eux. Les jumeaux n'étaient pas dans leurs esprits, juste l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Jon posa ses lèvres sur celle de sa compagne et pendant ce temps, il fit glisser son corps sur le sien, la plaquant contre le matelas. Discrètement, il fit descendre son boxer et il entra en elle. Doucement. Sans violence. Il y allait tout doucement en gardant son regard dans le sien. Il était à l'écoute. D'ailleurs il ne bougea pas avant de sentir les mains de Sasha sur lui, ces dernières lui indiquèrent un rythme et il le suivit avec grand plaisir. Toujours aussi délicat avec sa belle, il faisait bien attention de ne pas l'écraser même si leurs corps se frôlaient.
Tout va bien ?
Demanda-t-il à demi voie, dans un souffle grave. Son plaisir montait beaucoup trop vite à son gout et il devait faire un effort monstre pour continuer à donner des coups de reins à sa compagne. Il résistait. Encore et encore. Jusqu'à ce que se soit trop. Jon se retira, resta un long moment au dessus d'elle sans bouger et quand il sentit que la pression était redescendue, il retourna en elle. Ses mouvements étaient un peu plus rapide, mais toujours aussi peu fort. Le plaisir revint à nouveau en force et il regarda sa belle pour savoir ce qu'elle voulait qu'il fasse. Mais il ne réussit pas à tenir assez longtemps pour exécuter ce que sa belle lui avait demandé.
L’entendre être si positif était très agréable. Soupirant doucement, elle se sentait mieux. Allongée aux côtés de son homme, elle profitait pleinement de sa présence. Ca lui faisait le plus grand bien d’être avec lui. Quand il lui parla de ses sentiments, elle sourit avant de se retrouver allongée sur le dos. Sentant son partenaire très réceptif, elle se laissa faire. Puis, elle vint déposer ses mains dans le dos du jeune homme. Elle le caressa, faisant en sorte qu’il prenne aussi du plaisir. A sa question, elle hocha la tête positivement.
Très bien.
Gémissant, elle le sentit finalement se détacher d’elle. Surprise, elle le fixa et comprit mieux ce qui se passait. Il avait besoin de se calmer et elle pû le sentir à nouveau sur et en elle. C’était des sensations toujours aussi agréables et elle se laissa aller avec lui. Elle n’eut pas le temps de répondre à ce qu’il lui disait, qu’il se laissait aller à son tour. Elle sourit, amusée de le voir ainsi. Ne pas pouvoir se contrôler. Mais, elle déposa un baiser dans la nuque du jeune homme, tentant de se reprendre. Deux en une seule soirée, elle n’allait pas vivre longtemps comme ça. Caressant et embrassant son homme, elle voulait le faire redescendre sur terre, doucement. Un sourire aux lèvres, elle le laissa prendre place à côté d’elle et elle l’embrassa.
Vous voyez que vous êtes très fonctionnel Monsieur Steele.
Amusée, elle l’embrassa à nouveau soupira doucement de bien être. Caressant la nuque de son partenaire, elle le fixait dans les yeux en souriant. Elle se sentait bien avec lui et ça lui faisait du bien de l’avoir aujourd’hui. Noël n’aurait pas été pareil sans lui. Elle n’aurait pas été si souriante s’il n’avait pas été là. Le fixant dans les yeux, elle voyait qu’il se sentait bien aussi et elle déposa un léger baiser sur ses lèvres.
Je suis contente que tu sois là. Tu remercieras ton psy pour moi.
Souriant toujours, elle se rapprocha de lui pour continuer à le regarder, mais surtout pour être encore plus près de lui et profiter de sa chaleur. Malheureusement pour elle, le sommeil ne lui laissa pas le temps d’en profiter plus. Seulement, elle restait collée à son partenaire ne voulant pas être loin de lui. Le lendemain matin, elle ouvrit difficilement les yeux et sentit une chaleur plus qu’agréable dans son dos. Tournant un peu la tête, elle vit Jon qui était là, à dormir et elle garda son bras contre elle, fermant les yeux et voulant simplement profiter de l’avoir avec elle à son réveil.
Jon était content d'avoir pu faire l'amour à sa belle sans avoir de panne, mais il était encore plus heureux de l'avoir dans ses bras. L'après sexe était toujours spécial, il était câlin et elle aussi, ils s'embrassaient, se câlinaient. Mais Sasha était fatiguée alors il la laissa venir contre lui et s'endormir. Lui, n'en avait pas encore envie alors il la regarda et apprécia le moment. Sa chance et son bonheur. Il ne se rendit même pas compte qu'il s'endormait. Ce n'est qu'au petit matin qu'il sentit que sa bougeait près de lui. Il grogna et resserra son étreinte autour du corps chaud qu'il tenait. Il n'était pas prêt à se réveiller, mais il avait chaud et l'odeur qu'il sentait le titillait. C'était Sash', mais celle ci ne dormait pas à la clinique... Ses yeux s'ouvrirent en grand et il la vit là, il réalisa alors qu'il n'était pas dans sa chambre habituelle. Il était dans sa chambre, dans sa maison.
Bonjour Miss Campbell.
Le jeune homme, avec sa voie rauque et ses cheveux en pétard, se pencha pour poser un baiser dans le coude sa belle. Il l'aida à tourner pour qu'elle soit face à lui et la serra. Sa belle avait l'air reposer, mais ça ne voulait pas dire qu'ils devaient sortir du lit.
Tu as bien dormi ?
Jon la fixait en souriant, puis il fit glisser ses mains sous les bras. Direction les fesses de la brunette. Et avec cette grippe, il la fit se rapprocher un peu plus. Maintenant collé contre l'érection matinale de son homme, elle savait qu'il la désirait. Que la veille n'avait pas été qu'un coup de chance.
On va rester au lit toute la journée aujourd'hui...
Il souriait toujours, était d'humeur légère et quand il croisa le regard de sa belle, un regard un peu différent, il la fit venir sur lui. Ils étaient tous les deux nus, mais ils ne faisaient rien. Pas tant qu'elle ne lui ferait pas savoir qu'elle voulait plus. Mais les yeux du vétéran se posèrent sur le ventre un peu rond de sa belle, ça l’hypnotisait. Il la poussa en position assise, le froid vint les entourer, mais il pouvait ainsi voir et toucher le ventre tout mignon de sa belle.