Je pense que oui. A vrai dire, j’aime tous les parfums que je viens de donner, mais je n’aurais pas imaginé les mélangées. D’ailleurs, je ne suis même pas sûre de pouvoir tout manger.

Elle rit amusée, à son tour. Il est vrai que quand elle prenait une glace en temps normal, elle était raisonnable. Trois boules maximum et plutôt assorties. D’ailleurs, elle n’était pas fan de la chantilly en temps normal, mais ce soir, elle en avait envie. Suivant son partenaire, elle prit place à table et commença à manger. Seulement, à la question de Jon, elle ne savait pas comment il allait réagir. Elle avait traité son ex femme comme un suspect dangereux et elle espérait qu’il ne lui en voudrait pas. Elle se mit à rire aux propos de son homme.

Ne t’en fait pas. Je n’irai jamais jusque là avec toi, même si tu me mettais en colère.

Ca elle le savait. Elle savait se retenir envers les personnes qu’elle connaissait bien. Même s’il y avait encore des détails qu’elle ne connaissait pas chez Jon, elle savait qu’elle ne lui ferait pas ce genre de scène. Seulement, elle n’eut pas à parler, parce qu’il vint lui donner à manger et elle apprécia son geste.

Mon super mari ? Mon mari ne se lancerait-il pas des fleurs ?

Elle sourit amusée, mais elle avait bien entendu sa proposition.

Je risque de prendre de kilos et il faudrait que j’aille en salle de sport pour perdre tous les kilos que j’aurai en trop après l’accouchement.

Elle grimaça. Elle aimait faire du sport, mais ça n’était jamais pour perdre du poids. C’était plus pour se tenir en forme, alors là si elle devait en faire uniquement pour perdre du poids, ça ne lui donnait pas envie.

Je pense qu’il n’y a aucun doute à avoir là-dessus.

Elle sourit et prit un peu de chantilly pour en déposant une goutte sur le nez de Jon.

Très sexy.

Elle s’avança et vint enlever la chantilly du bout de la langue. Puis, elle en prit une belle cuillerée pour elle. Mangeant tranquillement, elle se sentait déjà mieux que tout à l’heure et manger lui faisait du bien.

Finalement tu es très doué pour trouver les meilleurs endroits de la ville.

Non, pas super. Mieux que ça. Génial.

Souriant, elle s’amusa avec lui. Elle aimait bien l’embêter et elle voyait que son air triste, ne l’était pas complètement. Continuant de manger, elle haussa les sourcils à ses propos.

Tu veux que je garde quelques kilos ?

Cette remarque, il ne l’avait pas vu venir et il fut vraiment surprit qu’il veuille qu’elle ne perde pas tout son poids. Mais, elle sourit à son tour à sa nouvelle réaction.

Oh, mais je demande à voir ça.

Evidemment qu’elle voudrait de ce genre de sport avec lui. Après tout, ça ne serait clairement pas désagréable. Bon, son gynéco lui avait dit qu’il faudrait attendre au moins six semaines après l’accouchement, mais elle savait qu’après cette attente, elle risquait sans doute de sauter sur Jon. Pour l’instant, elle s’amusait en lui mettant de la chantilly sur le nez et en venant l’enlever elle-même.

C’est bon à savoir. J’en prend note.

Souriant, elle se sentait bien avec lui. Encore plus quand il vint à ses côtés et qu’il se mit à manger et parler aux bébés. Elle n’aurait jamais imaginé vivre tout cela. Après ce que lui avait fait subir son ex, elle n’aurait jamais pensé qu’elle laisserait quelqu’un l’approcher de la sorte et encore moins qu’elle allait à nouveau se marier et qu’elle serait enceinte de jumeaux. Mais ça lui plaisait énormément et elle en profitait autant que possible.

Tu seras moins content quand il faudra te lever en pleine nuit pour les calmer.

Elle sourit amusée et vint embrasser son partenaire. Déposant ensuite son front contre le sien, elle le regarda dans les yeux.

J’ai hâte de te voir pouponner. Je sais à quel point tu les attend et je sais que tu vas faire un papa génial, alors j’ai vraiment hâte de te voir en action.

Venant l’embrasser à nouveau, cette fois-ci, elle approfondit le baiser. Elle voulait partager le bonheur qu’ils avaient ensemble. Ils avaient réussit à retrouver le sourire et elle voulait que ça dur.

Elle se mit à sourire en coin à ses paroles. C’était bon à savoir qu’il aimait son corps tel qu’il était. Elle avait prit du poids et avec des jumeaux, elle allait prendre plus de poids qu’elle ne pourrait imaginer. Parlant de l’accouchement, elle devait avouer qu’elle avait hâte de voir ces petits bouts débarquer et changer leur vie. Mais surtout de voir Jon dans son rôle de père qui lui irait clairement à la perfection.

Crois-moi, ils le sont déjà, comme leur maman.

Souriant, elle vint finalement embrasser son partenaire. Toutes les tensions de la dernière heure s’envolaient et Sasha voulait juste profiter de l’instant. Mais le baiser se fit plus entreprenant et elle finit par sourire face aux propos de Jon.

Je le sais bien, gourmand comme tu es.

Amusée, elle sourit et le regarda. Elle se disait que les jumeaux seraient bien servit avec leur père. Elle allait avoir deux enfants, mais Jon pourrait clairement en faire un troisième. Mais, elle voulait vivre ça. Elle voulait connaître de telles choses. En entendant ce que lui disait le brun, elle sentit une certaine chaleur monter en elle et ses pupilles se dilatèrent. Ca n’était pas le genre de parole à tenir en ce moment. Avec le baiser qu’il venait d’échanger et ce qu’il lui disait, elle le regarda et se mordilla la lèvre, avant d’avancer pour lui parler doucement à l’oreille.

Tu peux prendre autant de glace que tu voudras, mais ton idée, pourquoi ne commencerais-tu pas tout de suite ?

Déposant un léger baiser dans son cou, elle remonta vers sa mâchoire.

Nous serions seuls, chez nous et tu pourrais me montrer comment tu feras pour ne plus avoir de vaisselle à faire. Je suis curieuse de voir ça.

Déposant un baiser sur ses lèvres, elle le fixait dans les yeux, avec un léger sourire, évidemment prête à le voir céder. Sauf s’il trouvait une force en lui pour manger au lieu de céder à ses avances.

En l’entendant accepter sa proposition, elle se mit à sourire de plus belle en voyant que Jon se précipitait dans ses gestes. Amusée, elle se leva de sa chaise tranquillement. Même si elle devait avouer qu’à l’intérieur, elle était tout aussi excitée que lui. Le remerciant quand il l’aida à mettre son manteau, il marcha avec elle, appréciant qu’il lui ouvre la portière de la voiture. Elle n’avait pas remarqué le fait qu’il aurait pû filer à pied.

Vanille.

Elle eut un léger frisson rien que d’y penser. Elle se demandait comment il allait s’y prendre. Une fois chez eux, elle eut un léger gémissement quand il l’a porta. Elle ne s’y était pas attendue et elle se mordit la lèvre en se laissant complètement faire. Se retrouvant embrassé, elle en profita pleinement et elle se retrouva assise. En ouvrant les yeux, elle vit qu’il l’avait déposé sur le comptoir de la cuisine. Il voulait qu’elle se déshabille. Du coup, elle enleva d’abord le haut, étant le plus facile à enlever. Descendant du comptoir, elle enleva son pantalon et ses sous-vêtements entièrement. Il ne faisait pas particulièrement chaud, mais elle savait que la glace n’allait pas arranger cela. Elle devait donc chercher de la chaleur quelque part. Elle n’eut pas longtemps à chercher. Le regard qu’il lui envoya en la voyant nue l’a fit sourire et elle sentit une chaleur monter à elle. Elle aimait voir ce regard chez son partenaire. Le regardant faire, elle sentit la glace et frissonna. Le laissant faire, elle se mordit à nouveau la lèvre et ne pû s’empêcher de gémir. Mais, elle eut un cri quand il déposa de la glace sur sa poitrine. Elle ne l’avait pas vu venir et c’était vraiment très froid. Sentant sa poitrine réagir sous la fraicheur de la glace, elle se mordit à nouveau la lèvre et vint passer ses doigts dans les cheveux de son partenaire quand il enleva la glace.

Dommage en effet, mais je peux faire autre chose.

Attrapant le pot de glace, de sa main libre, elle prit celle de son partenaire et l’amena avec elle dans la chambre. Déposant le pot sur la table basse, elle regarda son partenaire.

Déshabilles-toi.

C’était un ordre. A vrai dire, elle avait envie de prendre la main juste pour quelques minutes, le temps de le goûter à son tour. Enlevant les draps, elle fit en sorte que le lit soit le plus simple possible. Pas besoin de mettre de la glace partout. Puis, se tournant vers son partenaire, elle sourit en le voyant nu.

Si monsieur veut bien s’allonger.

Elle lui indiqua le lit. Le laissant s’allonger sur le dos, elle sourit et elle attrapa le pot de glace. Montant sur le lit, elle vint s’asseoir sur lui et se mit à sourire.

A moi de te goûter.

Mettant de la glace sur le torse et le ventre de son partenaire, elle déposa le pot sur la table de chevet, faisant exprès d’aller doucement, pour que la glace fonde doucement sur lui. Puis, elle se pencha doucement sur lui et commença par son ventre. Elle lécha doucement la glace, faisant attention de bien tout enlever et elle déposa quelques baisers pour remonter vers son torse. Elle refit la même chose et elle remonta à nouveau pour venir l’embrasser dans le cou, puis la mâchoire et enfin ses lèvres.

C’est également dommage que tu ne puisses pas te goûter. Tu es très bon.

Elle sourit et vint l’embrasser à nouveau, se fichant pas mal de savoir s’il restait de la glace sur eux et qu’ils puissent coller.

A ses mots, elle sourit. Elle l’aimait bien l’entendre l’appeler madame. C’était arrivé depuis qu’ils parlaient de domination. Ca avait un côté excitant. Mais, elle prit plus soin du lit et lui demanda de grimper sur le lit. Puis, elle vint s’occuper de lui. La glace était très bonne sur lui. Amusée, elle se laissa embrasser, profitant pleinement de l’instant. Se retrouvant sous son partenaire, elle eut un gémissement sous la surprise, mais aussi par l’assurance qu’il mettait dans ce baiser. Puis, il la fixa et elle en fit autant. Elle ne savait pas à quoi il pensait, mais elle aurait bien aimé le savoir. Cependant, il prononça des paroles qui la firent rire.

En effet. Tu es même très bon.

Souriant au jeune homme, elle le regarda enlever sa prothèse et revenir au-dessus d’elle. En sentant ses lèvres et sa bouche sur elle, elle se mordit la lèvre inférieure. Fermant les yeux, sa tête partit en arrière, s’enfonçant dans l’oreiller. Gémissant sous la bouche de son homme, elle passa ses doigts dans les cheveux de Jon. A l’écoute de ses propos, elle chercha de l’air et ouvrit les yeux pour le regarder.

Ca n’est pas moi qui t’en empêcherai.

Souriant, amusée, elle le regarda et le fit revenir au-dessus d’elle, pour l’embrasser. Passant ses bras autour de son cou, elle l’embrassa à nouveau. Puis, elle se détacha un peu de ses lèvres et le fixa dans les yeux.

J’aimerai te demander quelque chose.

Se mordillant la lèvre, elle avait en fait deux idées en tête.

Dans quelques jours, il y a une soirée spéciale entre la police de New-York. C’est la remise des diplômes pour les futurs policiers de la ville et j’y sui s invité. Du coup, je voudrai savoir si tu accepterais d’y venir avec moi.

Fixant le jeune homme, elle savait qu’il ne pourrait apprécier ce genre de chose, mais elle n’avait pas envie d’y aller seule.

Mais en plus de cela, en regardant ce qu’il y a dans le sac que tu as ramené du sex shop, j’ai vu un sous-vêtement spécial et j’aimerai le porter ce soir là.

Elle ne pû s’empêcher de se mordre la lèvre à nouveau. Elle devait avouer que le sous-vêtement qu’elle avait vu l’avait surprise, mais quand elle avait vu qu’il était vibrant, elle avait sentit qu’elle rougissait. Mais l’idée de l’essayer, surtout en public n’était pas déplaisant. Seulement, elle ne voulait pas que Jon le prenne mal et peut-être qu’il préférait qu’elle la mette pour un autre évènement.

La brunette avait une idée en tête, seulement, elle se demandait si Jon serait d’accord pour la mettre en œuvre ou pas. Elle fut amusée par la surprise qui se lisait sur le visage et dans la voix de son partenaire.

Je l’ai vu par hasard. Je me demandai ce que tu avais prit et du coup, j’ai fais ma curieuse. Du coup, j’avoue que les sous-vêtements m’ont beaucoup plû, mais je ne savais pas quand je pourrai l’utiliser. De toute façon, je veux le faire avec toi. Je veux que ça soit toi qui décide de l’intensité du volume.

Elle se mordilla la lèvre, en imaginant déjà le sourire de son homme quand il jouerait avec la télécommande. Elle était prête à aller chercher le sac, quand Jon vint près d’elle et lui murmura des mots qui la mirent dans un état de chaleur avancée. Ca lui donnait encore plus envie d’aller v ers la tentation de ce genre de jeu. Elle ferma les yeux et les ouvrit brutalement en sentant de la glace, froide sur elle. Elle eut un cri de surprise, mais se laissa faire avec plaisir.

Avant eux ? Ca dépend comment tu le demandes où si tu décides de la prendre par toi-même.

Elle se mordit à nouveau la lèvre amusée. Si Jon voulait encore profiter d’elle, elle le laisserait faire. Elle voulait avoir son partenaire tout le temps, mais elle espérait qu’elle ne serait pas du genre à tout lui refuser. Seulement, elle arrêta de penser quand Jon se mit à s’occuper de son corps. Oh mon dieu qu’il était doué de ses lèvres. Ouvrant et fermant les yeux, elle gémit à plusieurs reprises, passant parfois sa main dans les cheveux de son homme. A sa question, elle ouvrit les yeux surprise. Elle rie sentit lui faire mal. Du coup, elle baissa les yeux pour voir de quoi il parlait.

Je n’ai pas eu mal du tout. A vrai dire, ça m’a même fait beaucoup de bien.

Elle se sentit rougir, peu à l’aise à dire ce genre de choses, même si elle était vraiment très excitée par ce qu’il lui avait fait jusqu’à présent.

Si ça m’avait fait mal, je te l’aurai dit.

Elle le fixa pour lui prouver qu’elle l’aurait fait si ça avait été le cas.

Pour en revenir à tes achats, je serai bien tenté par la plume, les sous-vêtements. Pour le reste je ne sais pas vraiment en quoi ça consiste où si je pourrai accepter cela.

Repoussant doucement son homme, elle alla chercher le sac et revint sur le lit avec. Du coup, elle mit de côté le sous-vêtement vibrant et la plume. Ces deux là étaient à ses yeux sans danger et sans doute très agréable. Puis, elle sortit ce qui semblait être une cravache et à côté des boules de geisha. Elle n’en avait jamais utilisé et elle se demandait si ça serait vraiment agréable.

J’ai eu mal avec les fessées la dernière fois, mais je sais désormais ce que je peux accepter ou pas. Pour les boules, je ne sais pas comment ça se passe, alors je ne peux pas dire si j’aimerai d’avance ou pas.

Elle regarda son partenaire, se demandant si lui savait déjà tout à ce propos ou pas encore.

Tu as des choses que tu aimerais faire toi ? Ou que tu aimerais me faire ?

Elle sourit amusée. Elle se demandait comment il allait utiliser la télécommande et elle se demandait comment elle allait réagir. Elle n’avait jamais utilisé de tels sous-vêtements, du coup, elle était toute retournée à l’idée de devoir se retenir. Elle avait toujours été expressive dans leurs moments intimes. Mais là, en public, elle devrait se faire discrète. Pire, il pourrait la frustrée et elle n’était pas du genre à bien vivre la frustration. En imaginant ce qui pouvait arriver, elle eut chaud et elle essaya d’enlever tout cela de son imagination, pour se focaliser sur le moment présent. Son partenaire prenait soin d’elle et elle se mit à gémir à plusieurs reprises sous les assauts de sa bouche. Quand il lui demanda s’il lui avait fait mal, elle n’avait pas eu de douleur, du coup, elle rougit en lui avouant que non et qu’au contraire, elle avait beaucoup aimé. Souriant à ses paroles, elle fut contente de voir qu’il restait calme et qu’apparemment il avait réussit ce qu’il voulait. A son tour, elle sortit du lit et alla chercher ce qu’il avait acheté quelques temps plus tôt. Elle expliqua alors ce qu’elle connaissait et qui lui allait. D’un autre côté, il y avait des objets qu’elle connaissait juste de non, mais ne connaissait pas vraiment l’usage. Du coup, elle était moins inspirée avec eux, mais peut-être qu’avec des explications ça la ferait changer d’avis. Elle lui demanda alors ce que lui voulait lui faire ou qu’elle lui fasse. En écoutant ce qu’il disait, elle fut surprise. Elle lui avait dit un jour de la dominer totalement et il avait refusé, à cause de ses problème, mais a la tentait beaucoup. Aux paroles qu’il prononça, elle se mit à frissonner. Ca lui donnait vraiment envie, seulement, elle se demandait ce qu’il avait en tête. Elle resta le fixer un moment et se rapprocha de lui.

J’accepte uniquement si tu te sens prêt à le faire et que tu n’ais pas peur de toi-même.

Posant une main sur la joue de son homme, elle voulait lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas qu’il s’en veuille ou qu’il s’énerve après elle. Du coup, elle poussa un peu les objets et s’allongea au milieu du lit.

Si tu es prêt, je le suis également.

Elle se mit à sourire, ne sachant pas ce qui allait lui arriver, mais elle ne demandait qu’à le vivre et à apprendre. Peut-être que ses idées à lui, lui en donnerait à elle. Après tout, elle avait aussi envie de vivre certaines choses avec lui et à la tentait vraiment de voir ce dont il était capable. Mais, elle fronça les sourcils.

Avant, si jamais ça va trop loin pour moi, qu’est-ce que je dois faire ou dire ?

La dernière fois, elle s’était laissé faire, mais elle s’était promit de l’arrêter par tous les moyens, donc elle préférait être préparée au cas où.

En l’entendant dire qu’il était prêt, elle hocha la tête. Elle s’allongea au milieu du lit et le regarda se rapprocher. Elle ne savait pas ce qui allait se passer, mais elle ne demandait qu’à le vivre. Cependant, elle préférait avoir un code pour le stopper si jamais ça allait trop loin pour elle. A l’écoute de ses propos, elle hocha à nouveau la tête. La couleur rouge, elle le nota mentalement, avant de voir Jon remettre sa prothèse. Surprise, elle fronça les sourcils.

On est d’accord.

Cependant, elle se demandait pourquoi il s’était mit debout. Devait-il aller chercher quelque chose ? Elle n’en savait rien et elle commençait à être curieuse. Surprise par son geste de l’amener au bord du lit, elle eut un cri. Elle ferma ensuite la bouche. Elle ne s’était pas attendu à cela, mais elle se laissa faire, comprenant alors pourquoi il avait remit sa prothèse. Le fixant, elle le vit lui tendre une sorte de collier. Elle fronça les sourcils, mais à son ordre, elle s’exécuta. A quoi est-ce que ça pouvait bien servir ? Seulement, toutes ses pensées s’évanouir quand il amena ses jambes sur ses épaules et qu’elle sentit la bouche de son homme s’occuper d’elle. Elle ferma les yeux, essayant de se concentrer sur sa tâche ordonnée, mais elle avait du mal à se concentrer. Sentant le plaisir arriver, elle fut frustrée quand il s’arrêta. Elle voulait grogner, mais elle se retenait à chaque fois en serrant les dents où en se mordant la lèvre. Tout en espérant qu’il ne voit pas qu’elle se mordait la lèvre. Elle finit par lui donner les perles et elle ouvrit grand la bouche quand il les mit en place. C’était donc pour cela. Elle fut plus que surprise. Elle eut du mal à avaler sa salive, mais l’effet n’était pas trop désagréable. Seulement, aux paroles qu’il prononça, elle eut un frisson entre envie et peur. Envie de voir les sensations que cela donnait et de voir quelle punition elle pourrait avoir. Mais peur que ces perles lui fassent mal ou que Jon le fasse en la punissant. Lui tendant ses bras, il apprécia qu’il l’aide. Soupirant doucement, elle se leva sur ses deux jambes et ouvrit grand les yeux. La sensation était étrange, parce qu’elle était nouvelle, mais elle n’était pas si désagréable qu’elle ne l’avait imaginé. Se retrouvant collé à son partenaire, elle ne pû s’empêcher de sourire à la question de Jon. Elle allait lui dire que oui, mais il l’a fit avancer et elle ouvrit la bouche de surprise fasse aux sensations qu’elle vivait. Mais, elle fut plongée dans le noir. Ca, elle ne l’avait pas vu venir. Du coup, elle resta sur ses gardes. Réflexe d’agent du FBI. Seulement, sentir les lèvres de son homme sur elle, la détendit beaucoup plus. Mais, il y eut un blanc. Elle chercha à entendre quelque chose. Elle crut entendre des pas et elle sentit quelque chose contre elle. Fronçant les sourcils, elle comprit qu’il l’habillait, mais elle ne savait pas avec quoi. Elle avait bien vu des sous-vêtements dans le sac, mais elle ne savait pas si c’était avec l’un d’eux. Son bras gauche fut alors activé. Elle le laissa faire, évidemment, se demandant ce qu’il comptait faire. Sentant quelque chose de froid autour de son poignet, elle comprit qu’il lui passait des menottes. Il fit la même chose avec son autre bras et quand il lui dit de ne pas bouger, elle ne le fit pas et se mordilla la lèvre. Elle ne pouvait plus bouger et elle n’avait jamais été dans une telle position de faiblesse. Elle avait envie de lui dire d’arrêter, parce qu’elle ne se sentait pas à l’aise, mais elle voulait tout de même savoir ce qu’il voulait lui faire. Du coup, elle prit le temps de respirer pour se calmer et elle essaya d’écouter ce qu’il faisait, mais elle ne parvenait pas à savoir ce qui se passait. Sentant une main sur sa cuisse, elle eut un léger sursaut, ne pensant pas que Jon était revenu vers elle. Appréciant les gestes de son partenaire, elle eut un gémissement quand il la mordait. Quand il lui souleva un pied, elle fit en sorte de ne pas tomber et elle sentit des chaussures lui être mise. Elle se demandait ce qu’il faisait, mais elle savait qu’elle devait le laisser faire. Seulement, plus rien n’arriva. Elle chercha un son, mais elle ne trouva que la respiration de Jon qui semblait s’accélérer. Pouvait-elle parler ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle le tenta.

Suis-je à votre goût Monsieur Steele ?

Elle avait essayé de le dire d’une voix sûre d’elle, mais elle avait complètement loupée. Sa voix était un mélange entre la peur et l’excitation. Elle ne savait pas ce qu’il voulait lui faire et elle ne savait pas si ce qu’elle venait de lui voudrait une punition. Elle n’y avait pas pensé avant maintenant et elle sentit ses joues devenir rouge. Mais le pire fut qu’elle essaya de bouger et qu’elle entendit un petit bruit au sol. Oh non, pas une perle ! Elle venait d’en perdre une et elle ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Du coup, elle essaya de rester calme, se demandant ce qu’il allait lui faire.

Elle fut soulagée quand il lui indiqua que la vue d’elle lui plaisait. Elle reprit alors confiance, mais elle eut un sursaut en sentant le corps de son partenaire contre le sien. Seulement, elle sentit la chaleur monter en elle et elle eut un frisson d’anticipation. Mais, elle cligna des yeux, parce qu’il venait de lui enlever le bandeau. Elle fut surprise, mais ne dit rien. Quand il lui fit signe d’avance, elle le fit, malheureusement pour elle, une perle tomba. S’attendant à ce qu’il la punisse comme il le lui avait dit, elle se crispa, mais fut totalement sous le choc après ce qu’il venait de dire. Elle fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Fermant les yeux quand il enleva les perles, elle se retrouva assise sur le lit. Elle ne comprenait plus rien. Elle se laissa aller sous ses gestes, mais il rangea les jouets et elle fronça les sourcils à nouveau. Se retrouvant finalement allongée sur le lit, elle le regarda se mettre au-dessus de lui et en entendant ses paroles, elle se mordit la lèvre. Elle fut surprise, mais sa bouche s’ouvrit, cherchant de l’air. Ne pouvant se retenir, elle gémit et passa ses bras autour du cou de son homme. La dominance n’était plus une priorité. Elle comprit alors qu’il avait vu son hésitation et elle s’en voulait. Mais pour l’instant, elle profita de la douceur qu’il lui donnait. Passant une main sur la joue de Jon, elle se mit à sourire et le rapprocha d’elle pour venir l’embrasser. Passant ses jambes autour de ses hanches, elle accompagna les mouvements de Jon avec ses hanches. Seulement, son esprit vint s’imposer à elle. Jon l’avait attiré depuis le début et elle savait qu’elle ne s’était pas trompé en acceptant de porter ses enfants et d’avoir accepté de l’épouser. Sentant tout d’un coup une larme sur sa joue, elle l’enleva et regarda son partenaire.

Je t’aime tellement Jon.

Elle vint alors l’embrasser et sentit que le moment n’était pas à pleurer, mais à profiter de son partenaire. Caressant le dos du jeune homme, elle se colla encore plus à lui et lui demanda d’aller plus vite. Il accepta cela et elle accéléra également de son côté, sentant le plaisir se faire plus présent. Au bout de quelques minutes, elle fut submergée par le plaisir et même si elle avait perdue pied, elle continua pour que le brun prenne autant de plaisir qu’elle. Quand ce fut le cas, elle le garda contre elle. Elle voulait le sentir contre elle et elle déposa quelques baisers dans son cou, avant de se décaler un peu, pour le fixer dans les yeux.

Je suis désolé d’avoir hésité. Je crois que pour avoir les yeux bandés, il ne faudra un petit plus de temps.

Posant une main sur la joue du jeune homme, il la caressa doucement et vint l’embrasser à nouveau. Elle s’en voulait de l’avoir obligé à arrêté, alors qu’il semblait apprécier ce qu’il faisait. Mais se retrouver dans le noir était la seule chose qui l’avait perturbé. Le reste lui allait et même d’être punie, mais le noir n’était pas quelque chose qu’elle aimait pour l’instant.

Il avait comprit qu’elle paniquait. Le noir n’était pas quelque chose qu’elle aimait. Elle avait l’impression de revivre les premiers mois de son sommeil après l’agression de son mari. A chaque fois qu’elle avait fermé les yeux, elle revoyait son ex la frapper et la violer. Elle ne le supportait plus et ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressentit cela. Mais Jon semblait apprécier de lui bander les yeux. Elle comptait donc le faire seule. Elle essaierait, en espérant que ça fonctionnerait. Jon fut vraiment compréhensif et elle s’accrocha à lui. Restant contre son homme, elle soupira doucement.

Les punitions, ça ne me dérange pas. Ca reste nos règles, nos envies. Mais le noir, pour l’instant c’est trop tôt pur moi.

Levant un peu les yeux vers lui, elle caressa sa joue, appréciant les caresses qu’il lui offrait. Soupirant doucement, elle resta toujours contre lui avant d’entendre sa question. Tout d’un coup, elle se sentit rougir. Elle ne sû pas comment décrire ce qu’elle avait ressentit, mais elle fut vraiment contente de l’entendre dire qu’elle était magnifique dans tous les cas. Du coup, elle se redressa et se mordit la lèvre.

Les perles, c’étaient … vraiment bon.

Elle se sentait rougir, si cela était encore possible et elle leva une main vers lui, lui faisant signe de rester allongé là. Se levant doucement du lit, elle partit, nue, en bas. Sultan leva un œil vers elle, mais il se recoucha tranquillement. De son côté, elle alla chercher des feuilles et un crayon. Puis, elle revint dans la chambre. Attrapant une revue qui étaient là, elle revint dans le lit et posa le magasine pour avoir quelque chose de dur et elle posa une première feuille dessus, laissant les autres sur la table de chevet. Puis, elle fit deux colonnes sur la page. A gauche, « oui » et à droite « non ». Dans la case « non », elle mit le bandeau. Dans le « oui », elle mit les perles, les menottes, les sous-vêtements vibrants même si elle n’avait pas encore essayés ces derniers.

Jusqu’à maintenant je peux accepter tout ça.

Tournant la tête vers le jeune homme, elle lui donna une feuille.

Tu peux inscrire ici tout ce que tu aimerais me faire. J’irai me renseigner avant pour te dire ce que j’accepte d’essayer et ce qui me feras peur ou me mettras mal à l’aise au début.

Elle voulait bien faire les choses et elle espérait qu’il comprendrait. Il allait peut-être en rire, mais elle voulait juste lui montrer qu’elle était ouverte à toutes propositions, tant qu’elle pouvait les découvrir avant et savoir ce que ça voulait dire pour elle.

Après si tu veux improviser à un moment où je ne m’y attends pas, je préfèrerai que tu prennes dans ce que je peux faire pour le moment.

Les perles étaient un jouet qu’elle aimait. Ca lui avait donné de drôles de sensations, mais ça n’était clairement pas désagréable. Au contraire, elle aimait beaucoup. Du coup, elle se demandait quand elle pourrait les utiliser à nouveau. Un contexte privé surtout, mais pourquoi pas quand ils seraient dehors, à passer la journée ensemble. Ca serait à voir. Seulement, elle décida pour le moment d’aller chercher de quoi écrire. Une fois dans le lit, elle commença à écrire ce qu’elle acceptait et ce qu’elle n’acceptait pas. Mais pour l’instant la case des oui était plus longue. Donnant également une feuille et le crayon à son partenaire, elle sourit en le regardant. Il semblait pensif, mais finit par écrire. Elle le vit également dans la case des oui et il se mit à écrire un tas de choses. Elle sourit en coin, se demandant ce qu’il avait bien pû trouver. Finalement, il inscrit le fait de ne pas aller trop loin. Sasha comprenait ce qu’il voulait dire et elle regarda les autres choses écrites. Il y avait des choses fortes intéressantes et elle allait voir ce qui pourrait lui convenir parfaitement. Mais sur le papier, tout semblait très attrayant.

C’est gentil.

Souriant, elle le regarda comprenant qu’il était plus que sérieux. Pas d’improvisation tant qu’elle ne se sentirait pas prête. Seulement, ça n’était pas de l’improvisation dont elle était peu sûre, mais des limites du jeune homme. Cependant, à ce qu’il ajouta, il secoua la tête.

Pour l’instant ça va avec les bébés. Ca ne me dérange pas de le faire. D’ici quelques mois par contre ça risque sans doute d’être plus difficile.

Elle se disait que son ventre pourrait l’empêcher de faire pas mal de choses, mais ça serait à voir si des femmes enceintes s’adonnaient à ce genre de choses. Le sentant mettre une mèche de cheveux derrière son oreille, elle sourit et le regarda approcher. Soupirant doucement quand il colla leurs fronts, il fixa le jeune homme, avant de sourire à sa question.

Oui, je le sais.

Le fixant dans les yeux, elle finit par attraper papier et crayon et les laisser tomber par terre, avant de revenir vers Jon. Puis, elle attrapa sa main pour lui montrer leurs alliances.

Tu m’offres une vie que je n’aurai jamais pensé pouvoir vivre. Quand j’ai pleuré tout à l’heure, c’est parce que je me suis rendu compte que tu m’avais offert beaucoup. Je m’étais toujours dis que je serais seule avec Sultan et que je ne marierai plus jamais. Mais tu as tout changé. On va être parents, on va se marier. Alors, crois-moi, oui, je sais à quel point tu m’aimes, avec tout ce que tu m’offres chaque jour.

Fixant le jeune homme, elle était sérieuse à son tour, bien consciente de vivre des choses qu’elle n’aurait pas vécue si elle ne l’avait pas rencontré.

J’ai bien fais de venir chercher mon collègue à ton cabinet.

Elle embrassa l’alliance de son futur mari et sourit en continuant de le regarder.

Avoir un petit ami compréhensif était une chose importante pour Sasha. Elle apprenait à nouveau à faire confiance et elle savait que Jon était dans ce cas là. Seulement, la conversation tourna vers quelque chose de plus sérieux. Il voulait savoir si elle avait vu à quel point il l’aime. Oui, elle l’avait vu et le voyait tous les jours. Elle avait bien fait d’aller chercher son collègue au cabinet de Jon et ce dernier était d’accord. Souriant, elle aimait ce qu’elle entendait, mais elle n’aimait pas quand il se sous-estimait. Malheureusement, elle ne pourrait sans doute rien faire contre ça. Fronçant les sourcils à sa question, elle resta sans voix. Il venait vraiment de lui demander une telle chose ? Apparemment, il se rendit compte qu’il n’aurait pas dû la poser. Il se cacha sous un oreiller et elle finit par sourire à ses propos. Se redressant doucement, elle posa sa main sur le torse de l’homme.

Te fouetter ?

Elle avait dit cela sur un ton très intéressé et elle déposa un baiser sur le torse du jeune homme, avant de remonter doucement jusqu’au coussin qu’elle enleva doucement du visage de son partenaire.

Je leur parlerai toujours de toi. Tu es leur père et ils te connaitront. On a des photos, ils pourront donc voir à quoi tu ressembles.

Déposant une main sur le visage de son homme, elle vint se mettre à califourchon sur lui, faisant attention à son ventre.

Mais heureusement pour moi, je n’aurai pas à le faire. Tu sais pourquoi ?

Elle haussa les sourcils en souriant, avant de rapprocher son visage de celui du brun.

Parce que je te ferais venir avec moi le jour de l’accouchement, je ferai en sorte que tu sois là à chaque étape de leurs vies.

Elle déposa un baiser sur ses lèvres et posa son front sur le sien.

Tu connaitras tes enfants, tu les verras. Je ne laisserais rien l’en empêcher et encore moins ça.

Elle déposa doucement son doigt sur la tempe du jeune homme. Son esprit ne viendrait pas l’ennuyer. Elle ferait tout pour que le jeune homme passe au-dessus de ses pensées et de ses problèmes pour vivre sa vie de père.